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Olena Halushka et Victoria Voytsitska, membres de l’International Center for Ukrainian Victory expliquent, dans une tribune au « Monde », ce que l’Europe peut faire pour sauver le secteur énergétique ukrainien du terrorisme nucléaire russe.
Elles dénoncent une relance du nucléaire « à marche forcée ». Mardi 8 octobre, Greenpeace France, le réseau Sortir du nucléaire et le collectif Stop EPR ni à Penly ni ailleurs ont attaqué en justice le décret d’autorisation des travaux préparatoires pour la construction de deux EPR2 à la centrale de Penly (Seine-Maritime). Ils dénoncent notamment des irrégularités de l’avis de l’Autorité environnementale et une insuffisance de l’étude d’impact.
Dans le Nord, la centrale nucléaire de Gravelines est « un château de sable en bord de mer », selon un rapport de Greenpeace. Situés à proximité, deux futurs EPR pourraient ainsi être mis à rude épreuve par la montée des eaux.
Le débat public sur la construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Gravelines, près de Dunkerque (Nord), dans un contexte de relance du nucléaire, se tiendra du 17 septembre au 17 janvier, a annoncé mardi la Commission nationale du débat public (CNDP), qui espère une "forte participation".Ce débat est le deuxième organisé par la CNDP après celui de 2022-2023 sur le projet d'une première paire de réacteurs à Penly (Seine-Maritime) et plus généralement sur la relance de l'atome en France souhaitée par Emmanuel Macron.
La réaction nucléaire a repris dans le réacteur EPR de Flamanville (Manche), qui avait connu un "arrêt automatique" mercredi au lendemain de son démarrage, a annoncé samedi EDF."Le réacteur de Flamanville 3 est divergé et stabilisé à 0,2% de puissance depuis 08h21", a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe. La "divergence" est le terme technique pour la réaction nucléaire."Les équipes reprennent les activités et essais nécessaires à la préparation du couplage", soit la connexion au réseau électrique, "qui aura lieu d'ici la fin de l'automne", a-t-il ajouté.
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) a connu mercredi un "arrêt automatique" au lendemain de son démarrage, et les équipes d'EDF procèdent à des contrôles techniques et à des analyses avant de pouvoir relancer sa "divergence", c'est-à-dire la réaction nucléaire.
Au lendemain de son redémarrage, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville s'est arrêté automatiquement mercredi, a annoncé EDF, qui assure que cet arrêt est la preuve que "le système de sécurité fonctionne bien". Des contrôles sont en cours.
Tout juste démarré, l'EPR de Flamanville tant attendu depuis 12 ans s'est mis en arrêt automatique mercredi, un aléa qui ne surprend guère les experts en énergie tant le processus de mise en route d'un réacteur peut être complexe.Le réacteur nouvelle génération d'EDF, objet d'un chantier émaillé de déboires, avait franchi un jalon important la veille, avec la réalisation de la première fission nucléaire (ou divergence). Mais plusieurs étapes sont encore prévues avant qu'il puisse alimenter le réseau en électricité, "d'ici la fin de l'automne" selon EDF.
L'arrêt automatique du réacteur EPR de Flamanville peu après son démarrage fait suite à "une erreur humaine" dans la configuration de systèmes électroniques, le mode opératoire n'ayant "pas été strictement respecté", a expliqué jeudi l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) à l'AFP.
Viser l’allume. Le dernier né des réacteurs nucléaires français a (enfin) produit ses premiers électrons dans la nuit de lundi à mardi, mais le rythme de croisière est encore loin d’être atteint. En pleine relance de l’atome, ce chantier, qui continue d’être marqué par une interminable série de déboires techniques et financiers, est un symbole embarrassant.
Après 12 ans de retard, le premier réacteur français est inauguré ce 16 mai dans la Manche. S’il est dérivé d’une technologie qui équipe les 18 centrales nucléaires d’EDF, sa taille, ses équipements de sureté et sa puissance sont inédits.
Entre le début des travaux en 2007 à Flamanville et le chargement du combustible préalable au démarrage du réacteur prévu cet été par EDF, il se sera écoulé dix-sept ans… au lieu des cinq prévus à l’origine pour le construire.
Nouveau retard pour l'EPR de Flamanville : EDF a annoncé lundi qu'il faudrait attendre trois mois supplémentaires pour voir son nouveau réacteur alimenter le réseau électrique, lequel ne recevra pas ses premiers électrons avant "la fin de l'automne", alors que l'électricien tablait jusqu'ici sur la fin de l'été.L'énergéticien a annoncé de manière concomitante avoir reçu le feu vert de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour lancer la production des premiers électrons de l'EPR, avec douze ans de retard sur le calendrier initial.
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui a reçu lundi le feu vert pour commencer à produire ses premiers électrons, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et en Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française:- 1992: naissance en France -
EDF a déposé vendredi sa demande d'autorisation pour procéder à la première "divergence", c'est-à-dire la première fission nucléaire, du réacteur EPR de Flamanville (Manche), a indiqué à l'AFP l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).L'ASN "a reçu aujourd'hui la demande d'EDF pour la divergence de l'EPR", a indiqué le gendarme du nucléaire, qui doit l'examiner "dans les prochains jours".
L'EPR de Flamanville (Manche) va-t-il enfin entrer en service ? Début juillet, le patron d'EDF annonçait un lancement « imminent ». Voici les étapes restantes nécessaires au démarrage du réacteur le plus attendu de France.
Une plainte a été déposée « afin de faire toute la lumière » sur des irrégularités que l’Autorité de sûreté nucléaire a signalées dans la chaîne d’approvisionnement de matériels destinés notamment à la centrale, dont le nouveau réacteur doit être connecté au réseau électrique dans l’été.
La centrale à fission nucléaire chinoise est la première au monde à être totalement à l’épreuve des fusions dangereuses, même en cas de panne d’alimentation électrique complète.
"On est dans la dernière ligne droite" : à Flamanville, EDF est près de lancer la première réaction nucléaire en chaîne dans son réacteur de nouvelle génération EPR, une étape symbolique avant l'arrivée des premiers mégawatts dans le bocage normand cet été.
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui poursuit ses opérations de démarrage, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française, qui doit commencer à produire de l'électricité cet été en Normandie.- 1992: naissance en France -
EDF a déclaré trois "événements significatifs de sûreté" sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville, depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non respect de règles d'exploitation mais sans conséquence sur "les personnes et l'environnement", a-t-on appris auprès de l'ASN, le gendarme de la sûreté nucléaire.
Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé mercredi avoir présélectionné deux entreprises, une américaine et une britannique, pour la construction de petits réacteurs modulaires (SMR, "Small modular reactors") à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest de la Suède. 3 à 5 SMR dans la zone définie Sur six fournisseurs potentiels, le groupe détenu par l'État a retenu la société britannique Rolls-Royce SMR et l'américaine GE Hitachi Nuclear Energy.
Le gouvernement donne son feu vert à EDF pour engager les travaux préparatoires des deux futurs réacteurs de nouvelle génération EPR2 prévus sur la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), selon un décret du 3 juin paru mercredi au Journal officiel.
EDF va allumer l’EPR de Flamanville avec un couvercle défectueux, alors que la pièce neuve doit être livrée dès cet été. Un choix qui expose les travailleurs à un surcroît de rayonnements et crée un dangereux déchet radioactif. Mardi 7 mai 2024, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné son accord pour que l’EPR de Flamanville soit mis en service, c’est-à-dire pour qu’il reçoive son premier chargement de combustible. Après dix-sept ans d’un chantier qui a viré au calvaire et à de vertigineux dérapages de (...)
En 2007, le chantier devait durer cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d’euros. Il aura duré près de dix-sept ans, pour une facture désormais estimée à 19,1 milliards.
Christine, tel est le prénom choisi pour la turbine du nouveau réacteur nucléaire français, l'EPR de Flamanville 3, selon une tradition à EDF qui remonte aux débuts de la construction des centrales au pays de l'atome, à partir des années 1970.Dans la salle des machines, sous une hauteur de cathédrale, la turbine de 70 mètres de long ne pourra démarrer qu'après la "première réaction nucléaire", une étape qui peut prendre plusieurs semaines après le chargement du combustible dans le coeur du réacteur et que doit annoncer EDF très prochainement.
Avec 12 ans de retard, le chargement d'uranium a débuté mercredi dans les cuves de l'EPR de Flamanville, nouvelle étape cruciale du démarrage progressif du plus puissant réacteur nucléaire français, qu'EDF entend voir produire de l'électricité à partir de l'été.A l'heure où le gouvernement veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce chargement est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui veut tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
L'épilogue d'un long feuilleton: le gendarme du nucléaire français a donné mardi son feu vert à la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville en Normandie, une étape clé pour le lancement progressif de la production d'électricité prévu au cours de l'été, douze ans après le calendrier prévu. A l'heure où la France veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce feu vert est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui entendent tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
EDF déboursera au total trois milliards d'euros sur ses fonds propres en 2024 pour la préparation de son projet de nouveau réacteur EPR2 au coeur du vaste programme de relance du nucléaire voulu par l'Etat, a indiqué mercredi le PDG du groupe électricien au Sénat. 20 milliards d'investissements par an "À ce jour, nous avons engagé un peu moins de deux milliards d'euros, des fonds propres d'EDF, sur la préparation de ce projet", a déclaré le PDG d'EDF Luc Rémont, en précisant qu'"en fin d'année", la somme atteindra "trois milliards d'euros".
Un périmètre de sécurité a été mis en place en raison de relevés de radioactivité dans une entreprise de Colmar, a indiqué la préfecture du Haut-Rhin dans un communiqué envoyé dans la nuit de mercredi à jeudi.
L’atome a le vent en poupe ? Peut-être mais cela reste à prouver. Selon le dernier rapport World Nuclear Industry Status Report, le nucléaire est désormais un marché de niche, dominé par deux pays.
Le chargement du combustible du réacteur EPR de Flamanville d'EDF, un chantier marqué par des déboires à répétition, est repoussé à mi-avril au moins au lieu du 31 mars comme initialement prévu par le groupe électricien, a indiqué mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
"C'est comme ça qu'on paie l'acceptation sociale du nucléaire" : le militant antinucléaire André Jacques montre du doigt les bâtiments rutilants pour lesquels la commune de Les Pieux (Manche) s'est endettée en attendant la mise en service de l'EPR voisin de Flamanville.
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année. En novembre, le PDG Luc Rémont a fixé le cap : construire "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, loin du rythme actuel de "un ou deux (réacteurs) par décennie".
Conçus pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, les réacteurs nucléaires EPR ont connu de multiples retards, surcoûts et déboires. Voici les dates-clés de cette technologie principalement française utilisée aujourd'hui en Chine, et en Finlande, avant des démarrages prévus en France et au Royaume-Uni. 1992 : naissance en France
Ce coût du programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires commandés par l'Etat à EDF est désormais évalué à 67,4 milliards au lieu des 51,7 milliards initialement annoncés.
Le coût prévisionnel du programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR commandés par l'Etat à EDF est désormais évalué à 67,4 milliards au lieu des 51,7 milliards initialement annoncés, indique lundi le journal des Echos.Contactés par l'AFP, le groupe EDF et le ministère de l'Economie n'ont pas fait de commentaire.
La mise en service du premier réacteur nucléaire EPR de la centrale d'Hinkley Point C en Angleterre est repoussée d'au moins 2 ans, voire 4 ans, pour une livraison désormais attendue au mieux en 2029, voire 2030 ou 2031 selon les scénarios, a annoncé mardi EDF.L'électricien français indique avoir revu la durée attendue des travaux de montage électro-mécanique, (câbles et tuyaux) au moment où cette phase commence juste. Prévue pour durer 28 mois, cette étape en prendra finalement 52, ajoutant ainsi deux ans à la durée totale du projet, au mieux.
Le président Emmanuel Macron a affirmé mardi soir qu'il annoncerait "dès l'été les grands axes pour les huit prochains" EPR, dans le cadre de la relance du nucléaire, après le lancement de six nouveaux réacteurs EPR, lors d'une conférence de presse."J'ai annoncé les sites des six nouveaux réacteurs, les travaux, les investissements et tout le travail commencent à EDF. Dès l'été, j'annoncerai les grands axes pour les huit prochains", a-t-il déclaré.
Un nouveau débat public portant sur le projet d'une paire de réacteurs nucléaires à Gravelines (Nord) va être lancé, a annoncé vendredi la Commission nationale du débat public (CNDP) dans un communiqué.Cette paire de réacteurs sur un site près de Dunkerque s'intègre dans le programme de relance du nucléaire décidé par l'Etat, avec les deux EPR2 de Penly (Seine-Maritime), que le gouvernement français compte voir démarrer à horizon 2035-37. S'y ajouteront deux autres à Bugey (Ain).
La France devra aller "au-delà des six premiers EPR" annoncés dans pour la relance du nucléaire, a indiqué dans une interview à la Tribune Dimanche la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à quelques semaines de la présentation du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique.
EDF a confirmé pour la première fois officiellement que le raccordement du nouvel EPR de Flamanville 3 aura lieu mi-2024, sans pour autant le prendre en compte dans son estimation de production d'électricité nucléaire pour 2026 communiquée jeudi.Pour l'EPR de Flamanville 3, "le chargement du combustible est prévu en mars 2024" et "le premier couplage est prévu mi-2024", indique EDF sur sa page de messages réglementaires destinée aux acteurs du marché de l'électricité.
1,76 million de mètres cubes de déchets radioactifs ont été recensés en 2023, un chiffre amené à croître. De nombreuses incertitudes persistent sur l’avenir de leur gestion.
Le réacteur nucléaire EPR Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande, le plus puissant d'Europe, a cessé sa production mercredi à la mi-journée après s'être mis à l'arrêt automatiquement lors d'un test, a annoncé son exploitant TVO. "La production d'électricité devait se poursuivre normalement pendant le test", a dit Johanna Aho, responsable de la communication de TVO. Avant cet arrêt à 13H35 locales (11H35 GMT), un test de maintien d'activité était en cours sur OL3, nécessitant la création d'un court-circuit momentané près de la centrale.
La mise en service en 2035 du premier réacteur du nouveau parc nucléaire est un objectif "très exigeant", a reconnu vendredi le PDG d'EDF Luc Rémont dans sa première interview à la radio depuis sa nomination il y a un an."C'est très exigeant, ça doit venir de pair avec tout le travail que nous devons faire sur le parc nucléaire existant pour augmenter le niveau de production et nous sommes bien en chemin pour augmenter le niveau de production", a indiqué le dirigeant, nommé il y a un an par le gouvernement pour redresser l'entreprise en grande difficulté.
Le réacteur nucléaire EPR de conception française d'Olkiluoto 3, mis en service en avril en Finlande, a été mis à l'arrêt dimanche soir en raison d'un problème technique, a annoncé son exploitant, TVO."La production d'électricité d'OL3 a été interrompue dimanche soir 19 novembre en raison d'un défaut détecté dans l'îlot de turbines", a écrit TVO sur X, anciennement Twitter. L'opérateur recherche les causes de ce défaut, a-t-il ajouté, précisant ne pas savoir quand reprendrait la production.
L'Autorité environnementale a recommandé à EDF de nettement revoir sa copie sur l'étude d'impact des travaux préparatoires à la construction de deux nouveaux réacteurs de type EPR2 sur le site de Penly (Manche) et de leur exploitation, selon un avis publié vendredi.Cette autorité indépendante, qui a pour mission de rendre des avis sur l'impact environnemental de projets routiers ou énergétiques notamment, précise d'emblée qu'elle n'a pas évalué la sûreté nucléaire du site.
Pour l’historien et professeur d’histoire contemporaine Johann Chapoutot, l’obscurantisme criminel des pétroliers et l’ignorantisme au pouvoir face au changement climatique nous conduit à la mort – ou à la désobéissance civile.
Elles ont été condamnées à un total de 31,2 millions d’euros d’amende par l’Autorité de la concurrence pour s’être entendu en amont d’un appel d’offres public.
Le choix d'installer une 3e paire de nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 sur le site de la centrale existante du Bugey (Ain), au bord du Rhône, est justifié par des "enjeux techniques" pour "tenir les calendriers" de relance du nucléaire promue par le gouvernement, a expliqué jeudi le ministère de la Transition énergétique.La localisation de ces réacteurs, qui s'ajouteront à deux premières paires prévues à Penly (Seine-Maritime) et Gravelines (Nord), a été annoncée mercredi après un conseil de politique nucléaire réuni par Emmanuel Macron.
Le réacteur nucléaire EPR 1 de Taishan en Chine accusera bientôt six mois d'arrêt, une pause liée en partie à de la corrosion sur des gaines de combustibles qui soulève des interrogations pour Flamanville 3, seul réacteur de même conception en construction en France.L'affaire - un phénomène de corrosion relevée sur des gaines de crayons combustibles - a été révélée fin juin par le Canard Enchaîné, qui mercredi encore titrait sur cette "ombre chinoise" sur les ambitions nucléaires françaises.
Le conseil d'administration d'EDF a engagé les procédures d'autorisation pour les premiers réacteurs du nouveau programme nucléaire voulu par Emmanuel Macron, a-t-on appris jeudi auprès du groupe."EDF engage les procédures d'autorisations nécessaires au lancement des travaux de construction de la première paire de réacteurs EPR2 à Penly (Seine-Maritime), ainsi que les autres procédures administratives nécessaires à sa réalisation et à son raccordement au réseau de transport d'électricité", indique le groupe dans un communiqué.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a accepté qu'EDF reporte à 2025 le remplacement du couvercle défectueux de la cuve du réacteur EPR de Flamanville, censé entrer en service au premier trimestre 2024, après 12 ans de retard, a indiqué vendredi le gendarme de la sûreté nucléaire.L'ASN a expliqué que "le remplacement du couvercle de la cuve avant la mise en service du réacteur conduirait à reporter celle-ci d'environ un an".
Les instances internationales des géologues ont statué: le début de l’Anthropocène commence avec la bombe atomique. Ce fait fondamental est à la fois géologique et politique. Il est d’ailleurs au centre des préoccupations de penseurs hétérodoxes de l’écologie, tel Günther Anders. D’autres négligent la bombe et privilégient des utopies écologistes de petite échelle qui ne tiennent pas compte de la nécessaire gestion des armes et des centrales nucléaires. Dans l’entretien ci-dessous, Bruno Villalba, professeur de sciences politiques à AgroParisTech nous décrit les enjeux d’une prise en compte des technologies nucléaires pour une pensée de l’écologie mature et ancrée dans la réalité contemporaine, celle de l’Anthropocène.
Après des années de retard, un réacteur nucléaire EPR de conception franco-allemande a été mis en service dimanche en Finlande afin d'y couvrir un tiers des besoins en énergie, a annoncé son exploitant, le groupe TVO.En retard de 13 ans sur le calendrier initial, le réacteur aurait dû commencer à fonctionner en décembre mais son activation avait dû être repoussée plusieurs fois lors de sa période d'expérimentation.
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Le géant français EDF se trouve en grosse difficulté financière pour terminer la construction de deux centrales nucléaires en Angleterre à Hinkley Point C. Devant une augmentation pharamineuse des coûts, le partenaire chinois, CGN, est sur le point de renoncer à passer à la caisse. La facture du chantier, initialement devisée à €20 milliards en 2016, continue de grimper pour atteindre €36 milliards et le compteur continue de tourner.
La mise en service normal de l'EPR finlandais est de nouveau repoussée, à début avril, en raison de problèmes de valves, a annoncé jeudi l'exploitant du réacteur nucléaire de conception franco-allemande.Lors de récents essais de production d'électricité du réacteur construit par le groupe français Areva, une des trois valves de sécurité du réacteur OL3 d'Olkiluoto, dans le sud-ouest de la Finlande, s'est avérée défectueuse, a annoncé le groupe TVO.
La prolongation des centrales nucléaires au-delà de 60 ans, espérée par EDF et par le gouvernement, passera-t-elle le test climatique ? L'Autorité de sûreté nucléaire exige que les impacts à long terme du changement climatique soient désormais inclus dans les documents que doit lui fournir l'énergéticien en vue de prolonger ses réacteurs. Partage de la ressource en eau, prévisions à la baisse de la production d'électricité, impacts sur les milieux naturels, tout autant d'enjeux qui devront être intégrés.
Le lancement du chantier de six nouveaux EPR justifie le vote de "mesures d'exception", a affirmé lundi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à la veille de la présentation au Sénat d'un projet de loi sur l'accélération du nucléaire.
Nouveau revers pour l’EPR de Flamanville. EDF a annoncé, vendredi 16 décembre au soir, un nouveau report de la mise en service de ce réacteur nucléaire « nouvelle génération ». « Le chargement en combustible nucléaire du réacteur est désormais planifié au 1ᵉʳ trimestre 2024 », prévient le communiqué. EDF impute cet énième retard à un problème de soudure, inapte à supporter les températures extrêmes du processus nucléaire. Les procédures de traitement de 150 soudures situées à proximité de « matériels sensibles pour (...)
Une « percée historique ». Une « révolution » pour la production d’énergie. Les superlatifs n’ont pas manqué autour du dévoilement, mardi, de la première fusion nucléaire jamais réussie en laboratoire. Mais avant d’espérer voir de l’électricité produite à grande échelle grâce à la fusion nucléaire, il faudra compter non pas des années, mais des décennies.
Le 1er décembre, à Caen, les intervenants du 4e débat public sur le nucléaire ont tenté de tirer les leçons des échecs successifs qui ont frappé le projet d’EPR à Flamanville. Sans calmer les inquiétudes des antinucléaires.
Lors de la 3e réunion du débat public autour de la construction de nouveaux réacteurs, les pronucléaires ont vanté les mérites des EPR2. Les anti, eux, ont rappelé que d’autres réponses à la crise climatique existent.
Les autorités britanniques vont financer à hauteur de 800 millions d’euros ce projet de centrale. Les Chinois sont écartés.
Des dommages ont été détectés dans l'ilôt de la turbine du réacteur Olkiluoto 3 pouvant "très probablement" avoir une incidence sur la mise en service régulière du réacteur prévue pour décembre, a annoncé mardi l'opérateur finlandais TVO. "Des dommages ont été décelés dans les éléments internes des pompes d'alimentation à eau situées dans l'îlot de la turbine d'Olkiluoto 3 pendant des travaux de maintenance et d'inspection", a précisé TVO dans un communiqué.
Le vacarme assourdissant de l'énorme turbine tournant à pleine puissance sonne comme un soulagement: avec douze ans de retards, le réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto en Finlande arrive à pleine puissance juste avant un hiver très tendu en matière d'énergie en Europe. La vapeur du réacteur voisin, portée à près de 300 degrés, fait tourner la turbine de plus de 60 mètres de long jusqu'à 25 fois par seconde, réchauffant l'atmosphère à l'intérieur du bâtiment à une température digne d'un sauna finlandais pour le visiteur vêtu de l'équipement de protection.
Le réacteur nucléaire finlandais d'Olkiluoto 3, qui a accusé d'importants retards, a commencé à produire de l'électricité à pleine puissance et son exploitation régulière devrait commencer en décembre, ont annoncé l'opérateur TVO et le groupe français Areva vendredi. "La centrale est maintenant la plus puissante installation de production d'électricité en Europe", s'est félicité l'exploitant finlandais de la centrale dans un communiqué. Avec un niveau de puissance d'environ 1.600 mégawatts, la centrale, située sur la côte sud-ouest du pays nordique, est aussi devenue la troisième installation de production d'électricité la plus puissante au monde, a déclaré la société. Juste derrière les deux EPR chinois, également de conception française.
Hervé Le Treut, climatologue et spécialiste de la physique du climat, a sorti récemment le livre Climat et civilisation, un défi incontournable aux éditions Eres. Le scientifique et le citoyen propose une réflexion sur la crise climatique et sur l’articulation entre la science et la société. Au moment où la crise climatique devient de plus en plus tangible, GoodPlanet Mag’ s’est entretenu avec Hervé Le Treut, qui enseigne la mécanique et la physique de l’environnement à la Sorbonne et à Polytechnique, pour approfondir ces thématiques.
L’indisponibilité du parc nucléaire français et la guerre en Ukraine font peser des risques « inédits » sur l’approvisionnement en électricité. Le gestionnaire du réseau (RTE) appelle à la sobriété pour éviter les coupures.
La commission nationale du débat public (CNDP) a annoncé mercredi le lancement du débat public sur la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, dont les deux premiers seraient implantés à Penly, une concertation qui posera plus largement la question de la relance du nucléaire en France. "La possibilité de débattre publiquement et collectivement de la relance du nucléaire en France, à un moment où la décision n'est pas encore prise, est inédite", a souligné dans un communiqué le président du débat public "Nouveaux réacteurs nucléaires et projet Penly", Michel Badré.
Un réacteur EPR de la centrale nucléaire de Taishan, dans le sud de la Chine, est de nouveau opérationnel plus d'un an après sa mise à l'arrêt pour un problème d'étanchéité, a indiqué son exploitant. Réalisée en partenariat avec le groupe énergétique français EDF, la centrale de Taishan, proche de Hong Kong, est la première installation EPR à avoir été mise en service dans le monde. Cette technologie est présentée comme le fleuron de la filière nucléaire française et une vitrine pour EDF. En juillet 2021, l'un des deux réacteurs de Taishan avait été mis à l'arrêt, après la découverte d'un problème d'étanchéité de barres de combustibles, qualifié alors de "courant" par les autorités chinoises qui avaient écarté tout danger.
Le projet de centrale nucléaire EPR au Royaume-Uni Sizewell C, porté par EDF, est contesté par un groupement d'opposants qui décrient son impact sur l'environnement et devraient porter l'affaire en justice. L'organisation Together Against Sizewell C (TASC, ensemble contre Sizewell C) invoque notamment un approvisionnement en eau insuffisant pour refroidir la centrale sur le lieu prévu de construction, dans le Suffolk, à l'est du Royaume-Uni.
Les conditions reprises dans la lettre d'intention qu'a signée Engie avec l'Etat belge afin d'évaluer la faisabilité et les conditions de la prolongation des réacteurs nucléaires de Tihange 3 et Doel 4 pour une période de dix ans sont "indissociables". C'est qu'a indiqué vendredi le groupe énergétique français, qui exploite les différentes centrales nucléaires du pays, dans son communiqué de presse relatif à ses résultats financiers.
Le réacteur nucléaire EPR, dont Londres vient d'approuver la construction pour sa centrale de Sizewell, est un réacteur de troisième génération conçu pour offrir une puissance et une sûreté accrues qui a également été construit, avec plus ou moins de difficultés, en Chine, en Finlande et en France. L'EPR est un projet phare pour l'électricien français EDF, qui prévoit d'en livrer au gigantesque projet indien de Jaitapur, mais doit aussi répondre à la probable relance d'un programme nucléaire en France.
Après des problèmes de béton, d’acier ou de soudures, le réacteur en cours de construction connaît un nouveau dysfonctionnement. Une partie des systèmes de pilotage de l’installation est en panne. La défaillance structurelle, connue depuis 2019, est désormais reconnue par EDF.
Amnesty International a accusé lundi la Russie de crimes de guerre en Ukraine, affirmant que des centaines de civils avaient péri dans des attaques incessantes sur Kharkiv, dont beaucoup ont été menées avec des bombes à fragmentation.
Le groupe français a annoncé un délai de près de quinze mois dans la mise en service de ses réacteurs de nouvelle génération à Hinkey Point. Le budget, lui, s’alourdit de 3 milliards de livres.
Sept militants, dont le directeur général de Greenpeace France Jean-François Julliard, sont parvenus à s’introduire sur le site et à déployer une banderole proclamant «Nucléaire: Macron irresponsable» près du réacteur en construction. D’autres ont bloqué l’accès des voitures au chantier.