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2025
La Chine vient de redéfinir les règles du jeu mondial. Elle impose désormais une licence obligatoire pour tout produit contenant plus de 0,1 % de terres rares d’origine chinoise, même s’il est transformé ou revendu à l’étranger. Or, elle contrôle : - 60 % de l’extraction et 90 % du raffinage mondiaux, - une part croissante de la transformation en aval (aimants, batteries, etc.). Résultat : une dépendance inédite pour les industries de la défense, de la tech et de l’énergie.
Le gouvernement américain veut interdire plusieurs compagnies chinoises de survoler l'espace aérien russe.
Le président américain riposte à la décision de Pékin d’instaurer de nouveaux contrôles sur l’exportation des technologies liées à l’extraction et la production des terres rares.
Le président américain a estimé ce vendredi 10 octobre qu’il «sera forcé de contre-attaquer financièrement» après les restrictions décidées par la Chine sur les terres rares. Wall Street dévisse.
Pékin est le premier producteur mondial de ces minéraux essentiels pour le numérique, l’automobile, l’énergie ou l’armement, devenus une source de tensions avec les Etats-Unis.
Les États-Unis ont un problème de stocks — et Xi Jinping l’a très bien compris. En arsenalisant certains minéraux critiques, en armant l’Iran, la « géo-bureaucratie » chinoise s’attaque à l’intimité du complexe militaro-industriel américain et exerce une pression constante sur sa production. Jean-Michel Valantin étudie le rôle des missiles dans l’affrontement entre Pékin et Washington.
Les capacités additionnelles de production d’électricité renouvelable devraient dépasser les 740 gigawatts en 2025, un nouveau record, selon le rapport publié par l’institution mardi 7 octobre. Une croissance essentiellement tirée par la Chine.
La croissance des énergies renouvelables est en train de ralentir en raison principalement de changements politiques aux Etats-Unis et en Chine, ce qui met hors de portée l'objectif de tripler les capacités mondiales d'ici 2030 fixé lors de la COP28, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE estimait encore l'an dernier possible d'atteindre cet objectif, prévu par l'accord final de la COP28 de Dubaï en 2023.
Et si les machines pouvaient raisonner avec l’efficacité du cerveau humain, tout en consommant une fraction de l’énergie nécessaire aux géants actuels de l’intelligence artificielle ? C’est le pari audacieux d’une équipe de chercheurs de l’Académie chinoise des sciences, à Pékin, qui vient de présenter SpikingBrain 1.0, un modèle de langage de nouvelle génération. Inspiré du fonctionnement neuronal, ce système pourrait bouleverser notre manière de concevoir l’IA, en alliant rapidité, sobriété énergétique et indépendance technologique.
Plusieurs satellites militaires chinois ont été observés au-dessus de l’ouest de l’Ukraine, au moment où celle-ci était frappée par une vague de drones et de missiles russes.
Les transports publics, les chantiers et les commerces ont été mis à l’arrêt dans plusieurs villes côtières. L’intensité du typhon a été élevée dimanche au niveau « puissant » par le Centre météorologique national chinois, avec des vents enregistrés à plus de 150 kilomètres par heure.
Moteurs indispensables pour internet, les centres de données génèrent beaucoup de chaleur indésirable. Près de Shanghai, une entreprise s'apprête à en immerger un en mer, avec l'espoir d'alléger la facture énergétique et environnementale de ces infrastructures. La société Highlander met les dernières touches aux équipements, câbles et structures qui doivent être plongés mi-octobre dans la mer Jaune, au large de la métropole chinoise de 24 millions d'habitants. L'entreprise, un des leaders chinois de la fourniture de services de stockage de données dans ces infrastructures sous-marines, veut avec ces tests valider la viabilité commerciale de cette technique d'immersion - qui pose toutefois des questions d'impact environnemental.
L’Europe et son système démocratique sont une cible privilégiée des campagnes de désinformation. Dans toute l’Union européenne, les responsables politiques et les organismes de surveillance tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des mécanismes d’intox venus de Russie, de Chine ou d’Iran. Les journalistes du réseau de radio Euranet + et Nina Lamparski ont analysé les dernières tendances de fausses informations venues de l’étranger et qui circulent aujourd’hui dans l’Union européenne.
Ce jour-là, la colère gronde dans le village de Riew. Au pied de l'Himalaya, les habitants dénoncent un projet de méga-barrage qui menace leur vallée, nouvelle manoeuvre de l'Inde pour disputer la maîtrise de l'eau à la Chine. "Nous nous battrons jusqu'à la fin des temps s'il le faut, mais nous ne laisserons personne construire un barrage sur notre fleuve", lance l'ancien chef de la tribu locale, Tapir Jamoh. Pour ceux qui douteraient de sa détermination, il bande son arc et fait mine de décocher une flèche trempée, dit-il, dans les herbes empoisonnées qui poussent sur les rives du Siang. Son village est l'un des trois sites retenus dans la région pour installer un énorme barrage hydroélectrique sur le puissant fleuve qui s'écoule des plus hauts glaciers du monde. Le projet est énorme, à la mesure de l'âpre guerre de l'eau que se livrent l'Inde et la Chine.
Autrefois mouton noir de l’action climatique, la Chine a pris les rênes de la transition verte. Face à la baisse de la demande chinoise en énergies fossiles, des experts entrevoient leur possible déclin mondial d’ici 2030. La Chine, nouvel héros climatique ?
Et s’il devenait possible de converser avec une intelligence artificielle simplement par la pensée ? Spécialisée dans les interfaces cerveau-machine, la société Neuralink va débuter des essais d’ici sous peu, afin de tenter de valider cette technologie assez particulière.
Les tenants de l’agro-industrie luttent toujours contre la révision de la gestion de l’eau en Bretagne. Dernière action : un courrier aux maires, signé par de grosses coopératives. Pour l’instant, le lobbying n’est pas victorieux.
Pékin vient de lever le voile sur une arme qui pourrait redessiner l’équilibre des puissances nucléaires mondiales. Lors d’un défilé militaire impressionnant, la Chine a présenté le Dongfeng-5C (DF-5C), un missile intercontinental capable, selon les experts, d’atteindre n’importe quel point du globe. Une annonce qui soulève autant d’interrogations que d’inquiétudes.
À un peu moins de deux mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, deux informations importantes : pour la première fois la Chine va s’engager sur un objectif de baisse de ses émissions ; le rapport Production Gap(1) indique que les émissions mondiales de CO2 résultant de la combustion d’énergie fossile devraient continuer d’augmenter si l’on se fie aux prévisions d’extraction des grands producteurs.
A l’issue du sommet climat organisé par l’ONU, plus de 100 pays, dont la Chine, ont publié, ou ont promis de le faire d’ici à la COP30, de nouveaux engagements de réduction de CO₂. Un tour de force dans un monde fracturé par les guerres et les conflits commerciaux.