Veille 2.1

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Les Etats-Unis et l’Europe préparent leurs élections: Bruxelles va accueillir de nouveaux représentants au niveau continental et, en novembre, Washington choisira son prochain président. Des deux côtés, les paramètres économiques et surtout énergétiques diffèrent. Les Américains peuvent compter sur leur pétrole et leur gaz de schiste pour alimenter leur économie. Depuis la crise de 2008, le pays n’a cessé d’augmenter ses extractions au point de passer devant l’Arabie saoudite et la Russie. Cette manne permet de soutenir l’industrie locale ainsi que de rester militairement et économiquement la plus grande puissance mondiale. Cette dominance énergétique lui permet aussi de se confronter frontalement à la Chine et de peser face aux pays du Sud global.
On pourrait l’appeler la COP du plastique. Le quatrième des cinq rounds de la négociation lancée par l’ONU pour un traité mondial sur les plastiques s’est déroulé à Ottawa, avec 3'500 participants et 170 pays. L’objectif était de trouver un consensus afin de diminuer la pollution due aux plastiques. Le plastique est une pure émanation du pétrole et du gaz. Sans eux, pas de polyéthylène, pas de PET ou de composants synthétiques.
Cost of environmental damage will be six times higher than price of limiting global heating to 2C, study finds
Un mois de plus, un nouveau record de chaleur à l’échelle mondiale qui laisse les climatologues perplexes, espérant qu’il s’agit d’un phénomène lié à El Niño et non d’un symptôme d’une santé planétaire plus mauvaise que prévu. Les températures à la surface du globe en mars étaient supérieures de 0,1 °C au précédent record pour ce mois, établi en 2016, et de 1,68 °C à la moyenne préindustrielle, selon les données publiées mardi par le Copernicus Climate Change Service.
If the anomaly does not stabilise by August, ‘the world will be in uncharted territory’, says climate expert
Les États-Unis ont exhorté l'Ukraine à cesser les attaques contre l'infrastructure énergétique russe, avertissant que les frappes de drones risquaient de faire monter les prix mondiaux du pétrole et de provoquer des représailles de la part de Moscou. Depuis l’attaque d’une dizaine de raffineries, sur les marchés les prix ont grimpé à plus de $87 à Londres et +$80 à New York. Pire, à la pompe, l’essence américaine dépasse les $3,50 le gallon (3,6 lt) ce qui raisonne comme une douce musique aux oreilles de Trump.
Les grandes compagnies pétrolières avaient tendance à rester discrète lorsque les gouvernements et les militants les exhortaient à accélérer leur transition énergétique et à diminuer leurs émissions de CO2 et de méthane. Aujourd'hui, la situation est en train de changer. Les compagnes pétrolières n’en n’ont plus rien à faire !
En 2020, le covid avait déstabilisé l’industrie pétrolière et gazière mondiale via une subite diminution de la demande, des préoccupations climatiques grandissantes, les menaces d’une transition énergétique et l’arrivée des voitures électriques. Après cet annus horribilis, les majors pétrolières prirent des mesures drastiques pour revenir sur la scène de manière plus dominatrice et tranchante que jamais. La survie de leur business model étant en jeu, elles ont stratégiquement recréé des alliances de circonstance avec les acteurs majeurs que sont la finance et le politique et n’hésitent plus à s’attaquer frontalement aux pressions environnementales.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.
Jonathan Watts Traduction Deepl Josette – The Guardian - Le mois de février est en passe de battre un nombre record de records de chaleur, selon les météorologues, car le réchauffement climatique d’origine humaine et le phénomène naturel El Niño font grimper les températures sur terre et dans les océans.
Rapid ocean warming and unusually hot winter days recorded as human-made global heating combines with El Niño
Collapse in system of currents that helps regulate global climate would be at such speed that adaptation would be impossible
A travers le monde, des Etats-Unis à l’Amérique latine, l’Asie et l’Europe, l’agriculture est en ébullition. Le secteur s’échauffe aussi rapidement que le climat. Les fondations de son architecture actuelle reposent sur les hydrocarbures et la finance internationale. Tout semble indiquer que ce design est en train de toucher à ses limites dans une mondialisation qui essouffle le modèle.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
- Chine: Le pays a installé le 50% d'énergies renouvelables au monde - Angleterre: Le nucléaire déjoue les plans du gouvernement - Plastique: Grosse surproduction de plastiques à travers le monde - Etats-Unis : ExxonMobil poursuit en justice un actionnaire trop incisif - Chine : BYD dépasse Tesla dans le nombre de véhicules électriques vendus - Brésil: Le pays devient le plus grand importateur de diesel Russe au monde - Arabie Saoudite: Saudi Aramco réduit ses prétentions d'extractions pétrolières.
Existing production destroys more value than it creates due to medical and environmental costs, researchers say
Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, l’industrie du nucléaire s’est démenée afin de faire évoluer la perception médiatique et politique et de retrouver une confiance perdue. En se repositionnant comme un outil de production d’électricité à faibles émissions de CO2, le secteur semble avoir choisi une bonne stratégie. Le nucléaire représente un peu plus de 4% dans le mix énergétique mondial, mais ambitionne d’augmenter cette part de marché.
Le monde n'a jamais autant consommé de pétrole avec 102,3 millions de barils de pétrole par jour (b/j) soit plus de 16 milliards de litres par jour ou une moyenne de 2 litres par habitant. Pour 2024, les prévisions dépassent les 104 millions. Alors que de nombreux pays ont dépassé leur pic pétrolier et que d'extraire plus de 100 millions de barils chaque jour devient une équation avec de plus en plus d'inconnues, quels sont les 5 plus grands extracteurs actuels? Tour d'horizon des pays qui sont à la base de notre succès économique et sur lequel tout repose.
En s’accordant sur une "transition hors des énergies fossiles" dont les contours manquent de clarté (cette transition étant ni contraignante, ni chiffrée), la COP28 rajoute du flou dans un marché déjà peu lisible. L’OPEP, le cartel du pétrole, a en effet annoncé début décembre une baisse volontaire de ses extractions pour soutenir les prix du baril et maximaliser les rentrées financières de ses membres. A l’opposé de cette stratégie, les extracteurs de schiste américains produisent à des niveaux records pour donner confiance à leurs investisseurs.
Dans quelques jours va s’ouvrir la COP28 sur le climat. Alors que les participants préparent leurs armes, la victoire ne devrait pas échapper aux pétroliers et gaziers, d’autant qu’ils vont jouer sur leur terrain : aux Emirats arabes unis et avec leur arbitre, le président de la compagnie pétrolière nationale, le sultan Ahmed al-Jaber. En préambule à cette rencontre, la stratégie pétrolière mondiale a été dévoilée en septembre dernier lors du 24e congrès du World Petroleum, à Calgary. Les dirigeants ont posé les bases d’un plan facilement compréhensible et calqué sur les principes des géants du tabac.
De son côté, le prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, a tenté de saper les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquelles la demande mondiale de combustibles fossiles atteindrait le Pic Oil d’ici à 2030, alors que les énergies renouvelables, moins chères et plus propres, augmentent rapidement. Il est clair que si l’AIE annonce un pic oil, certains pays vont réfléchir à deux fois à continuer dans le pétrole et les investisseurs vont se gratter la tête.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda pour les mois de juillet et août:
Extreme weather is ‘smacking us in the face’ with worse to come, but a ‘tiny window’ of hope remains, say leading climate scientists
Si les débuts sont très prometteurs, le plus grand défi pour les Américains résidera dans la maîtrise de l’entier de la chaîne de valeur, de l’accès aux matières premières à la technologie et formation de la main-d’œuvre, à la construction des réseaux de distribution et de stockage. Cependant, si l’on cumule tous les vœux de transition énergétique qui fleurissent à travers le globe, les quantités nécessaires de matières premières et de minerais essentiels seront bien supérieures à celles utilisées actuellement. D’ici à dix ans, la demande de lithium, de nickel et de cobalt sera 23 fois plus élevée.
Human-caused climate disruption and El Niño push temperature in mountains to 37C
Dans cette note d’analyse, l’Association négaWatt dresse un état des lieux de l’extraction du lithium, de ses impacts et des alternatives possibles à son utilisation. Le lithium est un métal de plus en plus recherché en raison de la demande toujours plus forte pour les véhicules électriques. Les projections indiquent ainsi que la consommation de lithium pourrait être huit fois supérieure à la production minière actuelle mondiale d’ici 2040. Cette augmentation soulève de nombreuses (...)
Un mois de plus passé dans une machine à laver avec essorage 1'400 tours/minute. C'est le destin du monde de l'énergie. On aurait pu croire à un truc en Russie ou un Biden qui déclenche une guerre mondiale avec une gaffe de plus. Mais, non. Au final, c'est le moment de partir en vacances, confiant dans l'avenir Ainsi le pétrole prend l'avion et rejoint l'espace. Dans le pays ou le prince William touche un salaire de $7 million par année, le Brent regarde vers le haut à $74,90 ($72,71 fin mai). Dans le pays adoptif de son frère Harry et où Spotify a viré sa femme, le WTI passe sur la barre des 70 à $70.57 ($68,47 fin mai.) à New York.
🧲Notre appétit pour les métaux est responsable de nombreux impacts environnementaux et sociaux. La baisse de teneur des gisements va démultiplier ces impacts alors que notre appétit est grandissant. Du coup, est-il possible de prévoir la fin de l’exploitation minière tout en assurant la résilience de nos économies ? 🎓 Pour nous éclairer sur ces questions j’ai le plaisir de discuter avec Judith Pigneur. Judith est docteure en Génie Industriel. Sa thèse a porté sur la mise au point d’une méthode intégrée d’analyse des impacts des filières de matières premières minérales. Elle est chargée de projet matériaux & sobriété au sein de l’association négaWatt et développe une feuille de route sur des trajectoires de consommation minerais métalliques plus sobres.
Amazon rainforest and other ecosystems could collapse ‘very soon’, researchers warn
L'énergie éolienne dans le monde, sur terre et en mer, a franchi en juin la barre d'un térawattheure (TW) de capacités, a indiqué jeudi le Global Wind Energy Council (GWEC), organisation professionnelle du secteur.Il aura fallu plus de 40 ans pour arriver à "cette étape majeure", mais avec la montée continue de l'éolien, le prochain TW devrait être atteint en moins de sept ans, d'ici 2030, souligne le GWEC, qui se fonde sur sa base de données.


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mai 2024

Les Etats-Unis et l’Europe préparent leurs élections: Bruxelles va accueillir de nouveaux représentants au niveau continental et, en novembre, Washington choisira son prochain président. Des deux côtés, les paramètres économiques et surtout énergétiques diffèrent. Les Américains peuvent compter sur leur pétrole et leur gaz de schiste pour alimenter leur économie. Depuis la crise de 2008, le pays n’a cessé d’augmenter ses extractions au point de passer devant l’Arabie saoudite et la Russie. Cette manne permet de soutenir l’industrie locale ainsi que de rester militairement et économiquement la plus grande puissance mondiale. Cette dominance énergétique lui permet aussi de se confronter frontalement à la Chine et de peser face aux pays du Sud global.
On pourrait l’appeler la COP du plastique. Le quatrième des cinq rounds de la négociation lancée par l’ONU pour un traité mondial sur les plastiques s’est déroulé à Ottawa, avec 3'500 participants et 170 pays. L’objectif était de trouver un consensus afin de diminuer la pollution due aux plastiques. Le plastique est une pure émanation du pétrole et du gaz. Sans eux, pas de polyéthylène, pas de PET ou de composants synthétiques.

avril 2024

Cost of environmental damage will be six times higher than price of limiting global heating to 2C, study finds
Un mois de plus, un nouveau record de chaleur à l’échelle mondiale qui laisse les climatologues perplexes, espérant qu’il s’agit d’un phénomène lié à El Niño et non d’un symptôme d’une santé planétaire plus mauvaise que prévu. Les températures à la surface du globe en mars étaient supérieures de 0,1 °C au précédent record pour ce mois, établi en 2016, et de 1,68 °C à la moyenne préindustrielle, selon les données publiées mardi par le Copernicus Climate Change Service.
If the anomaly does not stabilise by August, ‘the world will be in uncharted territory’, says climate expert

mars 2024

Les États-Unis ont exhorté l'Ukraine à cesser les attaques contre l'infrastructure énergétique russe, avertissant que les frappes de drones risquaient de faire monter les prix mondiaux du pétrole et de provoquer des représailles de la part de Moscou. Depuis l’attaque d’une dizaine de raffineries, sur les marchés les prix ont grimpé à plus de $87 à Londres et +$80 à New York. Pire, à la pompe, l’essence américaine dépasse les $3,50 le gallon (3,6 lt) ce qui raisonne comme une douce musique aux oreilles de Trump.
Les grandes compagnies pétrolières avaient tendance à rester discrète lorsque les gouvernements et les militants les exhortaient à accélérer leur transition énergétique et à diminuer leurs émissions de CO2 et de méthane. Aujourd'hui, la situation est en train de changer. Les compagnes pétrolières n’en n’ont plus rien à faire !
En 2020, le covid avait déstabilisé l’industrie pétrolière et gazière mondiale via une subite diminution de la demande, des préoccupations climatiques grandissantes, les menaces d’une transition énergétique et l’arrivée des voitures électriques. Après cet annus horribilis, les majors pétrolières prirent des mesures drastiques pour revenir sur la scène de manière plus dominatrice et tranchante que jamais. La survie de leur business model étant en jeu, elles ont stratégiquement recréé des alliances de circonstance avec les acteurs majeurs que sont la finance et le politique et n’hésitent plus à s’attaquer frontalement aux pressions environnementales.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.

février 2024

Jonathan Watts Traduction Deepl Josette – The Guardian - Le mois de février est en passe de battre un nombre record de records de chaleur, selon les météorologues, car le réchauffement climatique d’origine humaine et le phénomène naturel El Niño font grimper les températures sur terre et dans les océans.
Rapid ocean warming and unusually hot winter days recorded as human-made global heating combines with El Niño
Collapse in system of currents that helps regulate global climate would be at such speed that adaptation would be impossible
A travers le monde, des Etats-Unis à l’Amérique latine, l’Asie et l’Europe, l’agriculture est en ébullition. Le secteur s’échauffe aussi rapidement que le climat. Les fondations de son architecture actuelle reposent sur les hydrocarbures et la finance internationale. Tout semble indiquer que ce design est en train de toucher à ses limites dans une mondialisation qui essouffle le modèle.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
- Chine: Le pays a installé le 50% d'énergies renouvelables au monde - Angleterre: Le nucléaire déjoue les plans du gouvernement - Plastique: Grosse surproduction de plastiques à travers le monde - Etats-Unis : ExxonMobil poursuit en justice un actionnaire trop incisif - Chine : BYD dépasse Tesla dans le nombre de véhicules électriques vendus - Brésil: Le pays devient le plus grand importateur de diesel Russe au monde - Arabie Saoudite: Saudi Aramco réduit ses prétentions d'extractions pétrolières.

janvier 2024

Existing production destroys more value than it creates due to medical and environmental costs, researchers say
Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, l’industrie du nucléaire s’est démenée afin de faire évoluer la perception médiatique et politique et de retrouver une confiance perdue. En se repositionnant comme un outil de production d’électricité à faibles émissions de CO2, le secteur semble avoir choisi une bonne stratégie. Le nucléaire représente un peu plus de 4% dans le mix énergétique mondial, mais ambitionne d’augmenter cette part de marché.

décembre 2023

Le monde n'a jamais autant consommé de pétrole avec 102,3 millions de barils de pétrole par jour (b/j) soit plus de 16 milliards de litres par jour ou une moyenne de 2 litres par habitant. Pour 2024, les prévisions dépassent les 104 millions. Alors que de nombreux pays ont dépassé leur pic pétrolier et que d'extraire plus de 100 millions de barils chaque jour devient une équation avec de plus en plus d'inconnues, quels sont les 5 plus grands extracteurs actuels? Tour d'horizon des pays qui sont à la base de notre succès économique et sur lequel tout repose.
En s’accordant sur une "transition hors des énergies fossiles" dont les contours manquent de clarté (cette transition étant ni contraignante, ni chiffrée), la COP28 rajoute du flou dans un marché déjà peu lisible. L’OPEP, le cartel du pétrole, a en effet annoncé début décembre une baisse volontaire de ses extractions pour soutenir les prix du baril et maximaliser les rentrées financières de ses membres. A l’opposé de cette stratégie, les extracteurs de schiste américains produisent à des niveaux records pour donner confiance à leurs investisseurs.

novembre 2023

Dans quelques jours va s’ouvrir la COP28 sur le climat. Alors que les participants préparent leurs armes, la victoire ne devrait pas échapper aux pétroliers et gaziers, d’autant qu’ils vont jouer sur leur terrain : aux Emirats arabes unis et avec leur arbitre, le président de la compagnie pétrolière nationale, le sultan Ahmed al-Jaber. En préambule à cette rencontre, la stratégie pétrolière mondiale a été dévoilée en septembre dernier lors du 24e congrès du World Petroleum, à Calgary. Les dirigeants ont posé les bases d’un plan facilement compréhensible et calqué sur les principes des géants du tabac.

septembre 2023

De son côté, le prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, a tenté de saper les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquelles la demande mondiale de combustibles fossiles atteindrait le Pic Oil d’ici à 2030, alors que les énergies renouvelables, moins chères et plus propres, augmentent rapidement. Il est clair que si l’AIE annonce un pic oil, certains pays vont réfléchir à deux fois à continuer dans le pétrole et les investisseurs vont se gratter la tête.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda pour les mois de juillet et août:

août 2023

Extreme weather is ‘smacking us in the face’ with worse to come, but a ‘tiny window’ of hope remains, say leading climate scientists
Si les débuts sont très prometteurs, le plus grand défi pour les Américains résidera dans la maîtrise de l’entier de la chaîne de valeur, de l’accès aux matières premières à la technologie et formation de la main-d’œuvre, à la construction des réseaux de distribution et de stockage. Cependant, si l’on cumule tous les vœux de transition énergétique qui fleurissent à travers le globe, les quantités nécessaires de matières premières et de minerais essentiels seront bien supérieures à celles utilisées actuellement. D’ici à dix ans, la demande de lithium, de nickel et de cobalt sera 23 fois plus élevée.
Human-caused climate disruption and El Niño push temperature in mountains to 37C

juillet 2023

Dans cette note d’analyse, l’Association négaWatt dresse un état des lieux de l’extraction du lithium, de ses impacts et des alternatives possibles à son utilisation. Le lithium est un métal de plus en plus recherché en raison de la demande toujours plus forte pour les véhicules électriques. Les projections indiquent ainsi que la consommation de lithium pourrait être huit fois supérieure à la production minière actuelle mondiale d’ici 2040. Cette augmentation soulève de nombreuses (...)
Un mois de plus passé dans une machine à laver avec essorage 1'400 tours/minute. C'est le destin du monde de l'énergie. On aurait pu croire à un truc en Russie ou un Biden qui déclenche une guerre mondiale avec une gaffe de plus. Mais, non. Au final, c'est le moment de partir en vacances, confiant dans l'avenir Ainsi le pétrole prend l'avion et rejoint l'espace. Dans le pays ou le prince William touche un salaire de $7 million par année, le Brent regarde vers le haut à $74,90 ($72,71 fin mai). Dans le pays adoptif de son frère Harry et où Spotify a viré sa femme, le WTI passe sur la barre des 70 à $70.57 ($68,47 fin mai.) à New York.

juin 2023

🧲Notre appétit pour les métaux est responsable de nombreux impacts environnementaux et sociaux. La baisse de teneur des gisements va démultiplier ces impacts alors que notre appétit est grandissant. Du coup, est-il possible de prévoir la fin de l’exploitation minière tout en assurant la résilience de nos économies ? 🎓 Pour nous éclairer sur ces questions j’ai le plaisir de discuter avec Judith Pigneur. Judith est docteure en Génie Industriel. Sa thèse a porté sur la mise au point d’une méthode intégrée d’analyse des impacts des filières de matières premières minérales. Elle est chargée de projet matériaux & sobriété au sein de l’association négaWatt et développe une feuille de route sur des trajectoires de consommation minerais métalliques plus sobres.
Amazon rainforest and other ecosystems could collapse ‘very soon’, researchers warn
L'énergie éolienne dans le monde, sur terre et en mer, a franchi en juin la barre d'un térawattheure (TW) de capacités, a indiqué jeudi le Global Wind Energy Council (GWEC), organisation professionnelle du secteur.Il aura fallu plus de 40 ans pour arriver à "cette étape majeure", mais avec la montée continue de l'éolien, le prochain TW devrait être atteint en moins de sept ans, d'ici 2030, souligne le GWEC, qui se fonde sur sa base de données.