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Under current emission trajectories, temporarily overshooting the Paris global warming limit of 1.5 °C is a distinct possibility. Permanently exceeding this limit would substantially increase the probability of triggering climate tipping elements. Here, we investigate the tipping risks associated with several policy-relevant future emission scenarios, using a stylised Earth system model of four interconnected climate tipping elements.
Prévision scientifique: le réchauffement planétaire atteindra 1,5°C en moyenne annuelle mondiale dans les prochaines années. Volonté dans les COP: « keeping 1.5 alive »… Maintenir « en vie » l’objectif de l’Accord de Paris le plus longtemps possible. Sur le papier. Jusqu’à quand ? Décryptage.
Les pays développés de l'OCDE doivent abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, et le reste du monde d'ici 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.Cette note, consultée par l'AFP, conclut à la nécessité d'adopter un tel calendrier, plus serré que prévu, si le monde veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, coeur des négociations qui se tiennent à Dubaï jusqu'au 12 décembre.
Alors que le réchauffement planétaire se rapproche dangereusement du seuil critique de 1,5°C, la COP28 se mobilise pour maintenir cet objectif vital. Ce défi majeur a des implications aussi bien scientifiques, politiques que technologiques.
Le dépassement de l’objectif +1.5°C de réchauffement mondial est un sujet qui revient fréquemment sur la table. Pour certain(e)s, il n’y a aucune chance de préserver cet objectif. Pour d’autres, à l’instar du célèbre climatologue Michael E.Mann, c’est encore possible.
Dans un commentaire publié ce 30 novembre, le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol souligne « cinq mesures interdépendantes » à mettre en œuvre pour « maintenir la porte ouverte » à une trajectoire « 1,5 °C ». 5 mesures d'ici à 2030 L'AIE appelle, d'ici à 2030, à simultanément :
Le climatologue Jean Jouzel vient de publier un livre d’entretiens où il raconte son itinéraire de chercheur engagé pour le climat. Il a contribué, depuis les années 1970, à un travail scientifique mondialement reconnu sur l’étude des climats du passé pour comprendre le climat présent à partir de l’analyse de carottes de glace. Il a assumé des responsabilités au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) mandaté par les Nations unies pour éclairer et mobiliser les décideurs politiques.
Le monde peut encore garder le réchauffement climatique "bien en-deçà de 2°C", à condition de quadrupler d'ici 2030 les capacités d'électricité décarbonée et d'investir massivement en particulier dans la capture du carbone et l'hydrogène, souligne mercredi un rapport de BloombergNEF (BNEF). "Des chemins existent encore pour rester bien en-deçà de 2°C de réchauffement (par rapport à la période pré-industrielle), si les gouvernements et les entreprises agissent de façon déterminée en faveur des énergies et des technologies bas carbone", souligne l'édition annuelle du New Energy Outlook, publié par le cabinet d'expertise BNEF quelques jours après la fin d'une COP27 peu concluante en termes d'ambition climatique mondiale.
Élimination technologique du CO2 atmosphérique, injection de particules dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires… Les projets de géo-ingénierie attirent la COP27 pour « réduire les risques du dépassement » de 1,5 °C de réchauffement.
De plus en plus d’experts des changements climatiques, d’économistes et de penseurs préconisent la décroissance comme solution à la crise climatique. Plusieurs d’entre eux estiment même qu’il s’agit de la seule et unique solution. Pourquoi? On vous explique.
Au XXIe siècle, est-ce vraiment possible de vivre dans un pays développé en émettant moins de 2 tonnes de CO2e par an ? Petit rappel : cette étape est indispensable pour pouvoir atteindre la neutralité carbone, respecter les engagements de notre pays et conserver une planète habitable. Pour être franc : oui et non.
Pour rester alignés sur une trajectoire de réchauffement de 1,5°C, quelle est l’ampleur des mesures à mettre en œuvre ? - Infographie
Quel est le niveau d’ambition nécessaire pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à une augmentation de 1,5°C ? Qu’est-ce que ça signifie en France ? Quels types de mesures doivent-être appliquées pour y parvenir ? Peut-on réellement suivre cette trajectoire ? Et d’ailleurs que signifie concrètement limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface de la Terre par rapport au niveau préindustriel ?
Après une baisse notable des émissions de gaz à effet durant la pandémie de Covid-19, celles-ci repartent de plus belles à l'unisson de la dynamique de la relance économique qui se montre toujours fortement dépendante des combustibles fossiles, ce qui n'augure rien de bon pour les objectifs de neutralité carbone. Le Global Carbon Project, regroupant scientifiques et experts du monde entier, s'en inquiète.
Il s’avère que seule la Gambie est en passe de tenir un tel objectif. Ce pays représente environ un cent-millième des émissions de CO2 mondiales ! Un constat accablant.
Pour atteindre l'objectif climatique porté par l'Accord de Paris, l'humanité doit décroître sa production de pétrole et de gaz de 3 % par an d'ici 2050. Cela signifie qu'il est nécessaire de laisser sous terre plus de la moitié de ces réserves de pétrole et 90 % des réserves de charbon, indique une étude parue dans la revue Nature début septembre. Mais le monde est sur la trajectoire inverse.
Début août, le Giec, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, a publié le premier volet de son sixième rapport. L’éclairage de Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du Groupe de travail I du Giec, auteur de ce volet.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l’ONU, quelques semaines avant la COP26 à Glasgow. Selon le document, le changement climatique et ses conséquences ne cessent de s’aggraver, et la réduction temporaire des émissions de CO2 dans l’atmosphère entraînée par la pandémie de Covid-19 n’a pas ralenti le processus.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5°C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l'ONU.
This article argues that resource and logistical constraints weighing on low-carbon energy and CO2 capture technologies are likely to pave the way for geo-engineering solutions such as Stratospheric Aerosol Injection (SAI), which demand negligible land, material, and energy inputs. This “climate transition without carbon transition”, though technically feasible, is far from being that simple, raising a whole new set of environmental risks as well as geopolitical, institutional, and ethical issues.