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David Grémillet, directeur de recherche CNRS, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, une étonnante étude sur la «personnalité» des souris et campagnols.
Le biologiste Ian Gleadall et ses collègues de vingt organismes de recherche ont planché sur la question, et publié une excellente synthèse sur les pêcheries de calmars et de poulpes (1). J’ai étudié 40 pages de texte, et obtenu une réponse de normand : il n’est pas impossible, mais éminemment difficile d’identifier avec certitude ce que j’ai mangé ce midi, ni d’estimer l’empreinte environnementale de mon déjeuner si agréablement caoutchouteux. En effet, comme le notent les auteurs de l’étude «Les produits de la mer sont les denrées alimentaires les plus échangées au monde. […] Ce sont également les nourritures les plus sujettes aux pratiques illégales puisque, après le pétrole, les plus touchés par la fraude». Interrogé par courriel, Ian Gleadall me précise que «plus d’un tiers des produits de la mer sont mal étiquetés. Il peut s’agir d’une véritable erreur d’identification, d’une fraude visant à dissimuler des produits pêchés illégalement ou d’une volonté d’augmenter le prix d’un produit de qualité médiocre
David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, les conséquences du réchauffement des eaux.
David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, la protection des écosystèmes marins.
La sixième extinction de masse entraîne les écologues dans une course folle. Pour protéger la nature il faut la connaître, au moins les espèces en présence. Une science s’emploie à identifier et nommer toutes les créatures vivantes d’hier et d’aujourd’hui : la taxonomie. Cette discipline était ringarde pendant mes études à la fin du dernier millénaire, elle reprend du galon aujourd’hui.
Chaque semaine, «l’Albatros hurleur», une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier. Aujourd’hui, le fragile équilibre écologique des îles.
Chaque semaine sur notre site, «l’Albatros hurleur», une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS-La Rochelle Université). Aujourd’hui, l’impact des éoliennes sur les oiseaux migrateurs.
Chaque semaine sur notre site, «l’Albatros hurleur», une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS-La Rochelle Université). Aujourd’hui, les migrations discrètes du puffin yelkouan.
Alors que la COP26 s’achève, avec peu d’espoir pour une transformation véritable de nos modes de fonctionnement, revenons sur les climats du passé et leurs impacts sur la faune sauvage. Nous vivons dans l’ère quaternaire, commencée il y a 2,58 millions d’années ; une paille à l’échelle de l’histoire de la Terre, mais une période au climat particulièrement tourmenté : pas moins de 50 oscillations climatiques de diverses ampleurs et durées, et entre 8 et 10 glaciations rien qu’au cours des derniers 800 000 ans.
Le petit oiseau, prostré, halète bec ouvert au soleil. Sa vie sociale, normalement intense et ponctuée de cris et de chants, a cessé. Il ne virevolte plus au-dessus des nids, en un grand ballet collectif réunissant des milliers de congénères prompts à éblouir leurs voisins par leurs prouesses aériennes.


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David Grémillet

mars 2024

David Grémillet, directeur de recherche CNRS, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, une étonnante étude sur la «personnalité» des souris et campagnols.
Le biologiste Ian Gleadall et ses collègues de vingt organismes de recherche ont planché sur la question, et publié une excellente synthèse sur les pêcheries de calmars et de poulpes (1). J’ai étudié 40 pages de texte, et obtenu une réponse de normand : il n’est pas impossible, mais éminemment difficile d’identifier avec certitude ce que j’ai mangé ce midi, ni d’estimer l’empreinte environnementale de mon déjeuner si agréablement caoutchouteux. En effet, comme le notent les auteurs de l’étude «Les produits de la mer sont les denrées alimentaires les plus échangées au monde. […] Ce sont également les nourritures les plus sujettes aux pratiques illégales puisque, après le pétrole, les plus touchés par la fraude». Interrogé par courriel, Ian Gleadall me précise que «plus d’un tiers des produits de la mer sont mal étiquetés. Il peut s’agir d’une véritable erreur d’identification, d’une fraude visant à dissimuler des produits pêchés illégalement ou d’une volonté d’augmenter le prix d’un produit de qualité médiocre

juin 2023

David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, les conséquences du réchauffement des eaux.
David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, la protection des écosystèmes marins.

février 2023

La sixième extinction de masse entraîne les écologues dans une course folle. Pour protéger la nature il faut la connaître, au moins les espèces en présence. Une science s’emploie à identifier et nommer toutes les créatures vivantes d’hier et d’aujourd’hui : la taxonomie. Cette discipline était ringarde pendant mes études à la fin du dernier millénaire, elle reprend du galon aujourd’hui.

décembre 2022

Chaque semaine, «l’Albatros hurleur», une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier. Aujourd’hui, le fragile équilibre écologique des îles.

mai 2022

Chaque semaine sur notre site, «l’Albatros hurleur», une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS-La Rochelle Université). Aujourd’hui, l’impact des éoliennes sur les oiseaux migrateurs.

février 2022

Chaque semaine sur notre site, «l’Albatros hurleur», une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS-La Rochelle Université). Aujourd’hui, les migrations discrètes du puffin yelkouan.

novembre 2021

Alors que la COP26 s’achève, avec peu d’espoir pour une transformation véritable de nos modes de fonctionnement, revenons sur les climats du passé et leurs impacts sur la faune sauvage. Nous vivons dans l’ère quaternaire, commencée il y a 2,58 millions d’années ; une paille à l’échelle de l’histoire de la Terre, mais une période au climat particulièrement tourmenté : pas moins de 50 oscillations climatiques de diverses ampleurs et durées, et entre 8 et 10 glaciations rien qu’au cours des derniers 800 000 ans.

septembre 2021

Le petit oiseau, prostré, halète bec ouvert au soleil. Sa vie sociale, normalement intense et ponctuée de cris et de chants, a cessé. Il ne virevolte plus au-dessus des nids, en un grand ballet collectif réunissant des milliers de congénères prompts à éblouir leurs voisins par leurs prouesses aériennes.