Un média

OA - Liste
Résultats pour:
obsant
Reporterre

2019

Sous chaque forêt se trouve un réseau souterrain complexe de racines, de champignons et de bactéries qui relient les plantes. Cet internet souterrain, vieux de près de 500 millions d’années, est connu sous le nom de « wood wide web ». Essentielles à la communication des végétaux entre eux, ces interconnexions microbiennes sont surtout vitales pour les arbres. « Sans ces symbioses, les arbres ne peuvent pas bien se nourrir, explique Bruno Hérault, écologue au Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad). Car les champignons et les bactéries présentes sous terre permettent à l’arbre d’accéder à une plus grande réserve d’éléments minéraux et d’eau. »
L’accélération du dérèglement climatique est indéniable. Les rapports et mesures scientifiques s’accumulent et légitiment l’urgence d’agir pour éviter que la planète s’engage dans une dynamique incontrôlable. Reporterre fait le point sur les tristes records battus depuis le début des marches pour le climat, en septembre 2018.
Crise d’éternuements, nez qui gratte, yeux qui démangent, respiration sifflante… Et si les dérèglements climatiques empiraient les allergies ? D’après des chercheurs, c’est le cas : le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre anthropiques perturbe la pollinisation, la répartition des végétaux et modifie ainsi dans l’atmosphère la teneur en pollen, substance allergisante.
Selon un rapport de l’ONU, le développement rapide de l’extraction de matériaux est le principal responsable des changements climatiques et de la pression sur la biodiversité. L’utilisation des ressources naturelles a plus que triplé depuis 1970. La situation va s’aggraver si le monde n’engage pas une réforme systémique de grande ampleur.
La sortie du rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sur les 1,5 °C en octobre dernier montre qu'il est nécessaire et même vital de prendre des mesures « ambitieuses », « drastiques », « profondes ». Est-ce réellement faisable ? Peut-on encore espérer rester sous les 1,5°C ? S'aligner sur une trajectoire 1,5 ° C signifie que l'empreinte carbone de la France doit passer de 10,5 tonnes de CO2 par habitant en 2017 à 3,7 tonnes de CO2 en 2030, ce qui implique des changements profonds dans tous les secteurs.
Depuis que l’on mesure la température, jamais sa moyenne annuelle n’a été aussi élevée en France. À l’échelle mondiale, les quatre dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées. La concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère fait peser le risque de franchir un seuil d’emballement du climat.

2018

Ce mercredi 4 décembre, les 57 institutions de recherche participant au Global Carbon Project (GCP) publient le Global Carbon Budget 2018 dans les revues Nature, Earth System Science Data et Environmental Research Letters. Le budget examine en profondeur la quantité de combustibles fossiles que les pays du monde entier brûlent et ce qu’il advient des émissions de CO2 associées. Selon les projections du Global Carbon Project, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) devraient augmenter de 2,7 % en 2018, principalement en raison de la croissance soutenue de la consommation de pétrole et de gaz. En 2017, les émissions de carbone étaient déjà à la hausse (+ 1,6 %) après une stagnation de trois ans.
La COP24 s’ouvre dimanche 2 décembre à Katowice, en Pologne. Reporterre explique en les trois enjeux principaux : définir les règles d’application de l’Accord de Paris, élever l’ambition climatique mondiale et renforcer la solidarité internationale face aux transformations en cours et à venir.
Des chercheurs de l’Université de Cardiff ont publié une étude montrant que les océans pourraient atteindre un niveau d’acidité jamais atteint depuis 14 millions d’années, si rien n’est fait pour contrer la hausse des émissions de dioxyde de carbone (CO2). L’acidification des océans survient en effet quand le CO2 présent dans l’atmosphère est absorbé par l’eau de mer. Un tiers du dioxyde de carbone dans par la combustion de charbon ou d’hydrocarbures se dissout dans les océans. Ainsi, depuis le début de l’ère industrielle, 525 milliards de tonnes de CO2, soit près de 22 millions de tonnes par jour, ont été absorbés.
À compter de ce vendredi 2 février, l’administration Trump permettra aux citoyens et aux entreprises de revendiquer des concessions sur les parties déclassées des parcs nationaux de Bears Ears et du Grand Staircase-Escalante, dans l’Utah, en vue d’ouvrir des mines sur ces terres jusque-là protégées. La déclassement a réduit de plus de 80 % la superficie du monument Bears Ears de 500.000 hectares, créé par le président Barack Obama en 2016. Il a réduit de moitié le monument Grand StaircaseEscalante (dont la superficie est de 769.000 hectares), protégé par le président Bill Clinton en 1996.
« Pirate écolo », « éco-terroriste », « berger des mers », « Robins des Bois des océans », Paul Watson suscite les passions. Ancien de Greenpeace, fondateur de la Sea Shepherd’s Conservation Society, il s’est fait connaître par ses actions directes visant à empêcher les braconniers de pêcher des espèces protégées. Reporterre l’a rencontré.
Alors que banquiers et dirigeants se retrouvent à Davos, des milliardaires de la Silicon Valley rêvent de créer des îles artificielles indépendantes des États. Et leur permettant d’échapper aux conséquences du changement climatique. Ils discutent avec la Polynésie française pour implanter la première expérience. Rien de moins qu’un archipel construit ex nihilo, pour échapper à la montée des eaux — et aux normes étatiques. C’est le rêve que caresse The Seasteading Institute (TSI), une association basée à San Francisco qui rassemble certains cerveaux fortunés de la Silicon Valley.

2017

La COP23 s’est achevé vendredi 17 novembre sur la déception. Déstabilités par le retrait des ÉtatsUnis de l’Accord de Paris, les États n’ont pratiquement pas avancé sur la mise en oeuvre de ce traité. « Une COP d’étape », « décevante », « sans leadership politique » : c’est avec peu d’enthousiasme que ceux qui ont suivi la COP23 la décrivent. La 23e Conférence des parties de l’ONU sur le climat, qui a réuni 196 pays ainsi que l’Union européenne, s’est close hier vendredi 17 novembre à Bonn, en Allemagne.
Selon une étude publié ce lundi 13 novembre, les émissions mondiales de CO2 devraient croître d’environ 2 % cette année (entre 0,8 % et 2,9 %) par rapport à 2016, et atteindre un record de 41 milliards de tonnes. Cette augmentation intervient après trois années de quasi stagnation entre 2014 et 2016, indique l’étude, dont les auteurs estiment que « cela prouve que des efforts politiques supplémentaires s’imposent afin de s’assurer que les émissions ne repartent pas à la hausse ».
L’écart est « catastrophique » entre les promesses nationales de limitation des émissions de gaz à effet de serre et les réductions qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C, a prévenu mardi 31 octobre le responsable environnement de l’ONU, à six jours de la COP23.
Au Texas, le passage dévastateur et toujours en cours de Harvey, l’ouragan rétrogradé en tempête tropicale, ramène dans le débat la question du rôle du climat. Pour le célèbre climatologue Michael E. Mann, « le changement climatique a aggravé les conséquences de l’ouragan. »
Les énergies renouvelables sont dangereuses pour l’environnement, c’est la Banque Mondiale qui le dit ! Son nouveau rapport, intitulé (en anglais) « Le rôle croissant des minéraux et des métaux pour un rapport sur le carbone », montre que les outils technologiques des énergies « propres », éolien, solaire, hydrogène et systèmes électriques, nécessitent beaucoup plus de ressources rares, que les systèmes d’alimentation en énergie traditionnelle.
Dans les Hauts-de-France, des paysans ont réintroduit la culture de blés anciens et redonné vie à sa filière, du champ à la boulangerie en passant par le moulin. Ce choix revivifie les valeurs humaines et écologiques de l’agriculture paysanne.
Alors que la conférence sur le climat s’est ouverte à Bonn lundi 8 mai, les scientifiques s’alarment : le taux de méthane, le deuxième gaz à effet de serre après le CO2, augmente à toute vitesse dans l’atmosphère. La quantité de méthane dans l’atmosphère augmente de façon extrêmement rapide. Bien plus que prévu par les scientifiques. Un article publié en avril dans le journal Atmospheric Chemistry and Physics par un comité de 72 chercheurs fait état de cette augmentation inquiétante et de ses causes. Cette publication fait suite à deux articles publiés coup sur coup en décembre 2016 par la même équipe : l’un dressait l’inventaire mondial du méthane sur la période 2000-2012 tandis que le deuxième s’inquiétait du rôle croissant du méthane dans le changement climatique

2016

Comment atténuer l’effet nuisible des avions sur les émissions de gaz à effet de serre ? C’est la question posée à Montréal, où se réunit l’Organisation de l’aviation civile. En cause : l’augmentation rapide du trafic aérien, qui en fait une cause importante du changement climatique. Le secteur du transport aérien s’attaque à la question du changement climatique. Mardi 27 septembre s’est ouverte à Montréal (Canada) l’assemblée générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), un organe émanant de l’Organisation des nations unies (Onu). Ses 191 Etatsmembres ont jusqu’au 7 octobre pour adopter une résolution visant une croissance neutre en carbone à partir de 2020, grâce à un système de marché mondial de la compensation.
Alors que la conférence de Pau sur l’exploitation pétrogazière en eau profonde s’est achevée jeudi, l’industrie prépare la bataille à venir des énergies fossiles océaniques. La dangerosité écologique de ces forages inquiète les défenseurs de la nature, qui se revendiquent « citoyens de la nation océan ». Hier jeudi 7 avril s’est terminée à Pau (Pyrénées-Atlantiques) la conférence MCEDD (Marine, Construction and Engineering Deepwater Development). Cette conférence annuelle, accueillie cette année par Total dans la région de son développement historique (le bassin de Lacq), a rassemblé les principaux acteurs de l’extraction pétrolière et gazière offshore, et ce malgré les nombreuses perturbations orchestrées par ANV-COP21.