Cyrus Farhangi

OA - Liste

2024

L’utilisation du bisphénol A pour les emballages alimentaires sera interdite à partir de la fin de cette année dans l’Union européenne, a annoncé mercredi la Commission européenne après avoir obtenu le feu vert des États membres. La Commission avait proposé il y a plusieurs mois d’interdire le bisphénol A dans les matériaux en contact avec les aliments. Cette substance, appelée aussi BPA, est utilisée dans la fabrication de ce qu’on appelle des plastiques "polycarbonates" (bouteilles en plastique, biberons, etc.) et de résines "époxy" (couche de protection à l’intérieur des conserves et des canettes), détaille Sciensano.
La raréfaction de l’or bleu à cause du réchauffement conduit les autorités à mieux estimer la consommation réelle d’eau. Une note dévoile ce 18 avril l’ampleur de l’augmentation de l’irrigation, en particulier dans le nord de la France.
Le ministère de la Santé japonais a annoncé mardi un nouveau bilan de 157 hospitalisations possiblement liées au scandale des compléments alimentaires qui touche le Japon depuis quelques jours.
Il pourrait exister un lien entre l’ingestion de certains additifs émulsifiants et un risque accru de cancers, en particulier du sein et de la prostate. C’est ce que suggère une étude publiée dans la revue Plos Medicine.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
Bonduelle, Andros, Unilever... une douzaine d'entreprises ont été condamnées par l’Autorité de la Concurrence pour avoir restreint l’information de leurs consommateurs sur la présence de bisphénol A dans leurs emballages. Le bisphénol A est reconnu comme un perturbateur endocrinien et comme un produit reprotoxique, susceptible de migrer dans l'alimentation.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le prix des denrées de base, comme les céréales et les huiles, ont baissé de 13,7% par rapport à l’année précédente.

2023

À l’échelle mondiale, les systèmes agricoles et alimentaires tiennent une place importante dans les mutations climatiques en cours et à venir. Pourtant, leur diversité constitue un défi pour évaluer précisément leur durabilité en regard des contextes bio-climatiques et socio-économiques.
Alors que la COP28 entame ses derniers jours de travaux à Dubaï, la FAO a présenté dimanche un plan révolutionnaire qui vise à transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux en puits de carbone d’ici à 2050.
A cause d’El Niño, phénomène météorologique naturel qui dure de neuf à douze mois et qui devrait se renforcer à la fin de cette année, les « conditions climatiques extrêmes » pourraient se multiplier.
Les emballages d’aliments qui vont directement à la poubelle représentent un énorme gâchis de matières premières, d’eau et d’énergie. Ils sont très souvent composés partiellement ou complètement de plastique, matériau issu du pétrole.
Même si la production mondiale de maïs, de lait ou de viande devrait augmenter en 2023, les importations alimentaires des pays les plus pauvres devraient diminuer à cause du prix encore élevé de certaines denrées, a alerté jeudi la FAO.
Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés. Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… » La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur
Un film constitué de déchets de fruits et légumes, qui se colle aux fenêtres et capte les rayons UV pour les transformer en électricité. Tel est le principe du projet AuREUS qui réinvente les panneaux solaires.

2022

Toute la matière de la forêt est produite à partir de l’énergie de la lumière du soleil et de la richesse du sol. Cette énergie est récupérée par les arbres et plantes, qui construisent la forêt avec leur « corps ». Une multitude d’organismes prospèrent dans cet habitat et s’échangent constamment de l’énergie sous forme de nutriments, qui sont selon les espèces, des végétaux, d’autres espèces vivantes ou leurs cadavres. 
L'Association régionale des industries alimentaires (Aria) d'Alsace a réclamé mardi une "prise de conscience collective" des difficultés des entreprises du secteur face à l'envolée des prix de l'énergie, exprimant le besoin d'"augmenter les prix" des produits pour rétablir les marges.
Lait, sucre blanc, café, riz… De nombreuses denrées alimentaires manquent ou sont rationnées, sur fond d’inflation et de crise financière.
 Il faut y voir l’explosion des coûts mais également le fait qu’elles n’ont pas encore digéré la crise du Covid.
Les six millions de personnes vivant dans cette région, en guerre avec le gouvernement éthiopien, subissent une « cruauté inimaginable » depuis près de deux ans.
Comprendre les systèmes agroalimentaires. Analyser les dynamiques de transition.
La Chambre a approuvé jeudi en séance plénière une proposition de résolution visant à bannir les PFAS des emballages alimentaires en papier et en carton (boîtes à pizza, saladiers en carton, emballages de sandwiches, boîtes de céréales, sachets de frites, boîtes à pâtes, etc.).
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
Plusieurs pays, comme l’Inde, réclament à l’Organisation mondiale du commerce le droit de constituer des stocks alimentaires publics. La coordination européenne Via Campesina les soutient contre le camp néolibéral.
Pour réduire ses dépendances, le continent réfléchit à investir davantage dans des céréales, racines et tubercules tels que le sorgho, le mil, le manioc ou l’igname.
En séchant et compressant des déchets alimentaires, des scientifiques japonais ont réussi à fabriquer un matériau ultrarésistant. Et potentiellement comestible.
La guerre du lait infantile est déclarée aux États-Unis Washington, le vendredi 20 mai 2022 – Les Etats-Unis sont confrontés à une pénurie de lait infantile qui contraint le gouvernement américain à prendre des mesures énergiques. Des rayons de magasins vides, un pont aérien, des familles esseulés : nous ne sommes pas dans un pays du tiers-monde en proie à une crise humanitaire, mais bien aux Etats-Unis. Depuis environ trois mois, le pays le plus riche du monde fait face à une pénurie de lait infantile sans précédent. Selon les derniers chiffres, les stocks sont inférieurs de 43 % au niveau habituel et ce chiffre dépasse les 50 % dans certains Etats. Certaines chaines de supermarchés ou de pharmacies ont donc décidé de limiter la quantité de lait par client. Sur Internet, le lait infantile est devenu un objet de spéculation, certains n’hésitant pas à vendre ce produit de première nécessité à prix d’or. Certains laits spécifiques, notamment ceux destinés aux enfants souffrant d’allergie, se vendent plus de 100
Ce qu’il y a dans nos assiettes échappe rarement à un marketing alimentaire qui tend à privilégier une consommation excessive en quantité et de pauvre qualité nutritionnelle. Les goûts sont déformés par l’apport de produits addictifs et l’absence d’information transparente sur la nutrition contribue à promouvoir les intérêts de l’industrie agro-alimentaire – ce qui revient à nous mettre, en quelque sorte, des lobbys au menu.
L’insécurité alimentaire est en hausse « alarmante » dans le monde, selon un rapport publié le 4 mai par le Réseau mondial contre les crises alimentaires (GNAFC), mis en place par l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Avant même la guerre en Ukraine, l'insécurité alimentaire aiguë a frappé près de 40 millions de personnes supplémentaires en 2021, pour atteindre près de 200 millions, en raison des conflits et des crises climatiques et économiques, prévient l'ONU mercredi dans son rapport sur les crises alimentaires.
ssu de déchets alimentaires, de lisiers, ou de cultures dédiées... le biogaz, déjà prisé face au réchauffement climatique, pourrait connaître une accélération marquée sur fond de crise énergétique en Europe. Mais dans quelle mesure peut-il contribuer à remplacer le gaz russe ? Un gaz renouvelable Le gaz vert est produit par la fermentation de matières organiques: effluents d'élevages, restes de cantines ou d'usines agro-alimentaires, boues de station d'épuration...
Les graines de nouvelles "émeutes de la faim" sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des "troubles sociaux" sur le continent.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés", à cause de la guerre en Ukraine qui "provoque des chocs" sur les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation, le panier moyen avait augmenté en mars de 12,6 % après le déclenchement de la guerre en Ukraine, et la hausse dépassait les 33 % sur un an. Pour les pays les plus pauvres, c’est la famine qui menace.
En raison de la guerre en Ukraine et des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, quatre entreprises alimentaires sur 10 indiquent qu'elles pourraient temporairement suspendre ou réduire leur production dans les semaines à venir, ressort-il mercredi d'une étude menée par la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia).
Le ciel et la mer au large de la côte sri-lankaise sont sans nuage, mais l'aggravation de la crise économique retient les bateaux de pêche au port de Negombo, sans essence pour sortir en mer. Les fonds marins généreux regorgent des crevettes et maquereaux qui composent traditionnellement les currys, la base de la nourriture quotidienne au Sri Lanka. Mais avec la crise, il n'y a plus assez d'essence pour aller pêcher. Un phénomène qui se répercute directement sur les besoins alimentaires du pays.
La directrice de la BCE Christine Lagarde a déclaré ce mercredi redouter que l’inflation continue sa progression si le conflit se prolonge, faisant encore s’envoler les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Pour préserver leur rentabilité, 30 % des membres de la Fevia, la fédération du secteur, ont dès lors réduit leur production ou s'apprêtent à le faire.
Plusieurs dizaines de fédérations actives de près ou de loin dans l'industrie agro-alimentaire ont pris part ce mardi matin à une première réunion de la taskforce "Ukraine" au SPF Economie à Bruxelles. La guerre en Ukraine entraîne une forte hausse du prix de certaines matières premières, outre l'inflation des prix de l'énergie. "On ne parle pas de pénurie aujourd'hui, mais la taskforce a pour but d'anticiper les conséquences à venir du conflit"
Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe. Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), il s’oppose à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profite de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
L’approvisionnement en produits alimentaires pâtit du mouvement de colère des transporteurs, qui exigent des aides pour faire face à la hausse des carburants. Le Premier ministre Pedro Sánchez doit rencontrer les responsables du secteur ce jeudi.
Les autorités et les détaillants du Kazakhstan s'inquiètent d'une ruée sur les achats de denrées alimentaires et d'une hausse des prix en raison des restrictions décidées par la Russie sur ses exportations de céréales pour limiter les effets des sanctions décrétées à son encontre. Les cinq pays d'Asie centrale, très dépendants des importations de Russie, ont déjà vu leurs monnaies s'effondrer dans la foulée du rouble, affecté par les sanctions occidentales infligées contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Alors que les combats se poursuivent en Ukraine, trois semaines après le début de l'invasion russe, de nombreux pays qui dépendent du blé ukrainien craignent de ne bientôt plus pouvoir manger à leur faim. Parmi les premières populations concernées, celles du pourtour méditerranéen. Décryptage.
Yara International, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais, prévient que la guerre en Ukraine pourrait entraîner une crise alimentaire à l'échelle planétaire. "Un choc" est imminent, tant pour l'approvisionnement en denrées alimentaires qu'au niveau des prix, a déclaré lundi Svein Tore Holsether, le patron de Yara, dans une interview accordée à la chaîne britannique BBC.
Le professeur de l'ULB et de l'UCLouvain table sur une inflation annuelle, minimale, de 4% des prix de l'énergie et des produits alimentaires durant plusieurs années.
A l’approche de l’élection présidentielle, le réseau associatif lance un appel à renforcer la solidarité alimentaire via des partenariats locaux entre producteurs et citoyens précaires.
La Commission européenne a déploré jeudi le blocage par des États membres (Conseil) de sa proposition visant à limiter l'utilisation du pesticide Sulfoxaflor aux serres permanentes, afin de protéger les insectes pollinisateurs. La Belgique fait partie des pays qui bloquent. La Commission "réitère sa demande aux États membres" de soutenir cette proposition, dans le cadre de ses stratégies agroalimentaires ("De la ferme à la table") et de biodiversité.
La stratégie «de la ferme à la table» comprend l’élaboration d’un plan d’urgence visant à garantir l’approvisionnement et la sécurité alimentaires de l’UE en cas de crises futures. S’appuyant sur les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19 et d’autres événements récents, la Commission prévoit d’élaborer un ensemble de procédures à suivre en temps de crise. Il s’agit notamment de mettre en place un mécanisme européen de réaction aux crises afin de se préparer et de réagir efficacement aux situations critiques susceptibles de menacer la sécurité alimentaire de l’UE.

2021

Sans les insectes, l’homme perdrait en moyenne 30 % de ses récoltes alimentaires mondiales. Des légumes et des fruits comme les pommes, la famille des choux, le cacao, ou les fraises disparaîtraient.
Du cube de bouillon au chocolat, en passant par la pâte à tartiner, l'association de consommateurs Foodwatch a révélé jeudi qu'un produit sur huit, parmi 152 testés, contient des hydrocarbures aromatiques d'huile minérale "inquiétants" pour la santé.
Un renne poursuivi à la nage et mis à mort par un ours polaire dans une scène de chasse filmée pour la première fois. A mesure que la banquise fond sous ses pattes, le roi de l’Arctique est, peut-être, en train de modifier ses habitudes alimentaires.
Selon les données de l’Institut national de la statistique, entre juillet 2020 et juillet 2021, l’indice harmonisé des prix à la consommation a augmenté de 4,7 %. Et dans le détail, certains produits comme la viande ou le poisson ont connu des envolées dépassant les 10 %.
Il y a quelques semaines, les prix des denrées alimentaires ont augmenté d’environ un tiers dans le monde entier par rapport à l’année précédente. Les causes ne sont pas nouvelles à l’exception de l’une d’entre elles : une pénurie d’engrais.
Le E171, composé de particules de dioxyde de titane sous forme de poudre, est utilisé dans de nombreux produits alimentaires - confiseries, chewing-gums, pâtisseries, soupes ou plats cuisinés - pour ses propriétés colorantes (pigment blanc) et opacifiantes.
Les prix mondiaux des produits alimentaires ont à nouveau progressé en septembre, "sous l'effet d'un resserrement de l'offre et d'une forte demande" de produits de base comme le blé et l'huile de palme, a annoncé jeudi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Son indice en la matière a en effet atteint son niveau le plus élevé depuis dix ans. Les aliments pourraient donc devenir encore plus chers dans un avenir proche, par exemple au supermarché.
Les mauvaises récoltes, la forte demande et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement ont fait augmenter l'indice du coût des denrées alimentaires d'un tiers sur une année complète.
Plateforme Wallonne / GIEC - Septembre 2021 - n°22 Les émissions associées à l’alimentation représentent de l’ordre de 1/4 à 1/3 des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Le premier article de cette Lettre synthétise les connaissances à propos de l’origine de ces émissions et des moyens de les réduire. Comme la stratégie que s’est fixée l’Union européenne sous le titre « De la ferme à la table », nous avons tenté d’aborder l’ensemble des systèmes alimentaires, de la production à la consommation.
Le gouvernement ne cesse de répéter que le Royaume-Uni ne manque pas de carburants mais que les pénuries sont dues à la demande exceptionnelle causée par les achats de consommateurs inquiets de manquer, comme cela avait été le cas avec le papier toilette ou certains produits alimentaires au début de la pandémie. Il a cependant concédé que le Brexit constituait un "facteur" supplémentaire.
Il n’y a pas qu’en Belgique que les aliments sont devenus plus chers. Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté de près de 33 % par rapport à l’année dernière.
Dans un communiqué rendu public le 16 août dernier, le Sifpaf (syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires) et le CFSI (Comité français de la semoulerie industrielle) alertent sur l’impact qu’ont eu les phénomènes climatiques extrêmes de l’été 2021 sur l’approvisionnement en blé dur, ingrédient principal des pâtes. De quoi provoquer une inquiétude légitime sur une éventuelle hausse à venir du prix de celles-ci, voire d’une pénurie dans les mois qui viennent.
Suspecté de causer des dommages neurologiques, notamment chez les enfants, l’insecticide est désormais interdit par l’Agence de protection de l’environnement dans les cultures alimentaires. L’achèvement d’un combat de plus d’une décennie, relate le Washington Post.
ces programmes « zéro émission nette » peuvent se révéler beaucoup moins verts qu’ils n’y paraissent. Gourmands en terres, ces derniers pourraient entraîner une hausse de 80 % du prix des denrées alimentaires et une aggravation de la faim dans le monde, tout en permettant aux pays riches et aux entreprises d’entretenir un statu quo néfaste pour l’environnement. L’ONG Oxfam tire la sonnette d’alarme avec son dernier rapport « Pas si net »
Les rappels de produits alimentaires pour cause de teneurs trop élevées en oxyde d'éthylène se multiplient ces derniers jours.
Les programmes « zéro émission nette », gourmands en terres, pourraient entraîner une hausse de 80 % du prix des denrées alimentaires et une aggravation de la faim dans le monde, tout en permettant aux pays riches et aux entreprises d’entretenir un statu quo néfaste
les Français sont toujours plus nombreux à associer le changement climatique avec le manque d’eau (84 %) et la dégradation de la qualité des ressources (79 %). Soulignons également que si l’année 2020 a été marquée par une crise sanitaire et économique, les Français ont confirmé leur préoccupation pour l’environnement. 73 % des Français considèrent ainsi plus particulièrement les labels pour orienter leurs achats alimentaires vers des « produits plus respectueux de la nature et de l’environnement ».
La Tunisie est confrontée à des pénuries alimentaires et à la hausse des prix qui touchent certaines denrées de première nécessité, à l'instar de l'huile végétale. Alors que les prix ne cessent d'augmenter et que l'inflation s'élève à 5,5 %, le président tunisien Kaïs Saïed a averti qu'il poursuivrait tous ceux qui spéculent sur ces produits.
A terme, l'objectif est de promouvoir une agriculture et une distribution durables, favoriser la juste rémunération des producteurs locaux et lutter contre l'inégalité dans l'accès à l'alimentation.
Des cartes aux forêts alimentaires, sept initiatives locales pour vous inspirer !
Alors que l'Agence des Nations unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO) doit publier, lundi 12 juillet, un rapport sur l'état de la sécurité alimentaire dans le monde, l'ONG Oxfam révèle dans un rapport rendu public vendredi que le nombre de personnes en situation de famine a été multiplié par six depuis le début de la pandémie.
La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois dans le sud de Madagascar, causant une famine qui touche plus d’un million de personnes. Selon l’ONU, « l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires ».
La moitié des entreprises du secteur font face à des problèmes de livraison d'ingrédients tels que les arômes, les huiles, l'inuline ou le dextrose, mais aussi de matériaux d'emballage comme le plastique, l'aluminium ou le carton.
Emballages alimentaires jetables, vaisselles en papier, en carton ou en fibres végétales moulées comme la restauration rapide nous en propose pour emporter nos hamburgers ou nos pizzas, nous pouvons trouver des perfluorés dans de nombreux objets quotidiens. Les perfluoroalkylées, les PFAS comme on les appelle, sont une famille chimique toxique qui regroupe près de 4500 composés distincts.
Dans un rapport publié jeudi, neuf ONG dont Générations futures, dénoncent la présence de produits chimiques perfluorés, connus pour leurs effets néfastes sur la santé, dans des emballages alimentaires vendus en Europe. Elles exigent de l'Union européenne leur interdiction pour "tout usage non essentiel".
Une étude de l’INRAE pointe l’azote comme facteur limitant au développement de l’agriculture biologique, dont la montée en puissance sera conditionnée par l’évolution des systèmes d’élevage et des régimes alimentaires et par la réduction du gaspillage.
Depuis 2015, le bisphénol A, perturbateur endocrinien avéré, est interdit dans les contenants alimentaires et dans les tickets de caisse. Mais ses remplaçants posent aussi problème.
Cultures asséchées, rendements irréguliers, augmentation des prix des denrées alimentaires, les impacts du changement climatique mais aussi de la pandémie de la COVID-19 affectent durement les populations les plus vulnérables et leur environnement. Avec la hausse des températures, la qualité des cultures s’appauvrit, les aliments sont plus rares et les prix s’envolent, privant une partie de la population de nourriture. Selon l’ONU, plus de 88 millions de personnes souffrent déjà de faim aiguë dans le monde.
En France, un produit bio contrôlé sur douze n’est pas vraiment bio, une épice sur deux est falsifiée… « Les fraudes alimentaires sont un phénomène massif » et concernent tous les produits, assure la journaliste Ingrid Kragl. Avec son premier livre « Manger du faux pour de vrai », publié aujourd’hui avec l’ONG Foodwatch, l’autrice espère « créer un électrochoc dans la classe politique ».
Selon de nouvelles recherches, « les systèmes alimentaires » étaient responsables de 34% de toutes les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine en 2015.
Le désherbant Roundup, développé par Monsanto (Bayer) dans les années 1970, est à ce jour l’herbicide non sélectif le plus utilisé en volume et également un des pesticides que l’on retrouve le plus souvent dans les denrées alimentaires. La recherche autour du glyphosate, son principe actif, est très controversée. Certains scientifiques mettent en évidence un lien avec des pathologies allant du cancer à la maladie cœliaque et à l’autisme. D’autres recherches, généralement financées par l’industrie, indiquent quant-à-elles que l’herbicide n’a pas d’effets indésirables.

2020

Une première mise en garde avait été lancée en juin dernier. Cinq mois plus tard, la Fevia enfonce le clou: selon une enquête menée par la fédération sectorielle, trois entreprises alimentaires sur quatre paient un tribut à la crise du Covid-19. La baisse d'activité moyenne tourne autour de 9%. "Mais pour 8% d'entre elles, la baisse est d’au moins 50%", souligne Bart Buysse, CEO de la Fevia. La perte totale de revenus approcherait les 4 milliards d'euros (-7%).
Selon l’éminente naturaliste Jane Goodall, l’humanité touche à sa fin si nous ne changeons pas radicalement nos systèmes alimentaires en réponse à la pandémie de coronavirus et à la crise climatique. D’après elle, l’émergence du Covid-19 a pour cause la surexploitation du monde naturel dont les forêts ont été dévastées, des espèces poussées à l’extinction et des habitats naturels détruits.

2019

C'est une première : plus de 2 500 scientifiques d'Europe et d'ailleurs adressent une lettre ouverte au Parlement européen, en demandant la réforme de la PAC. Car Ils établissent un lien direct entre intensification de l'agriculture et disparition croissante de la biodiversité.
Notamment utilisées dans les emballages de fast-food, ces substances chimiques à la longue durée de vie peuvent contaminer la nourriture et s'accumuler dans notre corps. -
En effet, dans la théorie de la résilience, une transformation est envisagée lorsque les structures écologique, économique ou sociale d’un système ne sont pas tenables. Pour qu’un réel changement de paradigme s’opère, il faut ensuite définir de nouvelles fondations qui rendent le système plus durable et résilient. Il est proposé d’utiliser des principes généraux pour cadrer ce paradigme. En confrontant et comparant des indicateurs de résilience des systèmes socio-écologiques et les principes fondamentaux de l'agroécologie et de la permaculture, ce travail fait émerger un cadre de principes pour définir de nouveaux systèmes alimentaires.
Dans son nouveau rapport publié mercredi, le GIEC tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. La planète est surexploitée et si l’homme ne modifie pas radicalement sestechniques agricoles et ses habitudes alimentaires, le réchauffement climatique va s’accentuer et la sécurité alimentaire sera menacée. Jean-Pascal van Ypersele, présent au sommet du GIEC en Suisse."On ne peut pas sauver le climat sans s’occuper de la manière dont l’agriculture et la gestiondes forets et des sols se passe
La prise de conscience est là: les agriculteurs se rendent de plus en plus compte de lagravité des événements extrêmes et des effets du changement climatique sur la viequotidienne, la santé, l'agriculture... Cette dernière fait à la fois partie des problèmes et dessolutions. Il faut se mettre autour de la table pour voir comment l'agriculture pourraitcontribuer à cette lutte contre le réchauffement en respectant les objectifs de développementdurable
Les perturbations physiologiques des plantes sont variées et sont observables, selon la nature du polluant, sur des zones plus ou moins étendues qui vont de l’échelle locale jusqu’à l’ensemble de la planète. Ces réponses vont immédiatement se répercuter sur le fonctionnement des écosystèmes et en particulier sur les relations plantes-insectes. Elles peuvent aussi avoir des effets sur la santé humaine, les végétaux étant à l’origine de nombreuses chaines alimentaires.

2018

2017


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