Collapsologie

OA - Liste

Voir aussi Focus Collaps

voir sur collapsologie.fr la documentation scientifique


La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Le changement climatique d’origine humaine modifie la probabilité de survenue de nombreux phénomènes météorologiques. Et il est possible de relier l’effet d’un réchauffement sur le temps long à des événements isolés.

2023

Après l’attaque coordonnée de samedi 7 octobre, le Hamas et le Jihad islamique affirment détenir plus de 130 otages, parmi lesquels il y aurait des enfants et des personnes âgées.
Mi-mai, le niveau moyen des nappes phréatiques de 31 départements est encore «bas», voire «très bas». La situation s’est même dégradée dans plusieurs départements.

2022

Pour la première fois, une réaction de fusion a produit plus d’énergie que celle présente dans les lasers utilisés pour initier le phénomène. Mais ce résultat scientifique important n’augure aucune révolution énergétique à court ou moyen terme.
Dans un tweet très partagé, un blogueur a accusé divers médias américains de «manipuler et déformer les données» au sujet des ouragans. Un argumentaire mêlant le vrai et le faux, et avec un certain nombre d’omissions.
Sur la base de nouvelles preuves scientifiques, l’agence des États-Unis pour l’environnement a drastiquement abaissé mi-juin les seuils «sans risque» pour deux polluants. Quand bien même les concentrations de ces polluants dans l’eau de pluie n’ont guère évolué depuis le début des années 2000, elles s’avèrent supérieures à ces seuils révisés.
Toutefois, les associations locales d’éleveurs et les autorités régionales confirment que plusieurs milliers de vaches sont bien mortes cette semaine au Kansas du fait d’une importante vague de chaleur.