8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Par un arrêt rendu le 18 juin 2024, la nouvelle chambre de la cour d’appel de Paris dédiée aux contentieux émergents sur le devoir de vigilance et la responsabilité écologique s’est prononcée sur la recevabilité du procès climatique contre TotalEnergies. Pour mémoire, TotalEnergies est la première société en France à avoir été mise en cause sur le double fondement de la réparation du préjudice écologique (article 1252 du code civil) et de l’insuffisance de son plan de vigilance
Le géant pétrolier français TotalEnergies n'a pas encore démarré la production dans son projet contesté d'oléoduc en Afrique de l'Est mais les fragiles écosystèmes en Ouganda en souffrent déjà, avec des effets "dévastateurs" sur l'environnement, dénonce vendredi une activiste d'une ONG ougandaise. La région du lac Albert abrite des ressources pétrolières estimées à plus d'un milliard de barils que le géant pétrolier veut exploiter en partenariat notamment avec le groupe pétrolier chinois CNOOC à travers les projets Tilenga et EACOP (East African Crude Oil Pipeline).
Les associations mettent la pression sur la Chine, alors que la plupart des acteurs occidentaux se sont engagés à ne pas financer le projet.
Le militant climatique Wouter Mouton a fait l’objet d’une arrestation administrative jeudi après-midi, à la suite d’une action menée dans une station-service à Bruges, a indiqué la police locale. L’activiste de 46 ans avait bénéficié mercredi d’une suspension du prononcé après s’être collé la main sur un tableau de Jan Van Eyck.
TotalEnergies va être soumis à son premier procès climatique face à des associations, dont l'Affaire du siècle.
La nouvelle présidente de Petrobras, Magda Chambriard, a déclaré lundi que le géant brésilien du pétrole devait "accélérer" l'exploration de nouvelles réserves, y compris près de l'embouchure de l'Amazone, un projet décrié par les défenseurs de l'environnement. "Nous devons faire attention aux réserves et il est hors de question d'importer (du pétrole), c'est pourquoi il est nécessaire d'explorer de nouvelles frontières (...). Ces efforts doivent être accélérés", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
Les géants pétroliers TotalEnergies et Petrobras ont décidé de lancer l'extension de deux champs pétroliers au Brésil, a annoncé lundi dans un communiqué TotalEnergies, en "forte croissance" dans ce pays d'Amérique latine.
19% des actionnaires ont voté en faveur d'une résolution demandant à la major d'être mieux alignée avec l'Accord de Paris.
Nationalisation, sanctions... Plusieurs pistes sont étudiées par des ONG pour que la multinationale française sorte des énergies fossiles et la mettre ainsi « hors d’état de nuire ». Comment désarmer les entreprises qui nourrissent la crise climatique ? À l’heure où laisser les énergies fossiles « dans le sol » apparaît de plus en plus impératif, la major TotalEnergies — à l’image d’autres grandes multinationales pétrogazières — a décidé de prendre la tangente. Plusieurs voix s’élèvent donc pour reprendre le (...)
Sur les 201 personnes interpellées vendredi lors d'une action de militants pour le climat devant les locaux du gestionnaire d'actifs Amundi, 188 ont été relâchées tandis que 13 étaient encore en garde à vue samedi, a indiqué le parquet de Paris.Vendredi matin, plusieurs dizaines de personnes avaient perturbé l'assemblée générale d'Amundi, à qui ils reprochent d'être l'un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier tenait, le même jour, sa propre assemblée générale dans le quartier d'affaires de La Défense, sous haute sécurité policière.
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce vendredi 24 mai pour protester contre l’action climatique délétère du champion des hydrocarbures, qui tenait sa grand-messe annuelle. 173 personnes ont été interpellées.
Cinq personnes ont été interpellées, selon une source policière, après une action de Greenpeace en marge de l'assemblée générale de TotalÉnergies. Dans le courant de l'après-midi, 103 personnes ont également été interpellées durant l'AG du gestionnaire d'actif français d'Amundi, un des premiers actionnaires de TotalEnergies. Dès 9h00, cinq heures avant le début prévu de l'AG, des militants de Greenpeace ont déployé sur un bâtiment à quelques centaines de mètres du siège du groupe, une gigantesque banderole "Wanted", montrant le PDG Patrick Pouyanné que "la société civile recherche".
Des ONG et victimes du changement climatique ont porté plainte à Paris, le 21 mai, contre TotalEnergies et ses actionnaires. Le procès, qui aurait lieu au pénal, serait une première dans l’histoire contre une multinationale et son cercle rapproché. TotalEnergies pourrait se retrouver sur le banc des accusés. Mais cette fois au pénal, et — c’est une première — en compagnie de ses actionnaires. Mardi 21 mai, huit victimes du changement climatique et trois organisations non gouvernementales (Bloom, (...)
Le géant pétrolier TotalEnergies encourage ses actionnaires à voter lors de l'assemblée générale, "afin de soutenir" la stratégie du groupe "face à une campagne" de "certains activistes" opposés au renouvellement du mandat du PDG Patrick Pouyanné.Dans un message publié cette semaine sur le site du groupe, signé par le "service relations actionnaires individuels", le groupe se dit visé par une "campagne" visant à empêcher le renouvellement de M. Pouyanné et de l'administrateur référent Jacques Aschenbroich.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
Plusieurs centaines de militants de l’organisation écologiste Extinction Rebellion défilent samedi après-midi dans la rue Belliard à Bruxelles, bloquant la circulation. Les activistes réclament la fin des subventions aux combustibles fossiles et la mise en œuvre d’un plan d’urgence national pour une transition vers une économie florissante, sans énergies fossiles, qui protégerait les plus vulnérables et l’écosystème, ont-ils indiqué.
Depuis le succès de sa campagne pour protéger des convoitises minières la forêt indienne de Hasdeo Aranya, sa biodiversité et sa population, l'activiste indien Alok Shukla promet de poursuivre sa guerre contre les conglomérats miniers toujours en embuscade. Un activiste qui se bat depuis 10 ans "La finalité de notre combat est que plus aucune mine ne soit ouverte et qu'aucun arbre ne soit abattu ici", affirme à l'AFP le défenseur des forêts, récompensé lundi par le prix Goldman pour son engagement en faveur de la protection de l'environnement.
Le titre du groupe pétrolier et gazier portugais Galp Energia s'est envolé de 20% à la Bourse de Lisbonne au lendemain de l'annonce de la découverte d'un gisement au large de la Namibie pouvant contenir 10 milliards de barils de pétrole.Dans un marché en hausse de 3,3% à la clôture des marchés, le titre de Galp a bondi de 20,64% à 19,35 euros, soit presque son plus haut niveau historique atteint en 2007, à 19,50 euros.
Couper le financement de TotalEnergies en refusant de lui prêter de l'argent: près de 60 ONG ont appelé mercredi banques et investisseurs à "ne pas participer" à l'apport d'argent frais de l'entreprise qui continue "sa stratégie climaticide". Ces organisations viennent principalement de France (les Amis de la Terre, Attac), d'Afrique (Justiça Ambiental du Mozambique, le Cecic en Uganda), mais sont aussi implantées à l'international (Reclaim Finance, Extinction Rebellion).
La Suédoise de 21 ans participait à une manifestation contre les subventions aux énergies fossiles organisée par le groupe écologiste Extinction Rebellion.
Retour au tribunal pour Shell. Le géant pétrolier a affronté, mardi 2 avril devant une cour d'appel aux Pays-Bas, sept ONG néerlandaises de défense de l'environnement qui l'accusent de ne pas avoir mis en oeuvre un jugement de 2021 lui ordonnant de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Greenpeace, qui dénonçait une procédure-bâillon, a obtenu gain de cause face à TotalEnergies devant le Tribunal de justice de Paris.
Le samedi 23 et le dimanche 24 mars, les activistes d’Extinction Rebellion ont mené plusieurs actions à l’occasion du 100ᵉ anniversaire de TotalÉnergies. Déguisés en clowns, ils se sont notamment rassemblés devant la raffinerie TotalÉnergies de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, en Seine-Maritime, pour mimer le « goûter d’anniversaire » du groupe pétrolier, rapporte France Bleu Normandie. « Fini tes crimes et tes clowneries », était-il inscrit sur une banderole accrochée devant l’entrée de l’usine.
Comment justifier de sacrifier une forêt pour y planter un champ d’éoliennes de 230 mètres de haut ? Il faut au contraire protéger cette mémoire vivante de l’histoire de la biodiversité, qui est une réserve pour sa survie.
La soixantaine de membres d’Extinction Rebellion qui avait pénétré sur le site de TotalEnergie pour en dénoncer les « clowneries » a quitté les lieux en fin de matinée.
Des militants d'Extinction Rebellion ont mené une action contre Total en France.
A l’occasion de l’anniversaire du groupe pétrolier, une soixantaine de militants déguisés en clown sont entrés ce samedi 23 mars dans la raffinerie de Donges. Des actions ont également lieu à La Défense ou Clermont-Ferrand.
Réunis lors d'un forum international cette semaine à Genève, des spécialistes mondiaux du méthane ont appelé à réduire les émissions de l'industrie de l'énergie pour ralentir au plus vite le réchauffement climatique, et à moindre coût.Principal composant du gaz naturel, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre lié à l'activité humaine après le dioxyde de carbone (CO2). Mais son pouvoir de réchauffement est bien plus important et il est responsable de 30% de l'augmentation des températures depuis la révolution industrielle.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
Greta Thunberg a appelé jeudi à ne pas se tromper "d’ennemi" à l’issue du premier jour de son procès à Londres, où la militante écologiste est jugée pour trouble à l’ordre public lors d’une manifestation en octobre dernier visant l’industrie des hydrocarbures. "Même si c’est nous qui nous tenons ici, […] des militants de l’environnement et des droits humains partout dans le monde sont poursuivis […] pour avoir agi en conformité avec la science. Nous devons nous souvenir de qui est le vrai ennemi", a déclaré la Suédoise de 21 ans en quittant la Westminster Magistrates Court.
Des aborigènes australiens ont perdu lundi une bataille judiciaire pour empêcher la construction d'un gazoduc sous-marin qui menaçait selon eux d'importants sites patrimoniaux.La cour fédérale d'Australie a donné gain de cause à la compagnie Santos, l'un des plus grands producteurs d'hydrocarbures d'Australie, qui développe ce projet au large de la côte nord du pays, afin d'envoyer du gaz en provenance de puits sous-marins vers des usines de traitement situées à terre.
Andreas Malm | Si quelqu’un a placé une bombe à retardement dans votre maison, vous êtes en droit de la détruire. Il en va de même pour notre planète...

2023

Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
Le monde n'a jamais autant consommé de pétrole avec 102,3 millions de barils de pétrole par jour (b/j) soit plus de 16 milliards de litres par jour ou une moyenne de 2 litres par habitant. Pour 2024, les prévisions dépassent les 104 millions. Alors que de nombreux pays ont dépassé leur pic pétrolier et que d'extraire plus de 100 millions de barils chaque jour devient une équation avec de plus en plus d'inconnues, quels sont les 5 plus grands extracteurs actuels? Tour d'horizon des pays qui sont à la base de notre succès économique et sur lequel tout repose.
Quatre associations écologistes ont annoncé lundi attaquer devant le Conseil d'Etat le décret gouvernemental pris en novembre autorisant l'extraction de gaz de couche en Moselle par la société La Française de l'Energie.Selon les associations Amis de la Terre France, APEL57, Lorraine Nature Environnement et le Collectif de Défense des Bassins Miniers Lorrains, l'exploitation de ce gaz retenu prisonnier dans les veines de charbon est "fortement émettrice de gaz à effet de serre" et a un impact "considérable sur l'artificialisation des sols et la ressource en eau".
Le Brésil, qui suit avec "préoccupation" les tensions entre le Venezuela et le Guyana, voisins à sa frontière nord, tente de se poser en médiateur du différend territorial sur la région de l'Essequibo."S'il y a une chose dont nous ne voulons pas, c'est une guerre en Amérique du Sud", a lancé la semaine dernière le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Le peuple des Wet’suwet’en a subi des années d’intimidations de la part de la gendarmerie canadienne, pour s’être opposé - en vain - à la construction d’un pipeline à travers ses terres, selon une enquête d’Amnesty International.
À 12 ans, la jeune indienne Licypriya Kangujam est montée sur scène lors d’une cession de négociations des Nations unies pour demander la sortie des énergies fossiles, alors que l’accord préliminaire de la Cop 28 ne le stipule pas à ce stade.
Des militants ont fait une brève irruption dimanche dans le pavillon de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à la COP28, pour appeler à une sortie des énergies fossiles. Une poignée d'activistes sont arrivés lors d'un événement organisé au pavillon de l'Opep à Dubaï, où ils ont été invités à s'asseoir avant de s'exprimer durant quelques minutes.
Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, appel au calme des pays sud-américains... La communauté internationale s'inquiète de la tension grandissante entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, territoire riche en pétrole en dispute entre les deux pays.Sur le terrain, les Etats-Unis ont annoncé réaliser des exercices militaires aériens qualifiés de "provocation" par le Venezuela.
Le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera vendredi à huis-clos sur la crise entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, région riche en pétrole de ce petit pays, où les Etats-Unis ont annoncé jeudi dans un contexte de grande tension des exercices militaires aériens.L'ONU répond ainsi à une demande du ministre guyanien des Affaires étrangères Hugh Todd qui a sollicité une réunion d'urgence du Conseil sur cette région sous administration guyanienne mais revendiquée par le Venezuela.
Le président brésilien Lula a déclaré dimanche qu'il espérait que "le bon sens" allait prévaloir entre le Venezuela et le Guyana, le jour où Caracas organise un référendum pour renforcer ses prétentions sur une région riche en pétrole sous administration de Georgetown."J'espère que le bon sens va prévaloir, du côté du Venezuela et du Guyana", deux pays situés à la frontière nord du Brésil, a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva depuis Dubaï, en marge de la conférence de l'ONU sur le climat COP28.
1240 étudiants français venant de plusieurs universités et de grandes écoles ont écrit une lettre ouverte où ils expliquent ne plus vouloir travailler pour BNP Paribas tant que la banque financera le développement des énergies fossiles.
Ce lundi 6 novembre, c’était au tour du tableau la « Vénus au miroir » de Velázquez d’être vandalisé par des militants de l’organisation écologiste Just Stop Oil, qui se sont infiltrés à la National Gallery de Londres.
Des militants se sont enchaînés le 18 octobre à des engins de chantier détruisant une forêt des Alpes du Sud, pour y construire un parc photovoltaïque. Malgré la répression, la lutte se poursuit.
Des militants écologistes ont revendiqué avoir déversé dimanche du pétrole devant l'entrée du siège de la Fédération française de rugby (FFR) dans l'Essonne pour dénoncer son partenariat avec TotalEnergies dans le cadre du Mondial-2023 en cours.
Des militants écologistes et samis ont bloqué mercredi un carrefour du centre-ville d'Oslo pour protester contre le maintien en activité d'éoliennes, deux ans jour pour jour après une décision de justice les déclarant illégales.Le 11 octobre 2021, la Cour suprême norvégienne avait conclu que deux parcs d'éoliennes construits sur la péninsule de Fosen dans l'Ouest du pays, sur des terres utilisées par des éleveurs de rennes samis (ex-lapons), violaient les droits de cette population autochtone garantis par l'ONU.
Dimanche 17 septembre 2023, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues de New York pour réclamer davantage d’actions de la part du gouvernement étasunien pour lutter contre le réchauffement climatique. À l’appel de 700 organisations et groupes d’activistes, les manifestants exigeaient notamment l’arrêt de l’utilisation des énergies fossiles, brandissant de nombreuses pancartes comme « Biden, met fin aux énergies fossiles », « Les énergies fossiles nous tuent » ou encore « Je n’ai pas voté pour les incendies et les inondations ».
Des marches pour sortir des énergies fossiles étaient organisées dans 700 points du globe ce week-end pour remobiliser sur la lutte contre le changement climatique. La plus attendue avait lieu dimanche dans les rues de New York. Ses milliers de participants avaient placé en tête de cortège leur banderole rappelant Joe Biden à ses promesses climatiques. À un an des élections présidentielles, les États-Unis défendent leur modèle fossile en s’appuyant sur les États qui mènent une croisade anti-ESG.
La Semaine du climat de New York rassemble chaque année militants, politiques et personnalités du monde des affaires pour des centaines d'événements visant à réfléchir aux moyens d'affronter la crise environnementale.
Des «millions» de manifestants sont attendus samedi et dimanche à travers le monde pour demander la fin des énergies fossiles. Point d’orgue : la grande marche prévue à New York, à quatre jours d’un Sommet sur l’ambition climatique à l’ONU.
Face à la "peste climatique", ils ne veulent pas du "choléra nucléaire": près d'un demi-siècle ans après la construction des premières centrales françaises, plusieurs centaines de scientifiques contestataires sont montés au créneau mardi contre la relance de l'atome voulue par l'exécutif.
Des militants du groupe écologiste espagnol Futuro Vegetal ont dégradé une station-service TotalEnergies dans le sud-ouest de la France, près de la frontière espagnole, pour dénoncer la «répression» contre un autre militant pour l'environnement...
Des membres de Futuro Vegetal, un groupe de militants espagnols, ont dégradé une station-service à Laruns pour dénoncer «la répression d’un autre activiste climatique».
Rise for Climate Belgium appelle à manifester pour une sortie "progressive mais rapide" des énergies fossiles le dimanche 17 septembre à 14h00 à Bruxelles, a indiqué lundi Kim Lê Quang, cofondateur du collectif citoyen.
Le gouvernement britannique a promis lundi des "centaines" de nouvelles licences d'exploration et d'exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord, dans la foulée de l'engagement du Premier ministre Rishi Sunak d'agir de manière "pragmatique et proportionnée" contre le réchauffement climatique.En faisant une telle annonce, l'exécutif s'expose à de lourdes critiques de la part d'organisation écologistes sur le sérieux de son engagement pour l'environnement.
Le Premier ministre Rishi Sunak a soutenu les projets visant à autoriser de nouvelles explorations de combustibles fossiles au large des côtes britanniques, tout en s'engageant à être "pragmatique et proportionné" sur l'objectif de neutralité carbone, dans une interview publiée samedi.
Minizad pour bloquer un chantier de centrale à gaz, fausse plage devant le siège social... Des activistes belges ont organisé une semaine de mobilisation de masse contre le groupe énergétique français Engie.
Ces dernières années, des citoyen·ne·s du monde entier sont descendu·e·s dans la rue par millions pour exiger des politiques climatiques et sociales ambitieuses et équitables. Les progrès sont rares et un changement profond et systémique est loin d’être gagné. Pendant ce temps, le climat déraille littéralement sous nos yeux et les conditions de vie de plus en plus de personnes à travers le monde ne cessent de se dégrader. Des grands changements dans l’histoire ont souvent eu lieu après des actes massifs de désobéissance civile. Des gens ordinaires ont choisi de résister et d’enfreindre la loi pour exiger avec détermination le changement, ensemble. C’est exactement ce que nous allons faire. Il est temps de pousser l’ère fossile vers la sortie et de bâtir ensemble un avenir viable et socialement juste.
La compagnie pétrolière est accusée par une coalition d’associations et de villes de ne pas respecter son devoir de vigilance sur l’environnement. Première étape aujourd’hui de l’une des procédures judiciaires les plus avancées contre TotalEnergies.
Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi en face des institutions européennes à Bruxelles. Toutes réclamaient aux dirigeants européens la ratification d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
Vendredi, TotalEnergies s’est retrouvée une nouvelle fois sous le feu des critiques concernant sa stratégie climatique - et donc sa stratégie d’entreprise tout court - à l’occasion de son assemblée générale (AG) annuelle. Une première chose mérite d’être soulignée pour commencer.
Selon plusieurs journalistes sur place, des grenades lacrymogènes ont été tirées pour disperser les manifestants.
Une trentaine d’étudiants d’HEC se sont invités à une table ronde en présence de représentants de Shell et TotalEnergies pour dénoncer la responsabilité des pétroliers dans le réchauffement climatique.
La fin du mois de mai s’annonce agitée pour les compagnies pétrolières. De nombreuses résolutions climatiques sont attendues pour leurs assemblées générales, certaines recueillant des soutiens de poids parmi les grands investisseurs mondiaux. TotalEnergies fait également l’objet de campagnes d’ONG en raison de ses investissements dans de nouvelles capacités pétrolières et gazières.
Prendre des parts dans des multinationales comme BNP Paribas ou TotalÉnergies permet à des activistes d’avoir une voix lors des assemblées générales. Objectif : bloquer les projets climaticides.
Des militants pour le climat ont bloqué vendredi 12 mai le port du Havre pour dénoncer l’inaction climatique et le projet de terminal méthanier flottant porté par TotalÉnergies.
À l’heure où le climat s’emballe et où la France, comme d’autres, doit sortir le plus vite possible du pétrole et du gaz, nous n’avons plus de temps à perdre avec les fake news qui circulent sur l’énergie. Pour outiller le public et éclairer le débat, nous avons mitonné un nouveau poster sur l’énergie téléchargeable gratuitement.
L'assemblée générale d'actionnaires de Barclays, qui se tient mercredi à Londres, a à son tour été perturbée par des militants écologistes, après celles de BP ou TotalEnergies. D'après un communiqué de l'ONG Fossil Free London, une trentaine de militants originaires de plusieurs associations écologistes ont "infiltré l'AG du plus gros financier européen de carburants fossiles", la perturbant à de nombreuses reprises.
Après BP jeudi à Londres, une autre major européenne du pétrole, TotalEnergies, se prépare à un débat climatique avec une partie de ses actionnaires, en particulier sur ses émissions liées à l'utilisation de ses hydrocarbures, lors de son assemblée générale le 26 mai.Le groupe a recommandé vendredi à ses actionnaires de voter contre une résolution portant sur ses émissions indirectes de CO2 car jugée "contraire aux intérêts" du groupe d'hydrocarbures français, "de ses actionnaires et de ses clients".
La major pétrolière « incarne le pire de l’exploitation de la planète et des populations », écrit la coalition contre Total. Dans cette tribune, elle avertit : l’assemblée générale du groupe, prévue le 26 mai, n’aura pas lieu.
Six associations environnementales ont annoncé mardi poursuivre le gouvernement américain après son autorisation, la veille, du grand projet pétrolier Willow, dans le nord-ouest de l'Alaska. L'administration du président Joe Biden a autorisé ce projet "bien qu'il ait reconnu les préjudices entraînés et échoué à les réduire pour les populations de l'Arctique, la santé publique, la vie sauvage et le climat", a déclaré dans un communiqué l'une des six associations, Sierra Club.
Mardi 28 février, la justice a débouté les ONG opposées à la multinationale TotalÉnergies et à Eacop, son projet pétrolier en Ouganda et Tanzanie. Zoom sur 6 chiffres clés pour en comprendre l’ampleur. • Les premiers barils de pétrole prévus pour 2025 Depuis le mois de janvier, les forages ont commencé en Ouganda dans la zone Kingfisher et bientôt dans celle de Tilenga : 400 puits, dont 130 dans le parc national des Murchison Falls, au cœur d’un mégaprojet pétrolier de TotalÉnergies. Ces zones de forage (...)
Des militants se sont réunis mercredi à Paris devant les bureaux de deux banques impliquées dans le financement d'un projet controversé d'exploitation pétrolière de TotalEnergies en Afrique de l'Ouest, dans le cadre d'une journée d'action organisée dans plusieurs villes dans le monde. Une trentaine de jeunes activistes réunis sous la bannière "Stop Total" ont manifesté dans le 8e arrondissement devant les locaux parisiens de la banque japonaise Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC) et de la britannique Standard Chartered.
Le géant italien Eni va investir 8 milliards de dollars dans le développement de sites gaziers offshore au large de la Libye, au terme d'un accord avec la Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC), a annoncé mercredi le patron de la NOC Farhat Bengdara."Nous sommes parvenus à un accord avec la société Eni pour le développement du secteur pétrolier et gazier, visant deux champs offshore susceptibles de produire 850 millions de mètres cubes de gaz" par jour, a fait savoir M. Bengdara lors d'un entretien télévisé avec la chaîne locale al-Masar.
La Norvège envisage d'ouvrir un nombre record de blocs dans l'Arctique à la prospection d'hydrocarbures, a indiqué mardi son gouvernement, une annonce vertement accueillie par les défenseurs de l'environnement.Plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe et producteur important de pétrole, le pays scandinave propose 92 blocs à l'exploration, dont un nombre sans équivalent de 78 en mer de Barents dans le Grand Nord. Les 14 autres sont situés en mer de Norvège, tout près du cercle polaire.
L'Ouganda a lancé mardi ses premières activités de forage dans les champs pétroliers de Kingfisher, au lac Albert, accédant ainsi au rang de producteur de brut avec un mégaprojet critiqué par les défenseurs de l'environnement. Le président Yoweri Museveni a lancé "le début de la campagne de forage sur le champ pétrolier de Kingfisher (dans l'ouest de l'Ouganda, ndlr) qui devrait produire 40 000 barils de pétrole par jour" en 2025, a annoncé sur Twitter l'autorité ougandaise du pétrole.
Des militants allemands pro-climat ont annoncé jeudi occuper la permanence régionale du vice-chancelier écologiste, Robert Habeck, dans le Nord du pays, pour protester contre l'expulsion d'un camp d'activistes qui résistent à l'expansion d'une immense mine de charbon.
La police allemande lancera à partir de mercredi l'évacuation d'un camp de militants anti-charbon près d'une mine à ciel ouvert dans l'ouest du pays, disant s'attendre à une opération compliquée sur un site devenu un symbole pour les activistes climatiques.Après une ultime réunion d'information, mardi, destinée à la population, "nous procèderons à partir d'après-demain (mercredi) ou les jours suivants au début de l'expulsion", a indiqué lundi le chef du district de police d'Aix-la-Chapelle (ouest) Dirk Weinspach, sans plus de précision sur le calendrier.
L'une des plus grandes mines européennes de lithium - poudre blanche qui enivre l'industrie des batteries électriques et devrait permettre aux voitures de se sevrer du pétrole émetteur de CO2 - verra le jour d'ici 2027 dans le Massif central en France.

2022

La major française TotalEnergies et l'italienne Eni ont fait une nouvelle découverte de gaz offshore au large des côtes chypriotes renforçant "le caractère prometteur de cette zone et de son développement", selon un communiqué publié mercredi.Ce gisement se situe à 162 km au sud-ouest des côtes chypriotes, dans le "Bloc 6" où de précédentes découvertes avaient déjà eu lieu en 2018 et en août dernier.
Des enchères de blocs de pétrole pré-salifères au Brésil ont rapporté vendredi 916 millions de réais (près de 173 millions de dollars), avec plusieurs groupes étrangers parmi les acheteurs, dont Total, Shell et BP. Seuls quatre des onze blocs offerts ont trouvé preneurs, mais le montant total correspond à près des trois quarts des 1,28 milliards de réais escomptés. Selon l'Agence Nationale du Pétrole (ANP), au-delà du prix payé pour l'obtention des concessions, ces enchères "garantissent au moins 1,44 milliards de réais (270 millions de dollars) d'investissements" dans le secteur au Brésil.
Les Amis de la Terre, Survie et quatre ONG ougandaises accusent le groupe pétrolier de violation de la loi sur le devoir de vigilance des grandes entreprises françaises en matière de droits humains et d’environnement.
Le gouvernement britannique a donné son aval mercredi à un projet controversé de mine souterraine de charbon métallurgique dans le comté de Cumbrie, premier projet de ce type en trente ans, a-t-il annoncé dans un communiqué. "Ce charbon, qui devrait autrement être importé, sera utilisé pour la production d'acier" mais pas "pour la production d'électricité", a indiqué le gouvernement britannique.
Le gouvernement américain a applaudi samedi l'accord signé entre le gouvernement et l'opposition vénézuélienne, y voyant "une étape importante dans la bonne direction", et autorisé dans la foulée le géant pétrolier Chevron à reprendre partiellement ses activités d'extraction dans le pays. Les représentants de Caracas et l'opposition politique vénézuélienne avaient repris les discussions jeudi à Mexico. Ils sont parvenus samedi à un accord d'étape "en matière de protection sociale" qui permettra notamment de libérer les ressources vénézuéliennes bloquées à l'étranger afin de financer des projets sociaux.
TotalEnergies et le géant italien des hydrocarbures Eni ont signé un accord-cadre avec Israël sur le champ gazier partagé avec le Liban, a annoncé mardi le groupe français dans un communiqué. L'accord cadre vise à "mettre en œuvre l'accord sur la frontière maritime qui a été finalisé entre Israël et le Liban le 27 octobre 2022", précise le groupe français.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
"C'est pas Versailles ici !": les enseignes lumineuses allumées en soirée dans des commerces parisiens vides ne sont pas du goût de militants de la cause climatique, qui patrouillent pour dénoncer ces entorses à la sobriété et vont parfois jusqu'à éteindre la lumière. À 21h00, une vingtaine d'activistes d'Extinction rebellion se mettent en cercle pour écouter un briefing avant l'action de la soirée dans le centre de la capitale. "On évite absolument de partir en courant" en cas de rencontre avec les forces de l'ordre, prévient "Joad", un militant expérimenté qui énumère les risques juridiques et les consignes en cas de garde à vue.
La Libye cherche à augmenter sa production pétrolière "à 2 millions de barils par jour d'ici trois à cinq ans", a fait savoir le patron de la Compagnie nationale de pétrole NOC qui participe à un salon international sur le pétrole aux Emirats arabe unis. Cela signifierait un quasi doublement par rapport aux niveaux actuels de 1,2 million de barils par jour qui devraient générer "des revenus du pétrole pouvant atteindre entre 35 à 37 milliards de dollars cette année", indique Farhat Bengdara, chef de la NOC, dans une publication mardi sur Facebook.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, parmi les plus grands exportateurs de pétrole brut au monde, ont plaidé lundi pour des investissements dans toutes les énergies, y compris les hydrocarbures, à quelques jours de la conférence de l'ONU sur le climat. Longtemps critiqués pour leurs industries gazière et pétrolière polluantes, les riches Etats du Golfe ont été largement courtisés ces derniers mois par les pays occidentaux qui cherchent à limiter l'envolée des prix des hydrocarbures, dans un contexte d'inflation mondiale accélérée par la guerre en Ukraine. "Le monde a besoin de toutes les solutions possibles: ce n'est pas le pétrole ou le gaz, le solaire ou l'éolien ou le nucléaire, mais tout cela en même temps", a déclaré le ministre émirati de l'Industrie et des Technologies avancées, Sultan al-Jaber, lors d'un salon international sur le pétrole à Abou Dhabi.
Le gouvernement israélien a octroyé mardi à la société Energean la licence l'autorisant à entamer la production de gaz sur le gisement offshore de Karish, au coeur d'un accord frontalier avec le Liban qui doit être signé jeudi, ont indiqué des responsables. Au cours des dernières semaines, le groupe Energean, coté à Londres, a commencé à raccorder au territoire israélien la plateforme gazière de Karish, qui doit permettre à Israël de doper ses exportations de gaz vers l'Europe.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi avoir entamé le démarrage des tests sur le site du champ gazier de Kovykta en Sibérie, censé augmenter dans les prochains mois les capacités d'exportation de gaz russe vers la Chine, en pleine intervention militaire en Ukraine. "(C'est) une étape importante dans la mise en oeuvre du projet +Force de Sibérie+ et la création de nouveaux centres de production de gaz dans l'est du pays", s'est félicité dans un communiqué le patron de Gazprom, Alexeï Miller. M. Miller a qualifié le champ gazier de Kovykta de "base de ressources cruciales" pour "le développement de l'approvisionnement en gaz des régions orientales de la Russie" ainsi que pour "l'exportation" en particulier vers la Chine, voisin énergivore, et la Corée du Sud.
"C'est pas Versailles ici!": les enseignes lumineuses allumées en soirée dans des commerces parisiens vides ne sont pas du goût de militants de la cause climatique, qui patrouillent pour dénoncer ces entorses à la sobriété et vont parfois jusqu'à éteindre la lumière. A 21H00, une vingtaine d'activistes d'Extinction rebellion se mettent en cercle pour écouter un briefing avant l'action de la soirée dans le centre de la capitale. "On évite absolument de partir en courant" en cas de rencontre avec les forces de l'ordre, prévient "Joad", un militant expérimenté qui énumère les risques juridiques et les consignes en cas de garde à vue.
Les ONG de défense de l'environnement BLOOM et The Green Connection dénoncent un projet de TotalEnergies pour exploiter du gaz offshore au large de l'Afrique du Sud, qui menacerait à la fois la biodiversité, la pêche et le climat.
Pour protester contre la politique industrielle de TotalÉnergies et réclamer plus de justice climatique, 1 200 personnes ont bloqué partiellement ses activités en Belgique les 8 et 9 octobre. L’action s’est déroulée sans violence ni répression.
Deux associations françaises alertent mercredi sur les coûts humains, climatiques et environnementaux "inacceptables" du méga-projet pétrolier du groupe Total incluant un oléoduc de plus de 1.400 kilomètres à travers l'Ouganda et la Tanzanie, et pointent un "risque d'accident pétrolier majeur" au large des côtes tanzaniennes. TotalEnergies a annoncé en février un accord d'investissement de 10 milliards de dollars avec l'Ouganda, la Tanzanie et la compagnie chinoise CNOOC, comprenant notamment la construction d'un oléoduc (l'East African Crude Oil Pipeline - EACOP) de plus de 1.400 kilomètres reliant les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côte tanzanienne.
Le Qatar a annoncé samedi la signature d'un important contrat avec le géant gazier et pétrolier français TotalEnergies pour augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL), sur fond de crise de l'énergie en Europe provoquée par la guerre russe en Ukraine. Le ministre qatari de l'Energie et PDG de Qatar Energy (QE), Saad Sherida al-Kaabi a fait cette annonce lors d'un point de presse conjoint avec Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies. Le géant français a déjà signé un accord de plus de 2 milliards de dollars avec Doha en juin pour le développement du plus grand champ de gaz naturel au monde, le projet North Field East (NFE). Selon M. Kaabi, TotalEnergies va également participer au financement du projet de développement du champ de gaz naturel North Field South (NFS). TotalEnergies "aura un rôle stratégique renforcé" dans le développement gazier au Qatar, a affirmé M. Kaabi.
La technologie est très controversée et son potentiel contesté: le gouvernement britannique a pourtant levé jeudi un moratoire sur la fracturation hydraulique, suspendue en 2019 par l'exécutif conservateur de l'époque en raison des risques sismiques. "Pour renforcer la sécurité énergétique du Royaume-Uni, le gouvernement britannique a levé aujourd'hui le moratoire sur la production de gaz de schiste en Angleterre", indique un communiqué gouvernemental. L'exécutif de la nouvelle Première ministre Liz Truss, elle aussi conservatrice, précise que les futures demandes d'autorisation de forage seront examinées à la lumière "des besoins nationaux et mondiaux en gaz" et seulement là "où il existe un soutien local".
Autrefois premier producteur de brut d’Afrique, le Nigeria a cédé ce mois-ci sa place à l’Angola, et pourrait même prochainement passer au troisième rang, derrière la Libye.
Le Parlement européen a épinglé jeudi le mégaprojet d'exploitation pétrolière de TotalEnergies en Ouganda et Tanzanie, s'inquiétant des "violations des droits de l'Homme" commises à l'encontre des opposants au projet et demandant au groupe français d'étudier une alternative. À main levée, les eurodéputés, réunis en session plénière à Strasbourg, ont adopté un texte non contraignant mais particulièrement critique à l'encontre des projets d'investissements dans les énergies fossiles en Ouganda et Tanzanie. L'institution se dit "vivement préoccupée par les violations des droits de l'Homme" commises dans ces deux pays, citant "arrestations, actes d'intimidation et harcèlement judiciaire contre les défenseurs des droits humains et les organisations non gouvernementales".
Deux jours après son investiture, la Première ministre britannique a dévoilé un grand plan sur l’énergie, destiné à protéger les ménages et les entreprises de la flambée des cours. Elle annonce également la reprise d’explorations d’hydrocarbures via la controversée fracturation hydraulique.
Réalisées par les majors TotalEnergies et Shell, les quantités commerciales de pétrole sont estimées à plusieurs milliards de barils.
Orano et son partenaire kazakh Kazatomprom ont obtenu un permis leur permettant d'exploiter une nouvelle parcelle d'un gisement d'uranium au Kazakhstan, a indiqué jeudi le groupe français dans un communiqué.
Pour mettre fin à sa dépendance au gaz russe, l’Allemagne a choisi de tourner vers le gaz naturel liquéfié. Quatre terminaux méthaniers seront affrétés. Une décision dénoncée par des milliers d’activistes, réunis à Hambourg jusqu’au 15 août.
Le géant minier australien BHP a annoncé mardi un1 bénéfice net quasiment triplé pour son exercice 2021-2022 clos le 30 juin, grâce à la demande soutenue en charbon et cuivre. Le bénéfice net part du groupe de BHP a atteint 30,9 milliards de dollars américains, contre 11,3 milliards en 2020-2021, selon un communiqué. BHP a par ailleurs indiqué avoir réalisé un "bénefice sous-jacent" (résultat des opérations après impôts et excluant les éléments exceptionnels) record de 23,8 milliards de dollars, un bond de 39% par rapport à l'année précédente.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lancé mardi une nouvelle campagne d'exploration gazière en Méditerranée, précisant qu'elle se tiendrait au large des côtes turques et dans ses eaux, évitant ainsi toute polémique avec la Grèce et Chypre.
La Turquie reprendra ses explorations gazières controversées en Méditerranée orientale le 9 août, a annoncé mardi soir le ministère de l'Energie, au risque de nouvelles tensions avec la Grèce et Chypre. "Le bateau turc de sondage Adbulhamid Han entamera une mission en Méditerranée le 9 août au départ du port de Mersin" (sud), a indiqué le ministère dans un communiqué.
Factures d’énergies qui explosent, catastrophes climatiques, violations des droits humains, guerres et conflits… Le moins que l’on puisse dire c’est que nous payons le prix fort pour notre dépendance aux énergies fossiles. Malgré cela, les grands pollueurs de cette industrie font toujours ce qu’ils veulent. Et des politiques climatiques et sociales équitables se font encore et encore attendre pour les citoyen·ne·s et les travailleur-ses. Nous sommes de plus en plus nombreux-ses à manifester, à signer des pétitions. Mais le changement systémique et profond attendu est sans cesse remis à plus tard.
La Turquie a annoncé mercredi une nouvelle phase d'exploration gazière en août en Méditerranée orientale, qui risque de générer de nouvelles tensions avec la Grèce et Chypre. "Le début des activités de notre nouveau navire de sondage en Méditerranée est envisagé le mois prochain", a déclaré le vice-président turc Fuat Oktay lors d'un discours dans l'autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN).
Deux militants écologistes du mouvement Just Stop Oil ont recouvert lundi un tableau de la National Gallery de Londres d'une image représentant un paysage bucolique massacré par les énergies fossiles, avant de se coller au cadre de l’œuvre.
Le Qatar a annoncé dimanche avoir choisi le géant énergétique italien Eni comme deuxième partenaire étranger, après le français TotalEnergies, pour développer le plus grand champ de gaz naturel au monde, quelques jours après que la Russie a réduit ses livraisons à l'Italie.
Quelques dizaines de jeunes activistes ont mené vendredi des actions à Bruxelles devant les trois sièges des partis majoritaires du gouvernement wallon (PS, MR et Ecolo) afin de les appeler à s'opposer au renouvellement du permis d'exploitation de l'aéroport de Liège, qui devrait être décidé à la rentrée académique.
La compagnie gazière Black Sea Oil and Gas (BSOG), basée en Roumanie, a annoncé mercredi avoir commencé à extraire du gaz en mer Noire, un "moment clé" pour ce pays qui veut s'affranchir du gaz russe. Cette "première" survient juste après l'adoption par le Parlement de Bucarest d'une proposition de loi ouvrant la voie à l'exploitation des gisements de la zone.
La Turquie a officiellement lancé lundi l'exploitation de gaz naturel en mer Noire qui doit lui permettre, selon son président, de produire 10 millions de mètres cubes d'ici le premier trimestre 2023. Recep Tayyip Erdogan a assisté en direct à la pose et au raccordement du premier pipeline au fond de la mer depuis le port de Filyos, dans la province de Zonguldak à environ 400 km à l'est d'Istanbul sur la côte de la mer Noire. Le gisement lui-même, situé à 170 km au nord du rivage, a été découvert en août 2020 et présenté par le chef de l'État comme "le plus grand gisement de gaz naturel de l'histoire de la Turquie". Il avait alors fait état de "réserves estimées à 320 milliards de mètres cubes"
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.
Le Qatar a annoncé dimanche avoir choisi le géant des hydrocarbures TotalEnergies comme premier partenaire pour le développement du plus grand champ de gaz naturel du monde.
Rendre obligatoire la rénovation thermique de tous les bâtiments et 100% prise en charge par l’Etat pour les 7 millions de passoires énergétiques en France d’ici 2030.
Huées, portes bloquées… Des manifestants climatiques ont perturbé l’ouverture de l’assemblée générale de TotalEnergies, à Paris.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
Le ministre canadien de l'Environnement Steven Guilbeault est visé par une action en justice initiée notamment par Equiterre, l'organisme écologiste qu'il a lui-même co-fondé il y a près de 30 ans, pour avoir approuvé le projet pétrolier Bay du Nord dans l'est du pays. "Ecojustice, au nom d'Equiterre et de la Fondation Sierra Club Canada, a déposé la poursuite contre le ministre de l'Environnement et du Changement climatique à la Cour fédérale le 6 mai", a déclaré Equiterre dans un communiqué, mercredi.
L'Argentine s'apprête à lancer un appel d'offres pour la construction d'un gazoduc depuis le mégagisement d'hydrocarbures non conventionnel de Vaca Muerta (sud-ouest), a annoncé jeudi le gouvernement. L'appel d'offres pour le chantier, dont la première phase coûtera 1,5 milliard de dollars et devrait être achevée en 2024, sera lancé en mai et le marché sera attribué en juillet, les travaux devant commencer en août, selon un communiqué officiel. Les tubes ont déjà fait l'objet d'un appel d'offres. Il s'agit du chantier d'infrastructure énergétique le plus important dans le pays depuis 40 ans.
La Grèce s'apprête à accélérer l'exploration gazière pour évaluer ses éventuelles réserves d'ici à la fin de 2023, a déclaré mardi le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. "En tant que pays, nous devons savoir avec certitude s'il existe des réserves de gaz naturel exploitables, nous le saurons avec certitude à la fin de 2023", a déclaré Kyriakos Mitsotakis à l'issue d'une réunion au siège de la société publique de gestion des hydrocarbures (HHRM) à Athènes.
Ce sera leur premier véritable test environnemental : six mois après sa réélection, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son nouveau ministre de l'Environnement, l'ex-activiste pour le climat Steven Guilbeault, doivent statuer sur le sort d'un important projet pétrolier offshore controversé. Le dilemme est tel que la décision a déjà été reportée deux fois ces derniers mois. Et le nouveau contexte international, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, pourrait encore compliquer la donne. Quatrième producteur mondial de pétrole, le Canada est assis sur des réserves énormes. Mais Justin Trudeau, qui a pris des engagements climatiques forts pendant la campagne électorale, affirmait en octobre dernier qu'il fallait "s'assurer que l'industrie pétrolière et gazière arrête d'augmenter ses émissions et commence à les réduire".
TotalEnergies a annoncé jeudi une "découverte significative d'huile légère et de gaz associé" au large des côtes de la Namibie et va "évaluer la commercialité de cette découverte". Un forage sur le bloc 2913B dans le bassin d'Orange, au sud de l'Afrique, a "traversé un réservoir du Crétacé inférieur de bonne qualité et rencontré environ 84 mètres d'huile légère", indique dans un communiqué TotalEnergies, qui est l'opérateur majoritaire sur ce bloc (à 40%), aux côtés de QatarEnergy (30%), du britannique Impact Oil and Gas (20%) et du namibien NAMCOR (10%).
Le groupe français TotalEnergies a annoncé mardi avoir conclu avec l'Ouganda, la Tanzanie et son partenaire le géant pétrolier chinois CNOOC un accord d'investissement de 10 milliards de dollars dans le cadre du mégaprojet controversé d'exploitation et d'exportation du pétrole ougandais.
Fondatrice et directrice de l’ONG Reclaim Finance, Lucie Pinson a été récompensée par le prix Goldman pour l’environnement pour sa bataille contre les investissements des banques et des assurances dans les énergies fossiles. Imagine l’a rencontrée.

2021

Le séisme de magnitude 3,2 a été le plus important depuis plus de deux ans dans cette région agricole plate bordant le plus grand gisement de gaz naturel d'Europe, dans la région de Groningue.
Des centaines de défenseurs de l'océan et d'amoureux de la nature se sont retrouvés dimanche sur plusieurs plages sud-africaines pour dénoncer un projet de recherche utilisant des ondes sismiques par le géant de l'énergie Shell. Au Cap comme à Port Elizabeth notamment, les manifestants ont bravé pluie et grisaille pour dénoncer ce projet qui représente, à leurs yeux, un danger grave pour la faune marine au large de la très touristique "Wild Coast", dans l'est du pays.
L'abandon programmé des énergies fossiles génère une demande toujours plus forte en métaux comme le zinc ou le cobalt pour produire batteries et éoliennes. Totalement dépendante de l'étranger sur ses matières premières, la France réfléchit à creuser de nouvelles mines sur son territoire, riche en minerais stratégiques.
Si quelqu’un a placé une bombe à retardement dans votre maison, vous êtes en droit de la débrancher et de la détruire. Il en va de même pour notre planète. C’est le constat fait récemment par le chercheur et activiste Andreas Malm dans une tribune publiée par le journal britannique The Guardian. Terrestres propose une traduction de ce texte qui touche à une question brûlante pour le mouvement écologiste et climatique.
Mardi 26 octobre devait se tenir tranquillement le Climate Finance Day, un colloque dédié aux solutions pouvant être apportées par le secteur financier au réchauffement climatique. Il a été bouleversé par des militants écologistes, qui dénoncent le soutien des banques françaises et du gouvernement aux énergies fossiles.
L'eurodéputée écologiste Marie Toussaint et plusieurs ONG liées à la protection des océans appellent à mettre fin "au forage des énergies fossiles en mer".
Une trentaine de jeunes militants écologistes ont occupé le Science Museum de Londres dans la nuit de mardi à mercredi pour dénoncer ses partenariats avec des compagnies pétrolières, un type de mécénat de plus en plus critiqué. Les militants, membres de UK Student Climate Network (UKSCN London), ont passé la nuit dans le hall du musée londonien, après avoir effectué une veillée à la bougie pour "les victimes" des sponsors du musée, BP, Shell, Equinor.
Assez de jolies promesses et de mots vides de sens: des ambassadeurs de la jeunesse ont appelé mardi les dirigeants du monde à "se réveiller" et à prendre au sérieux la crise climatique, à un mois de la cruciale conférence climat COP26.
bilan fait des flux planétaires toujours plus complexes, de productions intermédiaires et de produits finis, nos sociétés n’ont jamais été aussi matérielles – elles sont même devenues "hyper-industrielles". Nous découvrons avec un certain effarement que l’industrie numérique consomme des quantités de métaux rares et polluants à extraire, que les énergies renouvelables et la croissance verte ajoutent à l’"extractivisme" des énergies fossiles un "extractivisme" métallique qui n’a rien à lui envier.

2020

Plusieurs données récentes et prévisions laissent penser que les énergies fossiles entament leur déclin, accéléré par la crise du Coronavirus. Les prix en berne et les investissements en chute libre vont durablement impacter le secteur, concurrencé par des coûts du renouvelable de plus en plus compétitifs et des stratégies climatiques de plus en plus ambitieuses. L'occasion d'entamer un vrai virage vers une énergie décarbonée.