8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Les coprésidents du groupe de travail 2 du GIEC, l’Allemand Hans-Otto Pörtner et la Sud-Africaine Debra Roberts, préviennent que nous ne sommes pas préparés aux impacts extrêmes et aux « surprises » que nous réserve le dérèglement climatique.
Artisans d’un devenir technologique qui façonne nos existences et structure nos sociétés, les ingénieurs sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à ressentir de la dissonance cognitive. Quelque chose en eux sait que leur travail creuse le sillon de trajectoires insoutenables pour nos vies et pour la Terre. Pourquoi alors n’y a-t-il pas plus d’ingénieurs qui désertent ? C’est la question que je me propose d’élucider dans ce livre, en me plaçant dans une perspective résolument politique
Une seule espèce responsable: l'espèce humaine.
Dans cet épisode, on va explorer comment l’humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour. Nous allons étudier comment les sociétés humaines des Amériques, de l’Europe et de la Chine se sont transformées durant 4 grandes périodes de l’histoire : Le Néolithique, l'âge des empires, la modernité , et la grande accélération. Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, des fois jusqu’à leurs effondrements ? Qu’est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ? Et pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Laurent Testot. Laurent est journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Cataclysmes : une histoire environnementale de l'humanité ou encore plus récemment Les forêts, des forêts primaires aux enjeux du XXIè siècle. Comme vous pouvez le voir, cette vidéo est parmi les plus longues de la chaîn
Aux bains des Pâquis à Genève.
Depuis une vingtaine d’années, au moins, la majorité de la population mondiale vit dans un état d’angoisse croissante face à l’évidente incapacité des dirigeants mondiaux à se mettre d’accord sur la prise immédiate des mesures radicales, pourtant bien connues et argumentées, nécessaires pour « sauver la vie de la Terre », arrêter l’augmentation du réchauffement de l’atmosphère terrestre au-delà d’un point de non-retour.
« Leur écologie et la nôtre » ou Quand l’écologie change de sens : Biocentrisme vs. Technocentrisme
Pendant deux siècles, l'homme a cru pouvoir dominer la Nature. Aujourd'hui, nous savons que nous allons devoir vivre en fonction de ses propres lois. C'est une époque unique dans l'histoire de l'Humanité qui est en passe de se terminer d'ici… 25 ans. Nous ne pouvons plus tergiverser. Il faut agir.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone d'ici à la fin du siècle est essentiel pour assurer la stabilité de la planète à long terme et éviter des conséquences catastrophiques, mettent en garde des chercheurs dans une étude publiée jeudi.
There is increasing concern that the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC) may collapse this century with a disrupting societal impact on large parts of the world. Preliminary estimates of the probability of such an AMOC collapse have so far been based on conceptual models and statistical analyses of proxy data. Here, we provide observationally based estimates of such probabilities from reanalysis data. We first identify optimal observation regions of an AMOC collapse from a recent global climate model simulation. Salinity data near the southern boundary of the Atlantic turn out to be optimal to provide estimates of the time of the AMOC collapse in this model. Based on the reanalysis products, we next determine probability density functions of the AMOC collapse time. The collapse time is estimated between 2037-2064 (10-90% CI) with a mean of 2050 and the probability of an AMOC collapse before the year 2050 is estimated to be 59±17%.
Le Mouvement pour l'extinction volontaire de l'humanité, ou VHEMTN 1 (de l'anglais Voluntary Human Extinction Movement), est un mouvement écologiste qui appelle tous les humains à s'abstenir de se reproduire pour provoquer l'extinction progressive de l'humanité.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
Alors que depuis les temps modernes, l’horizon était clair, évident, la crise écologique bouscule notre capacité à imaginer l’avenir. Le futur, prédisant une Terre inhabitable, nous saute au visage. Le futur est-il en train de disparaître ?
Le biologiste Olivier Hamant et la psychologue Paola Adurno défendent l'idée que le choix de la recherche de la robustesse plutôt que de la performance permettrait de faire face aux grands bouleversements de notre siècle.
Or, il y a des circonstances, par exemple, ce qu’on appelle la « capacité de charge d’une espèce par rapport à son environnement », qui font que quand on dépasse les limites et qu’on produit du réchauffement climatique, la montée des eaux des océans, la disparition des espèces animales : baisse de la biodiversité, ce qu’il faudrait dire aux gens sur comment on va arranger les affaires, c’est des choses que les gens n’ont pas envie d’entendre.
La dégradation des sols de la Planète devrait être une priorité mondiale selon l'Unesco. Pas moins de 90 % des sols sur Terre seront dégradés d'ici 2050, et 75 % d'entre eux le sont déjà ! L’Unesco compte établir un « indice mondial de santé des sols ».
Les élections législatives [France] ont confirmé l’ascension du Rassemblement National, même s’il n’est pas devenu majoritaire en nombre de sièges. En parallèle de ces deux élections, l’extrême droite française s’est renforcée en tissant des alliances à l’échelle européenne avec d’autres partis du même bord politique...
Emission Dans le texte - invité Pablo Servigne
Le pic pétrolier, le climat qui se dérègle, la biodiversité qui disparaît… Les scientifiques nous bombardent de nouvelles alarmistes, mais que faire ? Prenons-les enfin au sérieux, préconise Pablo Servigne, co-auteur de « Comment tout peut s’effondrer ». Mais pas de panique : même si le chemin n’est pas facile, il faut l’accepter, pour commencer à préparer le monde d’après.
Comment tout ça va finir ? Vous vous êtes tous et toutes déjà posé cette question vertigineuse. Et si la fin de l’humanité n’était pas, en fin de compte, une immense explosion, mais au contraire une longue somnolence ? Et si la fin du monde avait déjà commencé ? Et si nous étions à l’entrée du long souterrain soporifique qui nous emmènera irrémédiablement vers notre oubli collectif ? Bonne méditation.
Et si notre civilisation s’effondrait ? Certains penseurs, au sein d’une nouvelle discipline appelée "collapsologie", annoncent la fin de la civilisation industrielle. Vers quelle nouvelle ère allons-nous ? L’utopie n’est plus ce qu’elle était... Avec Pablo Servigne, ingénieur agronome et docteur en biologie, auteur et chercheur indépendant.
Ce sont des chiffres surprenants qui ne devraient pas nous surprendre. L’air que nous respirons, en France comme en Chine, est moins pollué que celui qui noircissait les poumons de nos parents. La déforestation mondiale recule.
Ce sont des chiffres surprenants qui ne devraient pas nous surprendre. L'air que nous respirons, en France comme en Chine, est moins pollué que celui qui noircissait les poumons de nos parents. La déforestation mondiale recule. Jamais le nombre d'enfants morts en bas âge n'a été aussi bas. L'extrême pauvreté s'effondre sur la planète.Notre empreinte carbone individuelle, dans les pays riches, se réduit, depuis des années voire des décennies. Le monde a commencé à dire adieu aux voitures à essence, et pourrait le dire bientôt au charbon.
Traduction ... Le climatologue Wolfgang Knorr est une voix inhabituelle dans cette cacophonie, car il a dénoncé la science climatique elle-même et la manière dont elle est communiquée. Son point de vue n’a pas trouvé d’adeptes fortunés ni de plateformes grand public, et sa voix n’a donc pas été beaucoup entendue, c’est pourquoi je tiens à la porter à votre attention ici.
Et si le suricate possédait le remède à nos angoisses ? C’est le pari de Pablo Servigne et Nathan Obadia dans « Le Pouvoir du suricate », où ce mammifère leur inspire une jonction entre développement personnel et collectif. À la sortie de Comment tout peut s’effondrer, en 2015, Pablo Servigne a découvert dans quel état de sidération son livre a plongé son lectorat. À chacune de ses conférences, quelqu’un dans l’audience surgissait, souvent en état de panique, pour partager ses plus grandes trouilles. Les (...)
Mainstream media are ignoring a scientist who is whistleblowing the climate profession. During the five years since new kinds of activism brought the climate issue into the headlines like never before, the topic has more clearly become one where people respond due to their preexisting worldviews. It’s not just believers and sceptics, but there are those who think technology can save us, those who think it’s too late; those who think the science is clear, others who think it is open; those who believe humans will muddle through and those predicting human extinction. Climate scientists themselves now range from those emphasizing ‘we can do this’ to those that express their grief and outrage by gluing themselves to buildings. Meanwhile, misleading narratives are amplified by a variety of vested interests, including fossil fuels, nuclear, and clean tech. Climatologist Dr Wolfgang Knorr is an unusual voice in this cacophony because he has been ‘blowing the whistle’ on the climate science itself and how it is being
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Au Survival Expo 2023, un équipement emblématique du mode de vie survivaliste tient bonne place. Le bunker, local fortifié conçu pour résister aux catastrophes, attire les visiteurs. Dans un monde rendu anxiogène par les aléas climatiques, les risques nucléaires ou encore la guerre, le bunker séduit. Présentation d’un lieu de vie tout sauf commun.
C’est la fin avérée d’un rêve et peut-être le début d’un cauchemar. L’idéologie du « tout ira mieux », sur fond de croissance illimitée et de ressources inépuisables, est aujourd’hui à l’agonie. Pourtant, on affirme encore qu’« aucune alternative n’est possible ». Plutôt que de s’y résigner, un groupe de citoyens a choisi de faire face avec lucidité. Leur devise : « Apprendre • Comprendre • Agir ». C’est ainsi que se sont créées les Rencontres Élisée Reclus dont le nom et le slogan s’inspirent de cette figure pionnière et majeure de l’écologie du XIXe siècle, soit quelqu’un qui avait vu juste, très tôt… L’objectif de ces Rencontres est de mettre en œuvre une dynamique d’action collective, un espace constructif d’information et de dialogue. Avec une approche systémique, c’est-à-dire intégrant l’ensemble de ses dimensions, il s’agit de prendre la mesure des défis globaux, d’identifier les racines du chaos social et environnemental auquel nous faisons face et d’élaborer des plans d’action.
Assisterons-nous au collapse de la civilisation techno-industrielle avant que des supraintelligences artificielles ne gouvernent le monde ?
Changement climatique, épuisement des ressources, armes extrêmes, IA, etc. : Richard Heinberg se penche sur les différentes menaces qui composent la convergence sans précédent des risques qui nous conduisent à une polycrise mondiale. Sans trouver de réponses faciles, il en vient à la conclusion que la survie collective de l’humanité exigera que nous mettions de côté notre orgueil et que nous nous accommodions des limites environnementales et sociales.
Mardi 4 juin 2024, 5 jours avant les méga-élections 2024, où nous pourrons choisir nos représentants politiques dans de nombreuses assemblées : Parlement wallon, Parlement bruxellois, Parlement flamand, Parlement fédéral, Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française de Belgique), Parlement européen, etc. Plus quelques spécificités institutionnelles belges comme le Sénat, les assemblées bruxelloises spécifiques et la Communauté germanophone.
Jeune et engagée, Salomé Saqué est l’un des nouveaux visages de la lutte contre le dérèglement climatique. Portrait de cette journaliste française de 29 ans qui a réussi à se faire entendre "malgré son âge". "Je suis jeune, donc mon avis compte moins". A 29 ans, la journaliste Salomé Saqué décrit les inégalités que vivent les générations Y et Z dans son livre "Sois jeune et tais-toi – Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse" aux éditions Payot. Difficultés pour acheter un bien immobilier, isolement social à cause des confinements, et surtout, menace climatique qui pèse sur nos épaules, elle est devenue en quelques années l’une des représentantes des jeunes et de leurs convictions dans les médias.
L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
Nous avons demandé à 380 climatologues de renom ce qu’ils pensaient de l’avenir… Ils sont terrifiés, mais déterminés à continuer à se battre. Exclusif : Une enquête menée auprès de centaines d’experts révèle une image terrifiante de l’avenir, mais ils préviennent que la lutte contre le changement climatique ne doit pas être abandonnée.
Reconsidérer en urgence nos méthodes et postures contre-productives : sortir du déni, dépasser les stratégies hors-sujet, mieux anticiper les risques et préparer la résilience, dès maintenant.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique  ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
D'Armageddon à Extinction Rébellion, l'histoire de la fin du monde est un succès socioculturel. L'apocalypse a été prédite près de 200 fois lors des deux derniers millénaires, soit environ une fin du monde tous les dix ans...
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Historien, Jean-Baptiste Fressoz ne "prône rien du tout". Il estime cependant que la décroissance serait le moyen le plus efficace de faire baisser rapidement nos émissions de CO2.
Suite au réchauffement climatique, de nombreuses zones de notre planète pourraient devenir inhabitables d’ici 30 à 50 ans.
Une société tribale est une société qui se méfie de l’étranger et souhaite le retour d’un chef charismatique et autoritaire à sa tête. L’économiste et jésuite Gaël Giraud analyse les causes profondes de cette lassitude démocratique qui touche les sociétés occidentales, jusqu’à la Belgique.
Donald Trump aime la compétition… et il n’aime pas perdre. Il s’est targué hier d’avoir récolté plus de 50 millions de dollars lors d’une grande soirée de levée de fonds en Floride. Un pied de nez à son rival démocrate, le Président Joe Biden, qui a levé la semaine dernière 25 millions de dollars lors d’une grande soirée dans un théâtre new-yorkais. La perspective d’une seconde présidence de Donald Trump affole de nombreux démocrates mais aussi la communauté du renseignement américain. Notre correspondante à Washington s’est entretenue avec John Brennan, l’ancien directeur de la CIA. Il a dirigé l’agence de renseignement jusqu’à l’investiture de Donald Trump en janvier 2017. Depuis qu’il a quitté son poste, il ne cesse de critiquer le milliardaire républicain. Ce dernier, visiblement très agacé, a même révoqué l’habilitation secret-défense de John Brennan, en août 2018, lorsqu’il était au pouvoir.
Dans le contexte actuel, caractérisé par une grande volatilité et une évolution rapide, il est impératif pour nos sociétés contemporaines ainsi que pour tous les acteurs, qu'ils soient privés ou publics, de réduire l'incertitude liée à l'avenir. L'objectif premier est de survivre et de progresser de manière optimale. Pour cela, il est nécessaire d'identifier et d'évaluer les changements déjà en cours et auxquels nous devrons faire face. Ces changements, qui sont nombreux et interconnectés, englobent une gamme variée de domaines, allant des défis liés au changement climatique à ceux posés par l'intelligence artificielle et la science de l'information quantique. Ils touchent également à l'évolution des États-nations modernes et à la transition de l'ordre international, avec notamment l'émergence de la Chine et les réactions des États-Unis, ainsi qu'aux défis du terrorisme, pour n'en nommer que quelques-uns. Face à ces enjeux, il est crucial de se préparer activement. Dans les scénarios les plus fav
Avec son livre « Cataclysmes », Laurent Testot raconte comment nous modifions la nature et comment celle-ci nous transforme en retour.
New research suggests 75% of the rainforest has become less resilient to stress since the early 2000s.
We ran computer programs that simulate ecosystems 70,000 times and the results are very worrying.
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.
La « collapsologie » est un courant de pensée qui évoque la possibilité de fin brutale et définitive des civilisations dans lesquelles nous vivons… et les moyens de s’y adapter. De quoi nourrir notre peur de l'avenir... tout en remettant à la mode l’imaginaire post-apocalyptique ; sous-genre classique de la science-fiction. Alors si le réel rejoint la fiction, faut-il s’inspirer des œuvres postapo pour se préparer à un cataclysme annoncé ? Aujourd’hui dans Planète B, on parle de peur et de désir de fin du monde.
Ce livre fait la synthèse des multiples approches utilisées dans le domaine de l’écologie scientifique pour comprendre, définir et tenter de prédire les transitions abruptes dans les écosystèmes. À l’aide de nombreux exemples concrets, il explique comment elles peuvent émerger dans des écosystèmes aussi différents que des lacs, des forêts tropicales, des populations d’oiseaux ou des pelouses alpines. Le livre présente les outils mathématiques utilisés pour modéliser ces effondrements, depuis les travaux des pionniers du domaine jusqu’à ceux, plus récents, fondés sur l’analyse de réseaux d’interactions toujours plus complexes. Enfin, cet ouvrage présente différentes approches pour tenter de prédire les transitions dans les écosystèmes, à partir des observations actuelles.
Il y a le feu à l’océan. L’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles. Les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont à risque d’effondrement. Les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim. Si l’océan tombe, nous tombons avec lui. Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire. Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité. Notre survie en dépend. Rejoignez notre coalition pour agir avant qu’il ne soit trop tard. Une coalition, c’est mieux qu’une pétition. C’est la formation d’une communauté qui agira jusqu’à la victoire.
La situation en Haïti est "cataclysmique", avec 1.554 tués au cours des trois premiers mois de 2024, a alerté jeudi l'ONU, déplorant que les "frontières poreuses" facilitent l'approvisionnement des gangs en armes et munitions.
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
Les sociétés humaines se sont historiquement organisées à partir de l’exploitation de la matière organique sous trois formes : alimentaire, biomasse combustible, fossile. Compte tenu de la descente énergétique fossile, la seule transition énergétique sérieuse et responsable est la relocalisation au plus près des autres formes de matière organique, l’alimentation et le bois. Ne serait-ce pas là l’inévitable de la décroissance urbaine et surtout le dessein essentiel d’un réempaysannement des sociétés, basé sur d’autres énergies de vie ?
Pour la première fois, une étude a cartographié les risques économiques que fait peser la crise climatique sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. En cas de chaleurs extrêmes, elles pourraient perdre jusqu'à 25 000 milliards de dollars par an d'ici à 2060, dans le pire des scénarios à l'étude.
La fin du monde approche... Cette vidéo documentaire retrace ma route vers une île révolutionnaire qui ne se déroule pas comme prévu. Ce périple m'a chamboul...