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Écologie

16 août 2024

L’urbanisme favorable à la santé est une approche qui réfléchit l'aménagement des villes à l’aune de son impact sur la santé… et souvent par ricochet, sur l’environnement.

15 août 2024

le désastre écologique continue imperturbablement, et est même aggravé par l’extractivisme nécessaire au développement des énergies dites « renouvelables » et des technologies dites « propres » ou « vertes » en général. La civilisation industrielle s’apprête à achever de détruire ce qu’il reste du monde naturel, mais désormais au nom de l’écologie, du sauvetage de la planète ou de la lutte contre le réchauffement climatique. Et comment retrouver un mouvement écologiste digne de ce nom ?
À l’heure de la crise écologique, le dogme révolutionnaire de la « réappropriation des moyens de production » ne peut plus être affirmé innocemment. Moteur humain, moteur mécanique : ce sont là les bases de l’invention capitaliste du « travail ». La croyance en la substituabilité indéfinie d’une dépense d’énergie abstraite nourrit le développement technologique et entretient une relation ambivalente avec la thermodynamique. Une conception substantialiste de la valeur, telle que développée par Karl Marx et relue par Robert Kurz, permet de réinscrire le paradigme énergétique à l’intérieur de la forme sociale capitaliste et d’en expliciter la dynamique propre. Le rapport de composition organique du capital articule en effet étroitement le « travail mort » des machines et le « travail vivant » des humains. La crise énergétique et ses retombées écologiques constituent en ce sens le mur externe du métabolisme capitaliste, l’autre mur étant la création d’une humanité superflue. L’abolition du travail abstrait ne pou
Quand on veut penser les liens entre syndicalisme et écologie, « la question de la santé au travail est une porte d’entrée souvent citée, estime Anabella Rosemberg, chargée jusqu’à fin 2017 des questions climatiques à la Confédération syndicale internationale. Il y a souvent une synergie claire entre la santé des travailleu·ses et celle de la planète et du reste de la société ».
L’effondrement qui vient n’est pas seulement celui des humains et de leur milieu, mais bien celui du capitalisme par nature prédateur et sans limites. Historiquement désencastré du social et nourri par l’exploitation et la marchandisation des personnes, il étend désormais son emprise sur toute la planète et sur tous les domaines du vivant. C’est en se désengageant d’un constat fataliste et culpabilisant que nous retrouverons une puissance d’agir ici et maintenant. Quoi de mieux, pour cela, que de relire Murray Bookchin et d’appréhender toutes les expérimentations et pratiques qui se développent après lui, aujourd’hui, autour de nous ?
L’impasse capitaliste se résume en une double crise : économique et écologique. Soit relancer la croissance quelles que soient les conséquences sur la nature, soit préserver l’environnement au détriment des profits. La solution à ce dilemme prend la forme d’une incantation magique : produire autrement. Après avoir démontré la supercherie d’un capitalisme vert, Tom Thomas aborde le problème sous un angle bien plus radical et politiquement dérangeant: le travail. Car c’est bien le travail comme rapport d’exploitation qui structure toute la production capitaliste et qui épuise les êtres humains aussi bien que la nature...

12 août 2024

Alors que l’extrême droite menace de gagner plusieurs élections régionales allemandes, 1 400 activistes se sont réunis dans un camp climat à Erfurt pour faire le lien entre antifascisme et écologie.
Devant l’ampleur planétaire du désastre, un nouveau mouvement écologiste a émergé au fil des marches pour le climat, des grèves de la jeunesse et des actions de désobéissance. Mais sa stratégie se réduit encore à adresser une demande de transition à de supposés décideurs. Pour Désobéissance Écolo Paris, collectif à l’origine des grèves scolaires dans la capitale, on a déjà perdu trop de temps à demander aux pyromanes d’éteindre l’incendie. L’inertie de ce monde n’appelle pas une transition, mais une rupture. Pratiquer une écologie sans transition consiste à interrompre dès maintenant l’œuvre destructrice de l’économie et à composer les mondes dans lesquels nous voulons vivre. Et cela, d’un même geste.
En France, la ZAD de Notre Dame des Landes est considérée comme la plus grande victoire de l’écologie politique radicale. Ce qu’on a oublié, c’est que toute l’Angleterre s’est recouverte d’une myriade de zones à défendre dans les années 1990. Opposée à l’écologie résignée des ONG, une génération a pris pour mot d’ordre : « pas de compromis dans la défense de la terre ! ». Blocages de pelleteuse, bris de vitrine, randonnées illégales, occupations de bureaux, ouvertures de squats, amourettes ensoleillées, vie dans les arbres – tout cela a été le quotidien de dizaines de milliers d’écologistes. Rédigé par un membre d’Earth First, ce récit critique de ces années intenses est riche d’enseignements politiques.

11 août 2024

Après être passée à travers le mirage méritocrate néolibéral et le techno-solutionnisme, Victoria Berni-André a rallié les luttes écologistes. Dans son livre Vivant·es et dignes - Des petits gestes à l'écologie politique, elle décrypte le monde pernicieux de l'ingénierie verte et y oppose celui des alternatives écologistes, tout en décortiquant les pièges qui peuvent s'y