Greta Thunberg

OA - Liste

Résultats pour:
climat focusclimat giec cop

2024

Fabrice NICOLINO est journaliste d'investigation. Il est le créateur du mouvement « Nous voulons des coquelicots », et l'auteur de « Le grand sabotage climatique, révélations sur un système corrompu : ONU, multinationale, gouvernements » (Les liens qui libèrent) dans lequel il raconte une histoire de la pseudo-lutte contre le réchauffement climatique, bien différente du récit officiel. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Fabrice Nicolino lève le voile sur l'hypocrisie des institutions qui prétendent agir pour climat, mais qui en réalité ne font qu'agiter de belles paroles, une novlangue qui rassure sans jamais ne permettre de prendre le problème à la racine. Ce système est en partie conduit par des individus complices des grands groupes industriels polluants. Aucun changement ne pourra advenir tant que ceux qui sont au pouvoir refuseront de remettre en cause l'ordre du monde.

2023

Quelle différence entre l'empreinte carbone et la comptabilité carbone du GIEC ? La comptabilité carbone du GIEC ne prend pas en compte les émissions importées. (émissions de consommation.) Quels arguments permettent d'affirmer que l'UE doit être neutre en carbone en 2033 ? Pour respecter les accords de Paris, on nous annonce qu'il faut être neutre en carbone en 2050, mais les émissions passées n'ont pas été prise en compte. Si on les prend en compte, il faut alors être neutre en 2033. Pourquoi le changement de comportement ne fait pas partie de la sobriété selon Saheb ? Car le changement de comportement ne se produit que grâce aux normes sociales que les politiques inventent. Si vous n'avez pas de politique de sobriété, vous n'aurez pas de normes sociales, et donc vous n'aurez pas de changement de comportement.
Alors que s’ouvre jeudi à Dubaï la COP28, le nouveau coprésident du Giec, Robert Vautard, plaide pour l’utilité de ces rendez-vous annuels sur le climat.,
Alors que la COP28 débute à Dubaï, le climatologue Robert Vautard en décrypte les enjeux et revient sur son nouveau mandat en tant que coprésident du groupe I du Giec, en charge de l’évaluation des aspects physiques du changement climatique.
Chaque année, la COP (ou Conférence des Parties) sur le climat réunit pendant deux semaines des délégués venus du monde entier. Pour les représentants des États, c’est l’occasion de négocier les accords climatiques, comme le protocole de Kyoto (1997) ou l’accord de Paris (2015). De multiples évènements parallèles réunissent experts, représentants de la société civile et acteurs du monde économique. À l’extérieur de l’enceinte officielle, les militants battent le pavé, avec leurs pancartes dénonçant l’inertie des dirigeants face à l’urgence climatique.
Les organisations internationales – COP, Giec, Pnue – ont échoué à préserver le climat, laissant les grosses entreprises orienter les négociations. Une mascarade détaillée par Fabrice Nicolino dans « Le grand sabotage climatique ».
Des élus occidentaux demandent le retrait de la nomination de Sultan al-Jaber, patron de l'industrie pétrolière d'Abu Dhabi, pour présider la COP 28.
Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.
Le rapport de synthèse (SYR) du sixième rapport d’évaluation du GIEC est enfin sorti ! Il résume l’état des connaissances du changement climatique, de ses impacts et risques généralisés, ainsi que de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci. Ce rapport met l’accent sur l’interdépendance du climat, des écosystèmes et de la biodiversité, ainsi que des sociétés humaines ; la valeur des diverses formes de connaissances ; et les liens étroits entre l’adaptation au changement climatique, l’atténuation de ses effets, et la gestion des risques.

2022

Si vous suivez l’actualité du changement climatique, il est possible que vous ayez déjà vu passer une figure de ce style : sur une courbe montrant l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, ont été placées différentes étapes de la gouvernance climatique telles que la signature de la convention climat, le protocole de Kyoto ou encore, l’accord de Paris. La plupart du temps, pour des raisons diverses et variées, cette représentation a pour but de démontrer l’inutilité, ou l’échec, de la tentative de gestion du changement climatique par les institutions internationales et les gouvernements. 
L'ingénieur spécialiste de l'énergie Jean-Marc Jancovici, créateur de la notion de "bilan carbone" et auteur de plusieurs livres dont la bande dessinée "Un monde sans fin" est l'invité de Matin Première ce mardi. Depuis plus de 20 ans, il s'interroge sur la façon de reconstruire une économie sur des bases sans carbone et de faire face au défi climatique.
Après plusieurs décennies d’étude du climat et de participation au Giec, Jean-Pascal van Ypersele, malgré “ la très grande inertie ” qu’il observe chez les décideurs dans la lutte contre le changement climatique, se dit “ très frustré, pas désespéré ”. “ On n’avance plus si on est désespéré ! Or ce qu’il faut justement faire par rapport à ce problème du climat, c’est avancer plus vite !”
François Gemenne plaide pour que la 27e conférence de l'ONU sur le climat fixe comme objectif de limiter la hausse générale des températures à deux degrés d'ici la fin du siècle, soit l'engagement signé à Paris en 2015.
Quel est le but d’une COP ? Qu’ont apporté ces sommets mondiaux sur le climat, qui se tiennent depuis 1995 ? Pourquoi sont-ils considérés comme décisifs, mais aussi insuffisants ? Précisions en graphiques.
Ce dimanche s’ouvre la COP27, le plus grand rassemblement annuel sur l’action climatique. Cette année, la grande messe du climat a lieu à Charm el Cheikh, en Egypte. Alors qu’il y a urgence, quels sont les enjeux de cette COP ? Qu’en attendre concrètement ? Quel sera le poids de la Belgique ? Réponse avec Jean-Pascal Van Ypersele, professeur à l’UCLouvain et peut-être futur président du GIEC.
Climate change is landing blow after blow upon humanity and the planet, an onslaught that will only intensify in the coming years even if the world begins to bring down greenhouse gas emissions. UNEP’s Adaptation Gap Report 2022: Too Little, Too Slow – Climate adaptation failure puts world at risk finds that the world must urgently increase efforts to adapt to these impacts of climate change.
This report synthesizes information from the 166 latest available nationally determined contributions communicated by 193 Parties to the Paris Agreement and recorded in the registry of nationally determined contributions as at 23 September 2022.
Alors que la pandémie a largement bouleversé l’agenda international de ces dernières années, le retard accumulé est en train d’être rattrapé. La COP15 Biodiversité finalement organisée à la fin de l’année avec deux ans de retard est l’un des événements les plus attendus, après la COP27 sur le climat ou encore la publication du rapport de synthèse du 6e cycle d’évaluation du GIEC. Novethic fait le point sur les évènements à ne pas manquer en cette rentrée.
Ensemble, dénonçons le déni climatique
« Il n’y a eu aucune avancée concrète » pour le climat, a déploré Aurore Mathieu, responsable des politiques internationales du Réseau Action Climat, le 16 juin, à l’issue deux semaines de négociations en Allemagne.
Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.

2021

La climatologue franco-canadienne Corinne Le Quéré, également coauteure pour le GIEC, préside le Haut-Conseil pour le Climat français. Elle revient dans cette interview sur le bilan de la COP26 de Glasgow. Corinne le Quéré estime que bien qu’imparfait, le Pacte Glasgow s’inscrit dans une dynamique d’avancée dans l’action climatique.
Les négociations climatiques de la COP26 ont abouti au Pacte de Glasgow, une déclaration jugée décevante par de nombreux observateurs. Le climatologue Jean Jouzel dresse un premier bilan de la COP26 de Glasgow plus nuancé. Lisez notre entretien avec l’ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel pour faire le point sur les négociations climatiques.
La 26e Conférence climat (COP26) qui se tient à Glasgow ferme officiellement ses portes ce vendredi 12 novembre, mais une prolongation du sommet durant le week-end est largement probable. Hier, près de 200 climatologues ont publié une lettre ouverte. Ils dénoncent en substance le peu de considération accordée au dernier rapport du Giec, au regard des conclusions politiques qui se dessinent. Le climatologue français Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec et signataire de la lettre, ne cache pas son énervement.
"Après des années de manifestations, de pétitions, de campagnes d'absentéisme climatique, etc. L'heure est maintenant à la colère", a déclaré Xavier De Wannemaeker, porte-parole d'Extinction Rébellion. "Les inondations en Wallonie et le dernier rapport du GIEC montrent clairement que la crise écologique est inévitable.
Que dit ce rapport du GIEC et pourquoi est-il si important? Que faut-il en retenir? On vous explique tout, en quelques minutes! Les rapports du GIEC sont au coeur des négociations internationales sur le climat telles que la COP1 à Paris en 2015 et la COP26 à Glasgow en 2021.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
Deux jours après l’ouverture de la COP26, les climatologues ne sont guère optimistes quant aux engagements qui seront pris par les États, à en croire un sondage publié le 1er novembre par la revue Nature.
Depuis, certains de ces engagements climatiques ont été revus, et serviront de base aux négociations entre les 196 pays présents à cette COP. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces nouvelles promesses sont loin d’être suffisantes pour rester sous la barre des 1,5°C, et même des 2°C, laissant présager d’âpres négociations afin d’élever les ambitions climatiques.
A l’occasion de la 26e conférence des Nations unies sur le climat, qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow (Ecosse), France 3 Hauts-de-France a proposé au chercheur François Gemenne de répondre à dix questions sur le réchauffement climatique.
"Aucun pays ne prend véritablement le chemin" de la neutralité carbone à l'horizon 2050, a estimé ce dimanche sur franceinfo le climatologue et ancien vice-président du Giec Jean Jouzel.
Les grand-messes climatiques, qui se déroulent depuis 1995, rassemblent autour de 30 000 participants chaque année depuis 1995. Décryptage de leur origine, de leur organisation et de leur rôle dans la lutte contre le réchauffement.
C’est l’enjeu de la COP26 qui démarre dimache à Glasgow : les 196 pays participants doivent fortement réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement à une augmentation de +1,5° C à l’horizon 2100 par rapport à la période 1850-1900.
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2 °C, a fortiori à 1,5 °C, par rapport à la fin du XIXe siècle. En août, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) mettait déjà en garde contre le risque d’atteindre le seuil de plus 1,5 °C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé dans sa précédente estimation en 2018, menaçant l’humanité de désastres sans précédent.
A dix jours de l’ouverture de la conférence internationale sur le climat en Ecosse, des documents consultés par l’équipe de journalistes d’investigation de Greenpeace UK, Unearthed, puis transmis à la BBC, montrent qu’un certain nombre d’Etats et d’organisations essaient d’influencer les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) afin de ralentir la lutte contre l’utilisation des combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon). A l’heure où l’on attend d’eux de nouveaux engagements pour limiter le changement climatique, certains poussent en coulisses pour… que le Giec dilue ses conclusions.
Des documents confidentiels consultés par la BBC illustrent le travail des pays membres des Nations unies pour influencer les rapports remis par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Malgré les constats scientifiques, ils minimisent telle ou telle cause du dérèglement climatique en fonction d’intérêts nationaux.
Après une première réunion virtuelle en ce mois d'octobre, la quinzième rencontre (COP15) des membres de la Convention sur la biodiversité se tiendra en présentiel en Chine, en avril prochain. Il y a urgence, car tout ce qui constitue la vie sur Terre est menacé. Selon le sixième rapport d'évaluation du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), durant les années 2011-2020, la température à la surface du monde a été plus élevée de 1,09 °C que lors des années 1850-1900, qui servent de référence préindustrielle.
A huge leak of documents seen by BBC News shows how countries are trying to change a crucial scientific report on how to tackle climate change. The leak reveals Saudi Arabia, Japan and Australia are among countries asking the UN to play down the need to move rapidly away from fossil fuels.
A deux semaines de l'ouverture de la 26e conférence annuelle de l'ONU sur la climat, les attentes et les enjeux liés à l'urgence climatique n'ont jamais été aussi élevés. Le dernier rapport choc du GIEC sonne comme un coup de semonce aux Etats.
« Dans un article récent, Stéphane Foucart, journaliste au Monde, s’interroge sur le rôle des rapports du GIEC. Fondamental au départ, pour faire prendre conscience de l’ampleur du risque climatique et de l’urgence d’agir, le GIEC ne serait-il pas devenu, avec ses mises en garde répétées, une sorte de caution de l’inaction des gouvernements ?
Le 9 août dernier, le GIEC rendait le premier volet de son ultime rapport d’évaluation. L’occasion de revenir sur quelques chiffres-clés.
Si le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) déposé le 9 août contenait les mêmes signaux d’alarme que dans ses précédentes éditions, la différence était cette fois dans le langage plus robuste. Cela vient du fait qu’en 30 ans, on a accumulé quantité de mesures sur les océans et l’atmosphère: ces mesures n’ayant cessé de gagner en précision, la marge d’incertitude s’est rétrécie. Le Détecteur de rumeurs a identifié 5 éléments dont on peut désormais dire qu’ils ne laissent plus place au doute.
Plusieurs ONG estiment que les conditions ne sont pas remplies pour l’organisation de la COP26, qui se tiendra à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021.
Les engagements déposés par les Etats signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement « catastrophique » de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’ONU à six semaines de la COP26.
Une émission consacrée au climat, avec nos invités en plateau : Christophe Cassou, co-auteur du rapport du GIEC, CNRS François Gemenne, chercheur à l'Université de Liège
Last month, the United Nations Intergovernmental Panel on Climate Change issued its latest report, sounding a “code red for humanity.” The IPCC stressed the need for drastic emissions cuts immediately if we want to maintain a habitable planet and warned that we are running out of time to act to avoid climate catastrophe.
The IPCC is unequivocal: we must take urgent action to curb global heating and prevent catastrophe. Will our policymakers and the Cop26 conference be up to the task?
L’Alliance des petits États insulaires (Aosis), vulnérables aux effets du changement climatique, a ainsi appelé le monde à tout faire pour limiter la hausse de la température à 1,5 °C, alors que le rapport montre que l’accélération de la hausse du niveau des mers menace leur existence.
Le Premier ministre conservateur australien a rejeté mardi les appels à fixer des objectifs plus ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique, au lendemain d'un rapport alarmant de l'ONU, estimant suffisante la politique menée par son pays.
Le monde doit "avoir confiance" dans les engagements de la Chine en matière de lutte contre le changement climatique, a assuré mardi Pékin, après la publication du rapport des experts climat de l'ONU (Giec).
Le rapport du GIEC est sorti, la presse le relaye et l’appuie : il y a urgence.
Le GIEC a révélé le premier chapitre de son 6e rapport d’évaluation et pose un diagnostic cinglant : le dérèglement climatique est en train de s’aggraver partout et à des niveaux sans précédent. Après un été dévastateur suite aux événements climatiques extrêmes et à trois mois de l’importante COP26, la fenêtre d’opportunité se referme progressivement, mais tout n’est pas perdu pour autant. Analyse.
Après un mois de juillet émaillé par les catastrophes en Belgique et ailleurs dans le monde, le premier chapitre du sixième rapport du GIEC est venu ajouter ce lundi des éléments d’explication scientifique au drame que nous avons vécu. Côté politique, si les lignes ont bougé depuis quelques années, l’heure n’est certainement pas à l’autosatisfaction...
Après deux semaines de réunion à huis clos et en virtuel, 195 pays ont approuvé cette première évaluation complète du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) depuis sept ans et rendue publique lundi 9 août. Le "résumé pour les décideurs" a été négocié ligne par ligne et mot par mot.
Les experts tirent la sonnette d’alarme. Pire et plus vite qu’on le craignait. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5 °C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé, menaçant de nouveaux désastres "sans précédent" l’humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série.
Avec cette prévision qui fait office d'alerte rouge : on devrait atteindre les +1.5°C en 2030, soit dix ans plus tôt que la dernière estimation, qui datait de 2018. Actuellement, la planète a atteint les +1.1°C.
"Les sonnettes d'alarme sont assourdissantes et les preuves irréfutables: les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion de combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent en danger des milliards de personnes", poursuit le secrétaire général de l'Onu.
Zéro doute. Pour qui en douterait encore, la responsabilité des activités humaines sur les dérèglements climatiques - et plus précisément les émissions de gaz à effet de serre relâchées dans l’atmosphère depuis les débuts de la révolution industrielle en 1750 - est « sans équivoque » aux yeux des experts du Giec.
Ce lundi 9 août, le GIEC dévoile le premier volet de son prochain rapport. La Coalition Climat réagit et appelle à une mobilisation massive le 10 octobre prochain. L’heure n’est plus aux promesses creuses mais à l’action concrète.
“Nous nous rapprochons dangereusement du moment où ce sera trop tard” Le rapport des scientifiques s’annonce comme “l’avertissement le plus sévère jamais lancé sur le fait que le comportement humain accélère de manière alarmante le réchauffement de la planète”, a déclaré le président de la COP26 Alok Sharma dans une interview au journal The Observer, édition dominicale du Guardian, insistant sur le caractère décisif de la grande conférence climat prévue en novembre à Glasgow.
Le sixième rapport d'évaluation (RE6) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique.
The world’s political leaders must heed the dramatic warning that climate scientists have delivered
"Il s'agira de l'avertissement le plus sévère jamais lancé sur le fait que le comportement humain accélère de manière alarmante le réchauffement climatique", a déclaré le ministre britannique dans une interview au journal The Observer, édition dominicale du Guardian, insistant sur le caractère décisif de la grande conférence climat prévue en novembre à Glasgow.
Un échec de la COP26 serait "catastrophique, il n'y a pas d'autre mot", estime le Britannique, qui souligne que "l'année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée, la dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée".
Le rapport des experts climat de l'ONU (Giec) attendu lundi s'annonce comme "l'avertissement le plus sévère jamais lancé" sur le rôle du comportement humain dans le réchauffement de la planète, a déclaré le président de la COP26 Alok Sharma.
Maandag verschijnt het langverwachte nieuwe rapport van het Wetenschappelijke VN-klimaatpanel (IPCC), dat de laatste wetenschappelijke kennis rond de klimaatverandering bundelt. Wat kunnen we verwachten? Klimaatexpert Alex Crawford ziet vijf belangrijke aandachtspunten.
Le rapport "a été approuvé et accepté lors d'une première session virtuelle d'approbation historique", a écrit le Giec. Les membres du Giec étaient réunis depuis le 26 juillet à huis clos et en virtuel pour négocier ligne par ligne, mot par mot, le "résumé pour les décideurs" de cette évaluation, sept ans après la dernière.
Depuis plus de trente ans, le Giec analyse le changement climatique, ses conséquences et les stratégies d'adaptation possibles à travers le monde via des rapports d'évaluation mis à jour régulièrement. Il a déjà dressé cinq rapports d'évaluation.
Pour le climatologue Christophe Cassou, coauteur du rapport du Giec qui paraîtra le 9 août, les catastrophes naturelles vont se multiplier.
Cette semaine, des scientifiques et des représentants de 195 pays sont réunis à l'occasion de la 54e session du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour examiner l'évaluation la plus complète au monde de notre climat : le sixième rapport d'évaluation (en anglais). Les rapports du GIEC ont historiquement étayé l'action climatique mondiale et influencé les décisions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Alors que pluies diluviennes, températures records et mégafeux dévastent la planète, ce rapport intègre pour la première fois un chapitre sur les événements climatiques extrêmes. Le climatologue Christophe Cassou a répondu aux questions de Reporterre.
Alors que se multiplient déluges et incendies ravageurs à travers le monde, 195 pays examinent, à partir de lundi, les nouvelles prévisions du Giec, les experts climat de l'ONU. Un rapport de référence qui devrait conforter les appels à agir plus vite et plus fort contre le changement climatique.
Alors que déluges et incendies ravageurs font la Une à travers le monde, 195 pays commencent lundi l'adoption des nouvelles prévisions des experts climat de l'ONU, un rapport de référence qui devrait conforter les appels à agir plus vite et plus fort contre le changement climatique.
Le début d’une action plus rapide et plus forte ? Au beau milieu d’un été marqué par des catastrophes climatiques, 195 pays entament ce lundi l’adoption des nouvelles prévisions des experts climat de l’Organisation des nations unies (ONU). Ce nouveau rapport de référence intervient sept ans après la dernière évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) et devrait (dans l’idée) inciter à davantage lutter contre le changement climatique.
Alors que déluges et incendies ravagent le monde à un rythme effréné, 195 pays ont commencé lundi l'adoption des nouvelles prévisions des experts climat de l'ONU, un rapport « crucial pour le succès » de la conférence climat COP26 de novembre. Sept ans après la dernière évaluation, ce nouveau rapport du GIEC tombe au milieu d'une avalanche de catastrophes qui ont remis les effets du dérèglement climatique à la une...
Le Giec, créé en 1988, a déjà dressé cinq rapports d’évaluation dont le dernier a été finalisé en 2013-2014. Il entame à présent la publication de son sixième rapport qui se décompose en trois volets : le premier, sur les éléments scientifiques les plus récents concernant le changement climatique, sortira le 9 août.
Précédés par une avalanche de catastrophes ayant remis le réchauffement à la Une, les experts climat de l'ONU s'apprêtent à publier leurs nouvelles prévisions du dérèglement climatique, un texte de référence à 100 jours d'une conférence climat cruciale pour l'avenir de l'humanité.
"Aujourd'hui, nous avons de meilleurs modèles de projection du climat et de plus longues observations avec un signal du changement climatique beaucoup plus clair. Il était déjà clair, mais il est encore plus clair et incontestable aujourd'hui", explique-t-il à l'AFP avant la publication de la nouvelle évaluation du Giec dont il est l'un des auteurs.
L’AFP a publié le 23 juin quelques extraits d’une version considérée comme provisoire du rapport du Giec 2022, avant que celui-ci ne passe à la moulinette d’un long processus de relecture. Les citations extraites des 4000 pages ont été choisies pour leur tonalité très alarmiste et pessimiste. L’une d’entre elles a retenu notre attention : «Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre.» Ainsi, des scientifiques auraient écrit dans cette version préliminaire nos enfants et nos petits-enfants.
Dans son projet de rapport pour 2022, le GIEC décrit une humanité qui court à sa perte. Le réchauffement climatique au-delà de 1,5 °C aura des impacts irréversibles sur l’alimentation, l’eau, l’habitat… Une alerte lancée à cinq mois de la COP26.
50 experts du Giec et de l’IPBES ont rendu un rapport commun aux deux organisations jeudi. Les constats étaient déjà connus. Il s’agit désormais de penser les crises - et les solutions - en interdépendance, et non en silos.
Comment le dérèglement climatique aggrave-t-il l’érosion de la biodiversité, et comment la destruction du vivant accélère-t-elle le réchauffement? Quelles solutions pourraient permettre de répondre simultanément à ces deux défis majeurs? Des compromis sont-ils parfois nécessaires? Pour la première fois, cinquante des plus grands spécialistes mondiaux de la biodiversité et du climat publient, jeudi 10juin, un rapport commun sur le sujet. Ils y affirment l’impérieuse nécessité d’aborder conjointement ces crises pour espérer les résoudre.
En février 2021, le réchauffement climatique a atteint environ 1,19°C au-dessus des niveaux préindustriels. Pour le GIEC, la limite des 1,5 °C sera atteinte en 2034. Ce, si la tendance au réchauffement se poursuit comme ces 30 dernières années. Copernicus lance une application pour suivre le réchauffement climatique en quasi temps-réel.

2020

2019

Jean-Pascal Van Ypersele: C'était une année où l'on espérait que de nombreux pays allaient relever leur niveau d'ambition pour être enfin à la hauteur collectivement de ce qui est nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5 degrés au dessus du niveau préindustriel et ça ne s'est pas passé à Madrid.
Si le diable est dans les détails, l’enfer de la COP25 est "l’article 6". Ministres et fonctionnaires négocient pied à pied le chapitre du mode d’emploi de l’accord de Paris ("Rulebook") consacré aux approches coopératives: la manière dont les États pourront à l’avenir acheter ou vendre des certificats de réduction d’émissions. État des lieux à la veille de la clôture de la conférence de Madrid: un document de 45 pages qui contient 200 parties entre crochets – autant de points de désaccords à évacuer. La présidence chilienne de la conférence, assistée des ministres Sud-Africain et Néo-zélandais, va tenter la prouesse de résoudre le casse-tête pour boucler ce chapitre dans la capitale espagnole.
C’est le moment "Man on the Moon" de l’Europe, a lancé mercredi Ursula von der Leyen en comparant le Pacte vert qu’elle présentait à l’odyssée spatiale américaine lancée par John F. Kennedy. Deux semaines après son entrée en fonction, la présidente de la Commission posait son premier grand acte politique en dévoilant avec son vice-président au Climat Frans Timmermans un plan de 50 actions qui promettent de révolutionner le modèle de développement – pour ne pas dire le mode de vie – européen.
La Belgique a perdu quatre places dans le classement du Climate Change Performance Index (CCPI), dont l'édition 2020 a été publiée ce mardi en marge de la COP25 de Madrid. La Belgique est tombée à la 35e place, entre l'Espagne et l'Afrique du Sud, alors qu'elle était encore à la 31e place l'an dernier.
Alors que la COP25 sur le climat se tient à Madrid, le philosophe Bruno Latour, un des plus écoutés dans le monde, nous livre ses réflexions sur la catastrophe climatique. Face à la paralysie des politiques et à la perplexité des citoyens, il propose un regard lucide et différent sur la mutation en cours. En opérant une « révolution du détail » et en dissociant la « prospérité » - qu'il faut continuer à vouloir atteindre parce qu'elle est vitale - du « progrès », qu'il faut abandonner parce qu'il se révèle mortifère.
Prolonger les centrales nucléaires? Le serpent de mer divise la Belgique entière depuis la loi de sortie, qui prévoit leur fermeture entre 2022 et 2025. Alors quand un climatologue de renom, Jean-Pascal van Ypersele, opposé de longue date à l’énergie atomique, se prononce en faveur d’une prolongation de centrales au-delà de la date butoir, les partisans de l’atome prennent la balle au bond. À l’image du Forum nucléaire: "L’ancien vice-président du Giec plaide pour la prolongation de quelques centrales nucléaires", a tweeté le lobby du secteur, renvoyant vers les propos que le climatologue de l’UCLouvain a tenus dans le journal De Zondag.
La Croix-Rouge française remettra, à l’occasion de la COP 25 qui s’est ouverte lundi 2 décembre 2019 à Madrid, un rapport sur les conséquences des changements climatiques sur la santé, une problématique sur laquelle l’association est fortement engagée.
La conférence climatique de Madrid, la COP25, s’ouvre ce lundi dans un climat tendu. À trois jours de l’ouverture de la conférence, la ministre espagnole de la Transition, Teresa Ribera, a mis en cause "l’attitude absolument irresponsable de l’administration Trump", qui a officialisé au début du mois son intention de se retirer de l’Accord de Paris, adopté en 2015 par 197 pays. Alors que les tensions commerciales et géopolitiques entre les États-Unis et la Chine déstabilisent l’ordre international dans un contexte de montée des populismes, la Conférence du climat est l’une des enceintes mondiales où se va se prendre le pouls d’un multilatéralisme en crise.
Plus de la moitié des points de basculement climatiques identifiés il y a plusieurs années sont désormais actifs, avertissent des chercheurs. Le climat représente désormais “une menace existentielle pour la civilisation”.

2018

Dans une tribune publiée dans le Monde, ces scientifiques appellent à une réduction de l'accroissement démographique, sous peine de se diriger vers "une catastrophe pour notre planète"

2017

Après avoir ratifié l’Accord de Paris, les États sont au pied du mur pour mettre en œuvre leurs nouvelles politiques énergie-climat. Il est temps maintenant de déclencher les changements dans les comportements de consommation, les choix d’investissements et les dynamiques technologiques qui permettront de limiter les émissions de gaz à effet de serre, dont l’accumulation dans l’atmosphère perturbe l’équilibre climatique.

2016