Sans Transition

Une nouvelle histoire de l’énergie

Jean-Baptiste Fressoz


Une lecture essentielle 

Ce livre est né d’un malaise ressenti à la lecture des histoires générales de l’énergie. Alors que le charbon vient de connaître un immense essor sur la plupart des continents, des ouvrages universitaires de référence sur le sujet racontent encore des histoires de transition entre systèmes énergétiques. …

Dès les premiers mots, le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.

Fortement documenté, l’ouvrage permet de prendre la mesure des progressions de différentes ressources. En valeurs absolues. Et de comparer les enseignements de leurs visualisations avec la présentation de mêmes sources en valeurs relatives.

L’évolution en symbiose des différentes sources d’énergies s’impose et amène l’auteur à retracer pas à pas la genèse du récit de l’évolution en phases qui domine pourtant encore à ce jour.

Nous entrons alors dans l’histoire passionnante des analyses et prospectives qui se sont succédé et les impacts sur certains choix politiques majeurs.

Pour finir, on suit les influences directes des débats énergétiques sur le débat climatique. Cheminement qui révèle quelques parcours individuels marquants dans le fonctionnement du GIEC et questionne la méthodologie de travail de certains groupes en son sein.

Une lecture indispensable pour celles et ceux qui s’intéressent à l’énergie, aux prospectives globales et au Climat.

Paru au Seuil – écocène


Documentation : obsant


Pour le démantèlement immédiat du complexe fossile

Carte blanche parue dans Le Soir

Par Paul Blume, Observatoire de l’Anthropocène; Cédric Chevalier, essayiste, Observatoire de l’Anthropocène; Kim Le Quang, Rise for Climate Belgium; Laurent Lievens, docteur en sociologie et chargé de cours, Observatoire de l’Anthropocène

Le philosophe Frédéric Lordon, grand disciple du philosophe Baruch Spinoza, a poursuivi sa réflexion sur les affects qui règlent les relations humaines, la société, la politique et le fonctionnement de l’Etat. En politique, chacun, chaque camp, chaque parti, cherche à affecter le reste du corps politique afin de le mobiliser, de le mettre en mouvement, dans une direction souhaitée, préférée. Les mots prononcés par les « leaders d’opinion », politiciens, les intellectuels, les activistes, les citoyens, les artistes, dans leurs discours, débats, œuvres d’art nous affectent plus ou moins intensément et nous mettent en mouvement. Les idées, en ce sens, gouvernent le monde, si elles sont capables d’affecter les corps, les puissances d’agir individuelles, dont le corps politique, la puissance de la multitude ou puissance publique, est l’émergence et se traduit dans l’institution de l’Etat mais aussi dans toute organisation composée de membres. Depuis plusieurs décennies, l’écologie scientifique, philosophique et politique a cherché à affecter le corps politique dans son champ d’intervention. Les scientifiques ont usé du langage de la science, prudent, modéré, circonspect, conservateur tandis que les philosophes usaient du langage de la philosophie, rigoureux, aride, conceptuel, tandis que les politiciens usaient du langage de la politique, ambigu, consensuel, cherchant à diviser ou rassembler, cherchant à dévoiler ou à cacher, tandis que les activistes et les artistes usaient du langage de l’activisme et de l’art, cherchant à choquer, à secouer, à bousculer pour provoquer un réveil, une conscience de l’urgence et une mobilisation citoyenne et politique à la hauteur de cette urgence. Ces discours se renforcent ou se déforcent mutuellement, s’affrontent, se composent et se décomposent. C’est ce qui fait l’histoire. Lentement, des lignes bougent, y compris dans les rédactions journalistiques. Mais la réaction, toujours en embuscade, cherche à contrecarrer ce mouvement naissant, cherche à conserver l’inertie du corps politique orientée dans une trajectoire insoutenable. Une lutte de visions du monde, de mots, de partis, de mouvements, est à l’œuvre et va déterminer le sort de millions, de milliards de vies, le détermine déjà. Certains accusent d’autres d’illusion et vice versa. Mais le monde ne connaîtra qu’une seule trajectoire. Sera-t-elle celle de l’effondrement ou celle de la métamorphose ?

Parmi les mots qu’il importe d’introduire dans le débat public, figure ceux de démantèlement immédiat du complexe fossile. Les mots sont forts : démantèlement, immédiat, complexe, fossile.

Qu’est-ce le complexe fossile ? Au sens large, c’est l’économie mondiale, dont le fonctionnement repose encore massivement sur les combustibles fossiles qui nous tuent littéralement, par la pollution de l’air, la catastrophe climatique, la destruction des écosystèmes, l’extractivisme, le consumérisme, et bien d’autres maux. Font partie du complexe fossile : le complexe automobile, le complexe agro-alimentaire, le complexe aérien (tourisme et marchandise), le complexe de la construction (immobilier et routier), le complexe naval (tourisme et marchandise), le complexe plastique, le complexe énergétique et bien sûr, le complexe pétrochimique lui-même, qui les fournit tous en combustibles fossiles. Au sens plus étroit, c’est l’industrie pétrochimique.

Pourquoi le mot complexe ? Il signifie « tissé ensemble » et décrit une manière de penser systémique, non mutilée, où on refuse d’analyser seulement certains morceaux de la réalité, en oubliant d’autres. Ainsi, il n’est pas adéquat de s’attaquer à l’industrie pétrochimique sans s’attaquer à notre usage collectif des combustibles fossiles puisque nous faisons partie du même système. Notre société, l’économie mondialisée est intimement tissée avec le complexe fossile. Impossible de conserver notre société sans les combustibles fossiles, nous n’avons le choix que de changer de société ou détruire l’habitabilité planétaire. Les scientifiques sont clairs : nous devons sortir de toute urgence du fossile.

Que signifie démantèlement ? Cela signifie qu’il faut non seulement refuser tout nouvel inverstissement dans l’infrastructure fossile (cela comprend les routes, les usines de moteurs thermiques, les terminaux gaziers, les centrales au gaz, et les pipelines mais aussi les usines de fabrication de plastiques et les élevages et productions céréalières dépendantes du pétrole et de ses dérivés), mais qu’il faut également fermer et déconstruire l’infrastructure fossile existante, puisqu’elle continue à consommer des combustibles fossiles et donc à émettre de mortels gaz à effet de serre. Une simple analogie : il ne s’agit pas d’ajouter une pompe à chaleur à côté de la chaudière au mazout en priant pour que ça marche, il faut déconnecter, retirer et démanteler la chaudière au mazout (dont les matières et pièces peuvent servir à fabriquer de nouvelles pompes à chaleur). Le démantèlement ne peut être instantané, il faudra des milliards d’heures de travail dans le monde pour démanteler l’infrastructure fossile et construire l’infrastructure économique soutenable. C’est un processus gigantesque qui ne peut pas prendre moins que plusieurs décennies. Jusqu’à présent, nous avons surtout ajouté des éléments soutenables sans retirer les éléments insoutenables. Il ne faut donc pas s’étonner que la situation climatique et écologique empire. Comme s’étonner qu’un alcoolique qui boit un peu d’eau en plus de son whiskey verrait sa santé continuer à se détériorer.

Que signifie immédiat ? Cela signifie que le démantèlement doit commencer aujourd’hui, immédiatement, bien qu’il s’agisse d’un processus de longue haleine, et qu’il doit se dérouler le plus rapidement possible, ce qui nécessite une mobilisation générale des citoyens et le passage des gouvernements et administrations en mode urgence, en mode « économie de guerre ». Chaque jour d’émissions de gaz à effet de serre se traduit par des morts supplémentaires. Tout retard est éthiquement injustifiable. Nous n’avons le choix que de démanteler le complexe fossile dès maintenant, sans attendre, pour minimiser le nombre total de victimes présentes et futures. Cela signifie concrètement que non seulement, on doit mettre fin aux chantiers de construction de nouvelle infrastructure fossile comme les centrales au gaz mais qu’on doit également démanteler une partie de l’industrie pétrochimique anversoise, une bonne partie des aéroports de Zaventem, Liège et Charleroi, ainsi qu’une bonne partie de notre industrie fossile, tout en reconvertissant les sites industriels, les bâtiments, les équipements, les machines, et les travailleurs à des activités économiques, des industries et des emplois soutenables, en suivant une logique de transition juste, où personne n’est laissé de côté. Tant que nous ne voyons aucun démantèlement en cours, nous ne sommes pas en transition et continuons à détruire l’habitabilité planétaire. Nous devons apprendre à retirer et pas seulement à ajouter.

En conclusion, voici 6 revendications à retenir pour un démantèlement immédiat du complexe fossile et la transition juste vers l’économie soutenable :

  1. Pas de nouveaux combustibles fossiles : pas de nouveaux financements publics ou privés, pas de nouveaux accords, licences, permis ou extensions. La mise à disposition d’un financement climatique suffisant et consensuel pour concrétiser cet engagement partout.
  2. Une élimination rapide, juste et équitable des infrastructures existantes, conformément à la résolution de plafonnement de température à 1,5 °C, et un plan mondial, notamment un traité de non-prolifération des combustibles fossiles, pour garantir que chaque pays prenne sa part de responsabilité.
  3. De nouveaux engagements de coopération internationale afin d’de déployer les soutiens financiers, sociaux et technologiques pour assurer l’accès aux énergies renouvelables, les plans de diversification économique, les plans de transition socialement juste, de sorte que chaque pays et chaque communauté puisse se passer rapidement des combustibles fossiles.
  4. Mettre fin à l’écoblanchiment et reconnaître que les compensations, la technologie de captage et de stockage du dioxyde de carbone (CSC) ou la géo-ingénierie sont des illusions.
  5. Tenir les pollueurs responsables de leurs dégâts et veiller à ce que les industries du charbon, du pétrole et du gaz paient des réparations pour les pertes et les préjudices causés au climat et aux populations, ainsi que pour la réhabilitation, l’assainissement et la transition au niveau local.
  6. Mettre fin au lobby réactionnaire des entreprises utilisant les combustibles fossiles : non aux entreprises qui rédigent les dispositions de l’action climatique, qui financent les négociations sur le climat ou qui compromettent la réponse mondiale apportée face au changement climatique.

La multiplication des éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques ne résoudra pas notre problème énergétique

Gail Tverberg

Traduction – Jmp (base DeepL) – article original :
Ramping up wind turbines, solar panels and electric vehicles can’t solve our energy problem

Nombreux sont ceux qui pensent que multiplier les éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques pourrait résoudre les problèmes énergétiques, mais je ne suis pas d’accord. Ces équipements, auxquels s’ajoutent les batteries, les stations de recharge, les réseaux et les nombreuses autres structures nécessaires à leur fonctionnement, sont d’une extrême complexité.

Si des systèmes d’un relativement faible niveau de complexité, comme un barrage hydroélectrique, peuvent parfois aider à résoudre des problèmes énergétiques, il n’est pas possible d’imaginer que des niveaux de complexité toujours plus élevés soient toujours réalisables.

Selon l’anthropologue Joseph Tainter (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Tainter), dans son célèbre ouvrage intitulé « The collapse of complex societies » (https://www.amazon.com/Collapse-Complex…/dp/052138673X), l’accroissement de la complexité conduit à un rendement décroissant. Autrement dit, les innovations les plus intéressantes tendent à être développées en premier ; les innovations ultérieures ont tendance à être moins utiles, quand l’accroissement de complexité induite entraine un coût énergétique trop élevé par rapport au bénéfice apporté.

Dans ce texte, je discuterai plus en détail de la complexité. Je vais également présenter des preuves que l’économie mondiale a peut-être déjà atteint les limites de la complexité. En outre, je vais montrer que la mesure communément admise du « rendement de l’investissement énergétique » (EROEI) (https://www.sciencedirect.com/…/energy-return-on…) se rapporte à l’utilisation directe de l’énergie, plutôt qu’à l’énergie incorporée dans des systèmes complexes. En conséquence, les valeurs d’EROEI tendent à faire penser que les innovations telles que les éoliennes, les panneaux solaires et les VE sont plus performantes qu’elles ne le sont réellement. D’autres mesures similaires à l’EROEI conduisent à des erreurs similaires.

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1/ Dans cette vidéo avec Nate Hagens, Joseph Tainter explique comment l’énergie et la complexité ont tendance à croître simultanément, dans ce que Tainter appelle la spirale énergie-complexité : https://www.youtube.com/watch?v=undp6sgCIX4

Figure 1. The Energy-Complexity Spiral from 2010 presentation called The Energy-Complexity Spiral by Joseph Tainter.

Selon Tainter, l’énergie et la complexité se construisent l’une avec l’autre. Au début, un accroissement de complexité peut être nécessaire pour répondre à une économie en croissance en permettant l’adoption des énergies disponibles. Mais cette complexité croissante implique des rendements décroissants, puisque les solutions les plus faciles et les plus intéressantes sont trouvées en premier. Lorsque les avantages relatifs d’une complexité croissante deviennent trop faibles par rapport à l’énergie supplémentaire requise, le résultat global tend vers un effondrement – ce qui, selon lui, équivaut à une « perte rapide de complexité ».

Une complexité croissante peut aboutir à des biens et services moins coûteux par divers mécanismes :

– des économies d’échelle sont réalisées grâce à des investissements lourds, donc à des entreprises plus grandes ;

– La mondialisation permet de disposer de matières premières et des énergies alternatives, d’une main-d’œuvre moins chère ;

– l’éducation supérieure et une spécialisation accrue favorisent l’innovation ;

– les améliorations technologiques permettent de réduire le coût de fabrication des biens ;

– les améliorations technologiques permettent une optimisation des coûts d’usage, comme des économies de carburant pour les véhicules, de manière permanente.

Pourtant, étrangement, dans la pratique, la complexité croissante tend à entraîner une augmentation de la consommation de carburant, plutôt qu’une diminution. C’est ce que l’on appelle le paradoxe de Jevons. Si les produits sont moins chers, davantage de personnes peuvent se permettre de les acheter et de les utiliser, de sorte que la consommation totale d’énergie tend à être plus importante.

2/ Dans la même vidéo, Tainter décrit la complexité comme quelque chose qui structure et organise un système.

La raison pour laquelle je considère que l’électricité produite par les éoliennes et les panneaux solaires exigent des solutions beaucoup plus complexes que, par exemple, l’électricité produite par les centrales hydroélectriques ou les centrales à combustibles fossiles, est que la production de ces équipements est loin d’être en mesure de répondre directement aux exigences des systèmes électriques actuels. Par exemple les productions électriques éolienne et solaire ont besoin de systèmes complexes pour résoudre les problèmes d’intermittence.

Avec la production hydroélectrique, l’eau est facilement contenue derrière un barrage. Souvent, une partie de cette eau peut être stockée en vue d’une utilisation ultérieure pour répondre aux pics de demande. L’eau accumulée en amont du barrage alimente des turbines, de telle manière que la production électrique est directement compatible avec les impératifs du courant alternatif. Pour cette même raison, l’électricité produite par un barrage hydroélectrique peut s’ajouter facilement aux différents systèmes de production d’électricité disponibles.

En revanche, la production électrique des éoliennes et panneaux solaires nécessite beaucoup plus d’assistance, autrement dit une plus grande complexité, pour être compatible avec les exigences des systèmes de consommation d’électricité. L’électricité produite par les éoliennes a tendance à être très désorganisée. Elle n’est produite qu’en fonction d’un timing qui lui est propre, fonction du vent.

L’électricité produite par les panneaux solaires est organisée, qui répond mieux aux exigences des systèmes de consommation d’électricité, mais par exemple, n’est pas directement compatible avec les impératifs du courant alternatif.

Un problème majeur est que les besoins électriques pour le chauffage sont importants en hiver alors que l’électricité solaire est inversement disponible en été ; pendant que la disponibilité du vent est irrégulière. Des batteries peuvent être ajoutées, mais elles ne peuvent amortir les écarts de production que sur très court terme, quelques jours au mieux.

Au final les différentiels entre offre et demande doivent être lissés par des systèmes parallèles censés être utilisés à minima ; les systèmes « de secours » le plus communément utilisé étant les centrales fonctionnant au gaz naturel, puis celles au pétrole ou au charbon…

Ce qui suppose de doubler le système énergétique électrique, ce qui a un coût plus élevé que celui qu’aurait l’un ou l’autre système exploité seul, à plein temps.

Par exemple, il faut maintenir des centrales électriques au gaz naturel, incluant les infrastructures liées, gazoducs et systèmes de stockage, même si l’électricité produite dans ce cadre n’est utilisée qu’une partie de l’année. Un tel système combiné nécessite des experts dans tous les domaines, notamment en rapport à l’intégration des réseaux électriques, la production de gaz naturel, la réparation des éoliennes et des panneaux solaires, ou encore la fabrication et l’entretien des batteries. Et tout cela nécessite des systèmes de formation adaptés et des échanges internationaux, parfois avec des pays hostiles.

Je considère également que les véhicules électriques sont complexes. Un problème majeur posé par la transition vers les VE est que l’économie aura également besoin d’un double système – pour les moteurs à combustion interne et les véhicules électriques – pendant de très nombreuses années. Les véhicules électriques nécessitent des batteries fabriquées à partir d’éléments provenant du monde entier. Ils ont également besoin d’un maillage de stations de recharge, d’autant que les besoins de recharge sont fréquents.

3/ Tainter souligne que la complexité a un coût énergétique, mais que ce coût est pratiquement impossible à mesurer (https://www.youtube.com/watch?v=undp6sgCIX4)

Les besoins énergétiques sont cachés dans de nombreux domaines. Par exemple, pour avoir un système organisé complexe, nous avons besoin d’un système financier. Le coût de ce système ne peut pas être rajouté. Nous avons besoin de routes modernes, d’infrastructures et d’un système de lois. Le coût d’un gouvernement attribué à ces services ne peut être facilement discerné. Un système de plus en plus complexe a besoin d’éducation pour le soutenir, mais ce coût est également difficile à mesurer. De plus, comme nous le notons ailleurs, le fait d’avoir des systèmes doubles ajoute d’autres coûts qui sont difficiles à mesurer ou à prévoir.

L’engrenage énergie-complexité ne peut pas se poursuivre indéfiniment dans une économie. Celle-ci peut atteindre des limites au moins de trois façons :

[a] L’extraction de ressources de toutes catégories est d’abord effectuée dans les endroits les plus propices. Les puits de pétrole sont d’abord effectués dans des zones où le pétrole est facile à extraire et à proximité des zones de population ; les mines de charbon dans des endroits où le charbon est de même facile à extraire et où les coûts de transport vers les utilisateurs sont faibles ; les mines de lithium, de nickel, de cuivre et d’autres minéraux sont d’abord installées dans les endroits où les filons sont les plus rentables.

Mais le coût de la production d’énergie finit par augmenter, au lieu de diminuer, en raison des rendements décroissants. Le pétrole, le charbon et les produits énergétiques deviennent plus chers. Les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries des véhicules électriques ont également tendance à devenir plus chers, car le coût des minéraux nécessaires à leur fabrication augmente. L’ensemble des produits énergétiques, y compris les « énergies renouvelables », ont tendance à devenir moins rentables.

En fait, de nombreux rapports (https://www.wsj.com/…/bps-ceo-plays-down-renewables…) indiquent que le coût de production des éoliennes (https://www.woodmac.com/…/wind-industry-faces-a…/) et des panneaux solaires (https://cen.acs.org/…/US-solar-polysilicon…/100/i33) a augmenté en 2022, rendant la fabrication de ces équipements non rentable. La hausse des prix des produits industriels ou la baisse de la rentabilité de ceux qui les produisent pourraient mettre un terme à la croissance de la demande.

[b] La population humaine a tendance à continuer d’augmenter si les réserves de nourriture et autres sont suffisantes, mais l’offre de terres arables reste presque constante. Ces deux contraintes exercent une pression sur la société pour qu’elle produise un flux continu d’innovations qui permettront d’augmenter la quantité de nourriture par hectare.

Mais ces innovations finissent par avoir un rendement décroissant, ce qui rend plus difficile la possibilité que la production alimentaire soit en mesure de suivre la croissance de la population.

Parfois, la variabilité des régimes climatiques met en exergue le fait que les disponibilités alimentaires sont à la limite du niveau minimum depuis de nombreuses années. La croissance est alors bridée par la flambée des prix des denrées alimentaires et/ou la mauvaise santé des travailleurs soumis à un régime alimentaire inadapté.

[c] La croissance de la complexité atteint des limites, alors que les innovations les plus précoces tendent à être les plus productives. Par exemple, l’électricité ne peut être inventée qu’une seule fois, tout comme l’ampoule électrique. La croissance et la mondialisation sont bridés au delà d’un certain seuil.

Je pense que la dette fait partie de la question de la complexité. À un moment donné, la dette et les intérêts liés ne pourront plus être remboursés. L’enseignement supérieur (indispensable compte tenu d’un haut niveau de spécialisation) atteint ses limites lorsque les travailleurs ne trouvent pas d’emplois avec des salaires suffisamment élevés pour compenser le coût des études, si ce n’est tout simplement de quoi vivre décemment.

4/ Selon Tainter, si l’approvisionnement en énergie disponible se réduit, le système est condamné à se simplifier.

En général, une économie se développe pendant une centaine d’années, atteint les limites de la complexité énergétique, puis s’effondre en quelques années.

Cet effondrement peut se produire de différentes manières. Une forme de gouvernement peut s’effondrer, référence par exemple à l’effondrement du gouvernement central de l’Union soviétique en 1991 qui peut s’interpréter comme une forme d’effondrement à un niveau inférieur de simplicité. Ou cela peut se traduire par la volonté d’un pays d’en conquérir un autre (ce qui peut inclure des problèmes de complexité énergétique), en vue de prendre le contrôle du gouvernement et des ressources du pays cible ; ou encore par un effondrement financier.

Selon Tainter, la simplification ne se produit généralement pas de manière délibérée. Il fournit un exemple de simplification délibérée à travers l’Empire byzantin au 7e siècle. Disposant de moins de ressources pour financer l’armée, il a abandonné certains postes éloignés et a ciblé une approche moins coûteuse pour maintenir les postes de défense restants.

5/ À mon avis, il est facile pour les calculs EROEI (et autres calculs similaires) de surestimer les avantages des systèmes énergétiques complexes.

L’un des principaux points soulevés par le Tainter dans la conférence mentionnée ci-dessus [vidéo] est que la complexité a un coût énergétique, mais que le coût énergétique de cette complexité est pratiquement impossible à mesurer. Il fait également remarquer que si l’intégration d’un niveau de complexité croissant est séduisant, son coût global tend à augmenter avec le temps. Et les modèles ont tendance à éluder les infrastructures et autres éléments requis, offerts par le système global, qui déterminent la possibilité de l’émergence d’une nouvelle source d’approvisionnement énergétique hautement complexe.

L’énergie nécessaire à la complexité étant difficile à mesurer de manière systémique, les modes de calcul de l’EROEI (https://www.sciencedirect.com/…/energy-return-on…) relatifs aux systèmes complexes auront tendance à énoncer que les formes complexes de production d’électricité, telles que l’éolien et le solaire, consomment moins d’énergie (ont un EROEI plus élevé) qu’elles ne le font en réalité.

Le problème est que les calculs EROEI ne prennent en compte que les coûts directs de l’« investissement énergétique ». Par exemple, les calculs ne sont pas conçus pour intégrer les données en lien avec le coût énergétique plus élevé d’un système doublé, chacun étant pour partie sous-utilisé pendant certaines périodes. Les coûts annuels ne seront pas nécessairement réduits de manière proportionnelle.

Dans la vidéo en lien, Joseph Tainter présente l’évolution de l’EROEI du pétrole dans le temps. Ce type d’analyse ne pose pas de problème, les niveau de complexité étant similaires, à fortiori si elle évite la comparaison avec la relativement récente technique de fracking, ce que fait Tainter. En revanche, comparer les EROEI de différents types d’énergie et différents niveaux de complexité peut facilement conduire à des conclusions erronées.

6/ L’économie mondiale actuelle semble d’ores et déjà se diriger à pas feutrés vers une simplification, ce qui suggère que la tendance vers une plus grande complexité a déjà dépassé son niveau maximum, compte tenu du manque de disponibilité de produits énergétiques bon marché.

Je m’interroge sur l’émergence d’une simplification dans le commerce, en particulier le commerce international, car le transport maritime (qui utilise très généralement des produits pétroliers) devient très coûteux. Cela pourrait être considéré comme un type de simplification, en réponse à l’absence d’un approvisionnement suffisant en énergie bon marché.

Figure 2. Trade as a percentage of world GDP, based on data of the World Bank.

D’après la figure 2 (https://i0.wp.com/…/Trade-as-percentage-of-world-GDP…), le commerce international en pourcentage du PIB a atteint un pic en 2008. Depuis lors, on observe une tendance générale à la baisse des échanges, ce qui indique que l’économie mondiale a eu tendance à se rétracter, du moins d’une certaine manière, lorsqu’elle a atteint les limites des prix élevés.

Un autre exemple de tendance à la baisse de la complexité est la chute des inscriptions dans les collèges et universités de premier cycle aux États-Unis depuis 2010 (https://i0.wp.com/…/US-undergraduate-part-time-full…). D’autres données montrent que les inscriptions dans le premier cycle ont presque triplé entre 1950 et 2010, de sorte que l’évolution vers une tendance à la baisse après 2010 représente un tournant majeur.

Figure 3. Total number of US full-time and part-time undergraduate college and university students, according to the National Center for Education Statistics.

La raison pour laquelle ces évolutions sont un problème est que les collèges et les universités ont des dépenses fixes colossales. Les systèmes éducatifs doivent notamment entretenir les bâtiments et les terrains, rembourser des dettes, et financer des professeurs permanents qu’ils se doivent de garder dans la plupart des cas même si le nombre d’élèves diminue. Ils peuvent dans certains cas proposer des pensions qui peuvent ne pas être entièrement financés par les élèves, ce qui ajoute une autre pression sur les coûts.

Selon les membres du corps enseignant des collèges avec lesquels j’ai discuté ces dernières années, des pressions ont été exercées pour améliorer le taux de rétention des étudiants qui ont été admis. En d’autres termes, ils ont le sentiment d’être encouragés à empêcher les étudiants actuels de décrocher, même si cela signifie qu’ils doivent abaisser progressivement leurs critères. Parallèlement, les salaires des professeurs ne suivent pas le rythme de l’inflation.

Les informations suggèrent que les collèges comme les universités ont récemment mis l’accent sur l’obtention d’un corps étudiant plus diversifié. Autrement dit, les étudiants qui n’auraient pas été admis dans le passé en raison de notes insuffisantes au lycée sont de plus en plus souvent admis afin d’éviter que les effectifs ne baissent davantage.

Du point de vue des étudiants, le problème majeur est que les emplois offrant un salaire suffisamment élevé pour justifier le coût élevé d’une formation universitaire sont de moins en moins nombreux. Cela semble être la raison à la fois de la crise de l’endettement des étudiants américains et de la baisse des inscriptions dans les premiers cycles universitaires.

Bien entendu, si les universités abaissent relativement leurs critères d’admission et probablement aussi les critères d’obtention des diplômes, il est nécessaire de « vendre » ces diplômés avec des niveaux de compétence quelque peu inférieurs aux standards habituels aux gouvernements et aux entreprises susceptibles de les embaucher. Il me semble que c’est un signe supplémentaire de la perte de complexité.

7/ En 2022, les coûts énergétiques totaux de la plupart des pays de l’OCDE ont commencé à atteindre des niveaux élevés par rapport au PIB. Lorsque l’on analyse la situation, on constate que les prix de l’électricité s’envolent, tout comme ceux du charbon et du gaz naturel, les deux types de combustibles les plus utilisés pour produire de l’électricité.

Figure 4. Chart from article called, Energy expenditures have surged, posing challenges for policymakers, by two OECD economists.

L’OCDE est une organisation intergouvernementale composée principalement de pays riches qui a été créée pour stimuler le progrès économique et favoriser la croissance mondiale (https://en.wikipedia.org/wiki/OECD). Elle comprend, entre autres, les États-Unis, la plupart des pays européens, le Japon, l’Australie et le Canada.

La figure 4 (« Les périodes de fortes dépenses énergétiques sont souvent associées à une récession » : https://i0.wp.com/…/Estimated-energy-end-use…), a été préparée par deux économistes travaillant pour l’OCDE (graphique tiré de l’article intitulé « Energy expenditures have surged, posing challenges for policymakers » : https://oecdecoscope.blog/…/energy-expenditures-have…/). Les barres grises indiquent une récession.

Ce graphique montre qu’en 2021, les prix de pratiquement tous les coûts associés à la consommation d’énergie ont eu tendance à s’envoler. Les prix de l’électricité, du charbon et du gaz naturel étaient tous très élevés par rapport aux années précédentes. Les seuls coûts énergétiques qui n’étaient pas très éloignés des coûts des années précédentes était ceux du pétrole. Le charbon et le gaz naturel sont tous deux utilisés pour produire de l’électricité, de sorte que les coûts élevés de l’électricité n’ont rien de surprenant.

Dans le graphique, les économistes de l’OCDE notent que « les périodes de fortes dépenses énergétiques sont souvent associées à une récession », ce qui souligne ce qui devrait être évident pour tous les économistes : les prix élevés de l’énergie poussent souvent l’économie vers la récession. Les citoyens sont contraints de réduire les dépenses non essentielles, ce qui réduit la demande et plonge l’économie dans une crise.

8/ Le monde semble se heurter aux limites de l’extraction du charbon. Cette situation, associée au coût élevé du transport du charbon sur de longues distances, conduit à une forte augmentation des prix du charbon.

La production mondiale de charbon est quasiment stable depuis 2011, Statistical Review of World Energy de BP, données 2022 : https://i0.wp.com/…/World-coal-mined-and-world…). La croissance de la production d’électricité à partir du charbon a été presque aussi stable que la production mondiale de charbon. Indirectement, cette absence de croissance de la production de charbon oblige les pouvoirs publics partout dans le monde à se tourner vers d’autres solutions de production d’électricité.

Figure 5. World coal mined and world electricity generation from coal, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

[9] Le gaz naturel est aujourd’hui également en pénurie si l’on tient compte de la demande croissante des différents types d’énergie.

Bien que la production de gaz naturel ait augmenté, ces dernières années, elle n’a pas augmenté assez rapidement pour répondre à la demande croissante d’importations de gaz naturel dans le monde. La production mondiale de gaz naturel en 2021 n’était supérieure que de 1,7 % à celle de 2019.

La croissance de la demande d’importations de gaz naturel provient de plusieurs causes simultanées :

– L’offre de charbon étant stable et les disponibilités à l’importation insuffisantes, les pays cherchent à substituer la production d’électricité au gaz naturel à la production d’électricité au charbon. La Chine est le premier importateur mondial de gaz naturel en partie pour cette raison.

– Les pays qui produisent de l’électricité à partir de l’énergie éolienne ou solaire s’appuient sur les centrales au gaz naturel pour répondre rapidement à la demande électrique lorsque l’énergie éolienne ou solaire n’est pas disponible.

– Plusieurs pays, dont l’Indonésie, l’Inde et le Pakistan, ont une production de gaz naturel en déclin.

– L’Europe a choisi de mettre fin à ses importations de gaz naturel par gazoduc en provenance de Russie et a en conséquence besoin de compenser en important du GNL.

10/ Les prix du gaz naturel sont extrêmement variables, selon que le gaz naturel est produit localement ou non, et selon la manière dont il est expédié et le type de contrat dont il fait l’objet. Généralement, le gaz naturel produit localement est le moins cher. Le charbon connaît des problèmes similaires, le charbon produit localement étant le moins cher.

La figure 6 permet une comparaison des prix du gaz naturel dans trois régions du monde (publication japonaise IEEJ, 23 janvier 2013 : https://i0.wp.com/…/Natural-Gas-and-LNG-Prices-from…).

Figure 6. Comparison of natural gas prices in three parts of the world from the Japanese publication IEEJ, dated January 23, 2013.

Dans ce graphique, le prix plancher du Henry Hub (centre de distribution de gaz naturel situé à Erath en Louisiane) est le prix américain, disponible uniquement localement. La production est élevée aux États-Unis, son prix a donc tendance à être bas.

Le prix supérieur est celui constaté au Japon pour le gaz naturel liquéfié (GNL) importé, dans le cadre de contrats à long terme, sur une période de plusieurs années. C’est le prix le plus élevé, que l’Europe paie pour le GNL, sur la base des prix du « marché spot ».

Le GNL proposé sur le marché spot est le seul type de GNL disponible pour ceux qui n’ont pas anticipé les problèmes actuels – dont l’Europe…

Ces dernières années, l’Europe a pris le risque d’obtenir des prix bas sur le marché spot, mais cette approche s’est retournée contre elle dès lors que l’offre en GNL est insuffisante pour répondre à la demande mondiale. Notez que le prix élevé du GNL importé par l’Europe était déjà une évidence en janvier 2013, donc bien avant le début de l’invasion de l’Ukraine.

L’un des principaux problèmes du GNL est que le transport du gaz naturel est extrêmement coûteux, tendant à au moins doubler, voire tripler le prix. Les fournisseurs doivent être assurés d’un prix élevé pour le GNL sur long terme afin de rentabiliser les infrastructures colossales nécessaires pour produire et expédier le gaz naturel sous forme de GNL. Les prix extrêmement variables du GNL ont longtemps freiné les ambitions des producteurs de gaz naturel pour développer ce marché.

Inversement, les prix récents particulièrement élevés du GNL en Europe ont rendu le prix du gaz naturel trop élevé pour les industriels qui ont besoin de gaz naturel pour des processus autres que la production d’électricité, comme la fabrication d’engrais azotés. Ces prix élevés font que la crise consécutive au manque de gaz naturel bon marché se répercute sur le secteur agricole.

La plupart des gens sont « aveugles à l’énergie », surtout lorsqu’il s’agit du charbon et du gaz naturel. Ils partent de l’idée que ces deux combustibles peuvent être extraits à bon marché en abondance, et ce pour toujours.

Malheureusement, pour le charbon comme pour le gaz naturel, le coût du transport a tendance à être très élevé. Et c’est un aspect qui échappe aux analystes. C’est le coût élevé de transport et de livraison du gaz naturel et du charbon qui empêche les entreprises d’extraire réellement les quantités de charbon et de gaz naturel qui semblent être disponibles d’après les estimations des réserves, et non les réserves elles-mêmes.

10/ Lorsque nous analysons la consommation d’électricité de ces dernières années, nous découvrons que les pays – membres de l’OCDE ou non – ont connu des schémas de croissance de la consommation d’électricité étonnamment différents depuis 2001.

La consommation d’électricité des pays de l’OCDE a été quasiment stable, surtout depuis 2008. Mais même avant 2008, la consommation d’électricité n’augmentait que légèrement.

Les arbitrages actuels consistent à électrifier autant que possible les usages dans les pays de l’OCDE. L’électricité devrait être utilisée de manière conséquente pour alimenter les véhicules et chauffer les maisons. Elle serait également davantage utilisée par les industries nationales, notamment pour la fabrication des batteries et des semi-conducteurs. La question est de savoir comment les pays de l’OCDE seront en mesure d’augmenter suffisamment leur production d’électricité pour couvrir à la fois les utilisations actuelles de l’électricité et les nouvelles utilisations prévues, alors que la production d’électricité est restée stable dans le passé.

Figure 7. Electricity production by type of fuel for OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

La figure 7 (« Production d’électricité par type de ressources pour les pays de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/2023/02/OECD-Electricity-by-Fuel.png) montre que la part du charbon dans la production d’électricité a diminué dans les pays de l’OCDE, surtout depuis 2008.

La part des « autres » a augmenté, mais juste assez pour que la production globale reste stable. La catégorie « Autres » comprend les énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire, mais aussi l’électricité produite à partir du pétrole et de la combustion des déchets. Ces dernières catégories sont peu développées.

Le schéma de la production énergétique récente des pays non membres de l’OCDE est très différente.

Figure 8. Electricity production by type of fuel for non-OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

La figure 8 (« Production d’électricité par type de ressources pour les pays non membres de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/02/Non-OECD-Electricity-by-Fuel.png) montre que les pays non membres de l’OCDE ont rapidement augmenté leur production d’électricité à partir du charbon. Les autres grandes sources de combustible sont le gaz naturel et l’électricité produite par les barrages hydroélectriques.

Toutes ces sources d’énergie sont relativement peu complexes. L’électricité produite localement à partir de charbon, de gaz naturel et d’hydroélectricité a tendance à être assez bon marché. Grâce à ces sources d’électricité peu coûteuses, les pays non membres de l’OCDE ont pu dominer les marchés de l’industrie lourde et d’une grande partie de l’industrie manufacturière dans le monde.

En fait, si nous examinons la production locale ou nationale des combustibles généralement utilisés pour produire de l’électricité (c’est-à-dire tous les combustibles à l’exception du pétrole), nous pouvons voir un modèle émerger (« Production énergétique des combustibles souvent utilisés pour la production d’électricité dans les pays de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/OECD-Production-of-Fuels-Used-for…).

Figure 9. Energy production of fuels often used for electricity production for OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

En ce qui concerne l’extraction des combustibles souvent associés à l’électricité, la production a été réduite ou stagnante, même en incluant les « énergies renouvelables » (éolienne, solaire, géothermique et copeaux de bois). La production de charbon est en baisse. Le déclin de la production de charbon est probablement en grande partie responsable de l’absence de croissance de l’offre d’électricité dans l’OCDE. L’électricité produite localement à partir de charbon a toujours été très bon marché, ce qui a fait baisser le prix moyen de l’électricité.

Un schéma très différent apparaît lorsque l’on considère la production de combustibles utilisés pour générer de l’électricité dans les pays non membres de l’OCDE. Notez que la même échelle a été utilisée pour les figures 9 et 10.

Ainsi, en 2001, la production de ces combustibles était à peu près égale pour les pays de l’OCDE et les pays non-OCDE. Depuis 2001, la production de ces combustibles a presque doublé pour les pays non membres de l’OCDE, tandis que la production des pays de l’OCDE est restée pratiquement stable.

Figure 10. Energy production of fuels often used for electricity production for non-OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

Un élément intéressant de la figure 10 (« Production d’énergie des combustibles souvent utilisés pour la production d’électricité pour les pays non membres de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/Non-OECD-Production-of-Fuels-Used…) est la production de charbon pour les pays non membres de l’OCDE, représentée en bleu en bas. Elle a à peine augmenté depuis 2011. C’est une des causes du resserrement actuel de l’offre mondiale de charbon.

Ceci dit, il n’est guère probable que la flambée des prix du charbon contribue notablement à la croissance de la production de charbon à long terme, car les réserves véritablement locales s’épuisent, même dans les pays non membres de l’OCDE. La flambée des prix est beaucoup plus susceptible d’entraîner une récession, et par conséquence des défauts de paiement des dettes, une baisse des prix des matières premières et une diminution de l’offre de charbon.

11/ Je crains que l’économie mondiale n’ait atteint les limites de la complexité ainsi que les limites de la production d’énergie.

L’économie mondiale semble en voie de s’effondrer sur plusieurs années. À court terme, le résultat pourrait ressembler à une mauvaise crise, ou à une guerre, ou peut-être aux deux. Jusqu’à présent, les économies qui utilisent des combustibles peu complexes pour produire de l’électricité (charbon et gaz naturel produits localement, plus production hydroélectrique) semblent s’en sortir mieux que les autres.

Mais l’économie mondiale dans son ensemble est mise à mal par l’insuffisance de l’offre de production d’énergie locale ou nationale bon marché.

Du point de vue physique, l’économie mondiale, ainsi que l’ensemble des systèmes économiques nationaux qui la composent, sont des structures dissipatives (https://gmwgroup.harvard.edu/dissipative-systems).

En tant que telles, le schéma habituel d’une croissance suivie d’effondrement semble inévitable. Mais parallèlement, on peut s’attendre à ce que de nouvelles organisations de structures dissipatives émergent, dont certaines peuvent être mieux adaptées aux conditions changeantes. Ainsi, certaines approches de la « croissance économique » qui semblent inadaptées aujourd’hui pourraient être opportunes à plus long terme.

Par exemple, en supposant que le changement climatique ouvre l’accès à davantage de réserves de charbon dans les régions froides, le principe de « Maximum Power Principle » (principe de puissance maximum ou principe de Lotka : https://en.wikipedia.org/wiki/Maximum_power_principle, ou https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_puissance_maximum) suggère qu’une certaine « économie » finira par tirer partie de ces gisements.

Ainsi, alors qu’il semblerait que nous arrivons aujourd’hui aux confins d’un type d’organisation économique, sur le long terme, on peut s’attendre à ce que les « systèmes auto-organisés » trouvent des moyens d’utiliser (« dissiper ») toute source d’énergie à laquelle il est possible d’accéder à moindre coût, en tenant compte à la fois de la complexité et de l’usage des différentes formes de « carburant ».


Merci les V’s

Vincent Mignerot & Vinz Kanté

L’énergie du déni

C’est le vendredi 25 novembre 2022, dans le cadre très accueillant de la Tricoterie à Saint-Gilles (Bruxelles), que Vinz Kanté et Vincent Mignerot ont dialogué sur le rôle de l’énergie dans nos sociétés et les conséquences de la déplétion de celle-ci pour notre futur collectif.

La soirée, interaction avec le public comprise, a été filmée et sera diffusée sur le média LIMIT.

Merci au public bienveillant et participant d’avoir contribué à rendre cette soirée chaleureuse malgré la gravité des thématiques abordées.

Pour retrouver ou découvrir :


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

Neuf adolescents qui revenaient d'un camp de vacances en Espagne organisé par la mutualité chrétienne flamande ont été admis à l'hôpital de Montpellier (sud de la France) et testés positifs au coronavirus, a indiqué vendredi leur organisation.
L'espérance de vie moyenne, qui ne cessait de progresser depuis des décennies à travers le monde, a subitement décliné en 2020 et 2021 pendant le plus gros de la pandémie de Covid-19, selon une étude parue mardi dans le Lancet.
En 2024, malgré la levée des mesures les plus strictes pour lutter contre la propagation du coronavirus, celui-ci est toujours bien présent.
Près de 10.000 décès dus au Covid-19 ont été signalés en décembre, a annoncé mercredi l'Organisation mondiale de la Santé, avertissant que le virus reste vivace meme s'il peut passe en partie inaperçu.
L’année 2024 ne signe toujours pas la disparition du Covid. Elle commence même avec une circulation intense du virus, selon les données de Santé publique France, notamment celles issues de l’analyse des eaux usées.
Une étude française parue le 2 janvier livre une estimation du nombre de morts au début de la pandémie de coronavirus potentiellement imputables au traitement promu par Didier Raoult.

2023

Aucune mesure supplémentaire n'est actuellement envisagée afin de réduire le nombre de cas de contamination au Covid-19, a indiqué mardi le SPF Santé publique.
La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a validé mardi certaines interdictions de voyage et obligations de...
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'inquiète de la hausse du nombre de cas de coronavirus constatés dans plusieurs pays alors que l'hiver approche.
Le virologue Steven Van Gucht a apporté son expertise pour analyser la situation dans le pays. “Le virus a commencé à se propager plus tôt que prévu”, déclare-t-il.
Des chercheurs suisses ont évalué les symptômes à long terme et la santé des personnes non vaccinées ayant contracté la COVID-19. Résultat : 18% d'entre elles développeraient des symptômes persistants, souvent durant des années.
L’Organisation mondiale de la santé acte la fin de la phase de crise sanitaire aiguë. Mais les problématiques mises en lumière par la pandémie, en matière de prévention, de recherche publique ou de solidarité internationale, ne doivent pas être occultées.
Ce variant issu d’Omicron a déjà contaminé dix personnes en France. Les symptômes ? Semblables à ceux d’une conjonctivite.
Un rapport de l’Unicef mercredi 19 avril pointe du doigt les contraintes subies par les systèmes de santé de nombreux pays du monde, causant un retour en arrière sans précédent en termes de vaccination infantile.
Variole du singe, Sras, Mers, Ebola, grippe aviaire, zika, VIH et sans doute Covid-19... Les zoonoses, maladies transmises à l'homme par des animaux, se sont multipliées ces dernières années, laissant craindre de...
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les adultes en bonne santé ne nécessitent pas de dose supplémentaire de vaccins anti-Covid, au-delà de la vaccination primaire et d'un premier booster, les bénéfices pour la santé étant minimes.
Le FBI a déclaré qu’il penche désormais pour la thèse d’une fuite de laboratoire. Mais ses explications vagues et le contexte politique chargé laissent pour l’instant les experts dubitatifs.
Le directeur du FBI Christopher Wray a estimé mardi qu'un accident de laboratoire à Wuhan en Chine est "très probablement" à l'origine de la pandémie de Covid-19, deux jours après une hypothèse similaire avancée par le ministère américain de l'Energie.
"Les cas de corona ont continué à augmenter, mais nous nous attendons plutôt à une petite vague, pour ce qui est déjà considéré aujourd'hui comme la dixième vague. Nous observons un mélange de variants omicrons avec des différences relativement faibles dans la force de croissance", a déclaré le virologue Yves Van Laethem, dans le dernier bulletin de santé publique distribué vendredi.
Le patron de l'Organisation mondiale de la santé s'est personellement engagé mercredi à tout faire pour obtenir "une réponse" sur les origines du Covid-19.
Une seule injection d'un nouveau traitement antiviral contre le Covid-19 a réduit de moitié, lors d'essais cliniques, le risque d'hospitalisation en cas d'infection, selon une étude publiée mercredi, dont les auteurs espèrent qu'elle débouchera sur un nouveau médicament pour les patients.
Des chercheurs ont regroupé l’ensemble des données disponibles et ont estimé que chez certaines personnes souffrant de COVID long, les symptômes pourraient persister à vie si aucun traitement n'est proposé.
Descendant d'Omicron, le sous-variant Kraken fait parler de lui à l’internationale.
Les chiffres officiels mis en avant par Pékin sont remis en cause par des déclarations locales, affirme la presse anglo-saxonne. Dans le Henan, près de 88,5 millions de personnes auraient contracté la maladie.

2022

Le pic des nouvelles infections au Covid-19 en Chine fait craindre une recrudescence de l’épidémie sur le continent européen.
Presque deux ans de pandémie et le coronavirus nous prend toujours autant la tête. Dans tous les sens du terme. Les études le confirment : le Sars-CoV-2 peut diffuser dans notre cerveau et entraîner des troubles neurologiques. Explications.
La Chine est touchée par l'une des plus importantes vagues de contaminations au Covid-19 depuis le début de la pandémie, il y a trois ans. Devant un vaste mouvement de protestation, elle a mis fin au début du mois de décembre à sa stratégie "zéro-Covid".
L’archipel connaît une nouvelle flambée de cas et se rapproche dangereusement du record de morts quotidien. Pourtant, les autorités semblent rester sourdes à la crise sanitaire.
Après avoir mis fin brutalement à sa politique zéro Covid début décembre, la Chine fait face à un pic des contaminations au Covid-19. Si la fin du dépistage systématique rend impossible de savoir exactement le nombre de personnes infectées, les témoignages se multiplient faisant part d'hôpitaux sous tension et de crématoriums débordés.
L’ampleur de la vague de contaminations est désormais « impossible » à déterminer, a concédé mercredi le ministère de la santé, les tests n’étant plus obligatoires.
La «grippette», «l’infection respiratoire la plus facile à soigner» de Didier Raoult, la COVID-19 donc, a tué environ 15 millions de fois en deux ans. C’est ce qu’affirme une équipe de l’Organisation mondiale de la sante (OMS) dans un article paru ce jour dans la revue scientifique Nature.
Il y a un an, le 26 novembre 2021, l’Organisation mondiale de la santé désignait le variant B.1.1.529 comme variant préoccupant, sous l’appellation Omicron. Par quels mécanismes moléculaires ce lignage du SARS-CoV-2 a-t-il depuis évolué ? Quelles trajectoires évolutives a-t-il suivies pour générer de nombreux sous-lignages, eux-mêmes à l’origine de multiples sous-variants ? Et quelle sera l’évolution future du SARS-CoV-2 ? Des virologistes moléculaires et spécialistes en bioinformatique suisse, américain, japonais, italien et britannique, ont tenté de faire le point sur ces questions dans un article diffusé le 25 novembre 2022 sur le site virological.org.
Tôt ce dimanche, des protestations contre les confinements imposés par les autorités ont éclaté à Shanghai, dans plusieurs universités de Pékin et dans d’autres villes.
Des chercheurs du CNRS et de l’INSERM ont établi une corrélation quasi linéaire entre pollution aux particules fines et mortalité liée à la covid-19. Publiée dans la revue « Science of the Total Environment », cette étude lance un nouveau pavé dans la marre de l’inaction du gouvernement en matière de gestion de la qualité de l’air.
Le «Daily Mail» a évoqué une expérience menée sur dix souris génétiquement modifiées, très sensibles à l’exposition aux premières souches du Sars-CoV-2. Le sujet, bien que traité de manière sensationnaliste par le tabloïd, soulève d’autres questions pertinentes.
La situation sanitaire en France et à l’étranger, en carte et en graphiques, actualisée chaque jour entre 19 heures et 20 heures.
Le Covid circule de plus en plus au sein de la population belge. Mais il n'y a pas encore de quoi s'inquiéter.
Le taux de reproduction s'établit à 1,236. Lorsqu'il est supérieur à 1, cet indicateur signifie que l'épidémie prend de l'ampleur. L'incidence, qui renseigne le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants, atteint 247 sur 14 jours. La semaine dernière, Sciensano a indiqué que la Belgique devait s'attendre à une nouvelle vague de Covid-19 à la mi-octobre, d'après les modèles scientifiques.
La nouvelle campagne de vaccination s'avère être très importante pour éviter une surcharge dans les hôpitaux dans quelque semaines.
Santé, éducation, niveau de vie : un rapport de l’ONU, paru ce jeudi, alarme sur une baisse historique du développement humain en 2020 et 2021 dans quasiment tous les pays du globe. Il appelle à se détourner du modèle économique actuel, focalisé sur la croissance.
Le Covid-19 est loin d’avoir livré tous ses secrets. Une nouvelle étude publiée ce jeudi dans The Lancet Psychiatry par des chercheurs de l’Université d’Oxford (ici) met en lumière le risque accru de certains troubles neurologiques et psychiatriques, même deux ans après l’infection au coronavirus. Autrement dit, certains symptômes de ce type peuvent se déclarer deux ans après l’infection au Covid-19… quel que soit le variant (Alpha, Delta, Omicron). Et les enfants ne sont pas exempts d’effets secondaires.
Deux études publiées mardi dans la prestigieuse revue Science concluent que la pandémie de Covid-19 a commencé sur le marché de la ville de Wuhan, en Chine, pointant ainsi vers une très probable origine animale du virus.
Les vaccins contre le Covid-19 ont sauvé 19,8 millions de vies dans le monde, indique l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une nouvelle mise à jour vendredi.
Cette nouvelle campagne ciblera particulièrement les personnes immunodéprimées, celles de 65 ans et plus, les résidents des structures d'hébergement (maisons de repos, handicap, santé mentale), les professionnels de la santé et les 50-64 ans. Les femmes enceintes seront également visées, sachant que le risque d'un accouchement précoce est avéré en cas de cycle de vaccination incomplet, a également expliqué la ministre. Le reste de la population de 18 ans et plus pourra aussi toujours se faire vacciner sur base volontaire.
Le quotidien britannique The Sun rapporte les résultats édifiants d'une étude réalisée par les chercheurs du Kings College de Londres. Selon les auteurs, le coronavirus impacterait l'ensemble du corps humain et non pas uniquement le système respiratoire. D'après les données récoltées, un lien existerait entre une infection au Covid-19 et un plus grand risque de développer des maladies cardiovasculaires et du diabète. Cela se vérifierait particulièrement dans les trois mois qui suivent la contamination.
Entre le 11 et le 18 juillet, il y a eu en moyenne 162,7 admissions à l'hôpital par jour pour cause de Covid, soit une hausse de 9% par rapport à la période de référence précédente.
La Chine a enregistré samedi son plus grand nombre de cas de Covid-19 depuis mai et des millions de personnes à travers le pays passaient le weekend en confinement en application de la stricte politique "zéro Covid".
Entre le 8 et le 14 juillet, il y a eu en moyenne 157,6 admissions à l'hôpital par jour pour cause de covid, soit une hausse de 13% par rapport à la période de référence précédente. Au total, 2.183 personnes positives au coronavirus sont actuellement hospitalisées, dont 98 patients traités en soins intensifs, selon les chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour vendredi matin. Entre le 5 et le 11 juillet, 7.898 nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 ont été dépistées en moyenne par jour, en hausse de 26% par rapport à la semaine précédente.
Le nombre d'infections au coronavirus a doublé ces deux dernières semaines parmi les travailleurs, ressort-il du rapport bimensuel publié jeudi par le Professeur Lode Godderis (KU Leuven), spécialisé en médecine du travail.
Les contaminations sont en hausse, et ce, pour plusieurs raisons.
La préconisation vaut également pour toutes les personnes vulnérables, précisent le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Selon les derniers chiffres de l’Office national des statistiques au Royaume-Uni, 1 personne sur 25 a été testée positive entre le 22 et le 29 juin en Angleterre. Des contaminations majoritairement causées par les sous-variants BA.4 et BA.5.
Un nouveau variant du covid devrait arriver en Belgique d'ici quelques jours. Doit-on déjà craindre pour notre hiver ?
Bruxelles et la Flandre sont repassées en rouge foncé sur la carte du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), mise à jour jeudi. La Wallonie conserve pour l'instant sa robe rouge, plus claire.
Le taux de reproduction du virus est quant à lui de 1,13. Lorsqu'il est supérieur à 1, cet indicateur signifie que l'épidémie tend à s'accélérer. L'incidence, qui renseigne le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants, atteint 449 sur 14 jours.
Les infections au coronavirus au Royaume-Uni ont augmenté de plus d'un demi-million en une semaine.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dit jeudi à l'AFP s'attendre à "des niveaux élevés" de Covid-19 cet été en Europe et appelé à surveiller le virus de près après un triplement des cas quotidiens depuis un mois.
Entre le 21 et le 28 juin, il y a eu en moyenne 101,1 admissions à l'hôpital par jour pour cause de covid, soit une hausse de 32% par rapport à la période de référence précédente, selon les chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour mardi matin.
Les sous-variants BA.4 et BA.5 d’Omicron sont capables d’échapper de façon notable aux anticorps produits après vaccination ou après infection naturelle, selon une étude publiée le 22 juin 2022 dans The New England Journal of Medicine (NEJM). Il en est de même pour un autre sous-variant d’Omicron, BA.2.12.1, qui représente actuellement la souche de SARS-CoV-2 dominante aux États-Unis.
La vaccination contre le Covid-19 pourrait avoir permis d'éviter 19,8 millions de morts sur un potentiel de 31,4 millions au cours de la première année suivant l'introduction des vaccins en décembre 2021, avance une première vaste étude de modélisation, publiée vendredi.
Environ 1,7 million de personnes ont été infectées par le coronavirus au Royaume-Uni la semaine dernière, soit 23% de plus que les 1,4 million de la semaine précédente, rapporte vendredi la chaîne d'information Sky News en citant l'autorité du service de statistiques ONS (Office for National Statistics ).
L'arrivée de l'été rime cette année encore en Europe avec une remontée des cas de Covid-19, portée par de nouveaux sous-variants d'Omicron, qui suscite des appels à la vigilance. Remontée des cas en Europe
Les indicateurs de l'épidémie de coronavirus indiquent une forte augmentation.
L'Allemagne est confrontée à une nouvelle vague de Covid-19, a annoncé mercredi le ministre de la Santé Karl Lauterbach, exhortant les personnes les plus fragiles à effectuer une quatrième dose de vaccin.
La communauté scientifique internationale est pleinement mobilisée pour évaluer les propriétés biologiques et virologiques de BA.4 et BA.5, les deux nouveaux sous-lignages d’Omicron, identifiés pour la première fois en Afrique du Sud et qui sont devenus en mai les variants prédominants dans ce pays. Ils y ont provoqué une nouvelle vague de contaminations mais de moindre ampleur que les précédentes.
BA.4, BA.5: dans la famille Omicron, ces deux membres sont soupçonnés de contribuer, avec de moindres gestes barrières, à une remontée des contaminations dans plusieurs pays européens, après l'Afrique du Sud et le Portugal.
Plus des deux tiers de la population mondiale possède probablement une quantité importante d'anticorps contre le Covid-19, que ce soit après vaccination ou contamination naturelle, a fait savoir jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le docteur Alain Colignon, adepte de l’Ivermectine contre le Covid, ne renie en rien ses “convictions”.
L'Amérique latine et les Caraïbes sont menacées par une crise alimentaire, conséquence de la guerre en Ukraine qui relance l'inflation dans une région qui n'a pas encore surmonté le choc de la pandémie de coronavirus, a averti mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
Les entreprises de l’agroalimentaire, de l’énergie et de la pharmacie sont dans la ligne de mire de l’ONG, qui propose une taxation exceptionnelle sur les bénéfices de la pandémie.
Les émissions de gaz à effet de serre dans l'Union européenne (UE) ont pour la première fois dépassé les niveaux atteints avant la période de pandémie de coronavirus. C'est ce qu'il ressort des données de l'office statistique européen Eurostat lundi.
Publiée dans Nature Communications, cette découverte "suscite un immense espoir", selon l'équipe de l'UCLouvain qui vise en l'occurrence la mise au point d'un antiviral, probablement sous forme d'aérosol, qui permettrait d'éradiquer le virus en cas d'infection ou de contact à haut risque.
Could we face a mass extinction of human beings in our lifetime? As global temperatures rise and this summer's bushfires devastate the Australian landscape, it's a worst-case scenario that is beginning to be seriously discussed. The rapid spread of the coronavirus in recent weeks has also escalated the anxiety that people feel about their mortality. However, there seems to be a difference in the way the public has reacted to these two threats. Global warming and potential mass extinction are seen as a vague threat somewhere out there in the distant future, whereas coronavirus is viewed as a clear and imminent danger. The growing fear of a coronavirus pandemic appears to have quickly motivated Australian health authorities and governments into immediate and appropriate action.
La Nouvelle-Zélande avait été quasiment épargnée par les premières vagues de Covid-19, mais l’arrivée du variant Omicron a changé la donne. Si le taux de mortalité demeure relativement bas, les experts s’inquiètent d’une possible résurgence de l’épidémie durant l’hiver austral.
La pandémie de Covid-19 était déjà responsable de la mort de 13,3 à 16,6 millions de personnes à la fin 2021, soit bien plus que le nombre de morts officiellement recensés, selon une nouvelle estimation de l'OMS publiée jeudi.
La Commission européenne appelle les États membres de l'UE à mieux se préparer à la prochaine phase de la pandémie de coronavirus.
Les chiffres enregistrés ces derniers jours sont les plus élevés depuis près de trois mois dans le pays.
Seul environ un patient hospitalisé pour Covid-19 sur quatre était totalement rétabli après un an, indique dimanche une étude britannique qui précise qu'être une femme ou obèse accroît le risque de conserver des problèmes de santé. Cette étude, présentée au Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses à Lisbonne et publiée dans The Lancet Respiratory Medicine, a utilisé les données de patients adultes de 39 hôpitaux du National Health Service (NHS) du Royaume-Uni entre le 7 mars 2020 et le 18 avril 2021.
La métropole a annoncé dimanche la mort de 39 personnes due au Covid, ce qui porte à au moins 87 le nombre total depuis le début du confinement de Shanghai.
Malgré des mesures très strictes, les contaminations ne baissent pas à Shanghai
Le nombre de cas de Covid-19 continue d'augmenter à Shanghai en dépit d'un confinement très strict. Un pic de 26.330 nouvelles contaminations a été signalé mardi dans la métropole chinoise, ont indiqué les autorités mercredi, alors que quelque 28.000 nouvelles infections ont été enregistrées à l'échelle du pays.
La plus grande ville de Chine est en confinement total depuis le 5 avril en raison d’une forte recrudescence des cas de Covid-19. Les 26 millions d’habitants de la ville n’ont pas le droit de quitter leur maison ou leur immeuble et dépendent désormais des approvisionnements du gouvernement et des applications de livraisons, débordées, pour se nourrir.
C’est une réalité désormais documentée. Selon une étude publiée ce vendredi par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), le surcroît de protection que confère la troisième dose vaccinale trois mois après l’injection est quasi nulle contre l’infection omicron, même si elle demeure non négligeable contre les formes graves.
Pendant huit ans, Damy Idowu s'est démené pour garder ouvert son petit salon de coiffure situé dans un quartier commercial de Lagos en dépit de l'inflation galopante au Nigeria, de deux récessions et de la pandémie de coronavirus. Mais, la semaine dernière, l'entrepreneur a dû se résoudre à fermer boutique, comme beaucoup d'autres au Nigeria - le géant africain faisant face à l'une de ses pires crises énergétiques de ces dernières années.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Le nombre d'infections au Sars-CoV-2 poursuit sa progression en Belgique avec 9.055 cas confirmés entre le 9 et le 15 mars, soit une augmentation de 25% par rapport à la période de sept jours précédente.
Avec 17 millions d’habitants, un port immense, des usines gigantesques et de nombreux bureaux de recherche et développement, Shenzhen est souvent décrite comme la Silicon Valley chinoise. Dimanche 13 mars, la ville a fermé ses services non essentiels face à une recrudescence des cas de coronavirus, en respect de sa politique « zéro Covid ».
En raison d'un pic de cas à travers le pays, les autorités ont fermé les écoles de Shanghai, confiné les quartiers centraux du centre technologique du sud Shenzhen, ainsi que des villes entières du nord-est, tandis que presque dix-neuf provinces luttent contre des foyers locaux dus aux variants Delta et Omicron.
Les 17 millions d'habitants de la ville de Shenzhen, dans le sud de la Chine, ont été placés en confinement après le signalement de 66 nouveaux cas de coronavirus, a annoncé le gouvernement local, qui a aussi bouclé le quartier des affaires.
Les 9 millions d'habitants de la ville chinoise de Changchun (nord-est) ont été placés en confinement, ont annoncé vendredi les autorités locales, au moment où la Chine fait face à sa plus grave flambée de Covid-19 depuis deux ans.
Ces contaminations restent sans commune mesure avec les bilans dans le reste du monde, mais elles sont pour la Chine à leur plus haut niveau depuis mars 2020. Le pays, où le coronavirus a été initialement détecté fin 2019, observe une politique du zéro Covid, qui a permis d'endiguer rapidement l'épidémie, mais s'accompagne d'un coût social et économique élevé.
La guerre en Ukraine pourrait faire plus de dégâts à l'économie européenne que la crise du coronavirus, d'après le dirigeant du groupe automobile allemand Volkswagen, Herbert Diess. Un conflit militaire prolongé toucherait probablement la zone "beaucoup plus durement" qu'une la propagation du Covid-19, a déclaré M. Diess au Financial Times.
La pandémie de Covid-19 n'est pas finie et la distribution des vaccins sur la planète reste "scandaleusement inéquitable", a affirmé mercredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué marquant le deuxième anniversaire du déclenchement de ce fléau mondial.
Trois études scientifiques prépubliées le 26 février indiquent que le Sars-CoV-2 se serait bien répandu initialement sur le marché de Wuhan où il serait passé de l’animal à l’être humain, avant de se répandre et de provoquer la pandémie de Covid-19 que nous vivons aujourd’hui.
Les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 (confinement, fermeture des marchés, couvre-feu) ont mis à mal l’économie de cette zone déjà fragile.
Le gouvernement anglais a publié sur son site internet une étude qui prédit l'évolution du covid ces prochains mois au Royaume-Uni. Les chercheurs ont déterminé quatre scénarios, allant du plus optimiste au plus pessimiste, qui partent tous du principe que le covid continuera à circuler et que des variants apparaîtront. Voici le détail de ces hypothèses à moyen terme.
Entre une vaccination qui plafonne à 40% de la population et des mesures sanitaires pratiquement absentes, la Russie a décidé sans l'avouer de laisser le Coronavirus circuler librement. Le résultat, c'est une catastrophe démographique : le pays a perdu en 2021 plus d'un million d'habitants.
l est possible de mettre fin à la phase aiguë de la pandémie cette année, a affirmé lundi le chef de l'OMS, même si le Covid-19 provoque un décès toutes les 12 secondes dans le monde.
"Omicron continue de déferler sur la planète. (...) Ne vous méprenez pas, Omicron provoque des hospitalisations et des décès, et même les cas les moins graves submergent les établissements de santé", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus en conférence de presse à Genève (Suisse).
Dans un rapport présenté lundi 17 janvier, l’Organisation internationale du travail estime que le chômage mondial dépassera de 21 millions son niveau d’avant la pandémie.
Inquiète du "raz de marée" d'Omicron, la branche européenne de l'Organisation mondiale de la santé a estimé mardi que plus de 50% des Européens pourraient être touchés par Omicron d'ici deux mois, à cause du rythme actuel de contamination.
De nombreux antivaccins assurent que les non-vaccinés ne saturent pas les services de réanimation du pays, en s’appuyant sur des données de la Drees mal interprétées.
Andrew Pollard est le directeur de l'Oxford Vaccine Group. Il prévient qu'enchaîner les vaccinations n'est tout simplement pas possible, même si Israël a déjà commencé à délivrer sa 4e dose.
Bien que le variant se propage comme une traînée de poudre dans le monde, il semble moins pathogène que ce que l’on craignait initialement et a fait naître l’espoir que la pandémie pourrait être surmontée. Mais Catherine Smallwood, une responsable des situations d’urgence à l’OMS, a indiqué à l’AFP que la montée en flèche des taux d’infection pourrait avoir l’effet inverse.

2021

L’Organisation mondiale de la santé s’est dite mercredi « très préoccupée par le fait qu’Omicron, plus transmissible, circulant en même temps que Delta, entraîne un tsunami » de contaminations.
La pandémie de Covid-19 a flambé ces derniers jours, avec des records de contamination dans le monde sur la semaine écoulée, et lOrganisation mondiale de la Santé a mis en garde mercredi contre un risque très élevé lié au variant Omicron.
"Je suis très préoccupé par le fait qu'Omicron, plus transmissible, circulant en même temps que Delta, entraîne un tsunami de cas. Cela exerce et continuera d'exercer une immense pression sur un personnel de santé épuisé et des systèmes de santé au bord de l'effondrement", a déclaré le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse à Genève ce mercredi.
Chiffres mal compris, montages mensongers ou pures affabulations… les infox et autres rumeurs se propagent sur les réseaux sociaux et les sites conspirationnistes, à la faveur de cette cinquième vague de Covid-19.
Pour le chercheur de l’ULB, le gouvernement doit revoir sa copie au risque de mettre en place le terreau fertile aux extrémismes. "Il faut peut-être réfléchir à une autre manière de penser cette crise. (Le comité de concertation) est occupé à avoir des conséquences délétères sur la confiance et au final, sur la cohésion sociale."
Vacciner vite et massivement pour vaincre le Sars-Cov 2 : le plan était clair fin 2020. C’était sans compter sur un virus en perpétuelle évolution. D’un variant à l’autre, la bataille contre le coronavirus est loin d’être achevée.
« Il est important de se souvenir que la très grande majorité des hospitalisations et des morts sont des gens qui ne sont pas vaccinés, pas des gens qui n’ont pas eu de dose de rappel », a-t-il insisté, ajoutant : « Et il nous faut être très clair » sur le fait que « les vaccins restent efficaces contre les variants Delta comme Omicron ».
Nous sommes 760 citoyen·ne·s, vacciné.e.s ou non, et nous avons voulu comprendre nos multiples points de vue sur la vaccination, sans préjugés. Voici ce que nous avons appris et qui pourrait décrisper les conversations en famille, entre amis ou collègues.
L’émergence du nouveau variant Omicron n’est pas un cas fortuit. C’est le résultat largement prévisible et quasiment inévitable d’un énorme fiasco politique mondial. Les gouvernements des pays riches ont sciemment laissé les pays à revenus faibles ou intermédiaires ne pas être vaccinés
La consommation d'énergie dans l'Union européenne en 2020 a été au plus bas depuis 1990, indique mardi Eurostat, l'office européen de statistique. La pandémie de coronavirus a fait baisser la consommation globale d'énergie.
Une "action forte" est "urgente" face à la progression rapide du variant Omicron car "la vaccination seule ne suffira pas", a mis en garde mercredi l'agence européenne chargée des épidémies.
Une "action forte" est "urgente" face à la progression rapide du variant Omicron car "la vaccination seule ne suffira pas", a mis en garde mercredi l'agence européenne chargée des épidémies.
La crise sanitaire exige que des décisions soient prises. Mais pour Jean-Michel Longneaux, philosophe, chargé de cours à l'Université de Namur, le véritable enjeu est que celles-ci soient justes. "Comment s'assurer qu'on ne cherche pas à apaiser nos peurs ou à défendre des intérêts privés au détriment des autres, ou qu'on ne se laisse pas emporter par des discours séducteurs qui nous aveuglent et font de nous les complices d'injustices ?"
Le nombre de personnes sous-alimentées en Afrique a progressé de près de 50% entre 2014 et 2020, pour atteindre 281,6 millions de personnes, estime mardi un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de deux autres institutions internationales.
Identifié dans plus de soixante pays, le variant Omicron pourrait opposer une forme de « résistance » au vaccin et bénéficier d’une diffusion rapide, mais les données cliniques sur la sévérité des cas de Covid-19 qu’il déclenche restent parcellaires, selon l’OMS.
Le rapport 2022 sur les inégalités du World Inequality Lab, publié mardi, souligne que les ultra-riches ont énormément profité de la crise sanitaire du Covid-19, qui a creusé encore davantage les inégalités de patrimoine. Pour y remédier, les économistes ayant participé à l'étude, dont Lucas Chancel et Thomas Piketty, proposent une imposition progressive du patrimoine à l'échelle mondiale.
"Seul un plan de vaccination mondial peut mettre fin à une pandémie mondiale et à une situation injuste et immorale", a affirmé mardi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui milite depuis des mois pour une réponse coordonnée et égalitaire de la communauté internationale.
"Plus jamais ça !": le chef de l'OMS a appelé lundi les nations à établir un accord sur les pandémies pour que les générations futures soient mieux armées pour les combattre, près de deux ans après l'éruption du Covid.
Potentiellement très contagieux et échappant aux vaccins, un nouveau variant du Covid-19 aux multiples mutations a été détecté au Botswana et surtout en Afrique du Sud, qui voit les prémices d’une nouvelle vague de pandémie. Ce variant, baptisé B.1.1.529 ou «Nu», présente un nombre «extrêmement élevé» de mutations et «nous pouvons voir qu’il a un potentiel de propagation très rapide», a déclaré jeudi le virologue Tulio de Oliveira, lors d’une conférence de presse en ligne chapeautée par le ministère de la Santé.
Les communes avec un haut taux de vaccination sont celles où l’incidence de cas est la plus forte. L’épidémiologiste Marius Gilbert explique cette apparente contradiction par la baisse d’efficacité des vaccins dans le temps et la multiplication des contacts chez les personnes vaccinées.
Les pays moins bien vaccinés enregistrent plus de décès liés au Covid que ceux qui sont fortement vaccinés. Cependant, d'autres critères peuvent expliquer les différences de mortalité.
Avons-nous, Européens, relâché nos efforts trop vite face au Covid-19 ? Avons-nous mal compris le rôle du vaccin ? Sur son site internet, le média américain CNN analyse la situation des pays européens et n'hésite pas à titrer : "L'Europe tire une leçon cruciale : les vaccins fonctionnent, mais ils ne stopperont pas le Covid à eux seuls"
L'Europe enregistre le plus haut taux d'incidence hebdomadaire Comme on le voit sur la carte ci-dessous, l’Europe est particulièrement touchée : elle enregistre le plus haut taux d’incidence hebdomadaire avec 230 nouveaux cas par 100.000 habitants. Seuls des pays européens sont teintés de rouge foncé (+ de 300 cas par 100.000 habitants ces sept derniers jours). C’est le cas, notamment, de la Belgique, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de l’Allemagne, de l’Autriche, de Slovénie, de la Bulgarie, ou encore de la Grèce.
Depuis le début de l’année, les conflits - notamment en Afghanistan -, le changement climatique et le Covid-19 sont à l’origine d’une augmentation du nombre de personnes en insécurité alimentaire.
Une étude américaine rapporte que plus de 80 % des cerfs, testés entre décembre 2020 et janvier 2021 dans plusieurs régions de l’État d’Iowa, sont positifs au SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19.
Le gouvernement chinois a appelé la population à constituer des réserves de nourriture, au moment où le pays tente de combattre un regain épidémique limité qui perturbe les communications.
Loin de nous la volonté de cliver la société ou de stigmatiser une partie de la population, d'autant que certains citoyens ont des raisons médicales qui les empêchent de se faire vacciner. Mais les arguments que nous adressent les plus récalcitrants ou antivax dans leurs courriers ne justifient pas leur refus.
A l'issue de dizaines d'auditions, souvent poignantes, la CPI a accusé le gouvernement d'avoir "délibérément exposé" les Brésiliens à "une contamination de masse".
C’est l’avis d’un comité constitué par l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, qui dénonce dans son rapport annuel les divisions géopolitiques. Et déplore que les leçons de la crise du coronavirus n’aient pas été tirées.
L'OMS a fixé comme objectif que 40% de la population de chaque pays soit vaccinée d'ici la fin de l'année et 70% d'ici le milieu de 2022. Le Dr Tedros déplore régulièrement l'accaparement des vaccins anti-Covid par les pays riches.
nous avons consulté 3 experts : Jean-Christophe Goffard (immunologue et directeur du service de médecine interne à Erasme), Marius Gilbert et Simon Dellicour (épidémiologistes FNRS et ULB). Tous trois estiment que laisser circuler le virus aujourd’hui, chez nous, serait une stratégie extrêmement risquée. Voici pourquoi :
Une Commission d'enquête parlementaire (CPI) du Sénat brésilien va demander mercredi l'inculpation du président Jair Bolsonaro pour une série de crimes "intentionnels" lors de la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 600.000 morts dans son pays.
La pandémie a fait au moins 4.902.638 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, mardi à 10H00 GMT.
Une Commission d'enquête parlementaire (CPI) du Sénat brésilien a demandé mercredi l'inculpation du président Jair Bolsonaro pour 10 crimes "intentionnels" lors de la pandémie de Covid-19, dont celui de "crime contre l'humanité".
Le produit intérieur brut (PIB) de la Belgique s'est contracté de 5,7% en 2020, sa pire performance depuis la Seconde Guerre mondiale, alors que le déficit public a atteint l'an dernier 9,1%, du jamais-vu depuis le milieu des années '80, selon les comptes détaillés de 2020, année marquée par la pandémie, publiés lundi par l'Institut des comptes nationaux.
La perturbation des services de santé due au Covid a anéanti des années de lutte contre la tuberculose dont les décès sont repartis à la hausse pour la première fois en plus de dix ans, a alerté l'OMS jeudi.
La vaccination contre le Covid-19 réduit de 90% le risque d’hospitalisation et de décès chez les plus de 50 ans et semble aussi efficace face au variant Delta, sur lequel on manque toutefois encore de recul, selon une vaste étude française en vie réelle publiée lundi.
Le taux de contamination par le coronavirus bat des records depuis plusieurs semaines en Russie et la mortalité s’emballe, avec près de 1 000 décès par jour.
De globale pandemie was een vingeroefening voor wat ons mogelijk te wachten staat met de klimaatopwarming. Uit de voorbije crisisperiode vallen daarom heel wat interessante en belangrijke lessen te trekken.
Les résultats d’une étude publiée dans « The Lancet » montrent qu’en 2020 les cas de troubles dépressifs majeurs et troubles anxieux ont bondi respectivement de 28 % et 26 %.
Le jeudi 7 octobre, l’état d’urgence a été déclaré en Lettonie pour les trois prochains mois. Face à une montée fulgurante des cas de Covid-19, le pays se retrouve avec des hôpitaux au bord de la faillite.
Mais le bilan réel est bien plus lourd. L'institut des statistiques Rosstat, qui possède une définition plus large des morts de la pandémie, faisait lui état de plus de 350.000 décès à la fin juillet.
La pandémie de Covid-19 a entraîné les plus fortes baisses d’espérance de vie depuis la seconde guerre mondiale dans la plupart des pays développés, montre une étude publiée lundi 27 septembre par l’université d’Oxford.
Des interactions entre le Covid-19 et l'environnement avaient déjà rapidement été démontrées. Les mesures de confinement ont ainsi contribué - au-delà de tout impact économique et psychosocial néfaste que cela a pu engendrer - à une amélioration de la qualité de l'air et de l'eau dans de nombreuses villes dans le monde. Mais d'autres liens moins évidents existent, notamment celui mis en lumière dans ce dernier rapport du Conseil supérieur de la Santé : l'impact de l'environnement sur les infections au coronavirus, et plus précisément ici de la qualité de l'air.
La dernière vague de contaminations au coronavirus aux Etats-Unis, dominée par le variant Delta, pourrait bientôt atteindre son pic, mais des experts mettent en garde contre toute complaisance et s'attendent à ce que le virus fasse désormais partie de la vie quotidienne pour des années encore.
Malgré les avertissements répétés de la communauté scientifique sur une pandémie planétaire, le monde n'était pas préparé à l'apparition du coronavirus, fin 2019.
Le directeur de l'OMS en Europe s'est montré plus pessimiste vendredi sur la capacité d'un taux élevé de vaccination à stopper à lui seul la pandémie de Covid-19, du fait des variants qui ont réduit la perspective d'une immunité collective.
Avec son cortège de confinements et de restrictions, la pandémie a causé un très fort recul des dépistages et des traitements contre ces autres maladies.
Face à la faible vaccination des pays pauvres contre le Covid-19, les ONG climat ont réclamé mardi le report de la conférence climat de l’ONU COP 26, estimant "impossible" la tenue d’une réunion "juste et inclusive" à Glasgow (Ecosse) en novembre.
Pourquoi il y a une pénurie de puces électroniques ? Tout d’abord, la crise du coronavirus et le variant Delta qui sévit dans la région d’Asie du Sud-Est. Une grande partie des usines de puces électroniques sont installées au Vietnam, en Malaisie, en Thaïlande ou en Indonésie. Les premières vagues avaient contraint les usines à fermer.
Si ces derniers mois, le coronavirus a occupé l'avant de la scène, un autre redoutable virus létal pour l'homme a déjà été responsable de plus de 15.000 morts depuis sa découverte en 1976.
Le groupe d'experts chargés de conseiller le gouvernement britannique a demandé aux ministres de se préparer à l'arrivée d'un nouveau variant , qui viendrait bouleverser notre stratégie actuelle de lutte contre le coronavirus.
Le professeur Andrew Pollard, chef du Oxford Vaccine Group, a déclaré ainsi devant le parlement britannique la semaine dernière que l'immunité collective était impossible à atteindre.
« Un employé (d’un laboratoire) infecté sur le terrain en prélevant des échantillons relève de l’une des hypothèses probables. C’est là que le virus passe directement de la chauve-souris à l’homme », a déclaré à la chaîne publique danoise TV2 Peter Embarek, chef de la délégation de scientifiques internationaux envoyés en Chine par l’OMS pour déceler l’origine du Covid-19.
Les régions d’Asie productrice de nombreux biens de consommation occidentaux (vêtements et chaussures) sont touchées par le variant Delta du coronavirus et risquent de ne plus pouvoir approvisionner les magasins dans quelques semaines.
Selon Andrew Pollard, à la tête de l'Oxford Vaccine Group, l'immunité collective dont on parle depuis des mois "n'est plus possible". La cause ? L'arrivée du variant delta.
Andrew Pollard a expliqué aux députés du Royaume-Uni qu’il n’était «pas possible» d’atteindre l’immunité collective avec le variant delta, car les vaccinés peuvent être infectés et le virus continue de circuler.
Les régions d’Asie productrice de nombreux biens de consommation occidentaux (vêtements et chaussures) sont touchées par le variant Delta du coronavirus et risquent de ne plus pouvoir approvisionner les magasins dans quelques semaines.
Larry Brilliant, un éminent épidémiologiste américain, a appelé à mettre les bouchées doubles dans la vaccination à l'échelle mondiale. Selon lui, avec seulement 15% de la population mondiale vaccinée, on est encore loin de mettre un point final à cette crise sanitaire.
La pandémie de Covid-19 a continué d’accélérer cette semaine dans toutes les régions du monde, sauf en Amérique latine : voici les évolutions hebdomadaires marquantes, issues d’une base de données de l’AFP.
Le premier remonte à l’été dernier, avec AstraZeneca.. Il avait été suivi d’accords d’achat anticipé avec BioNTech-Pfizer, Moderna, Janssen (Johnson & Johnson), Sanofi-GSK et CureVac. Novavax vient donc s’y ajouter, pour la fourniture de 100 millions de doses de vaccin avec une option pour 100 millions de plus.
C’était prévisible : le variant Delta poursuit son occupation du terrain en Belgique. Déjà dominant depuis plusieurs semaines, ce variant préoccupant apparu en Belgique pour la première fois le 6 avril 2021 représente désormais près de 95% des nouvelles contaminations chez nous, ...
Le système Covax, mis en place pour tenter de lutter contre l'inégalité vaccinale, n'arrive pas à remplir sa mission faute de vaccins anti-Covid disponibles. Pour y remédier, l'OMS a appelé les pays riches à un moratoire sur l'administration des doses de rappel vaccinal. Et ce, alors que plusieurs États s'apprêtent à entamer une nouvelle campagne de vaccination.
La faute au Covid-19 qui continue de décimer le pays, le plus petit du Maghreb (moins de 12 millions d’habitants). Près de 20 000 personnes ont déjà été fauchées par le virus. Et depuis l’apparition du variant Delta, le taux de mortalité y est le plus élevé d’Afrique.
Plusieurs foyers de contaminations au Covid-19 ont été signalés en Chine, ont annoncé les autorités sanitaires samedi, au moment où le pays connaît la résurgence la plus importante de l'épidémie depuis des mois.
Le variant Delta du coronavirus aura eu, en quelques semaines, raison de l’insouciance estivale, y compris dans des pays comme les Etats-Unis ou Israël qui s’imaginaient sortis d’affaire et renouent, en plein cœur de l’été, avec les mesures restrictives.
Quelque 3,6 millions de locataires estiment qu’ils risquent de se faire expulser dans les deux mois, selon une étude du bureau des statistiques (Census) réalisée au début de juillet auprès de 51 millions de locataires.
Ces personnes ont participé à des événements en intérieur avec de nombreux participants ainsi qu’à des activités en extérieur incluant de très nombreuses personnes (bars, restaurants, chambres d’hôtes, maisons de location).
Après une baisse historique due aux confinements imposés pour endiguer la pandémie de coronavirus, l'empreinte écologique de l'Humanité revient cette année à ses niveaux de 2019. Le jour du dépassement planétaire (Earth Overshoot Day) aura lieu cette année le 29 juillet, soit quatre semaines plus tôt que l'année dernière (22 août 2020) mais exactement le même jour qu'en 2019.
Après une baisse historique due aux confinements imposés pour endiguer la pandémie de coronavirus, l'empreinte écologique de l'Humanité revient cette année à ses niveaux de 2019.
Dans un article publié en mars 2020 dans la revue en ligne AOC, l’architecte suisse Philippe Rahm nous alertait sur le « stupéfiant retour du réel » auxquels nous confrontent tant la pandémie du coronavirus que le réchauffement climatique.
L'épidémie de cas contacts menace de paralyser l'activité du Royaume-Uni, après l'abandon de presque toute les restrictions en pleine explosion des contaminations, et la pression monte sur le gouvernement pour assouplir les règles d'isolement.
"L'idée qu'on avait au départ, qu'on ne transmet plus le virus après la vaccination, ne semble pas vraie pour le variant delta. Nous voyons même des personnes qui ont déjà eu une infection, ont été vaccinées deux fois et sont à nouveau testées positives", souligne ainsi le virologue clinicien Matthijs Welkers (Amsterdam UMC), auprès du quotidien néerlandais.
Les pays européens, où un fort rebond de l'épidémie est attendu dans les prochaines semaines, tentent d'en contenir la propagation, avec le durcissement des conditions d'accès en France et au Royaume-Uni.
L’espérance de vie à la naissance des femmes est de 83,1 ans, celle des hommes de 78,5 ans. La diminution de l’espérance de vie est légèrement plus prononcée pour les hommes (387 jours de moins qu’en 2019) que pour les femmes (-347 jours).
La pandémie a fait au moins 4,044 millions de morts dans le monde depuis l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mardi vers 10H00 GMT.
En tant qu’experts externes, notre rôle consistait à rassembler les conclusions et les analyses des nombreuses auditions et des centaines de documents, puis de proposer des suggestions politiques. Désormais, il appartient au Parlement et au gouvernement de traduire les recommandations du rapport en actions. Selon nous, deux questions essentielles se posent :
Le patron de l'OMS a dénoncé la "cupidité" de ceux qui pensent déjà à l'injection d'une troisième dose de vaccin anti-Covid, dont la nécessité est loin d'être prouvée scientifiquement, quand une bonne partie du monde attend son premier vaccin.
Après des années de vaches grasses, la baisse de la demande pétrolière et gazière, suite au Coronavirus, impacte les budgets des gouvernements. Depuis, Alger se découvre une nouvelle ambition avec son lancement dans la production et la distribution d’hydrogène à partir d’énergie solaire.
Plus de 500 000 personnes se trouvent « dans des conditions proches de la famine », soit six fois plus qu’en 2019. D’ici la fin de l’année, onze personnes pourraient mourir de faim chaque minute.
L'Union européenne est "préparée" à l'éventualité d'une troisième injection à sa population du vaccin contre le Covid-19 de Pfizer/BioNtech, que ses fabricants proposent, a affirmé vendredi la commissaire européenne à la Santé et à la Sécurité alimentaire, Stella Kyriakides.
Dans des tracts distribués chez nous, l’association catholique d’extrême droite empile les éléments de désinformation pour tenter de rallier des personnes à sa cause. Analyse du contenu et décryptage des motivations du mouvement Civitas.
La constitution génétique des personnes de cette région présente des preuves d’une épidémie, plus précisément dans les pays qui sont aujourd’hui : la Chine, le Japon, la Mongolie, la Corée du Nord et du Sud et Taïwan.
"Si on veut ensemencer l’Europe de ce variant Delta, on ne s’y prendrait pas autrement", tonne l’épidémiologiste suisse Antoine Flahault. Il plaide pour une délocalisation des matches prévus au stade Krestovski de Saint-Pétersbourg ce vendredi soir et au mythique stade de Wembley pour les demi-finales (6 et 7 juillet) et la finale (11 juillet). Ces deux villes se situent en effet en Russie et au Royaume-Uni, deux pays classés comme "à très hauts risques" à partir de ce 3 juillet par la Belgique car le variant y est très préoccupant.
Le coronavirus responsable du Covid-19 était présent aux Etats-Unis depuis au moins décembre 2019, soit des semaines avant le premier cas confirmé en janvier 2020, selon une nouvelle étude publiée mardi.
"Nous devons tout simplement tout faire pour mener au plus vite une vaccination de masse et arrêter cette terrible maladie et mettre fin au décès de milliers de personnes", a estimé sur son site Sergueï Sobianine.
En cause : la crise sanitaire.
Meurtri par la pandémie de coronavirus, le Brésil vit un drame sans fin, avec la menace d'une troisième vague dévastatrice en raison de la lenteur de la vaccination, du relâchement précoce des restrictions et de la circulation effrénée des variants.
Le Covid-19 a officiellement infecté 1.070.802 personnes en Belgique et en a tué plus de 25.000 depuis le début de l’épidémie, en mars 2020 (25.033 en date du 6 juin 2021). Durant cette même période, nombreux sont ceux dont la fin de vie s’est passée dans la solitude, par peur d’une contamination.
Malgré la pandémie de coronavirus, le taux de CO2 dans l'atmosphère a atteint en mai un plus haut depuis qu'il a commencé à être mesuré il y a 63 ans par un observatoire à Hawaï, ont annoncé lundi des scientifiques en sonnant l'alarme.
La pandémie de Covid-19 a gravement affecté les droits des enfants dans le monde et les jeunes risquent une "catastrophe générationnelle" si les gouvernements n'agissent pas, a souligné jeudi dans une étude annuelle l'ONG KidsRights.
"Une grande action en justice rassemblant 10.000 experts de la santé et plus de 1000 avocats contre les dirigeants pour crimes contre l’humanité dans le cadre de la pandémie de Covid-19". Voici en substance ce qu’indiquent de nombreuses publications qui circulent sur les réseaux sociaux et différents canaux de la messagerie privée Telegram.
Depuis le début de la crise du Covid19, en mars 2020, les adhérents aux théories du complot se multiplient. Un sondage Le Vif/Knack, réalisé en janvier 2021, révèle qu’un Belge sur trois adhère désormais à au moins une théorie conspirationniste.
Au-delà de l’objectif initial visant à réduire les cas de contamination de COVID-19 à travers le monde, les mesures de confinement ont également eu d’autres conséquences bénéfiques pour la planète, notamment une diminution des taux de pollution atmosphérique. Récemment, des chercheurs ont montré qu’en 2020, ces mesures ont permis de réduire de 95 000 les décès liés à la pollution de l’air dans le monde.
"Ce n'est pas un virus, c'est un outil pour utiliser leur pouvoir", assène la Néerlandaise Monique Lustig. En Allemagne, Hellmuth Mendel affirme: "Le Covid est une fable de la mafia financière internationale". "Et si finalement nous étions dans un film?", interroge le Français Christophe Charret. De La Haye à Stuttgart en passant par Paris, ils disent lutter contre le "contrôle des consciences", les réseaux "pédocriminels", la "Plandémie" inventée selon eux par une caste dirigeante aux sombres desseins.
Un jour, ils se sont retrouvés face à une personne inconnue. Un père, une mère, un ami, passés "de l'autre côté du miroir", dans un monde inaccessible de cabales et de conspirations. Le complotisme a brisé leur couple, leur famille, les laissant dans la stupeur et l'incompréhension. Certains le qualifient de "mal du siècle". D'autres de "miroir" d'une société en crise et en quête de récit. Le complotisme vit et prolifère dans le monde numérique d'internet et des réseaux sociaux, mais il touche des vies bien réelles et ses répercussions sont très concrètes.
Plusieurs cas ont été rapportés dans la presse ces derniers jours de personnes vaccinées contre le Covid-19, et qui ont pourtant développé la maladie. Comment l'expliquer, et faut-il s'en inquiéter?
Les Etats-Unis sont favorables à la levée des protections de propriété intellectuelle pour les vaccins contre le Covid-19, afin d'accélérer la production et la distribution des précieux sérums dans le monde, a annoncé mercredi l'administration Biden.
Rougeole, polio, tuberculose ou diphtérie sont autant de maladies que l’on croyait faire partie d’un autre siècle. Ces dernières décennies, les vaccins traditionnels ont en effet réussi à quasiment éradiquer certaines maladies (la variole, la polio), et à diminuer drastiquement l’ampleur de certaines autres.
C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.
La figure de la lutte contre le changement climatique, Greta Thunberg, ne compte pas se rendre à la grande conférence climat COP26 de Glasgow en novembre en raison des inégalités d'accès aux vaccins défavorables aux pays pauvres, a-t-elle déclaré vendredi à l'AFP. "De fait de la distribution extrêmement inéquitable des vaccins, je ne me rendrai pas à la conférence de la COP26 si la situation continue comme aujourd'hui", a dit la militante suédoise.
Bien que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ait revu ses prévisions de croissance mondiale à la hausse, la crise sanitaire et les confinements ont provoqué un déficit de 10.000 milliards de dollars dans le monde, selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).