Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

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2022

Si, dans la société, la sobriété a le vent en poupe, dans le monde de l’architecture et du territoire, c’est la frugalité qui se propage peu à peu depuis la publication en janvier 2018 du Manifeste de la frugalité heureuse et créative. L’un de ses co-auteurs, l’architecte-urbaniste Philippe Madec explore les fondements de la frugalité en la distinguant de la sobriété, jugée trop focalisée sur les « deux vieilles complices de l’ère moderniste : l’économie et l’énergie ».
La permaculture et le biorégionalisme sont deux mouvements, deux concepts de plus en plus fréquemment cités et revendiqués par des publics très différents. Si la permaculture a d’ores et déjà envahi les librairies et les jardins, elle est aussi malmenée, réduite à des techniques de cultures agroécologiques et vidée de sa dimension politique. Tandis que le biorégionalisme, plus récemment introduit dans le monde francophone, fait doucement son chemin. Dans l’essai qui suit, Agnès Sinaï retrace leur compagnonnage en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis avant de définir la biorégion au regard de la pensée des deux fondateurs de la permaculture : Bill Mollison et David Holmgren. Si la permaculture « tend à transformer les systèmes naturels en systèmes culturels, le biorégionalisme transforme les systèmes culturels en systèmes naturels en intégrant les habitats humains aux échelles du vivant. »
À travers cette enquête de terrain fouillée sur le soudain délitement de la capitale du Michigan, le sociologue américain spécialiste des études urbaines, Eric Klinenberg, pointe comment une anomalie climatique peut devenir un fait social total, embarquant l’ensemble des habitants dans une communauté de destin révélée dans une vulnérabilité générale...
En 1962, paraissent deux livres fondamentaux de la pensée écologiste, à la fois dénonciation méthodique et conscientisation populaire de la pollution systémique et de l’empoisonnement quotidien de notre environnement. Il y a 60 ans, Rachel Carson publie Le printemps silencieux & Murray Bookchin Notre environnement synthétique.

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