Sobriété

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2024

L'Ademe publie le résultat d'une enquête sur nos habitudes de consommation, et tout ce qui fait notre quotidien y passe : déplacements, logement, achats, alimentation, etc, avec 256 pages de résultats détaillés

2023

Depuis quelques jours, une campagne publicitaire portée par l’Agence de la transition écologique (Ademe) autour de la sobriété provoque l’ire des acteurs du commerce, entraînant des désaccords jusqu’au sein du gouvernement.
Omniprésente, la technique nous a été imposée par des choix politiques, explique l’historien François Jarrige. Pour lui, c’est à nous de construire une autre société. Car aucune technique n’est « miraculeuse ».
Réduire pour le deuxième hiver de suite la consommation de gaz, d'électricité et de carburants en France s'annonce difficile faute d'avoir anticipé les investissements, soulignent responsables et observateurs de l'approvisionnement énergétique, avant un colloque organisé jeudi par le gouvernement pour que l'effort ne se relâche pas.
En 2022, le contexte géopolitique (hausse des prix des matières premières, agression russe en Ukraine) comme scientifique (rapport du GIEC) a mis en exergue la sobriété comme outil stratégique. Au-delà de la sobriété énergétique évoquée à l’automne 2022 par le gouvernement français et pourvoyeuse d’indépendance, le champ de réflexion ouvert par ce concept est bien plus vaste. Quels sont les nouveaux modèles sociaux et les nouveaux modes de consommation ? Comment comprendre le rapport à la démocratie et au contrat social, jusqu’à la conception de puissance ? Avec Gilles Gressani, Emmanuel Hache, Yamina Saheb et Aurore Stéphant. Présentée par Julia Tasse. Conférence filmée vendredi 29 septembre 2023 dans le cadre du festival Les Géopolitiques de Nantes. En partenariat avec l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et Nantes Métropole.
L’écart entre la volonté de s’engager sur le plan écologique et le véritable passage à l’acte reste colossal, selon une nouvelle étude. En cause ? Le prix, encore perçu comme le frein principal pour franchir le cap. Mais d’autres facteurs entrent également en ligne de compte, comme le manque d’information ou l’absence de transparence des entreprises. Décryptage avec Pierre Gomy, Head of Sustainability, Central & Southern Europe chez Kantar Insights.
Jean-Marc Jancovici : Ingénieur - Président de The Shift Project
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de l'épuisement des ressources minérale auteur de "L'Âge des low-tech", "Le bonheur était pour demain" et "Quel futur pour les métaux ?" Cette discussion est issue de la conférence "Sobriété : contrainte ou opportunité ?" LIMIT s’associe avec l’Université libre de Bruxelles pour une conférence lors de la semaine de la transition sur la crise énergétique, les technologies, l'efficacité et nouveaux modes de consommation.
Dans le livre de Lewis Carrol De l’autre côté du miroir (la suite des Aventures d’Alice au pays des merveilles), on voit la Reine rouge prendre Alice par la main pour courir. Mais plus elles courent, moins le paysage bouge aux alentours ! Face à l’étonnement d’Alice, la Reine lui explique qu’il faut courir sans cesse pour rester sur place. C’est une excellente image de ce qui se passe dans notre société, où les gains d’efficacité sont sans cesse rattrapés, annulés, dépassés par l’envolée des consommations.
Ce principe, théorisé par l’économiste britannique William Stanley Jevons en 1865, se concrétise aujourd’hui dans des secteurs comme le transport aérien ou le numérique.
Suite à plus de trente projets de recherche menés en sociologie du climat et de l’énergie dans différents secteurs, nous présentons dans cet article quelques éléments majeurs de compréhension des interactions entre les individus et l’énergie, afin de mieux expliquer ce que représente « faire des efforts de sobriété au quotidien ». La sobriété est beaucoup plus complexe que ce que les représentations communes laissent à penser et elle est aussi plus difficile à mettre en œuvre. Elle doit être distinguée de l’efficacité et de la gestion de l’énergie, car ces deux aspects ne renvoient pas aux mêmes facteurs de changements et de non- changements comportementaux et cognitifs que la sobriété. Nous présentons en fin de cet article quelques profils socioénergétiques.
Surconsommation, creusement des inégalités, effondrement du vivant, réchauffement climatique… Face aux maux de nos sociétés contemporaines, des philosophes ont tenté de penser l’autolimitation joyeuse. Introduction à une notion-clé.
Voilà des années que des penseurs et écologistes appellent à la sobriété qui non seulement préserve les ressources de notre planète mais conduit également à un mieux être. À l’heure où le concept devient une priorité hivernale pour le gouvernement, Hélène Binet, porte-parole de makesense, revient sur cette notion qui pourrait bien constituer le salut de notre espèce.

2022

Seule l’association de politiques publiques incitatives ou contraignantes, l’abandon de l’idéal de consommation et la substitution de « services utiles » aux biens matériels permettra de répondre aux défis de la crise écologique, avance l’économiste Philippe Moati, dans une tribune au « Monde ».
Dans les prochains mois, les Français sont appelés à multiplier les petits gestes pour réduire leur consommation électrique. Un outil est mis à leur disposition pour anticiper les moments de tension.
Il y a le feu, les prix de l’énergie flambent. Le gouvernement a donc décidé de jouer les pompiers : le Premier ministre a convoqué un codeco énergie ce mercredi. Il n’est pas dit qu’il en sortira déjà des actions concrètes, mais le Premier ministre en a déjà égrené une série. La ministre de l’Énergie aussi. L’attirail des hommes et femmes du feu est-il adéquat ? Nous passons en revue les différentes mesures évoquées avec un économiste, Etienne de Callataÿ, professeur d’économie à l’UNamur, et un professeur spécialisé en énergie à l’École polytechnique de l’UCLouvain, Francesco Contino.
Le gouvernement a lancé mercredi une concertation avec les acteurs du logement dont les mesures viseront à faire la "chasse au gaspi" et "contenir les factures", dans le cadre du plan global de sobriété énergétique. Des représentants des bailleurs publics et privés, promoteurs, associations et fédérations professionnelles de l'immobilier formuleront "dès septembre" des recommandations à la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et à son collègue délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, pour "prendre le chemin d'une réduction de la consommation".
Un peu déconsommateurs, farouchement indépendants et surtout déterminés à inventer leur propre mode de vie. Pas étonnant que les frugaux, qui concentrent plusieurs tendances sociétales actuelles, aient le vent en poupe. Leur lubie : s’affranchir de la nécessité d’avoir un salaire et retrouver la maîtrise de leur temps, en épargnant comme des forcenés pendant quelques années, pour prendre leur retraite avant 40 ans. Toute la semaine, Novethic explore les nouvelles façons d’aborder la sobriété, dans une série "vivre sans".
Notion ancienne mais plus que jamais d’actualité, la « sobriété » regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières ou d’énergie. On peut toutefois s’interroger sur la portée de la notion de sobriété, car celle-ci donne lieu à deux types d’interprétations qui révèlent des choix radicalement différents face à la transition écologique.
Ils portent des baskets écoresponsables, mangent des œufs "qui ne tuent pas la poule" et se déplacent en vélo électrique. Dans son dernier livre, l'anthropologue Fanny Parise épingle les apôtres de la consommation responsable, des "enfants gâtés" qui perpétuent un système hyperconsumériste. Loin de la sobriété vers laquelle ils pensent tendre, ces consommateurs se bercent d'illusion et sont empêchés par l'emprise des "nouveaux sauvages", de sortir de cette dynamique. Entretien.
L’ONG GreenIT juge moins prioritaire de limiter la consommation de bande passante que la vitesse de renouvellement des appareils, dont l’impact environnemental est surtout lié à leur fabrication.
A DEMANDER - « Surconsommation : l’impasse » (4 /5). Dans une société où tout repose sur la croissance, et donc sur la frénésie d’achats, le chemin de la remise en question s’annonce long.
« Surconsommation : l’impasse » (1/5). La réduction des émissions de gaz à effet de serre se heurte au maintien de nos modes de vie.
Cette notion de sobriété est ancienne mais aujourd'hui, elle revient sur le devant de la scène. À l'inverse de la surconsommation, rechercher la sobriété vise à modérer la production et la demande d'énergie, de biens et de services pour réduire les émissions de CO2. Concrètement, cette démarche passe par la mise en œuvre de mesures politiques contraignantes qui visent à changer les modes de vie.
Dans les discours politiques, les expressions comme maîtrise de la demande d’énergie (MDE) ou économie d’énergie, sont de plus en plus remplacées par la notion de « sobriété ». Cette notion interroge tout à la fois le modèle économique, le mode d’organisation collective, les modes de vie et les fameux comportements.
Dans les discours politiques, les expressions comme maîtrise de la demande d’énergie (MDE) ou économie d’énergie, sont de plus en plus remplacées par la notion de « sobriété ». Cette notion interroge tout à la fois le modèle économique, le mode d’organisation collective, les modes de vie et les fameux comportements.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les digues sautent une à une. Ce qui était impossible hier devient aujourd’hui indispensable. Deux semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par Poutine et son armée, l’ensemble de la classe politique française semble se réveiller et appelle à réduire la consommation d’énergies fossiles. Le mot est lâché : sobriété.

2021

La notion de modération ou de frugalité est devenue marginale à partir du XVIIIe siècle dans les sociétés d’abondance. Elle réapparaît aujourd’hui, mais sans définition précise.
Définir ce qu’est un consommateur sobre reste un exercice difficile. C’est l’enjeu du livre de Valérie Guillard (Université Paris-Dauphine), qui tente d’en dresser un portrait-robot sociologique.
Difficile de mettre en place une véritable sobriété sans remise en cause de nos modes de vie. Viser plus de profit, acheter toujours plus ou multiplier les publicités qui nous y poussent nuisent aux économies d’énergie.
[2/4] Pourtant indispensables à la transition écologique, les économies d’énergie restent à la marge dans les politiques publiques françaises. Privilégiant les solutions technologiques, nos dirigeants font perdurer la société de consommation.
Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
Près de la moitié de l’empreinte carbone des Français apparaît aujourd’hui liée aux « émissions importées », c’est-à-dire aux émissions liées à la fabrication de biens produits à l’étranger mais consommés sur le territoire national.Une lutte pour l’hégémonie culturelle semble en cours opposant la culture de la matérialité et la culture de la sobriété.
En France, la consommation représente 55 % du PIB, l’essentiel des dépenses des ménages, mais aussi une source de plaisir et de distinction sociale. Mais la société de consommation occupera-t-elle toujours autant de place dans nos vies à l’avenir ? En effet, les consommateurs se rendent de plus en plus compte que le rêve du «toujours plus» a une contrepartie : des dépenses croissantes et des impacts environnementaux, sanitaires et sociaux majeurs. Cette prise de conscience, amplifiée par la crise sanitaire, entraîne une défiance croissante envers les produits et les entreprises qui les commercialisent. En réponse, un nouvel idéal émerge, celui d’une consommation « responsable ». Derrière ce terme générique sont regroupées des pratiques très différentes, dont certaines conduisent à repenser radicalement notre rapport à la consommation, voire à nous en libérer. Cet ouvrage propose de faire le point sur ces pratiques et identifie différentes étapes pour aller du toujours plus au toujours moins et mieux. Mais il

2020

2019

Notion ancienne mais plus que jamais d'actualité, la « sobriété » n'a pas une définition figée et regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro-gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces diverses approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières, ou d'énergie. Dans son application, indépendamment du vocabulaire employé, la sobriété se développe sur un continuum entre deux grandes approches : une approche institutionnalisée depuis quelques années, centrée sur la recherche d'efficacité et compatible avec la poursuite de la croissance économique grâce au découplage de ses impacts, une approche émergeant dans des mouvements citoyens, centrée sur une transformation plus profonde des pratiques individuelles et des modes de vie. Pour chaque approche, des propositions existent à plusieurs échelles d'organisations socio-économiques et au niveau individuel.

2018

La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir.

Présélections :