8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

En Arabie saoudite, la gigantesque ville de Neom est l’un des projets phares du prince héritier Mohammed ben Salmane. Les forces de l’ordre auraient reçu l’ordre de tuer les habitants qui s’opposent à l’évacuation des terrains, selon une enquête de la BBC.
Entretien avec Guillaume Meunier, qui est Consultant Bas Carbone à l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment le jour, et qui passe aussi ses courtes nuits à peupler les réseaux sociaux d’analyses précises et factuelles sur les enjeux écologiques de la fabrique de la ville.
La mairie de Lille a signé lundi deux conventions inédites avec les fournisseurs d'énergie Enedis et Dalkia afin de mieux concilier plantation d'arbres et réseaux souterrains, et faciliter l'adaptation de la ville face au dérèglement climatique.Selon Serge Martin, délégué territorial Enedis, la convention signée avec Enedis est "une première nationale à l'échelle d'une grande ville" Si l'expérimentation est un succès, elle sera généralisée à l'échelle de la métropole lilloise, a indiqué la mairie.
« Partout, pouvoirs économiques et politiques font front commun. Non pas pour retisser des liens respectueux avec la Terre face à une crise écologique sans précédent. Non pas pour lutter contre des injustices sociales et les inégalités territoriales déjà béantes. Non pas pour défendre les régimes démocratiques face à la multitude de dérives autoritaires qui les fragilisent. Non, leur communion porte sur un point et un seul : poursuivre sans relâche la métropolisation du monde. » Pourtant, seul·es 13% des Français·es considèrent la grande ville comme un lieu de vie idéal. Pollutions, stress, mobilité et connexion permanentes sont devenues une norme que beaucoup ne parviennent plus à supporter. Étouffante, la grande ville bétonne, cloisonne et nous coupe de la nature et du vivant.
Guillaume Faburel est un géographe à contre-courant, qui dénonce la barbarie des grandes villes et prédit leur démantèlement nécessaire, à l’heure où tous les promoteurs de la startup nation ne parlent que de smart city et de mégalopoles. Interview.
Au sud du Brésil, la ville de Curitiba a pris très tôt un virage écolo. De ses emblématiques autobus mis en place dans les années 70 aux jardins partagés d’aujourd’hui, elle inspire les métropoles qui veulent se verdir.
Afin de lutter contre les inondations, mais aussi contre la pollution des nappes phréatiques, l'utilisation du biochar présente de multiples intérêts.

2023

Dans un contexte où le réchauffement climatique aggrave l’exposition au risque de nombreux territoires, AMITER vise à faire émerger de nouvelles (...)
Transition, bifurcation, décision… Villes et métropoles ont-elles assimilé l’enjeu des bouleversements climatiques à venir ? Si la prise de conscience est réelle, les actes ne sont pas toujours à la hauteur.
La végétalisation de la ville et sa biodiversité sont indispensables pour rendre les cités de demain plus vivantes et, par là, plus vivables. Mais si la plupart des collectivités ont intégré cette réflexion, les actions ne suivent pas toujours. Plaidoyer pour un véritable « urbanisme écosystémique ».
Bruxelles est soumise au phénomène des îlots de chaleur urbains. Un phénomène qui influence et influencera la manière de vivre et de penser la ville.
Au coeur de l'urgence d'adaptation des villes au réchauffement climatique : l'îlot de chaleur urbain. Il surchauffe les villes de deux degrés de plus en journée, dix la nuit, par rapport aux zones rurales.
Le parlement a voté le 13 juillet dernier la loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols et à renforcer l’accompagnement des élus locaux, dite loi ZAN (publiée au JO du 21 juillet 2023). Elle ne remet pas en question les objectifs de réduction de l’artificialisation de la loi Climat et Résilience, mais cherche à surmonter
Belgique: Le collectif de citoyens « Attaque la ZACC » estime que le projet ne tient pas compte des nouveaux risques liés aux inondations, estime le collectif, dénonçant sa réalisation comme « irresponsable », et pointant du doigt une « artificialisation » des sols d’une zone de plus de 80ha, entre Herve et Battice.
Emmanuelle Favre, maire de Saint-Loubès, en Gironde, souligne les vertus d’un Plan local d’urbanisme pensé avec les habitants et visant la préservation des espaces naturels et la sobriété.
Cet été, Novethic enquête sur la façon dont Paris s'adapte à un scénario extrême. Pour Dan Lert, l'adjoint en charge de la transition écologique, il s'agit de passer d’une "ville radiateur à une ville oasis". Comment ? En plantant des arbres, en installant des ombrières, des fontaines à eau, en débitumant au maximum et en créant des lieux de baignade dans la Seine et ses canaux.
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
Paris est la capitale européenne la plus mortelle en cas de canicule. Une situation qui s’explique par le phénomène d’îlot de chaleur urbain et des logements peu adaptés aux fortes températures.
Le rapport du GIEC (2022) sur l’adaptation au changement climatique confirme des craintes déjà établies : les canicules estivales seront plus fréquentes, longues et intenses. En ville, ces canicules estivales intensifient le phénomène d’îlot de chaleur urbain, et présentent des enjeux à court et long termes : socio-sanitaires notamment sur le confort thermique, économiques, environnementaux. L’été 2022 a été le second été le plus chaud depuis 1900 en France (Météo-France).
Peinture antichaleur, assurance spécifique, dispositif d’alerte avec code couleur… Cette métropole de l’ouest de l’Inde tente de s’adapter à l’intensité grandissante des vagues de chaleur à répétition. Un modèle pour d’autres villes du pays, et au-delà.
Depuis avril, la commune d’Elne (Pyrénées-Orientales) installe dans le centre-ville des potagers urbains à la place des parkings. Le but : recréer des réserves utiles dans les sols et recharger les nappes phréatiques.
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
La Wallonie devrait disposer d’une nouvelle stratégie territoriale d’ici peu. Septante-cinq pour cent des nouveaux logements construits d’ici 2050 devront l’être dans les centres. Lancement des opérations en 2030. De quoi inquiéter les grands propriétaires fonciers qui possèdent des terrains en périphérie. D’autant que les moins-values ne seront pas indemnisées.
Dans trente ans, la population mondiale avoisinera les 9,7 milliards d'habitants. Deux tiers de ces personnes vivront dans des zones urbaines densément peuplées et la planète connaîtra un boom de la construction sans précédent.
Au Canada, le Québec dispose d'un mécanisme de protection de forêts à perpétuité. Une dizaine d'organismes de conservation indépendants prennent en charge des portions de territoires, données ou achetées par des citoyens. Reportage sur ces terrains à l'abri de l'urbanisation.
Comment loger les habitants, en limitant la croissance des villes? Quelles voies emprunter pour des villes vivables demain? Pour répondre à ces questions complexes de l'évolution des villes dans un contexte de réchauffement climatique, nous avons interrogé un expert Philippe Bihouix, auteur de "La
Rafraîchissez efficacement votre collectivité. ’outil d’aide à la décision que vous co-construisez avec nous, pour vous accompagner dans le choix de solutions de rafraîchissement urbain pérennes et durables
Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble ou Lyon travaillent sur des forêts urbaines adaptées, alors que 71 % des espèces d’arbres seront en situation de risque sanitaire d’ici à 2050.
La métropolisation est un modèle singulier d’urbanisation, celui de la ville-monde, avec un rythme de croissance des villes, quasi exponentiel depuis quatre à cinq décennies. Par ce rythme, l’équivalent d’une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Ceci est le fait de l’ère néolibérale, stade singulier du capitalisme dans lequel les activités urbaines se dématérialisent, la rente immobilière s'accroît et les économies urbaines évoluent par tertiarisation et tri des populations. Ceci entraîne de grandes mutations, y compris dans les suds avec délocalisation des industries extractivistes et polluantes. Voilà pour le fait géographique global. Il est également total car les citadins sont sommés d'adopter des modes de vie consuméristes, et ce par nombre de projets urbains qui se ressemblent étrangement, avec toujours plus de mouvements et de fluidité, de connexion et d’agilité, de divertissement et de festivités...
Fortement encouragée, la pratique du vélo fait de plus en plus d’adeptes. Supprimer les places de parc, transformer les routes en pistes cyclables, limiter la vitesse du trafic, jusqu’où faut-il transformer la ville pour laisser la place aux vélos?
Les Pyrénées-Orientales sont à sec. Certes, des mesures de court terme viennent d’être prises. Mais des années d’inaction politique ont ancré la crise de l’eau : trop d’urbanisation, trop de siphonnage des rivières...
La 3ème séance du séminaire « L’art de gouverner les transitions » avait pour objet d’étude le foncier et ses liens avec les politiques de l’habitat.
Le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 a affaibli les organismes étatiques de réglementation et relégué au second plan la protection de l’environnement.
L’attention au « vivant » a récemment été la cible d’un procès en dépolitisation intenté par une partie du mouvement anticapitaliste. En partant de l'histoire du Marais Wiels, un plan d'eau accidentel ayant émergé dans un quartier populaire de Bruxelles, cette enquête écologique montre qu’il est possible de mettre au jour des stratégies anticapitalistes multi-espèces, nécessaires à la bifurcation écologique des luttes sociales.
Vagues de chaleur et inondations meurtrières ont éprouvé de nombreuses régions cet été de l'Asie à l'Europe. Les métropoles sont particulièrement vulnérables...
C'est une addiction française qui a été ravivée par la crise sanitaire. Désir de liberté, d'espace, de tranquillité, le pavillon reste ancré dans l'imaginaire comme l'habitat idéal. Deux sociologues, Hervé Marchal et Jean-Marc Stébé lui dédient un livre : "Le pavillon, une passion française". Mais derrière le rêve, la réalité est plus sombre. Le pavillon, excentré des centres-villes, territoire de l'automobile, est le premier responsable de l'artificialisation des sols. Est-il voué à disparaître ? Réponse avec Hervé Marchal.
Tiny plastic particles can travel worldwide, ending up in urban, rural, and remote areas. They take an even faster transport pathway than oceanic currents: the atmosphere.
Les grandes agglomérations laissent peu de place à la biodiversité, en la cantonnant souvent à un rôle esthétique. Il est urgent de repenser les villes afin de les rendre plus viables pour la faune, la flore, donc pour Homo sapiens.
Un rapport de l’Unesco nous alerte qu’une crise mondiale de l’eau est imminente. Au cours des quarante dernières...
À l’aune du zéro artificialisation nette, les collectivités et EPCI doivent construire une stratégie de nature en ville basée sur la préservation et la renaturation des sols. Leur prise en compte, élément clé de l’écosystème urbain, est cruciale.
Community displacement has emerged as an unintended cost of climate resilience efforts. Here’s how cities can boost both livability and equity.
Le risque d’inondations progresse dans la métropole de Grenoble avec le changement climatique. Un enjeu qui impose à la métropole d’adapter son économie, et notamment son industrie.
Phénomène planétaire, l’urbanisation ne cesse de gagner du terrain, changeant nos paysages mais aussi nos modes de vie et d’organisation sociale. Ainsi, en 2050, la population des villes aura été multipliée par 30 depuis 1900 et occupera 2 % de la surface du globe. Un constat qui pose des questions économiques autant qu’environnementales ou sociétales.
Les zones vertes de la métropole sont capables d’absorber les émissions carbone des voitures, des camions, des bus et plus encore pendant une partie de l’année. Une preuve tangible de l’utilité et du besoin criant de végétaliser les villes.
Le plan Zero Artificialisation Nette vise à renaturaliser un espace pour chaque espace artificialisé. Mais la détermination artificiel ou non-artificiel fait encore débat...
Si 58 % de la population mondiale est urbaine, il y a incompatibilité de ce mouvement d'urbanisation avec la sauvegarde de la planète.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.

2022

L’habitat pavillonnaire amorce-t-il, en France, une phase de déclin après des décennies de progression ? La part de logements individuels au sein de l’ensemble des résidences principales diminue et s’élève à 55,9 % en 2022 contre 56,6 % en 2015. Le nombre de nouveaux logements individuels construits, qui dépassait 250 000 par an au…
Mode de construction ancestral en terre crue, le pisé est surtout répandu en Rhône-Alpes et a longtemps été utilisé en zones rurales. Plus écologique que le béton, il présente aussi de nombreux avantages qui séduisent de plus en plus particuliers et collectivités.
Dans « La ville stationnaire », un ingénieur et deux architectes livrent leur plan de lutte contre l’artificialisation des sols : la ville écolo, la cité du futur, sera celle qui cesse de s’agrandir. Débutons par un paradoxe statistique. Sur les cinq dernières années, la population française a cru à hauteur de 165 000 personnes par an. Vu la moyenne de personnes par ménage (2,2 aujourd’hui, contre 3,1 en 1960), on peut s’attendre à une augmentation proportionnelle du nombre de logements, soit autour de 80 (...)
Dans les années 1970, à la suite de mai 68, il y eut en France un mouvement de “retour à la terre” d’urbains fuyant les villes et la société de consommation. Plusieurs mouvements de ce type se sont ensuite succédé jusqu’à aujourd’hui, avec la volonté de retrouver une vie plus en phase avec la nature. Faut-il les imiter pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement son empreinte environnementale ? 
, plusieurs technologies, qui sont des solutions inspirées de la nature, peuvent nous aider à réduire notre empreinte carbone et adapter nos villes aux changements climatiques. « Notre intérêt en matière de biodiversité ne date pas d’hier, rappelle-t-elle. La nature est une source d’inspiration forte de 3,7 milliards d’années d’évolution sur Terre couronnée de succès. »
Récit d’un mouvement qui dépasse le « pas dans ma cour » (nimby).
Comprenant les nombreux bienfaits générés par les végétaux en milieu urbain, et forcées de répondre à une demande sociale de plus en plus forte, les métropoles occidentales se sont lancées depuis quelques années dans une véritable course à la végétalisation. Un mouvement qui pourrait bien redessiner le paysage urbain du 21ème siècle.
La croissance des villes est devenue insoutenable : le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit des quantités énormes de ressources, pendant que l’étalement urbain dévore les sols naturels et agricoles.
La généralisation de l’habitat pavillonnaire est un des phénomènes qui ont le plus bouleversé nos territoires et nos écosystèmes. Toujours très populaire, de nombreuses limites physiques et écologiques rendent cependant l’avenir de ce modèle très incertain.
Le plan régional Good Move est entré en application durant les vacances d’été et d’abord dans les quartiers populaires de la première ceinture bruxelloise. Ce sont les habitants de Cureghem qui se sont réveillés les premiers, un beau matin, au cœur d’un enfer urbain, dans une “prison à ciel ouvert”.
Utilisé depuis l’Antiquité, le béton a imposé sa suprématie dans la construction au xxe siècle, grâce à l’incorporation de l’acier qui a permis de créer le béton armé. Économique, abondant, il a permis une expansion matérielle sans précédent. Mais les effondrements de grandes structures en béton armé révèlent le caractère périssable de cette « pierre artificielle », tandis que son hégémonie continue d’engendrer pollution, corruption et uniformisation du monde.
Des méga feux aux inondations, l’été a montré qu’il était urgent d’adapter les territoires aux conséquences de la crise climatique. Mais pour les élus locaux et les spécialistes de l’aménagement du territoire, impossible d’agir sans prendre le temps de la réflexion et de la concertation.
Bruxelles - Urbanisme, environnement
Cet été 2022, la France connaît une série de phénomènes météorologiques extrêmes. Qu’il s’agisse d’orages ou de fortes chaleurs, les effets sont amplifiés par un facteur d’origine humaine : l’artificialisation des sols. La part des bâtiments, routes et autres parkings continue d’augmenter, mais est de plus en plus surveillée.
Et si nous mêlions écologie et rêve pour repenser la ville de demain ? Nous avons demandé à un urbaniste, Sylvain Grisot, son point de vue. Pour lui, la ville du futur est déjà sous nos yeux.
Elles sont primordiales à la survie de l'humanité et pourtant, elles subissent de nombreux traumatismes. Quelle place juridique accordons-nous aux forêts ?
« Paris face au changement climatique » : c’est le titre d’un essai intéressant paru ce mois-ci aux éditions de l’Aube. L’auteur, Franck Lirzin, a été l’un des dirigeants du groupe immobilier Gecina. Voici ci-dessous les éléments que j’en retiens.
Les références à la « biodiversité » dans les projets urbains comportent de nombreuses ambiguïtés. Tanguy Louis-Lucas s’est intéressé au rôle joué par les promoteurs dans la montée en puissance de cette thématique.
L’Europe a connu en juin un épisode caniculaire précoce et le mercure atteint des records historiques partout autour du globe. Les conséquences du réchauffement climatique se font particulièrement sentir dans les grandes villes. Comment lutter contre le phénomène d’îlot de chaleur urbaine ? Quelques pistes dans cette vidéo du journal “Le Temps”.
Et si une vie trop urbaine nous éloignait des enjeux environnementaux ? Des structures urbaines peu mobiles, un lien trop occasionnel avec le vivant, les villes auraient tendance à limiter nos connaissances et notre imaginaire sur les relations qu’entretiennent les écosystèmes. Pire encore, cette influence pernicieuse participerait à réduire l’adoption de bonnes pratiques en faveur de l’environnement. On vous explique ce nouveau lien révélé dans une étude menée par des chercheurs du National Institute of Standards and Technology.
Dans cet essai militant, Henri Landes démontre la nécessité d’une meilleure répartition de la population sur le territoire français et propose des solutions concrètes pour amorcer ce changement. Ce nouvel exode pourra s’accomplir grâce à une prise de conscience individuelle et à une volonté d’accompagnement par les pouvoirs publics et les entreprises : investir dans l’économie rurale, créer des microsociétés plus autonomes, reconnecter les citoyens-consommateurs au monde agricole, sensibiliser les nouvelles générations aux richesses de la ruralité pour, en somme, faire revivre ces territoires plus aptes à s’adapter aux conséquences du changement climatique.
En Argentine, la ville de San Carlos de Bariloche, dite plus couramment Bariloche, jouit d’un tourisme florissant. Pour y faire face, elle a mis en place un ambitieux plan pour un tourisme écologique à l’horizon 2025, qui concerne aussi d’autres domaines particulièrement émissifs comme le transport ou l’énergie.
Parler du changement climatique, c’est chaque fois convoquer les derniers événements catastrophiques auxquels nous faisons face. Qu’on pense à la vague de chaleur qui a fait plier l’Inde et le Pakistan récemment, qu’on pense à celles qui sont en train de toucher l’Europe, plus un mois ne se passe sans qu’un signal d’alerte ne soit émis. Inondations, canicules, incendies. Plus précoces, plus intenses, plus dévastateurs, ces épisodes nous rappellent toujours plus à notre fragilité et à l’urgence d’agir.
Depuis l’adoption en février 2020 de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire dite « loi AGEC », sa mise en œuvre s’est accélérée, avec la parution de plusieurs décrets d’application très attendus. L’économie circulaire a donc le vent en poupe, et notamment dans le domaine de l’urbanisme, à l’heure où les chantiers du Grand Paris Express et leurs 45 millions de tonnes de déblais font l’objet de controverses.
Perturbés par l’urbanisation croissante, les insectes prédateurs peinent à remplir leur rôle de régulateurs naturels des insectes ravageurs, néfastes pour les végétaux et les espaces verts des municipalités. Une solution naturelle existe néanmoins pour lutter efficacement contre ces nuisibles : réimplanter durablement des zones végétalisées en ville favorables à la vie des insectes prédateurs. On vous explique cela.
Immergés dans des bassins géants installés sous terre, des cristaux se forment lentement autour de tubes réfrigérants. En cette période de canicule, ce centre de stockage de glace participe à la climatisation du quartier d'affaires de La Défense. Dans un monde qui se réchauffe, les "réseaux de froid urbain" à l'échelle de quartiers ou de villes entières, encore très marginaux dans le monde, visent à offrir une alternative plus environnementale à la multiplication des climatiseurs individuels problématiques pour le climat.
Face à la vague de chaleur annoncée, la première ministre, Elisabeth Borne, va réunir, mardi 14 juin, les préfets de région et les directeurs des agences régionales de santé. Le gouvernement prévoit de créer un fonds de 500 millions d’euros pour la « renaturation » des villes, a annoncé la porte-parole Olivia Grégoire. Le gouvernement entend favoriser « le développement d’îlots de fraîcheur en ville en s’engageant très fortement à accompagner les collectivités locales dans l’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique », a déclaré Mme Grégoire à l’issue du conseil des ministres. Aussi, ce fonds servira à « cofinancer, aux côtés des collectivités locales qui en expriment le besoin, ces opérations de renaturation. »
les arbres de grande taille ont une meilleure capacité à stocker du carbone (donc, à capter le carbone de l’air pour réduire le CO2 dans l’atmosphère), à diminuer la pollution atmosphérique, et permettent d’éviter plus efficacement le ruissellement des eaux pluviales.
Et si une vie trop urbaine nous éloignait des enjeux environnementaux ? Des structures urbaines peu mobiles, un lien trop occasionnel avec le vivant, les villes auraient tendance à limiter nos connaissances et notre imaginaire sur les relations qu’entretiennent les écosystèmes. Pire encore, cette influence pernicieuse participerait à réduire l’adoption de bonnes pratiques en faveur de l’environnement.
La croissance démographique s'est effondrée. Le secteur privé continue à produire quantité de logement inabordable. Il manque des logements sociaux. Les espaces naturels diminuent. Pourquoi les pouvoirs publics ne remettent-ils pas en question les dérives d’un secteur de la construction déconnecté de la demande sociale?
Des scientifiques estiment que de nouvelles pandémies, de l'ampleur du Covid-19, vont probablement survenir dans les prochaines années en raison de l'évolution de notre environnement et de nos modes de vie.
Il faut restaurer les sols, et vite. Selon un rapport de la branche des Nations unies chargée de la lutte contre la désertification, de 20 à 40 % des sols de la planète sont dégradés. La cause principale de cette dégradation est les activités humaines : déforestation pour créer des monocultures intensives, exploitations minières, urbanisation... « La conservation de la nature n’est plus suffisante, la restaurer est désormais impératif », poursuit le rapport publié mercredi 27 avril.
Dans moins de trois décennies, plus de deux tiers des humains habiteront en ville. Ainsi, les zones urbaines joueront un rôle clé dans lutte contre le réchauffement climatique. Dernièrement, des scientifiques ont décrit le genre de ville le plus adapté à la situation.
Dans ce livre, nous racontons une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l’avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d’industrie, de patrimoine et de nature. Préface de Thierry Paquot. Postface de Maud Hagelstein.
Jakarta, engloutie par les eaux en raison du changement climatique et de l'urbanisation galopante, va bientôt perdre son titre de capitale indonésienne. Les députés viennent officiellement d'approuver le projet du Président Joko Widodo de la transférer sur l'île de Bornéo. Il promet que Nusantra, la nouvelle capitale, sera "zéro émission" mais sa localisation, en plein cœur de cette île riche en biodiversité, fait craindre aux écologistes une déforestation massive.
Un des piliers du Green Deal européen nous le rappelle : il faudra veiller à l’efficacité énergétique des bâtiments, tant pour la reconstruction que pour la rénovation du bâti wallon. Le défi est d’autant plus beau qu’il est gigantesque.

2021

L’émergence, dans la seconde partie du XXe siècle, des politiques de protection de l’environnement, résulte d’une série de compromis entre mobilisations contestataires et soutien au développement économique et urbain : une transition par petites touches plus qu’une véritable transformation écologique des villes.
Dans sa stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, Paris prévoit de créer des forêts urbaines. Les arbres en ville permettent de lutter contre les îlots de chaleur et atténuer les conséquences du réchauffement climatique. Mais d’un point de vue scientifique, la réimplantation doit répondre à certains critères pour être bénéfique.
Wood smoke is a more important carcinogen than vehicle fumes, finds Athens analysis
Un après-midi de juillet, il y avait au moins 7 degrés de différence entre le South Bronx, l'un des quartiers les plus pauvres de New York, et l'Upper East Side de Manhattan, l'un des plus riches. La différence était encore plus grande entre le South Bronx et Central Park : près de 10 degrés.
Face à la ville high-tech toujours plus connectée et énergivore, certaines villes préfèrent prendre le virage du low-tech. Car si la technologie peut aider à la transition écologique, reste à l’utiliser à bon escient et avec parcimonie. Partons à la découverte de ce nouveau modèle urbain.
Ce site utilise l'intelligence artificielle et des données officielles, pour simuler les conséquences du réchauffement climatique et produire des images saisissantes.
Depuis plusieurs années, des mouvements pro-animaux essaient de porter la parole des animaux ou de défendre l’idée qu’ils auraient une parole à porter. Qu’en est-il ? Qu’apporte la compréhension des échanges d’informations entre animaux aux humains ?
Violent rainstorms are already more frequent, and they will only get worse. Europe’s metropolises are working on ways to protect themselves.
Depuis au moins la moitié du vingtième siècle, le paradigme de la ville reposait sur l'idée de nombreuses voitures circulant dans les rues.Soudainement, la pandémie a obligé les gens à se confiner pour éviter la propagation du virus. L'idée est de concevoir une ville "du quart d'heure". C'est-à-dire que l'urbanisme oeuvrerait davantage à s'assurer que les citoyens puissent facilement accéder aux services pour leurs besoins essentiels à 15 minutes de leur domicile,
Les pluies violentes sont déjà plus fréquentes et elles vont encore être plus intenses à l’avenir. Les villes européennes trouvent des moyens pour se protéger.
Drawing people into cities could cut emissions and combat housing crises. But even progressives are hard to convince
L'urgence climatique remet du vert dans nos vies, en politique comme en urbanisme. Les villes s'aèrent, sous l'impulsion de maires désireux d'une meilleure qualité de vie pour leurs concitoyens. Pour autant, est-il réaliste de produire au cœur de la cité? Réponses avec les notaires de France.
Thanks to Victorian street planners, many British streets were designed to be full of big trees and, with 84% of the population living in urban areas, most people are more likely to encounter trees in the streets than they are in forests.
Dans l’Assam, au nord-est de l’Inde, les champs sont noyés, les villages engloutis par des crues imprévisibles. Les agriculteurs n’arrivent plus à cultiver et la jeunesse se désespère. En cause : le changement climatique, mais aussi une décennie de constructions pléthoriques — barrages, digues, routes...
Responsables d’une surchauffe pouvant atteindre les dix degrés, les îlots de chaleur urbains se font particulièrement ressentir durant l’été. Valéry Masson étudie depuis une vingtaine d’années ces phénomènes localisés, qui échappent souvent aux outils météorologiques classiques.
"On a proposé un projet en Inde où tout est pensé contre les risques de fortes moussons": lors de chaque projet, architectes et urbanistes font désormais davantage attention à l'éventualité de phénomènes climatiques extrêmes.
L’extension rapide des surfaces urbanisées affecte la biodiversité, homogénéise les paysages et transforme les modes de vie en raréfiant les expériences sensibles des milieux naturels.
La résilience est la rapidité avec laquelle un système peut reprendre ses activités après une interruption, c’est-à-dire un orage ou une pandémie. Du point de vue du climat, il faut, après chaque épisode de pluies violentes, des semaines, voire des mois aux villes du Nord pour fonctionner à nouveau quand il ne faut que quelques heures à Brazzaville ou Lomé.
Mike Davis spécialiste de l’urbanisme et des rapports de classe et de race en Californie revient sur les épisodes d’incendie qui ont ravagé plusieurs villes californiennes ces dernières années. Il décrit ici comment l’évolution de l’immobilier et de l’habitat, des villes vers l’arrière-pays, influe sur l’écosystème de la région, constituant ce qu’il décrit comme une nouvelle « écologie du feu » avec des épisodes comparables à un hiver nucléaire.
Tout au long de ma carrière d’enseignant à l’ULiège, j’ai entraîné mes étudiants à pouvoir réagir devant l’évolution inéluctable de notre planète et la transformation de la manière de vivre de ses habitants.
Un élan mondial a poussé urbanistes, architectes, paysagistes à incorporer le végétal dans leurs projets, pour satisfaire un public en quête de bien être et d’une société plus verte.
Aménager notre territoire de manière préventive devient une nécessité criante alors que tout indique que nous entrons dans une nouvelle ère de risques climatiques, sanitaires, économiques...
Les architectes peuvent-ils construire tout en préservant les milieux vivants ? Interrogeant la notion de biodiversité urbaine, Léa Mosconi observe la manière dont plusieurs architectes s’y confrontent dans le cadre d’expositions et projets récents.
Les récentes inondations en Allemagne, Belgique et dans le nord-est de la France questionnent notre capacité à s’en protéger. Pour cinq expertes interrogées par Reporterre, il est impératif de repenser l’aménagement du territoire.
Climate change will affect every aspect of our lives – including the buildings we live and work in. Most people in the US, for example, spend about 90% of their time indoors. Climate change is fundamentally altering the environmental conditions in which these buildings are designed to function.
L’ampleur de la déforestation – 130 000 km² par an – s’apparente à un désastre écologique et social. Particulièrement concernées : l’Amazonie, l’Afrique centrale et l’Indonésie. En cause, la survie des pauvres, l’industrie agroalimentaire et forestière, le consumérisme des riches. La protection de la biodiversité et l’atténuation des changements climatiques passent nécessairement par un questionnement radical des logiques productivistes et des inégalités.
Philippe Madec : Il faut qu'on arrête d'utiliser des matériaux qui sont à l'origine de la catastrophe portée par le monde des bâtisseurs. En 2018, l'ONU a rendu public le fait que 40 % des émissions de gaz à effet de serre viennent de la construction. Notre manière de faire, comme au siècle passé, est absolument condamnée. Il faut changer non seulement les matières, mais aussi les techniques.
Entretien avec le géographe Guillaume Faburel, qui publie Pour en finir avec les grandes villes, manifeste pour une société écologique post-urbaine (Le passager clandestin, 2020). Enfermés au printemps, de nombreux citadins ont, au sortir du confinement, rêvé d’ailleurs. Souvent, d’une nouvelle vie à la campagne. Quelques mois plus tard, s’il est encore difficile de savoir si les départs effectifs seront de nature à évoquer un exode massif, le moment est opportun pour questionner nos vies dans les grandes villes.
des éléments d’analyse géomorphologique qui alimentent la thèse d’un anthropocène urbain qui se serait accéléré après la deuxième guerre mondiale. Ils appellent également à une meilleure prise en compte des études géomorphologiques dans la politique d’anticipation des risques.
Il y a 66 millions d'années, les trois quarts des espèces se sont éteintes à la suite de la chute d'un astéroïde. Cette dernière avait alors fait monter le taux de CO2 dans l'atmosphère et les températures.
La diminution progressive des écosystèmes intacts, qui disparaissent sous l’effet du feu ou du défrichement notamment, est dangereuse à tous égards. Avec la disparition et la dégradation des forêts, les services écosystémiques indispensables à la régulation du climat, au maintien des paysages et des ressources en eau, se réduisent considérablement. Sur les images satellites dont nous disposons, de nombreuses forêts ressemblent désormais à des quartiers de ville sillonnés par des routes. Ces routes et pistes forestières sont entretenues pour permettre l’exploitation du bois. De gros engins, tels que des abatteuses ou des transporteurs de bois de plus en plus imposants, ont pénétré dans les forêts, en vertu d’une logique de rentabilité économique. Or, la fragmentation de ces espaces pose un problème majeur pour les écosystèmes.
Le Centre d’écologie urbaine est une asbl qui vise à augmenter la résilience de Bruxelles en dyna- misant les innovations sociales qui s’y déploient. Elle fonctionne comme une organisation-pont en mettant en place et facilitant des partenariats complexes avec une diversité d’acteurs pour activer de nombreux projets transformatifs à Bruxelles. Le Centre d’écologie urbaine est également actif en matière d’éducation populaire. Notre expertise est à trouver dans les questions portant sur la transition de systèmes complexes, la valorisation des matières organiques, les arbres urbains et les sols.