Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

Résumé : Faire le bilan de vingt ans de décroissance, c’est bien sûr prendre acte de l’avancée de l’idée dans la société et des initiatives de mise en œuvre du projet dans les pratiques, ce qui en constitue l’actif. Mais c’est aussi rendre compte du passif. Celui-ci concerne non pas tant le fait que le projet n’ait pas abouti globalement, que l’examen des diverses stratégies mises en œuvre pour sa neutralisation, voire sa tentative de récupération, cela afin de mieux apprécier où nous en sommes. Comme au niveau des mesures concrètes, en effet, les choses n’ont pas beaucoup bougé, il importe donc d’identifier plus précisément les adversaires d’un programme politique de décroissance et les obstacles à la réalisation d’une société écocompatible.

2022

Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
J’ai reproduit une interview de Serge Latouche parue dans le journal La Décroissance d’octobre 2022 (n° 193). Contrairement aux déclarations naïves d’un certain nombre d’éco-influenceurs se réjouissant des rationnements à venir qui seraient synonymes (selon eux) d’une « prise de conscience », dans le monde politique, des limites planétaires, Serge Latouche estime au contraire que ces discours sont de « l’enfumage ». L’historien des techniques et sciences Jean-Baptiste Fressoz a également démonté à maintes reprises ce mythe de la « prise de conscience » écologique[1], tout comme l’historien François Jarrige[2].
Cet article, comme toutes les interventions du meme auteur, frappe pour la précision, l’équilibre et la force de ses argumentations. Bien sûr, les chiffres y sont présents, mais juste comme renforts et remparts contre les nombreuses tentatives de dérision dont le mouvement de la Décroissance est victime ces derniers temps...

2021

Les mêmes journaux qui regrettent les conséquences de la croissance du Produit Intérieur Brut (la destruction de la planète notamment) continuent malgré tout à en faire la demande, pourquoi ce décalage persiste-t-il ?
dans notre société productiviste/consumériste, comme l’avait déjà bien vu en son temps Aldous Huxley dans son livre d’anticipation Le Meilleur des mondes, la servitude volontaire atteint des sommets. Cela est le résultat d’une colonisation de l’imaginaire sans précédent, grâce en particulier aux nouvelles technologies.

2020

2019

Serge Latouche est professeur émérite d’économie. Il revient avec nous sur le concept de décroissance, qu’il a contribué à forger.

2018

A l’occasion de la conférence «Post-Growth» qui se tiendra à Bruxelles à partir de mardi, un groupe d’universitaires de toute l’Europe appelle à revenir sur le dogme de la croissance, devenu incompatible avec la contrainte écologique et le bien-être des peuples.

2016

2003

C’est donc à la décroissance qu’il faut travailler : à une société fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité, sur la coopération plutôt que la compétition, à une humanité libérée de l’économisme se donnant la justice sociale comme objectif.