Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Ce 18 juin, nous lançons un appel solennel à toutes les forces social-écologistes en Belgique, y compris celles qui sont isolées, à former un front commun. Les résultats des élections du 9 juin dernier ont été un véritable séisme pour les forces progressistes. En Belgique comme dans de nombreux autres pays européens, elles ont essuyé une défaite cinglante face à des formations politiques faisant fi des immenses défis environnementaux et sociaux auxquels l’humanité est confrontée. Une semaine plus tard, le choc et l’incrédulité demeurent. Comment les artisans de la destruction des équilibres naturels et du creusement des inégalités ont-ils pu être plébiscités par les urnes ?
Si l’écologie est encore peu politique et radicale, c’est que les individus ont des intérêts trop divergents. De nouvelles alliances sociales pourraient être la solution, explique dans un livre le sociologue Jean-Baptiste Comby. « L’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir. Comment sortir de cette ornière qui l’empêche de jouer le rôle d’un mouvement politique fédérateur, émancipateur et transformateur ? » C’est la question que tout le monde se pose, en particulier en observant (...)
L’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates (S&D) a joué un rôle majeur au Parlement européen dans l’adoption des mesures environnementales du Pacte vert, et s’est progressivement défaite de son ADN productiviste tout en «restant attaché à la production». Bilan.
La transition écologique peut parfois se faire au détriment des communautés marginalisées. Toute démarche d’action climatique doit donc prendre en compte les enjeux d’équité et de justice.
Raison d'être, entreprise à mission, code civil... 5 ans après, que reste-t-il de la loi PACTE pour la RSE ? On fait le bilan.
Les écosocialistes sont traversés par des divergences de fond à propos du capitalisme et de son nécessaire dépassement.
Sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), un sommet « de haut niveau » se tient à Paris ce 14 mai pour évaluer les voies de l’accélération de la modernisation des systèmes de cuisson rudimentaires.
Encore un rapport accablant sur l’élevage de saumons. Publié le 7 mai dernier par une nouvelle ONG française appelée Seastemik, il accumule les chiffres alarmants sur la filière, dénoncée comme « une bombe écologique et sociale ». Ainsi, Seastemik a calculé que « pour nourrir et élever un seul saumon d’élevage, il faut pêcher jusqu’à 440 poissons sauvages ». Elle rappelle que ces poissons sont prélevés, notamment, au large de l’Afrique de l’Ouest, concurrençant ainsi la pêche de subsistance et participant au « (...)
Aujourd’hui l’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir, tant elle reste dispersée entre des intérêts souvent antagoniques. Comment sortir de cette impasse ?
L’élu européen Nouvelle Donne préconise, dans une tribune au « Monde », un électrochoc pour sauver le climat et la cohésion sociale.
"Les solutions souvent prônées face au changement climatique - qu’il s’agisse des solutions technologiques, des changements de comportement, des imaginaires - sont souvent assez ignorantes des savoirs qu'on a sur le social. (...) Ne pas prendre la mesure de ces dimensions sociales, c’est prendre le risque fort de l'inaction
Dans un livre dense mais innovant, les chercheurs Cédric Durand et Razmig Keucheyan tentent de dessiner un modèle de planification écologique compatible avec les limites planétaires.
À Cadenet, village du Vaucluse, des habitant·es ont réfléchi ensemble, durant plusieurs mois, à leurs aspirations pour une alimentation désirable. Leur convention citoyenne locale a débouché sur la création (…)
Porte-parole du mouvement de désobéissance civile Riposte Alimentaire, Bertrand Caltagirone insiste sur la nécessité d’associer la population aux politiques écologiques à travers le projet d’une Sécurité sociale de l’alimentation.
Pour renverser l’ordre établi, il faudrait que 3,5% de la population soit mobilisée. 3,5% de la population pour qu’une cause s’impose dans les débats et que les gouvernements soient obligés soit de la prendre en compte, soit de la faire disparaitre. En d’autres termes, créer une pression politique suffisante pour que les décideurs politiques soient obligés de changer de cap.
Faim prêt·es. Ce mardi, une caisse commune de l’alimentation est officiellement activée auprès de 400 Girondin·es. Objectif : faciliter l’accès à une nourriture durable pour tous·tes.
Jean-Marc Gancille est l'auteur d'un essai paru cette année aux éditions Rue de L’Échiquier : Comment l'Humanité se viande. Le véritable impact de l'alimentation carnée. Récemment ulcéré par l'annonce du "plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l'élevage", qui sous couvert de réappropriation agricole se révèle écocidaire et rétrograde, il nous a transmis un tribune
Le géant danois Orsted réduit ses objectifs de production après avoir abandonné deux projets offshore aux Etats-Unis, le suédois Vattenfall se retire de l’appel d’offres français sur l’éolien flottant, Shell, Engie et Iberdrola résilient des contrats d’achat d’électricité : rien ne va plus pour l’éolien en mer.
C’est l’histoire d’un projet de loi qui ne verra sans doute jamais le jour. Un texte qui devait mettre en place un devoir de vigilance pour les entreprises européennes de plus de 500 salariés. Avec cette directive, elles devenaient responsables des impacts sociaux et environnementaux de leurs activités tout au long de leur chaine d’approvisionnement. En théorie, plus question de fermer un œil parfois bienveillant sur les pratiques de leurs sous-traitants ou des sous-traitants de leurs sous-traitants. Avec des amendes à la clé pour les contrevenants. Mais tout ça risque de passer à la poubelle.
« Je crois profondément en la sobriété ; consommer moins et consommer mieux, oui, mais pas en prenant les vendeurs ou les commerces physiques comme cible, et pas en culpabilisant, mais en incitant. » Le 23 novembre dernier, au micro de France Info, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’attaquait à la campagne de communication lancée par son collègue Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, visant à inciter les Français à des modes de consommation plus sobres.
Les activistes à l’origine de l’action font partie du collectif Riposte Alimentaire. Le 28 janvier, le même mouvement avait mené une action au Louvre en aspergeant la Joconde de soupe au potiron.
L’initiative «pour l’avenir» des jeunes socialistes, déposée ce jeudi à la Chancellerie fédérale avec plus de 140 000 signatures, instaurerait un impôt de 50% sur les successions dépassant un montant exonéré de 50 millions de francs pour un «financement socialement équitable de la protection du climat»
La pêche est la première source de destruction de la vie marine. En conséquence, transformer le secteur de la pêche est un enjeu prioritaire
La FNSEA a réclamé au gouvernement ce mercredi 24 janvier au soir des aides «immédiates» pour les agriculteurs et un allègement des contraintes environnementales, dans une liste détaillée de demandes.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Dans son dernier rapport, le Forum économique mondial de Davos s’inquiète des risques environnementaux et sociaux qui pèsent sur le monde et s’amplifient, année après année. Il alerte aussi sur le risque majeur de désinformation qui affecte les sociétés mondiales, dans un contexte de crise.
Face à l’urgence, une équipe internationale de chercheurs propose une solution audacieuse pour contrer les effets néfastes du changement climatique, la perte de biodiversité et l’injustice sociale. L’approche est fondée sur un ensemble de données s’étendant sur 500 ans. ... L’approche, proposée principalement par William Ripple et Christopher Wolf de l’Université d’État de l’Oregon, repose sur le concept « d’incrementalité radicale ». Cette méthode vise à induire des transformations profondes dans la gestion du changement climatique, par le biais de petites étapes progressives et réalisables. Contrairement aux modèles climatiques traditionnels, qui tendent à perpétuer les pratiques existantes, leur stratégie offre une alternative novatrice, axée sur la réparation et la restauration des systèmes écologiques et sociaux.
Een ambitieus klimaatbeleid waar elke Vlaming beter van wordt: dat beloven de klimaatplannen van minister Zuhal Demir (N-VA) ons. Maar na vijf jaar wanbeleid onder het mom van ‘haalbaar en betaalbaar’ is het tijd om de vinger op de wonde te leggen, vindt Karel Pype van Reset.Vlaanderen.

2023

Bruxelles a annoncé, lundi, une "enquête formelle" visant le réseau social X (ex-Twitter), soupçonné de manquement à ses obligations, notamment en matière de lutte contre la désinformation, dans le cadre de la nouvelle réglementation sur les services numériques.
L'UE a conclu jeudi un accord pour réformer son marché de l'électricité, notamment afin de favoriser l'investissement dans les énergies décarbonées - y compris l'atome -, à la suite d'âpres débats sur l'encadrement du soutien public aux centrales nucléaires existantes.
Alors que le dernier rapport de l'Institut de l'économie pour le climat rappelle le coût encore trop élevé de la transition écologique pour les classes populaires et moyennes, il est impératif de prendre à bras-le-corps la question de l'acceptabilité de la transition, souligne Théodore Tallent.
TSEB (Transition Sociale Ecologique en Belgique) est un collectif citoyen destiné à réunir citoyen.nes belges et professions autour des enjeux socio-écologiques afin d’apporter des propositions et solutions systémiques concrètes, à la hauteur de l’indispensable changement de notre société. Vous aussi souhaitez un avenir désirable pour les générations actuelles et futures de notre pays ? Alors n’attendez plus et rejoignez-nous pour construire cet autre possible !
Pour Jérôme Saddier, l’économie sociale et solidaire est à la croisée des chemins, plus que jamais en mesure d’accompagner les transitions qui nous attendent.
We beginnen de sociale en ecologische crises steeds meer te voelen, en dus valt “degrowth” of ‘ontgroei’ niet langer weg te denken uit het debat. Maar helaas circuleren er hardnekkige misverstanden over die ontgroei. Hoog tijd om die definitief uit de wereld te helpen, vindt econoom Jonas Van der Slycken.
Pour l’historien et professeur d’histoire contemporaine Johann Chapoutot, l’obscurantisme criminel des pétroliers et l’ignorantisme au pouvoir face au changement climatique nous conduit à la mort – ou à la désobéissance civile.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
Alors que le sujet est souvent agité comme un épouvantail pour freiner les mesures de décarbonation de l’économie française, plusieurs organismes ont tenté de modéliser une évolution de l’emploi compatible avec la transition écologique. Résultat : loin de la grande casse redoutée, décarboner serait même un moyen de créer du travail. Sortez vos calculettes...
Comment vivre après la catastrophe, dans les petites villes girondines affectées par les violents incendies de l’été 2022 ? Le géographe Arthur Guerin-Turcq étudie les conflits que révèle la difficulté d’«habiter les cendres».
Comment vivre après la catastrophe, dans les petites villes girondines affectées par les violents incendies de l’été 2022 ? Le géographe Arthur Guerin-Turcq étudie les conflits que révèle la difficulté d’«habiter les cendres».
Dans un texte publié par le Guardian le 28 avril 2023, le célèbre journaliste et militant écologiste britannique George Monbiot s’en prend aux positions d’Andreas Malm, géographe et universitaire suédois, auteur en 2020 du très remarqué Comment saboter un pipeline (La Fabrique). Un livre retenu aujourd’hui comme un élément à charge dans le cadre de la procédure de dissolution visant les Soulèvements de la Terre... Andreas Malm a alors décidé de répondre aux critiques que formule George Monbiot à l’encontre du sabotage des infrastructures écocidaires.
La décroissance identifie et critique la croissance comme fondamentale pour le système capitaliste. La croissance enrichit les propriétaires et les riches, laissant le reste de l’humanité derrière lui avec des conséquences environnementales dévastatrices. Paul Fleckenstein, membre de Tempest, interviewe Gareth Dale sur la politique de la décroissance et la critique de l’idéologie de la croissance dans la société capitaliste.
La crise écologique est déjà la question sociale et politique la plus importante du XXIe siècle, et le deviendra encore plus dans les mois et les années à venir. L’avenir de la planète, et donc de l’humanité, sera décidé dans les décennies à venir. Comme l’explique le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, si la température moyenne mondiale dépasse de 1,5 °C la période préindustrielle, il y a un risque de déclencher un processus irréversible et catastrophique de changement climatique.
Dans quelques dizaines d’années, le coût du vieillissement de la population représentera près du tiers du PIB. Si le système de pensions doit être changé, cela ne doit pas signifier qu’on gomme les fondements du système actuel. Au contraire : il faut les renforcer.
Appel du 8 mai pour le climat En tant qu’intellectuels et citoyens engagés, et juchés sur les épaules de géants -ces dizaines de milliers de citoyens et décideurs engagés depuis plus de 6 moi…
Mémoire de Fin d'Études présenté par DUPONT, Victor-Henry en vue de l'obtention du grade académique de Master en Sciences et Gestion de l'Environnement Finalité Gestion de l’Environnement M-ENVIG Année Académique : 2022-2023
Volgens Portugees klimaatonderzoeker João Camargo zijn de financiële crisissen van heden en toekomst klein bier tegen de vernietigende kostprijs van de klimaatcrisis, die onvermijdelijk op ons afkomt. Enkel een bundeling van alle ecologische en sociale krachten kan de klimaatverwoestende winsthonger van de multinationals nog stoppen.
Profitons de l’été pour apprendre, lire, réfléchir. Longtemps et intensément. Lisons les changements sociétaux et sociaux. Engageons-nous.
« L’agriculture française va mal : parmi l’ensemble des tenants de modèles agricoles que tout oppose ou presque, voilà une idée qui fait largement consensus. Quels sont les symptômes ? Des impacts écologiques catastrophiques, négligés, bien que largement documentés, mais aussi une saignée sociale : la “modernisation” de l’agriculture se traduit par une disparition continuelle et massive des paysans. Durant la seconde moitié du XXe siècle, tandis que le nombre de tracteurs de nos campagnes augmentait d’environ 1000 %, le nombre de fermes chutait de 70 % et celui des actifs agricoles de 82 %. En d’autres termes, ce sont plus de quatre actifs sur cinq qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997.
Les offres de reforestation, d’adoption ou de parrainage d’arbres ainsi que les programmes de plantation d’arbres se sont multipliés sous couvert d’actions vertueuses pour l’environnement. Mais ces propositions préservent-elles vraiment la forêt ?
Sept des huit « frontières planétaires » ont été franchies, conclut une étude parue cette semaine, à laquelle les médias ont fait écho. Il s’agit d’une remise à jour d’un concept énoncé pour la première fois en 2009 et auquel les auteurs ont ajouté un « coût » qui n’était pas sur leurs radars à l’époque.
Si Twitter est souvent pointé du doigt pour être le pire réseau social, c’est probablement parce qu’on sous-estime le pouvoir de nuisance de Linkedin. Historiquement un réseau professionnel où la sobriété était de mise, Linkedin a évolué au fil des années pour devenir l’enfer qu’il est aujourd’hui. Si vous deviez imager, c’est comme si Facebook et Instagram avaient un enfant. Des idées de boomers, mais avec un story-telling sorti tout droit d’un influenceur Instagram à Dubaï.
Pour la Fondation de l’écologie politique, il est urgent de repenser le progrès face aux défis climatiques en remettant au cœur du dialogue les enjeux écologiques, le travail et la lutte contre les inégalités.
Aujourd’hui, Julien Vidal part à la rencontre d’Audrey Monssoh du Printemps Écologique. 
Inégalités environnementales et inégalités sociales sont deux facettes d’une même crise : celle de notre système économique. Les plus pauvres sont les plus touchés par la crise climatique, et la précarité verrouille souvent la transition écologique. Voilà pourquoi la transition doit être écologique, mais aussi sociale.
La métropolisation est un modèle singulier d’urbanisation, celui de la ville-monde, avec un rythme de croissance des villes, quasi exponentiel depuis quatre à cinq décennies. Par ce rythme, l’équivalent d’une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Ceci est le fait de l’ère néolibérale, stade singulier du capitalisme dans lequel les activités urbaines se dématérialisent, la rente immobilière s'accroît et les économies urbaines évoluent par tertiarisation et tri des populations. Ceci entraîne de grandes mutations, y compris dans les suds avec délocalisation des industries extractivistes et polluantes. Voilà pour le fait géographique global. Il est également total car les citadins sont sommés d'adopter des modes de vie consuméristes, et ce par nombre de projets urbains qui se ressemblent étrangement, avec toujours plus de mouvements et de fluidité, de connexion et d’agilité, de divertissement et de festivités...
Depuis le XIXe siècle, l’industrie est mère de toute les dégradations environnementales. Comment imaginer une transformation radicale de ce secteur certes polluant, mais essentiel à l’économie ?
De bazen van Delhaize sturen deurwaarders met bevelschriften van de rechtbank die elke sociale actie op en rond Delhaize-winkels verbieden. Volgens PLN-advocaten Hind Riad en Jan Buelens gaat deze aanval veel verder dan de strijd van de werknemers van één bedrijf. "Dit is een gevaarlijk precedent dat elke actievorm bedreigt, ook de klimaatbeweging, de strijd voor het leefmilieu, tegen kernenergie en de strijd voor vrede. Daar gaat de betoging van 22 mei over."
Priorité affichée du second quinquennat d’Emmanuel Macron qui promet une « Loi pouvoir d’achat » pour l’été, thème central de l’élection présidentielle et des législatives, le pouvoir d’achat règne sémantiquement et politiquement sur le débat public. Pourtant, en faisant primer l’intérêt individuel sur la solidarité collective, cette notion dépolitise et trahit la souffrance sociale dont elle est censée être l’expression. Des voies collectives et émancipatrices existent pour la supplanter : justice sociale et climatique, droit à la subsistance, indignation…
Matériau durable, fabrication responsable, prix abordable… « Le Goût du Monde » passe au crible des accessoires à découvrir ou à redécouvrir.
Version PDF téléchargeable ici Le CNNR – Conseil National de la Nouvelle Résistance – est porteur du projet de Sécurité sociale écologique universelle. Garantissant l’égale dignité de c…
Une des limites importantes concernant l’élargissement des droits est la question du financement. Cela renvoie en premier lieu au taux des cotisations sociales, ainsi qu’au nombre d’emplois et au niveau global des salaires à l’échelle nationale.
Liggen burgers aan de andere kant van de wereld net als wij ook wel eens wakker van het klimaat, van plasticvervuiling, van het mentaal welzijn van hun kinderen of van economische ongelijkheid? In welke mate zijn stedelingen op andere continenten begaan met de voedselzekerheid voor een groeiende wereldbevolking of de invloed van sociale media en fake news? IPS-correspondenten in verschillende wereldsteden in het zuiden trokken de straat op en gingen op zoek naar antwoorden. Waar liggen onze medewereldburgers wakker van?
L’Europe subit depuis 2021 des chocs douloureux sur les prix des énergies qui résultent du cumul de plusieurs facteurs : la reprise de l’activité économique après la crise du Covid-19, la guerre en Ukraine qui a contraint les approvisionnements en gaz et en pétrole,
La Chine est devenue le premier pays à édicter des règles pour encadrer le développement des IA telles que ChatGPT. Sa priorité : que ces agents conversationnels respectent les “valeurs centrales du socialisme”. Un concept difficile à cerner.
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Marek Hudon, professeur et chercheur à la Solvay Brussels School of Economics and Management (SBS-EM) de l’ULB Ses recherches portent principalement sur la microfinance, l'éthique, le développement durable, et l'entrepreneuriat social. Nous abordons l'économie, où en est sa transformation ? Pourquoi cause-t-il de plus en plus de maladie mentales et de burnout ? Le développement durable existe-t-il ? Quand aurons-nous des cours de décroissance ? Allons-y arriver ?
En l’espace de quelques années, le débat sur la façon d’encadrer les Big Tech est devenu un sujet de premier plan, discuté dans tout le spectre politique. Pourtant, jusqu’à présent, les propositions de régulation ne tiennent pas compte des dimensions capitalistes, impérialistes et environnementales du pouvoir numérique, qui, ensemble, creusent les inégalités mondiales et poussent la planète vers l’effondrement. Nous devons de toute urgence construire un écosystème numérique écosocialiste. Mais à quoi cela ressemblerait-il et comment pouvons-nous y parvenir ?
Vers un traité international sur la pollution par les plastiques : enjeux, options, positions de négociations SABINE ROUX DE BEZIEUX ET NATHALIE VAN DEN BROECK Alors que 81 % des produits fabriqués en plastique finissent en déchet en moins d’un an et que sa production devrait doubler d’ici 2050, la pollution plastique, problème planétaire croissant, exige une réponse internationale urgente. Dans ce contexte, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a adopté, en mars 2022, une résolution historique qui a ouvert la voie à la négociation d’un traité mondial pour mettre fin à la pollution plastique. En se saisissant du sujet, le CESE souhaite porter la voix de la société civile organisée dans ces négociations en posant les conditions d’un traité ambitieux dans ses objectifs car juridiquement contraignant.
Quelles sont les conditions sociales, économiques, juridiques et politiques qui permettraient d’instituer une valeur croissante et équitable du carbone en France ?
La proposition de loi présentée par la NUPES pour interdire les vols d’avions personnels a été rejeté dans la soirée de jeudi. Pour la députée Christine Arrighi, le gouvernement joue à la politique…
L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.
L’urgence climatique appelle à la justice sociale : nos derniers leviers d’action dépendent de la création d’espaces inclusifs pour réconcilier nos divergences – y compris dans nos entreprises. Une chronique signée Sabrina Courtois, doctorante au Louvain Research Institute en "Management and Organizations" (UCLouvain).
Dezelfde landen waar mensen op straat komen om te demonstreren tegen stijgende kosten, gebrekkige gezondheidszorg, langer werken... zullen in de toekomst beduidend meer uitgeven aan bewapening. Dat is geen toeval, want het accepteren van hogere wapenuitgaven betekent inleveren op sociale uitgaven en welzijn. Het wordt tijd dat we die tegenstelling goed onder ogen zien.
Dans les années à venir et dans moins d’un an, quand s’ouvrira la campagne pour les prochaines élections parlementaires européennes, le dialogue social, les négociations collectives et diverses autres interactions indispensables entre les intérêts du travail et ceux du capital, devront occuper une place centrale dans les débats, si nous souhaitons éviter la présence de l’extrême droite, comme en Italie ou en Hongrie.
Les EMMERDEMENTS COMMENCENT…
En août 2021, au cours des rencontres Reprises de terres à la ZAD de Notre-Dame-­des-Landes, des personnes issues des mondes de la paysannerie, du militantisme et de la recherche se sont réunies pour réfléchir, au cours d’un débat mouvant, à la meilleure manière de désigner les terres qui seraient retirées de tout rapport productif et largement soustraites à l’emprise humaine. Nous restituons ici une partie de leurs échanges. La version complète est à lire sur Terrestres.org.
Reprendre des terres pour s’en déprendre et laisser le temps et la place aux dynamiques spontanées du vivant : voilà qui peut paraître séduisant. Pourtant, la volonté de « conserver la nature » intacte plonge ses racines… dans la colonisation et le développement capitaliste et industriel lui-même ! Face à la conservation traditionnelle et ses alternatives contemporaines qui ne résolvent rien, Bram Büscher et Rob Fletcher développent des outils conceptuels et pratiques pour une authentique révolution de la conservation, qui aurait pour horizon une convivialité entre espèces.
Adoptés à l’unanimité, le rapport du Giec et son résumé pour les décideurs font entrer dans leur vocable la sobriété et la lutte contre les inégalités. Les solutions technologiques sont en revanche reléguées en arrière-plan. Un consensus a été trouvé. Comme ses prédécesseurs, le sixième rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été adopté à l’unanimité dimanche 19 mars à Interlaken, en Suisse. Six fois renouvelé depuis 1990, l’exercice de synthèse en une (...)
De luchtvaartsector slaagt er maar niet in om haar enorme gezondheids- en klimaatimpact terug te dringen. Door de vluchten nauwelijks te belasten, geven beleidsmakers bovendien een erg pervers signaal. Een tickettaks op veelvliegers biedt een sociale uitweg. Minister Van Peteghem heeft met zijn grote fiscale hervorming de sleutel in handen om deze historische scheeftrekking rechttrekken.
Le débat sur la régulation des jets privés est relancé par une proposition de loi de député·es écologistes qui vise à interdire ce moyen de transport, et par le documentaire «Complément d'enquête». Pour Vert, le chercheur sur la transition énergétique des transports Aurélien Bigo revient sur leur indispensable régulation.
Depuis les années 1990, la pensée d’Isabelle Stengers a bouleversé la philosophie des sciences en la croisant avec l’écologie. Dans la droite ligne de son œuvre, la philosophe belge appelle les scientifiques à se politiser. Selon elle, ils ont trop longtemps véhiculé un optimisme de progrès technoscientifique en refusant de voir comment leurs recherches pouvaient nourrir la catastrophe écologique en cours. Devant ce constat, Isabelle Stengers invite les scientifiques inquiets à sortir du mythe confortable de leur neutralité, qui les conduit à s’aveugler sur la soumission de leur discipline aux lois du marché, et à s’engager, à la façon dont une jeune génération de chercheurs et d’activistes se met à lutter. Autrement dit, à « désigner les ennemis ».
Avec leur installation « Déforestation : déterrer les signaux », le collectif FIBRA s’inspire de la manière dont les arbres communiquent entre eux pour plonger les visiteurs dans la réalité de la déforestation en cours au Pérou, directement liée à la production d'huile de palme.
En septembre 2022, France Stratégie publie une note d’analyse posant la question suivante dans son titre : inégalités environnementales et sociales se superposent-elles ? Plutôt que confirmer ou infirmer directement cette hypothèse, la note cherche à en étudier les nuances, en établissant dans quelle mesure les inégalités d’exposition aux polluants…
À l’occasion du Salon de l’Agriculture, Oxfam France publie un rapport inédit sur la situation des femmes agricultrices en France. Ce rapport révèle que les inégalités femmes-hommes sont encore plus exacerbées dans l’agriculture que dans les autres secteurs professionnels.
À l’occasion du Salon de l’Agriculture, Oxfam France publie un rapport inédit sur la situation des femmes agricultrices en France. Ce rapport révèle que les inégalités femmes-hommes sont encore plus exacerbées dans l’agriculture que dans les autres secteurs professionnels.
L’écologie est désormais incontournable à gauche, mais pour arriver à un aboutissement politique et électoral, il faut l’articuler avec la question sociale, estime le philosophe Pierre Charbonnier.
Helaas is de World Social Justice Day van de Verenigde Naties van vandaag 20 februari een bittere ervaring voor meer dan 1,5 miljoen Belgen die op of onder de armoedegrens leven”, aldus algemeen coördinator Heidi Degerickx van het Netwerk tegen Armoede (Cijfers Statbel). Het Netwerk stelt samen met de 61 verenigingen waar mensen in armoede het woord nemen vast dat de sociale rechtvaardigheid in Vlaanderen en Brussel steeds meer afbrokkelt.
Dans les manifestations en France contre la réforme des retraites, des pancartes appellent à "manger" et à "taxer" les plus riches. Derrière ces slogans se retrouvent les défenseurs de l’environnement et ceux d'une justice sociale.
Né le 9 février 1923, en Autriche, André Gorz, un des pionniers d’une écologie politique sociale, aurait eu 100 ans aujourd’hui. L’occasion de revenir sur ce qui l’animait et sur ce qu’il a imaginé pour sortir de notre impasse. Il avait la voix légère, les idées fortes. Marxiste, André Gorz ne se rallia à l’écologie que tard, la cinquantaine venue, mais le fit avec la passion du découvreur de trésor. Il lui apporta un socle politique encore solide, et une dimension sensible, propre à l’émanciper de la (...)
Pas de subventions sans conditions: la Confédération européenne des syndicats (CES) a appelé jeudi les dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles à prévoir des clauses sociales et environnementales dans leur réponse à l'IRA américain.Dans ce vaste plan qui subventionne généreusement certaines filières industrielles stratégiques (énergies renouvelables, voitures électriques notamment), les Etats-Unis prévoient notamment "des crédits d'impôts additionnels pour les entreprises qui paient des salaires décents et recrutent des apprentis", soutient la CES dans son communiqué.
Wie op zoek is naar een tand of de huid van een jaguar, hoeft niet meteen de meest duistere hoeken van de zwarte markt op te zoeken. Dat leert een snelle Google-zoekopdracht of een bezoekje aan online marktplaatsen. Overheden kijken liever de andere kant, blijkt uit een nieuw rapport.
Décarboner le secteur des transports en France est crucial : c’est le secteur le plus émetteur de CO₂ et le seul dont les émissions n’ont pas baissé depuis 1990. Cela soulève cependant un enjeu majeur d’équité sociale et territoriale : il existe de profondes disparités, corrélées aux inégalités de revenu, dans les possibilités d’accès aux lieux d’emplois via des modes de transports décarbonés. Le développement de transports en commun permet-il d’améliorer l’accès aux emplois des plus pauvres ? e.
La RSE doit-elle être radicale ? Cette question brûlante a été posée aux invités de l’Orse, l’Observatoire de la Responsabilité Sociale des Entreprises, lors d’un débat organisé pour ses vœux. Elle porte deux dimensions : la première est de s’interroger sur la capacité des directeurs RSE à affronter une plus grande radicalité des mouvements climatiques et environnementaux qui ciblent les entreprises. La seconde concerne la capacité des politiques RSE à devenir les piliers de la stratégie d’une transformation plus radicale des entreprises pour respecter leurs engagements.
Impulsé par le Réseau pour les alternatives forestières (RAF), un fonds de dotation unique en France rachète des terres forestières pour y implanter des activités respectueuses du vivant.
La résistance aux antibiotiques s’aggrave depuis un demi-siècle et menace plus que jamais l’efficacité des traitements de maladies infectieuses. Face à cette bombe sanitaire mondiale potentiellement « plus grave que le réchauffement climatique », des alternatives se développent.
La déprise agricole et les initiatives de réensauvagement ouvrent des conflits entre usages paysans des terres et protection du monde sauvage, au point que cet antagonisme, qui découle directement de la séparation entre nature et culture, paraît parfois insoluble. Une troisième voie est pourtant possible : celle d’un réensauvagement revendiqué depuis les territoires, par des collectifs d’habitant·es, afin de constituer des espaces de vie sauvage dans les interstices d’une campagne paysanne revigorée.
Et si l’on pouvait produire du bois sans jamais couper d’arbres ? Les tailler de manière à ce qu’ils en donnent toute leur vie ? C’est ce que permettent deux techniques d’élagage bien particulières : la trogne et le Daisugi. Pratiquées pendant des siècles, elles ont peu à peu sombré dans l’oubli.
« La loi du plus riche » règne sur notre planète. Selon le dernier rapport d’Oxfam, les 1 % les plus fortunés ont capté 63 % de toutes les richesses produites depuis 2020, début de la pandémie. Cette nouvelle étude, révélée le 16 janvier à l’occasion du Forum économique mondial de Davos, montre également que les entreprises des secteurs agro-alimentaires et énergétiques ont plus que doublé leurs bénéfices en 2022. Elles ont également réalisé des « superprofits » de plus de 300 milliards d’euros en augmentant (...)
Particulièrement violentes contre les ruraux et les ménages pauvres, les ZFE n'ont guère d'intérêt écologique.
Pour faire simple, identifier un espace comme étant une nature sauvage, c’est y plaquer des valeurs sociétales. Dans les cultures occidentales, la nature s’est surtout construite grâce à son opposée, l’artifice. Ce qui amène à concevoir des espaces épurés de toutes influences humaines, devenant des espaces sauvages.
Nous sommes vivants : le collectif des professionnels de l' innovation et de la transformation collective #noussommesvivants

2022

De Europese emissiehandel wordt uitgebreid naar mobiliteit en verwarming. Een sociaal klimaatfonds moet de impact voor de armste gezinnen verzachten, maar deskundigen waarschuwen dat het mogelijk niet volstaat.
Avec l’aggravation de la crise environnementale au cours des dernières décennies, certains des partisans de la planification démocratique ont récemment intégré les questions environnementales à leurs modèles. Bien que ces efforts soient certainement utiles, nous pensons qu’il est possible de franchir le pas suivant de façon à ce que les modèles de planification démocratique de l’économie puissent pleinement tenir compte des bases biophysiques et écologiques des processus socioéconomiques.
Le marché de quotas de l’énergie pourrait permettre plus de justice sociale qu’une réduction uniforme de 10 % pour toutes les entreprises.
As it confronts environmental, geopolitical and economic shocks, Europe is in a position to show the way to climate neutrality and social equality, top advisor says.
Professeur de sociologie à l’Université de l’Oregon et rédacteur en chef de la prestigieuse revue théorique américaine Monthly Review, John Bellamy Foster a révolutionné l’écosocialisme, il y a vingt ans, grâce à un livre fondamental, Marx’s Ecology[2]. Ce livre a lancé une deuxième série de recherches écosocialistes qui a réfuté toutes sortes de préjugés sur l’œuvre de Karl Marx, et il est en passe de fournir de solides fondements théoriques à un socialisme écologique pour notre époque.
En septembre 2022, Laurent Lievens annonçait dans une longue lettre son choix de quitter la Louvain School of Management (LSM), l’école de gestion rattachée à l’UCL.
Greenly, spécialiste du bilan carbone, a enquêté sur l’empreinte carbone d’un tweet, et de la firme. Au-delà de l’analyse du réseau social à l’oiseau bleu, certains twittos, très actifs et suivis, pèsent plus que d’autres… dont le nouveau propriétaire, Elon Musk qui, malgré son image d’éco-responsable, figure dans le top 10 des actifs et, de facto, fait partie des plus pollueurs de la twittosphère.
TÉMOIGNAGE - « Je me réjouis plutôt de cette ″régression″ : manifestement, nous en prenons tous le chemin pour des raisons plus physiques que politiques, et il ne tient qu’à nous d’y voir, malgré tout, une chance » explique le jeune doctorant en géographie.
Community displacement has emerged as an unintended cost of climate resilience efforts. Here’s how cities can boost both livability and equity.
The modern agricultural production system relies heavily on the use of synthetic pesticides, but over the course of recent decades various concerns have been raised on the associated negative externalities touching a variety of dimensions, such as human health and the environment. Yet, the magnitude of those effects is still unclear and data availability is scattered and heterogenous across dimensions, regions, and time. The public sector is called upon to develop and implement strategies to face those externalities and their associated social costs. This study aims to provide an assessment of social costs of pesticides in France in the prospect of an integration to the public budget spending, helping public authorities to identify financial flows of public funding with an impact perspective, within a methodological framework based on the social norms at the core of the public system. The results show that the social costs attributable to synthetic pesticide use in France amounted to 372 million euros, of whi
L'ère des puissantes entreprises exploitant les populations et les terres serait-elle révolue ? L’espoir grandit, en tous cas auprès des défenseurs des droits humains et de l'environnement. La loi relative au "devoir de vigilance" des entreprises gagne du terrain en Europe et démontre une avancée en termes de justice sociale et climatique.
Le productivisme n’est plus soutenable. La social-démocratie doit donc rompre avec le libéralisme et défendre un nouveau modèle de sobriété, de réparabilité et de réutilisation, dit Jean-François Debat, maire PS de Bourg-en-Bresse.
Par sa géographie, la Floride située entre le golfe du Mexique et l'océan Atlantique, est déjà particulièrement exposée aux phénomènes climatiques intenses, notamment les ouragans. Ces tempêtes tropicales touchent plusieurs fois par an les côtes de l'état américain, parfois très violemment tel le dernier en date, « Ian », qui a tué au moins 125 personnes en septembre 2022. Mais elle est également de plus en plus affectée par des inondations, des submersions marines et l'érosion du littoral causée par (...)
Research published this summer found that falsehoods about global warming continue to flourish on social media sites and are often framed through the lens of Western culture wars, placing climate change alongside other hot button topics like gay and transgender rights and gun control. A separate analysis released last month found “a sprawling online network” of Spanish speakers on Twitter, TikTok and other major social platforms who “consistently amplify” climate misinformation and other right-wing conspiracy theories.
Mettre au cœur du pilotage de l’économie des indicateurs alternatifs au PIB qui reflètent mieux l’état de santé sociale et écologique.
La crise énergétique contraint les gouvernements à subventionner les énergies fossiles pour protéger les ménages contre la flambée des prix, mais elle est aussi une opportunité de répondre simultanément aux problèmes de fin du monde et de fin du mois, car les investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique permettraient à la fois d’accélérer la transition écologique et de réduire la facture énergétique.
Quand le réel résiste irrémédiablement à notre désir et notre volonté, nous pouvons renoncer à ce désir et à cette volonté ou décider, consciemment ou non, de vivre dans une fiction où le réel se pliera tôt ou tard à notre désir et à notre volonté. A nos risques et périls. Durant l’histoire, une telle attitude effrontée s’est soldée par des découvertes scientifiques importantes… ou le malheur, voire la mort de son porteur. Les frontières perçues de la réalité ont été repoussées plus loin, devenant vraisemblablement plus proches des limites du réel, toujours en partie insaisissables. Nous vivons toujours dans une régime particulier de réalité. Notre imagination est bornée par des frontières souvent arbitraires. C’est pourquoi la politique a souvent été définie comme « l’art de rendre possible ce qui semble impossible ».
Historienne des sciences et de l’environnement, chercheuse associée au laboratoire SPHere (sciences, philosophie, histoire) du CNRS et de l’université de Paris Cité, Valérie Chansigaud travaille sur les relations et perceptions de la nature par l’être humain dans les sociétés occidentales. Elle rappelle combien les enjeux environnementaux sont indissociables des questions sociales et démocratiques.
Le dixième de la population mondiale est responsable de près de la moitié des émissions de GES chaque année. L’impact climatique de ce groupe, qui correspond aux plus fortunés, serait principalement associé à la facture carbone de ses investissements, un aspect de la lutte aux changements climatique qui est pour l’instant largement ignoré des régulateurs.
Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie. Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure. Réussite rassurante de cette mobilisation, donc. Et pourtant, des questions subsistent.
Débat entre Paul Magnette et Daniel Tanuro, le 19 octobre 2022 à Charleroi.
Comprendre les 739 décès de juillet 1995 requiert ce que l’auteur appelle une « autopsie sociale », qui consiste, en suivant la métaphore organiciste, à disséquer les différents « organes sociaux de la ville et [à] identifier les conditions » (p. 64) qui ont conduit à la mort d’autant de personnes. Dans une veine résolument critique, il s’agit d’ébranler le « monopole de l’explication, de la définition et de la classification officielles des questions de vie et de mort » (p. 64) que détiennent les institutions politiques et médicales....
Bruno Latour a le grand mérite d’avoir introduit en sciences sociales et philosophie les apports récents des sciences naturelles sur le fonctionnement du vivant, les questions écologiques et les questions fondamentales que cela pose. Je cherche à comprendre comment il reprend des découvertes scientifiques, que je connais bien par ailleurs, et comment il les reformule en questions philosophiques, de sciences sociales et dernièrement de politique.
De burgerbeweging van Code Rood blokkeerde zaterdag 8 oktober met hun 1.000 deelnemende actievoerders de TotalEnergies-site in Feluy. Met deze vooraf aangekondigde, massale actie van burgerlijke ongehoorzaamheid eist de coalitie het einde van fossiele brandstoffen, en wijst zo de fossiele industrie aan als een van de verantwoordelijken voor de alles ontwrichtende klimaat- en sociale crisis. Na meer dan 24 uur heeft De Code Rood-coalitie de blokkade van de sites van TotalEnergies beeïndigd.
Transition, bifurcation ou révolution écologique : l'époque se cherche une nouvelle direction, comme en atteste la prolifération de tous ces mots. Quelle alternative imaginer face à cet ordre économique et politique mortifère ? En huit courtes thèses, les auteurs de cet article résument les raisons pour lesquelles une décroissance écosocialiste est souhaitable.
Alors que depuis plusieurs semaines le pays le plus pauvre d’Amérique latine est en proie à des pénuries, des pillages et des manifestations incessantes, des foyers de choléra ont été identifiés. Ce qui pourrait renforcer la “plus grande catastrophe des quarante dernières années”, écrit notamment le plus grand quotidien de Port-au-Prince, “Le Nouvelliste”.
Dégonfler les pneus des SUV, ouvrir les paquets de sucre dans les supermarchés, forcer les panneaux publicitaires des Abribus, recouvrir le QR code des trottinettes en libre service… Il existe tout un panel de sabotages accessibles et peu risqués qui intègrent au fil du temps le corpus d’actions de certains activistes. Si leur impact est difficilement quantifiable, ces « petits gestes du quotidien », trop radicaux pour certains et pas assez pour d’autres, se fraient un chemin dans l’imaginaire militant de ceux qui prônent la diversité des tactiques.
Philosophe et économiste français, Frédéric Lordon est certainement l’un des penseurs les plus importants de la gauche contemporaine. Il est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)1,2,3 et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS. A travers ses écrits il démontre la nécessité de sortir du capitalisme, mais surtout d’imaginer un système économique, écologique et socialement soutenable. Il s’appuie sur les propositions du sociologue Bernard Friot de “salaire à vie” et de caisses économiques pour proposer un projet qui révolutionne la manière de rémunérer les travailleuses et travailleurs et les droits de propriété dans l’économie. Il y ajoute aussi des réflexions stimulantes sur la transition vers ce qu’il n’hésite pas à nommer le “communisme”.
A commercial plane photoshopped with the tail of a shark, hashtags that misleadingly evoke sustainability, tokenistic use of minorities to distract and to signal virtue: a Harvard report published Tuesday highlights rampant greenwashing by leading companies on social media.
Une politique qui vise à réduire la surface chauffée par habitant est nécessaire. Une chronique co-signée par Arnaud Collignon, expert en énergie chez Canopea (ex-Inter-Environnement Wallonie) et Aurélie Cauchie, experte en Aménagement du territoire, également chez Canopea.
Catastrophes nucléaires, rejets de pesticides, marées noires… La seconde moitié du XXe siècle abonde d’« accidents » avec leur cortège de coupables tout désignés – multinationales voraces, politiques décadents, ouvriers négligents et autres États corrompus. Un responsable ultime n’est, cependant, jamais mentionné : le capitalisme industriel. Quelques innovations légales tentent néanmoins, lorsque certains acteurs dépassent vraiment les bornes et que le scandale prend trop d’ampleur, de remettre un peu d’ordre dans le saccage des écosystèmes.
La contestation sociale a pris ces dernières années des formes nouvelles. En parallèle, le pouvoir s'est employé, de diverses manières, à les délégitimer et à les réprimer, alors que celles-ci bénéficiaient, souvent, d'un important soutien dans l'opinion. Le petit livre que vient de leur consacrer le sociologue Manuel Cervera-Marzal vise à contrecarrer un tel processus d'invalidation-invisibilisation, indigne d'une vraie démocratie.
Par Benjamin Huybrechts, IESEG School of Management (Lille); Sybille Mertens, HEC Liège – Ecole de Gestion de l’Université de Liège; Marek Hudon, Solvay Brussels School of Economic and Management, Université Libre de Bruxelles; Virginie Xhauflair, HEC Liège – Ecole de Gestion de l’Université de Liège; Frédéric Dufays, HEC Liège – Ecole de Gestion de l’Université de Liège et KU Leuven
Produit depuis le premier millénaire avant notre ère, le sucre est devenu un ingrédient incontournable à partir du XVIIIe siècle en Europe. Alors que sa consommation tend à décliner sur le Vieux Continent, il est toujours plus prisé dans les pays asiatiques. Or, sa production se trouve de plus en plus souvent confrontée à des phénomènes climatiques extrêmes ou à la prolifération de nuisibles
Utilisé depuis l’Antiquité, le béton a imposé sa suprématie dans la construction au xxe siècle, grâce à l’incorporation de l’acier qui a permis de créer le béton armé. Économique, abondant, il a permis une expansion matérielle sans précédent. Mais les effondrements de grandes structures en béton armé révèlent le caractère périssable de cette « pierre artificielle », tandis que son hégémonie continue d’engendrer pollution, corruption et uniformisation du monde.
Loin d’être un simple « buzz », la polémique sur les jets privés est révélatrice d’un nouveau rapport aux inégalités sociales, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Qui n'a jamais un jour rêvé de voler en Jet Privé ? ✈️ Kylian Mbappé et l'entraîneur du PSG mettent le feu au kérosène. Nous allons dans cette vidéo déchiffrer son impact réel et le symbole qu'il représente dans notre monde où la richesse ostentatoire est toujours la norme sociale alors qu'il y a des limites planétaires, qu'on accélère l'épuisement des ressources et qu'on va droit vers le crash. Mais il existe des solutions. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. 🕷 - Benjamin Parker (dit Oncle Ben).
Rationner l’énergie cet hiver ? Le gouvernement y réfléchit. Ce concept, visant à répartir les efforts en période de crise, a été dévoyé par l’État, estime la chercheuse Mathilde Szuba. Elle plaide pour une politique de sobriété et de justice sociale. Mathilde Szuba est maîtresse de conférences en science politique à Sciences Po Lille et travaille notamment sur les questions de rationnement.
Écofascisme - Antoine Dubiau, Grevis, 13 mai 2022, 216 pages, 10 €. « L’écologie n’est pas naturellement de gauche. » Pour Antoine Dubiau, chercheur en sciences sociales, croire le contraire serait dangereux car cela reviendrait à éclipser l’existence d’autres formes d’appropriation politique de la question écologique telles que l’écofascisme, idéologie née dans les années 1970 dont il propose de remonter le fil dans cet essai. Ce terme désigne les procédés de récupération fasciste des enjeux écologiques par deux stratégies concomitantes : la fascisation de l’écologie et l’écologisation du fascisme.
Tech billionaires are buying up luxurious bunkers and hiring military security to survive a societal collapse they helped create, but like everything they do, it has unintended consequences
Ne plus payer sa facture d’énergie. Un million de Britanniques ont rejoint le mouvement "Don’t pay" face à la flambée des prix de l'électricité et du gaz. Partout en Europe, la tension monte, contenue par les différents boucliers gouvernementaux. Mais c’est la "pertinence du marché de l’énergie" qui doit être remise en cause. Seule solution à suivre : la réduction de la consommation d’énergie.
L’économiste Eloi Laurent relève que le concept de sobriété a connu différentes acceptions. Face à l’indéniable réalité du réchauffement climatique, il faut maintenant adopter l’idée d’une sobriété-partage, fondée sur le principe de justice.
Europa staat deze winter voor een grote sociale uitdaging, zeggen experts. Aangejaagd door de stijgende energie- en voedselprijzen uiten burgers in Europa steeds vaker hun ontevredenheid. Een ontwricht klimaat en de aanslepende oorlog in Oekraïne versterken de sociale onrust.
Quand les incendies affectent de si nombreux pays et leurs sols, quand une démarche législative s’engage en France vers un « zéro artificialisation des sols », quand se pose le problème de la nourriture étant donné la situation écologique et géopolitique, il s’avérait important de parler des sols. (IGA)
Report and executive summary
Dans cet article, nous vous proposons un voyage dans le temps. Un voyage qui nous offre d’imaginer un autre passé, une histoire qui nous mènerait vers un présent désirable. Laissons nous porter par un récit qui soit révolutionnaire, social, écologiste. Retournons en 1972, année de publication du rapport Meadows sur les limites de la croissance…
Un gros coup de pouce pour les énergies renouvelables, des médicaments moins chers et un impôt sur les sociétés: voici ce que prévoit le grand plan d'investissements de Joe Biden, définitivement adopté vendredi par le Congrès américain.
Répondre au défi environnemental passe par des actions collectives, mais relève aussi de la responsabilité individuelle. Celle-ci varie fortement entre classes sociales !
Il y a quelques jours, Twitter testait une nouvelle fonctionnalité, un compteur mensuel de tweets, rappelant par la même occasion la dépendance de milliers de personnes au réseau social. Et si cette expérimentation forçait à s’interroger sur les contours que prendrait un réseau social basé sur une logique de sobriété, et non d’addiction ?
Un gros coup de pouce pour le renouvelable, des médicaments moins chers et un impôt sur les sociétés: voici ce que prévoit le grand plan d'investissements de Joe Biden, débattu samedi au Congrès américain. - 370 milliards pour le climat C'est le plus grand investissement jamais vu aux États-Unis dans la lutte contre le changement climatique.
Face à l’écocide planétaire, l’écosabotage pourrait-il finir par devenir juridiquement recevable ? Pourrait-il être l’ultime recours pour changer au forceps la jurisprudence ? Convaincre un juge par un tel argumentaire est une gageure, mais l’histoire montre qu’une radicalité légitime peut précéder, voire engendrer, une nouvelle légalité.
Alors que la guerre en Ukraine menace l'approvisionnement de l'Allemagne en gaz russe, Berlin cherche à diversifier ses sources de fourniture en énergie. Le pays pourrait notamment augmenter ses importations de charbon colombien. Mais ce choix divise la classe politique allemande car cette industrie a de lourdes conséquences sur l'environnement et les populations locales. Une députée écologiste s'est récemment rendue sur place. Reportage de Pascale Mariani, Laura Chará et Juan Orozco.
La consommation d’eau est en baisse en France depuis les années 1990. Alors que, sous l’effet des canicules et de l’augmentation des températures moyennes, une vaste portion du territoire est exposée aux stress hydriques, ces économies réalisées sonnent comme une bonne nouvelle. Mais elles sont aussi un défi de taille pour les réseaux de distribution, conçus au cours des années 1970 selon une logique croissante de consommation.
À travers cette enquête de terrain fouillée sur le soudain délitement de la capitale du Michigan, le sociologue américain spécialiste des études urbaines, Eric Klinenberg, pointe comment une anomalie climatique peut devenir un fait social total, embarquant l’ensemble des habitants dans une communauté de destin révélée dans une vulnérabilité générale...
La canicule est un phénomène météorologique intense, mais aussi une catastrophe sociale et urbaine. C’est ce que révèle l’été 1995 à Chicago : l’environnement local et l’absence de politique publique conséquente furent pour beaucoup dans le lourd bilan. À propos du livre: Canicule. Chicago, été 1995 : autopsie sociale d’une catastrophe, éditions 205, de Eric Klinenberg,
Un gigantesque feu de forêt a détruit plus de 30 000 hectares en Espagne, près de la frontière avec le Portugal. Les habitants sont en colère contre la négligence des autorités locales.
Moet een project aan alle sociale en ecologische normen beantwoorden vooraleer de Belgische Investeringsmaatschappij voor Ontwikkelingslanden (BIO) zich er met belastinggeld kan in engageren? MO* boog zich over die vraag met Els Hertogen, directeur van 11.11.11 en Luuk Zonneveld, de CEO van BIO.
Les perspectives économiques mondiales "s'assombrissent", a affirmé mercredi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), citant notamment, parmi les principales raisons, la guerre en Ukraine et les "chocs sur les prix des biens" qu'elle a provoqués.
Le secteur financier comme les institutions internationales se préparent à une recrudescence sans précédent des troubles sociaux aux quatre coins du monde. La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires fait grimper le coût de la vie à des niveaux astronomiques.
Imaginons un avenir radicalement différent. Sobriété, rationnement, culture biorégionale et vision permaculturelle : voici venu le temps de la limite.
Dans l'étude ci-après adoptée le 29 juin, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) se propose « d’expérimenter une méthode qui pourrait servir à préparer et à alimenter le prochain débat national sur les orientations énergétiques du pays » : la méthode dite « d’analyse des controverses » (définie par une étude élaborée au sein du CESE en 2020(2)) qui n'a « pas vocation à prendre parti en faveur d’une solution plutôt qu’une autre » mais à identifier les différents arguments en présence.
Une cinquantaine de professionnel·les engagé·es pour la sobriété énergétique répondent à la tribune des dirigeant·es de TotalEnergies, EDF et Engie publiée le 25 juin dans le JDD
Dans la Corne de l’Afrique, des filles âgées d’à peine douze ans sont contraintes de se marier et de subir des mutilations génitales féminines (MGF) à des « taux alarmants », alors que la sécheresse la plus grave depuis quarante ans pousse les familles au bord du gouffre, a mis en garde mercredi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Le Conseil a adopté aujourd’hui ses positions (orientations générales) sur d’importantes propositions législatives contenues dans le Paquet "Ajustement à l'objectif 55". Présenté par la Commission européenne le 14 juillet 2021, ce dernier doit permettre à l’Union européenne de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et d’atteindre la neutralité climatique en 2050.
Et si l’on donnait aux 27 millions d’actifs en France la possibilité de peser dans les décisions de leur entreprise, au même titre que les investisseurs en capital ? C’est le modèle développé par la sociologue et politologue belge Isabelle Ferreras, professeure à l’Université de Louvain et chercheuse sénior associée à Harvard, dans le livre Democratize Work, The Case for Reorganizing the Economy, sorti le 16 mai dernier (Ed. University of Chicago Press).
Mick Lynch, le syndicaliste qui casse le message anti-grève. En direct à la télévision, il répond avec calme et fermeté aux critiques. Portrait.
Le gouvernement espère obtenir plus de soutien de la part de la communauté internationale pour pouvoir continuer à financer les mesures de protection des familles et des entreprises, alors que l’inflation a atteint 8 % en mai.
Jusqu’où faut-il sacrifier le pouvoir d’achat des générations présentes pour affronter nos responsabilités envers les générations futures ? L'économiste Christian Gollier s'interroge comment concilier un objectif climatique ambitieux avec la justice sociale.
Quelques dizaines de jeunes activistes ont mené vendredi des actions à Bruxelles devant les trois sièges des partis majoritaires du gouvernement wallon (PS, MR et Ecolo) afin de les appeler à s'opposer au renouvellement du permis d'exploitation de l'aéroport de Liège, qui devrait être décidé à la rentrée académique.
Qui peut-on considérer comme riche ? Existe-t-il, en France, un « seuil de richesse » comme il en existe un pour la pauvreté ? Et comment le définir ? Dans son nouveau « Rapport sur les riches en France », publié le 1er juin, l’Observatoire des inégalités a répondu à ces questions. En voici la synthèse et les chiffres-clés.
Apanage durant près de deux siècles de la pensée conservatrice et réactionnaire, la vision décadentiste de la civilisation subit, ces dernières années, une mutation vers la gauche au regard de l’urgence écologique
Pourquoi est-il si dur de décarboner l’économie ? Freins institutionnels, cynisme des élites, syndrome du Titanic ou encore bombe démographique, Gaël Giraud livre à présages ses clefs de lecture pour comprendre cette inertie et éventuellement la dépasser.
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Ressources humaines, informatique, communication... D’ici 2030, les entreprises "intégreront complètement la responsabilité sociale, sociétale et environnementale à tous les niveaux de leurs organisations, activités, métiers et pratiques", prévoit une étude réalisée par PWC, l’Institut de l’Entreprise et la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises. Autrement dit, la RSE ne sera plus l’œuvre d’un seul département mais concernera l’ensemble de l’entreprise. Les sociétés doivent s’y préparer et former les salariés à cette (r)évolution.
Comment s’acheter en même temps une bonne conscience et le droit de continuer à polluer ? Gouvernements et entreprises ont trouvé la solution : la « compensation carbone ». Voyage dans l’empire du capitalisme vert par la Revue Z.
Bruno Colmant était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. D'après le professeur d'économie à l'UCLouvain et l'ICHEC, nous risquons de passer par plusieurs années de crise économique.
Les recettes de la tarification du carbone ont augmenté en 2021 de près de 60 % par rapport à l’année 2020, pour atteindre environ 84 milliards de dollars, selon le rapport annuel de la Banque mondiale consacré aux tendances du marché du carbone dans le monde et publié aujourd’hui.
La transition écologique devrait permettre la création de près d’1 million d’emplois d’ici 2050 selon un rapport de l’Agence de la transition écologique française. Pourtant les taux de chômage frôlent encore les records partout en Europe, laissant en particulier les plus jeunes sur le bord de la voie professionnelle. Face à ce constat, certains appellent à une mutation du monde du travail pour plus de justice climatique et sociale. D’autres prennent déjà les choses en mains. C’est le cas des écoles ETRE, qui forment dès aujourd’hui les jeunes déscolarisés ou sans emploi aux métiers de demain.
La croissance démographique s'est effondrée. Le secteur privé continue à produire quantité de logement inabordable. Il manque des logements sociaux. Les espaces naturels diminuent. Pourquoi les pouvoirs publics ne remettent-ils pas en question les dérives d’un secteur de la construction déconnecté de la demande sociale?
Le géant de l’énergie envisage de construire un méga pipeline en Ouganda et en Tanzanie. Les défenseurs de la cause climatique, environnementale et sociale, appellent le gouvernement belge à exprimer son opposition à un tel projet.
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
L'hypothèse qui est au cœur de cet ouvrage est que pour accélérer la transition sociale et écologique, une profonde transformation est nécessaire à la fois dans les modes d’organisation de la vie démocratique, dans l’organisation économique, et dans les modalités d’exercice de l’action collective, fondée sur la participation des citoyens. Le nouveau rôle que nous proposons pour l’État – ce que nous appelons « l’État partenaire » – cherche à soutenir l’expérimentation locale et à accélérer l’apprentissage collectif. L’État partenaire collabore avec les initiatives citoyennes, les entreprises qui viennent en appui des innovations sociales et écologiques, les initiatives des autorités publiques locales et des communautés locales. Il encourage l’autonomie et la réflexivité sociale. Cette réflexivité sociale porte autant sur la capacité des individus à remettre en question les normes sociales dominantes, que sur la co-construction sociale des critères de « progrès » et de « succès », ainsi que de la façon de défi
De uitzonderlijke periode van droogte in eigen land maakt ons weer even bewust van het belang van water. In heel wat landen speurt men momenteel angstvallig de hemel af. MO* brengt een overzicht van de wereldwijde watercrisis die de mensheid het komende decennium voor een grote uitdaging plaatst.
Les alertes scientifiques sont sans ambiguïté : face à la crise écologique, il nous reste moins de dix ans pour agir. Confrontés à cette urgence, les décideurs politiques apparaissent désemparés, voire détournent le regard. Mais l’impuissance publique n’est pas une fatalité. En France comme ailleurs, on observe le même désir de changement, la même quête de solutions. En témoignent les mouvements de la jeunesse, les innombrables initiatives locales, les actions en justice et toutes les formes d’expression citoyenne qui contestent l’insuffisance des mesures adoptées pour produire autrement, réduire les inégalités et favoriser la sobriété.
L’invasion de l’Ukraine nous a mis face à une conséquence dérangeante de nos modes de vie : notre dépendance aux combustibles fossiles importés. Mais, en réalité, cela fait longtemps que les crises écologiques, économiques et sociales auraient dû nous inciter à questionner notre consommation.
Ce débat nucléaire VS renouvelables devient lassant (en fait il me gonfle prodigieusement). Ce n’est pas comme si on avait l’embarras du choix. Les industries fossiles se frottent les mains devant nos querelles improductives, ainsi que les pays dont la France est sous domination énergétique. Le sujet occupe un espace complètement disproportionné par rapport à la place de l’électricité dans le sujet énergétique et écologique. Et même en ce qui concerne l’électricité, il n’est pas à la hauteur de l’enjeu fondamental qu’est la sécurité de plus en plus compromise de notre approvisionnement, et ce que cela implique pour notre quotidien et notre cohésion sociale.
À l’occasion du 50e anniversaire du « rapport Meadows », le professeur émérite à l’université du New Hampshire, aujourd’hui âgé de 79 ans, nous livre sa vision lucide de l’état du monde, actuel et à venir.
Imaginée par l’économiste anglaise Kate Raworth, la Théorie du Donut est un modèle d’économie circulaire dans lequel sont pris en compte les limites de la planète et le minimum social. Depuis 2020, la ville d’Amsterdam a décidé de s’en inspirer pour son plan de relance à la sortie du confinement. Mise en lumière sur ce modèle économique durable et son application concrète à Amsterdam.
Été 1995, la ville de Chicago subit une vague de chaleur inédite qui fera des centaines des victimes. Au-delà du phénomène climatique, les causes de cette catastrophe sont avant tout sociales, tels que la ségrégation spatiale, l’incapacité des pouvoirs publics à faire face à ce genre de situation ou encore le traitement médiatique de l’évènement.
Comment l’extrême-droite s’approprie-t-elle les enjeux environnementaux ? Comment combattre la montée en puissance de ce nouvel « écofascisme » ? Entretien avec le chercheur en sciences sociales Antoine Dubiau, qui publie justement un livre sur le sujet.
"Une révolution politique, poétique et philosophique" : c'est ce que propose Aurélien Barrau pour contrer la catastophe écologique et sociale. Dans son dernier livre "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" édité chez Zulma , l'astrophysicien Aurélien Barrau aborde toutes les questions d'actualité brûlantes. Selon l'auteur, ardent défenseur de la planète, "les petits gestes et autres initiatives individuelles" sont certes bienvenus. Mais ce n'est pas la question de fond. Un problème systémique ne peut avoir de solution que systémique. Il faut une révolution politique, poétique et philosophique et pour cela il faut changer les règles et fonder un autre monde « Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination . L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. »
« Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination. L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions brûlantes d’actualité de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au cœur de l’écologie. Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamen- tale est d’abord celle du pouvoir vivre.
Previous studies show that city metrics having to do with growth, productivity and overall energy consumption scale superlinearly, attributing this to the social nature of cities. Superlinear scaling results in crises called ‘singularities’, where population and energy demand tend to infinity in a finite amount of time, which must be avoided by ever more frequent ‘resets’ or innovations that postpone the system's collapse. Here, we place the emergence of cities and planetary civilizations in the context of major evolutionary transitions. With this perspective, we hypothesize that once a planetary civilization transitions into a state that can be described as one virtually connected global city, it will face an ‘asymptotic burnout’, an ultimate crisis where the singularity-interval time scale becomes smaller than the time scale of innovation. If a civilization develops the capability to understand its own trajectory, it will have a window of time to affect a fundamental change to prioritize long-term homeosta
Nous vivons une époque passionnante : nous sommes au cœur de l’effondrement d’une civilisation et au bord de l’émergence d’un monde nouveau que nous espérons plus juste économiquement, socialement et écologiquement. Citoyens parmi bien d’autres, nous sommes désireux de participer à la mouvance sociale, aux changements de comportements, à la recherche de nouvelles structures politiques .
"La Guerre, c’est d’abord une question d’alliance. Je vois arriver un scénario caractérisé par le fait que l’Europe sera éreintée militairement, épuisée socialement, rongée par une inflation alimentaire et énergétique. C’est un conflit qui peut durer très longtemps".
Pour les classes populaires, les ouvriers ou les employés, l’écologie ne serait que « punitive ». L’historien Renaud Bécot démonte cette construction idéologique au regard des nombreuses mobilisations ouvrières et écologistes.
It took me a while but I finally digested the 107 pages of Chapter 5: Demand, services and social aspects of mitigation in the last IPCC report on Mitigation of climate change. This chapter is worth the read if only because it’s the first one fully dedicated to demand-side strategies. What I find remarkable is its conceptual width, including a few ideas that are usually considered too radical in these kind of venues. But just like the rest of the report, it is long and – as academic writing too often is – full of abstract jargon and somnolent prose. What I want to do in this article is to explain why Chapter 5 is more radical (in the good sense of the term) that you may think.
Réchauffement climatique, déforestation, disparition des espèces, chacun s’alarme des catastrophes écologiques présentes ou à venir mais peu remettent en cause le système qui les a provoquées : le capitalisme. John Bellamy Foster et Brett Clark explorent les œuvres de Marx et Engels afin d’élaborer une écologie politique matérialiste et dialectique. Cette approche originale alliant l’histoire, l’économie, la science et la politique déploie la question environnementale dans toute sa variété allant de l’agriculture à la maltraitance animale, en passant par l’alimentation et l’éco-impérialisme. Leur critique à la fois féroce et méticuleuse vise non seulement le néolibéralisme mais aussi l’écologie réformiste qui s’accommode également de l’ordre capitaliste bourgeois. Dévoilant le lien entre dégradation écologique et domination sociale ils posent les bases d’une lutte révolutionnaire où l’émancipation implique la fin d’une doub
Le "World Happiness Report" (WHR) crée par l’ONU mesure le bonheur à partir de six variables : revenu, liberté, confiance dans le gouvernement, espérance de vie en bonne santé, soutien social et générosité. Il dresse un classement de 150 pays dominé par la Finlande, le Danemark, l'Islande, la Suisse, les Pays-Bas puis la France en 20e position. Après deux ans de pandémie, l’indicateur est plus pertinent que jamais.
Dans cet épisode, Laura interroge le bien-fondé de l’expression “on n’arrête pas le progrès”. Est-ce si évident ? Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques. “L’idée ce n’est pas d’être pour ou contre la technique, c’est d’inventer d’autres systèmes techniques dans d’autres contextes sociaux et démocratiques,” résume-t-il.
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
Le 24 février 2022, la Russie a envahi l’Ukraine. Depuis plusieurs semaines, la guerre fait rage sur le territoire ukrainien, l’armée russe intensifie son offensive, plusieurs villes sont assiégiées, la situation humanitaire s’aggrave. A Kiev, l’étau se resserre. Afin de protéger leur ville, des milliers de Kiévien·nes se sont porté·es volontaires pour la défense territoriale. Taras Kobzar, l’un de ces volontaires, nous parle de son expérience de cette guerre et du contexte politique en Ukraine. Taras Kobzar est un militant anarcho-syndicaliste, ayant porté de nombreuses initiatives sociales à Donetsk depuis 1989, ville qu’il a dû fuir en 2014 à cause de l’occupation du Donbass par les séparatistes. Il vit depuis à Kiev et se bat actuellement dans la défense territoriale (unités de civil·es formé·es à protéger la zone où iels résident sous les ordres de l’armée nationale).
La part des Belges menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale a légèrement augmenté en 2021 par rapport à 2020. C'est ce qui ressort des données publiées ce lundi par l'office statistique Statbel. L'enquête européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montre que, l'année dernière, 13,1 % de la population belge était considérée comme exposée au risque de pauvreté monétaire parce qu'elle appartenait à un ménage à faible revenu. En outre, 11,9 % vivaient dans un ménage où le taux de chômage était élevé et 6,3 % ne pouvaient satisfaire un certain nombre de besoins fondamentaux (privation matérielle grave). Parmi la population, 2,2 %, soit quelque 246 000 Belges, appartiennent aux trois groupes à risque.
La filière du recyclage promet d’allier défense de l’environnement et de l’emploi. Derrière cette économie vertueuse, les travailleurs triment entre cadences effrénées, risques d’accidents et expositions aux produits chimiques.
La hausse du cours des céréales et leur acheminement plus qu’incertain exposent une quarantaine de pays parmi les plus pauvres du monde à une crise alimentaire et sociale dramatique.
Les banques centrales sous-estiment la menace significative que représente la perte de la biodiversité et de ses richesses dont dépendent pourtant entreprises et institutions financières, s'inquiète jeudi un rapport auquel ont participé des banques centrales. Les effets du changement climatique sont de plus en plus intégrés dans l'évaluation des risques économiques, mais c'est beaucoup moins le cas pour des menaces similaires issues de la destruction de la nature, selon ce rapport élaboré par des chercheurs et le réseau de banques centrales NGFS (Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System).
Et si avec la guerre en Ukraine, le nucléaire vivait une épreuve de vérité décisive ? Cette technologie a été conçue pour être développée dans un temps de paix et de stabilité sociale. Or, l'évènement ukrainien souligne qu'un tel postulat est non seulement illusoire, mais moralement inconséquent. L'imprévisibilité historique nous oblige à réexaminer les conditions de possibilité du nucléaire
L'invasion de l'Ukraine a ouvert une nouvelle matrice stratégique et politique pour les années Vingt. Pour que les politiques climatiques rencontrent l'histoire, l'écologie de guerre doit devenir une politique sociale.
La ministre de l'Intégration sociale Karine Lalieux a tenu jeudi à mettre les choses au point, et à rappeler la loi, autour de l'aide sociale qui doit être apportée aux personnes ayant fui la guerre en Ukraine et ayant obtenu la protection temporaire en Belgique.
Face à l’urgence écologique et sociale, de plus en plus de jeunes remettent en cause la place centrale du travail dans nos vies. Ils appellent à imaginer de nouveaux modèles, plus frugaux, explique la philosophe Céline Marty.
Reconfigurations théoriques et nouvelles pratiques L'idée d’effondrement, médiatisée par la collapsologie comme destin probable de nos sociétés face aux crises écologiques, fait l’objet de multiples critiques alors même que les illustrations récentes d’effondrements en cours, de l’épidémie de Covid-19 aux mégafeux, ne cessent de se multiplier. Devant ce paradoxe, les auteurs réunis ici prennent au sérieux l’hypothèse d’un coup d’arrêt majeur de nos dynamiques socio-économiques et politiques, tout en montrant que le rythme des effondrements se révèle variable selon les territoires. À partir d’enquêtes de terrain plurielles, ils examinent également la façon dont se mobilisent des acteurs, au Nord et au Sud, militants engagés ou citoyens discrets, pour tenter d’y faire face. L’ouvrage souligne l’impérieuse nécessité pour les sciences sociales de renouveler leurs approches des questions écologiques et esquisse les premiers jalons d’un paradigme de l’effondrement.
Ces contaminations restent sans commune mesure avec les bilans dans le reste du monde, mais elles sont pour la Chine à leur plus haut niveau depuis mars 2020. Le pays, où le coronavirus a été initialement détecté fin 2019, observe une politique du zéro Covid, qui a permis d'endiguer rapidement l'épidémie, mais s'accompagne d'un coût social et économique élevé.
La question du sens et de la raison d'être d'une organisation sont des sujets qui prennent de plus ne plus de place et dont on entends de plus en plus parler. Quand on commence à s'engager dans une organisation (association ou entreprise) on peut parfois s'épuiser, il est alors difficile de poursuivre son engagement.
"Oui la décroissance c'est la seule façon de lutter contre l'impact environnemental et les inégalités sociales, mais il faut tout dire. Dissimuler les difficultés par un récit qui enjolive la réalité, c'est la réactance et la porte ouverte à ts les obscurantismes."
a raison économique gouverne comme jamais notre débat public, mais elle n’a rien de réaliste : nos systèmes économiques aggravent d’une main les chocs écologiques et de l’autre affaiblissent les institutions sociales qui pourraient nous en protéger.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti ! Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.
Le gendarme des communications russe, Roskomnadzor, a menacé de « limiter l’accès » à Facebook, vendredi 25 février. Il accuse le réseau social américain de censurer des médias russes ainsi que de violer les droits humains et des citoyens russes. « En conformité avec la décision du procureur général à l’égard du réseau social Facebook, à compter du 25 février Roskomnadzor adopte des mesures pour limiter son accès », a déclaré l’agence, sans préciser toutefois la nature des limitations.
"C'est un moment crucial pour régler une fois pour toutes cette discussion de longue date et décider de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne", a écrit samedi M. Zelensky sur le réseau social. Il a ajouté qu'il avait parlé au président du Conseil européen, Charles Michel, d'une aide supplémentaire.
Le vocable « écoanxiété » a récemment fait son entrée dans le discours médiatique, celui des mouvements sociaux et au sein des milieux éducatifs. Si le milieu de la recherche n'est pas en reste, trop peu d'écrits, particulièrement en français, se sont penchés sur le phénomène que le terme « écoanxiété » tente de saisir et sa prise en compte en éducation. En vue de contribuer à combler cet écart, cet article mobilise des perspectives ancrées en psychologie et en sociologie critique, fondées sur une recension d’écrits et les résultats d’une recherche empirique exploratoire. Il a pour objectifs 1) de clarifier les contours de cette notion, 2) d’exposer certaines stratégies de régulation de l’écoanxiété et les enjeux qui y sont associés, et 3) de fournir des pistes de réflexion pour l’intervention en éducation relative à l’environnement (ERE).
Eric Klinenberg entreprend l’“autopsie sociale” d’une métropole, examinant les organes sociaux, politiques et institutionnels de la ville. Il y étudie les raisons de la surmortalité marquée dans certains quartiers, examine comment la municipalité a réagi à la crise et comment les journalistes, les scientifiques et les fonctionnaires ont rapporté et expliqué ces événements. Combinant des années de travail sur le terrain, des entretiens approfondis et des recherches d’archives, l’auteur découvre qu’un certain nombre de formes surprenantes et inquiétantes de rupture sociale ont contribué aux taux élevés de mortalité.
Politique et évaluateurs demandent aux travailleurs sociaux d’utiliser une novlangue managériale qui évacue le négatif (crise, gentrification…) pour ne retenir que du positif (mixité, revitalisation…). Mensonges.
A l’approche de l’élection présidentielle, le réseau associatif lance un appel à renforcer la solidarité alimentaire via des partenariats locaux entre producteurs et citoyens précaires.
L’aide alimentaire concernerait 600 000 personnes en Belgique. La crise du Covid n’a fait que renforcer leur nombre, mais les a aussi rendues visibles, obligées de faire la file dans la rue. Derrière les comptoirs des associations, ce sont des milliers de bénévoles ou salariés des services sociaux qui se démènent chaque jour pour récolter toujours plus de vivres, pour beaucoup des invendus de l’industrie agroalimentaire, de la grande distribution ou de petits commerces. Comment fonctionne ce système qui tourne à plein régime ?
Né à Vienne le 4 septembre 1926, a fait des études de cristallographie, d’histoire et de philosophie à Florence, Salzbourg et Rome. Après avoir travaillé à New York, dirigé l’Université catholique de Porto Rico, et traversé l’Amérique latine à pied, il a fondé à Cuernavaca (Mexique) le CIDOC, centre d’initiation à la culture latino-américaine et d’analyse critique de la société industrielle. Mort le 2 décembre 2002 à Brême, d’une tumeur au cerveau à l’âge de 76 ans
Sobriété. C’est l’un des mots clés des scénarios énergétiques sous contraintes climatiques récemment publiés par RTE, l’Ademe ou l’association Negawatt. C’est le mot que l’on trouve aussi bien dans les manifestes lancés par les militants du climat que sous la plume des scientifiques ou de responsables politiques pour désigner l’un de moyens nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques de l’Accord de Paris signé en 2015.
The Belgian Institute for Sustainable IT is a think and do tank founded in 2020, based on its French equivalent the INR. Our aim is to bring together Belgian companies, organizations and individuals, and help them succeed their digital transition while reducing the environmental and social footprint of their IT services and usages. Thanks to the support of our members and of public authorities, we promote digital technologies and services that are more sustainable, inclusive and ethical.
Vingt-sept syndicats, associations et chercheurs se sont unis le 1er février dans le Morbihan pour créer la Coordination pour une agriculture paysanne sociale et environnementale en Bretagne. Objectif : peser contre le lobby agroalimentaire régional.
En marge du forum de Davos, une centaine de millionnaires du monde entier ont appelé le 19 janvier à augmenter la taxation sur les plus riches pour compenser les inégalités sociales. A l’heure où des défis majeurs nous attendent, l’Etat ne doit-il pas prélever l’argent chez ceux qui en possèdent le plus?
Il est temps de créer un nouveau contrat social et repenser de fonds en comble notre politique d’aménagement du territoire. Les dynamiques locales peuvent être exceptionnelles.
Climate change is raising flood risks in neighborhoods across the U.S. much faster than many people realize. Over the next three decades, the cost of flood damage is on pace to rise 26% due to climate change alone, an analysis of our new flood risk maps shows.
Encore plus inquiétantes que par le passé, les conclusions du Groupe 1 du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ont été rendues publiques le 9 août 2021.
Depuis sa naissance, le capitalisme a démontré qu’il était nuisible pour la Terre et ses habitant·es. Aujourd’hui, l’état de la planète ne permet plus de tergiverser. Le projet réformiste conduit par les recettes social-démocrates ne pourra empêcher le désastre. Il s’agit d’impérativement attaquer le mal de front et se préparer à un changement radical du système actuel.
Après avoir enchaîné les déconvenues au Congrès, Joe Biden pourrait parier sur un projet climatique pour tenter d'une pierre deux coups de sauver la planète... et sa présidence. La semaine dernière, le dirigeant américain a annoncé que des efforts étaient en cours pour ressusciter le volet climatique de son gigantesque projet de dépenses sociales, enterré par le Sénat.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
La semaine de quatre jours revient dans le débat public à la faveur d’expériences en France et à l’étranger. Entre réponse au chômage de masse, bien-être et avantages écologiques, les arguments en faveur de la réduction du temps de travail trouvent de plus en plus d’écho.
Jean-Paul Gailly en Thibault Scohier van het maandblad Politique spraken met de Waalse vakbondsactivisten Laurent Pirnay en François Sana over voor en tegen van gratis openbaar vervoer. “Gratisbeleid heeft veel sociale voordelen, maar heeft geen zin als tegelijk op aanbod en frequentie verder wordt bespaard.”
"Notre plan de gouvernement propose d'entamer un chemin de changements profonds qui vise à renforcer la protection sociale, à sortir notre économie de la stagnation productive et à affronter la crise climatique", a déclaré Gabriel Boric lors de la clôture des Rencontres nationale des entreprises (Enade) à Santiago, qui réunit les principaux chefs d'entreprise du pays.
L'édition 2022 du "Global Risks Report" du Forum économique mondial pointe la crise climatique, l'aggravation des fractures sociales, l'augmentation des cyber risques et une reprise mondiale disparate comme principaux risques globaux cette année.
Un accès à volonté à des produits bio et locaux conventionnés : c’est l’ambition du projet de « Sécurité sociale de l’alimentation ». Le « marché du lavoir », à Dieulefit (Drôme), s’en est inspiré.
L'édition 2022 du "Global Risks Report" du Forum économique mondial pointe la crise climatique, l'aggravation des fractures sociales, l'augmentation des cyber risques et une reprise mondiale disparate comme principaux risques globaux cette année. Selon le rapport publié mardi et réalisé par l'organisateur du forum de Davos, les dirigeants mondiaux doivent adopter "une réponse multipartite coordonnée" pour résoudre ces problèmes systémiques.
Élément indispensable à toute vie mais pouvant avoir des conséquences désastreuses sur les écosystèmes, le phosphore a participé à l’essor de l’agriculture industrielle de l’après-guerre en étant utilisé massivement dans les engrais de synthèse. Alors que la demande mondiale en roches phosphatées n’a jamais été aussi forte, les craintes sur le caractère plus ou moins durable de cette ressource amènent à reconsidérer les usages que nous en faisons.
À quelles conditions l’écologie, au lieu d’être un ensemble de mouvements parmi d’autres, pourrait-elle organiser la politique autour d’elle ? Peut-elle aspirer à définir l’horizon politique comme l’ont fait, à d’autres périodes, le libéralisme, puis les socialismes, le néolibéralisme et enfin, plus récemment, les partis illibéraux ou néofascistes dont l’ascendant ne cesse de croître ? Peut-elle apprendre de l’histoire sociale comment émergent les nouveaux mouvements politiques et comment ils gagnent la lutte pour les idées, bien avant de pouvoir traduire leurs avancées dans des partis et des élections ?
L’écoanxiété, cette angoisse à l’égard du changement climatique dont témoignent de plus en plus de jeunes, n’est pas une maladie. Ce trouble appelle plutôt à une « réponse sociale », selon la pédopsychiatre Laelia Benoit.
Carte blanche - Par ConcertES (Concertation des organisations représentatives de l’économie sociale) et ses membres: ACFI-FIAS, AID, ALEAP, CAIPS, Collectif 5C, CoopAC, Crédal, Fecoopem, Febecoop, Financité, InitiativES, Propage-s, RES, Ressources, SAW-B, Syneco, USCOP*
Le climat change de façon dramatique et il est indiscutable aujourd’hui que l’activité humaine en est la cause première. Malgré une prise de conscience générale dans les populations, la dissonance entre les annonces de bonnes intentions et l’augmentation persistante des émissions mondiales est affligeante. Comment expliquer cette inaction ? L’aveuglement cognitif et la fragmentation sociale dans un monde libéralisé comptent parmi les causes premières.

2021

Jean-Marc Jancovici est ingénieur et président de The Shift Project, une association qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Nous revenons avec lui sur les enjeux liés à la transition écologique : comment élaborer un nouveau modèle économique et social pour limiter le réchauffement de la planète et la sixième extinction en cours.
Pour le chercheur de l’ULB, le gouvernement doit revoir sa copie au risque de mettre en place le terreau fertile aux extrémismes. "Il faut peut-être réfléchir à une autre manière de penser cette crise. (Le comité de concertation) est occupé à avoir des conséquences délétères sur la confiance et au final, sur la cohésion sociale."
Il est n’est pas réaliste d’assumer que le réchauffement climatique allant croissant, il y aura un consensus sur quoi faire. Nous avons besoin d’une meilleure théorie du conflit social: qu’est-ce qui détermine la force des différentes factions, et qui remporte le pouvoir d’agir ?
l’innovation sociale comme réponse au dernier rapport du Giec sur le changement climatique
Pourquoi saboter des antennes-relais ? Associant révolte viscérale et lutte contre la « numérisation de la société », trois saboteurs expliquent à Reporterre le sens politique de leur action et ce qui les a fait franchir la barrière de la légalité.
Afin de remédier à l’impuissance politique face au réchauffement climatique et de remobiliser une écologie qui oscille souvent entre la moralisation et l’ennui, le philosophe et sociologue repense la notion de conflit social. Il l’évoque dans un entretien au Monde, à quelques semaines de la sortie d’un « Mémo sur la nouvelle classe écologique », qu’il cosigne.
Selon les calculs du World Inequality Lab, le patrimoine est très inégalement réparti sur la planète. Exemple le plus extrême : les 1% des personnes les plus riches possèdent près de deux fois plus que les 90% des plus pauvres.
Wat je doet, doet ertoe. Het is cruciaal je niet te laten verlammen door een gevoel van machteloosheid, ondanks de vele crisissen waar we vandaag met z’n allen voor staan. Die boodschap wil de internationale sociale beweging WSM uitdragen dit eindejaar. Katrien Liebaut van WSM legt in dit opiniestuk uit waarom de ngo het vlindereffect, het idee dat kleine acties grote gevolgen kunnen hebben, zo belangrijk vindt.
Terre en vue ! Plaidoyer pour un Pacte social-écologique - présentation pour IBGE
Nos recherches sur Second Life, un monde social virtuel tridimensionnel lancé en 2003, ont montré que nombre de ses utilisateurs, sous la forme d'avatars personnalisés ou, en d'autres termes, de représentations graphiques du caractère ou de la personnalité d'un utilisateur, considéraient ce monde virtuel non pas comme un simple jeu, mais comme une extension de leur vie réelle.
Comment s'organiser avec nos contraintes pour avoir le meilleur des mondes possibles ? Arthur Keller, propose face au chaos qui vient, multiplication des catastrophes naturelles, raréfaction des ressources, pénuries et dislocation sociale, une méthode. Pour l’expert : “Notre système va basculer comme un iceberg”, il faut donc s’y préparer au mieux aujourd’hui. Et cela passe par réparer le concept de résilience et construire un nouveau système.
Covid, inondations, énergie… Les crises sont multiples et touchent particulièrement les personnes vulnérables. Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, invitée de Matin Première, fait le point.
Le grand plan social et environnemental que doit voter le Congrès américain prévoit notamment la création de 300 000 emplois-jeunes pour lutter contre le réchauffement et ses effets. Un projet inspiré d’un célèbre programme du président F. D. Roosevelt, qui avait fourni un emploi à des millions de jeunes au chômage dans les années 1930.
La Guadeloupe et la Martinique, distantes de 120 km l’une de l’autre, connaissent un important mouvement de contestation, né du refus de l’obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers, qui a dégénéré en crise sociale. Dans ces deux territoires d’Outre-mer beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté et le chômage des jeunes est particulièrement élevé. Le niveau de vie médian de la population en Martinique est inférieur de 17 % au niveau national, le taux de pauvreté (29,8 %) près de deux fois supérieur.
Jérôme Fourquet – En fait, comme bien souvent dans les commentaires d’études, il faut se méfier des généralisations. Certes, dans notre enquête, 57 % des Français affirment que leur situation financière est restée stable, voire qu’elle s’est améliorée à la marge, mais cela dit, ce que notre étude démontre également, c’est que pour les plus modestes, la situation s’est réellement dégradée.
De klimaatconferentie COP26 zit er weer op. Velen blijven vertwijfeld achter. Was het voldoende? Blijft het niet bij intenties? Ook in het onderwijs zit die twijfel en heerst onbehagen. In een open brief die op sociale media circuleert, vragen leerkrachten en professoren zich af wat te doen met de angst voor de toekomst van leerlingen en studenten. En of de Vlaamse regering en minister van Onderwijs Ben Weyts in het bijzonder daarover geen signaal kunnen geven. Liefst krachtiger dan wat Vlaanderen nu aan voorstellen heeft gedaan.
La décroissance reste décriée comme une philosophie dangereuse par la majorité des décideurs économiques et des médias dominants. Pourtant, face à la destruction des ressources naturelles et l’explosion des inégalités, ce concept permet d’envisager une façon de faire société plus juste et soutenable. Tour d’horizon avec Vincent Liegey, auteur du livre « Décroissance » en collaboration avec Isabelle Brockman, récemment paru aux Editions Tana.
Timothée Parrique, docteur en économie, a écrit sa thèse sur le thème de la décroissance qui s'articule autour de 3 questions : "le pourquoi, le quoi, et le comment de la décroissance". Il analyse les limites du modèle de la société actuelle et propose des alternatives pour édifier un système économique plus écologique et social.
C’est un moment rare. Le Premier ministre Narendra Modi s’est incliné face à la mobilisation, qui dure depuis plus d’un an, des paysans indiens. Il a annoncé le retrait de sa réforme agricole qui risquait d’obliger les agriculteurs à brader leurs marchandises aux grandes entreprises pour les écouler. Un bras de fer perdu pour le Premier ministre qui plie pour la première fois dans le cadre d’un conflit social.
Alors que l’ouverture du Mondial de football aura lieu dans un an pile, retour sur les interrogations et les scandales qui entourent encore la compétition.
Quand est né le concept du “local” ? Comment appréhender au mieux ce mot ? Quelle est la notion la plus importante quand on parle de relocalisation de l’alimentation ? Qui, de la grande distribution ou du circuit court l’incarne le mieux et pourquoi ? On révise l’Histoire et les bases avec Clémence Nasr, docteure en sciences politiques et sociales (ULB et Science Po Paris) et auteure, notamment, d’une thèse sur visant à mettre au jour la filiation de la relocalisation alimentaire et du socialisme.
Le dernier rapport du GIEC réaffirme que nous n’avons plus qu’une dizaine d’années avant de dépasser le quota d’émissions de gaz à effet de serre (GES) menant à une élévation des températures globales à 1,5°C. Face à l’urgence de la situation, les jeunes s’engagent pour le climat et font entendre leur voix en demandant une justice tant climatique que sociale. Dans ce contexte, la communication est clé pour mobiliser autour de ces enjeux.
Pandering to the rich has got us into this mess. The correlation between wealth and polluting behaviour could not be clearer
Parmi les thèmes nouveaux qui résonnent dans les halls et les couloirs de la COP 26 cet automne figure celui de la « transition juste ». Ainsi, le 4 novembre dernier, plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont co-signé une « Déclaration sur la transition internationale juste ». Mais de quoi parle-t-ton, au juste ?
Pour la troisième année consécutive, Coca-Cola est l’entreprise la plus polluante du monde (devant PepsiCo et Unilever). Pourtant la marque américaine martèle ses engagements visant à réduire le nombre de ses déchets plastiques dans l’environnement.
Les résultats de la COP26, qui se tient actuellement Glasgow, devront être scrutés à la loupe. Mais il est déjà certain que cette conférence ne résoudra rien, pas plus que la COP21 à Paris en 2015. Pour affronter le basculement climatique, il faudra sortir des logiques productivistes inhérentes au capitalisme et engager une bifurcation vers un tout autre système économique et politique.
Le basculement d’un système démocratique vers un régime autoritaire ne tient souvent qu’à un fil en périodes de bouleversement. Un scénario catastrophe que nous concoctent le climat et la biodiversité que nous malmenons joyeusement.
Naomi Klein ne se contente plus de critiquer l’impact du capitalisme sur le climat. Son dernier livre, Vaincre l’injustice climatique et sociale (1), montre comment la crise environnementale constitue « une opportunité pour les progressistes de faire valoir leurs arguments ». Pour ce faire, elle s’appuie sur le « new deal vert » (GND, selon le sigle anglais), une proposition avancée par la gauche américaine lors de la campagne présidentielle de 2020, consistant à ramener le pays à zéro émission de carbone en n’utilisant plus que des énergies propres et renouvelables.
L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace estime quant à elle que la réduction des émissions de 40 % est "absolument insuffisante". L'objectif européen est de 55 % et les climatologues nous invitent à être encore plus ambitieux", souligne Mathieu Soete, directeur de campagne de Greenpeace.
Il veut massifier les interactions sociales virtuelles en 3D pour atteindre 1 milliard de consommateurs. Si Metaverse se réalise d’ici 2030, nous n’aurons aucune chance d’atteindre nos objectifs climatiques.
Tendances Première : COP26 - Comment agir pour plus de justice sociale et écologique ?
Son montant a été diminué de moitié pour convaincre les derniers récalcitrants. Les contours du plan Build Back Better (« reconstruire en mieux »), censé réformer l’Amérique en finançant des politiques sociales et environnementales ambitieuses, ont été présentés par le président des Etats-Unis, Joe Biden, jeudi 28 octobre.
Joe Biden a annoncé jeudi avoir présenté au Congrès un "plan historique" portant sur des milliards de dollars de dépenses pour des mesures sociales et environnementales, peu avant de s'envoler pour le G20 et la COP26 en Europe.
Comment se nourrir ? se loger ? s’éduquer ? se cultiver ? se soigner ? comment produire et travailler ensemble ? Partir de ces besoins, c’est envisager, au-delà des seules politiques économiques, les voies démocratiques concrètes de cette véritable bifurcation sociale et écologique que la société doit mener. Partir de ce dont nous avons vraiment besoin, c’est sortir de l’économisme coupé de la réalité sociale et fonder l’économie sur les valeurs humaines auxquelles nous tenons pour vivre ensemble.
L'accès au logement est un droit fondamental. Pourtant, trop de personnes sont encore sans abri ou mal logées. Depuis seize ans, Habitat & Humanisme Belgique bâtit des murs qui sécurisent et… qui rassemblent.
Quand le commun des mortels est enjoint à réduire ses émissions de CO2, une minorité a d’autres préoccupations, comme se pavaner au large dans un yacht. Aberration sociale et écologique, ces monstres des mers constituent un monde en soi, à la fois tape à l’œil et discret. Tour d’horizon avec le sociologue Grégory Salle.
Les actes de répression se multiplient à l’encontre de militants écologistes opposés à plusieurs grands projets industriels, dont un « parc éco-technologique » de 110 hectares en aval de Nantes. Enquête sur une violence sociale devenue ordinaire.
Le plastique coûterait bien plus cher après son utilisation que pour sa fabrication. Une menace qui risque de s’accentuer lors des prochaines décennies (sa production a presque doublé ces 20 dernières années et triplerait d’ici 2050) et contre laquelle l’ONG WWF appelle à lutter grâce à l’élaboration d’un traité international.
Convaincue que la façon dont nous mangeons est étroitement liée aux structures sociales, politiques et économiques qui encadrent nos vies, Carolyn Steel affirme que solutionner les problèmes liés à l’alimentation reviendrait à résoudre les principaux enjeux auxquels notre espèce fait face.
This book explores how the State can play a role as an enabler of citizens-led social innovations, to accelerate the shift to sustainable and socially just lifestyles.
Disons-le tout net : ce ne sera pas encore cette année que l'on célébrera la fin des pauvretés et le retour aux égalités. Il est au contraire beaucoup plus probable que, dans les mois à venir, un nombre de plus en plus grand de personnes s'appauvrissent sur la planète et que les conditions de vie de celles et ceux qui supportent déjà quotidiennement la diminution de leurs droits et de leurs moyens d'existence continuent à se dégrader.
A 23 ans et avec une solide formation derrière lui, Lino Paoletti se bat aux côtés du Forum des Jeunes pour le climat. « Je suis la COP15 sur la biodiversité qui a lieu en ligne avec la délégation belge officielle. Mon but c’est d’essayer de porter la voix des jeunes sur ces questions-là notamment à travers un réseau international de jeunes pour la biodiversité ».
L'impact social de la flambée des prix de l'énergie inquiète l'Union européenne. La Commission a incité, mercredi, les États membres à réduire les taxes sur l'énergie en puisant dans les recettes du marché carbone. L'Europe recommande également de soutenir les ménages précaires.
« Dès le début la révolution industrielle, la croissance économique s’est goulûment nourrie d’énergies en général, et d’énergies fossiles en particulier », souligne Philippe Charlez dans son nouvel ouvrage L'utopie de la croissance verte - Les lois de la thermodynamique sociale (disponible en librairie ce 12 octobre). En 2020, ces énergies fossiles ont encore compté pour 83,1% de la consommation énergétique mondiale et pour 61,3% de la production mondiale d'électricité.
En 10 ans d’existence, la coopérative Agricovert a rassemblé la confiance de dizaines de producteurs (maraichers, céréaliers, éleveurs…) ainsi que de consommateurs. Une initiative basée sur la collaboration et qui base son organisation sur les principes de l’économie sociale.
Convergence de mouvements citoyens et de groupes d’activistes réuni.e.s par nos luttes contre des (méga)projets et les entreprises inutiles et nuisibles qui menacent partout, en Belgique et ailleurs, la nature, l’agriculture, le climat, les droits des travailleurs et des travailleuses, et notre santé.
Dimanche, lors de la marche pour le climat, PS et Ecolo se disputaient les meilleures places. Les deux partis semblent avoir le même programme, siègent dans les mêmes gouvernements et disent défendre les mêmes valeurs. Le PS se dit écosocialiste, Ecolo se dit social. Les deux, surtout, sont des concurrents... qui essaient de se ressembler.
Ce n'est un secret pour personne : le greenwashing des grandes entreprises est devenu monnaie courante. Financité vient de mettre à jour des pratiques similaires, cette fois au niveau des fonds d'investissement qui se disent "socialement responsables".
Sur fond de tensions avec la Russie, les cours du gaz poursuivent leur envolée. Les gouvernements européens tentent d’en atténuer l’impact sur la population par des mesures sociales.
Le réchauffement climatique et la mauvaise gestion des ressources en eau aggravent les sécheresses partout dans le monde. Une situation qui met en danger des millions de personnes mais qui a aussi de graves conséquences sociales et économiques.
Weggebruikers veranderen hun gedrag als ze de werkelijke milieu- en sociale kost van hun rit moeten betalen. Dat concluderen Zwitserse onderzoekers na het grootste onderzoek over kilometerheffingen dat tot op vandaag werd gedaan.
En Belgique, l’économie sociale est méconnue et pourtant, elle représente 1 emploi sur 8 ! Alternative concrète aux dérives du capitalisme, on la retrouve dans quasi tous les secteurs d’activité. Adelaïde Charlier part à la rencontre de jeunes étudiants et entrepreneurs qui ont choisi cette voie inspirante.
En 2022 se tiendra à Kunming (Chine) la quinzième Conférence des parties sur la diversité biologique (COP15) – à ne pas confondre avec la COP26 sur le climat, prévue à Glasgow en novembre 2021.
A la veille du débat budgétaire fédéral, le président du PS Paul Magnette a plaidé vendredi pour des investissements massifs pour répondre à la crise climatique et sociale, jugeant que l'heure n'était vraiment pas au retour à l'équilibre.
Automne 2021 : pour les activistes – acharnés – du climat dont je suis, c’est une rentrée pleine de signaux contradictoires qui voit la montée de l’anxiété climatique d’un côté, la paralysie géopolitique de l’autre et en contrepoint la réponse politique européenne, faible et forte à la fois.
Difficile de mettre en place une véritable sobriété sans remise en cause de nos modes de vie. Viser plus de profit, acheter toujours plus ou multiplier les publicités qui nous y poussent nuisent aux économies d’énergie.
Cette stratégie est explicitée dès l’introduction du Mémorandum : la fonction du mouvement social, selon la Coalition, est d’amener la Belgique à « soutenir pleinement » la politique de la Commission von der Leyen, afin de faire de notre pays un « leader climatique responsable ». Le vieux slogan « System change not climate change » est remisé discrètement aux archives. Il ne s’agit plus de combattre le système mais d’implémenter le « modèle » qui rendra le système « résilient ».
En France, toutes les tentatives récentes d’accroître la fiscalité sur l’énergie se sont cassé les dents sur la misère sociale. Pourtant, la Suède l’a fait, et bien fait. La recette du succès est donc connue. Jadot, y’a plus qu’à, mon gars.
« L’écoféminisme, c’est dire que tout notre système économique, social, notre rapport à la nature, est fondé sur la prédation. C’est la prédation des corps des femmes quand on les agresse, c’est la prédation de la nature qui est transformée en une ressource productive, c’est la prédation des corps des plus précaires, qui sont utilisés dans leur travail »,
Une note en trois points : six raisons de réduire les inégalités salariales dans une visée sociale-écologique radicale, quelques repères quantitatifs sur la hausse du Smic et son financement, les politiques publiques et les gestions d’entreprise réduisant les inégalités salariales.
L’environnement-santé. Un vaste concept à la croisée du secteur de la santé, de l’environnement et du social. Vaste car il couvre une multitude de thématiques ayant pour souche commune la mise en avant du lien irréfutable entre l’état de notre environnement et notre santé.
À travers les accords de commerce multilatéraux et bilatéraux, les États ont consenti à réduire de manière démesurée leurs capacités de régulation. L’élargissement progressif de l’agenda des négociations commerciales a eu pour effet de multiplier les règles de discipline auxquelles ils se sont soumis de leur plein gré. Et les accords dits « de nouvelle génération » risquent d’aggraver encore la situation.
Préface d'Esmeralda de Belgique. Les catastrophes climatiques et la pandémie de Covid-19 sont analysées comme des manifestations des limites d'habitabilité des écosystèmes de la Terre. Leur irruption sur la scène politique invite à élargir le contrat social à la biosphère en signant un pacte social écologique.
Entretien avec Dominique Méda, philosophe et sociologue. Normalienne, énarque, elle est aujourd’hui professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine et directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso).
Het bruto nationaal product (bnp) is veruit de meest gebruikte welvaartsindicator. Toch schiet het klassieke meetinstrument tekort, want het brengt onder meer sociale of ecologische kosten niet in rekening. Dat kan beter, menen enkele topeconomen. Het is tijd voor een andere maatstaf. Alleen, bestaat die wel?
Face à la répression juridique des militants, qu’ils soient gilets jaunes ou activistes antinucléaires, les coordinations antirépression et leurs legal teams s’approprient les enjeux de la défense et font du prétoire un lieu de lutte collective et politique.
Le petit oiseau, prostré, halète bec ouvert au soleil. Sa vie sociale, normalement intense et ponctuée de cris et de chants, a cessé. Il ne virevolte plus au-dessus des nids, en un grand ballet collectif réunissant des milliers de congénères prompts à éblouir leurs voisins par leurs prouesses aériennes.
Travailler moins pour émettre moins de gaz à effet de serre? L'idée n'est pas idiote. Mais si l'on veut atteindre les objectifs fixés à la conférence de Paris, d'autres pistes sont à explorer en priorité.
Renforcer les lois antitrusts pour briser les grands monopoles que construisent les Gafam ne suffira pas.[..] Surtout, clame le collectif, le définancement de la technologie doit réorienter les flux d’argent ! Il doit permettre de refinancer ce qui nécessite un traitement prioritaire : l’urgence climatique, la protection de l’environnement, la réforme démocratique, la lutte contre les inégalités sociales ou la réforme de la justice pénale… qui toutes manquent de ressources. Mais surtout, insistent-ils, il est nécessaire de se concentrer sur des développements technologiques visant à répondre aux besoins des gens tout en restant sous le contrôle de la communauté.
Moins de la moitié de la population mondiale bénéficie d’au moins une prestation de protection sociale, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail paru ce mercredi.
"Face à aux enchaînements de catastrophes sanitaires, climatiques et sociales survenus cet été, les habitudes et les routines ne peuvent plus constituer une réponse", souligne Céline Nieuwenhuys (Fédération des services sociaux), dans un texte coécrit avec Véronique van der Plancke et Paul Hermant. Voici une proposition de rupture.
La vitesse a du bon, notamment quand elle permet d'aller au bord de la mer en moins de trois jours. Mais elle a aussi des inconvénients, car elle augmente la pollution, saccage les territoires et renforce les inégalités sociales. C'est ce que montre l'ouvrage Pour en finir avec la vitesse (éd. de l'Aube), dans lequel les auteurs explorent un nouveau modèle de société, où l'on avancerait mieux en allant plus lentement.
Des changements irréversibles pour le climat entraîneraient un coût social du carbone environ 25 % fois supérieur aux projections précédentes, alertent des chercheurs. D’après leurs calculs, ces pertes pourraient concerner 180 pays dans le monde. La fonte du pergélisol et l’augmentation de la température des océans sont les « points de bascule » qui auraient le plus d’impact économique.
Climate risk, a growing focus for environment, social and governance-minded investors, has morphed into an urgent issue for insurers as wildfires ravage the U.S. and Europe and natural disasters destroy property and cost lives worldwide.
De fossiele industrie maakt strategisch gebruik van sociale media om het gebruik van fossiele brandstoffen te stimuleren. Daar hebben ze wel wat voor over, blijkt uit nieuw onderzoek. Vorig jaar gaven fossiele bedrijven bijna 10 miljoen dollar uit aan reclame op Facebook.
Le train de mesures climatiques intitulé "ajustement à l’objectif de 55 %" présenté par la Commission européenne le 14 juillet dernier est ambitieux. Grâce à ces mesures, l’Union européenne serait en bonne voie d’atteindre ses cibles climatiques pour 2030 et les jalons seraient posés pour la réalisation de son objectif de neutralité des émissions à l’horizon 2050.
Au cours de la COP26, à Glasgow, une information-choc a été donnée aux délégué.e.s par le directeur du Potsdam Institute (PIK), Johan Rockström : pour rester sous 1,5°C de réchauffement [1] en respectant la justice climatique, il faut que, d’ici 2030, le 1% le plus riche de la population mondiale divise ses émissions par trente ; les 50% les plus pauvres, par contre, pourront les multiplier par trois. [2]
Devant les crises écologiques, sociales, économiques, démocratiques et fondamentalement anthropologiques, les décroissants ne croient pas que la croissance soit une solution : la croissance est le problème. Affirmer cela fait de nous des « objecteurs de croissance ».
Figure de la lutte contre l’ultra-libéralisme, l’essayiste canado-américaine Naomi Klein dialogue avec celle qui, à 16 ans, a été désignée personnalité de l’année 2019 par “Time”, Greta Thunberg. Au menu de ce débat inédit organisé par le site “The Intercept”, les urgences climatique et sociale, bien sûr, mais aussi l’autisme et le harcèlement sur internet.
La Confédération européenne des syndicats (CES) a averti que la pauvreté énergétique pourrait être exacerbée par l’augmentation des prix dans le cadre du nouveau système d’échange de quotas d’émission proposé par la Commission européenne, tandis que d’autres parties prenantes ont exprimé des doutes similaires.
À regarder attentivement les images et à écouter les témoignages, il y a un constat objectif qui peut être fait : les inondations n’ont manifestement pas touché toutes les couches sociales de la population locale de la même façon. Tous les bords de cours d’eau ne sont pas socialement défavorisés, mais on ne peut être que frappé par le nombre de ménages aux revenus relativement faibles habitant dans des “maisons ouvrières” qui sont touchées par ces catastrophes.
The politics of this new, extreme individualism will make collective responses to social crises impossible
Le rôle de l’Etat est de garantir les droits et les libertés des citoyens : le droit à la vie, à la santé et à un environnement sain et sûr, la liberté de mener une vie digne et authentiquement humaine. En échange de ces libertés civiques, les citoyens abandonnent leur liberté absolue et acquièrent le devoir d’obéir aux lois et aux injonctions de l’État. C’est le respect de ce contrat social, fait de droits et de responsabilités réciproques, qui fonde la légitimité de l’exercice de l’autorité de l’État sur les citoyens. Les femmes et hommes politiques en sont les garants. Si l’État ou les citoyens faillissent à leurs devoirs mutuels, l’autorité de l’État s’effondre. Le peuple souverain, dont tous les pouvoirs émanent, a le devoir de changer de gouvernement pour rétablir le contrat social.
L’Etat ne peut pas faillir sur 4 enjeux vitaux qui viennent d’exploser à la figure de toutes et tous :
Les incendies, les intempéries et les étés caniculaires signent, pour les écolos, l’impératif changement de modèle de croissance. «Notre responsabilité est grande : changer nous-mêmes notre mode de vie, de consommation, de production, notre structure sociale pour survivre à ce que nous avons créé», prévient ainsi Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d’EE-LV
La stratégie sur la finance durable de l’Union européenne ne se limite pas à la finance verte. Elle compte bien s’étendre au champ social. C’est pourquoi la plateforme des experts techniques qui publie des recommandations sur sa mise en œuvre, a mis en circulation un premier rapport sur le projet de taxonomie sociale. En consultation pendant l’été, il permet de comprendre le concept et son application possible.
Meeting human needs at sustainable levels of energy use is fundamental for avoiding catastrophic climate change and securing the well-being of all people. In the current political-economic regime, no country does so. Here, we assess which socio-economic conditions might enable societies to satisfy human needs at low energy use, to reconcile human well-being with climate mitigation.
Les entreprises privées prennent les bénéfices de la pollution, et nous font payer l'addition. Si nous ne faisons rien, cela continuera. Nous devons nous battre pour changer les règles, imposer de véritables obligations aux entreprises, investir pour dépolluer les sites aux pollutions dites orphelines... c'est aussi une question de fierté de son territoire, et d'égalité sociale !
Une étude publiée le 4 juin dans la revue Science Advances soulève le rôle méconnu des tourbières dans le réchauffement climatique anthropique. En toile de fond, ses conclusions interrogent quant à une possible sous-évaluation des autres émissions historiques de gaz à effet de serre.
Comment expliquer qu’en à peine deux années, le visage politique du Chili ait à ce point changé ? Le pays a débuté ce dimanche 4 juillet 2021 le processus de rédaction de sa nouvelle Constitution, avec l’installation officielle de l’Assemblée chargée de l’élaborer, qui est composée de 155 citoyens élus. C’est un processus démocratique inédit, après des mois d’une vive contestation sociale qui a fait une trentaine de morts et qui avait commencé en octobre 2019.
le Centre de Recherche et Développement et de Transfert en Innovations Sociales Clermont Auvergne nous proposent d’aborder la notion de résilience à l’échelle des territoires à travers une « stratégie 3R » : Repérer, Relier et Résister.
Depuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.
La “chronique sciences”, par Pablo Servigne et Raphaël Stevens. Chercheurs indépendants, experts en études prospectives et co-auteurs notamment de Comment tout peut s’effondrer.
Justice sociale, climat, biodiversité Préface de Jean-Pascal van Ypersele La relance de la croissance dans un contexte de crise sanitaire et de guerre économique mondialisée nous entraîne à l’opposé des mesures à prendre pour le climat et la biodiversité. Et pourtant, la relocalisation d’une partie de nos échanges économiques permettrait de réduire fortement les transports de marchandises. La massification de l’isolation des bâtiments peut réduire nos importations d’énergie fossile d’au moins 70 %. Les énergies renouvelables peuvent fournir les 30 % restants nécessaires pour atteindre la neutralité en carbone à l’échelle d’un territoire. Ce livre démontre qu’il est possible, techniquement et financièrement, de réduire les inégalités sociales, d’assurer à chaque citoyen un accès à l’énergie, à une alimentation saine, à des services collectifs de qualité. En vingt ans, nous pouvons enclencher cette transformation radicale en impliquant tous les citoyens. Fort d’une longue expérience de terrain dans les domaines
Bruno Villalba, auteur des Collapsologues et leurs ennemis : « La collapsologie s’inscrit dans une logique explicative assez ancienne puisque l’on retrouvait déjà l’ensemble des éléments dans le programme du premier candidat écologiste à la présidentielle, René Dumont, en 1974. L’idée que nous traversons une crise écologique sans précédent, du fait de la pression des activités humaines sur les écosystèmes, du poids de la démographie… était déjà là.
Face à la crise climatique, quelle est l’ampleur de notre volonté politique et, surtout, quelles sont les dynamiques sociales profondes qui la sous-tendent? Est-il non seulement possible, mais aussi plausible, de parvenir à une décarbonation profonde d’ici à 2050 et d’atteindre l’objectif connexe de 1,5 °C?
Un mécanisme de solidarité mondiale constituerait un puissant incitant pour les pays à faibles revenus à investir davantage dans la protection sociale, au bénéfice de leurs populations.
New research suggests social transformations that prompt “degrowth” could cut humanity’s climate footprint in time to meet the Paris climate agreement target.
Andreas Malm sou­tient l’i­dée que la social-démo­cra­tie est stric­te­ment inca­pable de faire face au défi cli­ma­tique. À rebours des par­ti­sans du loca­lisme, de l’au­to­no­mie ou de la des­ti­tu­tion — qui ont la faveur d’une large part de la gauche radi­cale —, Malm réha­bi­lite le com­mu­nisme.
Cinq mille nouvelles piscines en 2021. Le secteur se réjouit de ce nouvel engouement des Belges. Le confinement, avec le désir d’améliorer son chez-soi, est passé par là. Mais cette tendance - "symbole d’une discrimination écologique et sociale" - est dénoncée ailleurs.
Riche de la multidisciplinarité de ses membres, l’Académie royale de Belgique a organisé en 2020 une séance commune de ses Classes autour de « La transition vers un futur souhaitable ». Face à la multitude des défis majeurs auxquels nos sociétés humaines sont confrontées, un membre de chaque Classe a apporté une contribution sur ce sujet complexe dont les composantes touchent des domaines très divers. En effet, cette « Grande Transition » sera environnementale, sociale, culturelle, technologique, économique, financière, éthique, politique…
Des défections de cadres, il n’y en a certes pas légion. Trop peu pour constituer le début d’un phénomène de masse, mais suffisamment pour qu’on ait envie de les scruter d’un peu plus près. Que recherchent ces privilégiés qui, malgré le fait d’être les principaux bénéficiaires de l’ordre social et économique, entrent en rébellion contre lui ?
Peu connus de notre côté du Rhin, les militants allemands d’Ende Gelände orchestrent, chaque été depuis 2016, des blocages de mines de lignite massifs, non-violents et visuellement impressionnants. Derrière ces actions spectaculaires, une organisation millimétrée.
La Commission européenne va mettre en place un fonds destiné à aider les ménages vulnérables si leur facture de carburant augmente, et ce, à la suite d’un projet d’extension de la tarification du carbone aux transports et aux systèmes de chauffage des bâtiments. Le mois prochain, la Commission proposera un ensemble de mesures visant à réduire plus rapidement les émissions de gaz à effet de serre au cours de la présente décennie, notamment en modifiant les taxes sur les carburants et en renforçant les objectifs en matière d’énergies renouvelables.
Ce livre – remarquablement documenté tant dans les idées et les propositions que dans les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou pays – dessine le monde tel qu’il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales ou psychiques. En ces temps de graves périls , Il nous faut bifurquer c’est l’absolue nécessité.
La crise écologique est avérée. La conjonction de la crise sociale et de la crise écologique l’est encore davantage. La pensée sur cette conjonction souffre, quant à elle, d’un face à face aussi stérile conceptuellement que désespérant stratégiquement. D’un côté, les discours et les opportunités pour une croissance économique verte, inclusive, voire pour une finance verte, se multiplient en vidant le message écologique de sa portée subversive. ..
Dans La Vallée de l’abeille noire paru en avril 2021 chez Actes Sud, l’apiculteur et poète Yves Élie défend une vision ancestrale de l’apiculture. Il revient sur sa fascination pour l’abeille noire, une sous-espèce nord-méditerranéenne endémique et menacée d’extinction.
Qu'est-ce que la gentrification climatique?La crainte qui revient le plus souvent avec l’embourgeoisement est que les résidents à faible revenu soient obligés de partir avec la hausse des prix. L’embourgeoisement climatique est le même processus motivé par les changements de notre climat et le besoin de terrains situés loin de l’élévation du niveau de la mer.
Contre la folie nucléaire et fossile, pour une autre politique énergétique, climatique et sociale.
Le revenu de base est d’évidence une réponse à l’urgence sociale qui nous frappe déjà et que le déconfinement ne va pas faire cesser.
Pour le sociologue Denis Merklen, le revenu universel ignore la densité du social, c’est pourquoi l’utopie glisse irrémédiablement du côté de l’illusion.
De quoi avons-nous besoin pour vivre ensemble? De justice, assurément, de solidarité, nécessairement, de liberté, bien entendu. La solidarité renvoie aux liens affectifs et la reconnaissance sociale, la justice à l’équité et à l’universalité des principes, mais la liberté, ça réfère à quoi au juste? Comment en effet se représenter et définir la liberté? Est-ce une valeur éthique et politique, l’exercice individuel de la volonté, un principe transcendantal, une capacité de choix éclairés, une puissance d’agir, une autonomie personnelle, l’ignorance de nos déterminations, l’obéissance aux l
La diversité biologique est également essentielle pour le bon déroulement de notre société ; elle nous offre des moyens de subsistance (approvisionnement en nourriture, filtration de l’eau, production d’oxygène), des remèdes, des matières premières et autres. La biodiversité joue également un rôle essentiel dans le climat. En effet, il existe un lien très étroit entre le climat et la biodiversité.
Depuis quelques années, on parle de plus en plus de l’économie du Donut de Kate Raworth, une économiste britannique, qui s’inspire du célèbre beignet pour nous faire visualiser les deux cercles, intérieur et extérieur, au sein desquels une économie saine devrait être maintenue pour être socialement juste et écologiquement sûr. La Région de Bruxelles-Capitale veut s’inspirer de cette fameuse théorie du Donut pour arriver à une gestion publique plus respectueuse de l’humain et de la nature.
A surge in food prices is deepening the pain caused by Covid-19 across the developing world, forcing millions into hunger and contributing to social problems that could lead to more political unrest and migration.
Pour que le chômage de masse et les politiques d’austérité dus à la crise sanitaire ne relèguent pas au second plan les luttes pour la planète, le mouvement climat doit défendre les intérêts des classes populaires. Si l’on veut que les thèses et propositions du mouvement climat soient reprises à leur compte par les milieux populaires, qu’ils y voient les solutions à leurs problèmes de chômage, de pauvreté, de santé, de sentiment d’isolement et d’insécurité, de manque de perspectives que la crise va aggraver considérablement, il n’y a finalement pas 36 000 chemins.
Parmi les 25 grandes propositions présentées, le collectif exige notamment des objectifs contraignants en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l’Etat et pour les entreprises, et une conditionnalité sociale et écologique appliquée à toute aide publique versée aux entreprises. Plus Jamais Ca appelle aussi à la création de centaines de milliers d’emplois dans la transition écologique et sociale. Pour mener à bien cette transition, le rapport suggère que soient taxées les multinationales les plus polluantes et les plus riches, grands profiteurs de la crise.
Les riches polluent plus que le reste de la population. Sur la base de l’enquête sur le budget des ménages en Belgique, et comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, les individus du quartile de revenu le plus élevé consomme de 3 à 5 fois plus de ce qui pollue beaucoup (chauffage, carburants, voyages en avion) que le quartile le moins nanti. Cela donne à la taxation de la pollution un potentiel hautement redistributif. Concilier fin de mois et fin du monde est donc parfaitement possible.
Quand on parle de la marge d’augmentation salariale maximale de 0,4 %, il est relativement peu question des chiffres et des réalités de la précarité ordinaire vécue par nombre de salariés, d’indépendants et d’allocataires sociaux. De la même manière, les représentations les plus courantes de la pauvreté dressent davantage les constats et les chiffres des manques qu’elles ne cherchent à en interroger les causes autres que les « trajectoires personnelles ».
Les gouvernements, qui ont besoin de ressources supplémentaires pour continuer à aider les plus vulnérables pour sortir de la crise, pourraient augmenter les impôts sur les plus riches ou les entreprises ayant fait plus de bénéfices pendant la pandémie, recommande le Fonds monétaire international mercredi.
Les gouvernements, qui ont besoin de ressources supplémentaires pour continuer à aider les plus vulnérables pour sortir de la crise, pourraient augmenter les impôts sur les plus riches ou les entreprises ayant fait plus de bénéfices pendant la pandémie, recommande le Fonds monétaire international mercredi.
Coincé dans la mégastructure, on se sent tout petit… condamné à l’impuissance. Mais ce n'est pas une fatalité. Deux ans après les marches pour le climat et nos espoirs formulés dans On S’est Planté, on se retrouve avec Vincent (Partager C’est Sympa) pour une conversation importante à nos yeux. Contraints dans un ordre social délétère, spectateurs d’effondrements écologiques et sociaux de plus en plus inquiétants, quelles sont les perspectives pour notre “génération sacrifiée” ? Que pouvons-nous espérer ?
la garantie d’emploi assure aussi un « nouveau contrat social » où l’action publique est libérée du chantage des entreprises, en étant capable de répondre aux défis actuels de la société. Il y aura toujours des crises, mais ceux qui en paieront le coût ne seront pas les travailleurs et les chômeurs... Avec cette garantie, les besoins de la société seront satisfaits et la démocratie locale renforcée. C’est pourquoi la garantie d’emploi est une part indissociable du Green New Deal :
il faut distinguer deux choses : l’efficacité et l’injustice. Pour changer de comportement, il ne suffit pas seulement d’être désincité, il faut avoir une capacité réelle à changer. Et plus on augmente le prix de la taxe, plus elle a un impact important, mais avec des effets violents sur les populations. La taxe carbone vise les comportements individuels, Or, la majorité des efforts sont à trouver dans les structures collectives : le monde économique et industriel, l’État.
Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la fédération des services sociaux, est une des experts qui conseillent les responsables politiques depuis le début de la crise sanitaire. Elle a fait partie du GEES (le groupe d’experts en charge du déconfinement), aux côtés d'épidémiologistes et d'économistes. Elle y était la seule représentante du milieu social. Dans une vidéo très commentée et partagée sur les réseaux sociaux, Céline Nieuwenhuys a récemment expliqué les coulisses de la gestion politique de l'an dernier. Ce matin, elle était l'invitée de La Première. "On continue à gérer cette crise comme si elle allait s'arrêter après demain", a-t-elle déploré à la radio. "On est entré [dans cette crise] en apnée en mars dernier en se disant qu'en été ça irait, qu'en octobre ça irait", estime la secrétaire générale. "Tirer les leçons, ce serait se préparer à vivre avec un virus et pas seulement recoller les morceaux ou réparer à chaque fois qu'on sent qu'il y a quelque chose qui craque dans le systè
L’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique déterminée par l’homme, s’est imposé comme la notion résumant la complexité des dégâts écologiques actuels. Mais le terme a gagné en popularité sans jamais être réellement défini. L’enjeu de son contenu est pourtant majeur car l’Anthropocène ne questionne ni plus ni moins que le récit de notre évolution. Et conditionnera donc le débat sur les solutions à la crise que nous traversons.
En réponse au dernier impair du Monde diplomatique sur l\'écologie et la décroissance, Timothée Parrique et Giorgos Kallis rappellent dans cet article les raisons pour lesquelles un socialisme véritable doit admettre que toute croissance infinie, nécessairement matérielle, est impossible dans notre monde vivant, qui est fini.
Les écosocialistes et les décroissants doivent cartographier les nombreux points communs entre leurs points de vue afin d’améliorer l’efficacité de leur lutte commune pour un monde écologiquement sain et socialement équitable, libéré de l’héritage patriarcal, racial et colonial.
La pandémie qui nous accompagne depuis le début de l’année 2020 a tragiquement bousculé bien des vies, secoué des pans entiers de l’organisation sociale, plombé l’économie.
Tout dépend de la manière dont se passera la ­sortie du confinement. Je répète, depuis mars 2020, qu’il faudra se servir de la crise pandémique pour faire quelque chose d’original sur le plan écologique, mais je ne suis pas sûr de mon affaire. Cependant, malgré l’urgence médicale et économique, les questions de climat et de biodiversité n’ont pas été mises de côté, alors que j’étais initialement convaincu que la reprise économique balaierait le sujet. C’est ce qui me rend vaguement positif.
Meet the 1.5°C target. “It’s still possible,if only we have the political will”. But what is the extent of our political will, and more importantly, what are the deeper social dynamics driving it? Is it not only possible, but in fact plausible that we will reach deep decarbonisation by 2050 and meet the target? is there enough societal momentum and political will to make that future materialise ?
Des "identitaires de gauche" invectivent des sociologues qui déconstruisent le racisme. Quel retournement!
Fédérer les gauches autour d’une écologie sociale immédiatement applicable, c’est ce que plaident Alain Pagano, maître de conférences en écologie à l’université d’Angers, et Jacques Baudrier, adjoint (PCF) à la mairie de Paris en charge de la transition écologique du bâti, dans leur livre (1). Entretien.

2020

Exploration de la situation sociale des personnes dites « électrosensibles », dont le corps et la santé souffrent des rayonnements des technologies sans fil. Dans cette situation, toutes les dimensions de l’existence sont profondément perturbées.