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2024

Jancovici enterre l'accord de Paris par une simple démonstration
La Cour européenne des droits de l’homme a estimé que « la radicalité de ses convictions politiques ne [suffisait] pas à matérialiser » un risque de débordement.

2023

Quelle différence entre l'empreinte carbone et la comptabilité carbone du GIEC ? La comptabilité carbone du GIEC ne prend pas en compte les émissions importées. (émissions de consommation.) Quels arguments permettent d'affirmer que l'UE doit être neutre en carbone en 2033 ? Pour respecter les accords de Paris, on nous annonce qu'il faut être neutre en carbone en 2050, mais les émissions passées n'ont pas été prise en compte. Si on les prend en compte, il faut alors être neutre en 2033. Pourquoi le changement de comportement ne fait pas partie de la sobriété selon Saheb ? Car le changement de comportement ne se produit que grâce aux normes sociales que les politiques inventent. Si vous n'avez pas de politique de sobriété, vous n'aurez pas de normes sociales, et donc vous n'aurez pas de changement de comportement.
L’activité humaine contemporaine émet dans l’atmosphère des gaz à effet de serre en telle quantité que le climat en est modifié. L’humanité doit - nous devons - réduire drastiquement les émissions dès à présent afin de maintenir des conditions favorables à la vie sur Terre. La dépendance de toute notre économie aux énergies fossiles est la principale cause de ces émissions. Pour réaliser des actes aussi fondamentaux que manger, se loger, se vêtir, se déplacer, nous brûlons généralement des combustibles fossiles. Se déplacer en avion est aujourd’hui un moyen très efficace de rejoindre le lointain : ce mode de transport permet un élargissement des horizons. C’est en revanche aussi une des manières les plus efficaces d’émettre une quantité importante de gaz à effet de serre dans un temps court1 . L’usage de l’avion de manière régulière est par ailleurs réservé à une faible part de la population mondiale. Même au sein d’un pays occidental comme la France, la « démocratisation » annoncée n’a pas vraiment eu lieu2
Ce matin, huit organisations climat ont fermé symboliquemnt le ministère de la Transition écologique et l’ont renommé « ministère de la trahison écologique ». Ce sont 193 militant·es d’ANV-COP21, Alternatiba Paris, Dernière rénovation, Extinction Rebellion Île-de-France, Greenpeace France, Les Amis de la terre, Réseau Sortir du nucléaire et 350.org qui sont venu·es dénoncer à l’unisson la politique énergétique du gouvernement qui va à contre-sens de l’urgence climatique et sociale. Nous avons construit un mur de parpaings devant l’entrée du ministère, déployé des banderoles sur la façade et dans les arbres, et occupé les lieux pour faire passer ce message. Cette action non-violente fait suite à notre tribune diffusée dans Reporterre « Nous, le mouvement climat, demandons la fin du sabotage climatique »
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
Les pays du monde entier doivent faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" en matière de lutte contre le changement climatique, selon un premier bilan de la mise en oeuvre de l'accord de Paris de 2015, publié vendredi par l'ONU à 83 jours de la COP28.
Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.
« La fenêtre d'une voie crédible vers la limitation du réchauffement à 1,5 °C à l'horizon 2100 se referme rapidement », souligne sans surprise l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le programme européen d’observation de la Terre, Copernicus, publie ce jeudi un rapport alertant sur le changement climatique. Un chiffre ressort : 2,2°C.

2022

La Banque mondiale a injecté 14,8 milliards de dollars dans des projets liés à l'énergie fossile depuis l'adoption de l'Accord de Paris sur le climat, selon un rapport d'une coalition d'ONG environnementales publié jeudi. L'institution financière internationale a promis en 2018 de cesser de financer l'extraction pétrolière et gazière, souligne cette analyse compilée par la coalition The Big Shift Global. Mais si ces financements directs ont baissé, la mesure n'incluait pas les financements indirects via des intermédiaires, par exemple des banques privées, note-t-elle.
Canada, États-Unis, Japon, Royaume-Uni, France, Italie et Allemagne ne sont absolument pas alignés avec les objectifs fixés à Paris lors de la Cop21, révèle un rapport.
1,81°C d'ici 2069 pour Shell, 1,73°C pour Equinor... Des chercheurs ont passé au crible les objectifs climatiques de géants du pétrole et du gaz. Sans surprise, aucun n'arrive à limiter son réchauffement à +1,5°C, rendant leur trajectoire d'émission incompatible avec l'Accord de Paris.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Les experts ont ensuite comparé ces différentes trajectoires aux scénarios décrits dans un rapport spécial du groupe d'experts du climat des Nations Unies (Giec) pour limiter à 1,5°C le réchauffement moyen de la planète.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le Canada, quatrième plus gros producteur de pétrole au monde, envisage de repousser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) de son industrie pétrolière, a reconnu le ministre de l'Environnement, dans une interview publiée samedi par la radio-télévision publique CBC. Le gouvernement de Justin Trudeau a déposé il y a un an aux Nations unies son plan pour se conformer à l'Accord de Paris sur le climat, qui prévoit une réduction de 40% à 45% de ses émissions de GES d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005.
Le gouvernement fédéral est bloqué quant à un nouvel accord de coopération sur la répartition des efforts climatiques entre les différentes entités du pays.
Un groupe indépendant d’anciens dirigeants de pays du Nord et du Sud, présidé par Pascal Lamy, recommandera une stratégie pour réduire les risques liés à une hausse supérieure à l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris.
Plusieurs fois désigné meilleur économiste africain, Carlos Lopes, ancien secrétaire général exécutif de la Commission Économique pour l’Afrique évoque les promesses non tenues par les pays riches lors de l’accord de Paris.
Pour éloigner la guerre, il faut sortir des énergies fossiles et des fausses solutions comme le nucléaire, selon l’association les Amis de la Terre France et des mouvements citoyens qui appellent à marcher le 12 mars dans toute la France.
Cet accord de 2015 vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Plus de 500 milliards de tonnes de matières vierges ont été utilisés dans le monde depuis l'accord climat de 2015, dont moins de 10% sont ensuite recyclées, alerte un rapport paru mercredi, pour qui le monde néglige l'impact climatique de son appétit pour la consommation de biens.

2021

Echec retentissant comme à Copenhague en 2009 ? Succès historique comme à Paris en 2015 ? Entre les deux ? La dernière conférence climat de l'ONU a inspiré tous ces sentiments et, alors que l'humanité tente de se sauver d'elle-même, le temps de l'action concrète est venu.
"Le greenwashing est le nouveau déni climatique": l'économiste française Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat et l'une des architectes de l'accord de Paris en 2015, met en garde contre des engagements climatiques dont la plupart restent difficiles à vérifier. "Crédibilité et redevabilité seront les mots clés pour cette semaine" ultime de négociations à la COP26, dit-elle.
Les résultats de la COP26, qui se tient actuellement Glasgow, devront être scrutés à la loupe. Mais il est déjà certain que cette conférence ne résoudra rien, pas plus que la COP21 à Paris en 2015. Pour affronter le basculement climatique, il faudra sortir des logiques productivistes inhérentes au capitalisme et engager une bifurcation vers un tout autre système économique et politique.
C'est le rendez-vous climatique le plus important depuis la COP21. La COP26 s'est ouverte dimanche, à Glasgow, au Royaume-Uni, jusqu'au 12 novembre. Les dirigeants du monde entier doivent désormais passer des promesses aux actes pour s'inscrire dans la trajectoire fixée par l'Accord de Paris. C'est un moment de vérité qui doit permettre de relancer la dynamique. Mais les chances de succès sont mitigées dans un contexte international tendu, alors que Vladimir Poutine et Xi Jinping, qui comptent parmi les principaux pays pollueurs au monde, ne se rendront pas en Écosse.
Pas même 1 % des grands fonds d'investissement ont un portefeuille qui répond aux objectifs de l'accord de Paris sur le climat visant à limiter l'augmentation de la température mondiale. C'est ce qui ressort d'une étude publiée ce mercredi par le Carbon Disclosure Project (CDP).
L’ex-premier ministre et président de la COP21, Laurent Fabius, a appelé, dimanche 24 octobre, dans un entretien au Journal du dimanche à ce que la COP26, qui doit s’ouvrir le 31 octobre, soit « un accélérateur de l’action » contre le réchauffement climatique.
La production de combustibles fossiles prévue par les gouvernements est plus de deux fois supérieure à ce qu’il faudrait pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, c’est-à-dire une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. C’est le résultat édifiant du nouveau rapport Production Gap Report.
Overheden moeten minstens drie keer meer investeren in duurzame energie, stelt het Internationaal Energieagentschap (IEA). Alleen zo maken ze een kans om de doelstellingen in het Klimaatakkoord van Parijs te bereiken.
Vital United Nations climate talks, billed as one of the last chances to stave off climate breakdown, will not produce the breakthrough needed to fulfil the aspiration of the Paris agreement, key players in the talks have conceded.
Dans un rapport publié mi-septembre, l’Organisation des Nations unies fait le point sur les engagements climatiques des 191 États signataires de l’Accord de Paris. Ils sont beaucoup trop faibles et nous conduiraient à un réchauffement de 2,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
En 2015, l’année des attentats de Charlie Hebdo et de la COP21, Flora Clodic-Tanguy, journaliste à Paris, traverse une grave crise existentielle. Face aux défis écologiques, aux instabilités politiques, aux troubles de notre époque qui se conjuguent, quel sens donner à sa vie ? Comment être et s’épanouir dans un monde qui s’effondre ? Et comment trouver le courage d’agir ?
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé, mardi devant l’Assemblée générale de l'ONU, que l’accord de Paris sur le climat, qu' Ankara avait signé en 2016, serait soumis au vote du Parlement le mois prochain, dans le but d'être ratifié.
nous sommes victimes d’un discours complaisant d’un secteur financier en mal de sympathie depuis la crise de 2008, qui tente de redorer (reverdir) sa réputation et qui – quand bien même cela est structurellement impossible – nous donne à entendre ce que nous voulons : une finance verte compatible avec la trajectoire 2° de l’Accord de Paris....
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rendu public le 18 mai dernier un rapport de 224 pages intitulé « Net Zero by 2050 : a Roadmap for the Global Energy Sector ». Réalisé à la demande du gouvernement britannique dans l’optique de la COP 26 à Glasgow en novembre prochain, ce rapport sonne le glas des énergies fossiles… Si l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, fixé lors de la COP21 à Paris en 2015, entend être tenu.
Pascal Boniface a reçu Jean-Marc Jancovici pour une discussion sans détour sur les questions climatiques, les enjeux de gouvernance et les débats qui les entourent.
Cinq ans après l'Accord de Paris, la croissance des émissions de CO2 a commencé à ralentir. Sous l'effet ponctuel de la crise du Covid-19, qui a provoqué une baisse des émissions d'environ 7% en 2020 pour plafonner à 34 milliards de tonnes. Mais pas seulement. Entre 2016 et 2019, les émissions ont baissé dans 64 pays, analyse une étude publiée mercredi dans la revue Nature Climate Change. Une baisse qui s'est limitée en moyenne à 0,16 milliard de tonnes par an, soit "un dixième de ce qui serait nécessaire au niveau mondial pour atteindre les objectifs climatiques de Paris", indiquent les auteurs. Objectifs pour lesquels une réduction annuelle de 1,5 milliard de tonnes est nécessaire. Parmi les 150 pays où les émissions ont augmenté, la croissance annuelle moyenne aura été de 0,37 milliard de tonnes.
La copie est (très) largement à revoir. Selon l’ONU, les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a dénoncé vendredi l’organisation, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.
Seulement 14% des entreprises cotées en bourse dans les secteurs de l’acier, du ciment, de l’aluminium, du papier et des mines sont en voie d’atteindre l’objectif climatique de 2°C de l’accord de Paris, selon un rapport de la Transition Pathway Initiative (TPI), un groupe d’investisseurs mondiaux soutenu par les Nations unies. Néanmoins, certaines entreprises européennes offrent de l’espoir,
Les Etats-Unis sont officiellement revenus vendredi dans l'accord de Paris, au moment où l'administration du président Joe Biden s'est engagée à faire de la lutte contre le changement climatique une haute priorité. Près de quatre ans après l'annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis, ce retour de la première économie du monde, deuxième plus grosse émettrice de C02, signifie que la quasi totalité des nations de la planète sont aujourd'hui parties prenantes de l'accord signé en 2015.

2020

Cinq ans après cet immense élan d’espoir, le constat est sans appel : le problème climatique a augmenté de manière exponentielle, alors que nos efforts ont crû de façon linéaire, creusant toujours plus le fossé entre ce que nous devrions faire et ce que nous faisons réellement.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont mis d'accord pour relever l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030, ainsi que pour sanctionner la Turquie pour ses activités en Méditerranée. Les Vingt-Sept se sont mis d'accord vendredi pour relever leur objectif de réduction de gaz à effet de serre d'ici 2030, à l'issue d'une nuit blanche de tractations avec la Pologne, après avoir sauvé la veille leur plan de relance massif post-Covid.
Cinq ans après l’Accord de Paris, le Conseil européen doit fixer un nouveau cap pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors d’une discussion entamée jeudi et qui est toujours en cours ce vendredi matin, après une nuit de débat. L'objectif pour 2030 doit être porté à -55%. Mais la discussion est compliquée. "Certains font des interprétations au rabais, ce qui est de mauvais augure, j'espère qu'on arrivera à maintenir les ambitions telles qu'elles le sont", déclarait le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel à son arrivée au Conseil. Pensait-il à la Belgique ? 
décembre 2015, la COP21 s’achevait sur un retentissant succès diplomatique : l’adoption par consensus d’un traité universel relativement ambitieux sur le climat, l’accord de Paris. Entré en vigueur très rapidement, l’accord est aujourd’hui applicable à 187 États et à l’Union européenne. Mais le succès diplomatique peut-il devenir un succès environnemental ? Dans ce dossier, les signaux sont pour le moins contradictoires.
Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
En dépit de l’accord de Paris, les émissions de gaz à effet de serre sont au plus haut. Des actions renforcées sont nécessaires pour tenter de rester sous la barre des 1,5 °C degré de réchauffement. Avec le récent pacte vert européen – qui vise la neutralité carbone d’ici 30 ans –, l’Europe semble prendre ses responsabilités

2019

Les accords de Paris (COP21) prévoient d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour ce faire, nous devons bâtir de nouvelles infrastructures énergétiques qui consomment de nombreuses matières premières « de base ». Celles-ci requièrent des quantités importantes d’énergie pour être produites. La consommation de métaux et de ciment a doublé depuis le début du 21° siècle. Pénurie? l’exploitation de ressources profondes ? La modélisation dynamique permet de mieux comprendre les couplages entre réserves-production primaire et recyclage-économie-énergie.
For the last three decades, environmental groups have diligently lobbied their governments to slow carbon and methane emissions. Activists have put pressure on industry too. They’ve been smart, full of energy and creative. Yet, despite several big international treaties — especially the Kyoto Protocol and the Paris Agreement — and some impressive accomplishments including holding up pipelines and getting institutional investors to divest from fossil fuels, the pollution and the warming have not stopped.

2018

Le climatologue et ancien vice-président du Giec, Jean-Pascal Van Ypersele, a rappelé lundi au Parlement wallon l’urgence d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique, soulignant les avantages à limiter la hausse de la température mondiale à maximum 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) détaille aussi les différences, en termes d'évènements météorologiques extrêmes, de montée des eaux, de dégradation de la biodiversité ou de baisse des rendements des céréales, entre un réchauffement d'1,5°C et une hausse des températures de 2°C
Alors que des milliers de citoyens sont attendus dans les rues de Bruxelles dimanche en faveur de la marche pour le climat, les initiateurs d'une pétition visant l'instauration d'un état d'urgence environnemental appellent mardi le pays à se mobiliser en vue des élections de mai prochain.Porteurs d'une pétition déjà signée par plus de 25.000 personnes, ils pressent la société civile de se mobiliser pour établir un cahier de revendications minimum à remettre aux futurs représentants politiques.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, un collectif de scientifiques tire la sonnette d'alarme sur les conséquences d'une croissance démographique trop rapide. Selon les prévisions, près de 10 milliards d'habitants peupleront la Terre en 2050.
Carte blanche engagée et poétique de l'astrophysicien grenoblois Aurélien Barrau, lors de la 9e F(ai)tes de l'Ecologie à Grenoble.
Dans une tribune publiée dans le Monde, ces scientifiques appellent à une réduction de l'accroissement démographique, sous peine de se diriger vers "une catastrophe pour notre planète"
Une pétition lancée le 6 septembre dernier afin d'exiger du gouvernement belge qu'il déclare immédiatement l'état d'urgence environnemental a déjà récolté plus de 10.000 signatures, se réjouissent lundi Paul Blume et Cédric Chevalier, à l'initiative de la pétition.
Dans un discours prononcé lundi au siège des Nations Unies à New York, le Secrétaire général de l’Organisation, António Guterres, a appelé les dirigeants mondiaux à ne plus perdre de temps pour protéger la planète et sa population des conséquences désastreuses du changement climatique, alors que « le monde change sous nos yeux ».
Face à l’urgence, mise en lumière durant l’été 2018 par une succession de catastrophes écologiques, 700 scientifiques français se mobilisent dans «Libération», exhortant les gouvernants français à passer de l’incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone. D’autant que les solutions sont disponibles.
Selon une étude de la prestigieuse grande école américaine MIT,la plaine du nord de la Chine pourrait bientôt devenir si chaude et si humide qu'un homme en pleine santé succomberait en seulement six heures.
Un pic historique de 52,9°C a été enregistré le 24 juillet dans la vallée de la Mort, dans cette Californie qui lutte depuis une semaine contre des incendies dévastateurs. Au Japon, où Kyoto a connu un record de chaleur à 39,8°C le 19 juillet, les habitants étaient presque heureux ce week-end de voir arriver un typhon pour faire baisser le thermomètre. Au même moment, la température nocturne n’est pas descendue sous 25,2°C au bord de la mer de Barents, du jamais vu en Scandinavie, elle aussi en train de se battre contre les flammes. Canicule française la semaine dernière. La verte Albion qui attend désespérément la pluie depuis fin mai. Des incendies meurtriers en Grèce.