8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

La fonte des calottes glaciaires est probablement largement sous-estimée, affirme une étude publiée ce mardi 25 juin dans la revue Nature Geoscience. Car l’eau de mer s’infiltre sous les glaces terrestres, accélérant leur disparition.
Le changement climatique et la fonte de la calotte glaciaire qu'il occasionne, provoquent le ralentissement de la rotation de la terre sur son axe. Si bien que le changement climatique a aussi un impact sur le temps, ressort-il d'une étude publiée par la revue Nature mercredi.

2023

Selon une étude, la calotte glaciaire du Groenland est arrivée à la moitié d'un point de basculement qui pourrait provoquer la fonte de sa partie sud. Une disparition de l'inlandsis augmenterait de sept mètres le niveau des mers.
La fonte des glaces de l'Antarctique occidental devrait s'accélérer considérablement au cours des prochaines décennies et pourrait augmenter le niveau des mers, même si le monde respecte ses engagements pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi 23 octobre.
Signé il y a plus de trente ans, le protocole de Montréal a permis de préserver la couche d’ozone mais aussi de retarder un peu le réchauffement climatique. Voilà qui montre à quel point le respect des accords internationaux peut être fructueux.
La fonte des calottes polaires a de nombreuses conséquences sur le climat, le niveau des mers, la biodiversité, les modes de vie des peuples autochtones… Les travaux d’Angela Szesciorka et de Kathleen Stafford, de l’université de l’Oregon, aux États-Unis, en apportent une nouvelle preuve : elle concerne l’une des quatre populations de baleines boréales Balaena mysticetus se répartissant autour du cercle Arctique, celle qui hante les mers des Tchouktches et, plus au sud, de Béring. C’est la moins menacée des quatre.
Une étude alerte sur l'imminence d'un emballement de la fonte des calottes polaires et du relèvement du niveau marin.
Depuis le début du XXIᵉ siècle, les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique ont perdu plus de 500 milliards de tonnes… soit six piscines olympiques chaque seconde pendant 8 451 jours. Publiée le 14 février dans la revue Nature Communication, une étude démontre que la contribution de ces étendues blanches à la montée du niveau des océans a été sous-estimée. Jusqu’à présent, les modèles climatiques s’appuyaient exclusivement sur l’effet de la hausse des températures de l’air sur la glace. Seulement, (...)
Mercredi 18 janvier, une nouvelle étude scientifique concernant le Groenland a été publiée. Celle-ci souligne que la partie la plus haute de la calotte glaciaire de cette région a battu des records de températures dans la décennie allant de 2001 à 2011.
L'effondrement de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental - qui pourrait causer une montée des océans...

2022

Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
Des mesures par radar aéroporté, permettant de voir à travers l’immense masse de glace de l’Antarctique, ont révélé la présence sous la calotte d’un vaste fleuve dont la taille dépasse celle de la Tamise. Ces observations inattendues ont été publiées dans la revue Nature Geoscience ce 27 octobre.
Pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge (Angleterre) a mis au jour l’existence de variations saisonnières dans le mouvement de la gigantesque calotte de l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 6 octobre dernier.
Disparition de la calotte glaciaire du Groenland, mort des récifs coralliens… Les points de bascule climatique sont nombreux et pourraient intervenir dès 1,5 °C de hausse de la température mondiale, alertent des scientifiques.
Une étude publiée l’année dernière alertait sur la déstabilisation de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) à cause du réchauffement climatique, et un rapprochement de son point de bascule. Des chercheurs de l’UNSW (Sydney) ont modélisé l’effondrement total de ce tapis roulant des courants océaniques afin d’en examiner l’impact mondial.
Des géophysiciens américains révèlent pour la première fois l’existence d’un système profond d’eaux souterraines en Antarctique occidentale. Comprendre l’influence de ce gigantesque réservoir sur le comportement de la calotte glaciaire sera essentiel pour prévoir l’évolution du continent blanc dont la glace fond à toute allure.
Une étude publiée dans la prestigieuse revue Science relate la mise au jour d'un gigantesque réservoir d'eau souterrain sous la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental. Une découverte qui pourrait bouleverser l'estimation des conséquences du changement climatique.
La calotte glaciaire orientale de l’Antarctique, l’un des endroits les plus froids sur Terre, a connu ces derniers jours un épisode de chaleur sans précédent. Le thermomètre affichait des températures de 40°C au-dessus de la moyenne.
Le réchauffement climatique est particulièrement alarmant dans l’Arctique, où il est survenu ces dernières décennies à un rythme trois voire quatre fois supérieur au reste de la planète, selon les dernières études scientifiques.
Le philosophe Olivier Remaud donne une autre perspective sur les icebergs dans son dernier livre Penser comme un iceberg (Actes Sud). Son travail sur ce qui se révèle être bien plus que des simples blocs de glace à la dérive, conduit à repenser ce qu’est le vivant et les différentes échelles d’interactions existantes dans la nature entre les écosystèmes et ceux qui les habitent.
De nouveaux travaux de modélisation ont montré que si l’évolution actuelle du climat se poursuit jusqu’en 2100, la calotte antarctique pourrait contribuer jusqu’à plus de cinq mètres à l’élévation du niveau des mers les siècles suivants. Ces résultats, qui ne tiennent pas compte de la hausse liée à la fonte de l’inlandsis groenlandais et des glaciers de montagne, ont été publiés dans le Journal of Glaciology.

2021

Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui attend l'Antarctique pour les années à venir, les chercheurs ont une nouvelle fois interrogé le passé. Leur objectif : révéler comment la glace a réagi à des changements climatiques il y a plusieurs millions d'années. Et ils ont découvert que l'Antarctique pourrait être plus vulnérable au réchauffement climatique anthropique qu'ils ne le pensaient jusqu'alors.
Selon de nouveaux travaux basés sur l’étude de sédiments marins et soutenus par un ensemble grandissant de preuves, la désintégration partielle de la calotte glaciaire de l’Antarctique pourrait se jouer en ce moment même. Les résultats sont publiés dans la revue scientifique Nature Communications ce 18 novembre.
Cette mission coordonnée par le climatologue Hugues Goosse (UCLouvain) aura pour objectif de vérifier, sur le terrain, si les prédictions des modèles climatiques sont exactes. Et, le cas échéant, rectifier les données afin de poursuivre les recherches sur base de prédictions plus précises.
il y a de grosses incertitudes notamment concernant l'Antarctique de l'Ouest, surtout après 2050. Si la fonte des calottes polaires est rapide, le niveau moyen global de la mer pourrait monter d'un à deux centimètres par an et atteindre 1,7 mètre en 2100. Ces masses d'eau ne se répartissent pas de façon homogène sur le globe notamment à cause des effets gravitationnels : le niveau de la mer baisserait au Groenland alors qu'il monterait plus qu'ailleurs sous les Tropiques.
Le climat de l'Arctique change rapidement. En témoigne le déclin dramatique de la calotte polaire depuis 40 ans. Les modèles climatiques suggèrent d'ailleurs que l'océan Arctique pourrait être totalement libre de glace de façon saisonnière d'ici quelques décennies. Or, l'arrivée massive d'eau douce, en modifiant la stratification de l'océan, pourrait avoir des conséquences non négligeables sur la productivité biologique, impactant de fait toute la faune marine locale.
Le changement climatique est l'une des préoccupations majeures auxquelles le monde moderne est confronté aujourd'hui. Des émissions de carbone à la hausse des températures et à la fonte des calottes glaciaires, le changement climatique affecte notre planète de plusieurs manières. Et il existe également un grand nombre d'effets secondaires qui vont beaucoup plus loin que nous ne le pensons. L'un de ces effets secondaires est l'impact sur le cycle de l'eau.
Le monde sous-estime les conséquences géologiques du réchauffement climatique, qui pourrait déclencher des tremblements de terre et des tsunamis catastrophiques alors que la fonte des calottes glaciaires réduit le poids de la croûte sous-jacente et déclenche une intense activité sismique, prévient un éminent scientifique
Cet épisode pluvieux intervient alors que des températures inhabituelles de plus de 20 °C ont été enregistrées dans le nord du Groenland pendant l’été.
Si le cynisme et l’inconscience réunis étaient un phénomène, ce serait sans doute le « tourisme de la dernière chance ». Pressés par l’urgence de voir un site naturel avant qu’il ne disparaisse, c’est ce qui pousse chaque année des centaines de milliers de visiteurs à la Grande Barrière de Corail, qui n’est déjà plus que l’ombre d’elle-même, jusqu’aux calottes polaires et glaciers.
Avons-nous déjà passé des points de rupture ? Le rapport du GIEC ne le conclut pas. Mon évaluation est également que nous n’avons pas encore franchi un point de basculement majeur. Malheureusement, nous disposons de plus en plus de preuves scientifiques que nous nous en rapprochons, qu’il s’agisse de la déstabilisation de l’ouest de la calotte antarctique, de l’AMOC, de l’Arctique ou des récifs coralliens.
Une vague de chaleur au Groenland, avec des températures plus de dix degrés supérieures aux normales saisonnières, a provoqué cette semaine un épisode de fonte "massive" de la calotte glaciaire groenlandaise, ont averti des glaciologues.
Selon une étude, publiée le 3 juin 2021 dans la revue scientifique Earth System Dynamics, une forte corrélation existerait entre les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique occidental, la forêt amazonienne, et la circulation océanique de l’Atlantique. Si l’un de ces éléments est bouleversé, un effet domino important pourrait avoir lieu.
Jusqu’à présent, les travaux portant sur la cryosphère planétaire, c’est-à-dire l’ensemble des zones où l’eau est présente à l’état solide, se sont concentrés sur des aspects précis de cette dernière : glaces de mer, calottes polaires, manteau neigeux, pergélisol, etc. Dans une étude récente, un groupe de chercheurs a désormais considéré la cryosphère dans sa globalité et quantifié son évolution entre 1979 et 2016.
Dévoilé aujourd'hui à Monaco, le rapport des experts climat du Giec détaille le sinistre état de santé des océans et des zones glacées de la planète. Fonte des calottes glacières, hausse de la température de la mer, acidification, perte d'oxygène et montée des eaux... autant de conséquences pour les écosystèmes et l'Homme.
Le texte est sans ambiguïté sur le seuil de dangerosité à ne pas franchir: aller au-delà de 1,5°C entraînera "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles". Entre autres phénomènes, la dislocation des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique serait en effet irréversible à l'échelle historique des temps. Or, la disparition des glaciers menacés dans ces régions (pour certains glaciologues, le processus est engagé et ne s'arrêtera pas) ferait monter le niveau des océans de 13 mètres environ, dans les siècles à venir.
Le carbone noir, nom donné aux particules polluantes provenant notamment du fioul lourd qui propulse les navires, se retrouve sur la calotte glaciaire de l'Arctique et contribue à l'accélération de sa fonte.
Analysis shows significant risk of cascading events even at 2C of heating, with severe long-term effects. Ice sheets and ocean currents at risk of climate tipping points can destabilise each other as the world heats up, leading to a domino effect with severe consequences for humanity, according to a risk analysis. Tipping points occur when global heating pushes temperatures beyond a critical threshold, leading to accelerated and irreversible impacts.
Comme si la fonte de l’inlandsis groenlandais ne se suffisait pas à elle-même, de récentes analyses de l’eau qui s’en échappe ont montré que cette dernière était étonnamment riche en mercure. Les tenants et aboutissants de ces observations ont paru le 24 mai dernier dans la revue Nature.
Plusieurs récentes études révèlent que la fonte accélérée d’une partie de la calotte glaciaire au Groenland, notamment à l’Ouest, est désormais quasi irréversible. Ces zones menacent en effet de ne plus se régénérer.
Températures moyennes, records de chaleur, émissions et concentrations de CO2 et de méthane, dégel du pergélisol, fonte des banquises et des calottes glaciaires, hausse du niveau de la mer, tempêtes, acidification des océans, courants marins, forêts, sols, biodiversité, incendies, sécheresses, inondations, déplacements de populations… Tour d’horizon d’une Terre en surchauffe.
La calotte glaciaire qui couvre l'ensemble du Groenland depuis les deux derniers millions d'années a potentiellement déjà disparu dans son entièreté auparavant, sous un climat plus chaud, de l'ordre de 1 à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, selon une étude internationale à laquelle a participé le laboratoire de glaciologie de l'ULB. Ce constat se base sur l'analyse de sédiments prélevés il y a plus de 50 ans et qui avaient été perdus de vue pendant des années.

2020

Des données satellitaires montrent que les glaciers du Groenland ont atteint le point de non-retour. Concrètement, ces derniers ont tellement rétréci que même si le réchauffement climatique devait s’arrêter aujourd’hui, ils continueraient de rétrécir.
De nouvelles images satellites de la NASA montrent que les calottes glaciaires de la baie Saint-Patrick, située au Canada, ont complètement disparu.. Mark Serreze, directeur du Centre national des données sur la neige et la glace, est très pessimiste pour l'avenir des calottes glaciaires. En 2017, il alertait déjà la société du phénomène de fonte des glaces en prédisant que celles-ci allaient disparaître "d'ici 5 ans".
Les plus éminents climatologues et biologistes du monde entier estiment que nous nous dirigeons vers l’effondrement de la civilisation, et qu’il est peut-être déjà trop tard pour changer de cap.

2019

2018

2017

2016