8 mars

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A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Un incendie s'est déclaré dimanche soir dans le système de refroidissement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces armées russes, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement d'en être responsable. Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'une équipe sur place, "il n'y a pas d'impact sur la sûreté nucléaire" alors que les six réacteurs sont à l'arrêt.Le responsable de l'administration mise en place par les Russes dans la région, Vladimir Rogov, a indiqué tôt lundi que l'incendie avait été "complètement éteint".
La Suède et les Etats-Unis ont signé un accord de coopération pour promouvoir le développement de l'énergie nucléaire dans leur pays respectif, a annoncé jeudi le gouvernement suédois. "C'est une bonne chose pour la Suède. C'est une bonne chose pour les États-Unis, c'est bon pour l'emploi et pour la compétitivité", a souligné Ebba Busch, ministre suédoise de l'Energie, citée dans un communiqué.
L'Ukraine a indiqué mardi que la situation énergétique du pays s'améliorait et que pour la première fois en juillet il n'y aurait pas de coupures programmées, grâce aux réparations menées sur le réseau électrique, endommagé par des frappes russes à répétition."Grâce à l'achèvement des travaux sur deux unités de centrales nucléaires et grâce à une baisse des températures, la situation dans le secteur énergétique a été stabilisée", a dit sur son compte Telegram le Premier ministre Denys Chmygal.
La production de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) va être réduite à partir de lundi soir, pour éviter de trop réchauffer les eaux de la Garonne dans un contexte d'épisode caniculaire, a-t-on appris auprès d'EDF.Le réacteur de Golfech 2 sera mis à l'arrêt lundi soir peu avant minuit pour deux jours, et la puissance de Golfech 1 sera limitée à 280 mégawatts (sur une capacité de 1.300 MW) de mardi à 14h jusqu'à mercredi à minuit.
Le spécialiste français du combustible nucléaire Orano a fini le 1er semestre avec une perte de 133 millions d'euros, plombé par ses difficultés à mener ses activités minières au Niger, en raison d'un contexte politique "très dégradé" depuis l'arrivée du régime militaire au pouvoir, il y a un an jour pour jour. "Ces résultats sont marqués par un événement non récurrent et assez impactant qui est le contexte politique très dégradé au Niger", a résumé le directeur financier du groupe David Claverie.
La Commission européenne a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête approfondie pour vérifier si le soutien public de la Belgique à la prolongation du nucléaire est conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'Etat.L'an dernier, l'Etat belge a conclu un accord avec le groupe français Engie, l'exploitant de ses centrales, pour prolonger de dix ans la durée de vie des réacteurs Doel 4 et Tihange 3, situés respectivement près d'Anvers (nord) et de Liège (est).
Une alerte de niveau 1 a été signalée par EDF à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la suite d'un défaut sur un capteur décelé avec plusieurs mois de retard à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), a-t-on appris jeudi. Dans un communiqué publié sur son site internet, EDF a annoncé avoir "déclaré un événement significatif sûreté au niveau 1 de l'échelle INES" à l'ASN vendredi.En cause, la "détection tardive" d'un défaut sur un capteur de surveillance des paramètres de fonctionnement de la turbine d'une unité de production de la centrale.
La France, en contentieux avec la Commission européenne pour son retard sur les énergies renouvelables, a envoyé à Bruxelles une stratégie climatique actualisée qui ne rehausse pas l'ambition sur l'éolien et le solaire autant qu'exigé, invoquant l'origine majoritairement décarbonée de son énergie, grâce au nucléaire.La France persisteLa France mène depuis plusieurs années un bras de fer avec Bruxelles faute d'avoir atteint les objectifs fixés en 2009 de compter 23% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2020.
"On est dans la dernière ligne droite": à Flamanville, EDF est près de lancer la première réaction nucléaire en chaîne dans son réacteur de nouvelle génération EPR, une étape symbolique avant l'arrivée des premiers mégawatts dans le bocage normand cet été.Après 17 ans d'un chantier difficile et coûteux, émaillé de nombreux déboires et retards, EDF met les dernières touches au démarrage effectif du 57e réacteur du parc nucléaire français, une première depuis près d'un quart de siècle au pays de l'atome.
Les conséquences du nucléaire et des énergies renouvelables sur l’environnement et la santé ne sont pas toujours maîtrisées, alerte l’Autorité environnementale dans son rapport annuel. Relance du nucléaire, déploiement des énergies renouvelables… Les installations liées à la production électrique ne sont pas neutres pour l’environnement. Tel est l’un des messages délivrés par le rapport annuel 2023 de l’Autorité environnementale (AE) et la synthèse annuelle 2023 de ses antennes régionales (missions (...)
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui poursuit ses opérations de démarrage, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française, qui doit commencer à produire de l'électricité cet été en Normandie.- 1992: naissance en France -
EDF a déclaré trois "événements significatifs de sûreté" sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville, depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non respect de règles d'exploitation mais sans conséquence sur "les personnes et l'environnement", a-t-on appris auprès de l'ASN, le gendarme de la sûreté nucléaire.
Huit personnes ont été blessées dans un raid de drones ukrainiens sur le site d'une sous-station de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie, a affirmé mercredi le groupe russe Rosatom, qui dénonce une multiplication des attaques."Les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque contre la sous-station de Radouga, où le personnel de la centrale nucléaire de Zaporijjia effectuait des travaux visant à optimiser le système d'alimentation électrique de la ville d'Energodar", a déclaré Rosatom sur Telegram.
Le réacteur expérimental international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie, va subir un retard d'au moins huit ans et sa facture s'alourdira de "milliards d'euros", a indiqué mercredi Pietro Barabaschi, son directeur général.
EDF, qui devait mettre au point pour 2030 environ un premier modèle de petit reacteur nucléaire (SMR) baptisé Nuward, a décidé de revoir ses plans pour travailler à un autre design, a-t-on appris auprès du groupe, confirmant une information de L'Informé.Ce projet en était à la phase d'"avant-projet détaillé", mais le groupe a décidé de renoncer à ce design devant "les enseignements des travaux d'ingénierie et les échanges avec les acteurs de marché".
Le Kazakhstan, plus gros producteur mondial d'uranium, a annoncé jeudi la tenue d'un rare référendum cet automne sur la construction de la première centrale nucléaire d'Asie centrale, région où l'Ouzbékistan et le Kirghizstan ont des projets similaires."Le développement économique est impossible sans un approvisionnement énergétique stable, c'est pourquoi j'ai demandé d'étudier la question de la construction d'une centrale nucléaire. Le référendum aura lieu cet automne", a déclaré le président Kassym-Jomart Tokaïev à l'occasion de la "journée des journalistes".
Les autorités nigériennes ont confirmé lundi soir le "retour dans le domaine public de l'Etat" de l'important gisement d'uranium d'Imouraren dont le permis d'exploitation a été retiré la semaine passée à la compagnie française Orano (ex-Areva). Selon un communiqué du gouvernement, "le périmètre d'Imouraren fait désormais son retour dans le domaine public de l'Etat".
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis en demeure jeudi Orano de remettre en état le barrage qui approvisionne en eau les installations de refroidissement de son usine de recyclage de combustibles usés de La Hague (Manche).Selon la mise en demeure du gendarme de la sûreté nucléaire, le spécialiste du combustible nucléaire doit "restaurer l'état des installations du barrage des Moulinets, qui assure l'approvisionnement en eau" du site d'Orano Recyclage.
L'Iran continue d'accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l'agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran.
Le spécialiste français de l'uranium Orano fait un pas vers l'exploitation prochaine de l'important gisement d'uranium d'Imouraren au Niger, avec le lancement récent de travaux préparatoires, dans ce pays où un régime miliaire hostile à la France a pris le pouvoir en juillet 2023.La filiale d'Orano, "Imouraren SA a franchi un nouveau jalon dans la mise en exploitation du gisement d'Imouraren" avec "le lancement des travaux préparatoires" intervenu "récemment", a annoncé mercredi un porte-parole du groupe à l'AFP.
Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé mercredi avoir présélectionné deux entreprises, une américaine et une britannique, pour la construction de petits réacteurs modulaires (SMR, "Small modular reactors") à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest de la Suède. 3 à 5 SMR dans la zone définie Sur six fournisseurs potentiels, le groupe détenu par l'État a retenu la société britannique Rolls-Royce SMR et l'américaine GE Hitachi Nuclear Energy.
Cigeo, le projet français d'enfouissement des déchets les plus radioactifs du parc nucléaire, devrait connaître vers le début de 2025 une nouvelle étape, avec la publication de son évaluation de sûreté, a-t-on appris mardi auprès de l'Andra, l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.Le projet, qui vise à enfouir à 500 m sous terre, dans la Meuse, les déchets les plus actifs et de longue durée, fait l'objet d'une demande d'autorisation de création auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), dont la réponse est attendue vers 2028 estime l'Andra.
La Bulgarie a commencé lundi à utiliser du combustible du géant américain Westinghouse dans son unique centrale nucléaire de Kozlodoui (nord), une nouvelle étape dans la réduction de sa dépendance à l'énergie russe. Ce site de conception soviétique, qui fournit plus d'un tiers de l'électricité consommée dans ce pays des Balkans, fonctionnait jusqu'à présent grâce à du combustible russe. Il dispose de deux unités d'une capacité de 1.000 mégawatts chacune.
Le gouvernement donne son feu vert à EDF pour engager les travaux préparatoires des deux futurs réacteurs de nouvelle génération EPR2 prévus sur la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), selon un décret du 3 juin paru mercredi au Journal officiel.
Les Etats-Unis ont assuré mardi que leur décision d'interdire les importations d'uranium russe était un pas en avant tant pour leur sécurité que pour leurs objectifs climatiques, alors que l'industrie nucléaire russe reste l'une des principales sources de revenus de Moscou.Le président américain Joe Biden a signé lundi une loi, largement votée par le Congrès, qui vise à interdire l'importation de tout uranium russe aux Etats-Unis à compter du 12 août.
EDF a annoncé lundi pour la première fois "la signature de prêts bancaires verts" dédiés au financement de la maintenance et de l'extension de la durée de la vie de son parc nucléaire existant, pour un montant d'"environ 5,8 milliards d'euros".Ces prêts dont le remboursement sera étalé sur une durée de trois à cinq ans "ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB, ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo", a détaillé EDF dans un communiqué.
Avec 12 ans de retard, le chargement d'uranium a débuté mercredi dans les cuves de l'EPR de Flamanville, nouvelle étape cruciale du démarrage progressif du plus puissant réacteur nucléaire français, qu'EDF entend voir produire de l'électricité à partir de l'été.A l'heure où le gouvernement veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce chargement est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui veut tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
Christine, tel est le prénom choisi pour la turbine du nouveau réacteur nucléaire français, l'EPR de Flamanville 3, selon une tradition à EDF qui remonte aux débuts de la construction des centrales au pays de l'atome, à partir des années 1970.Dans la salle des machines, sous une hauteur de cathédrale, la turbine de 70 mètres de long ne pourra démarrer qu'après la "première réaction nucléaire", une étape qui peut prendre plusieurs semaines après le chargement du combustible dans le coeur du réacteur et que doit annoncer EDF très prochainement.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé mardi l'Iran à appliquer des "mesures très concrètes et tangibles" afin de répondre aux inquiétudes de la communauté internationale sur l'avancement de son programme nucléaire.
L'épilogue d'un long feuilleton: le gendarme du nucléaire français a donné mardi son feu vert à la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville en Normandie, une étape clé pour le lancement progressif de la production d'électricité prévu au cours de l'été, douze ans après le calendrier prévu. A l'heure où la France veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce feu vert est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui entendent tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
Encouragé par des avancées technologiques majeures et des investissements privés colossaux, le secteur de la fusion nucléaire a changé de braquet aux Etats-Unis, et se voit produire de l'électricité à grande échelle dans les dix ans."Il ne s'agit plus seulement de science, mais de livrer un produit", résume Dennis Whyte, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), pour caractériser ce qu'il considère comme un "tournant" dans la fusion nucléaire.
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire destiné a être branché directement aux usines, une étape qui lance un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Si le dossier passe toutes les étapes d'instruction et d'autorisation, le mini-réacteur d'une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l'alcool et du bioéthanol.
La Commission européenne a autorisé vendredi une aide d'Etat française de 300 millions d'euros pour soutenir Nuward, une filiale d'EDF, dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires. "Ce projet contribuera à la décarbonation des systèmes énergétiques et à l'autonomie stratégique ouverte de l'UE, tout en limitant les éventuelles distorsions de concurrence", a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.
Dans cette centrale électrique ukrainienne, les horloges se sont arrêtées au moment précis où des missiles russes se sont abattus sur le site, dont les employés déblayent encore les débris calcinés sous un trou béant dans le toit.
"Nous nous approchons dangereusement d'un accident nucléaire" à Zaporijjia, a alerté lundi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), notant qu'il était "impossible" de savoir qui était responsable des récentes attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne.Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l'Ukraine, a subi une série d'attaques de drones à partir du 7 avril, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'est alarmé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.
EDF déboursera au total trois milliards d'euros sur ses fonds propres en 2024 pour la préparation de son projet de nouveau réacteur EPR2 au coeur du vaste programme de relance du nucléaire voulu par l'Etat, a indiqué mercredi le PDG du groupe électricien au Sénat. 20 milliards d'investissements par an "À ce jour, nous avons engagé un peu moins de deux milliards d'euros, des fonds propres d'EDF, sur la préparation de ce projet", a déclaré le PDG d'EDF Luc Rémont, en précisant qu'"en fin d'année", la somme atteindra "trois milliards d'euros".
Poussée par l'exécutif, la réforme controversée de la sûreté nucléaire a été définitivement adoptée dans la nuit de mardi à mercredi par un ultime vote favorable du Sénat, après avoir franchi l'obstacle de l'Assemblée au terme d'un parcours chahuté au Parlement.La fusion du gendarme du nucléaire, l'ASN, avec l'expert technique du secteur, l'IRSN, a été validée sans surprise par les sénateurs, à 233 voix contre 109, achevant l'examen de ce projet de loi gouvernemental.
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
L'association environnementale Robin des Bois a fait part lundi d'inquiétudes sur la possible installation d'un mini réacteur nucléaire sur un site du groupe sucrier Cristal Union dans la Marne, classé Seveso seuil haut.Dans son communiqué, l'association révèle que la start-up nucléaire française Jimmy prévoit d'installer son premier mini-réacteur sur le complexe du groupe "Cristal Union/Cristanol de Bazancourt dans la Marne".
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
Il n'y a "que des avantages à ce que TotalEnergies, participe sous une forme ou sous une autre, à l'investissement" dans la relance du nucléaire, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire au Sénat. "Nous ne voyons que des avantages à ce que Total participe, sous une forme ou sous une autre, à l'investissement dans les réacteurs nucléaires", a déclaré le ministre, qui s'exprimait jeudi devant la commission sur les obligations climatiques de TotalEnergies en France.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
Des experts chinois et japonais se sont entretenus samedi pour la première fois au sujet du rejet en mer des eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima par Tokyo, dénoncé par Pékin, a déclaré le ministère japonais des Affaires étrangères.Ce dialogue d'experts avait été annoncé par le Premier ministre japonais Fumio Kishida en novembre à l'issue de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, en marge d'un sommet Asie-Pacifique à San Francisco.
Le chargement du combustible du réacteur EPR de Flamanville d'EDF, un chantier marqué par des déboires à répétition, est repoussé à mi-avril au moins au lieu du 31 mars comme initialement prévu par le groupe électricien, a indiqué mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année.Après avoir fixé en novembre le cap à "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, le PDG Luc Rémont a revu en hausse l'ambition du groupe à "deux réacteurs par an" dans un entretien accordé à Contexte, publié vendredi.
Conçus pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, les réacteurs nucléaires EPR ont connu de multiples retards, surcoûts et déboires. Voici les dates-clés de cette technologie principalement française utilisée aujourd'hui en Chine, et en Finlande, avant des démarrages prévus en France et au Royaume-Uni. 1992 : naissance en France
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année. En novembre, le PDG Luc Rémont a fixé le cap : construire "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, loin du rythme actuel de "un ou deux (réacteurs) par décennie".
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été coupée par un bombardement, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur contre les infrastructures ukrainienn
"C'est comme ça qu'on paie l'acceptation sociale du nucléaire" : le militant antinucléaire André Jacques montre du doigt les bâtiments rutilants pour lesquels la commune de Les Pieux (Manche) s'est endettée en attendant la mise en service de l'EPR voisin de Flamanville. Lancé dans une visite des infrastructures payées par l'argent de l'électricité nucléaire, le président du Crilan (Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire), André Jacques, parle d'un "aménagement exemplaire" : crèche, gymnase, maison médicale, école de musique...
Le gouvernement a annoncé le choix des trois derniers lauréats de l'appel à projets "Réacteurs nucléaires innovants" du plan France 2030, portant au total à 11 le nombre de projets soutenus par ce plan d'investissements, a annoncé jeudi le ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie."Lors du premier Appel à Projets (AAP) +Réacteurs nucléaires innovants+, parmi quinze projets déposés, onze projets ont été désignés lauréats, soutenus à hauteur de 129,8 millions d'euros par l'Etat", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Longtemps tabou à Bruxelles, le nucléaire fait un retour en grâce dans l'UE, où il bénéficie désormais de législations plus accommodantes en tant que levier de décarbonation aux côtés des renouvelables, sous l'influence décisive de la France.Un sommet international dans la capitale belge a consacré jeudi ce changement de ton radical autour de l'atome civil, victime de l'hostilité de l'Allemagne qui lui avait tourné le dos après l'accident de Fukushima.
Le Premier ministre Alexander De Croo était l’invité de Maxime Binet sur LN24 ce jeudi 21 mars 2024. A l'occasion du premier "Nuclear Energy Summit" en Belgique, il a insisté sur la présence du nucléaire dans un mix énergétique décarboné en Belgique.
Un sommet international du nucléaire jeudi à Bruxelles consacre le retour en grâce de l'atome dans l'Union européenne, où il bénéficie désormais de législations plus accommodantes en tant que levier de décarbonation aux côtés des renouvelables, sous l'influence décisive de la France.
Une "enquête parcellaire" a été lancée lundi afin de permettre à l'Andra d'acquérir les quelque 100 hectares manquants en surface pour développer à Bure (Meuse) son projet Cigéo de stockage des déchets nucléaires, lançant la "bataille" des expropriations, contre lesquelles des opposants
Dans les pays nucléarisés, l'organisation de la sûreté peut être construite sur des modèles différents. Des principes communs se retrouvent cependant, notamment la distinction entre ceux qui décident du sort des centrales et ceux qui réalisent les expertises.Cette distinction est au coeur de la réforme controversée lancée en France, qui vise à fusionner l'expert (l'IRSN) et le décideur (l'ASN).
Le ministère des Armées a annoncé lundi une "collaboration" avec EDF afin d'utiliser la puissance des deux réacteurs nucléaires de la centrale de Civaux pour produire avec le CEA du tritium, "un gaz rare indispensable aux armes de la dissuasion".Cette annonce, présentée comme un projet de long terme, fait suite à une visite du ministre de la Défense Sébastien Lecornu à Civaux, dans la Vienne.
Une étude économique affirme qu’investir dans une centrale nucléaire de 1 GW entraîne aujourd’hui des pertes moyennes d’environ 4,8 milliards d’euros. Elle ajoute que, suite aux problèmes de radioactivité et au risque de prolifération, le nucléaire ne devrait pas être considéré comme une solution énergétique “propre” pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, les gouvernements continuent d’incorporer cette technologie dans leurs stratégies énergétiques.
La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.
La réforme de la sûreté nucléaire fait l'objet de nouveaux débats qui s'annoncent survoltés lundi à l'Assemblée nationale, où le gouvernement a appelé les députés à rétablir un article-clé de son projet controversé de fusion entre l'ASN, gendarme du nucléaire, et l'IRSN, expert technique du secteur.L'examen du projet de loi a démarré en fin de journée dans l'hémicycle. Avec d'emblée pour l'exécutif un obstacle de taille à franchir : une "motion de rejet" de l'ensemble du texte, déposée par le groupe indépendant Liot (Liberté, Indépendants, Outre-Mer et Territoires).
De la corrosion, phénomène qui avait immobilisé une partie du parc nucléaire français l'hiver dernier, a été décelée sur le réacteur de Blayais 4 (Gironde), a indiqué jeudi EDF, confirmant une information du Parisien mais soulignant que cela n'affectait pas sa prévision de production nucléaire pour cette année.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a mis en garde mercredi la Russie contre tout redémarrage précipité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces de Moscou dans le sud de l'Ukraine.M. Grossi est en visite en Russie, où il doit rencontrer le président Vladimir Poutine pour la première fois depuis 2022 et évoquer notamment la situation "précaire" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe.
Elles s'appellent Jimmy, Calogena ou Naarea: l'émergence de start-up promettant de décarboner l'industrie grâce à de petits réacteurs nucléaires soulève des questions inédites et de nouveaux enjeux de sûreté.- SMR, AMR: de quoi parle-t-on ? -Plus petits, moins puissants que leurs grands frères du parc nucléaire historique, les PRM (petits réacteurs modulaires) pourront produire de l'électricité, mais aussi fournir de la chaleur aux industries lourdes (verre, chimie, acier...), aujourd'hui très dépendantes d'énergies fossiles.
Le coût prévisionnel du programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR commandés par l'Etat à EDF est désormais évalué à 67,4 milliards au lieu des 51,7 milliards initialement annoncés, indique lundi le journal des Echos.Contactés par l'AFP, le groupe EDF et le ministère de l'Economie n'ont pas fait de commentaire.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué jeudi avoir reçu dix porteurs de projets de mini-réacteurs nucléaires (PRM) à des stades de maturité divers, dont un est déjà dans les starting-blocks pour déposer d'ici fin mars une première demande d'autorisation.
Le site Orano de retraitement de déchets nucléaires de La Hague, dans la Manche, "fera l'objet d'investissements importants", a annoncé mardi l'Elysée au lendemain d'un conseil de politique nucléaire présidé par Emmanuel Macron.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à EDF de mettre en place un "plan d'action" pour lutter contre les risques de "fraudes" dans la filière nucléaire, a-t-elle indiqué mardi.Lors de ses voeux à la presse le 30 janvier, le président de l'ASN Bernard Doroszczuk avait fait état de 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire signalés à son administration. Il avait fait part de sa crainte de voir ce risque se développer sur fond de relance de l'atome en France.
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a appelé vendredi à "une retenue militaire maximale" après une série de fortes explosions survenues ces derniers jours près de la centrale nucléaire ukrainienne sous contrôle russe de Zaporijjia, la plus grande d'Europe. Ce site, pris par les forces russes en mars 2022, dans la foulée du déclenchement le 24 février de l'invasion de l'Ukraine, se trouve dans une zone de combat et Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de compromettre sa sécurité.
La Russie et le Venezuela ont convenu mardi d'élargir leur coopération pétrolière et envisagé une "utilisation pacifique de l'énergie nucléaire" lors d'une visite à Caracas du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le chef de la diplomatie russe, arrivé au Venezuela lundi soir en provenance de Cuba dans le cadre d'une nouvelle tournée en Amérique latine, a rencontré son homologue vénézuélien Yvan Gil et la vice-présidente Delcy Rodriguez.
L'usine de traitement d'uranium de la Somaïr, la filiale d'Orano au Niger, a recommencé à produire très progressivement après une interruption de plusieurs mois qui faisait suite au coup d'Etat militaire de juillet, a annoncé vendredi la direction."Elle a redémarré tout doucement depuis ce week-end", a annoncé à la presse Nicolas Maes, le directeur général d'Orano, en marge de la présentation des résultats annuels du groupe.
"T'es contaminé au pied ! Alors, que fait-on lorsqu'on est contaminé ?": dans la centrale-école de Dunkerque gérée par l'entreprise de certification Socotec, les travailleurs du nucléaire apprennent ou réapprennent les bons gestes pour travailler en toute sécurité.Munis de blouses blanches réglementaires, casques, lunettes de protection et chaussures de chantier, Ludovic Friscour et son collègue Ryan balisent leur chantier avant d'entrer en zone orange réglementée, au risque d'exposition nucléaire élevé (plus de 2,5 millisievert/heure).
Bruxelles a annoncé vendredi le lancement d'une alliance industrielle européenne dans le nucléaire pour accélérer le déploiement des futurs petits réacteurs modulaires (SMR), une technologie prometteuse pour décarboner l'industrie d'ici une dizaine d'années.Cette annonce s'inscrit dans un retour en grâce récent du nucléaire au sein des institutions européennes sous l'influence d'une douzaine de pays de l'UE, dont la France, la Suède ou la Pologne, qui comptent sur cette énergie décarbonée pour atteindre leurs objectifs climatiques.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a dit mardi avoir de "nombreuses questions" à poser aux Russes, qui contrôlent la centrale nucléaire de Zaporijjia, à la veille de sa visite sur place.Le responsable a également regretté que ses experts, dont certains sont présents en permanence à Zaporijjia, n'aient qu'un accès "partiel" à la centrale, même si celui-ci "s'élargit progressivement". "Il y a encore des parties de la centrale que nous n'avons pas pu visiter", a indiqué M. Grossi lors d'un point-presse à Kiev.
Vinci va démanteler deux réacteurs nucléaires en Suède de 2025 à 2031, a annoncé vendredi le groupe de BTP français dans un communiqué, sans indiquer le montant du contrat.Les travaux mobiliseront jusqu'à 400 personnes et porteront sur le démantèlement, le contrôle et le tri de plus de 30.000 tonnes de matériaux issus des bâtiments des deux réacteurs, y compris des éléments radioactifs, a précisé Vinci.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a décidé d'interdire l'accès à tout employé de l'opérateur ukrainien Energoatom, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, attendu sur place la semaine prochaine, "va soulever la question cruciale du personnel et demander des informations au sujet de cette nouvelle annonce", selon un communiqué.
En 2023, 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire ont été signalés à l'autorité chargée de la sûreté, l'ASN, qui redoute de voir ce risque devenir "potentiellement plus important" sur fond de relance de l'atome en France."C'est un sujet de vigilance qui n'est pas négligeable, qui peut toucher la totalité de la filière, qui peut être un sujet potentiellement plus important", a mis en garde mardi Bernard Doroszczuk, le président de l'ASN mardi lors de ses voeux à la presse.
Le gouvernement slovène, qui envisage la construction d'un second réacteur dans l'unique centrale nucléaire du pays, va soumettre la question aux citoyens par le biais d'un référendum."Nous avons tous convenu que le chemin vers une société décarbonée passe par des sources d'énergie renouvelables d'un côté, l'énergie nucléaire de l'autre", a déclaré le Premier ministre Robert Golob lors d'une conférence de presse mardi.
L'Ukraine a annoncé lundi prévoir la construction de quatre nouveaux réacteurs nucléaires dans sa centrale de Khmelnitskiï (ouest) en 2024, afin de compenser la perte de celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis mars 2022."En 2024, la construction de quatre nouvelles unités à la centrale nucléaire de Khmelnitskiï devrait commencer", a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué, tout en admettant que la procédure prendrait "du temps".
Paris demande l'appui de Londres pour l'aider à combler le déficit des projets de construction de réacteurs nucléaires menés par EDF en Grande-Bretagne, rapporte jeudi le quotidien Financial Times en citant le ministère français de l'Économie. Le quotidien affirme dans son édition de jeudi que "le gouvernement français fait pression sur le Royaume-Uni pour qu'il l'aide à combler un déficit de plusieurs milliards d'euros dans le budget des projets nucléaires construits en Grande-Bretagne par l'opérateur électrique français EDF".
La mise en service du premier réacteur nucléaire EPR de la centrale d'Hinkley Point C en Angleterre est repoussée d'au moins 2 ans, voire 4 ans, pour une livraison désormais attendue au mieux en 2029, voire 2030 ou 2031 selon les scénarios, a annoncé mardi EDF.L'électricien français indique avoir revu la durée attendue des travaux de montage électro-mécanique, (câbles et tuyaux) au moment où cette phase commence juste. Prévue pour durer 28 mois, cette étape en prendra finalement 52, ajoutant ainsi deux ans à la durée totale du projet, au mieux.
Le gouvernement britannique a annoncé injecter 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros) supplémentaires dans le projet Sizewell C de centrale nucléaire EPR, porté par l'énergéticien français EDF dans le Suffolk (est)."Le gouvernement a débloqué 1,3 milliard de livres supplémentaires pour soutenir la construction de Sizewell C", a annoncé l'exécutif dans un communiqué lundi soir, portant à plus de 2,5 milliards de livres le total déjà apporté par le gouvernement à ce projet.
Des mines ont été replacées autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, a assuré vendredi soir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer."Des mines ont été replacées le long du périmètre de la ZNPP (acronyme anglais de la centrale nucléaire de Zaporijjia, ndlr) a indiqué dans un communiqué l'AIEA, basée à Vienne.
Une concertation s'ouvre au public à partir de jeudi et jusqu'au 30 juin sur les conditions de sûreté de la poursuite d'exploitation par EDF des 20 réacteurs de 1.300 MW, lorsque ceux-ci dépasseront 40 ans de service."L'objectif est d'associer le public aux enjeux et objectifs de sûreté liés à la poursuite de fonctionnement des réacteurs concernés au-delà de 40 ans", a indiqué le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).
Le président Emmanuel Macron a affirmé mardi soir qu'il annoncerait "dès l'été les grands axes pour les huit prochains" EPR, dans le cadre de la relance du nucléaire, après le lancement de six nouveaux réacteurs EPR, lors d'une conférence de presse."J'ai annoncé les sites des six nouveaux réacteurs, les travaux, les investissements et tout le travail commencent à EDF. Dès l'été, j'annoncerai les grands axes pour les huit prochains", a-t-il déclaré.
Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent "un partenariat stratégique et industriel" pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.
Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent "un partenariat stratégique et industriel" pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.
Un nouveau débat public portant sur le projet d'une paire de réacteurs nucléaires à Gravelines (Nord) va être lancé, a annoncé vendredi la Commission nationale du débat public (CNDP) dans un communiqué.Cette paire de réacteurs sur un site près de Dunkerque s'intègre dans le programme de relance du nucléaire décidé par l'Etat, avec les deux EPR2 de Penly (Seine-Maritime), que le gouvernement français compte voir démarrer à horizon 2035-37. S'y ajouteront deux autres à Bugey (Ain).
Des vagues mesurant jusqu’à trois mètres de haut ont atteint la centrale nucléaire de Shika, dans le centre du pays, après la secousse dévastatrice du 1er janvier, selon l’opérateur de la structure ce mercredi 10 janvier.
L'énergéticien français EDF, opérateur du parc nucléaire outre-Manche, a annoncé mardi dans un communiqué qu'il "prévoit d'investir 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros, ndlr) supplémentaires dans les cinq centrales nucléaires en production du Royaume-Uni sur la période 2024-2026".
La France devra aller "au-delà des six premiers EPR" annoncés dans pour la relance du nucléaire, a indiqué dans une interview à la Tribune Dimanche la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à quelques semaines de la présentation du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique.
Dans son avant-projet de loi, le gouvernement compte supprimer les objectifs chiffrés de développement des énergies renouvelables électriques qui existaient jusqu’ici dans le code de l’énergie, pour mieux consacrer le tout-nucléaire.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas eu accès récemment aux salles de réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (Sud) pour des raisons de "sécurité", a affirmé vendredi Moscou qui occupe le site depuis près de deux ans.Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer.
L'AIEA a déclaré mercredi n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.

2023

Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
Un nouveau réacteur nucléaire en Corée du Nord semble être devenu opérationnel, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique, alors que Pyongyang intensifie ses menaces de recourir à l'arme nucléaire contre les Etats-Unis et leurs alliés.
EDF a confirmé pour la première fois officiellement que le raccordement du nouvel EPR de Flamanville 3 aura lieu mi-2024, sans pour autant le prendre en compte dans son estimation de production d'électricité nucléaire pour 2026 communiquée jeudi.Pour l'EPR de Flamanville 3, "le chargement du combustible est prévu en mars 2024" et "le premier couplage est prévu mi-2024", indique EDF sur sa page de messages réglementaires destinée aux acteurs du marché de l'électricité.
Le gouvernement l'assure: "on ne transigera pas avec la sûreté nucléaire". Experts et associations mettent cependant en garde contre des risques liés à la réforme en cours, tandis que des élus prônent un système "moins rigide" pour faciliter la relance du nucléaire civil.Un projet de loi doit être présenté mercredi pour fusionner l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), auteure des décisions sur les centrales, et l'Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (ISRN), expert du secteur.
Un groupe rassemblant 11 pays membres de l'UE, dont la France, a appelé mardi la prochaine Commission européenne à mettre l'énergie nucléaire sur un pied d'égalité avec les renouvelables afin d'atteindre l'objectif de neutralité carbone du continent en 2050.Un autre groupe de 11 pays, autour de l'Allemagne, a parallèlement réclamé une accélération des énergies renouvelables, soulignant les divisions européennes sur ce sujet stratégique.
La France et la Suède ont signé mardi à Bruxelles une lettre d'intention en matière de coopération nucléaire, une source d'énergie décarbonnée sur laquelle les deux pays ont décidé de miser massivement pour atteindre leurs objectifs climatiques.L'accord prévoit une coopération bilatérale dans la construction de nouveaux réacteurs, mais aussi dans le cycle du combustible et dans la recherche et développement en particulier sur les futurs petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR).
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. Dans « À l’air libre », débat avec Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
Le groupe français Engie a confirmé mercredi son engagement à prolonger de dix ans, jusqu'en 2036, l'activité de deux réacteurs nucléaires en Belgique, dans le cadre d'une coentreprise à parts égales avec l'État belge, une configuration inédite. Un accord définitif a été signé, qui prévoit de "mettre en oeuvre les meilleurs efforts pour redémarrer les unités de Doel 4 et Tihange 3 dès novembre 2025", a déclaré Thierry Saegeman, patron d'Engie Belgique, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre belge Alexander De Croo.
L'Afrique du Sud, économiquement plombée par une grave crise de l'électricité et des coupures répétées, prévoit d'augmenter sa production d'énergie nucléaire pour l'instant marginale, a annoncé mardi le gouvernement. La première puissance industrielle africaine ne possède à ce jour qu'une seule centrale, la seule existant sur le continent. Mais la centrale de Koeberg, près du Cap, ne fonctionne qu'à moitié de sa capacité.
La France compte quelque 1,76 million de m3 de déchets radioactifs à gérer, soit 14% de plus que lors du précédent inventaire quinquennal, souligne mardi un bilan de l'Andra, l'agence publique chargée du sujet. C'est environ 220 000 m3 de plus qu'au 31 décembre 2016, selon ce bilan à fin 2021 établi par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Plus de 90% du total est de très faible activité ou de faible et moyenne activité à vie courte. Ces matériaux sont en partie stockés en surface dans des centres de l'Andra dans l'Aube.
La France, champion du nucléaire civil aux ambitions renouvelées, compte à ce jour 1,76 million de m3 de déchets radioactifs à gérer, un stock amené à croître mais que les pouvoirs publics se disent en capacité de gérer.Quelque 220.000 m3 supplémentaires ont rejoint le stock de déchets en cinq ans, soit 14% de plus, selon cet inventaire quinquennal à fin 2021 publié mardi par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
La Belgique veut-elle sortir des énergies fossiles ? La Belgique veut-elle sortir du nucléaire ? En pleine COP 28, Ecolo et le MR affichent leurs divergences. Résultat, comprendre la politique belge de transition vers une énergie décarbonée relève de la dissonance cognitive.
Fusion nucléaire, aimants supra-conducteurs, capture du CO2: Emmanuel Macron a annoncé lundi une priorité donnée à des technologies de rupture dans le cadre de la deuxième partie du vaste plan d'investissement public France 2030.
La Chine a mis en service mercredi la première centrale nucléaire au monde dite de quatrième génération, une avancée majeure du géant asiatique dans la course pour les réacteurs du futur. La centrale de Shidao Bay, située dans le Shandong (est du pays), est alimentée par deux réacteurs à haute température refroidis par du gaz et non par de l'eau pressurisée. "L'exploitation commerciale de la centrale de Shidao Bay a officiellement débuté", a rapporté mercredi l'agence officielle Chine nouvelle.
A la faveur de l'urgence climatique, le nucléaire retrouve les bonnes grâces de plusieurs pays, mais tripler cette énergie d'ici 2050, comme le prône le secteur, semble "irréaliste", souligne mercredi un rapport: les projets restent peu nombreux, et encore quasi-exclusivement menés par la Chine et la Russie.
Le géant russe de l'énergie atomique Rosatom a dévoilé mardi un nouveau réacteur destiné à équiper son futur brise-glace à propulsion nucléaire, crucial pour les ambitions polaires de Moscou, qui veut faire des eaux de l'Arctique une route commerciale vers l'Asie. Le réacteur RITM-200 "fera partie du système énergétique de tous les brise-glace modernes", a prédit Vladislav Païkov, directeur général adjoint de ZiO-Podolsk, qui fait partie de la branche ingénierie de Rosatom, lors d'une présentation à Podolsk, au sud de Moscou.
Alors que la France promeut l’atome à la COP28 de Dubaï, la Commission européenne préfère parier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, plaide pour débloquer les financements publics internationaux en faveur de l'atome. Il estime aussi que disqualifier cette énergie en raison des errements de certains projets serait "une erreur", dans un entretien à l'AFP à la COP28.Une certain nombre de grands pays doivent appeler samedi à la COP28 à tripler les capacités de production nucléaire mondiales d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de pénibles négociations sur comment parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler le nucléaire -
Après avoir connu des fortunes diverses, l'énergie nucléaire connaît un regain d'intérêt dans plusieurs pays, et un appel pour sa relance sera effectué par plusieurs gouvernements lors de la COP28. Etat des lieux du recours à l'atome dans le monde.- Coup de frein post-FukushimaL'énergie nucléaire génère moins de 10% de l'électricité mondiale, dans 31 pays, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Un vaste projet expérimental nippo-européen de fusion nucléaire, "l'énergie des étoiles" suscitant beaucoup d'espoirs, a été inauguré vendredi au Japon sur un site partenaire et complémentaire du programme Iter en France, lequel accumule les déboires et les retards.Installé dans l'Institut de fusion de Naka, à une centaine de kilomètres au nord-est de Tokyo, le JT-60SA est actuellement le plus grand "tokamak" (réacteur expérimental de fusion nucléaire) opérationnel au monde, en attendant l'achèvement d'Iter.
Un vaste projet expérimental nippo-européen de fusion nucléaire, "l'énergie des étoiles" suscitant beaucoup d'espoirs, a été inauguré vendredi au Japon sur un site partenaire et complémentaire du programme Iter en France, lequel accumule les déboires et les retards. Installé dans l'Institut de fusion de Naka, à une centaine de kilomètres au nord-est de Tokyo, le JT-60SA est actuellement le plus grand "tokamak" (réacteur expérimental de fusion nucléaire) opérationnel au monde, en attendant l'achèvement de son grand frère Iter.
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, s'est dit "rassuré" lors d'une visite mercredi du laboratoire de l'Andra à Bure (Meuse), sur le site visant à accueillir un centre d'enfouissement des déchets hautement radioactifs."Je suis très rassuré par ce que je vois, je le savais, mais en tant que directeur général de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) il fallait que je vienne et que je puisse me faire ma propre idée", a-t-il déclaré lors d'un point presse.
Les dangers se multiplient autour des centrales nucléaires ukrainiennes du fait de la proximité des combats et des coupures d'électricité, s'est inquiété mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi."Il y a un tas de dangers qui se multiplient et qui sont là jusqu'à la fin du conflit", a déclaré M. Grossi devant la presse, en marge d'une visite du site prévu pour l'enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse), dans l'est de la France.
Le réacteur nucléaire EPR Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande, le plus puissant d'Europe, a cessé sa production mercredi à la mi-journée après s'être mis à l'arrêt automatiquement lors d'un test, a annoncé son exploitant TVO. "La production d'électricité devait se poursuivre normalement pendant le test", a dit Johanna Aho, responsable de la communication de TVO. Avant cet arrêt à 13H35 locales (11H35 GMT), un test de maintien d'activité était en cours sur OL3, nécessitant la création d'un court-circuit momentané près de la centrale.
"Il faut maintenir l'élan!" L'industrie nucléaire mondiale est réunie pendant trois jours, de mardi à jeudi, pour son grand salon près de Paris, portée par un retour en grâce de l'atome, qui doit cependant encore se concrétiser sur le terrain.Au World Nuclear Exhibition (WNE), industriels, ministres, experts... ont mesuré le chemin parcouru depuis la précédente édition, fin 2021, et se disent prêts comme jamais à porter les arguments climatiques du secteur à la COP28, qui ouvre vendredi.
EDF a annoncé mardi la signature de plusieurs accords de coopération industrielle dans le nucléaire avec des partenaires au Canada, en Inde et en République tchèque, autant de pays où le groupe français ambitionne de vendre des réacteurs.Ces signatures sont intervenues à l'occasion du salon du nucléaire civil, le World Nuclear Exhibition (WNE), organisé tous les deux ans près de Paris.
Le PDG d'EDF, Luc Rémont, compte accélérer dès maintenant la capacité de construction nucléaire du groupe pour la porter de "1 à 1,5 réacteur par an" en Europe dans la prochaine décennie, a-t-il indiqué mardi, lors du salon mondial du nucléaire civil à Paris.
L'énergie nucléaire a encore du chemin à faire pour concrétiser sa renaissance, même si elle n'est plus "tabou" en particulier dans l'arène des négociations climatiques, a déclaré mardi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)."A la fin de cette semaine, la COP28 commence. Nous revenons de loin dans ces importantes réunions internationales", a dit Rafael Mariano Grossi devant responsables et professionnels du nucléaire réunis au World Nuclear Exhibition (WNE), le salon du nucléaire civil organisé près de Paris.
Six projets supplémentaires de réacteurs nucléaires "innovants" feront l'objet d'un soutien de l'Etat français, à hauteur de 77,2 millions d'euros, auquel s'ajoute un accompagnement par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour 18,9 millions, a annoncé le gouvernement lundi.Ces soutiens ont été annoncés à la veille de l'ouverture près de Paris du salon du nucléaire civil, World Nuclear Exhibition.
Avec plus de 80 projets en développement dans le monde, les petits réacteurs modulaires (SMR) devraient encore une fois tenir la vedette lors du salon mondial du nucléaire civil (WNE) du 28 au 30 novembre à Paris.Une attention particulière y sera portée aux réacteurs les plus innovants, dits de 4e génération, à horizon plus lointain.- SMR et AMR, de quoi parle-t-on ? -
La mise en service en 2035 du premier réacteur du nouveau parc nucléaire est un objectif "très exigeant", a reconnu vendredi le PDG d'EDF Luc Rémont dans sa première interview à la radio depuis sa nomination il y a un an."C'est très exigeant, ça doit venir de pair avec tout le travail que nous devons faire sur le parc nucléaire existant pour augmenter le niveau de production et nous sommes bien en chemin pour augmenter le niveau de production", a indiqué le dirigeant, nommé il y a un an par le gouvernement pour redresser l'entreprise en grande difficulté.
Le Parlement européen a voté mardi en faveur de l'inclusion du nucléaire parmi les technologies vertes à soutenir pour assurer la compétitivité et la souveraineté de l'Europe face à la Chine et aux Etats-Unis. Le texte, qui dresse une liste de technologies à "zéro émission" de gaz à effet de serre, constitue la position des eurodéputés sur un projet de règlement visant à défendre la production de ces filières décarbonées dans l'UE.
Le réacteur nucléaire EPR de conception française d'Olkiluoto 3, mis en service en avril en Finlande, a été mis à l'arrêt dimanche soir en raison d'un problème technique, a annoncé son exploitant, TVO."La production d'électricité d'OL3 a été interrompue dimanche soir 19 novembre en raison d'un défaut détecté dans l'îlot de turbines", a écrit TVO sur X, anciennement Twitter. L'opérateur recherche les causes de ce défaut, a-t-il ajouté, précisant ne pas savoir quand reprendrait la production.
La France et cinq autres pays espèrent engager une quarantaine de pays à appeler à tripler les capacités de production nucléaire d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique, lors de la COP28 à Dubaï, a annoncé mercredi à l'AFP le ministère français de la Transition énergétique."La France est à l'origine de cette proposition" poussée par cinq pays - Royaume-Uni, Etats-Unis, Suède, Corée du Sud et les Emirats arabes unis, pays hôte de la conférence climatique de l'ONU, a indiqué le cabinet de la ministre Agnès Pannier-Runacher.
L'exploitant nucléaire EDF mise sur une gestion optimisée de ses arrêts obligatoires pour augmenter sa production, l'une de ses priorités pour améliorer sa situation financière, a indiqué mercredi la direction.Après une production nucléaire tombée à un plus bas depuis 30 ans en 2022 (279 térawattheures, TWh) à cause de la crise de la corrosion, le groupe vise un objectif ambitieux de 400 TWh d'ici 2030 pour redresser sa situation financière, fragilisée par une dette de 65 milliards d'euros.
L'Autorité environnementale a recommandé à EDF de nettement revoir sa copie sur l'étude d'impact des travaux préparatoires à la construction de deux nouveaux réacteurs de type EPR2 sur le site de Penly (Manche) et de leur exploitation, selon un avis publié vendredi.Cette autorité indépendante, qui a pour mission de rendre des avis sur l'impact environnemental de projets routiers ou énergétiques notamment, précise d'emblée qu'elle n'a pas évalué la sûreté nucléaire du site.
Douze Etats membres de l'Union européenne, dont la France, ont appelé la Commission à créer une alliance industrielle pour les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR), dans une lettre commune obtenue et publiée vendredi par le site Contexte.
Le spécialiste français de l'uranium Orano a annoncé jeudi de premières activités d'extraction en Ouzbékistan, à l'occasion d'une visite du président Emmanuel Macron, marquée également par la signature de plusieurs contrats dans les énergies renouvelables.Le géant de l'uranium, déjà très présent au Kazakhstan voisin, a extrait 350 kilogrammes d'uranium, un volume encore symbolique mais qu'il espère prometteur, dans le cadre d'un projet pilote, a indiqué la présidence française.
La Russie a accusé vendredi l'Ukraine d'avoir visé la veille à l'aide de drones une centrale nucléaire dans la région russe frontalière de Koursk, sans faire de dégâts ni provoquer de hausse de la radioactivité."Dans la soirée du 26/10/2023, une attaque de trois drones ennemis sur la centrale nucléaire de Koursk a été stoppée. Cet événement n'a pas affecté le fonctionnement de la centrale", a indiqué l'opérateur du site sur Telegram.
La Bulgarie a approuvé mercredi la construction de deux premiers réacteurs nucléaires américains, s'affranchissant ainsi davantage de la Russie dont le pays était très dépendant énergétiquement avant l'invasion russe de l'Ukraine. Ils seront de type AP1000, technologie mise au point par l'américain Westinghouse, selon un communiqué du gouvernement.
Orano (ex-Areva) a validé jeudi un investissement de 1,7 milliard d'euros pour augmenter la capacité d'enrichissement d'uranium de son usine au Tricastin (sud), a annoncé le spécialiste français du combustible nucléaire, visant une indépendance accrue vis-à-vis de la Russie."Ce projet permettra à Orano d'augmenter ses capacités de production de plus de 30%" dans l'usine Georges-Besse 2, inaugurée en 2011 dans ce complexe nucléaire, le plus grand d'Europe, à la limite de la Drôme et du Vaucluse, a précisé l'entreprise dans un communiqué.
En quête de nouveaux gisements d’uranium, la France entend exploiter une nouvelle mine en Mongolie. Mais les peuples nomades s’insurgent contre cette industrie très polluante.
Le Burkina Faso et la Russie continuent de resserrer leurs liens: un accord a été signé vendredi pour la construction d'une centrale nucléaire par Moscou dans ce pays sahélien où moins d'un quart de la population a accès à l'électricité.Le Burkina Faso, dirigé par un régime militaire depuis l'an dernier, cherche à diversifier ses partenaires et s'est notamment rapproché de la Russie.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) table sur une forte augmentation de la capacité de production nucléaire au cours des trois prochaines décennies sur fond d'urgence climatique, selon un communiqué publié lundi.
L'unique centrale nucléaire de Slovénie a été mise à l'arrêt par mesure de précaution jeudi en raison d'une fuite dans l'enceinte de confinement, a indiqué la centrale dans un communiqué."Une fuite a été détectée dans le système primaire de l'enceinte de confinement", a expliqué dans un communiqué envoyé à l'AFP la centrale nucléaire de Krsko, située à une centaine de kilomètres à l'est de la capitale slovène et près de la frontière avec la Croatie.
Le Bangladesh a reçu formellement jeudi la première livraison russe d'uranium qui doit alimenter sa centrale nucléaire, un projet financé par la Russie afin de renforcer le réseau énergétique du pays, mais compliqué par les sanctions visant Moscou. "Aujourd'hui est un jour de fierté et de joie pour le peuple du Bangladesh", a déclaré la Première ministre Sheikh Hasina dans une conférence en ligne avec le président russe Vladimir Poutine pour entériner la livraison. Mme Hasina a remercié M. Poutine pour "ses conseils et son aide dans la mise en œuvre de ce projet".
Une quinzaine de ministres ont rendez-vous à Paris jeudi et vendredi pour une conférence internationale, sous l'égide du gouvernement français et de l'OCDE, en vue d'accélérer le retour du nucléaire et encourager les institutions internationales à le financer.Les responsables ainsi que des industriels du nucléaire sont attendus, venus du Japon, du Canada, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne: Bulgarie, République tchèque, Pologne, Roumanie, Suède...
Face à la "peste climatique", ils ne veulent pas du "choléra nucléaire": près d'un demi-siècle ans après la construction des premières centrales françaises, plusieurs centaines de scientifiques contestataires sont montés au créneau mardi contre la relance de l'atome voulue par l'exécutif.
Le gouvernement rwandais a signé mardi un accord avec une start-up germano-canadienne pour construire un réacteur nucléaire civil "expérimental", afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Le réacteur sera prêt à être testé en 2026, selon la start-up qui va le construire, Dual Fluid Energy.
EDF envisage d'abaisser la production de ses réacteurs nucléaires de la centrale du Bugey (Ain) et de Saint-Alban (Isère), à partir de samedi, en raison des fortes chaleurs attendues cette semaine en France et de l'échauffement des eaux du Rhône, a-t-on appris mercredi auprès de l'électricien."En raison des prévisions de températures élevées sur le (fleuve) Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d'affecter le site de production nucléaire de Bugey" les samedi 9 et dimanche 10 septembre, a indiqué EDF dans un message publié mardi sur son site internet.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu un avis positif à EDF pour prolonger de dix ans la durée d'exploitation du réacteur numéro 1 de la centrale de Tricastin (Drôme), une première au-delà de 40 ans pour le parc nucléaire français, selon un avis dont l'AFP a pris connaissance lundi.Ce réacteur "est le premier réacteur du parc nucléaire français sur lequel l'ASN prend position à l'issue de son quatrième réexamen périodique, soit après environ 40 années de fonctionnement", indique l'autorité dans un avis publié le 10 août dernier.
Le gouvernement suédois a annoncé mercredi lever les obstacles à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, en modifiant la législation régissant ce domaine, pour répondre à la demande croissante en électricité dans le pays.Il faudra "doubler la production d'électricité" pour réussir la transition énergétique, a exposé lors d'une conférence de presse la ministre de l'Environnement Romina Pourmokhtari, pour qui "l'énergie nucléaire devra représenter une grande partie de cette augmentation".
Marvel Fusion, start-up allemande qui explore la fusion nucléaire par laser, va s'associer avec l'université américaine du Colorado pour développer un démonstrateur afin de prouver "la faisabilité" de cette technologie, a annoncé lundi l'entreprise dans un communiqué.Cette technologie est censée permettre de produire de l'électricité sans déchets hautement radioactifs.
Un réacteur d'une centrale nucléaire de Géorgie, dans le Sud-Est des États-Unis, a été mis en service lundi, une première depuis sept ans dans ce pays qui ne compte désormais plus aucun projet de réacteur classique, ceux-ci laissant la place aux petits réacteurs.L'unité 3 du site Vogtle, situé près de Waynesboro, dans l'est de la Géorgie, a été raccordée au réseau électrique et pourra couvrir les besoins d'environ 500.000 particuliers et entreprises, selon un communiqué publié lundi par la compagnie Georgia Power.
Le putsch militaire au Niger, où le Français Orano exploite toujours une mine d'uranium, rappelle la nécessaire diversification des sources d'approvisionnement de ce minerai indispensable au fonctionnement des centrales nucléaires, un processus engagé depuis des années par les exploitants.Ce week-end, le président français Emmanuel Macron a assuré que Paris "ne tolérerait aucune attaque contre la France et ses intérêts" dans ce pays, secoué par l'instabilité politique depuis qu'un putsch militaire a renversé le président Mohamed Bazoum la semaine dernière.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a vu "quelques mines" antipersonnel dans une zone tampon de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (est), occupée par les forces russes, a-t-elle indiqué lundi, mais qui ne posent selon elle pas de danger pour la sécurité des installations."Lors d'une inspection le 23 juillet, l'équipe de l'AIEA a vu quelques mines situées dans une zone tampon entre les barrières des périmètres intérieur et extérieur du site", a indiqué l'agence dans un communiqué.
Le choix d'installer une 3e paire de nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 sur le site de la centrale existante du Bugey (Ain), au bord du Rhône, est justifié par des "enjeux techniques" pour "tenir les calendriers" de relance du nucléaire promue par le gouvernement, a expliqué jeudi le ministère de la Transition énergétique.La localisation de ces réacteurs, qui s'ajouteront à deux premières paires prévues à Penly (Seine-Maritime) et Gravelines (Nord), a été annoncée mercredi après un conseil de politique nucléaire réuni par Emmanuel Macron.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a regretté jeudi de n'avoir pas pu inspecter les toits de la centrale nucléaire de Zaporijjia, où l'Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent le site, d'avoir placé des mines ou des explosifs.Les experts de l'instance onusienne, présents sur place, "attendent toujours d'avoir accès aux toits des bâtiments des réacteurs", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.
La start-up présidée par le patron d'OpenAI (ChatGPT), qui travaille à la mise au point de petits réacteurs à fission nucléaire, va entrer en Bourse, avec une valorisation de 850 millions de dollars.Impliqué dans plusieurs secteurs de pointe, Sam Altman a investi dans Oklo, le nom de cette jeune société, en 2015, et en est également devenu le président.Le trentenaire s'est fait connaître avec le lancement, en novembre, de ChatGPT, interface d'intelligence artificielle dite générative, qui propose des réponses détaillées à des questions formulées en langage courant.
Le réacteur nucléaire EPR 1 de Taishan en Chine accusera bientôt six mois d'arrêt, une pause liée en partie à de la corrosion sur des gaines de combustibles qui soulève des interrogations pour Flamanville 3, seul réacteur de même conception en construction en France.L'affaire - un phénomène de corrosion relevée sur des gaines de crayons combustibles - a été révélée fin juin par le Canard Enchaîné, qui mercredi encore titrait sur cette "ombre chinoise" sur les ambitions nucléaires françaises.
Le Kremlin a averti mercredi d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, les deux camps s'accusant d'une provocation imminente."La situation est très tendue, car le risque d'un acte subversif par le régime de Kiev est très élevé. Un acte subversif qui peut avoir des conséquences catastrophiques", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Le conseil d'administration d'EDF a engagé les procédures d'autorisation pour les premiers réacteurs du nouveau programme nucléaire voulu par Emmanuel Macron, a-t-on appris jeudi auprès du groupe."EDF engage les procédures d'autorisations nécessaires au lancement des travaux de construction de la première paire de réacteurs EPR2 à Penly (Seine-Maritime), ainsi que les autres procédures administratives nécessaires à sa réalisation et à son raccordement au réseau de transport d'électricité", indique le groupe dans un communiqué.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite "de radiations" à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes dans le sud de l'Ukraine, une accusation immédiatement rejetée comme "mensonge" par le Kremlin.
Plus de 500 universitaires et scientifiques de France ont signé un appel visant à "refuser tout nouveau programme nucléaire", mettant en garde contre les dangers de cette énergie et remettant en cause sa pertinence pour limiter le changement climatique.Cet appel, publié par le média écologiste Reporterre, intervient alors que le gouvernement a décidé de relancer cette industrie et de construire dans les prochaines années six réacteurs EPR2 de nouvelle génération, avec une option pour huit supplémentaires.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a épinglé mardi pour la troisième année consécutive les performances en 2022 de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus puissante d'Europe de l'ouest, en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection.Ces performances "sont en retrait en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection par rapport à l'appréciation générale que l'ASN porte sur les centrales nucléaires d'EDF", expose l'autorité de contrôle dans un communiqué suivant la présentation de son bilan annuel dans les Hauts-de-France.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF de lui transmettre "rapidement" des éléments permettant de justifier au regard de la sûreté l'hypothèse d'une prolongation des réacteurs actuels "jusqu'à 60 ans et au-delà", selon un avis publié mercredi.Alors que les centrales nucléaires françaises ont entre 30 et 40 ans de moyenne d'âge, le gouvernement veut prolonger le plus possible celles qui peuvent l'être, dans le cadre de son vaste plan de relance de la production d'électricité nucléaire.
Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu'elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).
L'AIEA a réitéré dimanche, face à des données divergentes, sa demande d'accès au site où est mesuré le niveau de l'eau du réservoir utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), présents de manière permanente sur place, "ont besoin d'y accéder pour clarifier la raison de l'écart significatif observé entre diverses mesures", selon un communiqué de cette instance onusienne.
La centrale de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, se retrouve en première ligne après la destruction partielle mardi d'un barrage du sud de l'Ukraine, dont l'eau est utilisée pour refroidir le combustible et éviter un accident nucléaire.L'attaque, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, a entraîné l'inondation d'une vingtaine de localités et l'évacuation de milliers de personnes, suscitant un tollé international.- "Pas de danger nucléaire immédiat" -
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et la Russie ont estimé mardi que la centrale nucléaire Zaporijjia, occupée par Moscou, n'était pas menacée après la destruction partielle d'un barrage hydroélectrique, l'Ukraine affirmant au contraire l'existence d'un risque croissant de catastrophe.La Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement d'avoir fait exploser le barrage de Kakhova sur le fleuve Dniepr, dans la partie occupée par la Russie de la région ukrainienne de Kherson.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été alertée sur la présence de plusieurs soudeurs faussement qualifiés sur le chantier du réacteur expérimental international Iter, à Cadarache, dans le sud de la France, a-t-on appris mardi auprès du gendarme du nucléaire en France.Selon une lettre datée du 4 mai et publiée sur son site internet, l'ASN a été informée dès "courant mars de la détection de falsification de qualifications de soudeurs" au sein de ce site de recherche.
S’il est un domaine dans lequel l’appareil statistique et les outils d’observation sont développés depuis longtemps, et apparaissent très robustes, c’est bien celui de l’énergie (nucléaire, verte, fossile…). Les chocs énergétiques des années 1970 ont motivé des efforts importants en matière de définition des unités et d’élaboration d’une comptabilité énergétique – à l’image du bilan énergétique national.
La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, occupée par la Russie, était, selon les autorités ukrainiennes, de nouveau reliée au réseau électrique lundi midi, après une coupure entraînée par des frappes nocturnes russes.Ukrenergo "a rétabli l'alimentation de la centrale nucléaire à partir du système électrique ukrainien", a déclaré l'opérateur publique ukrainien dans un nouveau communiqué publié sur Telegram.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, a été à nouveau coupée du réseau électrique ukrainien, ont affirmé lundi Moscou et Kiev, un incident potentiellement dangereux et devenu fréquent avec les bombardements liés aux combats.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a accepté qu'EDF reporte à 2025 le remplacement du couvercle défectueux de la cuve du réacteur EPR de Flamanville, censé entrer en service au premier trimestre 2024, après 12 ans de retard, a indiqué vendredi le gendarme de la sûreté nucléaire.L'ASN a expliqué que "le remplacement du couvercle de la cuve avant la mise en service du réacteur conduirait à reporter celle-ci d'environ un an".
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté samedi sur le risque d'un "grave accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia, occupée par les forces russes en Ukraine, en pleine évacuation d'une ville voisine où vivent la plupart des employés, et sur la situation "potentiellement dangereuse" autour du site."La situation dans la zone proche de la centrale nucléaire de Zaporijjia devient de plus en plus imprévisible et potentiellement dangereuse", a averti le chef de l'Agence, Rafael Grossi, cité dans un communiqué de l'AIEA.
Désireuse d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, la Chine va, outre le renouvelable, grandement miser sur le nucléaire. Avec une production qui va exploser dans les prochaines décennies, jusqu’à dépasser celle des États-Unis et la laisser loin derrière.
Une nouvelle génération à venir de petits réacteurs nucléaires américains attire collectivités et élus, jusqu'en Europe, mais la voie vers la commercialisation et l'exploitation est encore semée d'embûches, réglementaires et financières.Lors d'une audition au Congrès, il y a quelques jours, la secrétaire américaine à l'Energie, Jennifer Granholm, a réaffirmé l'"importance de l'énergie nucléaire" dans l'offre d'électricité des années à venir aux Etats-Unis.
Le chantier des réacteurs nucléaires au Royaume-Uni à Hinkley Point permet à EDF d'entrer dans une "cadence industrielle" et doit lui éviter les écueils rencontrés sur le chantier de Flamanville lors de la construction des futures centrales nucléaires françaises, a estimé jeudi le PDG d'EDF Luc Rémont.
Le calendrier présenté par EDF pour contrôler les soudures à risque de fissures dans ses réacteurs nucléaires, présenté mi-mars, a été jugé "approprié" par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), selon des communiqués des deux entités.
Nucléaire cherche ingénieurs, chaudronniers et soudeurs: la filière a 100.000 personnes à trouver et à former dans la décennie pour soutenir la relance de l'atome en France, selon une note remise vendredi au gouvernement. Avec au moins 6 EPR à construire et des centrales à prolonger, l'industrie nucléaire, qui a fourni plus de 60% de l'électricité en France en 2022, est confrontée à d'immenses défis, industriels mais aussi humains.
Il y a un "besoin d'anticiper" dès ces "prochains étés" la manière dont seront gérées les canicules et sécheresses dans les centrales nucléaires d'EDF, estime l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans une note publiée lundi.EDF a présenté le 13 avril au collège de l'ASN "son projet ADAPT d'adaptation de ses centrales nucléaires au changement climatique", explique le gendarme du nucléaire.Le réchauffement planétaire a, en effet, un impact sur la disponibilité en eau, ressource indispensable au refroidissement des réacteurs nucléaires.
Après des années de retard, un réacteur nucléaire EPR de conception franco-allemande a été mis en service dimanche en Finlande afin d'y couvrir un tiers des besoins en énergie, a annoncé son exploitant, le groupe TVO.En retard de 13 ans sur le calendrier initial, le réacteur aurait dû commencer à fonctionner en décembre mais son activation avait dû être repoussée plusieurs fois lors de sa période d'expérimentation.
L'Allemagne ferme ses trois dernières centrales nucléaires, un processus qui débute samedi, mais va s'étaler sur des années jusqu'au démantèlement complet des installations.DébrancherLe jour J, pas d'interrupteur on/off à activer mais un ralentissement progressif. "À partir de 22 heures (20H00 GMT), nous réduirons la puissance de l'installation de 10 mégawatts par minute", explique-t-on à la centrale bavaroise d'Isar 2, située non loin de Munich.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a estimé jeudi que l'on était "en sursis" concernant la "sûreté" de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, à proximité de laquelle deux mines ont récemment explosé."Si nous n'agissons pas pour protéger la centrale, notre chance tournera tôt ou tard, avec des conséquences potentiellement graves sur la santé humaine et l'environnement", a mis en garde M. Grossi dans un communiqué diffusé à Vienne, où se trouve le siège de l'AIEA.
Le gouvernement a demandé à EDF de "mettre à l'étude une augmentation de puissance" de ses réacteurs nucléaires actuels, pour "contribuer" à relever la production, a indiqué mardi le ministère de la Transition énergétique. "J'ai demandé à EDF de mettre à l'étude une augmentation de puissance du parc nucléaire français, en lien avec l'ASN", l'Autorité de sûreté nucléaire, a confirmé à l'AFP la ministre Agnès Pannier-Runacher après s'être exprimée dans Le Monde.
Au moment où l'Allemagne tourne la page du nucléaire, d'autres pays s'intéressent à cette énergie, invoquant des besoins énergétiques et y voyant un atout climatique, mais ce regain d'intérêt reste à concrétiser. Etat des lieux du recours à l'atome dans le monde.Coup de frein post-Fukushima. L'énergie nucléaire génère aujourd'hui 10% de l'électricité mondiale, dans 31 pays (hors Allemagne), selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).L'atome a connu un coup de frein avec l'accident de la centrale de Fukushima au Japon en 2011.
Sur les bords de la Loire, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux a arrêté de livrer ses megawattheures pour accueillir une armée de travailleurs au service d'un chantier gigantesque: l'heure est au "check-up complet" pour lui permettre de produire dix ans de plus, avec le changement climatique en ligne de mire. Dans la salle des machines, grande cathédrale où l'électricité jaillit de la vapeur au bout du turbo-alternateur, les opérateurs s'affairent au milieu d'échafaudages et de pièces monumentales désossées.
L'accord conclu jeudi à Bruxelles pour doubler la part d'énergies renouvelables dans l'Union Européenne d'ici 2030 ouvre la voie à une possible résolution du conflit opposant Berlin à Paris sur le recours ou non à l'énergie nucléaire pour produire de l'hydrogène propre.A quoi sert l'hydrogène ? L'hydrogène produit de façon industrielle sert dans l'industrie pétrochimique, dans l'électronique, comme réactif pour fabriquer des fibres textiles, ou de carburant pour les fusées.
Le groupe EDF a annoncé jeudi la création d'une nouvelle filiale, Nuward, pour développer et exporter un petit réacteur nucléaire modulaire SMR dont le début de construction en France, pour le premier de la gamme, est prévu dans sept ans.En France, le gouvernement a fait du développement de ces petits réacteurs innovants une priorité de sa relance du nucléaire, avec la construction en parallèle de réacteurs puissants pour compléter le parc nucléaire existant avec six nouveaux EPR2.
L'irrigation, l'eau potable et le refroidissement des centrales nucléaires sont les principaux usages de l'eau douce en France, susceptibles de causer des conflits d'usages en cas de pénuries. Le point secteur par secteur.La France prélève en moyenne 33 milliards de mètres cubes d'eau par an sur les près de 208 milliards disponibles en moyenne chaque année dans les cours d'eau, les lacs ou les nappes, selon le ministère de la Transition écologique.
Un compromis a minima face à un risque militaire croissant : le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique s'est rendu mercredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia en quête d'une solution acceptable pour Kiev et Moscou afin de sécuriser le site. L'idée d'une zone démilitarisée autour de ce site du sud-est de l'Ukraine occupé depuis mars par les Russes semble avoir vécue après des mois d'échanges infructueux.
Les deux centrales nucléaires tchèques passeront entièrement du combustible russe à l'américain à partir de 2024, a annoncé mercredi l'opérateur public tchèque CEZ. La centrale électrique de Temelin a déjà adopté, depuis 2010, le combustible fourni par le groupe américain Westinghouse. Celle de Dukovany, plus ancienne, y passera l'année prochaine après avoir abandonné le russe TVEL.
Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé mercredi "essayer" de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, près de laquelle il a déploré une "hausse de l'activité militaire".M. Grossi s'est exprimé lors d'une visite mercredi sur le site de cette centrale nucléaire occupée par les troupes russes dans le Sud de l'Ukraine, et pour laquelle la Russie a invité la presse dont l'AFP.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé samedi qu'il se rendrait la semaine prochaine dans la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) qui, selon lui, se trouve dans une situation "précaire".Il s'agit de la deuxième visite de M. Grossi dans la centrale, la plus grande d'Europe, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, afin d'"évaluer directement la gravité de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires sur le site", a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un "état précaire", a mis en garde mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué.Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.
La Cour des comptes appelle les acteurs du nucléaire, EDF et Etat en tête, à renforcer l'adaptation des réacteurs au réchauffement climatique notamment en appréhendant mieux le problème de l'eau nécessaire au refroidissement des centrales, dans un rapport publié mardi.Plus qu'un enjeu financier, "l'adaptation des réacteurs nucléaires au changement climatique représente un défi d'anticipation, surtout à l'heure où notre pays s'engage sur le projet ambitieux du nouveau nucléaire," a résumé devant les sénateurs Annie Podeur, présidente de la 2e chambre de la Cour des comptes.
L'énergéticien finlandais Fortum a annoncé mardi des discussions avec le groupe britannique Rolls-Royce pour construire des petits réacteurs nucléaires SMR en Suède et en Finlande.Fortum et la filiale SMR de Rolls-Royce fondée fin 2021 "vont explorer conjointement les possibilités pour déployer de petits réacteurs modulaires (SMR) en Finlande et en Suède".Rolls-Royce cherche à construire son premier SMR d'une puissance de 470 mégawatts et d'une durée de vie de 60 ans, supposé être plus rapide à construire qu'un réacteur nucléaire plus grand.
EDF a identifié 320 soudures jugées à risque de fissures dans ses centrales nucléaires, et souhaite avoir contrôlé 90% des soudures "prioritaires" parmi celles-ci d'ici la fin de l'année, selon sa stratégie communiquée à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la récente découverte d'une importante fissure dans le réacteur de Penly 1 (Seine-Maritime)."L'ASN prend acte de cette évolution de la stratégie et considère qu'il est de la responsabilité d'EDF de la mettre en oeuvre", indique le gendarme du nucléaire dans un communiqué jeudi.
Le tribunal judiciaire de Valence a entendu jeudi le groupe Orano (ex-Areva) et plusieurs associations de défense de l'environnement, qui l'accusent de pollution chimique de la nappe phréatique sur le site d'une usine à Pierrelatte (Drôme), a-t-on appris auprès des intéressés.
Bruxelles présente jeudi son projet pour améliorer la compétitivité de l'Europe dans les technologies vertes face à la Chine et aux Etats-Unis, un plan qui pourrait aussi encourager le nucléaire, pomme de discorde au sein de l'UE.Panneaux solaires, éoliennes, batteries, pompes à chaleur... L'UE a fait de ces technologies une priorité pour atteindre la neutralité carbone en 2050, bâtir sa souveraineté énergétique et s'affranchir de la Russie.
EDF a remis à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sa stratégie de contrôle de réacteurs révisée après la découverte de fissures importantes sur les tuyauteries de certaines centrales, a indiqué mercredi l'ASN, qui est en train d'étudier son contenu.Les documents ont été reçus en fin de semaine dernière, et sont en train d'être instruits par l'ASN, qui prendra une position "dans les prochains jours", a-t-on appris auprès du gendarme du nucléaire.Du côté d'EDF, on ne fait "pas de commentaire pour le moment".
La start-up Neext Engineering s'est associée à Westinghouse, General Electric et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) pour porter son projet de petite centrale nucléaire destinée à la décarbonation de l'industrie, a-t-on appris mardi auprès des fondateurs.Créée à l'automne dernier à Belfort, Neext Engineering veut mettre au point de petits réacteurs nucléaires modulaires, connus sous le nom de SMR (small modular reactor) et qui équipent par exemple porte-avions et sous-marins nucléaires français.
Fuite de cerveaux et perte de compétence globale de l'expertise: tel sont les risques majeurs mis en avant par les personnels des deux agences de sûreté nucléaire que le gouvernement veut réunir pour "fluidifier" les décisions, à l'aube de la relance de l'atome en France.Le gouvernement a annoncé mi-février sa décision soudaine de démanteler l'IRSN, la police scientifique du risque nucléaire, pour le fondre au moins en partie dans l'ASN, chargée de contrôler et gendarmer les centrales.
Des réacteurs compacts, flexibles et capables de digérer les déchets nucléaires existants: le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) vient de lancer deux start-up "maison" pour développer une nouvelle génération de petits réacteurs nucléaires, capables d'aider la grosse industrie à se décarboner tout en recyclant les déchets nucléaires.
EDF a détecté un autre défaut "non négligeable" dû à un phénomène dit de fatigue thermique sur une soudure d'une tuyauterie de secours dans deux réacteurs, selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) jeudi, une complication de plus qui pourrait bouleverser le calendrier de maintenance des centrales françaises.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme après une frappe russe qui a provoqué une coupure de courant à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud)."A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner", a averti Rafael Grossi jeudi devant le Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne à Vienne.
Une fissure plus grande que prévu, une stratégie à revoir et de nouvelles incertitudes pour la production nucléaire française en 2023: de nouveaux défis se dressent pour EDF après la découverte d'une corrosion "importante" dans un circuit de secours d'un réacteur à Penly (Seine-Maritime).- "Corrosion sous contrainte", de quoi parle-t-on ? -Bien connue dans l'industrie, la corrosion sous contrainte signifie qu'un matériau se dégrade et se fissure au contact d'un environnement chimique, sur quelques millimètres.
La découverte d'une grande fissure sur un réacteur d'EDF déjà concerné par le phénomène de corrosion sous contrainte qui touche le parc nucléaire depuis octobre 2021 "est au-delà de ce qui est acceptable, d'un point de vue sûreté", estime Karine Herviou, directrice générale adjointe de l'IRSN, considérée en France comme la police scentifique de la sûreté nucléaire.
La découverte d'une fissure importante sur un réacteur de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) va entraîner la prolongation d'arrêts d'autres sites, pour des contrôles, mais il ne devrait "pas y avoir d'arrêts massifs", selon un responsable de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)."Il ne va pas y avoir des arrêts massifs des réacteurs pendant des mois, mais ça aura un impact en termes de durée des arrêts", a déclaré mercredi à l'AFP Julien Collet, le directeur général adjoint de l'ASN.
Une fissure plus grande que prévu, une stratégie à revoir et de nouvelles incertitudes pour la production nucléaire française en 2023: de nouveaux défis se dressent pour EDF après la découverte d'une corrosion "importante" dans un circuit de secours d'un réacteur à Penly (Seine-Maritime).-"Corrosion sous contrainte", de quoi parle-t-on?Bien connue dans l'industrie, la corrosion sous contrainte signifie qu'un matériau se dégrade et se fissure au contact d'un environnement chimique, sur quelques millimètres.
La fissure d'ampleur découverte par EDF sur l'un de ses réacteurs nucléaires de la centrale de Penly (Seine-Maritime), est un "sujet sérieux" et "pose problème", a souligné mercredi devant les sénateurs le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)."Il y a eu un élément nouveau ces dernières semaines qui est la découverte d'une fissuration de corrosion sous contrainte sur un des circuits du réacteur de Penly 1, qui a une taille très importante puisqu'elle fait 23 mm pour une épaisseur totale de 27", a dit Bernard Doroszczuk à propos de cette anomalie rapportée mardi.
EDF a été sommé mardi par le gendarme du nucléaire de "réviser sa stratégie" pour résoudre les problèmes qui perturbent lourdement ses centrales depuis fin 2021, après la découverte d'une fissure d'ampleur sur un circuit de secours d'un réacteur à l'arrêt, Penly 1, en Seine-Maritime. Passée inaperçue jusqu'à sa médiatisation mardi par le site Contexte, une note d'EDF publiée le 24 février indique avoir décelé à Penly 1 un "défaut significatif de corrosion sous contrainte" sur une conduite de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence.
Onze pays de l'UE, emmenés par la France, ont annoncé mardi un renforcement de leur coopération dans l'énergie nucléaire pour développer "de nouveaux projets", soulignant le rôle de l'atome dans la décarbonation de l'économie, malgré l'opposition farouche de l'Allemagne.
Le groupe public tchèque d'énergies CEZ a annoncé lundi qu'il comptait lancer son premier petit réacteur nucléaire modulaire (PRM) d'ici dix ans et deux autres avant 2040. "Le premier sera lancé vers 2032 et les deux autres dans la seconde moitié des années 2030", a déclaré à l'AFP le porte-parole du CEZ, Ladislav Kriz.
La Finlande a annoncé jeudi l'extension à 70 ans, soit jusqu'en 2050, de la durée de vie de sa centrale nucléaire la plus ancienne comprenant deux réacteurs de conception soviétique, avec l'accord des partis du gouvernement, dont les Verts. "Le gouvernement a accordé à la centrale un permis pour produire de l'électricité jusqu'en 2050", a déclaré le ministre de l'Economie Mika Lintilä lors d'une conférence de presse.
La mise en service normal de l'EPR finlandais est de nouveau repoussée, à début avril, en raison de problèmes de valves, a annoncé jeudi l'exploitant du réacteur nucléaire de conception franco-allemande.Lors de récents essais de production d'électricité du réacteur construit par le groupe français Areva, une des trois valves de sécurité du réacteur OL3 d'Olkiluoto, dans le sud-ouest de la Finlande, s'est avérée défectueuse, a annoncé le groupe TVO.
Le groupe nucléaire français Orano a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires et un résultat en recul, mais l'entreprise défend des performances opérationnelles "solides" portées par la "bonne dynamique" de ses activités du cycle de l'uranium.L'entreprise, contrôlée par l'Etat français, a en effet plongé dans le rouge avec une perte nette de 377 millions d'euros en 2022 (contre un bénéfice de 678 millions en 2021), selon un communiqué du groupe publié jeudi.
Le débat public sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, censé guider la politique du pays, est suspendu, a annoncé mercredi la Commission chargée du débat, une décision très inhabituelle prise en raison de décisions politiques venant "interroger la possibilité d'une participation réelle du public à l'élaboration des décisions".
Le gouvernement belge envisage de prolonger pendant l'hiver 2025-26 trois réacteurs nucléaires qui sont censés fermer courant 2025, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. "L'objectif n'est pas de redémarrer un autre réacteur pour dix ans mais il faut être pragmatique. On étudie la possibilité de prolonger des réacteurs pour l'hiver 2025-2026", a déclaré cette source proche du dossier à l'AFP, évoquant notamment la contribution incertaine du parc nucléaire français à l'approvisionnement en électricité.
La Russie, mise au ban de l'Occident depuis son invasion de l'Ukraine, domine pourtant le marché à l'export des centrales nucléaires, tandis que la Chine enchaîne les inaugurations : les deux géants concentrent désormais l'essentiel de l'activité, souligne un bilan annuel de référence.
La Belgique fermera mardi soir un réacteur nucléaire vieux de 40 ans à Tihange près de Liège (Est), le deuxième en quatre mois, dans le cadre de sa politique de sortie progressive de l'atome qui reste controversée.Il restera alors cinq réacteurs nucléaires en activité dans le pays, exploités par le groupe français Engie.La Belgique, qui en comptait sept jusqu'à l'été 2022, en a "débranché" un premier le 23 septembre à Doel, près du port d'Anvers (Nord).
Un réacteur d'une centrale nucléaire du centre du Japon s'est automatiquement arrêté lundi après le déclenchement de ses systèmes de sécurité, ont annoncé l'opérateur de la centrale et le gendarme du nucléaire nippon, qui tentaient d'identifier l'origine du problème.C'est la mise en route d'une alarme avertissant d'une diminution soudaine de la quantité de neutrons qui a provoqué l'arrêt du réacteur numéro 4 de la centrale de Takahama vers 15H21 locales (06H21 GMT), a expliqué l'Autorité de sûreté nucléaire japonaise (NRA).
Le labo des tuyaux : le Laboratoire intégré d'expertises de Chinon (Lidec) d'EDF inspecte la tuyauterie des centrales nucléaires sous toutes les soudures, le plaçant en première ligne dans la crise de la corrosion sous contrainte qui touche le parc français. Au sein de la centrale de Chinon (Indre-et-Loire), le Lidec --laboratoire unique en France-- s'étend sur plusieurs bâtiments gris où bourdonnent des souffleries. Ses missions: surveiller les cuves des réacteurs, optimiser les programmes de maintenance et vérifier les pièces livrées par les fournisseurs.
Le lancement du chantier de six nouveaux EPR justifie le vote de "mesures d'exception", a affirmé lundi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à la veille de la présentation au Sénat d'un projet de loi sur l'accélération du nucléaire.
L'Arabie saoudite entend utiliser ses propres ressources en uranium pour développer le programme nucléaire civil du royaume, a affirmé mercredi le ministre saoudien de l'Energie. En 2018, le plus grand exportateur de pétrole au monde, qui voulait sortir de sa dépendance de l'or noir, avait annoncé son intention de construire 16 réacteurs nucléaires sur 20 ans pour un montant de 80 milliards de dollars.
Le gouvernement belge et Engie ont annoncé lundi la signature d'un accord qui doit concrétiser la prolongation pour dix ans, à compter de novembre 2026, de deux des sept réacteurs nucléaires exploités en Belgique par le groupe français.Les deux parties négociaient âprement depuis des mois les conditions de cette prolongation décidée en mars 2022 par la Belgique pour garantir son approvisionnement en énergie au-delà de 2025, sur fond d'incertitudes liés à la guerre en Ukraine.
Le projet international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie, va devoir réparer plusieurs pièces essentielles qui présentent un défaut, avec comme conséquence des retards dont la durée reste à déterminer, a indiqué son directeur général. "Nous avons deux problèmes," a expliqué jeudi à l'AFP Pietro Barabaschi, nouveau directeur général - désigné en septembre - de ce projet international de recherche qui rassemble sept partenaires: Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie et Union européenne.
Un réacteur du parc nucléaire d'EDF, Tricastin 4, était à l'arrêt jeudi, en raison des "températures douces" et de la moindre consommation d'électricité, a-t-on appris jeudi auprès d'EDF."Les températures douces, au-dessus des normales de saison, et la moindre consommation en cette période font que le réseau n'a pas besoin de tous les réacteurs disponibles", a indiqué EDF, dans un point de situation, dans lequel elle fait état de 42 réacteurs en fonctionnement et 14 réacteurs à l'arrêt.

2022

La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Environ 500 soudeurs seront toujours mobilisés en 2023 à EDF pour réparer les tuyauteries de six réacteurs nucléaires très exposés au risque de corrosion, mais sans le renfort de leurs collègues nord-américains qui étaient venus les épauler en 2022 sur ces chantiers gigantesques, a-t-on appris auprès d'EDF."Environ 500 soudeurs continueront d'être mobilisés sur ces chantiers en 2023. Il n'y aura pas de renforts internationaux dans ce cadre", a indiqué à l'AFP le groupe EDF.
Nouveau revers pour l’EPR de Flamanville. EDF a annoncé, vendredi 16 décembre au soir, un nouveau report de la mise en service de ce réacteur nucléaire « nouvelle génération ». « Le chargement en combustible nucléaire du réacteur est désormais planifié au 1ᵉʳ trimestre 2024 », prévient le communiqué. EDF impute cet énième retard à un problème de soudure, inapte à supporter les températures extrêmes du processus nucléaire. Les procédures de traitement de 150 soudures situées à proximité de « matériels sensibles pour (...)
Deux autres réacteurs nucléaires ne pourront finalement pas redémarrer avant la fin de cet hiver, et six autres devront être arrêtés en 2023 pour des réparations liées à des problèmes de corrosion, a-t-on appris ces derniers jours auprès d'EDF.EDF a annoncé dans une note d'information publiée vendredi sur son site avoir décidé de remplacer systématiquement les tuyauteries de la catégorie de réacteurs la plus exposée à ces risques de corrosion, sur des conduites de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence. Ces réacteurs devront être arrêtés le temps des travaux.
Après les percées récentes et consécutives dans le monde de la fusion nucléaire, dont la dernière a permis de produire plus d’énergie que celle fournie pour démarrer la réaction, les scientifiques et les politiques voient leurs espoirs énergétiques décuplés. C’est pourquoi le département de l’Énergie des États-Unis envisage le financement prochain de la première centrale à fusion au monde, capable de reproduire la puissance énergétique du soleil. Le processus de sélection des candidats potentiels est enclenché et l’usine devrait être opérationnelle en 2030.
Produire, et plus vite: 2023 s'annonce comme une année charnière pour la relance annoncée du nucléaire en France, où l'on parie plus que jamais cet hiver sur l'atome pour garantir l'approvisionnement en électricité, mis à mal par des réacteurs à l'arrêt. Dans l'immédiat, les Français qui bénéficient depuis les années 60 d'une électricité peu chère et abondante sont confrontés à la hausse des prix de l'énergie dans toute l'Europe, et surtout à un risque inédit de coupures de courant cet hiver. Au coeur du problème: le nombre important de réacteurs arrêtés - jusqu'à plus de la moitié sur 56 - qui a fait chuter en 2022 la production d'EDF au plus bas depuis 30 ans.
Le département américain de l'Energie s'apprête à annoncer mardi une "avancée scientifique majeure" dans le domaine de la fusion nucléaire. Depuis des décennies, les scientifiques cherchent à faire de cette manière de produire de l'énergie une réalité. Ses avantages sont nombreux: elle ne génère pas de CO2, moins de déchets radioactifs, et ne présente pas de risque d'accidents nucléaires. Le point sur son fonctionnement, les projets en cours et quand ils pourraient aboutir.
Le département américain de l'Energie a déclaré dimanche s'apprêter à annoncer une "avancée scientifique majeure cette semaine" dans le domaine de la fusion nucléaire. Le quotidien britannique Financial Times avait rapporté quelques heures auparavant que des scientifiques du Laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL), situé en Californie, ont récemment obtenu un "gain net d'énergie" d'un réacteur à fusion expérimental.
Le gouvernement a publié samedi son cinquième plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) pour les années 2022-2026, un document qui doit servir à piloter sa stratégie en la matière. Ce plan de gestion "est adopté", indique un décret paru au Journal officiel. Un arrêté le complète avec un certain nombre de prescriptions. Le PNGMDR était auparavant mis à jour théoriquement tous les trois ans mais sa portée a désormais été étendue à cinq ans pour le mettre en cohérence avec la feuille de route énergétique (PPE). Cette édition est le fruit d'un long processus puisqu'elle avait fait l'objet d'un débat public en 2019 puis d'une concertation en 2020 et 2021.
La SFEN (Société française d'énergie nucléaire) vient de publier ses dernières estimations sur les coûts du nucléaire existant et du « nouveau » nucléaire en France, dans une note technique(1). La filière souhaite ainsi « éclairer les débats à venir de la CPDP(2) sur le programme de construction de nouveaux réacteurs, la concertation en cours sur la stratégie énergie-climat ainsi que les débats parlementaires à venir en 2023 sur la loi d’orientation énergie-climat ». LCOE et taux d'actualisation
Les Pays-Bas vont construire deux nouvelles centrales nucléaires dans le sud de leur territoire afin de réduire leur dépendance aux combustibles fossiles, a annoncé vendredi le gouvernement. Situées près de la ville de Borssele, elles devraient être achevées d'ici à 2035 et fournir jusqu'à 13% de l'électricité dont le pays a besoin, a déclaré le Premier ministre Mark Rutte. "En ajoutant le nucléaire à notre bouquet énergétique, nous réduirons les émissions de dioxyde de carbone liées à la production d'électricité et nous nous rendrons moins dépendants des pays d'où proviennent ces combustibles fossiles", a déclaré à la presse M. Rutte.
EDF a annoncé vendredi la remise en service dans la nuit de deux réacteurs nucléaires supplémentaires, permettant au réseau électrique français de tourner avec 40 réacteurs connectés sur 56, à la veille d'une baisse annoncée des températures.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a, par la voix de son directeur général, Olivier Gupta, invité mercredi EDF à œuvrer pour apporter la preuve que ses réacteurs seront à même d'être prolongés au-delà de 50 ans. Les plus vieux parmi les 56 réacteurs français en service commenceront à atteindre ce seuil dès 2030.
l'Iran a démarré la construction d'une nouvelle centrale nucléaire dans la province du Khouzestan, dans le sud-ouest du pays, a annoncé samedi l'agence iranienne pour l'énergie atomique (OIEA). Le chantier, dont le lancement a été annoncé à la télévision d'Etat par le chef de cette agence Mohammad Eslami, devrait durer sept ans. La centrale de 300 mégawatts, érigée dans le district de Darkhovin, coûtera entre 1,5 et 2 milliards de dollars, a ajouté M. Eslami. L'Iran opère aussi une centrale nucléaire à Bouchehr, à l'extrême-sud du pays, d'une puissance de 1.000 mégawatts.
Sous la surface de ce lac artificiel lové dans une vallée hérissée de sapins, les déchets d'uranium d'une ancienne mine dorment depuis 36 ans. Après un récent débordement, l'option d'un enrochement se dessine, mais des questions restent en suspens. L'étendue de 18 hectares barrée d'une digue de 500 m reste le seul signe visible de 25 ans d'extraction minière sur la commune de St-Priest-la-Prugne. L'eau couvre les déchets-résidus - sable et boues-, provenant de l'usine de traitement alors adossée à la mine.
Les concurrents d'EDF ont demandé pour 2023 plus d'électricité nucléaire à bas prix produite par l'opérateur historique qu'ils ne peuvent en obtenir, a annoncé jeudi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Le mécanisme baptisé Arenh ("accès régulé à l'électricité nucléaire historique") oblige EDF à vendre un quota annuel d'électricité nucléaire à ses concurrents au prix de 42 euros le MWh, soit actuellement beaucoup moins que sur les marchés, où les cours se sont envolés.
L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a annoncé jeudi limoger le nouveau directeur ukrainien de la centrale de Zaporijjia (sud), nommé la veille par la Russie qui s'est appropriée le site, tout en appelant une nouvelle fois les employés à ne pas collaborer avec Moscou. Mercredi, Iouriï Tchernitchouk, qui travaillait déjà dans la centrale, avait annoncé dans un communiqué "accepter" la proposition russe de diriger ce site nucléaire. "Iouriï Tchernitchouk, (jusque-là) ingénieur en chef adjoint de la centrale, qui a exercé ses fonctions pendant la guerre, a trahi l'Ukraine et est passé du côté de l'ennemi", a déploré jeudi le chef d'Energoatom Petro Kotine dans un communiqué, sa première réaction sur le sujet.
L'ingénieur en chef ukrainien de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, a accepté de prendre la direction de cette infrastructure que Moscou s'est appropriée, selon un communiqué publié mercredi. "J'ai pris ma décision. À mon avis, c'est la seule décision possible et correcte: accepter la proposition (...) de diriger la centrale nucléaire de Zaporijjia", a indiqué Iouriï Tchernitchouk dans un communiqué publié sur le compte Telegram de la centrale.
La Russie a inauguré mardi un nouveau brise-glace à propulsion nucléaire qui doit faciliter ses exportations d'hydrocarbures vers l'Asie via l'Arctique, au moment où Moscou réoriente sa stratégie énergétique du fait des sanctions occidentales contre son offensive en Ukraine. "Le développement des (routes maritimes du Nord) permettra à la Russie de réaliser pleinement son potentiel d'exportation et d'établir une route logistique efficace, y compris vers l'Asie du Sud-Est", a affirmé le président russe Vladimir Poutine dans un discours retransmis par visioconférence lors de la cérémonie de mise en service à Saint-Pétersbourg (Nord-Ouest).
Après des années de retard, le réacteur nucléaire finlandais d'Olkiluoto 3 ne devrait pas commencer sa production régulière d'électricité avant au moins la fin du mois de janvier, a indiqué lundi l'exploitant TVO, après la détection de dommages en octobre. "L'enquête sur les dommages subis par les pompes d'alimentation en eau d'Olkiluoto 3 se poursuivra pendant encore quelques semaines", précise TVO dans un communiqué.
Des bombardements en série, des coupures électriques à répétition, un personnel ukrainien sous pression: la centrale de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et occupée par l'armée russe, vit sous la menace constante d'une catastrophe nucléaire. Quel est l'état de la centrale? Après une première frayeur lors de la prise du site par Moscou le 4 mars, la situation s'est nettement dégradée début août. Les frappes, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, se succèdent dans cette zone proche de la ligne de front. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a fini par installer des experts sur place, a signalé "une bonne douzaine" de tirs ce week-end.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs "délibérés et ciblés" contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, appelant à "arrêter cette folie". La Russie et l'Ukraine se sont à nouveau accusées mutuellement dimanche d'avoir bombardé cette centrale nucléaire située dans le Sud ukrainien et occupée militairement par l'armée russe. Kiev a en outre démenti avoir exécuté plusieurs soldats russes qui s'y étaient rendus.
Coût, souveraineté, avenir de la filière… Dans une tribune au « Monde », l’avocate écologiste et ancienne ministre de l’environnement entend corriger sept « contre-vérités » sur le nucléaire.
La Russie a accusé dimanche les forces ukrainiennes d'avoir procédé à de nouveaux bombardements contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, tout en assurant que le niveau de radiation y restait "conforme à la norme". "Le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d'une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijjia", la plus grande d'Europe et occupée militairement par la Russie, a affirmé l'armée russe dans un communiqué.
Les Etats-Unis veulent construire en Thaïlande de petits réacteurs nucléaires modulaires, avec l'espoir d'accélérer la transition énergétique du royaume qui dépend surtout d'énergies fossiles, a annoncé samedi la vice-présidente américaine Kamala Harris, en visite à Bangkok. La Maison Blanche a précisé que cette annonce entrait dans le cadre de son projet d'accompagnement des pays souhaitant atteindre la neutralité carbone, face aux effets du changement climatique.
Les États-Unis veulent construire en Thaïlande de petits réacteurs nucléaires modulaires, avec l'espoir d'accélérer la transition énergétique du royaume qui dépend surtout d'énergies fossiles, a annoncé samedi la vice-présidente américaine Kamala Harris, en visite à Bangkok. La Maison Blanche a précisé que cette annonce entrait dans le cadre de son projet d'accompagnement des pays souhaitant atteindre la neutralité carbone, face aux effets du changement climatique.
Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE a averti vendredi qu'il existait désormais un risque "élevé" de tensions sur le réseau électrique français en janvier, en raison du redémarrage plus lent que prévu de réacteurs nucléaires EDF. Le risque de recours au dispositif Ecowatt, et en particulier au signal d'alerte rouge, apparaît "élevé sur le mois de janvier mais dépendra largement des conditions climatiques et de la possible survenue d'une vague de froid même modérée", selon l'actualisation mensuelle des "perspectives pour le système électrique publiée" par RTE.
La Roumanie a annoncé mercredi avoir reçu un engagement financier des Etats-Unis à hauteur de plus de 3 milliards de dollars en vue de la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires, qui devrait débuter au printemps 2023. L'Exim Bank, agence américaine de crédit à l'exportation, a remis officiellement à Bucarest deux lettres d'intention, à l'occasion d'un événement organisé en marge de la COP27 en Egypte, selon un tweet du ministre de l'Energie Virgil Popescu, présent sur place.
Une fuite présentée comme sans gravité s'est déclarée lors d'un test hydraulique sur un réacteur de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne), actuellement à l'arrêt, a confirmé mardi EDF, sans dire si l'incident retardera son redémarrage cet hiver.
Des manquements dans la politique de sécurité de la centrale nucléaire ont été observés.
Le gouvernement a demandé à EDF, et plus largement aux autres énergéticiens, de prendre des mesures pour débrider barrages et parcs éoliens afin de faciliter l'approvisionnement électrique du pays cet hiver, après l'annonce d'une indisponibilité prolongée de certains réacteurs nucléaires. Dans un courrier au PDG d'EDF daté de vendredi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lui demande "de tout mettre en oeuvre pour dégager de nouvelles marges de manoeuvre pour le passage de l'hiver", ce qui "passe, notamment, par la maximisation de la production renouvelable de l'entreprise". Cela signifie augmenter "de manière anticipée la puissance des concessions hydroélectriques".
Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), à l'arrêt pour des contrôles, va devoir subir des réparations en raison de possibles défauts sur des soudures attribués au phénomène de corrosion sous contrainte, a indiqué vendredi l'autorité de sûreté nucléaire (ASN). L'ASN précise ainsi les raisons de la prolongation de l'arrêt de ce réacteur, annoncée jeudi soir par EDF, avec Cattenom 3, Penly 2 et Chooz B1. Cattenom 1, qui devait initialement être relancé le 17 novembre prochain, a vu sa reprise décalée au 26 février 2023, selon EDF.
EDF a annoncé jeudi revoir à la baisse sa production nucléaire pour l'année 2022 en raison notamment de l'arrêt prolongé de quatre réacteurs pour des questions de corrosion. L'entreprise prévoit 275-285 TWh (térawattheures) de production nucléaire en 2022, contre 280-300 TWh prévus précédemment. Cette révision est liée notamment à "l'allongement de la durée d'arrêt de quatre réacteurs nucléaires concernés par le programme de contrôles et réparations du phénomène de corrosion sous contrainte", selon EDF. Le géant de l'énergie, dont près de la moitié des réacteurs sont indisponibles, a aussi mis en cause le mouvement social de l'automne 2022 dans les centrales qui a eu une incidence "sur les plannings d'arrêt pour maintenance".
Les centrales nucléaires françaises tournent au ralenti, et la menace d’une pénurie d’électricité inquiète Bruxelles. La Belgique serait probablement en mesure d’aider son voisin, mais elle redoute une flambée des prix de l’électricité, relate “L’Écho”.
"Démarrer les travaux sans attendre", une fois la décision votée: le gouvernement a présenté mercredi en conseil des ministres son projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, au moment où le débat public sur la place de l'atome en France s'ouvre à peine. Alors que le besoin d'électricité va croître pour permettre au pays de s'extraire des énergies fossiles, le président Emmanuel Macron soutient la construction de six réacteurs EPR de nouvelle génération, avec une option pour huit autres, avec en parallèle l'essor des énergies renouvelables, solaire et éolien marin d'abord. Un projet de loi pour accélérer sur les renouvelables est ainsi examiné depuis mercredi au Sénat. Et le même jour, un texte sur le nucléaire a été présenté en conseil des ministres pour être examiné début 2023, voire dès fin décembre, à l'Assemblée nationale d'abord.
Les autorités polonaises et sud-coréennes ont signé lundi une lettre d'intention sur la construction d'une centrale nucléaire en Pologne qui serait réalisée par le groupe sud-coréen KHNP et les polonais PGE et ZE PAK, a annoncé ce dernier dans un communiqué. Cette annonce intervient trois jours après la décision diffusée par le Premier ministre polonais d'avoir choisi le groupe américain Westinghouse pour construire la première centrale nucléaire dans ce pays, face aux offres concurrentes du français EDF et de KHNP.
La Pologne a choisi le groupe américain Westinghouse pour construire sa première centrale nucléaire, face aux offres concurrentes du français EDF et du sud-coréen KHNP, a annoncé vendredi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. "Nous confirmons que notre projet d'énergie nucléaire utilisera la technologie fiable et sûre de @WECNuclear" (Westinghouse), a-t-il écrit sur Twitter. M. Morawiecki a précisé que la décision serait officiellement entérinée au cours d'un conseil des ministres à Varsovie mercredi. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a indiqué vendredi que les Etats-Unis étaient "fiers d'être le partenaire fort de la Pologne pour l'énergie et la sécurité" et souligné "les milliers d'emplois" que cette collaboration devrait créer dans les deux pays.
Des dommages ont été détectés dans l'ilôt de la turbine du réacteur Olkiluoto 3 pouvant "très probablement" avoir une incidence sur la mise en service régulière du réacteur prévue pour décembre, a annoncé mardi l'opérateur finlandais TVO. "Des dommages ont été décelés dans les éléments internes des pompes d'alimentation à eau situées dans l'îlot de la turbine d'Olkiluoto 3 pendant des travaux de maintenance et d'inspection", a précisé TVO dans un communiqué.
Le vacarme assourdissant de l'énorme turbine tournant à pleine puissance sonne comme un soulagement: avec douze ans de retards, le réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto en Finlande arrive à pleine puissance juste avant un hiver très tendu en matière d'énergie en Europe. La vapeur du réacteur voisin, portée à près de 300 degrés, fait tourner la turbine de plus de 60 mètres de long jusqu'à 25 fois par seconde, réchauffant l'atmosphère à l'intérieur du bâtiment à une température digne d'un sauna finlandais pour le visiteur vêtu de l'équipement de protection.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été reconnectée au réseau électrique, a indiqué dimanche l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qualifiant ce raccordement de "soulagement temporaire face à une situation toujours intenable". L'AIEA avait annoncé samedi que cette installation du sud de l'Ukraine, la plus grosse centrale nucléaire d'Europe, avait perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements, et qu'elle s'appuyait sur des générateurs d'urgence pour fournir le courant dont elle a besoin pour assurer certaines fonctions de sécurité, dont le refroidissement de ses six réacteurs, tous à l'arrêt.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements et s'appuie sur des générateurs d'urgence, a déclaré samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le site occupé puis annexé par la Russie se procure "l'électricité dont il a besoin pour le refroidissement du réacteur et d'autres fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires" uniquement grâce à des générateurs diesel, a ajouté l'organisme onusien dans un communiqué. "La connexion a été coupée vers une heure du matin, heure locale", a précisé l'AIEA, qui dit se baser sur "des informations officielles en provenance d'Ukraine" ainsi que sur "des rapports de son équipe" de quatre experts présents dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe.
Le gouvernement autrichien a saisi vendredi la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) contre la création par la Commission d'un label "vert" pour le nucléaire, selon des informations de la presse locale. Le pays alpin, farouchement anti-nucléaire, fustige depuis le début ce projet et avait annoncé de longue date son intention de porter l'affaire en justice. Le quotidien Kurier a annoncé ce dépôt de plainte sans citer de source, soulignant qu'il avait peu de chances d'aboutir. Dans son argumentaire, le gouvernement invoque des vices de procédure et le fait que la Commission européenne n'est pas habilitée à prendre des décisions politiques d'une telle portée, précise le journal.
La centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe, est "évidemment" ukrainienne, malgré son appropriation formelle par Moscou, a déclaré jeudi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, réaffirmant la possibilité "très claire" d'un accident nucléaire. "Pour nous, il est évident qu'elle appartient à (l'opérateur ukrainien) Energoatom puisque c'est une installation ukrainienne", a déclaré M. Grossi lors d'une conférence de presse à Kiev, après avoir été reçu par le président Volodymyr Zelensky et avant de se rendre à Moscou.
Un deuxième cadre d'EDF a demandé à se constituer partie civile dans l'enquête menée par un juge à Marseille sur des soupçons d'obstacles au contrôle des inspecteurs de la sûreté nucléaire à la centrale de Tricastin (Drôme), a-t-on appris vendredi auprès de son avocat. Selon une copie de sa demande de constitution de partie civile, "il apparaît de manière incontestable que les responsables de cette centrale ont" en juillet 2018 "tout fait pour faire obstacle au travail d'inspection" de cet homme âgé de 51 ans, alors ingénieur au service d'inspection interne d'EDF depuis 2015 et qui se fait appeler Victor dans la presse pour garder son anonymat.
Le directeur général de l'AIEA "se rendra à Kiev puis à Moscou cette semaine" afin de discuter de la mise en place d'une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, selon un communiqué publié lundi soir. Rafael Grossi va "poursuivre les consultations" pour établir un tel dispositif "dès que possible", a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique, sans préciser quand il est attendu dans les deux pays belligérants.
Le directeur général de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, arrêté vendredi par la Russie qui contrôle le site, a été libéré, a annoncé lundi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'experts sur place. "Je salue la libération d'Igor Mourachov", a tweeté le chef de l'instance onusienne, Rafael Grossi. "J'ai reçu la confirmation qu'il est rentré chez lui sain et sauf". Il avait été interpellé par une "patrouille russe" alors qu'il se rendait depuis la centrale vers la ville d'Ernogodar, contrôlée par les Russes, selon l'opérateur ukrainien Energoadom.
La Russie a arrêté Igor Mourachov, le directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijjia, située sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, a annoncé samedi l'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom. Occupée depuis le 4 mars par les troupes russes, la centrale, la plus grande d'Europe, a été visée à de nombreuses reprises ces derniers mois par des bombardements dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement, faisant craindre un accident nucléaire. M. Mourachov a été interpellé par une "patrouille russe" vers 16H00 (13H00 GMT) alors qu'il se rendait depuis la centrale vers la ville d'Ernogodar, contrôlée par les Russes, a indiqué Petro Kotine, le patron d'Energoatom, sur un réseau social. Selon lui, le véhicule transportant le directeur de la centrale a été stoppé et ce dernier a été extrait de la voiture puis "conduit, les yeux bandés, vers une destination inconnue". M. Mourachov "endosse l'entière et exclusive responsabilité pour la sécurité nucléaire", a ajouté M. Kotine.
Le réacteur nucléaire finlandais d'Olkiluoto 3, qui a accusé d'importants retards, a commencé à produire de l'électricité à pleine puissance et son exploitation régulière devrait commencer en décembre, ont annoncé l'opérateur TVO et le groupe français Areva vendredi. "La centrale est maintenant la plus puissante installation de production d'électricité en Europe", s'est félicité l'exploitant finlandais de la centrale dans un communiqué. Avec un niveau de puissance d'environ 1.600 mégawatts, la centrale, située sur la côte sud-ouest du pays nordique, est aussi devenue la troisième installation de production d'électricité la plus puissante au monde, a déclaré la société. Juste derrière les deux EPR chinois, également de conception française.
La centrale nucléaire finlandaise d'Olkiluoto 3, qui a accusé d'importants retards, a commencé à produire de l'électricité à pleine puissance et son exploitation régulière devrait commencer en décembre 2022, a déclaré l'opérateur TVO vendredi. "La centrale est maintenant la plus puissante installation de production d'électricité en Europe", s'est félicité TVO dans un communiqué.
Le gouvernement a diffusé lundi soir son projet de loi visant à simplifier les procédures pour accélérer l'installation de nouveaux réacteurs nucléaires, avec la volonté d'en poser la première pierre avant la fin du quinquennat présidentiel. Le président Emmanuel Macron s'est engagé à lancer la construction de six réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR), avec une option pour huit autres, tout en accélérant le déploiement des énergies renouvelables avec une priorité au solaire et aux éoliennes en mer.
Le directeur général de l'AIEA s'est dit prêt lundi à se rendre en Ukraine et Russie cette semaine pour "poursuivre les consultations" visant à mettre en place une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. "Cette guerre doit cesser. Mais avant cela, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter un accident nucléaire qui ajouterait une tragédie à la souffrance", a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture de la conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne. La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée par les troupes russes depuis le 4 mars, peu après l'invasion de l'Ukraine, et a été visée à de nombreuses reprises par des bombardements ces derniers mois. "C'est difficile à croire mais vrai", a souligné le chef de l'AIEA, qui s'y est rendu début septembre et dispose de deux experts sur place. "S'il arrive quelque chose, nous ne pourrons pas blâmer une catastrophe nucléaire mais notre pr
Le débranchement du réacteur nucléaire Doel 3 a eu lieu de manière définitive vendredi soir à 21h31, a confirmé l'exploitant Engie Electrabel. La centrale de 1.006 mégawatts (MW), installée en Région flamande sur les rives de l'Escaut près d'Anvers, a produit de l'électricité quatre décennies durant. Doel 3 est le premier réacteur à être mis à l'arrêt dans le cadre de la sortie de l'énergie nucléaire. La Belgique compte encore six réacteurs nucléaires en activité: trois autres à Doel (Flandre) et trois à Tihange (Wallonie).
La situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia "se dégrade encore", a averti mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, alors que les Ukrainiens ont accusé la Russie de l'avoir à nouveau bombardée. "La situation se dégrade encore et on ne peut pas se permettre le luxe d'attendre que quelque chose de catastrophique se produise", a déclaré M. Grossi après une réunion sur la situation à la représentation française auprès de l'ONU, ouverte par le président Emmanuel Macron. Le directeur de l'AIEA a indiqué en avoir discuté avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qu'il a rencontré mercredi matin en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "Tant qu'il y aura des bombardements qui continuent, les risques sont énormes", a-t-il ajouté.
Plusieurs pays dont la France ont dénoncé mercredi la "militarisation" par la Russie de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, ce qui menace la sécurité nucléaire. Dans une déclaration conjointe adoptée à l'issue d'une réunion à New York, les ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, du Canada, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et d'Ukraine ainsi que les représentants de la Corée du sud, des États-Unis et de la Suisse ont souligné "avec force que la saisie et la militarisation par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont la cause fondamentale des menaces actuelles sur les plans de la sûreté et de la sécurité nucléaires".
Une start-up d'ingénierie de petits réacteurs modulaires nucléaires est en train de voir le jour à Belfort, née du foisonnement de l'association Apsiis, fondée par des syndicalistes de General Electric et des entrepreneurs locaux, a-t-on appris mardi auprès des fondateurs.
Pivdennonooukraïnsk L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé lundi la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud du pays faisant craindre une nouvelle fois un incident nucléaire. "Le 19 septembre 2022, à 00H20 locales (21H20 GMT dimanche), l'armée russe a bombardé la zone industrielle de la centrale nucléaire de Pivdennonooukraïnsk", a indiqué Energoatom sur Telegram. "Une puissante explosion s'est produite à seulement 300 mètres des réacteurs", a-t-il précisé. "Actuellement, les trois réacteurs de la centrale fonctionnent en régime régulier", a assuré l'opérateur public selon lequel le bombardement n'a pas fait de morts ou de blessés.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté jeudi une résolution appelant la Russie à retirer ses soldats de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, plusieurs fois cible de bombardements, ont déclaré des sources diplomatiques, une décision aussitôt saluée par Kiev. Les forces russes ont pris le contrôle de ce site nucléaire le 4 mars, peu après le début de leur invasion de l'Ukraine. Le texte, soumis par la Pologne et le Canada, a été approuvé par 26 des 35 États siégeant au Conseil, la Russie et la Chine ayant voté contre, a précisé un diplomate contacté par l'AFP.
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
L'indisponibilité plus longue que prévu d'un réacteur nucléaire suédois cet hiver accroît encore le risque "réel" de pénurie et de coupures d'électricité, a prévenu mardi l'opérateur du réseau d'électricité du pays nordique. Alors que l'Europe se prépare à un hiver électrique sous tension, la Suède devra se passer jusqu'à fin janvier d'un de ses six réacteurs nucléaires, Ringhals 4 (sud-ouest), a prévenu mardi matin son exploitant, le groupe public Vattenfall.
Un site du nord de la Suisse, non loin de la frontière allemande, a été choisi pour le stockage de ses déchets radioactifs, qui seront profondément enfouis dans le sol, ont annoncé samedi les autorités helvétiques. Après avoir cherché pendant près de 50 ans le meilleur moyen de les entreposer, ce pays se prépare à son "projet du siècle", consistant à disposer le combustible nucléaire usé "en couches géologiques profondes" dans de l'argile.
L'Ukraine a annoncé dimanche la mise à l'arrêt du sixième et dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire de Zaporijjia (Sud), la plus grande d'Europe et occupée par les forces russes. "Aujourd'hui, 11 septembre 2022, pendant la nuit à 03h41 (01h41 GMT) l'unité numéro 6 de la (centrale) a été déconnectée du réseau électrique", selon un communiqué de l'opérateur ukrainien Energoatom. "Des préparatifs sont en cours pour son refroidissement", ajoute l'opérateur.
Le patron de l'opérateur ukrainien de la centrale nucléaire de Zaporijjia, Petro Kotine, a dénoncé vendredi auprès de l'AFP des exactions perpétrées par les forces russes sur le personnel, évoquant des tortures, meurtres et enlèvements. "Avec l'occupation, un régime de harcèlement policier du personnel a été progressivement mis en place. La situation est aujourd'hui très difficile avec des tortures, des passages à tabac, des enlèvements", a déclaré M. Kotine dans une interview à l'AFP. Selon lui, deux personnes ont notamment été "battues à mort" par les forces russes, qui contrôlent cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, depuis le mois de mars. "Un plongeur a été capturé, puis il s'est retrouvé à l'hôpital inconscient. Il est mort trois heures plus tard", tandis qu'un bombardement a tué un autre employé et un conducteur, poursuit-il. "Les Russes recherchent les pro-ukrainiens sur place et les persécutent. Les gens sont psychologiquement brisés", explique M. Kotine, à la tête de la
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état vendredi d'une "coupure totale de courant" dans la ville ukrainienne d'Energodar, où est située la centrale nucléaire de Zaporijjia, une situation qui "compromet la sécurité des opérations". "C'est totalement inacceptable. Cela ne peut pas continuer", a déclaré dans un communiqué le directeur général, Rafael Grossi, appelant à "cesser immédiatement les bombardements dans la zone". Depuis des semaines, la confusion règne autour de la plus grande centrale d'Europe, occupée par les Russes, qui a été touchée par de multiples frappes dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement. "L'infrastructure électrique alimentant la ville a été détruite par des frappes au niveau de la centrale thermique, provoquant une coupure totale d'eau et d'électricité", a expliqué M. Grossi, informé par les deux experts de l'instance onusienne présents sur place.
Contrairement à ce que souhaite l’Allemagne, prolonger la durée de vie de deux centrales nucléaires du pays n’est pas acquis. Et c’est l’exploitant lui-même qui le dit.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a haussé le ton mercredi face à l'Iran, disant "ne pas être en position de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique". En cause, "l'absence de progrès" sur la question de trois sites non déclarés, où des traces d'uranium ont été découvertes par le passé, selon un rapport confidentiel consulté par l'AFP.
La commission nationale du débat public (CNDP) a annoncé mercredi le lancement du débat public sur la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, dont les deux premiers seraient implantés à Penly, une concertation qui posera plus largement la question de la relance du nucléaire en France. "La possibilité de débattre publiquement et collectivement de la relance du nucléaire en France, à un moment où la décision n'est pas encore prise, est inédite", a souligné dans un communiqué le président du débat public "Nouveaux réacteurs nucléaires et projet Penly", Michel Badré.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a affirmé mercredi "ne pas être en position de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique", du fait de l'absence de réponses de Téhéran sur la question des sites non déclarés. Dans un rapport publié avant le Conseil des gouverneurs de la semaine prochaine, le directeur général de l'instance onusienne Rafael Grossi, se dit "de plus en plus inquiet" alors qu'"aucun progrès n'a été fait pour résoudre" le dossier des traces d'uranium enrichi retrouvées par le passé en divers endroits. Il appelle la République islamique "à répondre à ses obligations légales" et à coopérer au plus vite.
L'Ukraine est favorable à l'envoi de casques bleus de l'ONU à sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et occupée par les troupes russes, a déclaré mercredi le chef de l'opérateur public Energoatom Petro Kotine. "Déployer le contingent du maintien de la paix et sortir les militaires russes peut être un des moyens pour créer la zone de sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré à la télévision M. Kotine cité par l'agence Interfax-Ukraine.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable" en raison des bombardements. "Il est urgent de prendre des mesures", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable". "Il est urgent de prendre des mesures provisoires", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé, dans un rapport publié mardi, la mise en place d'une "zone de sécurité" pour prévenir un accident nucléaire à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes. "La situation actuelle est intenable", écrit l'instance onusienne dans ce texte de 52 pages. "Il est urgent de prendre des mesures provisoires", poursuit-elle, préconisant "l'établissement immédiat d'une zone de sécurité nucléaire et de protection". "Les bombardements sur le site et dans les environs doivent cesser tout de suite pour éviter de provoquer de nouveaux dommages aux installations", insiste l'AIEA, se disant "prête à démarrer les consultations". L'Agence note par ailleurs "les conditions extrêmement stressantes" dans lesquelles travaille le personnel ukrainien, sous le contrôle des troupes russes.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit rendre mardi un rapport sur la situation de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes, déconnectée depuis lundi soir et qui fait planer un risque radiologique depuis des mois.
L'Allemagne va maintenir en veille jusqu'au printemps 2023 deux centrales nucléaires, une volte-face jugée nécessaire pour faire face à d'éventuelles pénuries énergétiques. Le gouvernement d'Olaf Scholz, au sein duquel siègent des écologistes, revient ainsi sur la fermeture définitive des trois dernières centrales allemandes prévue pour fin 2022, selon le calendrier de sortie du nucléaire décidé par Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima.
"Nous allons affronter cinq à dix hivers difficiles, mais nous pouvons également faire un bond de 20 ans en avant en rompant avec les énergies fossiles, malgré toutes les difficultés." Voici ce qu'a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) dans l'émission De Zevende Dag sur la chaîne One. Il a également mis en garde contre la limitation à la discussion sur le maintien de deux centrales électriques supplémentaires ouvertes dans le contexte actuel de crise.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique, a annoncé samedi dans un communiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont des experts se trouvent sur place. La dernière ligne encore en fonctionnement "a été endommagée", a expliqué l'AIEA, rappelant que les trois autres avaient été "perdues précédemment pendant le conflit".
Le Premier ministre britannique sur le départ Boris Johnson a annoncé jeudi un financement public de 700 millions de livres pour le projet de centrale nucléaire Sizewell C, qui devrait coûter plusieurs dizaines de milliards de livres au total. "Nous mettons 700 millions de livres dans le projet", ce qui représente "juste une partie" de la somme de 1,7 milliard de livres déjà prévue dans les orientations budgétaires du gouvernement et qui pourrait être affectée au projet, a annoncé M. Johnson jeudi dans un discours sur l'énergie.
La mission d'experts de l'AIEA a annoncé jeudi "rester" à la centrale ukrainienne de Zaporijjia après l'avoir inspectée, une mission à haut risque visant à éviter une catastrophe nucléaire sur ce site que les Russes, qui l'occupent, et les Ukrainiens s'accusent mutuellement de bombarder. "Nous avons accompli quelque chose de très important aujourd'hui. Et le plus important, c'est que l'AIEA reste ici. Faites savoir au monde que l'AIEA reste à Zaporijjia", a déclaré le directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique, Rafael Grossi, après une inspection de la centrale, selon une vidéo publiée par le média russe Ria-Novosti. Il n'a toutefois pas précisé combien de personnes resteraient, ni pour combien de temps.
Les autorités ukrainiennes ont accusé jeudi la Russie d'effectuer des frappes d'artillerie sur Energodar, ville où se trouve la centrale de Zaporijjia, tandis que Moscou a assuré que des "saboteurs" envoyés par Kiev avaient tenté de prendre cette centrale nucléaire. Ces accusations mutuelles interviennent alors qu'une mission de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) doit se rendre dans la journée à la centrale de Zaporijjia, occupée par les Russes et bombardée à plusieurs reprises.
L'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) aspire à "éviter un accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia (sud de l'Ukraine), occupée par les troupes russes, a déclaré son directeur général Rafaelo Grossi, qui est à la tête de la mission arrivée dans la zone mercredi. "C'est une mission qui cherche à éviter un accident nucléaire et à préserver cette importante centrale nucléaire, la plus grande d'Europe", a dit M. Grossi à la presse dans la ville de Zaporijjia, à environ 50 kilomètres à vol d'oiseau de la centrale. La mission d'inspection de l'AIEA menée par M. Grossi, reçue par le président ukrainien Volodymyr Zelensky la veille à Kiev, a quitté la capitale tôt mercredi matin. Selon l'agence russe TASS, citant un responsable prorusse, la délégation doit arriver à la centrale jeudi.
Le gouvernement japonais compte donner un sérieux coup d'accélérateur à la relance du nucléaire, un secteur fragilisé et controversé dans le pays depuis la catastrophe de Fukushima en 2011 mais qui revient en grâce face aux fortes tensions énergétiques mondiales.
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure". Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars, et qui est devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe. Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit". De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie et visée par plusieurs bombardements, en recevant le secrétaire général Antonio Guterres. M. Zelensky a dénoncé sur Telegram la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier". "L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a-t-il ajouté.
Un réacteur EPR de la centrale nucléaire de Taishan, dans le sud de la Chine, est de nouveau opérationnel plus d'un an après sa mise à l'arrêt pour un problème d'étanchéité, a indiqué son exploitant. Réalisée en partenariat avec le groupe énergétique français EDF, la centrale de Taishan, proche de Hong Kong, est la première installation EPR à avoir été mise en service dans le monde. Cette technologie est présentée comme le fleuron de la filière nucléaire française et une vitrine pour EDF. En juillet 2021, l'un des deux réacteurs de Taishan avait été mis à l'arrêt, après la découverte d'un problème d'étanchéité de barres de combustibles, qualifié alors de "courant" par les autorités chinoises qui avaient écarté tout danger.
Une "catastrophe" à la centrale nucléaire de Zaporojjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "A l'abri de la station, les occupants bombardent les villes et communautés des environs", a accusé M. Zelensky dans son adresse de lundi soir. "Tout incident radioactif à la centrale nucléaire de Zaporojjia peut porter un coup aux pays de l'Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent", a poursuivi le président ukraininen.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l'ONU Antonio Guterres ont évoqué lundi par téléphone la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine, où elle est visée par des bombardements. "Sergueï Choïgou a mené des négociations téléphoniques avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, concernant les conditions d'un fonctionnement sécurisé de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, avait été prise début mars par les troupes russes, au début de leur offensive à grande échelle en Ukraine, lancée le 24 février.
Les risques autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, où Moscou et Kiev s'accusent depuis plus d'une semaine de bombardements, "augmentent chaque jour", a assuré dimanche le maire de la ville où elle est située. "Les risques augmentent chaque jour", a déclaré par téléphone à l'AFP Dmytro Orlov, le maire d'Energodar, dénonçant un "terrorisme nucléaire pur et simple" de la Russie, qui "peut se terminer de façon imprévisible à n'importe quel moment".
Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine.
Kiev et Moscou se sont accusés jeudi de nouveaux bombardements à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Ukraine et d'Europe, occupée par la Russie, l'opérateur ukrainien évoquant "cinq frappes" près d'un dépôt de substances radioactives. "Cinq nouvelles frappes ont été signalées à proximité directe d'un dépôt de substances radioactives", a indiqué la société d'Etat ukrainienne Energoatom, en accusant les forces russes.
Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 a accusé mercredi Moscou de "mettre en danger" la région ukrainienne autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes, et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine. "Nous exigeons que la Russie rende immédiatement à son propriétaire souverain légitime, l'Ukraine, le contrôle total de la centrale nucléaire de Zaporijjia", écrit le G7 dans un communiqué publié par l'Allemagne, qui en assure la présidence. "C'est le contrôle continu de la centrale par la Russie qui met la région en danger", assure le groupe.
Les forces russes qui occupent la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia préparent son raccordement à la Crimée, presqu'île annexée par Moscou en 2014, et l'endommagent en procédant à cette réorientation de la production électrique, a alerté mardi l'opérateur ukrainien, Energoatom. "Les militaires russes présents dans la centrale nucléaire de Zaporijjia mettent en oeuvre le programme de (l'opérateur russe) Rosatom visant à raccorder la centrale aux réseaux électriques de Crimée", a dit le président d'Energoatom, Petro Kotin, à la télévision ukrainienne. "Pour ce faire, il faut d'abord endommager les lignes électriques de la centrale reliées au système énergétique ukrainien. Du 7 au 9 août, les Russes ont déjà endommagé trois lignes électriques. En ce moment, la centrale fonctionne avec une seule ligne de production, ce qui est un mode de travail extrêmement dangereux", a-t-il ajouté.
Le projet de centrale nucléaire EPR au Royaume-Uni Sizewell C, porté par EDF, est contesté par un groupement d'opposants qui décrient son impact sur l'environnement et devraient porter l'affaire en justice. L'organisation Together Against Sizewell C (TASC, ensemble contre Sizewell C) invoque notamment un approvisionnement en eau insuffisant pour refroidir la centrale sur le lieu prévu de construction, dans le Suffolk, à l'est du Royaume-Uni.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a brandi lundi le spectre de la catastrophe de Tchernobyl et appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie, suite à de nouvelles frappes à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia occupée par les Russes. "Le monde ne doit pas oublier Tchernobyl et le fait que Zaporijjia est la plus grande centrale d'Europe. La catastrophe de Tchernobyl (en 1986), c'est l'explosion d'un réacteur et la centrale de Zaporijjia est dotée de six réacteurs", a-t-il déclaré lundi soir dans son adresse vidéo quotidienne.
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe. "Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. "Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
Le patron de l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom a appelé lundi à la création d'une "zone démilitarisée" sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, touché par des bombardements pour lesquels Kiev et Moscou s'accusent. "Ce qui doit être fait, c'est faire sortir les occupants du territoire de la centrale et créer une zone démilitarisée", a déclaré Petro Kotine dans une vidéo publiée sur la page Telegram d'Energoatom.
Le Kremlin a accusé lundi les forces de Kiev d'être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine et d'Europe et mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour l'Europe. Le bombardement du site de la centrale nucléaire de Zaporijjia "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'Union européenne condamne "la violation irresponsable" des règles de sécurité nucléaire par la Russie avec les activités militaires menées autour de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, a déclaré samedi le chef de la diplomatie européenne Josep Borell. "L'UE condamne les activités militaires de la Russie autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Il s'agit d'une violation grave et irresponsable des règles de sécurité nucléaire et d'un nouvel exemple du mépris de la Russie pour les normes internationales", a-t-il accusé dans un message sur son compte Twitter.
L'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, sous le contrôle des forces russes, a été arrêté, a annoncé samedi la compagnie ukrainienne de l'énergie atomique, après des frappes dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement. "A la suite de l'attaque de la centrale nucléaire de Zaporijjia, le système de protection d'urgence s'est déclenché sur l'un des trois réacteurs en état de marche, qui s'est éteint", a annoncé Energoatom dans un message sur Telegram. Selon cette source, les bombardements ont "gravement endommagé" une station renfermant de l'azote et de l'oxygène et un "bâtiment auxiliaire". "Il existe toujours des risques de fuite d'hydrogène et de substances radioactives, et le risque d'incendie est également élevé", a-t-elle dit. "Le bombardement (...) a causé un risque sérieux pour le fonctionnement en toute sécurité de la centrale", a poursuivi Energoatom, indiquant toutefois qu'elle continue de produire de l'électricité et que le personnel ukrainien cont
L'Ukraine a accusé vendredi les Russes de frappes près d'un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporijjia (sud), sous occupation russe depuis le début de la guerre. "Trois frappes ont été signalées vendredi soir près d'un des réacteurs nucléaires", a annoncé sur Telegram la société d'Etat ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays. Contactée par l'AFP, Energoatom n'était pas joignable vendredi soir. Une ligne de haute tension a été endommagée dans cette attaque en déclenchant l'arrêt d'un des réacteurs de la centrale, la plus grande de l'Europe.
Plusieurs réacteurs nucléaires d'EDF ont été contraints d'abaisser leur production en raison des températures élevées des cours d'eau utilisées pour leur refroidissement, a indiqué l'entreprise vendredi, tandis que les dérogations environnementales dont bénéficient certains sites étaient étendues. "Les conditions climatiques exceptionnelles actuelles se traduisent par une montée de la température de la Garonne qui a atteint 28 degrés", indique EDF.
"Tous les principes de sûreté ont été violés d'une manière ou d'une autre. Et nous ne pouvons permettre que cela continue", a-t-il ajouté. A l'ouverture de la réunion lundi, il avait déjà souligné que la situation devenait "de plus en plus dangereuse de jour en jour".
L’énergéticien est pris entre la baisse de sa production à cause de réacteurs à l’arrêt, et la demande de l’État de baisser ses prix pour alléger la facture des Français. Le groupe pétro-gazier, lui, profite de la flambée des tarifs des carburants.
La France a échappé à un scénario noir pour son approvisionnement en électricité, déjà très tendu pour l'hiver prochain, le gendarme du nucléaire ayant validé mercredi la stratégie d'EDF pour faire face aux problèmes de corrosions affectant certains réacteurs. EDF prévoit de contrôler l'ensemble de ses réacteurs d'ici à 2025 par ultrasons pour rechercher d'éventuelles traces de ce problème qui a conduit à l'arrêt de 12 réacteurs sur 56.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a validé mercredi la stratégie de contrôle d'EDF concernant les problèmes de corrosion rencontrés sur certains réacteurs de son parc français. EDF prévoit de contrôler l'ensemble de ses réacteurs d'ici à 2025 par ultrasons pour rechercher d'éventuelles traces de ce problème qui a conduit à l'arrêt de 12 réacteurs sur 56.
La raréfaction des livraisons de gaz russe en Allemagne remet sur le tapis la question de l'énergie nucléaire, en principe bientôt abandonnée, mais dont une prolongation n'est plus désormais complètement exclue. Le gouvernement allemand a indiqué lundi qu'il trancherait "dans les prochaines semaines" sur une possible prolongation des dernières centrales nucléaires, prévues pour s'arrêter définitivement en fin d'année, en s'appuyant sur une nouvelle expertise en cours.
Les deux réacteurs nucléaires belges dont la durée de vie doit être prolongée de 10 ans en raison de la guerre en Ukraine seront exploités dans une coentreprise à créer entre l’État belge et le groupe français Engie, selon "un accord de principe" annoncé conjointement vendredi.
Le réacteur nucléaire EPR, dont Londres vient d'approuver la construction pour sa centrale de Sizewell, est un réacteur de troisième génération conçu pour offrir une puissance et une sûreté accrues qui a également été construit, avec plus ou moins de difficultés, en Chine, en Finlande et en France. L'EPR est un projet phare pour l'électricien français EDF, qui prévoit d'en livrer au gigantesque projet indien de Jaitapur, mais doit aussi répondre à la probable relance d'un programme nucléaire en France.
Une dérogation temporaire aux règles environnementales a été accordée à une quatrième centrale nucléaire, celle du Bugey, dans l'Ain, pour lui permettre de continuer à fonctionner "à un niveau minimal de puissance" pendant la canicule, selon un arrêté publié dimanche au Journal Officiel.
Le gouvernement a demandé à Engie de reporter la fermeture du réacteur de Tihange 2 du 1er février à fin mars 2023 pour aider à garantir la sécurité d'approvisionnement électrique cet hiver. Pour l'énergéticien, c'est trop tard, écrit Le Soir dans son édition de samedi.
L'armée russe a déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), sous contrôle des Russes depuis début mars, grâce auxquels elle pilonne notamment la région de Nikopol, a affirmé vendredi le patron d'Energoatom, l'opérateur ukrainien.
Une dérogation temporaire aux règles environnementales a été accordée pour permettre à trois centrales nucléaires de continuer à fonctionner "à un niveau minimal de puissance" pendant la canicule, ont indiqué EDF, RTE, l'ASN et le ministère de la Transition énergétique vendredi.
Le réacteur nucléaire Doel 3 sera déconnecté du réseau électrique dans la nuit du 23 au 24 septembre, a indiqué jeudi le porte-parole d'Engie, confirmant les informations de la VRT NWS. La loi sur la sortie du nucléaire stipule que l'arrêt des activités doit avoir lieu au plus tard le 1er octobre. "Selon les prévisions actuelles, la déconnexion aura probablement lieu dans la nuit du 23 au 24 septembre", déclare Nele Scheerlinck, porte-parole d'Engie.
L'autorité britannique de réglementation nucléaire (ONR) a mis en lumière des "lacunes" en matière de sécurité chez EDF, opérateur du parc nucléaire d'outre-Manche, notamment sur les questions de cybersécurité, a appris l'AFP lundi auprès du régulateur et de l'entreprise.
L'Iran a fait état ce week-end de nouvelles avancées techniques concernant l'enrichissement d'uranium, poursuivant le développement de son programme nucléaire en plein blocage des pourparlers pour relancer l'accord de 2015. Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aux Etats membres, la République islamique a commencé à "alimenter la cascade de centrifugeuses" avancées à l'usine de Fordo, qui avait été récemment modifiée en vue d'une plus grande efficacité. Cette amélioration technique permet de "changer la configuration de la cascade plus facilement" et de passer rapidement d'un niveau d'enrichissement à l'autre, avait expliqué l'AIEA dans un précédent rapport en mai. L'usine de Fordo est située dans les profondeurs des montagnes à environ 180 km au sud de Téhéran.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
Le projet controversé de centre d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse) a été déclaré "d'utilité publique" et inscrit "parmi les opérations d'intérêt national", selon deux décrets publiés vendredi au Journal officiel, les opposants dénonçant un "passage en force". "Le centre de stockage en couche géologique profonde de déchets radioactifs de haute activité et de moyenne activité à vie longue Cigéo" est déclaré "d'utilité publique", indique l'un des décrets.
Le Parlement européen a voté mercredi 6 juillet l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie européenne. Ce qui leur permettra un accès plus facile aux financements.
Ce texte controversé, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO₂ ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.
Les autorités égyptiennes ont délivré un permis au géant du nucléaire russe Rosatom pour lancer la construction de la première centrale nucléaire de production électrique du pays.
#NotMyTaxonomie. C’est autour de ce mot d’ordre qu’une coalition d’activistes climat s’est donné rendez-vous à Strasbourg, mardi matin, à quinze minutes à pied du Parlement européen. Des militants italiens, allemands, polonais, autrichiens ou encore ukrainiens, âgés de 18 à 25 ans pour la plupart, bien décidés à peser sur le vote de la taxonomie européenne prévu ce mercredi.
Des eurodéputés vont tenter mercredi d'opposer leur véto au projet de label "vert" de l'Union européenne pour le gaz et le nucléaire, deux sources d'énergie considérées par Bruxelles comme nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Dans l'étude ci-après adoptée le 29 juin, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) se propose « d’expérimenter une méthode qui pourrait servir à préparer et à alimenter le prochain débat national sur les orientations énergétiques du pays » : la méthode dite « d’analyse des controverses » (définie par une étude élaborée au sein du CESE en 2020(2)) qui n'a « pas vocation à prendre parti en faveur d’une solution plutôt qu’une autre » mais à identifier les différents arguments en présence.
Le projet de label "vert" de l'UE pour le gaz et le nucléaire a reçu l'aval tacite des États membres, mais des eurodéputés tenteront mercredi de le bloquer lors d'un vote au Parlement européen à Strasbourg.
La 2e source d'électricité bas carbone après l'hydroélectricité À l’heure actuelle, le nucléaire est encore la 2e source d’électricité bas carbone dans le monde (9,8% de la production mondiale d’électricité en 2021 selon les dernières données du BP Statistical Review of World Energy), derrière l’hydroélectricité (15%) et devant l’éolien (6,5%). Mais très loin du charbon (36% du mix électrique mondial).
Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé mardi envisager la construction de petits réacteurs nucléaires en Suède afin de répondre à une demande croissante en électricité, signalant une possible relance de l'atome dans le pays nordique. Le groupe détenu par l'Etat suédois a lancé "une étude pilote" portant sur la construction d'au moins deux petits réacteurs modulaires à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest du pays, indique-t-il dans un communiqué.
Le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton a appelé samedi, sur l'antenne de la radio France Inter, le gouvernement allemand à "sortir de l'idéologie" et à prolonger d'"un an ou deux" l'exploitation des trois dernières centrales nucléaires du pays, dont la fermeture est prévue d'ici à la fin de cette année.
L'Autorité de sûreté nucléaire a de nouveau épinglé la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus puissante d'Europe occidentale, pour ses performances en 2021 en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection.
Pas à pas, la Russie ne cesse de diminuer ses livraisons en gaz vers l’Europe. Pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), cela pourrait se terminer par une fermeture complète du robinet. Son patron distille ses conseils pour éviter le pire.
Alors que la Russie a réduit de 40 % ses livraisons de gaz, Berlin a déclenché le second niveau d’alerte du plan d’urgence gaz et s’interroge sur l’avenir des trois derniers réacteurs nucléaires.
Dans les prochaines semaines, l’UE prendra une décision cruciale : elle définira les investissements énergétiques pouvant être qualifiés d’écologiques. Ce moment pourrait être historique pour l’humain et la planète 🌍✊ Mais après des décennies de désinformation sur le nucléaire et le gaz, l’UE s’apprête à les considérer comme des énergies vertes. https://act.wemove.eu/campaigns/renouvelables
L'unique centrale nucléaire bulgare, qui produit environ le tiers de l'électricité du pays, a mis à l'arrêt l'un de ses deux réacteurs de 1.000 mégawatts mercredi, après une défaillance du générateur, sans fuite radioactive, a déclaré l'opérateur.
Le résultat est particulièrement démonstratif du caractère climato-compatible de cette source d’électricité, puisqu’il affiche moins de 4 grammes d’équivalent CO2 par kWh produit. Très exactement 3,7 grammes tous gaz à effet de serre confondus dans cette unité d’équivalent CO2 qui permet de les compter ensemble (le chiffre pour le seul CO2 émis tombe à 3,1 grammes). Pourquoi démonstratif ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un chiffre parmi les plus bas possibles relativement à n’importe quel autre moyen de production d’électricité.
Le fournisseur d'électricité renouvelable Enercoop s'est résolu samedi à avoir recours temporairement à de l'électricité à bas prix fournie par l'opérateur EDF et donc issue du nucléaire, afin d'assurer sa survie, face à la flambée des prix de l'électricité, aggravée par la guerre en Ukraine, a-t-on appris auprès de la direction.
Inattaquable à cause du risque d’accident nucléaire majeur, le site « sanctuarise » l’occupation russe dans le sud du pays.
Des incidents à la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme) ont-ils été dissimulés ? Une juge d'instruction de Marseille mène des investigations autour de soupçons d'"obstacle au contrôle des enquêteurs" et "mise en danger d'autrui", après les accusations d'un ancien cadre d'EDF.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "travaille activement" pour organiser une visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), à laquelle l'Ukraine s'est de nouveau opposée jeudi tant que le site est occupé par les Russes. "Il ne s'agit pas de vouloir ou souhaiter cette mission, c'est une obligation du côté de l'Ukraine comme du côté de l'AIEA", a déclaré le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, devant le Conseil des gouverneurs réuni cette semaine au siège de Vienne. Selon lui, "la situation actuelle est intenable", alors que des travaux de maintenance essentiels sont sans cesse repoussés, que l'équipement vital n'est pas délivré et que le risque d'un accident augmente. Le chef de l'Agence a également exprimé "sa vive inquiétude quant aux conditions de travail extrêmement stressantes" endurées par le personnel ukrainien.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté mercredi soir à Vienne à une large majorité une résolution rappelant formellement à l'ordre l'Iran pour son manque de coopération, ont indiqué à l'AFP des sources diplomatiques.
Les États-Unis et les trois pays européens parties à l'accord sur le nucléaire iranien (Royaume-Uni, France et Allemagne) ont déposé auprès de l'AIEA une résolution admonestant Téhéran pour son manque de coopération, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques.
EDF a dû baisser la production sur l'un des réacteurs nucléaires de sa centrale de Saint-Alban (Isère) en raison d'un trop faible débit du Rhône, alors que la sécheresse menace la France, a-t-on appris lundi auprès de l'entreprise.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'ouvre lundi à Vienne avec au programme, un projet de résolution occidentale admonestant l'Iran, sur fond d'impasse des négociations pour restaurer l'accord nucléaire de 2015. Ce texte élaboré par les Etats-Unis et l'E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à "coopérer pleinement" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Pour l’ingénieur de formation et consultant Stéphane His, la bande dessinée à succès de Jean-Marc Jancovici, Le Monde sans fin, contient des erreurs importantes et un biais pronucléaire évident.
Le groupe finlandais Fennovoima a annoncé mardi le retrait de sa demande de permis pour un réacteur nucléaire en Finlande, trois semaines après avoir rompu son contrat avec le géant russe Rosatom du fait de la guerre en Ukraine.
Les résultats d'EDF seront finalement encore plus mauvais que prévu cette année, en raison des problèmes de corrosion sur son parc nucléaire qui ont contraint à mettre à l'arrêt 12 réacteurs. Le producteur d'électricité estime désormais que la baisse de sa production nucléaire prévue en 2022 lui coûtera 18,5 milliards d'euros d'Ebitda (excédent brut d'exploitation), au lieu de 16 milliards comme annoncé en mars, selon un communiqué publié jeudi.
La Russie veut couper l'Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe, sauf si Kiev paye Moscou pour l'électricité produite, a indiqué un vice-Premier ministre, Marat Khousnoulline. Cette déclaration rejoint celle d'autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l'Ukraine qu'elle contrôle, la région de Kherson et une importante partie de celle de Zaporijjia.
Le mystère entourant les problèmes de corrosion sur une partie des réacteurs nucléaires français commence peut-être à s'éclaircir: il pourrait être lié à la conception des réacteurs les plus récents et ainsi épargner relativement les anciens, plus nombreux, selon le gendarme du secteur, qui reste prudent à ce stade. Le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Bernard Doroszczuk, est revenu lors d'une audition devant des parlementaires sur ce dossier crucial, qui a pesé sur les finances d'EDF et fait craindre pour la sécurité d'approvisionnement électrique du pays.
Les réacteurs nucléaires de 900 MW, qui sont les plus anciens et les plus nombreux du parc français, sont "peu voire pas" concernés par le phénomène de corrosion qui affecte des réacteurs plus récents, ce qui pourrait s'expliquer par des différences de conception, a indiqué mardi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). "À ce stade, au titre de la corrosion sous contrainte, EDF a procédé à la mise à l'arrêt ou à la prolongation d'arrêts programmés de 12 réacteurs pour expertise approfondie et le cas échéant réparation", a souligné Bernard Doroszczuk lors d'une audition devant des parlementaires.
Pour rappel, l'énergie nucléaire compte pour près de 10% de la production mondiale d'électricité. L’AIEA fait actuellement état de 32 pays disposant de réacteurs nucléaires en opération (441 au total dans le monde). Un seul d’entre eux est situé sur le continent africain : l’Afrique du Sud dont la centrale de Koeberg (située près du Cap, 1 854 MW de capacité installée) a produit près de 5,9% de la production nationale d’électricité en 2020 selon les dernières données de l’AIEA(3). D’autres pays africains envisagent toutefois également de construire des réacteurs nucléaires, à l'image du Kenya (pays voisin de l'Ouganda)(4), du Nigéria ou encore de l'Égypte.
EDF a très légèrement baissé la production sur l'un des réacteurs nucléaires de sa centrale du Blayais (Gironde) en raison de la vague de chaleur, une mesure inhabituelle au printemps, a-t-on appris mercredi auprès de l'entreprise. La puissance de l'un des quatre réacteurs de 900 MW a été réduite de 100 MW "pendant quelques heures" dans l'après-midi du lundi 9 mai, a indiqué une porte-parole de l'entreprise à l'AFP. Cela afin de "respecter les limites réglementaires" concernant la température des cours d'eau. Les réacteurs nucléaires pompent de l'eau dans les cours d'eau ou les mers pour leur refroidissement, et rejettent de l'eau réchauffée, des rejets soumis à des limites de température pour préserver la faune et la flore aquatiques. La centrale du Blayais est au bord de la Garonne.
La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) a appelé mercredi à une "expertise approfondie" sur le niveau de radioactivité de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, en critiquant les méthodes de l'AIEA. Lors d'une visite sur le site de la centrale, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a estimé mardi que le niveau de radioactivité était "dans la normale" en précisant que les niveaux avaient "augmenté à certains moments, quand les Russes amenaient dans la zone de l'équipement lourd et quand ils sont partis" après avoir occupé la centrale entre le 24 février et le 31 mars.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) disposera "courant mai" du résultat d'expertises permettant de conclure ou non à un problème de corrosion sur un réacteur d'EDF appartenant à la famille la plus répandue dans le parc français, a-t-elle indiqué mercredi. EDF a identifié pour l'instant ces phénomènes de corrosion sur des systèmes de sécurité de cinq réacteurs parmi les 56 du parc, conduisant à des arrêts prolongés et des tensions sur l'approvisionnement électrique de la France. Ce problème est à ce stade avéré dans les familles de réacteurs les plus puissants et les plus récents du parc (1.450 et 1.300 mégawatts), qui sont aussi moins nombreux. Si le défaut était confirmé sur un réacteur de 900 MW, ce serait donc l'ensemble des familles du parc français qui serait atteint.
Étape symbolique, les éoliennes ont pour la première fois aux États-Unis produit en une journée plus d'électricité que le charbon ou le nucléaire, a indiqué jeudi l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Elles ont généré au total, le 29 mars, 2.017 gigawatt-heures d'électricité, le gaz naturel restant la première source dans le pays, détaille l'agence dans un blog.
croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable… ce manuel d’autodéfense intellectuelle permet d’appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.
Le Luxembourg a réclamé jeudi des explications à l'Autorité de sûreté nucléaire française après l'arrêt d'un réacteur de la centrale de Cattenom, localisée non loin de sa frontière, et la découverte, selon la presse spécialisée, de "fissures de corrosion". Les ministres luxembourgeois Carole Dieschbourg (Environnement) et Claude Turmes (Energie) ont écrit au régulateur français pour "exiger au plus vite tous les détails et les résultats des analyses effectuées par EDF", l'exploitant de la centrale, a indiqué dans un communiqué le gouvernement du Grand-Duché. Les deux ministres ont réagi à un article du site d'informations Montel, spécialisé dans l'énergie, qui a rapporté la détection de "fissures au niveau des soudures du circuit d'injection de sécurité" sur le réacteur numéro 3 de Cattenom, "en arrêt forcé depuis le 26 mars", précise le communiqué.
Dans le monde, le nucléaire est en déclin, largement supplanté par les énergies renouvelables. Pourtant, la France prévoit de relancer le nucléaire. Une relance qui se base sur des hypothèses fragiles et risque de nous coûter cher. [4/5]
La Suisse mise sur le stockage en profondeur des déchets nucléaires, dans l'argile. Le dépôt à des centaines de mètres sous terre est un énorme chantier non sans défi. - Pourquoi l'argile? - Suède et Finlande vont enfouir les déchets dans du granite. La Suisse opte pour l'argile à Opalinus qui s'est formée au Jurassique, il y a quelque 175 millions d'années, lorsque le nord du pays était couvert d'une mer peu profonde.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
Un premier avion transportant du combustible nucléaire en provenance de Russie est arrivé en Hongrie, cette source d'énergie faisant exception au régime de sanctions, a indiqué jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères. "Nous avons pu faire atterrir pour la première fois mercredi un avion russe transportant des combustibles nucléaires et ayant traversé la Biélorussie, la Pologne et la Slovaquie", a indiqué sur Facebook Peter Szijjarto. "Jusqu'à présent, le transport s'effectuait par voie ferrée en Ukraine, mais en raison de la guerre, c'est désormais impossible", a-t-il ajouté.
Le nouveau rapport du Groupe international d’experts sur le climat (Giec) alerte avec force sur les conséquences du dérèglement climatique si rien n’est fait. Le silence des élites inquiète le climatologue français Jean Jouzel. Entretien.
Le chef de l'AIEA se trouve en Ukraine "pour des discussions avec des responsables du gouvernement" afin de fournir "une assistance technique" garantissant la sécurité des installations nucléaires, a annoncé l'instance onusienne mardi. "Le conflit militaire pose un danger sans précédent pour les centrales et autres sites du pays. Nous devons prendre des mesures urgentes pour nous assurer qu'elles continuent à fonctionner en toute sûreté et réduire le risque d'un accident", a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, cité dans un communiqué de l'AIEA.
Le directeur général de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) qui préside également le réseau des autorités de sûreté nucléaire d'Europe de l'Ouest (Wenra), s'inquiète de la "fragilisation" de la sûreté nucléaire dans l'Ukraine en guerre. "La première question me paraît être la fragilisation de la sûreté, que ce soit à cause des coupures d'alimentation électrique ou à cause des difficultés éprouvées par les personnels pour exercer leur mission" estime Olivier Gupta dans un entretien au quotidien économique français Les Echos daté de lundi.
Le réacteur nucléaire finlandais EPR d'Olkiluoto-3 a été mis en service pour la première fois samedi, a annoncé l'exploitant de la centrale. La production d'électricité de l'EPR finlandais, construit par le consortium Areva-Siemens, débute douze ans après la date de mise en service prévue initialement. "Aujourd'hui samedi 12 mars 2022 à 10H00 GMT, le réacteur a été connecté au réseau national à un niveau de 103 MW", a annoncé l'exploitant TVO dans un communiqué.
Des responsables du géant du nucléaire russe, Rosatom, sont arrivés vendredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, bombardée le 4 mars et occupée depuis par les Russes, se disant là pour vérifier le niveau de radiation, a indiqué l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom.
Pour éloigner la guerre, il faut sortir des énergies fossiles et des fausses solutions comme le nucléaire, selon l’association les Amis de la Terre France et des mouvements citoyens qui appellent à marcher le 12 mars dans toute la France.
La guerre en Ukraine révèle les effets "délétères" du projet européen de labellisation verte, a estimé jeudi l'ONG Reclaim Finance, en prenant pour exemples le gaz et le nucléaire, deux énergies fossiles susceptibles d'être étiquetées comme "vertes" par l'Union européenne. "La taxonomie de l'UE encourage la construction de centrales à gaz qui maintiendraient ou augmenteraient la dépendance gazière de l'Union" vis-à-vis de "régimes autoritaires comme la Russie", a estimé dans un communiqué Reclaim Finance.
Après la centrale nucléaire de Zaporojie, c'est au tour de Tchernobyl de concentrer les inquiétudes en Ukraine. Selon les experts toutefois, la coupure d'électricité annoncée mercredi ne pose "pas de risque majeur sur la sécurité".
Le gouvernement français a annoncé mercredi avoir lancé un appel à projet de 500 millions d'euros dans le cadre du plan d'investissement "France 2030" pour développer des "réacteurs nucléaires innovants", selon un communiqué. Cet appel à projet, qui sera ouvert jusqu'au 28 juin 2023, vise à "soutenir de nouveaux concepts complets de réacteurs nucléaires innovants, dans les domaines de la fission et de la fusion nucléaires".
Loin de perdre de vue ses propres intérêts, l’Iran saisit la guerre en Ukraine comme opportunité pour faire pression sur le marché mondial du pétrole. En échange de la levée des sanctions américaines sur le nucléaire, le pays promet d’augmenter sa production.
Un avion-cargo russe transportant du combustible nucléaire destiné à deux centrales nucléaires slovaques est arrivé mardi en Slovaquie, même si ce pays membre de l'UE a fermé l'espace aérien aux avions russes, a annoncé le ministère slovaque de l'Economie.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé la tenue mercredi d'une réunion du Conseil des gouverneurs "pour examiner la situation actuelle en Ukraine".
Comment la France répondra-t-elle à des besoins électriques grandissants à horizon 2050? L'Ademe a publié jeudi plusieurs scénarios, avec ou sans nucléaire. Face au réchauffement climatique, l'électricité occupera une place croissante, pour décarboner les transports, le bâtiment etc: elle devrait passer de 27% de l'énergie finale consommée aujourd'hui, à 42-56% au milieu du siècle, estime l'établissement public dans ces travaux prospectifs "Transition(s) 2050".
EDF a apporté des éléments tendant à montrer "la tenue" des tuyaux concernés par des fissures de corrosion sur des systèmes de sécurité de certains réacteurs nucléaires, a indiqué jeudi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui demande cependant plus d'investigations pour faire le tour des circuits.
Au milieu des tonnes de charbon dont il a la charge, Sylvain Krebs avoue avoir un "petit pincement au cœur" devant une page de l'histoire de la Moselle qui se tourne avec la fermeture annoncée, le 31 mars, de la centrale de Saint-avold. En attendant sa mise à mort, cette centrale -l'une des deux dernières fonctionnant au charbon sur le sol français avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique)-, tourne pourtant à plein régime afin de pallier l'arrêt impromptu de plusieurs réacteurs nucléaires d'EDF.
Le gouvernement social-démocrate suédois a annoncé mardi un plan de développement de l'éolien en mer en plein débat sur les pénuries d'électricité et sur l'avenir du nucléaire dans le pays, à sept mois des élections législatives. Trois secteurs de développement ont été désignés dans le golfe de Bothnie, plus au sud en mer Baltique ainsi qu'en mer du Nord, a expliqué la ministre de l'Environnement Annika Strandhäll lors d'une conférence de presse.
l’État doit, dès à présent, servir de gouvernail pour réellement mettre les citoyen·ne·s au centre de la révolution énergétique. d-20211015-GQCQNH 2021-10-15 11_42_20
Ce sera une "renaissance du nucléaire français", a promis Emmanuel Macron, mais la construction d'au moins six nouveaux EPR représente un véritable défi pour une filière fragilisée, qui reste sur l'échec cuisant de Flamanville. Le président a annoncé jeudi à Belfort six réacteurs de nouvelle génération EPR2, avec une première mise en service à l'horizon 2035. A cela s'ajoute l'étude pour huit exemplaires de plus.
La France avec ses 18 centrales et 56 réacteurs reste le pays au monde le plus dépendant de l'énergie nucléaire pour sa production électrique. Tour d'horizon du nucléaire français et de ses enjeux:
EDF a comme prévu abaissé vendredi sa prévision de production nucléaire en France pour l'année prochaine, après l'avoir déjà fait pour 2022, en raison des problèmes de corrosion et d'un programme de maintenance chargé.
L'EPR2, dont le président Macron vient d'annoncer la construction de six exemplaires en France, est un projet de version "optimisée" du réacteur nucléaire EPR, voulue plus simple et moins chère à construire que ce dernier. EDF avait lancé dès 2015 le développement de ce réacteur à eau sous pression de forte puissance, avec environ 1.670 MW - alors que les réacteurs les plus anciens du parc français font 900 MW.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi, à deux mois de la présidentielle, un vaste plan de relance du nucléaire civil, avec la construction de 6 à 14 réacteurs pour 2050, et l'essor de l'éolien marin, mais un coup de frein sur les éoliennes terrestres.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour "viser 40 gigawatts en service en 2050", un seuil très ambitieux, et de multiplier par deux la capacité de l'éolien terrestre, une augmentation plus lente que prévu. Afin de doubler la production issue des énergies renouvelables électriques d'ici 2030, le chef de l'Etat a également appelé, depuis une usine de turbines nucléaires à Belfort, à multiplier "par près de 10 la puissance installée" de l'énergie solaire "pour dépasser 100 gigawatt".
L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a publié le 9 février ses dernières données sur les stocks de matières et déchets radioactifs en France (à fin 2020). Ce qu’il faut en retenir.
EDF a annoncé mardi l'arrêt prochain de trois réacteurs nucléaires supplémentaires pour des "contrôles" à la suite des problèmes de corrosion sur des systèmes de sécurité rencontrés sur d'autres unités. Les réacteurs de Chinon 3, Cattenom 3 et Bugey 4 seront arrêtés au cours des prochains mois, selon des données publiées sur le site d'EDF.
La concertation publique en cours depuis deux mois au sujet d'un projet d'immense piscine de combustibles nucléaires à La Hague (Manche) est suspendue, a annoncé vendredi à l'AFP la commission nationale du débat public (CNDP). "Ca a été une demande en particulier des élus locaux (...). Le but est de repenser les modalités pour sans doute couvrir un territoire plus large", a expliqué Chantal Jouanno la présidente de la CNDP.
Le projet de "label vert" pour le nucléaire, adopté mercredi par la Commission européenne, est assorti de nombreuses restrictions, dont certaines mécontentent les entreprises du secteur. Tour d'horizon.
Notre civilisation thermo-industrielle dépend tellement des énergies et en particulier du pétrole que ça en fait peur. L'effondrement inéluctable qui devrait suivre est intimement lié à cette dépendance dont les pics pétroliers (conventionnels atteints et de roche mère en cours) en sont le premier symptôme.
Présentée comme un outil indispensable à l’indépendance énergétique, la filière nucléaire française importe l’intégralité de son uranium.
Le Luxembourg et l'Autriche, à la suite de l'Allemagne, ont réaffirmé vendredi leur farouche opposition à l'inclusion du nucléaire dans la labellisation des énergies "vertes" de l'UE, espérant être rejoints par Berlin pour poursuivre en justice, le cas échéant, le projet de la Commission.
A l'heure où la France s'interroge sur son avenir énergétique, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) presse les décideurs de mieux anticiper les défis à venir et souligne qu'il faudra un véritable "plan Marshall" pour construire de nouveaux réacteurs.
Les problèmes de corrosion sur des systèmes de sécurité de réacteurs nucléaires d'EDF représentent un "événement sérieux", a jugé mercredi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui n'exclut pas des arrêts supplémentaires.
EDF passe en revue jusqu'à la fin du mois l'ensemble du parc nucléaire français à la recherche de nouveaux problèmes de corrosion, a indiqué vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui ne sait pas à ce stade si de nouveaux arrêts de réacteurs seront nécessaires en cas de soupçons.
Un réacteur nucléaire de la centrale de Penly (Seine-Maritime) est également concerné par un problème de corrosion sur un système de sécurité déjà détecté sur quatre autres réacteurs EDF actuellement à l'arrêt, a indiqué à l'AFP l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Le gaz et le nucléaire sont-ils des énergies vertes ? Sous la pression de la France et des pays gaziers comme la Hongrie et la Pologne, la Commission européenne pourrait bien considérer que oui. Une position que dénonce vivement l’eurodéputée EELV Marie Toussaint, qui s’inquiète que les lois de l’économie priment sur le souci écologique.
Dans son dernier ouvrage L’énergie du déni (édition rue de l’échiquier), l’essayiste Vincent Mignerot questionne la pertinence de la transition énergétique. Il pointe les non-dits du recours aux énergies renouvelables et au nucléaire, qui, selon lui, entretiennent l’illusion de la croissance. Vincent Mignerot a répondu à nos questions sur le déni.
Toutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte (taxonomie de l'UE). Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.
Le réacteur nucléaire EPR, dont le démarrage est une nouvelle fois repoussé à Flamanville en France, est un réacteur de troisième génération conçu pour offrir une puissance et une sûreté accrues, commandé par la Chine, la Finlande, la Grande-Bretagne et la France.
Le groupe français EDF a annoncé mercredi de nouveaux retards et surcoûts pour le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR en construction à Flamanville (Manche), qui tombent mal alors que le président Emmanuel Macron veut construire de nouveaux exemplaires sur le sol français.
Les centrales nucléaires européennes de nouvelle génération nécessiteront un investissement de "500 milliards d'ici à 2050", estime le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton, qui juge "crucial" d'ouvrir la labellisation verte au nucléaire dans le cadre de la transition énergétique.
Le renouvelable a poursuivi sa progression en Belgique. Cela s’explique principalement par une augmentation des capacités installées onshore (+11%) et solaires (+17%). La production éolienne offshore reste stable par rapport à l’année dernière, ce qui est logique car les capacités n’ont pas évolué.
Les nouveaux réacteurs nucléaires que la France envisage de construire pourraient faire l'objet d'un dépôt de dossiers en 2023, pour une mise en service "en 2035-2037", a indiqué jeudi au Sénat Bérangère Abba, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique. Il s'agirait "à court terme, d'EPR2, un modèle amélioré par rapport au retour d'expérience de construction des EPR précédents", a-t-elle dit à l'occasion d'un débat avec des sénateurs sur la sûreté de l'atome.
EDF a prolongé de trois mois l'arrêt d'un réacteur de la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes), indiquant jeudi y avoir détecté un défaut similaire à celui d'une autre centrale à l'arrêt, ce qui privera donc la France de cette source d'électricité pour l'hiver.
La Commission européenne a dévoilé, dans la nuit de vendredi à samedi, un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz, qui vise à faciliter le financement d'installations contribuant à lutter contre le changement climatique.

2021

Le pays, qui tire 70% de son courant de l'atome, subit une moindre disponibilité de son parc nucléaire lié à un calendrier de maintenance chargé, en outre perturbé par les confinements de 2020. EDF a aussi dû à la mi-décembre arrêter deux réacteurs à Chooz (Ardennes) et prolonger l'arrêt de Civaux (Vienne), après la détection de défauts sur des circuits de sécurité.
"La fermeture de toutes les centrales nucléaires est inévitable", plaident jeudi dans un communiqué Greenpeace, Bond Beter Leefmilieu et Inter-Environnement Wallonie.
L'Autorité environnementale réclame une série d'informations complémentaires sur le projet de réacteur nucléaire de Flamanville (Manche), et notamment que soit pris en compte le retour d'expérience des autres EPR, dans un avis paru jeudi.
La Belgique arrêtera comme prévu ses sept réacteurs nucléaires actuels à l'horizon 2025, mais ne ferme pas la porte au nucléaire de nouvelle génération, selon un accord conclu jeudi matin entre les partenaires de la coalition gouvernementale.
Après le démarrage à 03H22 locales (01H22 GMT)du réacteur construit par le groupe français Areva, la production d'électricité doit commencer à environ 30% de la puissance en janvier, avant une mise en service normale en juin, indique l'énergéticien finlandais TVO dans un communiqué.
La Commission européenne a reporté à mi-janvier sa proposition de liste d'investissements "verts", a indiqué le commissaire français Thierry Breton, qui anticipe l'inclusion du gaz naturel et du nucléaire, au coeur de divergences persistantes entre les Etats.
Faire tourner les réacteurs hors du réseau pour la production d\'hydrogène et de chaleur, permettrait de lever plusieurs contraintes qui verrouillent la prise de décision. Explications.
le français EDF vient d'annoncer l’arrêt de quatre réacteurs nucléaires supplémentaires. Sur ses 56 réacteurs, au total 15 sont à l’arrêt, soit le 25% du parc. Alors que l'industrie se gaussait de l'intermittence des énergies renouvelables, le retour de balancier est cruel.
EDF a annoncé mercredi soir avoir décidé d'arrêter les deux réacteurs de Chooz "par mesure de précaution", et de prolonger l'arrêt des deux réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne), après la détection de défauts à proximité de soudures des tuyauteries du circuit d'injection de sécurité de celle-ci, un circuit qui permet de refroidir le réacteur en cas d'accident.
L'autorité finlandaise de sûreté a donné son autorisation pour démarrer le réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto 3 construit par le consortium franco-allemand Areva-Siemens, a annoncé jeudi l'exploitant finlandais de la centrale, qui vise une production commerciale en juin.
Des contrôles sur les autres réacteurs nucléaires français "pourraient s'avérer nécessaires", a jugé jeudi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), après la décision d'EDF d'arrêter la centrale de Chooz dans les Ardennes pour vérification. EDF avait indiqué mercredi soir avoir pris la décision d'arrêter les deux réacteurs de la centrale de Chooz "par mesure de précaution".
EDF va commencer à arrêter par précaution à partir de jeudi les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Chooz dans les Ardennes pour vérification d'éventuels défauts sur son circuit de refroidissement de secours, après la détection de défauts dans une autre centrale de même modèle.
Le nucléaire semble retrouver des partisans en France.
Vingt-cinq ans après la fin des essais nucléaires dans l'archipel des Tuamotu, le délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection, François Bugaut, a affirmé à l'AFP qu'"il n'y a aucun risque lié à la radioactivité en Polynésie". Le livre-enquête "Toxique", paru en mars, soutenait le contraire, estimant notamment que l'armée et la France avaient minoré les retombées atmosphériques après les essais nucléaires et les doses reçues par les Polynésiens.
Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie pointe les retards de la France en matière de transition. Elle appelle notamment à plus d’investissements dans les énergies renouvelables et à clarifier ses mesures sur l’après nucléaire.
Les analyses sont toujours en cours pour comprendre l'incident ayant conduit en juillet à l'arrêt d'un réacteur EPR à Taishan (Chine), a souligné lundi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Un lanceur d’alerte révèle de nouvelles informations sur l’incident qui a conduit à l’arrêt du réacteur EPR de Taishan. De graves défauts sur le combustible pourraient se retrouver sur tous les EPR. L’Autorité de sûreté nucléaire est interpellée.
Quelles sont les politiques en matière de nucléaire civil à travers le monde ? Les Shifters (association qui soutient The Shift Project) proposent une série d’articles faisant un état des lieux de la situation et des perspectives de la production d’électricité nucléaire, pays par pays et dans cinq zones géographiques : une cartographie politique du nucléaire civil dans le monde. Le présent article propose un état des lieux aux Amériques : du Nord et du Sud.
La fermeture des centrales nucléaires belges se fera "parce que c'est dans l'accord de gouvernement" et parce que les conditions ne seraient pas réunies pour une éventuelle prolongation, a déclaré vendredi le président du PS, Paul Magnette, en marge de la COP26 à Glasgow.
EDF "se réjouit" des annonces du président Emmanuel Macron, qui a annoncé que la France allait relancer un programme nucléaire, et se tient "prêt", a déclaré mercredi son PDG Jean-Bernard Lévy.
La Belgique compte 7 centrales nucléaires (Doel 1, 2, 3 et 4, et Tihange 1, 2 et 3) qui, ensemble, représentent environ la moitié de notre production d'électricité.
Le motoriste britannique Rolls-Royce a annoncé mardi qu'il allait construire de petits réacteurs nucléaires "à bas coûts" au Royaume-Uni "à la suite d'une levée de fonds réussie" auprès d'un consortium d'investisseurs.
Mais pourquoi l’hélium-3 et comment ça marche ? Quasiment tous les concepts de fusion se concentrent sur la réaction entre le deuterium et le tritium, car c’est celle qui a la probabilité de réaction la plus élevée- et de loin. Dans ITER il faut une température de 150 millions de degrés.
"Nous avons besoin de plus de nucléaire": 12 syndicats de plusieurs pays expliquent vendredi dans une tribune que cette énergie est "propre, fiable et abordable" et qu'elle préserve l'emploi alors que la crise climatique est actuellement au coeur de la COP26 à Glasgow.
Moins dépendante au charbon que la Chine, l'Inde ou la Bulgarie, la France, qui mise sur son énergie nucléaire, a décidé de fermer ses quatre dernières centrales thermiques alimentées au charbon. Cette susbstance fossile considérée comme une menace majeure pour le climat est un des sujets clés lors de la COP26.
À Glasgow, M. Macron a vanté son action et celle de l’Union européenne. Mais en sous-main, la France manœuvre avec la Pologne et la Hongrie pour faire reconnaître le gaz — et le nucléaire — comme des énergies « vertes ».
Scientists are hopeful that the National Ignition Facility’s recent success will advance understanding of thermonuclear reactions.
L’association Négawatt a présenté son scénario 2022 pour une France à la production électrique entièrement renouvelable et sans nucléaire d’ici 2050.
L’énergie nucléaire pose des questions environnementales, éthiques, de santé et de sécurité, dit un groupe d’experts de haut niveau. En sortir est possible pour la Belgique, y compris en matière climatique. Prolonger deux réacteurs n’est pas sans risque.
L'UE a besoin du nucléaire et du gaz comme "sources d'énergie stables", a déclaré vendredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à l'issue d'un sommet où les Vingt-Sept ont apporté, selon Paris, un soutien "large" à l'atome civil.
Le SF6, visé dès 1997 par le Protocole de Kyoto sur le climat, a un potentiel de réchauffement 23.000 fois supérieur à celui du CO2 et reste dans l'atmosphère jusqu'à 3.000 ans. C'est le plus puissant des gaz à effet de serre, même s'il en représente une petite part. "Laisser s'échapper 100 kg de ce gaz revient à émettre plus de 2 millions de kg de C02 dans l'atmosphère", a commenté Sortir du nucléaire dans un communiqué.
La Russie, la Chine, les Etats-Unis, le Canada, la Grande Bretagne se sont déjà lancés dans des projets de centrales SMR (Small Modular Reactors), autrement dit des mini-centrales nucléaires.
Dix Etats membres de l'Union européenne, dont la France, ont publié dimanche une tribune soutenant l'énergie nucléaire, soulignant notamment qu'elle a un rôle à jouer contre le réchauffement climatique.
Le plan d'investissement "France 2030" que doit présenter mardi Emmanuel Macron devrait être l'occasion pour le chef de l’État de lever le voile sur ses intentions concernant le développement de petits réacteurs nucléaires. La puissance de ces réacteurs ne dépasse par les 300 mégawatts, contre plus de 1.000 MW pour les réacteurs nucléaires classiques, mais plusieurs peuvent être regroupés pour l'augmenter. Ils sont conçus pour être fabriqués en série en usine puis transportés sur le lieu de leur exploitation.
Le monde patronal s'inquiète vivement de l'explosion des coûts de l'énergie et de la sortie du nucléaire. L'hostilité monte à l'égard d'Ecolo. Alors que le gouvernement De Croo fait du climat une priorité politique.
Le géant du cuivre polonais KGHM et l'américain NuScale Power ont signé un mémorandum d'accord sur le développement et la construction, d'ici 2030, d'au moins quatre petits réacteurs nucléaires SMR, une première en Pologne, pays dépendant du charbon pour sa production d'électricité, selon un communiqué jeudi.
Le programme nucléaire iranien sera un des sujets de discussion cette semaine à New York, où les différents protagonistes du dossier doivent se rencontrer lors de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le sujet sera aussi sur toutes les lèvres à la Conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le gendarme onusien du nucléaire, qui s'est ouverte lundi à Vienne. Si Téhéran insiste sur le caractère pacifique de ses activités, leur récente montée en puissance inquiète les experts, au moment où les pourparlers diplomatiques sont à l'arrêt.
Il est incorrect de faire de la prolongation des réacteurs belges une solution magique pour la décarbonation de nos sociétés. Plutôt que de relancer le débat sur la fermeture des centrales programmée en 2003, nous aurions tout à gagner à nous concentrer sur les vraies questions qui sont au cœur de la transition énergétique.
Vue de Moscou, l'Arctique est moins un espace fragile à préserver du réchauffement climatique, qu'une réserve débordante de matières premières et d'opportunités commerciales. Et pour y assurer sa suprématie, la Russie y fait naviguer une flotte de brise-glaces nucléaires.
Les chiffres de l’électricité en France. Tbleau en bas de page.
Un laboratoire américain a annoncé en août 2021(1) de nouveaux résultats en fusion nucléaire « inertielle », avec une production d’énergie de 1,3 mégajoule. Que représente cette avancée pour la fusion, cette « éternelle » énergie du futur ?
Le groupe nucléaire français Orano a annoncé jeudi avoir signé un contrat de plus d'un milliard d'euros pour le retour en Allemagne d'ici fin 2024 de déchets nucléaires qui ont été traités en France.
Après l’opposition massive du mouvement des Gilets Jaunes à la hausse de la taxe carbone, comment expliquer que les associations environnementales continuent de défendre à demi-mot une taxe carbone désormais gelée ? En quoi ce positionnement témoigne-t-il de la fragilité du monde associatif en matière de politiques énergétiques dans un contexte anthropocénique ?
En théorie, la technologie d’un réacteur nucléaire au thorium et sels fondus ne présente que des avantages. Elle est bien plus sûre que celle d’un réacteur à uranium ou plutonium puisque le refroidissement ne se fait pas via un système à eau pressurisée. Il n’y a quasiment pas de déchets radioactifs et ce réacteur peut difficilement servir à fabriquer des armes atomiques.
Plus d'un mois après l'incident de la centrale nucléaire EPR de Taishan en Chine, le groupe français EDF, partenaire du projet, a déclaré jeudi qu'il mettrait le réacteur à l'arrêt en pareille situation en France, pour enquêter et éviter des dégradations supplémentaires.
Après avoir déjà décidé de bloquer l'exploitation de l'uranium, le nouveau gouvernement groenlandais a annoncé l'interdiction de la prospection pétrolière dans le vaste territoire arctique.
Dans un rapport paru en 2005, la Cour des comptes faisait état d'un coût de 482 millions d'euros, 20 fois plus déjà qu'estimé en 1985.
L'organisation d'Orano concernant "la maîtrise des risques incendie" dans son usine de la Hague (Manche), qui concentre le plus de radioactivité en Europe, "s'est dégradée en 2020", a estimé mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Sécheresse, canicules, raz-de-marée... : les centrales nucléaires sont sur la ligne de front du changement climatique et doivent s'adapter pour continuer à fonctionner en toute sûreté dans des conditions extrêmes.
Le projet d'augmentation des capacités de stockage des piscines recevant des combustibles nucléaires usés sur le site Orano de La Hague (Manche), est "convenable" du point de vue de la sûreté, mais cette solution ne peut être que "transitoire" pour EDF, a prévenu l'IRSN lundi.
Ils sont penchés sur une passerelle mobile, au-dessus d'un bassin bleu turquoise, dans lequel refroidit le combustible nucléaire: un an après l'arrêt des réacteurs à Fessenheim, les techniciens d'EDF se démènent pour la préparation du démantèlement du site.
Nos sociétés modernes ne peuvent fonctionner que parce que nous sommes capables d’utiliser une grande quantité d’énergie, qui provient pour le moment largement du pétrole, du gaz et du charbon. Et pourtant nous allons devoir apprendre à nous en passer,... La fusion nucléaire est souvent présentée comme La grande énergie d’avenir, la promesse d’une source d’énergie quasi infinie.
Un accord de principe a été trouvé pour permettre le retour en Allemagne de déchets nucléaires qui avaient été traités en France, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. Selon la loi française, les déchets nucléaire qui entrent en France, notamment pour y être traités à l'usine Orano de La Hague (Manche), ne peuvent rester à terme sur le territoire national.