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énergie pic pétrole
2024
TotalEnergies entrevoit un pic de la consommation mondiale de pétrole au mieux après 2030, dans les scénarios les plus probables, selon son rapport annuel sur l'évolution du système énergétique mondial, publié lundi à une semaine de la conférence climatique de la COP29.
Alors que l’Agence internationale de l’énergie s’apprête à publier son rapport annuel, mercredi, les pays producteurs qualifient de « fantasme » ses prévisions qui annoncent une diminution de la consommation de charbon, de pétrole et de gaz d’ici à 2030.
TotalEnergies va continuer à répondre à la demande de pétrole dans le monde, dont le pic interviendra "quelque part entre 2030 et 2040", tout en montant en cadence sur les autres sources d'énergie, le gaz et les renouvelables, a affirmé Patrick Pouyanné, son PDG dans un entretien aux Echos.
Les derniers prévisions de l'Agence internationale de l'énergie révèlent qu'il y aura d'ici 2030 un excédent "majeur" de production.
Oil in the North Sea is expected to be net-energy negative by 2031. This means that in 2031, it’ll cost more energy to extract the fossil fuels than we would gain by using them, rendering extraction unfeasibly expensive. Yet, rather than use our remaining years of access to these fuels to turbo-charge new energy infrastructure, fossil fuels are being extracted and burned for business as usual: quick cash. Around the world, the lights will go off in nations that don’t have back-up renewables. That’s most of them.
2023
But the decline in oil, gas and coal will not be steep enough to limit global warming to 1.5C
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda pour les mois de juillet et août:
Le pic de la demande pétrolière pourrait être atteint avant la fin de la décennie, estime l’AIE. Cette année, la production atteindra malheureusement un record autour de 102 millions de barils/jour.
2022
Notre civilisation thermo-industrielle dépend tellement des énergies et en particulier du pétrole que ça en fait peur. L'effondrement inéluctable qui devrait suivre est intimement lié à cette dépendance dont les pics pétroliers (conventionnels atteints et de roche mère en cours) en sont le premier symptôme.
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2021
Quels sont les véritables enjeux en terme d'énergie & climat ? Quel sera notre avenir à court et moyen terme ? La jeunesse face à la surconsommation compulsive ? les modèles de réussites ?
SI les scénarios mêlant climat, énergie et économie se montrent très complexes, les perspectives qu’ils offrent dépendent en partie de données dites « exogènes », c’est-à-dire de données que les scientifiques introduisent dans leurs machines avant que leurs modèles ne moulinent. C’est notamment le cas du progrès technologique et de la croissance économique qui à long terme est toujours envisagée comme inéluctable. Pourtant, pic pétrolier oblige, cela n’est en rien démontré, bien au contraire.
Après 2030, même la découverte de nouveaux gisements ne pourra contrecarrer l’inévitable : les capacités mondiales de production de pétrole seront en baisse, et cela aura des conséquences économiques.
Il y a effectivement une corrélation entre consommation d’énergies fossiles et croissance. Mais on ne sait pas avec certitude si c’est l’énergie disponible qui tire la croissance ou si c’est la croissance qui entraîne une hausse de la consommation d’énergie. Il y a sans doute un peu des deux. Des travaux sophistiqués ont essayé d’établir un lien de causalité, mais cela pose de nombreuses difficultés....
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2020
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Une étude publiée le 20 octobre par l’institut australien IEEFA spécialiste de l’analyse économique et financière du secteur de l’énergie, a passé au crible les politiques de 50 investisseurs de poids qui excluent les sables bitumineux et le forage gazier en Arctique. Leurs conclusions : un exode des flux financiers hors des énergies fossiles a commencé.
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L'avenir des majors pétrolières passera-t-il par moins de pétrole? La pandémie du nouveau coronavirus a profondément chamboulé de nombreux secteurs d'activité. Prenons l'exemple de l'énergie. Les mesures de confinement établies pendant les 1er et 2e trimestres ont gelé la demande mondiale de pétrole. Ce qui a provoqué un effondrement des prix pétroliers.
Le pétrole est non-renouvelable à l’échelle humaine. Sa production, au départ nulle, augmente (c’est la phase que l’on vit depuis 150 ans), pour atteindre un maximum appelé " pic pétrolier ". Elle décline enfin sous l’action de contraintes naturelles et humaines. C’est pourquoi on extraira encore du pétrole peut-être pendant 150 ans, mais de moins en moins chaque année, et à des coûts croissants.
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Fin mars, le prix du pétrole tombait sous la barre des 20 dollars le baril. Aujourd’hui, il remonte doucement la pente. Mais ce qui compte, c'est que la demande restera structurellement sous pression pour plusieurs raisons.