Veille 2.1

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Sélection du moment:

L'Ukraine prévoit des coupures de courant partielles pendant toute la journée de lundi à travers le pays, a annoncé dimanche l'opérateur Ukrenergo, expliquant que le réseau électrique connaissait de graves difficultés après des attaques russes "massives"."Le 24 juin, toutes les compagnies régionales de distribution d'électricité mettront en place des coupures de courant prévues" tout au long de la journée, a indiqué l'opérateur sur Telegram.
Kyiv a dénoncé une nouvelle attaque « massive » russe dans la nuit de vendredi à samedi contre des infrastructures énergétiques dans l’ouest et le sud du pays.
Nazariï Guitchka grimpe sur le toit de la maternité de Kiev qu'il dirige pour observer des ouvriers qui y fixent des panneaux solaires, une installation devenue primordiale en Ukraine, dont l'infrastructure a été ravagée par les bombardements russes.
Une centrale électrique ukrainienne a été endommagée lors d'une attaque russe massive dans la nuit de mercredi à jeudi, la dernière en date visant des installations énergétiques ukrainiennes, a annoncé son opérateur privé DTEK."Encore une nuit difficile pour l'industrie énergétique ukrainienne. Les Russes ont attaqué l'une des centrales thermiques de DTEK", a déclaré jeudi la société dans un communiqué, faisant état de "sérieux dégâts" et de trois employés blessés.
Les ambassadeurs des 27 Etats membres de l'UE ont approuvé jeudi un nouveau paquet "substantiel" de sanctions contre la Russie, en guerre contre l'Ukraine, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'Union européenne."Ce paquet prévoit de nouvelles mesures ciblées et renforce l'impact des sanctions existantes en resserrant les mailles du filet", a indiqué la présidence belge sur le réseau social X.
Les Etats-Unis vont désormais privilégier l'Ukraine dans la livraison de missiles destinés à la défense antiaérienne, ce pays subissant des frappes russes "massives" sur ses installations énergétiques qui provoquent des pénuries d'électricité croissantes.Face à cette situation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi à monter des panneaux solaires et des unités de stockage d'énergie "dans chaque école et dans chaque hôpital, dès que possible". "Les administrations militaires régionales ont été chargées de superviser ces mesures au niveau local", a-t-il ajouté.
Des infrastructures énergétiques, dont une centrale, ont été endommagées en Ukraine par une importante attaque russe nocturne qui a fait sept blessés parmi leurs employés, ont annoncé jeudi les autorités de ce pays, dont le réseau électrique peine à résister aux frappes ciblées des Russes.Il s'agit de la septième attaque "massive" contre des centrales électriques ukrainiennes au cours des trois derniers mois, selon l'opérateur DTEK, ce qui a contraint à imposer de fréquentes coupures d'électricité.
L'Ukraine a annoncé lundi que les coupures de courant allaient empirer jusqu'à la fin du mois de juillet, après une série de frappes russes sur ses infrastructures énergétiques.Moscou a lancé une campagne de bombardement ces derniers mois, visant les principaux centres de production et de distribution d'électricité ukrainiens et détruisant, selon le président Volodymyr Zelensky, la moitié de la capacité énergétique du pays.
Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA) a dénoncé ce 13 juin le niveau élevé des importations britanniques de carburants d'aviation (jet fuel) produits à partir de pétrole russe. Et des « violations présumées du prix plafond du pétrole brut russe par huit pétroliers couverts par des assurances britanniques ».
Une "guerre de l'énergie" : alors que les frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes se sont intensifiées, les alliés de Kiev s'activent pour aider le pays à les réparer avant l'hiver prochain.Depuis que les troupes russes ont lancé une offensive en mai sur la région de Kharkiv (Est) pour accroître la pression sur l'armée ukrainienne, une pluie de missiles s'abat sur ces infrastructures stratégiques.
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales.L'attaque s'est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l'opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que "selon de premières informations, il n'y a de victimes ni de blessés"."Un incendie s'est déclaré dans la raffinerie de Novochakhtinsk à la suite d'une attaque de drone", a-t-il précisé.
La Suède a dévoilé mardi un nouveau plan d'aide pour "garantir l'approvisionnement énergétique" de l'Ukraine afin de lui permettre de résister aux forces russes qui continuent de progresser dans le pays."L'accès à l'énergie est essentiel pour que la société, l'économie et les entreprises ukrainiennes continuent à fonctionner", a constaté lors d'une conférence de presse Johan Forssell, ministre du Commerce extérieur et de l'aide internationale.
Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar (sud) a dû suspendre ses activités dimanche après une attaque de six drones, ont indiqué la direction et les autorités locales.Pendant la nuit, "six drones sont tombés sur le territoire de la raffinerie à Slaviansk-sur-Kouban", a écrit sur Telegram Roman Siniagovski, un responsable régional.Il s'agit de l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie, qui fait partie du groupe "Slaviansk EKO".
Une attaque de drone ukrainien a provoqué dans la nuit de samedi à dimanche un incendie sur le site de la raffinerie de Volgograd, dans le sud de la Russie, a déploré le gouverneur de la région éponyme, Andreï Botcharov."Dans la nuit du 12 mai, les forces de défense aérienne et de guerre électronique ont repoussé une attaque de drone sur le territoire de la région de Volgograd", a-t-il d'abord indiqué sur Telegram."Les conséquences de la chute d'un drone suivi d'une détonation ont provoqué un incendie sur le site de la raffinerie de pétrole de Volgograd", a-t-il ajouté.
L'Ukraine a mis en garde mercredi contre de possibles coupures de courant en fin de journée, l'opérateur national prédisant une situation "particulièrement difficile" après une nouvelle attaque russe "massive" qui a visé le réseau énergétique et fait six blessés."L'ennemi ne renonce pas à ses plans visant à priver les Ukrainiens de lumière. Une nouvelle attaque massive contre notre industrie énergétique!", a écrit sur Telegram le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.
L'Ukraine a affirmé mercredi avoir mené une attaque nocturne avec un drone contre une importante raffinerie russe dans la région de Riazan, située dans l'ouest de la Russie, à près de 500 kilomètres de la frontière ukrainienne.Cette nouvelle attaque a eu lieu sur fond de tensions avec Washington qui a critiqué ces derniers mois, selon des médias, les frappes de Kiev contre des installations énergétiques situées sur le sol russe et lui a demandé d'y mettre fin.
Dans cette centrale électrique ukrainienne, les horloges se sont arrêtées au moment précis où des missiles russes se sont abattus sur le site, dont les employés déblayent encore les débris calcinés sous un trou béant dans le toit.
"Nous nous approchons dangereusement d'un accident nucléaire" à Zaporijjia, a alerté lundi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), notant qu'il était "impossible" de savoir qui était responsable des récentes attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne.Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l'Ukraine, a subi une série d'attaques de drones à partir du 7 avril, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
La Russie a lancé plus de 40 missiles et 40 drones contre l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi, ciblant ses "infrastructures essentielles", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La région de Kiev a été "massivement attaquée", a rapporté le chef de l'administration militaire locale.
La centrale thermique de Trypilska, à la périphérie de la capitale ukrainienne, a été totalement détruite, a annoncé son exploitant. Cette centrale fournirait 50% de l’électricité consommée dans la capitale ukrainienne. Les combats s’intensifient en ce 777e jour de guerre en Ukraine. Les forces russes ont effectué au moins une quarantaine de frappes contre l’Ukraine, touchant notamment des "infrastructures essentielles" de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine entièrement en état d’alerte aérienne.
Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'est alarmé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.
Deux sites énergétiques situés dans le sud de l'Ukraine ont été touchés dans la nuit de mardi à mercredi par des frappes de la Russie, qui poursuit sa stratégie de ciblage du réseau électrique du pays.Deux femmes et un enfant ont également été tués mercredi dans une frappe russe sur la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, qui est régulièrement prise pour cible, a indiqué sur Telegram le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klymenko.
La Moldavie a démarré mardi des travaux pour mieux relier son réseau électrique à la Roumanie voisine et réduire sa dépendance à l'énergie russe, dont le petit pays candidat à l'UE veut s'émanciper totalement.Le projet permettra à Chisinau de se passer de la centrale thermique de Cuciurgan, située dans la région séparatiste prorusse de Transdniestrie, qui fournit actuellement 70% de l'électricité.
Les frappes russes ont visé ces dernières semaines 80% des centrales thermiques ukrainiennes et la moitié des centrales hydroélectriques, a rapporté lundi le ministre ukrainien de l'Energie, en dénonçant "la plus grande attaque" contre le secteur énergétique du pays."On peut dire que jusqu'à 80% des centrales thermiques ont été attaquées, plus de la moitié des centrales hydroélectriques. Et un grand nombre de stations relais" de transmission électrique, a déclaré le ministre Guerman Galouchtchenko dans une conférence de presse.
Des drones et des missiles russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi des centrales électriques dans le centre-est de l'Ukraine, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Energie, Varsovie faisant état d'une surveillance renforcée de l'espace aérien polonais. Une alerte aérienne a été déclenchée dans la nuit de jeudi à vendredi à travers toute l'Ukraine.Cette "attaque massive" a visé des cibles, en particulier des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk, Poltava, et Cherkasy, a déclaré le ministre de l'Energie Guerman Galouchtchenko.
Le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Guerachtchenko, a prévenu lundi que les dégâts infligés aux infrastructures énergétiques la semaine passée se chiffraient en "milliards" après la "plus grosse attaque" russe contre ce réseau depuis le début de l'invasion.Vendredi, de lourdes frappes russes sur le réseau énergétique ukrainien avaient entraîné des coupures d'électricité d'ampleur, plongeant dans le noir la deuxième ville du pays, Kharkiv.
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été coupée par un bombardement, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur contre les infrastructures ukrainienn
Les missiles ont infligé des « dégâts très importants » sans provoquer de danger immédiat. « Il s’agit de l’attaque la plus massive contre des installations énergétiques [ukrainiennes] » en 2024, selon le procureur général d’Ukraine.
Huit missiles russes ont touché vendredi la plus grande centrale hydroélectrique d'Ukraine, située sur le fleuve Dniepr, infligeant des "dégâts très importants" mais sans provoquer de danger immédiat pour la population, a indiqué le parquet ukrainien."Huit missiles ont touché" la centrale de DniproHES située dans la ville de Zaporijjia (sud) et provoqué sa mise "hors service", a indiqué à la télévision Ioury Belooussov, un responsable du parquet général.
Deux sites énergétiques ont été ravagés par des incendies en Russie, dont l'un à des centaines de kilomètres de front, après une importante attaque de drones ukrainiens dans la nuit de lundi à mardi. L'Ukraine, qui est visée tous les jours depuis plus de deux ans par les missiles, les roquettes et les drones russes, réplique régulièrement. L'attaque de la nuit intervient en outre à trois jours du début de la présidentielle russe, qui doit voir triompher Vladimir Poutine, en l'absence de toute opposition.
Un dépôt pétrolier dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, était en flammes mercredi à la suite d'une attaque de drones ukrainiens, un type d'opération devenu de plus en plus fréquent après deux ans de guerre.De son côté, l'armée de l'air ukrainienne a dit avoir détruit dans la nuit 38 des 42 drones explosifs lancés par la Russie lors d'une attaque sur une dizaine de régions d'Ukraine qui a fait au moins sept blessés.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a mis en garde mercredi la Russie contre tout redémarrage précipité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces de Moscou dans le sud de l'Ukraine.M. Grossi est en visite en Russie, où il doit rencontrer le président Vladimir Poutine pour la première fois depuis 2022 et évoquer notamment la situation "précaire" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
La police danoise a annoncé lundi clore son enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022, estimant ne pas "avoir les bases nécessaires" pour des poursuites, une décision "proche de l'absurde" selon le Kremlin.Outre le Danemark, deux autres enquêtes avaient été ouvertes en Allemagne et en Suède, mais le parquet suédois a clôturé ses investigations début février sans aucune poursuite, jugeant que les faits n'étaient pas de son ressort. L'enquête est toujours en cours en Allemagne.
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a appelé vendredi à "une retenue militaire maximale" après une série de fortes explosions survenues ces derniers jours près de la centrale nucléaire ukrainienne sous contrôle russe de Zaporijjia, la plus grande d'Europe. Ce site, pris par les forces russes en mars 2022, dans la foulée du déclenchement le 24 février de l'invasion de l'Ukraine, se trouve dans une zone de combat et Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de compromettre sa sécurité.
Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi 14 pétroliers d'une "flotte fantôme" utilisés par Moscou pour contourner le plafond imposé par les pays occidentaux au prix du pétrole russe, à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.Les sanctions annoncées dans un communiqué du Trésor américain visent la compagnie maritime nationale russe Sovcomflot, lui donnant 45 jours pour décharger le pétrole ou autres cargaisons des 14 navires.
La destruction de mines de charbon et l'arrêt de certaines centrales électriques en Ukraine poussent le pays à chercher d'autres solutions pour se fournir en énergie: la transition énergétique vers les éoliennes et panneaux solaires "va arriver plus vite que prévu", assure le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.Lorsque l'armée russe est rentrée en Ukraine il y a deux ans "leurs tanks ont détruit onze mines de charbon", explique M. Galouchtchenko, rencontré par l'AFP en marge du sommet de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) cette semaine à Paris.
L'Ukraine a revendiqué vendredi une attaque nocturne de drones sur deux raffineries de pétrole en Russie dans la région de Krasnodar (sud), tandis que le ministère russe de la Défense a lui assuré avoir détruit 19 de ces engins dans son ciel dans la nuit."Les drones du service (de sécurité ukrainien, ndlr) ont frappé deux raffineries de la région de Krasnodar en même temps: non seulement celle d'Ilsky, mais aussi celle d'Afipsky", s'est félicité auprès de l'AFP une source au sein des services spéciaux ukrainiens.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a dit mardi avoir de "nombreuses questions" à poser aux Russes, qui contrôlent la centrale nucléaire de Zaporijjia, à la veille de sa visite sur place.Le responsable a également regretté que ses experts, dont certains sont présents en permanence à Zaporijjia, n'aient qu'un accès "partiel" à la centrale, même si celui-ci "s'élargit progressivement". "Il y a encore des parties de la centrale que nous n'avons pas pu visiter", a indiqué M. Grossi lors d'un point-presse à Kiev.
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, après une attaque de drone imputée à l'Ukraine, a affirmé un responsable local. "Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, a affirmé un responsable local, après une attaque de drone revendiquée par l'Ukraine."Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a décidé d'interdire l'accès à tout employé de l'opérateur ukrainien Energoatom, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, attendu sur place la semaine prochaine, "va soulever la question cruciale du personnel et demander des informations au sujet de cette nouvelle annonce", selon un communiqué.
L'Ukraine a annoncé lundi prévoir la construction de quatre nouveaux réacteurs nucléaires dans sa centrale de Khmelnitskiï (ouest) en 2024, afin de compenser la perte de celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis mars 2022."En 2024, la construction de quatre nouvelles unités à la centrale nucléaire de Khmelnitskiï devrait commencer", a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué, tout en admettant que la procédure prendrait "du temps".
L'Ukraine a revendiqué jeudi une frappe de drones contre un complexe pétrolier du sud de la Russie dans la nuit, site où les autorités russes avaient fait état d'un incendie, selon une source militaire à l'AFP.Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont frappé une raffinerie de Touapsé, ville située sur les côtes de la mer Noire, et une "unité de traitement de pétrole" a été endommagée, a indiqué cette source. Dans la nuit, les autorités régionales avaient annoncé qu'un site pétrolier était en feu à Touapsé, sans expliquer les causes du sinistre.
Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne."Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur un important incendie qui s'est déclaré dimanche dans le terminal gazier géré par l'entreprise Novatek.
Des mines ont été replacées autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, a assuré vendredi soir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer."Des mines ont été replacées le long du périmètre de la ZNPP (acronyme anglais de la centrale nucléaire de Zaporijjia, ndlr) a indiqué dans un communiqué l'AIEA, basée à Vienne.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas eu accès récemment aux salles de réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (Sud) pour des raisons de "sécurité", a affirmé vendredi Moscou qui occupe le site depuis près de deux ans.Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer.
L'AIEA a déclaré mercredi n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.
Les revenus que la Russie tire de l'exportation de pétrole et produits pétroliers ont été réduits d'un tiers en 2023 par rapport à 2022, en raison du plafonnement des prix par une coalition de pays, ont annoncé mercredi ces derniers.
Les dangers se multiplient autour des centrales nucléaires ukrainiennes du fait de la proximité des combats et des coupures d'électricité, s'est inquiété mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi."Il y a un tas de dangers qui se multiplient et qui sont là jusqu'à la fin du conflit", a déclaré M. Grossi devant la presse, en marge d'une visite du site prévu pour l'enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse), dans l'est de la France.
Des milliers d'Ukrainiens sont privés d'électricité dans les zones du sud et l'est du pays proches de la ligne de front à la suite de frappes russes sur des infrastructures énergétiques, a indiqué vendredi le ministère ukrainien de l'Energie. Dans le Sud, les bombardements ont plongé dans le noir plus de 28.000 consommateurs dans la ville de Kherson pilonnée par l'armée russe quasi-quotidiennement et environ 3.000 autres dans sa région, a indiqué le ministère sur Telegram sans pour autant préciser quand les coupures ont eu lieu.
Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.
La Russie a accusé vendredi l'Ukraine d'avoir visé la veille à l'aide de drones une centrale nucléaire dans la région russe frontalière de Koursk, sans faire de dégâts ni provoquer de hausse de la radioactivité."Dans la soirée du 26/10/2023, une attaque de trois drones ennemis sur la centrale nucléaire de Koursk a été stoppée. Cet événement n'a pas affecté le fonctionnement de la centrale", a indiqué l'opérateur du site sur Telegram.
L’enquête concernant la fuite sur le gazoduc sous-marin entre la Finlande et l’Estonie se concentre désormais sur la thèse du sabotage, ont affirmé des sources proches du dossier à l’agence de presse financière Bloomberg. Selon elles, il n’y a cependant pas encore de "conclusions finales".
Un drone ukrainien a frappé mardi une sous-station électrique de la région frontalière russe de Koursk, coupant le courant dans sept localités, a affirmé son gouverneur, un bombardement qui fait écho à ceux de la Russie contre les infrastructures de l'Ukraine."Dans la matinée, un drone ukrainien a lâché un engin explosif sur une sous-station électrique dans le village de Snagost, du district de Korenevsky. Sept localités ont été privées de courant", a écrit sur Telegram le gouverneur Roman Starovoït.
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi une lourde chute de son bénéfice net semestriel à 2,84 milliards d'euros, toujours plombé par la baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Sur les six premier mois de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de 8, tombant à 296 milliards de roubles (2,84 milliards d'euros), contre 2.500 milliards de roubles (24,04 milliards d'euros) à la même période de 2022.
Un pétrolier russe a été touché durant la nuit de vendredi à samedi par un drone ukrainien dans le détroit de Kertch, interrompant brièvement le trafic sur le pont stratégique reliant la Crimée à la Russie dans un contexte de tensions croissantes en mer Noire.Un navire de guerre russe avait déjà été touché tôt vendredi par un drone ukrainien sur une base de la mer Noire.Pour sa part, l'armée russe a revendiqué samedi la prise du village de Novosselivské, dans le nord-est de l'Ukraine, une zone où elle est à l'offensive depuis plusieurs semaines.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a vu "quelques mines" antipersonnel dans une zone tampon de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (est), occupée par les forces russes, a-t-elle indiqué lundi, mais qui ne posent selon elle pas de danger pour la sécurité des installations."Lors d'une inspection le 23 juillet, l'équipe de l'AIEA a vu quelques mines situées dans une zone tampon entre les barrières des périmètres intérieur et extérieur du site", a indiqué l'agence dans un communiqué.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a regretté jeudi de n'avoir pas pu inspecter les toits de la centrale nucléaire de Zaporijjia, où l'Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent le site, d'avoir placé des mines ou des explosifs.Les experts de l'instance onusienne, présents sur place, "attendent toujours d'avoir accès aux toits des bâtiments des réacteurs", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.
Depuis plusieurs jours la centrale ukrainienne de Zaporijia est au centre de l’attention de la guerre en Ukraine. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de vouloir y mener une attaque.
Le Kremlin a averti mercredi d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, les deux camps s'accusant d'une provocation imminente."La situation est très tendue, car le risque d'un acte subversif par le régime de Kiev est très élevé. Un acte subversif qui peut avoir des conséquences catastrophiques", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé mercredi d'avoir accès à l'ensemble des bâtiments de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), occupée par les troupes russes, pour "confirmer l'absence de mines ou d'explosifs sur le site"."Alors que la tension et les activités militaires s'accentuent dans la région, nos experts doivent pouvoir vérifier les faits sur le terrain", de manière "indépendante et objective", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite "de radiations" à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes dans le sud de l'Ukraine, une accusation immédiatement rejetée comme "mensonge" par le Kremlin.
Les services de renseignements militaires néerlandais ont averti la CIA d'un projet ukrainien de faire sauter le gazoduc Nord Stream trois mois avant que des explosions n'endommagent l'ouvrage sous-marin, ont rapporté mardi des médias.
L'AIEA a réitéré dimanche, face à des données divergentes, sa demande d'accès au site où est mesuré le niveau de l'eau du réservoir utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), présents de manière permanente sur place, "ont besoin d'y accéder pour clarifier la raison de l'écart significatif observé entre diverses mesures", selon un communiqué de cette instance onusienne.
La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Le quotidien américain a authentifié des images de l’infrastructure endommagée par une attaque que les autorités ukrainiennes imputent à la Russie. Des évacuations sont en cours dans le sud du pays.
Le président du Conseil européen Charles Michel a affirmé mardi que la Russie devrait rendre des comptes après la destruction partielle d'un barrage hydroélectrique en Ukraine, évoquant un "crime de guerre"."Choqué par l'attaque sans précédent sur le barrage de Nova Kakhovka", a tweeté Charles Michel. "La destruction d'une infrastructure civile est clairement un crime de guerre et nous demanderons des comptes à la Russie et à ses affiliés", a-t-il ajouté.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé mardi que l'attaque contre le barrage de Kakhovka donnait à la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine une "nouvelle dimension".L'attaque contre le barrage "s'inscrit dans la lignée de nombreux crimes que nous avons vus en Ukraine, commis par des soldats russes", a affirmé Olaf Schoz dans une interview accordée aux chaînes WDR et ZDF. Ces crimes "font partie d'une manière de faire la guerre qui a toujours visé des cibles civiles - des villes, des villages, des hôpitaux, des écoles, des infrastructures", a souligné M. Scholz.
Le barrage de Kakhovka, que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir attaqué mardi, est un ouvrage clé du Sud de l'Ukraine qui alimente en eau la Crimée annexée et se trouve sur la route des troupes ukrainiennes vers une reconquête des territoires occupés.Pris dès le début de l'invasion car cible prioritaire des Russes, ce barrage hydroélectrique situé sur le fleuve Dniepr est aujourd'hui sur la ligne de front entre les régions contrôlées par Moscou et le reste de l'Ukraine, au moment où Kiev teste intensément les défenses russes en vue d'une offensive d'envergure.
Une attaque sur un barrage dans le Sud de l'Ukraine, dont Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité, a provoqué mardi des inondations et des évacuations d'habitants dans les zones alentour, occupées par la Russie, suscitant un tollé international.Elle a également causé de nouvelles inquiétudes pour la centrale nucléaire de Zaporijjia, située à 150 km en amont du barrage hydroélectrique de Kakhovka, construit le long du Dniepr dans la région de Kherson et qui assure son refroidissement.
Les réactions à l’international se multiplient ce mardi 6 juin après la destruction partielle d’un barrage dans le sud de l’Ukraine, provoquant des inondations et des évacuations d’habitants.
La centrale de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, se retrouve en première ligne après la destruction partielle mardi d'un barrage du sud de l'Ukraine, dont l'eau est utilisée pour refroidir le combustible et éviter un accident nucléaire.L'attaque, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, a entraîné l'inondation d'une vingtaine de localités et l'évacuation de milliers de personnes, suscitant un tollé international.- "Pas de danger nucléaire immédiat" -
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, a été à nouveau coupée du réseau électrique ukrainien, ont affirmé lundi Moscou et Kiev, un incident potentiellement dangereux et devenu fréquent avec les bombardements liés aux combats.
La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, occupée par la Russie, était, selon les autorités ukrainiennes, de nouveau reliée au réseau électrique lundi midi, après une coupure entraînée par des frappes nocturnes russes.Ukrenergo "a rétabli l'alimentation de la centrale nucléaire à partir du système électrique ukrainien", a déclaré l'opérateur publique ukrainien dans un nouveau communiqué publié sur Telegram.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté samedi sur le risque d'un "grave accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia, occupée par les forces russes en Ukraine, en pleine évacuation d'une ville voisine où vivent la plupart des employés, et sur la situation "potentiellement dangereuse" autour du site."La situation dans la zone proche de la centrale nucléaire de Zaporijjia devient de plus en plus imprévisible et potentiellement dangereuse", a averti le chef de l'Agence, Rafael Grossi, cité dans un communiqué de l'AIEA.
Ce que révèle une enquête menée par différents médias scandinaves.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a estimé jeudi que l'on était "en sursis" concernant la "sûreté" de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, à proximité de laquelle deux mines ont récemment explosé."Si nous n'agissons pas pour protéger la centrale, notre chance tournera tôt ou tard, avec des conséquences potentiellement graves sur la santé humaine et l'environnement", a mis en garde M. Grossi dans un communiqué diffusé à Vienne, où se trouve le siège de l'AIEA.
Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé mercredi "essayer" de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, près de laquelle il a déploré une "hausse de l'activité militaire".M. Grossi s'est exprimé lors d'une visite mercredi sur le site de cette centrale nucléaire occupée par les troupes russes dans le Sud de l'Ukraine, et pour laquelle la Russie a invité la presse dont l'AFP.
Un compromis a minima face à un risque militaire croissant : le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique s'est rendu mercredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia en quête d'une solution acceptable pour Kiev et Moscou afin de sécuriser le site. L'idée d'une zone démilitarisée autour de ce site du sud-est de l'Ukraine occupé depuis mars par les Russes semble avoir vécue après des mois d'échanges infructueux.
La Russie a pris le Bélarus en "otage nucléaire", a estimé dimanche l'Ukraine à la suite de l'annonce par le président Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié."Le Kremlin a pris le Bélarus comme otage nucléaire", a écrit sur Twitter le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Oleksiï Danilov, ajoutant que cette décision est un "pas vers la déstabilisation interne du pays".
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé samedi qu'il se rendrait la semaine prochaine dans la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) qui, selon lui, se trouve dans une situation "précaire".Il s'agit de la deuxième visite de M. Grossi dans la centrale, la plus grande d'Europe, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, afin d'"évaluer directement la gravité de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires sur le site", a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un "état précaire", a mis en garde mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué.Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme après une frappe russe qui a provoqué une coupure de courant à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud)."A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner", a averti Rafael Grossi jeudi devant le Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne à Vienne.
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10% des besoins d'Orlen. "Les livraisons via l'oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe", a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l'AFP.
La Russie a mené vendredi une attaque "massive" avec des dizaines de missiles et des drones explosifs visant plusieurs sites énergétiques en Ukraine, après une tournée en Europe de Volodymyr Zelensky pour réclamer plus d'armes.Mercredi et jeudi, le président ukrainien s'était rendu à Londres, Paris et Bruxelles pour exhorter ses alliés européens à lui fournir des missiles de longue portée et des avions de chasse, essentiels selon Kiev pour pouvoir mener des contre-offensives face à la Russie.
EN UN GRAPHIQUE – Pour la première fois, avec 22,28 % du mix énergétique, ces énergies renouvelables arrivent en tête des sources de production électrique de l’Union européenne.
Les habitants de Kiev et sa région souffrent des coupures de courant provoquées par les frappes russes. Ils manquent d'électricité et de chauffage, alors que les températures sont négatives. Lorsque la nuit tombe, la capitale ukrainienne est presque entièrement plongée dans le noir. Reportage
La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. "Le G7 et l'Australie (...) sont parvenus à un consensus sur un prix maximum de 60 dollars américains le baril pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime", ont annoncé ces pays dans un communiqué commun publié vendredi.
L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a annoncé jeudi limoger le nouveau directeur ukrainien de la centrale de Zaporijjia (sud), nommé la veille par la Russie qui s'est appropriée le site, tout en appelant une nouvelle fois les employés à ne pas collaborer avec Moscou. Mercredi, Iouriï Tchernitchouk, qui travaillait déjà dans la centrale, avait annoncé dans un communiqué "accepter" la proposition russe de diriger ce site nucléaire. "Iouriï Tchernitchouk, (jusque-là) ingénieur en chef adjoint de la centrale, qui a exercé ses fonctions pendant la guerre, a trahi l'Ukraine et est passé du côté de l'ennemi", a déploré jeudi le chef d'Energoatom Petro Kotine dans un communiqué, sa première réaction sur le sujet.
Les villes européennes ont été appelées, mercredi au Parlement européen, à faire don de générateurs électriques à l'Ukraine qui subit des coupures massives d'électricité à cause d'attaques russes sur les infrastructures. "Les Ukrainiens ont maintenant besoin d'un soutien matériel pour passer l'hiver", a insisté, lors d'une conférence de presse à Strasbourg, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, voyant dans cette initiative baptisée "Générateurs d'espoir", une "nouvelle strate d'aide pratique" envers l'Ukraine à l'arrivée de l'hiver.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs "délibérés et ciblés" contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, appelant à "arrêter cette folie". La Russie et l'Ukraine se sont à nouveau accusées mutuellement dimanche d'avoir bombardé cette centrale nucléaire située dans le Sud ukrainien et occupée militairement par l'armée russe. Kiev a en outre démenti avoir exécuté plusieurs soldats russes qui s'y étaient rendus.
Des bombardements en série, des coupures électriques à répétition, un personnel ukrainien sous pression: la centrale de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et occupée par l'armée russe, vit sous la menace constante d'une catastrophe nucléaire. Quel est l'état de la centrale? Après une première frayeur lors de la prise du site par Moscou le 4 mars, la situation s'est nettement dégradée début août. Les frappes, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, se succèdent dans cette zone proche de la ligne de front. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a fini par installer des experts sur place, a signalé "une bonne douzaine" de tirs ce week-end.
La Russie a accusé dimanche les forces ukrainiennes d'avoir procédé à de nouveaux bombardements contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, tout en assurant que le niveau de radiation y restait "conforme à la norme". "Le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d'une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijjia", la plus grande d'Europe et occupée militairement par la Russie, a affirmé l'armée russe dans un communiqué.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté jeudi une nouvelle résolution appelant la Russie à se retirer de la centrale ukrainienne de Zaporijjia et à stopper ses actions contre les sites nucléaires, selon des sources diplomatiques. Le texte, présenté par le Canada et la Finlande, a été approuvé par 24 des 35 Etats siégeant au Conseil, ont précisé deux diplomates contactés par l'AFP. La Russie et la Chine ont voté contre. Sept pays se sont abstenus (Pakistan, Inde, Afrique du sud, Namibie, Kenya, Vietnam, Arabie saoudite). Deux étaient absents.
Plus de 10 millions d’Ukrainiens sont privés d’électricité, a annoncé jeudi soir le président Volodymyr Zelensky.
Près de quatre millions de personnes sont affectées par des coupures d'électricité après de récentes frappes russes sur des infrastructures énergétiques en Ukraine, a déclaré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Dans beaucoup de villes et de districts de notre pays, des coupures ont été instaurées pour stabiliser" la situation, a-t-il dit dans son allocution quotidienne. "Près de quatre millions d'Ukrainiens sont actuellement confrontés à ces restrictions", a-t-il ajouté. Il s'agit de la ville de "Kiev et de sa région" ainsi que des provinces de Jitomyr (centre-ouest), Poltava, Tcherkassy et Kirovograd dans le centre, Rivné (ouest), Kharkiv (est), Tcherniguiv et Soumy dans le nord, a-t-il précisé.
Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'énergie devraient atteindre un "point haut" dès 2025, après la hausse des investissements dans les énergies durables provoquée par la "réorientation profonde" des marchés mondiaux de l'énergie, a estimé jeudi l'Agence internationale de l'Energie (AIE). A huit jours de la Conférence mondiale sur le climat COP27 en Egypte, l'Agence met toutefois en garde dans son rapport annuel 2022 publié jeudi, contre les "fractures" entre pays riches et pauvres en matière d'investissements dans les énergies décarbonées, en réclamant un "effort international majeur" pour "réduire" ce "fossé inquiétant".
De nouvelles frappes russes ont visé samedi des infrastructures énergétiques dans l'Ouest de l'Ukraine, a annoncé l'opérateur Ukrenergo, tandis que des responsables ont fait état de coupures de courant dans plusieurs régions du pays. Les forces russes "ont procédé à une nouvelle attaque avec des missiles sur des installations énergétiques des principaux réseaux dans les régions occidentales de l'Ukraine", a expliqué Ukrenergo sur les réseaux sociaux. "L'étendue des dommages est comparable ou pourrait dépasser les conséquences de l'attaque des 10-12 octobre", a ajouté l'opérateur.
L'Ukraine a limité jeudi la consommation en électricité de sa population et ses entreprises, notamment à Kiev, après plusieurs frappes russes ces derniers jours qui ont fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, à l'approche de l'hiver. Dans la capitale ukrainienne Kiev, le maire Vitali Klischko a exhorté les entreprises, les magasins, les cafés et les restaurants à "économiser au maximum" leur consommation en électricité sur les éclairages et la publicité lumineuse.
Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi l'envoi de cinq générateurs électriques en Ukraine, où les attaques russes contre les infrastructures énergétiques ont laissé plus d'un millier de villes dans le noir et où des restrictions d'électricité sont prévues à partir de jeudi. "Compte tenu des récentes attaques de la Russie contre l'infrastructure électrique, qui ont gravement affecté l'approvisionnement en électricité des citoyens ukrainiens, (...) le ministère de la Défense va envoyer immédiatement des groupes électrogènes dans ce pays", indique un communiqué du ministère. Il s'agit de quatre générateurs de 400 kilowatts de puissance et d'un cinquième de 150 kilowatts, qui appartiennent à l'armée de l'air espagnole.
La situation est "critique" en Ukraine après plusieurs frappes russes ces derniers jours sur des centrales électriques, provoquant d'importantes coupures de courant à l'approche de l'hiver, a indiqué mardi la présidence ukrainienne.
Une station électrique située dans la ville russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a pris feu vendredi après une frappe ukrainienne, a indiqué le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov. "Une station électrique (...) a pris feu après une frappe sur Belgorod", a écrit M. Gladkov sur Telegram, ajoutant qu'il faudrait "jusqu'à quatre heures" pour activer une infrastructure de réserve et rétablir l'alimentation en électricité. Il n'a pas précisé combien de personnes étaient affectées par cette panne dans cette ville de 330.000 habitants qui n'a jusqu'à présent été que rarement touchée par des tirs en provenance d'Ukraine, contrairement à sa région, visée régulièrement.
Une plainte pour complicité de crimes de guerre a été déposée à Paris contre TotalEnergies, accusé d'avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis la fabrication de carburant utilisé in fine par des avions russes engagés dans le conflit en Ukraine, ce que le groupe conteste. Cette plainte a été déposée jeudi auprès du procureur national antiterroriste, compétent pour les crimes de guerre, par l'association basée à Bordeaux Darwin Climax Coalition, qui dit oeuvrer pour la protection des droits humains et la défense des populations touchées par la prédation industrielle, et l'association ukrainienne Razom we stand, qui appelle à imposer un embargo sur les importations d'énergie fossile de Russie. Sollicité par l'AFP, le géant français de l'énergie a dénoncé des accusations "outrancières", "diffamatoires" et "infondées".
Le G7 et le FMI ont réaffirmé mercredi qu'ils soutiendront l'Ukraine "le temps nécessaire" afin de faire face aux conséquences économiques de l'invasion, qui se chiffrent en milliards de dollars, au moment où le pays est la cible d'une nouvelle vague de frappes russes. "Le G7 va continuer à soutenir l'Ukraine le temps nécessaire et reste profondément engagé à apporter l'aide permettant de répondre aux besoins financiers les plus urgents", ont annoncé les ministres des Finances des sept démocraties les plus développées, dans un communiqué commun.
Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a accusé mardi Kiev d'avoir effectué une frappe sur une installation électrique, ce qui a privé de courant "plus de 2.000 habitants". "L'armée ukrainienne a bombardé un poste électrique à Chebekino", une ville russe de 40.000 habitants située à sept kilomètres de la frontière ukrainienne, a déclaré sur Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant qu'il n'y avait pas eu de victimes. "Les projectiles ont endommagé un transformateur. A l'heure actuelle, plus de 2.000 habitants sont privés d'électricité", a-t-il ajouté.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été reconnectée au réseau électrique, a indiqué dimanche l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qualifiant ce raccordement de "soulagement temporaire face à une situation toujours intenable". L'AIEA avait annoncé samedi que cette installation du sud de l'Ukraine, la plus grosse centrale nucléaire d'Europe, avait perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements, et qu'elle s'appuyait sur des générateurs d'urgence pour fournir le courant dont elle a besoin pour assurer certaines fonctions de sécurité, dont le refroidissement de ses six réacteurs, tous à l'arrêt.
Le président russe Vladimir Poutine a promis lundi des répliques "sévères" en cas de nouvelles attaques ukrainiennes contre la Russie, après la destruction partielle samedi du pont de Crimée, infrastructure stratégique et symbole de l'annexion de cette péninsule ukrainienne. "Si les tentatives d'attentats terroristes sur notre territoire se poursuivent, les réponses de la Russie seront sévères et leur ampleur correspondra au niveau des menaces posées", a mis en garde Vladimir Poutine en ouverture d'une réunion télévisée du Conseil de sécurité russe. "Personne ne doit avoir le moindre doute", a-t-il averti. En réponse à l'attaque contre le pont de Crimée, le dirigeant russe a indiqué que Moscou avait lancé une campagne "massive" de bombardements dans plusieurs régions ukrainiennes. Il a affirmé que l'armée russe avait utilisé dans la matinée "des armes de haute précision de longue portée" contre "l'infrastructure énergétique, militaire et de communication de l'Ukraine".
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements et s'appuie sur des générateurs d'urgence, a déclaré samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le site occupé puis annexé par la Russie se procure "l'électricité dont il a besoin pour le refroidissement du réacteur et d'autres fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires" uniquement grâce à des générateurs diesel, a ajouté l'organisme onusien dans un communiqué. "La connexion a été coupée vers une heure du matin, heure locale", a précisé l'AIEA, qui dit se baser sur "des informations officielles en provenance d'Ukraine" ainsi que sur "des rapports de son équipe" de quatre experts présents dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe.
La centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe, est "évidemment" ukrainienne, malgré son appropriation formelle par Moscou, a déclaré jeudi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, réaffirmant la possibilité "très claire" d'un accident nucléaire. "Pour nous, il est évident qu'elle appartient à (l'opérateur ukrainien) Energoatom puisque c'est une installation ukrainienne", a déclaré M. Grossi lors d'une conférence de presse à Kiev, après avoir été reçu par le président Volodymyr Zelensky et avant de se rendre à Moscou.
Le directeur général de l'AIEA "se rendra à Kiev puis à Moscou cette semaine" afin de discuter de la mise en place d'une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, selon un communiqué publié lundi soir. Rafael Grossi va "poursuivre les consultations" pour établir un tel dispositif "dès que possible", a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique, sans préciser quand il est attendu dans les deux pays belligérants.
Le directeur général de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, arrêté vendredi par la Russie qui contrôle le site, a été libéré, a annoncé lundi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'experts sur place. "Je salue la libération d'Igor Mourachov", a tweeté le chef de l'instance onusienne, Rafael Grossi. "J'ai reçu la confirmation qu'il est rentré chez lui sain et sauf". Il avait été interpellé par une "patrouille russe" alors qu'il se rendait depuis la centrale vers la ville d'Ernogodar, contrôlée par les Russes, selon l'opérateur ukrainien Energoadom.
Le directeur général de l'AIEA s'est dit prêt lundi à se rendre en Ukraine et Russie cette semaine pour "poursuivre les consultations" visant à mettre en place une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. "Cette guerre doit cesser. Mais avant cela, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter un accident nucléaire qui ajouterait une tragédie à la souffrance", a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture de la conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne. La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée par les troupes russes depuis le 4 mars, peu après l'invasion de l'Ukraine, et a été visée à de nombreuses reprises par des bombardements ces derniers mois. "C'est difficile à croire mais vrai", a souligné le chef de l'AIEA, qui s'y est rendu début septembre et dispose de deux experts sur place. "S'il arrive quelque chose, nous ne pourrons pas blâmer une catastrophe nucléaire mais notre pr
Plusieurs pays dont la France ont dénoncé mercredi la "militarisation" par la Russie de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, ce qui menace la sécurité nucléaire. Dans une déclaration conjointe adoptée à l'issue d'une réunion à New York, les ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, du Canada, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et d'Ukraine ainsi que les représentants de la Corée du sud, des États-Unis et de la Suisse ont souligné "avec force que la saisie et la militarisation par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont la cause fondamentale des menaces actuelles sur les plans de la sûreté et de la sécurité nucléaires".
La situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia "se dégrade encore", a averti mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, alors que les Ukrainiens ont accusé la Russie de l'avoir à nouveau bombardée. "La situation se dégrade encore et on ne peut pas se permettre le luxe d'attendre que quelque chose de catastrophique se produise", a déclaré M. Grossi après une réunion sur la situation à la représentation française auprès de l'ONU, ouverte par le président Emmanuel Macron. Le directeur de l'AIEA a indiqué en avoir discuté avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qu'il a rencontré mercredi matin en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "Tant qu'il y aura des bombardements qui continuent, les risques sont énormes", a-t-il ajouté.
Pivdennonooukraïnsk L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé lundi la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud du pays faisant craindre une nouvelle fois un incident nucléaire. "Le 19 septembre 2022, à 00H20 locales (21H20 GMT dimanche), l'armée russe a bombardé la zone industrielle de la centrale nucléaire de Pivdennonooukraïnsk", a indiqué Energoatom sur Telegram. "Une puissante explosion s'est produite à seulement 300 mètres des réacteurs", a-t-il précisé. "Actuellement, les trois réacteurs de la centrale fonctionnent en régime régulier", a assuré l'opérateur public selon lequel le bombardement n'a pas fait de morts ou de blessés.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté jeudi une résolution appelant la Russie à retirer ses soldats de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, plusieurs fois cible de bombardements, ont déclaré des sources diplomatiques, une décision aussitôt saluée par Kiev. Les forces russes ont pris le contrôle de ce site nucléaire le 4 mars, peu après le début de leur invasion de l'Ukraine. Le texte, soumis par la Pologne et le Canada, a été approuvé par 26 des 35 États siégeant au Conseil, la Russie et la Chine ayant voté contre, a précisé un diplomate contacté par l'AFP.
Une cargaison d’uranium russe à destination d’une usine française en Allemagne a finalement été déchargée à Dunkerque, le 13 septembre. En pleine guerre contre l’Ukraine, cette livraison irrite les collectifs allemands.
L'Ukraine a annoncé dimanche la mise à l'arrêt du sixième et dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire de Zaporijjia (Sud), la plus grande d'Europe et occupée par les forces russes. "Aujourd'hui, 11 septembre 2022, pendant la nuit à 03h41 (01h41 GMT) l'unité numéro 6 de la (centrale) a été déconnectée du réseau électrique", selon un communiqué de l'opérateur ukrainien Energoatom. "Des préparatifs sont en cours pour son refroidissement", ajoute l'opérateur.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que la Russie était responsable des coupures de courant qui touchent de larges territoires dans l'est de l'Ukraine et accusé Moscou de frapper délibérément des infrastructures civiles. "Une coupure totale de courant dans les régions de Kharkiv et de Donetsk, une partielle dans les régions de Zaporijjia, Dnipropetrovsk et Soumy", a écrit M. Zelensky dans un communiqué sur les réseaux sociaux, blâmant les "terroristes russes". "Aucune installation militaire" touchée, a-t-il ajouté. "Le but est de priver les gens de lumière et de chauffage".
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état vendredi d'une "coupure totale de courant" dans la ville ukrainienne d'Energodar, où est située la centrale nucléaire de Zaporijjia, une situation qui "compromet la sécurité des opérations". "C'est totalement inacceptable. Cela ne peut pas continuer", a déclaré dans un communiqué le directeur général, Rafael Grossi, appelant à "cesser immédiatement les bombardements dans la zone". Depuis des semaines, la confusion règne autour de la plus grande centrale d'Europe, occupée par les Russes, qui a été touchée par de multiples frappes dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement. "L'infrastructure électrique alimentant la ville a été détruite par des frappes au niveau de la centrale thermique, provoquant une coupure totale d'eau et d'électricité", a expliqué M. Grossi, informé par les deux experts de l'instance onusienne présents sur place.
Le patron de l'opérateur ukrainien de la centrale nucléaire de Zaporijjia, Petro Kotine, a dénoncé vendredi auprès de l'AFP des exactions perpétrées par les forces russes sur le personnel, évoquant des tortures, meurtres et enlèvements. "Avec l'occupation, un régime de harcèlement policier du personnel a été progressivement mis en place. La situation est aujourd'hui très difficile avec des tortures, des passages à tabac, des enlèvements", a déclaré M. Kotine dans une interview à l'AFP. Selon lui, deux personnes ont notamment été "battues à mort" par les forces russes, qui contrôlent cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, depuis le mois de mars. "Un plongeur a été capturé, puis il s'est retrouvé à l'hôpital inconscient. Il est mort trois heures plus tard", tandis qu'un bombardement a tué un autre employé et un conducteur, poursuit-il. "Les Russes recherchent les pro-ukrainiens sur place et les persécutent. Les gens sont psychologiquement brisés", explique M. Kotine, à la tête de la
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable" en raison des bombardements. "Il est urgent de prendre des mesures", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
L'Ukraine est favorable à l'envoi de casques bleus de l'ONU à sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et occupée par les troupes russes, a déclaré mercredi le chef de l'opérateur public Energoatom Petro Kotine. "Déployer le contingent du maintien de la paix et sortir les militaires russes peut être un des moyens pour créer la zone de sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré à la télévision M. Kotine cité par l'agence Interfax-Ukraine.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit rendre mardi un rapport sur la situation de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes, déconnectée depuis lundi soir et qui fait planer un risque radiologique depuis des mois.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé, dans un rapport publié mardi, la mise en place d'une "zone de sécurité" pour prévenir un accident nucléaire à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes. "La situation actuelle est intenable", écrit l'instance onusienne dans ce texte de 52 pages. "Il est urgent de prendre des mesures provisoires", poursuit-elle, préconisant "l'établissement immédiat d'une zone de sécurité nucléaire et de protection". "Les bombardements sur le site et dans les environs doivent cesser tout de suite pour éviter de provoquer de nouveaux dommages aux installations", insiste l'AIEA, se disant "prête à démarrer les consultations". L'Agence note par ailleurs "les conditions extrêmement stressantes" dans lesquelles travaille le personnel ukrainien, sous le contrôle des troupes russes.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable". "Il est urgent de prendre des mesures provisoires", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique, a annoncé samedi dans un communiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont des experts se trouvent sur place. La dernière ligne encore en fonctionnement "a été endommagée", a expliqué l'AIEA, rappelant que les trois autres avaient été "perdues précédemment pendant le conflit".
Les autorités ukrainiennes ont accusé jeudi la Russie d'effectuer des frappes d'artillerie sur Energodar, ville où se trouve la centrale de Zaporijjia, tandis que Moscou a assuré que des "saboteurs" envoyés par Kiev avaient tenté de prendre cette centrale nucléaire. Ces accusations mutuelles interviennent alors qu'une mission de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) doit se rendre dans la journée à la centrale de Zaporijjia, occupée par les Russes et bombardée à plusieurs reprises.
L'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) aspire à "éviter un accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia (sud de l'Ukraine), occupée par les troupes russes, a déclaré son directeur général Rafaelo Grossi, qui est à la tête de la mission arrivée dans la zone mercredi. "C'est une mission qui cherche à éviter un accident nucléaire et à préserver cette importante centrale nucléaire, la plus grande d'Europe", a dit M. Grossi à la presse dans la ville de Zaporijjia, à environ 50 kilomètres à vol d'oiseau de la centrale. La mission d'inspection de l'AIEA menée par M. Grossi, reçue par le président ukrainien Volodymyr Zelensky la veille à Kiev, a quitté la capitale tôt mercredi matin. Selon l'agence russe TASS, citant un responsable prorusse, la délégation doit arriver à la centrale jeudi.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure". Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars, et qui est devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie et visée par plusieurs bombardements, en recevant le secrétaire général Antonio Guterres. M. Zelensky a dénoncé sur Telegram la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier". "L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe. Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit". De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
Quand les armées ukrainienne et russe se battent violemment pour le contrôle de l'est de l'Ukraine, des mineurs continuent non loin leur bataille dans les entrailles de la terre pour livrer du charbon à leur pays. Après l'échec des troupes russes dans leur assaut sur Kiev, la capitale ukrainienne, les combats se sont concentrés depuis avril sur l'est industriel et le sud agricole du pays. Près de Pavlograd, ville du centre-est de l'Ukraine, 4.000 ouvriers travaillent dans la mine dite des "Héros du cosmos", fondée il y a 43 ans lorsque le pays faisait encore partie de l'URSS.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a jugé mercredi "urgent" qu'une " "inspection" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, sous contrôle russe et autour de laquelle frappes et affrontements se multiplient.
Une "catastrophe" à la centrale nucléaire de Zaporojjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "A l'abri de la station, les occupants bombardent les villes et communautés des environs", a accusé M. Zelensky dans son adresse de lundi soir. "Tout incident radioactif à la centrale nucléaire de Zaporojjia peut porter un coup aux pays de l'Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent", a poursuivi le président ukraininen.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l'ONU Antonio Guterres ont évoqué lundi par téléphone la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine, où elle est visée par des bombardements. "Sergueï Choïgou a mené des négociations téléphoniques avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, concernant les conditions d'un fonctionnement sécurisé de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, avait été prise début mars par les troupes russes, au début de leur offensive à grande échelle en Ukraine, lancée le 24 février.
Les risques autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, où Moscou et Kiev s'accusent depuis plus d'une semaine de bombardements, "augmentent chaque jour", a assuré dimanche le maire de la ville où elle est située. "Les risques augmentent chaque jour", a déclaré par téléphone à l'AFP Dmytro Orlov, le maire d'Energodar, dénonçant un "terrorisme nucléaire pur et simple" de la Russie, qui "peut se terminer de façon imprévisible à n'importe quel moment".
Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine.
"L'heure est grave", a lancé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) devant le Conseil de sécurité de l'ONU, réclamant l'accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir bombardée. "L'heure est grave et l'AIEA doit être autorisée à mener sa mission à Zaporijjia aussi vite que possible", a déclaré Rafael Grossi, intervenant en vidéo lors de cette réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
Kiev et Moscou se sont accusés jeudi de nouveaux bombardements à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Ukraine et d'Europe, occupée par la Russie, l'opérateur ukrainien évoquant "cinq frappes" près d'un dépôt de substances radioactives. "Cinq nouvelles frappes ont été signalées à proximité directe d'un dépôt de substances radioactives", a indiqué la société d'Etat ukrainienne Energoatom, en accusant les forces russes.
Les forces russes qui occupent la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia préparent son raccordement à la Crimée, presqu'île annexée par Moscou en 2014, et l'endommagent en procédant à cette réorientation de la production électrique, a alerté mardi l'opérateur ukrainien, Energoatom. "Les militaires russes présents dans la centrale nucléaire de Zaporijjia mettent en oeuvre le programme de (l'opérateur russe) Rosatom visant à raccorder la centrale aux réseaux électriques de Crimée", a dit le président d'Energoatom, Petro Kotin, à la télévision ukrainienne. "Pour ce faire, il faut d'abord endommager les lignes électriques de la centrale reliées au système énergétique ukrainien. Du 7 au 9 août, les Russes ont déjà endommagé trois lignes électriques. En ce moment, la centrale fonctionne avec une seule ligne de production, ce qui est un mode de travail extrêmement dangereux", a-t-il ajouté.
Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 a accusé mercredi Moscou de "mettre en danger" la région ukrainienne autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes, et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine. "Nous exigeons que la Russie rende immédiatement à son propriétaire souverain légitime, l'Ukraine, le contrôle total de la centrale nucléaire de Zaporijjia", écrit le G7 dans un communiqué publié par l'Allemagne, qui en assure la présidence. "C'est le contrôle continu de la centrale par la Russie qui met la région en danger", assure le groupe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a brandi lundi le spectre de la catastrophe de Tchernobyl et appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie, suite à de nouvelles frappes à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia occupée par les Russes. "Le monde ne doit pas oublier Tchernobyl et le fait que Zaporijjia est la plus grande centrale d'Europe. La catastrophe de Tchernobyl (en 1986), c'est l'explosion d'un réacteur et la centrale de Zaporijjia est dotée de six réacteurs", a-t-il déclaré lundi soir dans son adresse vidéo quotidienne.
Le patron de l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom a appelé lundi à la création d'une "zone démilitarisée" sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, touché par des bombardements pour lesquels Kiev et Moscou s'accusent. "Ce qui doit être fait, c'est faire sortir les occupants du territoire de la centrale et créer une zone démilitarisée", a déclaré Petro Kotine dans une vidéo publiée sur la page Telegram d'Energoatom.
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe. "Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. "Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
Le Kremlin a accusé lundi les forces de Kiev d'être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine et d'Europe et mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour l'Europe. Le bombardement du site de la centrale nucléaire de Zaporijjia "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'Union européenne condamne "la violation irresponsable" des règles de sécurité nucléaire par la Russie avec les activités militaires menées autour de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, a déclaré samedi le chef de la diplomatie européenne Josep Borell. "L'UE condamne les activités militaires de la Russie autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Il s'agit d'une violation grave et irresponsable des règles de sécurité nucléaire et d'un nouvel exemple du mépris de la Russie pour les normes internationales", a-t-il accusé dans un message sur son compte Twitter.
L'Ukraine a accusé vendredi les Russes de frappes près d'un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporijjia (sud), sous occupation russe depuis le début de la guerre. "Trois frappes ont été signalées vendredi soir près d'un des réacteurs nucléaires", a annoncé sur Telegram la société d'Etat ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays. Contactée par l'AFP, Energoatom n'était pas joignable vendredi soir. Une ligne de haute tension a été endommagée dans cette attaque en déclenchant l'arrêt d'un des réacteurs de la centrale, la plus grande de l'Europe.
l’issue de la guerre Russie-Ukraine change les prédictions géopolitiques autour de l’énergie et des ressources que la puissance de la Russie génère pour l’Eurasie et l’Afrique, ainsi que les choix stratégiques américains.
L'armée russe a déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), sous contrôle des Russes depuis début mars, grâce auxquels elle pilonne notamment la région de Nikopol, a affirmé vendredi le patron d'Energoatom, l'opérateur ukrainien.
La guerre en Ukraine, et son impact toujours plus grand sur les prix de l'énergie et de l'alimentation, ont poussé Bruxelles à réduire encore jeudi ses prévisions de croissance en zone euro pour cette année et l'an prochain.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Le Brésil compte acheter autant de diesel qu'il pourra à la Russie malgré son invasion de l'Ukraine et les sanctions qui pèsent sur Moscou, a déclaré mardi à l'ONU le chef de la diplomatie brésilienne, Carlos Alberto Franco França.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
Dans cette lettre ouverte à destination de l’exécutif français, les associations autrices de cette tribune demandent à ce que la guerre en Ukraine ne soit pas un prétexte à la relance d’extractions polluantes d’énergies fossiles.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
It may sound like Marxism, but the proposal aimed at taming prices and cutting Putin’s funds came from the G7
Les pays du G7 réunis en sommet en Allemagne veulent serrer encore l'étau économique autour de la Russie, en réfléchissant à un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon la Maison Blanche, ce qui s'annonce complexe.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Deux drones ont attaqué mercredi une raffinerie de pétrole située dans le Sud-Ouest de la Russie à proximité de la frontière avec l'Ukraine, a déclaré son propriétaire, dénonçant un acte "terroriste" qui n'a pas fait de victime.
Le feu ravageant une plateforme de forage d'hydrocarbures en mer Noire s'est propagé au puits au large après avoir été frappée la veille par des tirs ukrainiens selon Moscou, a indiqué mardi une responsable russe. "Le feu sur la plateforme ne se calme pas, on a essayé en vain de s'en approcher en bateau. Le feu s'est propagé au puits, les tentatives pour l'éteindre se poursuivent", a déclaré une sénatrice de la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par la Russie, Olga Kovitidi, citée par l'agence de presse Ria Novosti. Lundi matin, la Russie a accusé les forces ukrainiennes d'avoir tiré sur trois plateformes de forage de l'entreprise Tchernomorneftegaz, faisant au moins trois blessés et sept disparus, selon Moscou.
"Gazprom, pour des raisons farfelues et illégales, justifie par le fonctionnement réduit de Nord Stream 1", lié à des problèmes d'ordre technique selon le géant russe, "la limitation de l'approvisionnement en gaz de l'Europe", a déclaré M. Vitrenko lors d'une conférence de presse, fustigeant "un comportement peu scrupuleux" et "le chantage" de Moscou. "Les actions de la Russie indiquent une violation flagrante par la Russie et Gazprom de leurs obligations contractuelles" vis-à-vis des pays européens, a-t-il ajouté.
L'Ukraine a dit mardi avoir visé la veille des plateformes de forage en mer Noire, utilisées selon elle comme "installations" militaires par les Russes pour renforcer leur contrôle dans la région. "Sur ce site, la Russie a organisé de petites garnisons, y a stocké du matériel de défense antiaérienne, y compris des radars. C'est-à-dire que ces plateformes se sont transformées en installations qui ont aidé et aident les Russes à renforcer leur contrôle total de la partie nord-ouest de la mer Noire", a affirmé le porte-parole de la région d'Odessa, Serguiï Bratchouk, lors d'une conférence de presse en ligne.
Les plateformes maritimes d'extraction d'hydrocarbures comme celles que vient de frapper l'Ukraine en mer Noire sont des cibles tentantes et faciles, mais les conséquences écologiques de leur destruction peuvent être potentiellement lourdes.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne".
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Inattaquable à cause du risque d’accident nucléaire majeur, le site « sanctuarise » l’occupation russe dans le sud du pays.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
La Russie a gagné 93 milliards d'euros via ses exports fossiles en 100 jours de guerre.
La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.
Les hausses de prix de l'énergie et des matières premières mettent à mal les activités des indépendants et très petites entreprises (TPE) francophones, s'alarme l'Union des classes moyennes (UCM).
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "travaille activement" pour organiser une visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), à laquelle l'Ukraine s'est de nouveau opposée jeudi tant que le site est occupé par les Russes. "Il ne s'agit pas de vouloir ou souhaiter cette mission, c'est une obligation du côté de l'Ukraine comme du côté de l'AIEA", a déclaré le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, devant le Conseil des gouverneurs réuni cette semaine au siège de Vienne. Selon lui, "la situation actuelle est intenable", alors que des travaux de maintenance essentiels sont sans cesse repoussés, que l'équipement vital n'est pas délivré et que le risque d'un accident augmente. Le chef de l'Agence a également exprimé "sa vive inquiétude quant aux conditions de travail extrêmement stressantes" endurées par le personnel ukrainien.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Parmi les hautes silhouettes qui glissent sur le Bosphore, au cœur d'Istanbul, cargos et pétroliers poursuivent leurs rotations vers les ports russes et ukrainiens. Comme si la guerre qui sévit à deux jours de navigation plus au nord n'existait pas.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé mercredi à Stockholm pour "des actions décisives" garantissant "un flux régulier des denrées alimentaire et de l'énergie" alors que la guerre en Ukraine déstabilise les marchés mondiaux des matières premières.
Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Cet embargo sur le pétrole brut dans les 6 mois et les produits raffinés dans les 8 mois est la mesure phare mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions contre la Russie qui était bloqué jusqu'à présent par la Hongrie.
Embargo sur le pétrole, nouveaux investissements interdits, gels des avoirs: le point sur les sanctions prises par les pays occidentaux contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
La société énergétique danoise Ørsted a annoncé mardi que la livraison de gaz russe vers le Danemark serait suspendue à partir du 1er juin à 6h00 heure locale, après qu'Ørsted a refusé de régler le paiement en roubles.
La Russie devrait recevoir 1.000 milliards de roubles (13,7 milliards d'euros) supplémentaires de ses exportations d'hydrocarbures en 2022, dont une partie pourra être allouée à la poursuite de son offensive en Russie, a déclaré vendredi le ministre russe des Finances. "Nous estimons que les revenus supplémentaires issus des hydrocarbures pourraient atteindre jusqu'à 1.000 milliards de roubles, selon les prévisions élaborées avec le ministère du Développement économique", a déclaré Anton Silouanov dans une interview retransmise à la télévision.
Le groupe finlandais Fennovoima a annoncé mardi le retrait de sa demande de permis pour un réacteur nucléaire en Finlande, trois semaines après avoir rompu son contrat avec le géant russe Rosatom du fait de la guerre en Ukraine.
La Russie veut couper l'Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe, sauf si Kiev paye Moscou pour l'électricité produite, a indiqué un vice-Premier ministre, Marat Khousnoulline. Cette déclaration rejoint celle d'autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l'Ukraine qu'elle contrôle, la région de Kherson et une importante partie de celle de Zaporijjia.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Les positions occidentales de soutien à l'Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-saxons et les Européens de l'Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d'affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds. Joe Biden et Emmanuel Macron résument à eux deux cette discordance. Le président américain a déclaré le 26 mars que Vladimir Poutine "ne peut pas rester au pouvoir", tandis que le Français a dit le 9 mai que la paix ne se ferait pas dans "l'humiliation" de la Russie.
La Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande à partir de samedi, en raison d'impayés, a annoncé vendredi le fournisseur RAO Nordic Oy, détenu à 100% par l'entreprise russe InterRAO. Cette annonce intervient sur fond d'une montée de tensions entre Moscou et Helsinki, qui a annoncé sa volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de l'offensive russe en Ukraine. Une intention vue d'un très mauvais oeil par Moscou qui a d'ores et déjà menacé d'une riposte "militaro-technique". Basé à Helsinki, RAO Nordic Oy n'a pas reçu de paiement pour l'électricité fournie à la Finlande depuis le 6 mai, a affirmé ce groupe dans un communiqué, en évoquant un manque de moyens pour payer l'électricité importée de Russie.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
Les compagnies aériennes nigérianes suspendront lundi et "jusqu'à nouvel ordre" leurs activités en raison de l'envolée des prix du kérosène, a annoncé l'Association des opérateurs aériens du Nigeria (AON). Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février et les sanctions imposées dans la foulée à Moscou, les cours mondiaux du pétrole se sont envolés, provoquant une flambée des prix des carburants dans de nombreux pays.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes. "Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.
Les exportations de combustibles fossiles ont rapporté à la Russie près de « 63 milliards d’euros au cours des deux premiers mois de la guerre en Ukraine », selon une étude publié ce 28 avril par le CREA (Centre for Research on Energy and Clean Air)(1).
La suspension des livraisons de gaz russe à la Bulgarie et à la Pologne, pour n'avoir pas payé en roubles comme exigé, est la conséquence d'actes hostiles inédits contre la Russie, a affirmé mercredi le Kremlin. "Les conditions qui ont été fixées font partie d'une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent dans le domaine économique et financier" après l'offensive russe en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'impact des gestes du quotidien est actuellement très souvent mentionné alors que l'Union européenne s'efforce de réduire ses importations de combustibles fossiles provenant de Russie. Dans une analyse mise en ligne le 21 avril(1), l’AIE et la Commission européenne cherchent ainsi à « sensibiliser les citoyens européens aux avantages des économies d'énergie », en chiffrant les gains potentiels pour les ménages.
La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) a appelé mercredi à une "expertise approfondie" sur le niveau de radioactivité de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, en critiquant les méthodes de l'AIEA. Lors d'une visite sur le site de la centrale, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a estimé mardi que le niveau de radioactivité était "dans la normale" en précisant que les niveaux avaient "augmenté à certains moments, quand les Russes amenaient dans la zone de l'équipement lourd et quand ils sont partis" après avoir occupé la centrale entre le 24 février et le 31 mars.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
L'Algérie et l’Égypte avant Pâques, le Congo et l'Angola cette semaine, le Mozambique en mai: l'Italie s'est lancée dans une offensive diplomatique en Afrique pour sortir de sa dépendance au gaz russe. Alors que la Russie fournit actuellement à la péninsule 45% de son gaz, le Premier ministre Mario Draghi souhaite changer cette situation en diversifiant au plus vite son portefeuille de fournisseurs.
Le Donbass, que Moscou affirme vouloir "libérer", est une région industrielle située dans l'est de l'Ukraine, au coeur d'un conflit sanglant depuis 2014 entre Kiev et des séparatistes pro-russes. Avec le soutien de Moscou, ces derniers ont pris en partie le contrôle de ce bassin minier majoritairement russophone, y proclamant les deux "républiques populaires" séparatistes de Donetsk et Lougansk. Sur les quelque 6,6 millions de personnes qui vivaient dans le Donbass jusque-là, selon les statistiques ukrainiennes, beaucoup sont alors parties, vers l'Ukraine ou vers la Russie. L'exode s'est accéléré depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Aucun chiffre fiable n'est disponible sur sa population actuelle.
Le Donbass, que Moscou affirme vouloir "libérer", est une région industrielle située dans l'est de l'Ukraine, au coeur d'un conflit sanglant depuis 2014 entre Kiev et des séparatistes pro-russes. Avec le soutien de Moscou, ces derniers ont pris en partie le contrôle de ce bassin minier majoritairement russophone, y proclamant les deux "républiques populaires" séparatistes de Donetsk et Lougansk.
Chauffage urbain, pompes à chaleur, biogaz et développement massif de l'éolien et du solaire: le gouvernement danois a présenté mardi un plan visant à devenir indépendant du gaz russe après l'invasion de l'Ukraine. La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible". Le plan présenté mardi par l'exécutif prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers danois qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.
Une centaine d'Ukrainiens se sont rassemblés aux côtés du mouvement environnemental 'Rise for Climate', samedi à Anvers afin de mettre fin à l'approvisionnement de l'énergie russe en Belgique.
Vladimir Poutine a appelé jeudi à réorienter les exportations énergétiques russes de l'Europe vers l'Asie, du fait de la crise provoquée par son offensive en Ukraine, accusant les Européens de "déstabiliser le marché" en voulant se passer d'hydrocarbures russes. "On va partir du principe qu'à l'avenir les livraisons vers l'Ouest vont baisser", a dit le président russe lors d'une réunion gouvernementale consacrée au secteur de l'énergie dans le contexte des sanctions internationales. Il faut donc "réorienter nos exportations vers les marchés au Sud et à l'Est qui croissent rapidement", a-t-il ajouté.
L'inflation s'est encore accélérée en mars aux États-Unis, atteignant son plus haut niveau depuis plus de 40 ans, en raison principalement des prix de l'essence qui ont bondi avec la guerre en Ukraine, poussant l'administration Biden à annoncer des mesures. Les prix ont augmenté de 8,5% sur un an, contre 7,9% en février, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi par le département du Travail.
Les crises successives - covid, énergie, guerre en Ukraine... - entraînent une augmentation de la précarité dans la société. Céline Nieuwenhuys (Fédération des Services Sociaux) pointe la mauvaise réponse du monde politique.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Afflux d'investissements et abondance de projets: en Espagne, des vents favorables soufflent sur le secteur éolien, devenu l'an dernier la première source d'électricité du pays. Un atout alors que la guerre en Ukraine a relancé le débat sur l'indépendance énergétique de l'UE.
Du pétrole russe abreuve depuis des décennies la raffinerie de Schwedt, un ancien combinat est-allemand qui a survécu à la réunification mais pourrait ne pas se remettre d'un arrêt des importations de brut puisé dans les gisements sibériens.
Germany is bracing for supplies to be cut by Moscow in retaliation for sanctions or as part of an energy embargo
Les représentants des Vingt-Sept ont décidé jeudi un embargo sur le charbon russe et la fermeture des ports européens aux navires russes, dans le cadre d'une cinquième salve de sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE. Dans le même temps, l'UE a proposé d'augmenter de 500 millions d'euros le financement pour fournir des armes à l'Ukraine, qui serait porté à un total d'1,5 milliard depuis le début de l'invasion russe le 24 février alors que les Occidentaux s'attendent à une offensive sur l'est de l'Ukraine.
Près de 2500 entreprises belges ont été sondées sur l’impact de la guerre en Ukraine. L’enquête menée par la BNB et la FEB montre une forte hausse du coût inputs (en particulier l’énergie). Baisse de la production également en vue sur fond de nouveaux problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
Pour saper la machine de guerre de Vladimir Poutine, le 5e train de sanctions étend les interdictions d'exportations de l'UE vers la Russie pour une valeur de 10 milliards d'euros, dans des domaines industriels où la Russie dépend fortement de fournitures européennes. Le 5e train de sanctions de l'UE vise pour la première fois des importations d'énergie
Strong measures by Europe could quickly deprive Russia of oil and gas income worth billions, experts say
Le Royaume-Uni mise sur le nucléaire, les énergies renouvelables, mais aussi sur les énergies fossiles en mer du Nord dans sa nouvelle stratégie énergétique dont la présentation est attendue jeudi, sur fond de guerre en Ukraine et de flambée de l'inflation. Grâce à ces projets, le gouvernement estime que 95% de l'électricité britannique sera "bas carbone" d'ici à 2030, selon un communiqué diffusé mercredi soir.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
Un premier avion transportant du combustible nucléaire en provenance de Russie est arrivé en Hongrie, cette source d'énergie faisant exception au régime de sanctions, a indiqué jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères. "Nous avons pu faire atterrir pour la première fois mercredi un avion russe transportant des combustibles nucléaires et ayant traversé la Biélorussie, la Pologne et la Slovaquie", a indiqué sur Facebook Peter Szijjarto. "Jusqu'à présent, le transport s'effectuait par voie ferrée en Ukraine, mais en raison de la guerre, c'est désormais impossible", a-t-il ajouté.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
La transition énergétique en Europe pourrait connaître « une petite accélération », en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, selon une nouvelle analyse de l'Energy Transition Research de DNV publiée ce 6 avril(1).
Les pays développés membres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vont puiser 120 millions de barils de pétrole supplémentaires dans leurs réserves, afin de tenter de calmer les cours secoués par la guerre en Ukraine, a annoncé mercredi son directeur exécutif, Fatih Birol.
Le secteur agricole, comme beaucoup d'autres au Royaume-Uni, est confronté à une flambée mondiale des coûts de l'énergie, en raison notamment de la reprise économique post-pandémie.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Le Royaume-Uni pourrait construire jusqu'à sept centrales nucléaires d'ici 2050 tout en misant sur l'éolien en mer dans le cadre d'une nouvelle stratégie pour accroître son indépendance énergétique après l'invasion russe de l'Ukraine, a indiqué dimanche le ministre de l’Énergie. "L'idée est que, vu ce que (le président russe Vladimir) Poutine est en train de faire, nous ne voulons pas vivre dans un monde où nous dépendons des hydrocarbures russes", a déclaré Kwasi Kwarteng dans le Sunday Telegraph, soulignant que "l'éolien en mer, et surtout le nucléaire" étaient "des moyens d'avoir des capacités de génération électrique au Royaume-Uni".
Le gouvernement néerlandais appelle les Néerlandais par le biais d'annonces dans tous les grands journaux à prendre des douches plus courtes et à régler le chauffage à la maison à un maximum de 19 degrés. Le thermostat est également réglé à 2 degrés de moins dans les bâtiments gouvernementaux, semble-t-il.
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Storting, le Parlement monocaméral norvégien, M. Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre".
L'inflation en Allemagne a bondi de 7,3% en mars, alimentée par la guerre en Ukraine qui fait flamber les prix de l'énergie et accroît les tensions sur les chaînes d'approvisionnement, selon des chiffres provisoires publiés mercredi. Cet indicateur, en hausse de 2,2 points par rapport à février, est un record depuis la Réunification de l'Allemagne en 1990, selon l'institut de statistique Destatis.
La directrice de la BCE Christine Lagarde a déclaré ce mercredi redouter que l’inflation continue sa progression si le conflit se prolonge, faisant encore s’envoler les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Le chef de l'AIEA se trouve en Ukraine "pour des discussions avec des responsables du gouvernement" afin de fournir "une assistance technique" garantissant la sécurité des installations nucléaires, a annoncé l'instance onusienne mardi. "Le conflit militaire pose un danger sans précédent pour les centrales et autres sites du pays. Nous devons prendre des mesures urgentes pour nous assurer qu'elles continuent à fonctionner en toute sûreté et réduire le risque d'un accident", a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, cité dans un communiqué de l'AIEA.


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juin 2024

L'Ukraine prévoit des coupures de courant partielles pendant toute la journée de lundi à travers le pays, a annoncé dimanche l'opérateur Ukrenergo, expliquant que le réseau électrique connaissait de graves difficultés après des attaques russes "massives"."Le 24 juin, toutes les compagnies régionales de distribution d'électricité mettront en place des coupures de courant prévues" tout au long de la journée, a indiqué l'opérateur sur Telegram.
Kyiv a dénoncé une nouvelle attaque « massive » russe dans la nuit de vendredi à samedi contre des infrastructures énergétiques dans l’ouest et le sud du pays.
Nazariï Guitchka grimpe sur le toit de la maternité de Kiev qu'il dirige pour observer des ouvriers qui y fixent des panneaux solaires, une installation devenue primordiale en Ukraine, dont l'infrastructure a été ravagée par les bombardements russes.
Une centrale électrique ukrainienne a été endommagée lors d'une attaque russe massive dans la nuit de mercredi à jeudi, la dernière en date visant des installations énergétiques ukrainiennes, a annoncé son opérateur privé DTEK."Encore une nuit difficile pour l'industrie énergétique ukrainienne. Les Russes ont attaqué l'une des centrales thermiques de DTEK", a déclaré jeudi la société dans un communiqué, faisant état de "sérieux dégâts" et de trois employés blessés.
Les ambassadeurs des 27 Etats membres de l'UE ont approuvé jeudi un nouveau paquet "substantiel" de sanctions contre la Russie, en guerre contre l'Ukraine, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'Union européenne."Ce paquet prévoit de nouvelles mesures ciblées et renforce l'impact des sanctions existantes en resserrant les mailles du filet", a indiqué la présidence belge sur le réseau social X.
Les Etats-Unis vont désormais privilégier l'Ukraine dans la livraison de missiles destinés à la défense antiaérienne, ce pays subissant des frappes russes "massives" sur ses installations énergétiques qui provoquent des pénuries d'électricité croissantes.Face à cette situation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi à monter des panneaux solaires et des unités de stockage d'énergie "dans chaque école et dans chaque hôpital, dès que possible". "Les administrations militaires régionales ont été chargées de superviser ces mesures au niveau local", a-t-il ajouté.
Des infrastructures énergétiques, dont une centrale, ont été endommagées en Ukraine par une importante attaque russe nocturne qui a fait sept blessés parmi leurs employés, ont annoncé jeudi les autorités de ce pays, dont le réseau électrique peine à résister aux frappes ciblées des Russes.Il s'agit de la septième attaque "massive" contre des centrales électriques ukrainiennes au cours des trois derniers mois, selon l'opérateur DTEK, ce qui a contraint à imposer de fréquentes coupures d'électricité.
L'Ukraine a annoncé lundi que les coupures de courant allaient empirer jusqu'à la fin du mois de juillet, après une série de frappes russes sur ses infrastructures énergétiques.Moscou a lancé une campagne de bombardement ces derniers mois, visant les principaux centres de production et de distribution d'électricité ukrainiens et détruisant, selon le président Volodymyr Zelensky, la moitié de la capacité énergétique du pays.
Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA) a dénoncé ce 13 juin le niveau élevé des importations britanniques de carburants d'aviation (jet fuel) produits à partir de pétrole russe. Et des « violations présumées du prix plafond du pétrole brut russe par huit pétroliers couverts par des assurances britanniques ».
Une "guerre de l'énergie" : alors que les frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes se sont intensifiées, les alliés de Kiev s'activent pour aider le pays à les réparer avant l'hiver prochain.Depuis que les troupes russes ont lancé une offensive en mai sur la région de Kharkiv (Est) pour accroître la pression sur l'armée ukrainienne, une pluie de missiles s'abat sur ces infrastructures stratégiques.
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales.L'attaque s'est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l'opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que "selon de premières informations, il n'y a de victimes ni de blessés"."Un incendie s'est déclaré dans la raffinerie de Novochakhtinsk à la suite d'une attaque de drone", a-t-il précisé.

mai 2024

La Suède a dévoilé mardi un nouveau plan d'aide pour "garantir l'approvisionnement énergétique" de l'Ukraine afin de lui permettre de résister aux forces russes qui continuent de progresser dans le pays."L'accès à l'énergie est essentiel pour que la société, l'économie et les entreprises ukrainiennes continuent à fonctionner", a constaté lors d'une conférence de presse Johan Forssell, ministre du Commerce extérieur et de l'aide internationale.
Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar (sud) a dû suspendre ses activités dimanche après une attaque de six drones, ont indiqué la direction et les autorités locales.Pendant la nuit, "six drones sont tombés sur le territoire de la raffinerie à Slaviansk-sur-Kouban", a écrit sur Telegram Roman Siniagovski, un responsable régional.Il s'agit de l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie, qui fait partie du groupe "Slaviansk EKO".
Une attaque de drone ukrainien a provoqué dans la nuit de samedi à dimanche un incendie sur le site de la raffinerie de Volgograd, dans le sud de la Russie, a déploré le gouverneur de la région éponyme, Andreï Botcharov."Dans la nuit du 12 mai, les forces de défense aérienne et de guerre électronique ont repoussé une attaque de drone sur le territoire de la région de Volgograd", a-t-il d'abord indiqué sur Telegram."Les conséquences de la chute d'un drone suivi d'une détonation ont provoqué un incendie sur le site de la raffinerie de pétrole de Volgograd", a-t-il ajouté.
L'Ukraine a mis en garde mercredi contre de possibles coupures de courant en fin de journée, l'opérateur national prédisant une situation "particulièrement difficile" après une nouvelle attaque russe "massive" qui a visé le réseau énergétique et fait six blessés."L'ennemi ne renonce pas à ses plans visant à priver les Ukrainiens de lumière. Une nouvelle attaque massive contre notre industrie énergétique!", a écrit sur Telegram le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.
L'Ukraine a affirmé mercredi avoir mené une attaque nocturne avec un drone contre une importante raffinerie russe dans la région de Riazan, située dans l'ouest de la Russie, à près de 500 kilomètres de la frontière ukrainienne.Cette nouvelle attaque a eu lieu sur fond de tensions avec Washington qui a critiqué ces derniers mois, selon des médias, les frappes de Kiev contre des installations énergétiques situées sur le sol russe et lui a demandé d'y mettre fin.

avril 2024

Dans cette centrale électrique ukrainienne, les horloges se sont arrêtées au moment précis où des missiles russes se sont abattus sur le site, dont les employés déblayent encore les débris calcinés sous un trou béant dans le toit.
"Nous nous approchons dangereusement d'un accident nucléaire" à Zaporijjia, a alerté lundi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), notant qu'il était "impossible" de savoir qui était responsable des récentes attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne.Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l'Ukraine, a subi une série d'attaques de drones à partir du 7 avril, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
La Russie a lancé plus de 40 missiles et 40 drones contre l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi, ciblant ses "infrastructures essentielles", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La région de Kiev a été "massivement attaquée", a rapporté le chef de l'administration militaire locale.
La centrale thermique de Trypilska, à la périphérie de la capitale ukrainienne, a été totalement détruite, a annoncé son exploitant. Cette centrale fournirait 50% de l’électricité consommée dans la capitale ukrainienne. Les combats s’intensifient en ce 777e jour de guerre en Ukraine. Les forces russes ont effectué au moins une quarantaine de frappes contre l’Ukraine, touchant notamment des "infrastructures essentielles" de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine entièrement en état d’alerte aérienne.
Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'est alarmé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.
Deux sites énergétiques situés dans le sud de l'Ukraine ont été touchés dans la nuit de mardi à mercredi par des frappes de la Russie, qui poursuit sa stratégie de ciblage du réseau électrique du pays.Deux femmes et un enfant ont également été tués mercredi dans une frappe russe sur la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, qui est régulièrement prise pour cible, a indiqué sur Telegram le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klymenko.
La Moldavie a démarré mardi des travaux pour mieux relier son réseau électrique à la Roumanie voisine et réduire sa dépendance à l'énergie russe, dont le petit pays candidat à l'UE veut s'émanciper totalement.Le projet permettra à Chisinau de se passer de la centrale thermique de Cuciurgan, située dans la région séparatiste prorusse de Transdniestrie, qui fournit actuellement 70% de l'électricité.
Les frappes russes ont visé ces dernières semaines 80% des centrales thermiques ukrainiennes et la moitié des centrales hydroélectriques, a rapporté lundi le ministre ukrainien de l'Energie, en dénonçant "la plus grande attaque" contre le secteur énergétique du pays."On peut dire que jusqu'à 80% des centrales thermiques ont été attaquées, plus de la moitié des centrales hydroélectriques. Et un grand nombre de stations relais" de transmission électrique, a déclaré le ministre Guerman Galouchtchenko dans une conférence de presse.

mars 2024

Des drones et des missiles russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi des centrales électriques dans le centre-est de l'Ukraine, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Energie, Varsovie faisant état d'une surveillance renforcée de l'espace aérien polonais. Une alerte aérienne a été déclenchée dans la nuit de jeudi à vendredi à travers toute l'Ukraine.Cette "attaque massive" a visé des cibles, en particulier des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk, Poltava, et Cherkasy, a déclaré le ministre de l'Energie Guerman Galouchtchenko.
Le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Guerachtchenko, a prévenu lundi que les dégâts infligés aux infrastructures énergétiques la semaine passée se chiffraient en "milliards" après la "plus grosse attaque" russe contre ce réseau depuis le début de l'invasion.Vendredi, de lourdes frappes russes sur le réseau énergétique ukrainien avaient entraîné des coupures d'électricité d'ampleur, plongeant dans le noir la deuxième ville du pays, Kharkiv.
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été coupée par un bombardement, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur contre les infrastructures ukrainienn
Les missiles ont infligé des « dégâts très importants » sans provoquer de danger immédiat. « Il s’agit de l’attaque la plus massive contre des installations énergétiques [ukrainiennes] » en 2024, selon le procureur général d’Ukraine.
Huit missiles russes ont touché vendredi la plus grande centrale hydroélectrique d'Ukraine, située sur le fleuve Dniepr, infligeant des "dégâts très importants" mais sans provoquer de danger immédiat pour la population, a indiqué le parquet ukrainien."Huit missiles ont touché" la centrale de DniproHES située dans la ville de Zaporijjia (sud) et provoqué sa mise "hors service", a indiqué à la télévision Ioury Belooussov, un responsable du parquet général.
Deux sites énergétiques ont été ravagés par des incendies en Russie, dont l'un à des centaines de kilomètres de front, après une importante attaque de drones ukrainiens dans la nuit de lundi à mardi. L'Ukraine, qui est visée tous les jours depuis plus de deux ans par les missiles, les roquettes et les drones russes, réplique régulièrement. L'attaque de la nuit intervient en outre à trois jours du début de la présidentielle russe, qui doit voir triompher Vladimir Poutine, en l'absence de toute opposition.
Un dépôt pétrolier dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, était en flammes mercredi à la suite d'une attaque de drones ukrainiens, un type d'opération devenu de plus en plus fréquent après deux ans de guerre.De son côté, l'armée de l'air ukrainienne a dit avoir détruit dans la nuit 38 des 42 drones explosifs lancés par la Russie lors d'une attaque sur une dizaine de régions d'Ukraine qui a fait au moins sept blessés.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a mis en garde mercredi la Russie contre tout redémarrage précipité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces de Moscou dans le sud de l'Ukraine.M. Grossi est en visite en Russie, où il doit rencontrer le président Vladimir Poutine pour la première fois depuis 2022 et évoquer notamment la situation "précaire" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe.

février 2024

Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
La police danoise a annoncé lundi clore son enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022, estimant ne pas "avoir les bases nécessaires" pour des poursuites, une décision "proche de l'absurde" selon le Kremlin.Outre le Danemark, deux autres enquêtes avaient été ouvertes en Allemagne et en Suède, mais le parquet suédois a clôturé ses investigations début février sans aucune poursuite, jugeant que les faits n'étaient pas de son ressort. L'enquête est toujours en cours en Allemagne.
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a appelé vendredi à "une retenue militaire maximale" après une série de fortes explosions survenues ces derniers jours près de la centrale nucléaire ukrainienne sous contrôle russe de Zaporijjia, la plus grande d'Europe. Ce site, pris par les forces russes en mars 2022, dans la foulée du déclenchement le 24 février de l'invasion de l'Ukraine, se trouve dans une zone de combat et Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de compromettre sa sécurité.
Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi 14 pétroliers d'une "flotte fantôme" utilisés par Moscou pour contourner le plafond imposé par les pays occidentaux au prix du pétrole russe, à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.Les sanctions annoncées dans un communiqué du Trésor américain visent la compagnie maritime nationale russe Sovcomflot, lui donnant 45 jours pour décharger le pétrole ou autres cargaisons des 14 navires.
La destruction de mines de charbon et l'arrêt de certaines centrales électriques en Ukraine poussent le pays à chercher d'autres solutions pour se fournir en énergie: la transition énergétique vers les éoliennes et panneaux solaires "va arriver plus vite que prévu", assure le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.Lorsque l'armée russe est rentrée en Ukraine il y a deux ans "leurs tanks ont détruit onze mines de charbon", explique M. Galouchtchenko, rencontré par l'AFP en marge du sommet de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) cette semaine à Paris.
L'Ukraine a revendiqué vendredi une attaque nocturne de drones sur deux raffineries de pétrole en Russie dans la région de Krasnodar (sud), tandis que le ministère russe de la Défense a lui assuré avoir détruit 19 de ces engins dans son ciel dans la nuit."Les drones du service (de sécurité ukrainien, ndlr) ont frappé deux raffineries de la région de Krasnodar en même temps: non seulement celle d'Ilsky, mais aussi celle d'Afipsky", s'est félicité auprès de l'AFP une source au sein des services spéciaux ukrainiens.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a dit mardi avoir de "nombreuses questions" à poser aux Russes, qui contrôlent la centrale nucléaire de Zaporijjia, à la veille de sa visite sur place.Le responsable a également regretté que ses experts, dont certains sont présents en permanence à Zaporijjia, n'aient qu'un accès "partiel" à la centrale, même si celui-ci "s'élargit progressivement". "Il y a encore des parties de la centrale que nous n'avons pas pu visiter", a indiqué M. Grossi lors d'un point-presse à Kiev.
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, après une attaque de drone imputée à l'Ukraine, a affirmé un responsable local. "Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, a affirmé un responsable local, après une attaque de drone revendiquée par l'Ukraine."Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a décidé d'interdire l'accès à tout employé de l'opérateur ukrainien Energoatom, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, attendu sur place la semaine prochaine, "va soulever la question cruciale du personnel et demander des informations au sujet de cette nouvelle annonce", selon un communiqué.

janvier 2024

L'Ukraine a annoncé lundi prévoir la construction de quatre nouveaux réacteurs nucléaires dans sa centrale de Khmelnitskiï (ouest) en 2024, afin de compenser la perte de celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis mars 2022."En 2024, la construction de quatre nouvelles unités à la centrale nucléaire de Khmelnitskiï devrait commencer", a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué, tout en admettant que la procédure prendrait "du temps".
L'Ukraine a revendiqué jeudi une frappe de drones contre un complexe pétrolier du sud de la Russie dans la nuit, site où les autorités russes avaient fait état d'un incendie, selon une source militaire à l'AFP.Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont frappé une raffinerie de Touapsé, ville située sur les côtes de la mer Noire, et une "unité de traitement de pétrole" a été endommagée, a indiqué cette source. Dans la nuit, les autorités régionales avaient annoncé qu'un site pétrolier était en feu à Touapsé, sans expliquer les causes du sinistre.
Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne."Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur un important incendie qui s'est déclaré dimanche dans le terminal gazier géré par l'entreprise Novatek.
Des mines ont été replacées autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, a assuré vendredi soir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer."Des mines ont été replacées le long du périmètre de la ZNPP (acronyme anglais de la centrale nucléaire de Zaporijjia, ndlr) a indiqué dans un communiqué l'AIEA, basée à Vienne.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas eu accès récemment aux salles de réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (Sud) pour des raisons de "sécurité", a affirmé vendredi Moscou qui occupe le site depuis près de deux ans.Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer.
L'AIEA a déclaré mercredi n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.

décembre 2023

Les revenus que la Russie tire de l'exportation de pétrole et produits pétroliers ont été réduits d'un tiers en 2023 par rapport à 2022, en raison du plafonnement des prix par une coalition de pays, ont annoncé mercredi ces derniers.

novembre 2023

Les dangers se multiplient autour des centrales nucléaires ukrainiennes du fait de la proximité des combats et des coupures d'électricité, s'est inquiété mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi."Il y a un tas de dangers qui se multiplient et qui sont là jusqu'à la fin du conflit", a déclaré M. Grossi devant la presse, en marge d'une visite du site prévu pour l'enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse), dans l'est de la France.
Des milliers d'Ukrainiens sont privés d'électricité dans les zones du sud et l'est du pays proches de la ligne de front à la suite de frappes russes sur des infrastructures énergétiques, a indiqué vendredi le ministère ukrainien de l'Energie. Dans le Sud, les bombardements ont plongé dans le noir plus de 28.000 consommateurs dans la ville de Kherson pilonnée par l'armée russe quasi-quotidiennement et environ 3.000 autres dans sa région, a indiqué le ministère sur Telegram sans pour autant préciser quand les coupures ont eu lieu.
Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.

octobre 2023

La Russie a accusé vendredi l'Ukraine d'avoir visé la veille à l'aide de drones une centrale nucléaire dans la région russe frontalière de Koursk, sans faire de dégâts ni provoquer de hausse de la radioactivité."Dans la soirée du 26/10/2023, une attaque de trois drones ennemis sur la centrale nucléaire de Koursk a été stoppée. Cet événement n'a pas affecté le fonctionnement de la centrale", a indiqué l'opérateur du site sur Telegram.
L’enquête concernant la fuite sur le gazoduc sous-marin entre la Finlande et l’Estonie se concentre désormais sur la thèse du sabotage, ont affirmé des sources proches du dossier à l’agence de presse financière Bloomberg. Selon elles, il n’y a cependant pas encore de "conclusions finales".

septembre 2023

Un drone ukrainien a frappé mardi une sous-station électrique de la région frontalière russe de Koursk, coupant le courant dans sept localités, a affirmé son gouverneur, un bombardement qui fait écho à ceux de la Russie contre les infrastructures de l'Ukraine."Dans la matinée, un drone ukrainien a lâché un engin explosif sur une sous-station électrique dans le village de Snagost, du district de Korenevsky. Sept localités ont été privées de courant", a écrit sur Telegram le gouverneur Roman Starovoït.

août 2023

Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi une lourde chute de son bénéfice net semestriel à 2,84 milliards d'euros, toujours plombé par la baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Sur les six premier mois de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de 8, tombant à 296 milliards de roubles (2,84 milliards d'euros), contre 2.500 milliards de roubles (24,04 milliards d'euros) à la même période de 2022.
Un pétrolier russe a été touché durant la nuit de vendredi à samedi par un drone ukrainien dans le détroit de Kertch, interrompant brièvement le trafic sur le pont stratégique reliant la Crimée à la Russie dans un contexte de tensions croissantes en mer Noire.Un navire de guerre russe avait déjà été touché tôt vendredi par un drone ukrainien sur une base de la mer Noire.Pour sa part, l'armée russe a revendiqué samedi la prise du village de Novosselivské, dans le nord-est de l'Ukraine, une zone où elle est à l'offensive depuis plusieurs semaines.

juillet 2023

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a vu "quelques mines" antipersonnel dans une zone tampon de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (est), occupée par les forces russes, a-t-elle indiqué lundi, mais qui ne posent selon elle pas de danger pour la sécurité des installations."Lors d'une inspection le 23 juillet, l'équipe de l'AIEA a vu quelques mines situées dans une zone tampon entre les barrières des périmètres intérieur et extérieur du site", a indiqué l'agence dans un communiqué.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a regretté jeudi de n'avoir pas pu inspecter les toits de la centrale nucléaire de Zaporijjia, où l'Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent le site, d'avoir placé des mines ou des explosifs.Les experts de l'instance onusienne, présents sur place, "attendent toujours d'avoir accès aux toits des bâtiments des réacteurs", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.
Depuis plusieurs jours la centrale ukrainienne de Zaporijia est au centre de l’attention de la guerre en Ukraine. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de vouloir y mener une attaque.
Le Kremlin a averti mercredi d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, les deux camps s'accusant d'une provocation imminente."La situation est très tendue, car le risque d'un acte subversif par le régime de Kiev est très élevé. Un acte subversif qui peut avoir des conséquences catastrophiques", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé mercredi d'avoir accès à l'ensemble des bâtiments de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), occupée par les troupes russes, pour "confirmer l'absence de mines ou d'explosifs sur le site"."Alors que la tension et les activités militaires s'accentuent dans la région, nos experts doivent pouvoir vérifier les faits sur le terrain", de manière "indépendante et objective", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.

juin 2023

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite "de radiations" à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes dans le sud de l'Ukraine, une accusation immédiatement rejetée comme "mensonge" par le Kremlin.
Les services de renseignements militaires néerlandais ont averti la CIA d'un projet ukrainien de faire sauter le gazoduc Nord Stream trois mois avant que des explosions n'endommagent l'ouvrage sous-marin, ont rapporté mardi des médias.
L'AIEA a réitéré dimanche, face à des données divergentes, sa demande d'accès au site où est mesuré le niveau de l'eau du réservoir utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), présents de manière permanente sur place, "ont besoin d'y accéder pour clarifier la raison de l'écart significatif observé entre diverses mesures", selon un communiqué de cette instance onusienne.
La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Le quotidien américain a authentifié des images de l’infrastructure endommagée par une attaque que les autorités ukrainiennes imputent à la Russie. Des évacuations sont en cours dans le sud du pays.
Le président du Conseil européen Charles Michel a affirmé mardi que la Russie devrait rendre des comptes après la destruction partielle d'un barrage hydroélectrique en Ukraine, évoquant un "crime de guerre"."Choqué par l'attaque sans précédent sur le barrage de Nova Kakhovka", a tweeté Charles Michel. "La destruction d'une infrastructure civile est clairement un crime de guerre et nous demanderons des comptes à la Russie et à ses affiliés", a-t-il ajouté.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé mardi que l'attaque contre le barrage de Kakhovka donnait à la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine une "nouvelle dimension".L'attaque contre le barrage "s'inscrit dans la lignée de nombreux crimes que nous avons vus en Ukraine, commis par des soldats russes", a affirmé Olaf Schoz dans une interview accordée aux chaînes WDR et ZDF. Ces crimes "font partie d'une manière de faire la guerre qui a toujours visé des cibles civiles - des villes, des villages, des hôpitaux, des écoles, des infrastructures", a souligné M. Scholz.
Le barrage de Kakhovka, que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir attaqué mardi, est un ouvrage clé du Sud de l'Ukraine qui alimente en eau la Crimée annexée et se trouve sur la route des troupes ukrainiennes vers une reconquête des territoires occupés.Pris dès le début de l'invasion car cible prioritaire des Russes, ce barrage hydroélectrique situé sur le fleuve Dniepr est aujourd'hui sur la ligne de front entre les régions contrôlées par Moscou et le reste de l'Ukraine, au moment où Kiev teste intensément les défenses russes en vue d'une offensive d'envergure.
Une attaque sur un barrage dans le Sud de l'Ukraine, dont Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité, a provoqué mardi des inondations et des évacuations d'habitants dans les zones alentour, occupées par la Russie, suscitant un tollé international.Elle a également causé de nouvelles inquiétudes pour la centrale nucléaire de Zaporijjia, située à 150 km en amont du barrage hydroélectrique de Kakhovka, construit le long du Dniepr dans la région de Kherson et qui assure son refroidissement.
Les réactions à l’international se multiplient ce mardi 6 juin après la destruction partielle d’un barrage dans le sud de l’Ukraine, provoquant des inondations et des évacuations d’habitants.
La centrale de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, se retrouve en première ligne après la destruction partielle mardi d'un barrage du sud de l'Ukraine, dont l'eau est utilisée pour refroidir le combustible et éviter un accident nucléaire.L'attaque, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, a entraîné l'inondation d'une vingtaine de localités et l'évacuation de milliers de personnes, suscitant un tollé international.- "Pas de danger nucléaire immédiat" -

mai 2023

La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, a été à nouveau coupée du réseau électrique ukrainien, ont affirmé lundi Moscou et Kiev, un incident potentiellement dangereux et devenu fréquent avec les bombardements liés aux combats.
La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, occupée par la Russie, était, selon les autorités ukrainiennes, de nouveau reliée au réseau électrique lundi midi, après une coupure entraînée par des frappes nocturnes russes.Ukrenergo "a rétabli l'alimentation de la centrale nucléaire à partir du système électrique ukrainien", a déclaré l'opérateur publique ukrainien dans un nouveau communiqué publié sur Telegram.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté samedi sur le risque d'un "grave accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia, occupée par les forces russes en Ukraine, en pleine évacuation d'une ville voisine où vivent la plupart des employés, et sur la situation "potentiellement dangereuse" autour du site."La situation dans la zone proche de la centrale nucléaire de Zaporijjia devient de plus en plus imprévisible et potentiellement dangereuse", a averti le chef de l'Agence, Rafael Grossi, cité dans un communiqué de l'AIEA.

avril 2023

Ce que révèle une enquête menée par différents médias scandinaves.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a estimé jeudi que l'on était "en sursis" concernant la "sûreté" de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, à proximité de laquelle deux mines ont récemment explosé."Si nous n'agissons pas pour protéger la centrale, notre chance tournera tôt ou tard, avec des conséquences potentiellement graves sur la santé humaine et l'environnement", a mis en garde M. Grossi dans un communiqué diffusé à Vienne, où se trouve le siège de l'AIEA.

mars 2023

Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé mercredi "essayer" de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, près de laquelle il a déploré une "hausse de l'activité militaire".M. Grossi s'est exprimé lors d'une visite mercredi sur le site de cette centrale nucléaire occupée par les troupes russes dans le Sud de l'Ukraine, et pour laquelle la Russie a invité la presse dont l'AFP.
Un compromis a minima face à un risque militaire croissant : le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique s'est rendu mercredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia en quête d'une solution acceptable pour Kiev et Moscou afin de sécuriser le site. L'idée d'une zone démilitarisée autour de ce site du sud-est de l'Ukraine occupé depuis mars par les Russes semble avoir vécue après des mois d'échanges infructueux.
La Russie a pris le Bélarus en "otage nucléaire", a estimé dimanche l'Ukraine à la suite de l'annonce par le président Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié."Le Kremlin a pris le Bélarus comme otage nucléaire", a écrit sur Twitter le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Oleksiï Danilov, ajoutant que cette décision est un "pas vers la déstabilisation interne du pays".
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé samedi qu'il se rendrait la semaine prochaine dans la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) qui, selon lui, se trouve dans une situation "précaire".Il s'agit de la deuxième visite de M. Grossi dans la centrale, la plus grande d'Europe, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, afin d'"évaluer directement la gravité de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires sur le site", a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un "état précaire", a mis en garde mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué.Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme après une frappe russe qui a provoqué une coupure de courant à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud)."A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner", a averti Rafael Grossi jeudi devant le Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne à Vienne.
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).

février 2023

Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10% des besoins d'Orlen. "Les livraisons via l'oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe", a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l'AFP.
La Russie a mené vendredi une attaque "massive" avec des dizaines de missiles et des drones explosifs visant plusieurs sites énergétiques en Ukraine, après une tournée en Europe de Volodymyr Zelensky pour réclamer plus d'armes.Mercredi et jeudi, le président ukrainien s'était rendu à Londres, Paris et Bruxelles pour exhorter ses alliés européens à lui fournir des missiles de longue portée et des avions de chasse, essentiels selon Kiev pour pouvoir mener des contre-offensives face à la Russie.
EN UN GRAPHIQUE – Pour la première fois, avec 22,28 % du mix énergétique, ces énergies renouvelables arrivent en tête des sources de production électrique de l’Union européenne.

décembre 2022

Les habitants de Kiev et sa région souffrent des coupures de courant provoquées par les frappes russes. Ils manquent d'électricité et de chauffage, alors que les températures sont négatives. Lorsque la nuit tombe, la capitale ukrainienne est presque entièrement plongée dans le noir. Reportage
La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. "Le G7 et l'Australie (...) sont parvenus à un consensus sur un prix maximum de 60 dollars américains le baril pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime", ont annoncé ces pays dans un communiqué commun publié vendredi.
L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a annoncé jeudi limoger le nouveau directeur ukrainien de la centrale de Zaporijjia (sud), nommé la veille par la Russie qui s'est appropriée le site, tout en appelant une nouvelle fois les employés à ne pas collaborer avec Moscou. Mercredi, Iouriï Tchernitchouk, qui travaillait déjà dans la centrale, avait annoncé dans un communiqué "accepter" la proposition russe de diriger ce site nucléaire. "Iouriï Tchernitchouk, (jusque-là) ingénieur en chef adjoint de la centrale, qui a exercé ses fonctions pendant la guerre, a trahi l'Ukraine et est passé du côté de l'ennemi", a déploré jeudi le chef d'Energoatom Petro Kotine dans un communiqué, sa première réaction sur le sujet.

novembre 2022

Les villes européennes ont été appelées, mercredi au Parlement européen, à faire don de générateurs électriques à l'Ukraine qui subit des coupures massives d'électricité à cause d'attaques russes sur les infrastructures. "Les Ukrainiens ont maintenant besoin d'un soutien matériel pour passer l'hiver", a insisté, lors d'une conférence de presse à Strasbourg, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, voyant dans cette initiative baptisée "Générateurs d'espoir", une "nouvelle strate d'aide pratique" envers l'Ukraine à l'arrivée de l'hiver.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs "délibérés et ciblés" contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, appelant à "arrêter cette folie". La Russie et l'Ukraine se sont à nouveau accusées mutuellement dimanche d'avoir bombardé cette centrale nucléaire située dans le Sud ukrainien et occupée militairement par l'armée russe. Kiev a en outre démenti avoir exécuté plusieurs soldats russes qui s'y étaient rendus.
Des bombardements en série, des coupures électriques à répétition, un personnel ukrainien sous pression: la centrale de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et occupée par l'armée russe, vit sous la menace constante d'une catastrophe nucléaire. Quel est l'état de la centrale? Après une première frayeur lors de la prise du site par Moscou le 4 mars, la situation s'est nettement dégradée début août. Les frappes, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, se succèdent dans cette zone proche de la ligne de front. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a fini par installer des experts sur place, a signalé "une bonne douzaine" de tirs ce week-end.
La Russie a accusé dimanche les forces ukrainiennes d'avoir procédé à de nouveaux bombardements contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, tout en assurant que le niveau de radiation y restait "conforme à la norme". "Le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d'une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijjia", la plus grande d'Europe et occupée militairement par la Russie, a affirmé l'armée russe dans un communiqué.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté jeudi une nouvelle résolution appelant la Russie à se retirer de la centrale ukrainienne de Zaporijjia et à stopper ses actions contre les sites nucléaires, selon des sources diplomatiques. Le texte, présenté par le Canada et la Finlande, a été approuvé par 24 des 35 Etats siégeant au Conseil, ont précisé deux diplomates contactés par l'AFP. La Russie et la Chine ont voté contre. Sept pays se sont abstenus (Pakistan, Inde, Afrique du sud, Namibie, Kenya, Vietnam, Arabie saoudite). Deux étaient absents.
Plus de 10 millions d’Ukrainiens sont privés d’électricité, a annoncé jeudi soir le président Volodymyr Zelensky.

octobre 2022

Près de quatre millions de personnes sont affectées par des coupures d'électricité après de récentes frappes russes sur des infrastructures énergétiques en Ukraine, a déclaré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Dans beaucoup de villes et de districts de notre pays, des coupures ont été instaurées pour stabiliser" la situation, a-t-il dit dans son allocution quotidienne. "Près de quatre millions d'Ukrainiens sont actuellement confrontés à ces restrictions", a-t-il ajouté. Il s'agit de la ville de "Kiev et de sa région" ainsi que des provinces de Jitomyr (centre-ouest), Poltava, Tcherkassy et Kirovograd dans le centre, Rivné (ouest), Kharkiv (est), Tcherniguiv et Soumy dans le nord, a-t-il précisé.
Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'énergie devraient atteindre un "point haut" dès 2025, après la hausse des investissements dans les énergies durables provoquée par la "réorientation profonde" des marchés mondiaux de l'énergie, a estimé jeudi l'Agence internationale de l'Energie (AIE). A huit jours de la Conférence mondiale sur le climat COP27 en Egypte, l'Agence met toutefois en garde dans son rapport annuel 2022 publié jeudi, contre les "fractures" entre pays riches et pauvres en matière d'investissements dans les énergies décarbonées, en réclamant un "effort international majeur" pour "réduire" ce "fossé inquiétant".
De nouvelles frappes russes ont visé samedi des infrastructures énergétiques dans l'Ouest de l'Ukraine, a annoncé l'opérateur Ukrenergo, tandis que des responsables ont fait état de coupures de courant dans plusieurs régions du pays. Les forces russes "ont procédé à une nouvelle attaque avec des missiles sur des installations énergétiques des principaux réseaux dans les régions occidentales de l'Ukraine", a expliqué Ukrenergo sur les réseaux sociaux. "L'étendue des dommages est comparable ou pourrait dépasser les conséquences de l'attaque des 10-12 octobre", a ajouté l'opérateur.
L'Ukraine a limité jeudi la consommation en électricité de sa population et ses entreprises, notamment à Kiev, après plusieurs frappes russes ces derniers jours qui ont fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, à l'approche de l'hiver. Dans la capitale ukrainienne Kiev, le maire Vitali Klischko a exhorté les entreprises, les magasins, les cafés et les restaurants à "économiser au maximum" leur consommation en électricité sur les éclairages et la publicité lumineuse.
Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi l'envoi de cinq générateurs électriques en Ukraine, où les attaques russes contre les infrastructures énergétiques ont laissé plus d'un millier de villes dans le noir et où des restrictions d'électricité sont prévues à partir de jeudi. "Compte tenu des récentes attaques de la Russie contre l'infrastructure électrique, qui ont gravement affecté l'approvisionnement en électricité des citoyens ukrainiens, (...) le ministère de la Défense va envoyer immédiatement des groupes électrogènes dans ce pays", indique un communiqué du ministère. Il s'agit de quatre générateurs de 400 kilowatts de puissance et d'un cinquième de 150 kilowatts, qui appartiennent à l'armée de l'air espagnole.
La situation est "critique" en Ukraine après plusieurs frappes russes ces derniers jours sur des centrales électriques, provoquant d'importantes coupures de courant à l'approche de l'hiver, a indiqué mardi la présidence ukrainienne.
Une station électrique située dans la ville russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a pris feu vendredi après une frappe ukrainienne, a indiqué le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov. "Une station électrique (...) a pris feu après une frappe sur Belgorod", a écrit M. Gladkov sur Telegram, ajoutant qu'il faudrait "jusqu'à quatre heures" pour activer une infrastructure de réserve et rétablir l'alimentation en électricité. Il n'a pas précisé combien de personnes étaient affectées par cette panne dans cette ville de 330.000 habitants qui n'a jusqu'à présent été que rarement touchée par des tirs en provenance d'Ukraine, contrairement à sa région, visée régulièrement.
Une plainte pour complicité de crimes de guerre a été déposée à Paris contre TotalEnergies, accusé d'avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis la fabrication de carburant utilisé in fine par des avions russes engagés dans le conflit en Ukraine, ce que le groupe conteste. Cette plainte a été déposée jeudi auprès du procureur national antiterroriste, compétent pour les crimes de guerre, par l'association basée à Bordeaux Darwin Climax Coalition, qui dit oeuvrer pour la protection des droits humains et la défense des populations touchées par la prédation industrielle, et l'association ukrainienne Razom we stand, qui appelle à imposer un embargo sur les importations d'énergie fossile de Russie. Sollicité par l'AFP, le géant français de l'énergie a dénoncé des accusations "outrancières", "diffamatoires" et "infondées".
Le G7 et le FMI ont réaffirmé mercredi qu'ils soutiendront l'Ukraine "le temps nécessaire" afin de faire face aux conséquences économiques de l'invasion, qui se chiffrent en milliards de dollars, au moment où le pays est la cible d'une nouvelle vague de frappes russes. "Le G7 va continuer à soutenir l'Ukraine le temps nécessaire et reste profondément engagé à apporter l'aide permettant de répondre aux besoins financiers les plus urgents", ont annoncé les ministres des Finances des sept démocraties les plus développées, dans un communiqué commun.
Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a accusé mardi Kiev d'avoir effectué une frappe sur une installation électrique, ce qui a privé de courant "plus de 2.000 habitants". "L'armée ukrainienne a bombardé un poste électrique à Chebekino", une ville russe de 40.000 habitants située à sept kilomètres de la frontière ukrainienne, a déclaré sur Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant qu'il n'y avait pas eu de victimes. "Les projectiles ont endommagé un transformateur. A l'heure actuelle, plus de 2.000 habitants sont privés d'électricité", a-t-il ajouté.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été reconnectée au réseau électrique, a indiqué dimanche l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qualifiant ce raccordement de "soulagement temporaire face à une situation toujours intenable". L'AIEA avait annoncé samedi que cette installation du sud de l'Ukraine, la plus grosse centrale nucléaire d'Europe, avait perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements, et qu'elle s'appuyait sur des générateurs d'urgence pour fournir le courant dont elle a besoin pour assurer certaines fonctions de sécurité, dont le refroidissement de ses six réacteurs, tous à l'arrêt.
Le président russe Vladimir Poutine a promis lundi des répliques "sévères" en cas de nouvelles attaques ukrainiennes contre la Russie, après la destruction partielle samedi du pont de Crimée, infrastructure stratégique et symbole de l'annexion de cette péninsule ukrainienne. "Si les tentatives d'attentats terroristes sur notre territoire se poursuivent, les réponses de la Russie seront sévères et leur ampleur correspondra au niveau des menaces posées", a mis en garde Vladimir Poutine en ouverture d'une réunion télévisée du Conseil de sécurité russe. "Personne ne doit avoir le moindre doute", a-t-il averti. En réponse à l'attaque contre le pont de Crimée, le dirigeant russe a indiqué que Moscou avait lancé une campagne "massive" de bombardements dans plusieurs régions ukrainiennes. Il a affirmé que l'armée russe avait utilisé dans la matinée "des armes de haute précision de longue portée" contre "l'infrastructure énergétique, militaire et de communication de l'Ukraine".
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements et s'appuie sur des générateurs d'urgence, a déclaré samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le site occupé puis annexé par la Russie se procure "l'électricité dont il a besoin pour le refroidissement du réacteur et d'autres fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires" uniquement grâce à des générateurs diesel, a ajouté l'organisme onusien dans un communiqué. "La connexion a été coupée vers une heure du matin, heure locale", a précisé l'AIEA, qui dit se baser sur "des informations officielles en provenance d'Ukraine" ainsi que sur "des rapports de son équipe" de quatre experts présents dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe.
La centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe, est "évidemment" ukrainienne, malgré son appropriation formelle par Moscou, a déclaré jeudi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, réaffirmant la possibilité "très claire" d'un accident nucléaire. "Pour nous, il est évident qu'elle appartient à (l'opérateur ukrainien) Energoatom puisque c'est une installation ukrainienne", a déclaré M. Grossi lors d'une conférence de presse à Kiev, après avoir été reçu par le président Volodymyr Zelensky et avant de se rendre à Moscou.
Le directeur général de l'AIEA "se rendra à Kiev puis à Moscou cette semaine" afin de discuter de la mise en place d'une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, selon un communiqué publié lundi soir. Rafael Grossi va "poursuivre les consultations" pour établir un tel dispositif "dès que possible", a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique, sans préciser quand il est attendu dans les deux pays belligérants.
Le directeur général de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, arrêté vendredi par la Russie qui contrôle le site, a été libéré, a annoncé lundi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'experts sur place. "Je salue la libération d'Igor Mourachov", a tweeté le chef de l'instance onusienne, Rafael Grossi. "J'ai reçu la confirmation qu'il est rentré chez lui sain et sauf". Il avait été interpellé par une "patrouille russe" alors qu'il se rendait depuis la centrale vers la ville d'Ernogodar, contrôlée par les Russes, selon l'opérateur ukrainien Energoadom.

septembre 2022

Le directeur général de l'AIEA s'est dit prêt lundi à se rendre en Ukraine et Russie cette semaine pour "poursuivre les consultations" visant à mettre en place une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. "Cette guerre doit cesser. Mais avant cela, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter un accident nucléaire qui ajouterait une tragédie à la souffrance", a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture de la conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne. La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée par les troupes russes depuis le 4 mars, peu après l'invasion de l'Ukraine, et a été visée à de nombreuses reprises par des bombardements ces derniers mois. "C'est difficile à croire mais vrai", a souligné le chef de l'AIEA, qui s'y est rendu début septembre et dispose de deux experts sur place. "S'il arrive quelque chose, nous ne pourrons pas blâmer une catastrophe nucléaire mais notre pr
Plusieurs pays dont la France ont dénoncé mercredi la "militarisation" par la Russie de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, ce qui menace la sécurité nucléaire. Dans une déclaration conjointe adoptée à l'issue d'une réunion à New York, les ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, du Canada, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et d'Ukraine ainsi que les représentants de la Corée du sud, des États-Unis et de la Suisse ont souligné "avec force que la saisie et la militarisation par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont la cause fondamentale des menaces actuelles sur les plans de la sûreté et de la sécurité nucléaires".
La situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia "se dégrade encore", a averti mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, alors que les Ukrainiens ont accusé la Russie de l'avoir à nouveau bombardée. "La situation se dégrade encore et on ne peut pas se permettre le luxe d'attendre que quelque chose de catastrophique se produise", a déclaré M. Grossi après une réunion sur la situation à la représentation française auprès de l'ONU, ouverte par le président Emmanuel Macron. Le directeur de l'AIEA a indiqué en avoir discuté avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qu'il a rencontré mercredi matin en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "Tant qu'il y aura des bombardements qui continuent, les risques sont énormes", a-t-il ajouté.
Pivdennonooukraïnsk L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé lundi la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud du pays faisant craindre une nouvelle fois un incident nucléaire. "Le 19 septembre 2022, à 00H20 locales (21H20 GMT dimanche), l'armée russe a bombardé la zone industrielle de la centrale nucléaire de Pivdennonooukraïnsk", a indiqué Energoatom sur Telegram. "Une puissante explosion s'est produite à seulement 300 mètres des réacteurs", a-t-il précisé. "Actuellement, les trois réacteurs de la centrale fonctionnent en régime régulier", a assuré l'opérateur public selon lequel le bombardement n'a pas fait de morts ou de blessés.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté jeudi une résolution appelant la Russie à retirer ses soldats de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, plusieurs fois cible de bombardements, ont déclaré des sources diplomatiques, une décision aussitôt saluée par Kiev. Les forces russes ont pris le contrôle de ce site nucléaire le 4 mars, peu après le début de leur invasion de l'Ukraine. Le texte, soumis par la Pologne et le Canada, a été approuvé par 26 des 35 États siégeant au Conseil, la Russie et la Chine ayant voté contre, a précisé un diplomate contacté par l'AFP.
Une cargaison d’uranium russe à destination d’une usine française en Allemagne a finalement été déchargée à Dunkerque, le 13 septembre. En pleine guerre contre l’Ukraine, cette livraison irrite les collectifs allemands.
L'Ukraine a annoncé dimanche la mise à l'arrêt du sixième et dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire de Zaporijjia (Sud), la plus grande d'Europe et occupée par les forces russes. "Aujourd'hui, 11 septembre 2022, pendant la nuit à 03h41 (01h41 GMT) l'unité numéro 6 de la (centrale) a été déconnectée du réseau électrique", selon un communiqué de l'opérateur ukrainien Energoatom. "Des préparatifs sont en cours pour son refroidissement", ajoute l'opérateur.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que la Russie était responsable des coupures de courant qui touchent de larges territoires dans l'est de l'Ukraine et accusé Moscou de frapper délibérément des infrastructures civiles. "Une coupure totale de courant dans les régions de Kharkiv et de Donetsk, une partielle dans les régions de Zaporijjia, Dnipropetrovsk et Soumy", a écrit M. Zelensky dans un communiqué sur les réseaux sociaux, blâmant les "terroristes russes". "Aucune installation militaire" touchée, a-t-il ajouté. "Le but est de priver les gens de lumière et de chauffage".
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état vendredi d'une "coupure totale de courant" dans la ville ukrainienne d'Energodar, où est située la centrale nucléaire de Zaporijjia, une situation qui "compromet la sécurité des opérations". "C'est totalement inacceptable. Cela ne peut pas continuer", a déclaré dans un communiqué le directeur général, Rafael Grossi, appelant à "cesser immédiatement les bombardements dans la zone". Depuis des semaines, la confusion règne autour de la plus grande centrale d'Europe, occupée par les Russes, qui a été touchée par de multiples frappes dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement. "L'infrastructure électrique alimentant la ville a été détruite par des frappes au niveau de la centrale thermique, provoquant une coupure totale d'eau et d'électricité", a expliqué M. Grossi, informé par les deux experts de l'instance onusienne présents sur place.
Le patron de l'opérateur ukrainien de la centrale nucléaire de Zaporijjia, Petro Kotine, a dénoncé vendredi auprès de l'AFP des exactions perpétrées par les forces russes sur le personnel, évoquant des tortures, meurtres et enlèvements. "Avec l'occupation, un régime de harcèlement policier du personnel a été progressivement mis en place. La situation est aujourd'hui très difficile avec des tortures, des passages à tabac, des enlèvements", a déclaré M. Kotine dans une interview à l'AFP. Selon lui, deux personnes ont notamment été "battues à mort" par les forces russes, qui contrôlent cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, depuis le mois de mars. "Un plongeur a été capturé, puis il s'est retrouvé à l'hôpital inconscient. Il est mort trois heures plus tard", tandis qu'un bombardement a tué un autre employé et un conducteur, poursuit-il. "Les Russes recherchent les pro-ukrainiens sur place et les persécutent. Les gens sont psychologiquement brisés", explique M. Kotine, à la tête de la
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable" en raison des bombardements. "Il est urgent de prendre des mesures", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
L'Ukraine est favorable à l'envoi de casques bleus de l'ONU à sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et occupée par les troupes russes, a déclaré mercredi le chef de l'opérateur public Energoatom Petro Kotine. "Déployer le contingent du maintien de la paix et sortir les militaires russes peut être un des moyens pour créer la zone de sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré à la télévision M. Kotine cité par l'agence Interfax-Ukraine.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit rendre mardi un rapport sur la situation de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes, déconnectée depuis lundi soir et qui fait planer un risque radiologique depuis des mois.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé, dans un rapport publié mardi, la mise en place d'une "zone de sécurité" pour prévenir un accident nucléaire à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes. "La situation actuelle est intenable", écrit l'instance onusienne dans ce texte de 52 pages. "Il est urgent de prendre des mesures provisoires", poursuit-elle, préconisant "l'établissement immédiat d'une zone de sécurité nucléaire et de protection". "Les bombardements sur le site et dans les environs doivent cesser tout de suite pour éviter de provoquer de nouveaux dommages aux installations", insiste l'AIEA, se disant "prête à démarrer les consultations". L'Agence note par ailleurs "les conditions extrêmement stressantes" dans lesquelles travaille le personnel ukrainien, sous le contrôle des troupes russes.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable". "Il est urgent de prendre des mesures provisoires", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique, a annoncé samedi dans un communiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont des experts se trouvent sur place. La dernière ligne encore en fonctionnement "a été endommagée", a expliqué l'AIEA, rappelant que les trois autres avaient été "perdues précédemment pendant le conflit".
Les autorités ukrainiennes ont accusé jeudi la Russie d'effectuer des frappes d'artillerie sur Energodar, ville où se trouve la centrale de Zaporijjia, tandis que Moscou a assuré que des "saboteurs" envoyés par Kiev avaient tenté de prendre cette centrale nucléaire. Ces accusations mutuelles interviennent alors qu'une mission de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) doit se rendre dans la journée à la centrale de Zaporijjia, occupée par les Russes et bombardée à plusieurs reprises.

août 2022

L'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) aspire à "éviter un accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia (sud de l'Ukraine), occupée par les troupes russes, a déclaré son directeur général Rafaelo Grossi, qui est à la tête de la mission arrivée dans la zone mercredi. "C'est une mission qui cherche à éviter un accident nucléaire et à préserver cette importante centrale nucléaire, la plus grande d'Europe", a dit M. Grossi à la presse dans la ville de Zaporijjia, à environ 50 kilomètres à vol d'oiseau de la centrale. La mission d'inspection de l'AIEA menée par M. Grossi, reçue par le président ukrainien Volodymyr Zelensky la veille à Kiev, a quitté la capitale tôt mercredi matin. Selon l'agence russe TASS, citant un responsable prorusse, la délégation doit arriver à la centrale jeudi.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure". Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars, et qui est devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie et visée par plusieurs bombardements, en recevant le secrétaire général Antonio Guterres. M. Zelensky a dénoncé sur Telegram la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier". "L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe. Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit". De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
Quand les armées ukrainienne et russe se battent violemment pour le contrôle de l'est de l'Ukraine, des mineurs continuent non loin leur bataille dans les entrailles de la terre pour livrer du charbon à leur pays. Après l'échec des troupes russes dans leur assaut sur Kiev, la capitale ukrainienne, les combats se sont concentrés depuis avril sur l'est industriel et le sud agricole du pays. Près de Pavlograd, ville du centre-est de l'Ukraine, 4.000 ouvriers travaillent dans la mine dite des "Héros du cosmos", fondée il y a 43 ans lorsque le pays faisait encore partie de l'URSS.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a jugé mercredi "urgent" qu'une " "inspection" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, sous contrôle russe et autour de laquelle frappes et affrontements se multiplient.
Une "catastrophe" à la centrale nucléaire de Zaporojjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "A l'abri de la station, les occupants bombardent les villes et communautés des environs", a accusé M. Zelensky dans son adresse de lundi soir. "Tout incident radioactif à la centrale nucléaire de Zaporojjia peut porter un coup aux pays de l'Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent", a poursuivi le président ukraininen.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l'ONU Antonio Guterres ont évoqué lundi par téléphone la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine, où elle est visée par des bombardements. "Sergueï Choïgou a mené des négociations téléphoniques avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, concernant les conditions d'un fonctionnement sécurisé de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, avait été prise début mars par les troupes russes, au début de leur offensive à grande échelle en Ukraine, lancée le 24 février.
Les risques autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, où Moscou et Kiev s'accusent depuis plus d'une semaine de bombardements, "augmentent chaque jour", a assuré dimanche le maire de la ville où elle est située. "Les risques augmentent chaque jour", a déclaré par téléphone à l'AFP Dmytro Orlov, le maire d'Energodar, dénonçant un "terrorisme nucléaire pur et simple" de la Russie, qui "peut se terminer de façon imprévisible à n'importe quel moment".
Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine.
"L'heure est grave", a lancé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) devant le Conseil de sécurité de l'ONU, réclamant l'accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir bombardée. "L'heure est grave et l'AIEA doit être autorisée à mener sa mission à Zaporijjia aussi vite que possible", a déclaré Rafael Grossi, intervenant en vidéo lors de cette réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
Kiev et Moscou se sont accusés jeudi de nouveaux bombardements à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Ukraine et d'Europe, occupée par la Russie, l'opérateur ukrainien évoquant "cinq frappes" près d'un dépôt de substances radioactives. "Cinq nouvelles frappes ont été signalées à proximité directe d'un dépôt de substances radioactives", a indiqué la société d'Etat ukrainienne Energoatom, en accusant les forces russes.
Les forces russes qui occupent la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia préparent son raccordement à la Crimée, presqu'île annexée par Moscou en 2014, et l'endommagent en procédant à cette réorientation de la production électrique, a alerté mardi l'opérateur ukrainien, Energoatom. "Les militaires russes présents dans la centrale nucléaire de Zaporijjia mettent en oeuvre le programme de (l'opérateur russe) Rosatom visant à raccorder la centrale aux réseaux électriques de Crimée", a dit le président d'Energoatom, Petro Kotin, à la télévision ukrainienne. "Pour ce faire, il faut d'abord endommager les lignes électriques de la centrale reliées au système énergétique ukrainien. Du 7 au 9 août, les Russes ont déjà endommagé trois lignes électriques. En ce moment, la centrale fonctionne avec une seule ligne de production, ce qui est un mode de travail extrêmement dangereux", a-t-il ajouté.
Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 a accusé mercredi Moscou de "mettre en danger" la région ukrainienne autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes, et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine. "Nous exigeons que la Russie rende immédiatement à son propriétaire souverain légitime, l'Ukraine, le contrôle total de la centrale nucléaire de Zaporijjia", écrit le G7 dans un communiqué publié par l'Allemagne, qui en assure la présidence. "C'est le contrôle continu de la centrale par la Russie qui met la région en danger", assure le groupe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a brandi lundi le spectre de la catastrophe de Tchernobyl et appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie, suite à de nouvelles frappes à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia occupée par les Russes. "Le monde ne doit pas oublier Tchernobyl et le fait que Zaporijjia est la plus grande centrale d'Europe. La catastrophe de Tchernobyl (en 1986), c'est l'explosion d'un réacteur et la centrale de Zaporijjia est dotée de six réacteurs", a-t-il déclaré lundi soir dans son adresse vidéo quotidienne.
Le patron de l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom a appelé lundi à la création d'une "zone démilitarisée" sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, touché par des bombardements pour lesquels Kiev et Moscou s'accusent. "Ce qui doit être fait, c'est faire sortir les occupants du territoire de la centrale et créer une zone démilitarisée", a déclaré Petro Kotine dans une vidéo publiée sur la page Telegram d'Energoatom.
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe. "Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. "Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
Le Kremlin a accusé lundi les forces de Kiev d'être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine et d'Europe et mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour l'Europe. Le bombardement du site de la centrale nucléaire de Zaporijjia "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'Union européenne condamne "la violation irresponsable" des règles de sécurité nucléaire par la Russie avec les activités militaires menées autour de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, a déclaré samedi le chef de la diplomatie européenne Josep Borell. "L'UE condamne les activités militaires de la Russie autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Il s'agit d'une violation grave et irresponsable des règles de sécurité nucléaire et d'un nouvel exemple du mépris de la Russie pour les normes internationales", a-t-il accusé dans un message sur son compte Twitter.
L'Ukraine a accusé vendredi les Russes de frappes près d'un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporijjia (sud), sous occupation russe depuis le début de la guerre. "Trois frappes ont été signalées vendredi soir près d'un des réacteurs nucléaires", a annoncé sur Telegram la société d'Etat ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays. Contactée par l'AFP, Energoatom n'était pas joignable vendredi soir. Une ligne de haute tension a été endommagée dans cette attaque en déclenchant l'arrêt d'un des réacteurs de la centrale, la plus grande de l'Europe.

juillet 2022

l’issue de la guerre Russie-Ukraine change les prédictions géopolitiques autour de l’énergie et des ressources que la puissance de la Russie génère pour l’Eurasie et l’Afrique, ainsi que les choix stratégiques américains.
L'armée russe a déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), sous contrôle des Russes depuis début mars, grâce auxquels elle pilonne notamment la région de Nikopol, a affirmé vendredi le patron d'Energoatom, l'opérateur ukrainien.
La guerre en Ukraine, et son impact toujours plus grand sur les prix de l'énergie et de l'alimentation, ont poussé Bruxelles à réduire encore jeudi ses prévisions de croissance en zone euro pour cette année et l'an prochain.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Le Brésil compte acheter autant de diesel qu'il pourra à la Russie malgré son invasion de l'Ukraine et les sanctions qui pèsent sur Moscou, a déclaré mardi à l'ONU le chef de la diplomatie brésilienne, Carlos Alberto Franco França.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
Dans cette lettre ouverte à destination de l’exécutif français, les associations autrices de cette tribune demandent à ce que la guerre en Ukraine ne soit pas un prétexte à la relance d’extractions polluantes d’énergies fossiles.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.

juin 2022

It may sound like Marxism, but the proposal aimed at taming prices and cutting Putin’s funds came from the G7
Les pays du G7 réunis en sommet en Allemagne veulent serrer encore l'étau économique autour de la Russie, en réfléchissant à un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon la Maison Blanche, ce qui s'annonce complexe.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Deux drones ont attaqué mercredi une raffinerie de pétrole située dans le Sud-Ouest de la Russie à proximité de la frontière avec l'Ukraine, a déclaré son propriétaire, dénonçant un acte "terroriste" qui n'a pas fait de victime.
Le feu ravageant une plateforme de forage d'hydrocarbures en mer Noire s'est propagé au puits au large après avoir été frappée la veille par des tirs ukrainiens selon Moscou, a indiqué mardi une responsable russe. "Le feu sur la plateforme ne se calme pas, on a essayé en vain de s'en approcher en bateau. Le feu s'est propagé au puits, les tentatives pour l'éteindre se poursuivent", a déclaré une sénatrice de la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par la Russie, Olga Kovitidi, citée par l'agence de presse Ria Novosti. Lundi matin, la Russie a accusé les forces ukrainiennes d'avoir tiré sur trois plateformes de forage de l'entreprise Tchernomorneftegaz, faisant au moins trois blessés et sept disparus, selon Moscou.
"Gazprom, pour des raisons farfelues et illégales, justifie par le fonctionnement réduit de Nord Stream 1", lié à des problèmes d'ordre technique selon le géant russe, "la limitation de l'approvisionnement en gaz de l'Europe", a déclaré M. Vitrenko lors d'une conférence de presse, fustigeant "un comportement peu scrupuleux" et "le chantage" de Moscou. "Les actions de la Russie indiquent une violation flagrante par la Russie et Gazprom de leurs obligations contractuelles" vis-à-vis des pays européens, a-t-il ajouté.
L'Ukraine a dit mardi avoir visé la veille des plateformes de forage en mer Noire, utilisées selon elle comme "installations" militaires par les Russes pour renforcer leur contrôle dans la région. "Sur ce site, la Russie a organisé de petites garnisons, y a stocké du matériel de défense antiaérienne, y compris des radars. C'est-à-dire que ces plateformes se sont transformées en installations qui ont aidé et aident les Russes à renforcer leur contrôle total de la partie nord-ouest de la mer Noire", a affirmé le porte-parole de la région d'Odessa, Serguiï Bratchouk, lors d'une conférence de presse en ligne.
Les plateformes maritimes d'extraction d'hydrocarbures comme celles que vient de frapper l'Ukraine en mer Noire sont des cibles tentantes et faciles, mais les conséquences écologiques de leur destruction peuvent être potentiellement lourdes.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne".
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Inattaquable à cause du risque d’accident nucléaire majeur, le site « sanctuarise » l’occupation russe dans le sud du pays.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
La Russie a gagné 93 milliards d'euros via ses exports fossiles en 100 jours de guerre.
La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.
Les hausses de prix de l'énergie et des matières premières mettent à mal les activités des indépendants et très petites entreprises (TPE) francophones, s'alarme l'Union des classes moyennes (UCM).
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "travaille activement" pour organiser une visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), à laquelle l'Ukraine s'est de nouveau opposée jeudi tant que le site est occupé par les Russes. "Il ne s'agit pas de vouloir ou souhaiter cette mission, c'est une obligation du côté de l'Ukraine comme du côté de l'AIEA", a déclaré le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, devant le Conseil des gouverneurs réuni cette semaine au siège de Vienne. Selon lui, "la situation actuelle est intenable", alors que des travaux de maintenance essentiels sont sans cesse repoussés, que l'équipement vital n'est pas délivré et que le risque d'un accident augmente. Le chef de l'Agence a également exprimé "sa vive inquiétude quant aux conditions de travail extrêmement stressantes" endurées par le personnel ukrainien.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Parmi les hautes silhouettes qui glissent sur le Bosphore, au cœur d'Istanbul, cargos et pétroliers poursuivent leurs rotations vers les ports russes et ukrainiens. Comme si la guerre qui sévit à deux jours de navigation plus au nord n'existait pas.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé mercredi à Stockholm pour "des actions décisives" garantissant "un flux régulier des denrées alimentaire et de l'énergie" alors que la guerre en Ukraine déstabilise les marchés mondiaux des matières premières.

mai 2022

Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Cet embargo sur le pétrole brut dans les 6 mois et les produits raffinés dans les 8 mois est la mesure phare mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions contre la Russie qui était bloqué jusqu'à présent par la Hongrie.
Embargo sur le pétrole, nouveaux investissements interdits, gels des avoirs: le point sur les sanctions prises par les pays occidentaux contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
La société énergétique danoise Ørsted a annoncé mardi que la livraison de gaz russe vers le Danemark serait suspendue à partir du 1er juin à 6h00 heure locale, après qu'Ørsted a refusé de régler le paiement en roubles.
La Russie devrait recevoir 1.000 milliards de roubles (13,7 milliards d'euros) supplémentaires de ses exportations d'hydrocarbures en 2022, dont une partie pourra être allouée à la poursuite de son offensive en Russie, a déclaré vendredi le ministre russe des Finances. "Nous estimons que les revenus supplémentaires issus des hydrocarbures pourraient atteindre jusqu'à 1.000 milliards de roubles, selon les prévisions élaborées avec le ministère du Développement économique", a déclaré Anton Silouanov dans une interview retransmise à la télévision.
Le groupe finlandais Fennovoima a annoncé mardi le retrait de sa demande de permis pour un réacteur nucléaire en Finlande, trois semaines après avoir rompu son contrat avec le géant russe Rosatom du fait de la guerre en Ukraine.
La Russie veut couper l'Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe, sauf si Kiev paye Moscou pour l'électricité produite, a indiqué un vice-Premier ministre, Marat Khousnoulline. Cette déclaration rejoint celle d'autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l'Ukraine qu'elle contrôle, la région de Kherson et une importante partie de celle de Zaporijjia.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Les positions occidentales de soutien à l'Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-saxons et les Européens de l'Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d'affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds. Joe Biden et Emmanuel Macron résument à eux deux cette discordance. Le président américain a déclaré le 26 mars que Vladimir Poutine "ne peut pas rester au pouvoir", tandis que le Français a dit le 9 mai que la paix ne se ferait pas dans "l'humiliation" de la Russie.
La Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande à partir de samedi, en raison d'impayés, a annoncé vendredi le fournisseur RAO Nordic Oy, détenu à 100% par l'entreprise russe InterRAO. Cette annonce intervient sur fond d'une montée de tensions entre Moscou et Helsinki, qui a annoncé sa volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de l'offensive russe en Ukraine. Une intention vue d'un très mauvais oeil par Moscou qui a d'ores et déjà menacé d'une riposte "militaro-technique". Basé à Helsinki, RAO Nordic Oy n'a pas reçu de paiement pour l'électricité fournie à la Finlande depuis le 6 mai, a affirmé ce groupe dans un communiqué, en évoquant un manque de moyens pour payer l'électricité importée de Russie.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
Les compagnies aériennes nigérianes suspendront lundi et "jusqu'à nouvel ordre" leurs activités en raison de l'envolée des prix du kérosène, a annoncé l'Association des opérateurs aériens du Nigeria (AON). Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février et les sanctions imposées dans la foulée à Moscou, les cours mondiaux du pétrole se sont envolés, provoquant une flambée des prix des carburants dans de nombreux pays.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes. "Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.

avril 2022

Les exportations de combustibles fossiles ont rapporté à la Russie près de « 63 milliards d’euros au cours des deux premiers mois de la guerre en Ukraine », selon une étude publié ce 28 avril par le CREA (Centre for Research on Energy and Clean Air)(1).
La suspension des livraisons de gaz russe à la Bulgarie et à la Pologne, pour n'avoir pas payé en roubles comme exigé, est la conséquence d'actes hostiles inédits contre la Russie, a affirmé mercredi le Kremlin. "Les conditions qui ont été fixées font partie d'une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent dans le domaine économique et financier" après l'offensive russe en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'impact des gestes du quotidien est actuellement très souvent mentionné alors que l'Union européenne s'efforce de réduire ses importations de combustibles fossiles provenant de Russie. Dans une analyse mise en ligne le 21 avril(1), l’AIE et la Commission européenne cherchent ainsi à « sensibiliser les citoyens européens aux avantages des économies d'énergie », en chiffrant les gains potentiels pour les ménages.
La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) a appelé mercredi à une "expertise approfondie" sur le niveau de radioactivité de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, en critiquant les méthodes de l'AIEA. Lors d'une visite sur le site de la centrale, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a estimé mardi que le niveau de radioactivité était "dans la normale" en précisant que les niveaux avaient "augmenté à certains moments, quand les Russes amenaient dans la zone de l'équipement lourd et quand ils sont partis" après avoir occupé la centrale entre le 24 février et le 31 mars.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
L'Algérie et l’Égypte avant Pâques, le Congo et l'Angola cette semaine, le Mozambique en mai: l'Italie s'est lancée dans une offensive diplomatique en Afrique pour sortir de sa dépendance au gaz russe. Alors que la Russie fournit actuellement à la péninsule 45% de son gaz, le Premier ministre Mario Draghi souhaite changer cette situation en diversifiant au plus vite son portefeuille de fournisseurs.
Le Donbass, que Moscou affirme vouloir "libérer", est une région industrielle située dans l'est de l'Ukraine, au coeur d'un conflit sanglant depuis 2014 entre Kiev et des séparatistes pro-russes. Avec le soutien de Moscou, ces derniers ont pris en partie le contrôle de ce bassin minier majoritairement russophone, y proclamant les deux "républiques populaires" séparatistes de Donetsk et Lougansk. Sur les quelque 6,6 millions de personnes qui vivaient dans le Donbass jusque-là, selon les statistiques ukrainiennes, beaucoup sont alors parties, vers l'Ukraine ou vers la Russie. L'exode s'est accéléré depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Aucun chiffre fiable n'est disponible sur sa population actuelle.
Le Donbass, que Moscou affirme vouloir "libérer", est une région industrielle située dans l'est de l'Ukraine, au coeur d'un conflit sanglant depuis 2014 entre Kiev et des séparatistes pro-russes. Avec le soutien de Moscou, ces derniers ont pris en partie le contrôle de ce bassin minier majoritairement russophone, y proclamant les deux "républiques populaires" séparatistes de Donetsk et Lougansk.
Chauffage urbain, pompes à chaleur, biogaz et développement massif de l'éolien et du solaire: le gouvernement danois a présenté mardi un plan visant à devenir indépendant du gaz russe après l'invasion de l'Ukraine. La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible". Le plan présenté mardi par l'exécutif prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers danois qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.
Une centaine d'Ukrainiens se sont rassemblés aux côtés du mouvement environnemental 'Rise for Climate', samedi à Anvers afin de mettre fin à l'approvisionnement de l'énergie russe en Belgique.
Vladimir Poutine a appelé jeudi à réorienter les exportations énergétiques russes de l'Europe vers l'Asie, du fait de la crise provoquée par son offensive en Ukraine, accusant les Européens de "déstabiliser le marché" en voulant se passer d'hydrocarbures russes. "On va partir du principe qu'à l'avenir les livraisons vers l'Ouest vont baisser", a dit le président russe lors d'une réunion gouvernementale consacrée au secteur de l'énergie dans le contexte des sanctions internationales. Il faut donc "réorienter nos exportations vers les marchés au Sud et à l'Est qui croissent rapidement", a-t-il ajouté.
L'inflation s'est encore accélérée en mars aux États-Unis, atteignant son plus haut niveau depuis plus de 40 ans, en raison principalement des prix de l'essence qui ont bondi avec la guerre en Ukraine, poussant l'administration Biden à annoncer des mesures. Les prix ont augmenté de 8,5% sur un an, contre 7,9% en février, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi par le département du Travail.
Les crises successives - covid, énergie, guerre en Ukraine... - entraînent une augmentation de la précarité dans la société. Céline Nieuwenhuys (Fédération des Services Sociaux) pointe la mauvaise réponse du monde politique.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Afflux d'investissements et abondance de projets: en Espagne, des vents favorables soufflent sur le secteur éolien, devenu l'an dernier la première source d'électricité du pays. Un atout alors que la guerre en Ukraine a relancé le débat sur l'indépendance énergétique de l'UE.
Du pétrole russe abreuve depuis des décennies la raffinerie de Schwedt, un ancien combinat est-allemand qui a survécu à la réunification mais pourrait ne pas se remettre d'un arrêt des importations de brut puisé dans les gisements sibériens.
Germany is bracing for supplies to be cut by Moscow in retaliation for sanctions or as part of an energy embargo
Les représentants des Vingt-Sept ont décidé jeudi un embargo sur le charbon russe et la fermeture des ports européens aux navires russes, dans le cadre d'une cinquième salve de sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE. Dans le même temps, l'UE a proposé d'augmenter de 500 millions d'euros le financement pour fournir des armes à l'Ukraine, qui serait porté à un total d'1,5 milliard depuis le début de l'invasion russe le 24 février alors que les Occidentaux s'attendent à une offensive sur l'est de l'Ukraine.
Près de 2500 entreprises belges ont été sondées sur l’impact de la guerre en Ukraine. L’enquête menée par la BNB et la FEB montre une forte hausse du coût inputs (en particulier l’énergie). Baisse de la production également en vue sur fond de nouveaux problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
Pour saper la machine de guerre de Vladimir Poutine, le 5e train de sanctions étend les interdictions d'exportations de l'UE vers la Russie pour une valeur de 10 milliards d'euros, dans des domaines industriels où la Russie dépend fortement de fournitures européennes. Le 5e train de sanctions de l'UE vise pour la première fois des importations d'énergie
Strong measures by Europe could quickly deprive Russia of oil and gas income worth billions, experts say
Le Royaume-Uni mise sur le nucléaire, les énergies renouvelables, mais aussi sur les énergies fossiles en mer du Nord dans sa nouvelle stratégie énergétique dont la présentation est attendue jeudi, sur fond de guerre en Ukraine et de flambée de l'inflation. Grâce à ces projets, le gouvernement estime que 95% de l'électricité britannique sera "bas carbone" d'ici à 2030, selon un communiqué diffusé mercredi soir.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
Un premier avion transportant du combustible nucléaire en provenance de Russie est arrivé en Hongrie, cette source d'énergie faisant exception au régime de sanctions, a indiqué jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères. "Nous avons pu faire atterrir pour la première fois mercredi un avion russe transportant des combustibles nucléaires et ayant traversé la Biélorussie, la Pologne et la Slovaquie", a indiqué sur Facebook Peter Szijjarto. "Jusqu'à présent, le transport s'effectuait par voie ferrée en Ukraine, mais en raison de la guerre, c'est désormais impossible", a-t-il ajouté.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
La transition énergétique en Europe pourrait connaître « une petite accélération », en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, selon une nouvelle analyse de l'Energy Transition Research de DNV publiée ce 6 avril(1).
Les pays développés membres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vont puiser 120 millions de barils de pétrole supplémentaires dans leurs réserves, afin de tenter de calmer les cours secoués par la guerre en Ukraine, a annoncé mercredi son directeur exécutif, Fatih Birol.
Le secteur agricole, comme beaucoup d'autres au Royaume-Uni, est confronté à une flambée mondiale des coûts de l'énergie, en raison notamment de la reprise économique post-pandémie.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Le Royaume-Uni pourrait construire jusqu'à sept centrales nucléaires d'ici 2050 tout en misant sur l'éolien en mer dans le cadre d'une nouvelle stratégie pour accroître son indépendance énergétique après l'invasion russe de l'Ukraine, a indiqué dimanche le ministre de l’Énergie. "L'idée est que, vu ce que (le président russe Vladimir) Poutine est en train de faire, nous ne voulons pas vivre dans un monde où nous dépendons des hydrocarbures russes", a déclaré Kwasi Kwarteng dans le Sunday Telegraph, soulignant que "l'éolien en mer, et surtout le nucléaire" étaient "des moyens d'avoir des capacités de génération électrique au Royaume-Uni".
Le gouvernement néerlandais appelle les Néerlandais par le biais d'annonces dans tous les grands journaux à prendre des douches plus courtes et à régler le chauffage à la maison à un maximum de 19 degrés. Le thermostat est également réglé à 2 degrés de moins dans les bâtiments gouvernementaux, semble-t-il.

mars 2022

La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Storting, le Parlement monocaméral norvégien, M. Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre".
L'inflation en Allemagne a bondi de 7,3% en mars, alimentée par la guerre en Ukraine qui fait flamber les prix de l'énergie et accroît les tensions sur les chaînes d'approvisionnement, selon des chiffres provisoires publiés mercredi. Cet indicateur, en hausse de 2,2 points par rapport à février, est un record depuis la Réunification de l'Allemagne en 1990, selon l'institut de statistique Destatis.
La directrice de la BCE Christine Lagarde a déclaré ce mercredi redouter que l’inflation continue sa progression si le conflit se prolonge, faisant encore s’envoler les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Le chef de l'AIEA se trouve en Ukraine "pour des discussions avec des responsables du gouvernement" afin de fournir "une assistance technique" garantissant la sécurité des installations nucléaires, a annoncé l'instance onusienne mardi. "Le conflit militaire pose un danger sans précédent pour les centrales et autres sites du pays. Nous devons prendre des mesures urgentes pour nous assurer qu'elles continuent à fonctionner en toute sûreté et réduire le risque d'un accident", a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, cité dans un communiqué de l'AIEA.