Jean-Marc Jancovici

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2025

Les Wallons vivant dans des communes contaminées par les PFAS sont invités à ne plus consommer les œufs de leur poulailler, a indiqué vendredi le ministre wallon de l'Environnement, Yves Coppieters (Engagés) sur la Première (RTBF).
Ce vendredi matin, le ministre wallon de l’Environnement, Yves Coppieters (les Engagés) a déclaré sur notre antenne de la Première (RTBF) que les Wallons vivant dans des communes contaminées par les PFAS sont invités à ne plus consommer les œufs de leur poulailler.
Le gouvernement wallon vient d'approuver un portefeuille d'actions pour améliorer la santé des citoyens en agissant sur leur environnement. Baptisé ENVIeS 2025-2030, ce projet s'appuie sur les consultations menées avec les citoyens, les professionnels de la santé, les chercheurs, les administrations et les associations.
L’Europe a fixé, dans le Green Deal, un objectif de réduction de 50% de l’utilisation des pesticides sur son territoire d’ici 2030. Dans ce domaine comme dans d’autres (notamment les objectifs climatiques), la Wallonie s’inscrit dans l’objectif… sans se donner les moyens d’y parvenir. C’est ce que pointe un rapport publié début mai par la Cour des comptes.
Les connaissances scientifiques relatives au changement climatique et à ses impacts ne cessent de progresser. Les études se multiplient, elles explorent de plus en plus finement les conséquences très concrètes du réchauffement et permettent désormais de se pencher sur un territoire aussi petit que la Wallonie.
Le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Des chercheurs se sont penchés sur les perspectives en Wallonie. Déjà, dans un monde à 2 ºC, très probable, la facture s’élèverait à près de deux milliards par an.
Commençons par rappeler quels sont ces objectifs climatiques dont on parle tout le temps. Au niveau européen, ils ont été initiés dans le cadre du Green Deal et sont incarnés par la loi européenne pour le climat[1]. Celle-ci inscrit dans la loi “neutralité carbone pour l’Europe en 2050”, et fixe également l’objectif intermédiaire d’une réduction des émissions de 55% entre 1990 et 2030. Ces deux objectifs sont repris en Wallonie dans le Décret neutralité carbone[2].
Incontrôlable et destructeur, le raton laveur envahit la Wallonie. Introduit d’Amérique, ce prédateur prolifère à une vitesse alarmante : 100.000 individus dénombrés, des ravages en cascade dans les campagnes et les villes. Silos éventrés, poulaillers décimés, intrusions dans les maisons : les dégâts se chiffrent en milliers d’euros.
Vu la trajectoire des émissions en Wallonie, seules des mesures politiques fortes et immédiates peuvent redresser la barre (voir ici pour s’en convaincre). La Wallonie dispose déjà d’un Plan Air-Climat-Énergie (PACE 2030) approuvé par le précédent gouvernement. Nous vous en avions abondamment parlé dans cette racine. Nous soulignions à quel point il péchait déjà par un manque de précision et de chiffrage.
Le gouvernement néerlandais alerte sur la présence excessive de PFAS dans les œufs de poules élevées à domicile. En Flandre et en Wallonie, des appels à la prudence sont également lancés.
Jusqu’où iront les futures routes de l’hydrogène ? Notre pays avait mis au point des plans très ambitieux en la matière mais le nouveau gouvernement fédéral, à la recherche d’économies, est en train de revoir sa copie. Voilà qui ne fait pas forcément plaisir aux industriels concernés, particulièrement en Wallonie.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur la flore de notre pays. Ainsi, des essences d’arbres venant du sud ou de l’est de l’Europe migrent tout doucement vers nos régions. La Société Royale Forestière de Belgique a décidé d’accélérer cette migration naturelle. Le projet européen MigForest permet de sélectionner les arbres qui seront les mieux adaptés à notre climat dans le futur.
La Convention d’Aarhus garantit l’accès à l’information, la participation du public et l’accès à la justice en matière environnementale. C’est grâce à celle-ci que nous pouvons notamment demander à consulter les informations environnementales détenues par les autorités publiques et que ces dernières doivent tenir des informations environnementales à jour et de manière transparente. C’est aussi grâce à elle que les citoyen·ne·s participent aux décisions environnementales via des mécanismes comme les enquêtes publiques.
Pourquoi l’eau que l’on boit est-elle polluée ? En Wallonie et à Bruxelles, l’eau de notre robinet vient à 80% des nappes phréatiques et 20% des eaux de surfaces comme les rivières. Ces eaux sont toutes polluées et vont subir un traitement pour être rendue « potable » dans des stations de potabilisations. Ces procédés ont malheureusement des limites et ne permettent pas d’enlever tous les polluants. Il subsiste donc une petite partie de tous ces polluants dans notre eau du robinet. Par ailleurs, il est bon de comprendre que les eaux de « sources » en bouteilles proviennent elle aussi des eaux souterraines et contiennent aussi ces polluants en quantités variables.
Des concentrations très élevées de 1,2,4-triazole ont été trouvées dans les eaux usées d'une entreprise d'Ypres. Il s'agit d'un produit souvent utilisé comme fongicide. Les rejets de l'entreprise concernée contribuent "de manière significative" au dépassement de la norme dans l'eau potable du bassin "De Blankaart", en Flandre occidentale. Selon le ministre de l'Environnement et de l'Agriculture, Jo Brouns, il n'y a pas de risque pour la santé, mais des mesures ciblées seront prises et il a pris contact avec les ministres wallons et français compétents.
La forêt représente un tiers du territoire wallon, soit la même proportion qu’à l’échelle européenne et mondiale. Elle apporte des services écosystémiques indispensables à notre société, tels que le stockage de carbone, l’atténuation des extrêmes climatiques (inondation et canicule), l’accueil de la biodiversité, la purification de l’eau et de l’air et bien d’autres.
La Déclaration de politique régionale wallonne (tout comme au niveau fédéral d’ailleurs) l’assure : « Le Gouvernement s’inscrit pleinement dans l’objectif de neutralité carbone en 2050 et un objectif intermédiaire de -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030. En collaboration avec l’Autorité fédérale et les autres entités belges, le Gouvernement se donnera les moyens de les atteindre ». De grandes inquiétudes pèsent néanmoins sur l’atteinte de ces objectifs, alors que les rares dates inscrites dans le Plan Air-Climat Énergie (PACE) sont, les unes après les autres, reportées.
Près de 11% des Wallons déclaraient avoir des difficultés à chauffer correctement leur logement en 2023, contre 2,3% en Flandre et 10% à Bruxelles, ressort-il lundi d'une étude de l'Iweps. Un chiffre surprenant selon l'institut wallon de statistiques, alors que c'est généralement Bruxelles qui occupe la position la plus défavorable en termes d'indicateurs de précarité.
Une campagne d'exploration inédite va bientôt débuter. Elle s'appellera "Walscan". Son ambition? Analyser le sous-sol wallon en profondeur, et sur une grande distance, afin de détecter de nouveaux réservoirs d'eau chaude, comme ceux qui sont exploités depuis des années en région montoise.
Une vague d’interventions sans précédent sur les contenus, le personnel et le financement de la recherche scientifique touche actuellement les agences fédérales et les institutions universitaires aux États-Unis. La mise en œuvre des nombreux décrets de Donald Trump touchant aux questions de genre, de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), aux thématiques environnementales et climatiques et à l’aide au développement se traduit par une politique de censure, d’intimidations, de licenciements et de réductions budgétaires. Les agences fédérales ayant en charge la santé (le centre de contrôle des maladies, CDC), l’environnement (l’agence de protection de l’environnement, EPA), les désastres (agence fédérale de gestion des urgences, FEMA) sont les plus immédiatement concernées et font l’objet de véritables purges dans leurs sites web, bases de données et programmes de financement. Quant à l’agence qui avait en charge l’aide au développement, l’USAID, elle a tout simplement été dissoute.
L'Institut scientifique de service public (ISSeP) et le ministre wallon de la Santé et de l'Environnement Yves Coppieters ont présenté mercredi les résultats d'un biomonitoring humain destiné à mesurer l'exposition de la population wallonne aux substances chimiques et aux polluants présents dans l'environnement, l'eau et l'air. Cette exposition n'est pas supérieure à la moyenne européenne mais les taux observés de PFAS, cadmium, plomb et mercure présentent des risques pour la santé.
Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles vient de lancer un projet-pilote afin d'utiliser l'intelligence artificielle (IA) pour la rédaction des comptes rendus de ses travaux en commissions parlementaires ainsi que des séances plénières.
La fédération des énergies renouvelables, Edora, déplore un plafonnement de la capacité éolienne en Wallonie et plaide pour un coup d'accélérateur, principalement sur l'octroi des permis, pour atteindre les objectifs de déploiement d'éoliennes fixés par la Région et l'UE, rapporte Le Soir.
Des quantités "très élevées" des quatre PFAS les plus dangereux ont été détectés dans l'eau de distribution à Ittre (Brabant wallon), a indiqué la députée socialiste Anne Lambelin, mardi, en commission du parlement wallon.
Le Broyeur à métaux Keyser de Courcelles a rendez-vous avec la justice le 25 février prochain. La SA Keyser et fils ainsi que son patron, Rodolphe Keyser, se retrouvent en correctionnelle pour une infraction environnementale présumée. Une quantité trop importante de COT, carbone organique total, a été relevée il y a quelques mois par la police de l’environnement.
Plusieurs cours d’eau wallons ont franchi, vendredi soir, le seuil de pré-alerte à la suite des fortes pluies qui sont tombées sur le sud du pays, avertit vendredi la cellule d’expertise pluies du Service Public de Wallonie (SPW).
Plus que jamais l’investissement public dans la rénovation représente un moyen efficace de réduire notre dépendance aux coûteuses et douteuses importations d’énergies fossiles, de réduire nos factures de gaz/mazout et, par la même, de diminuer nos émissions de GES. Ces fonds publics cruciaux sont pourtant réduits par le Gouvernement wallon.

2024

"On est tombé de notre chaise, parce qu’on ne comprend pas vraiment le message." Gaetan Sgualdino, le président de l’Union Wallonne de la Protection Animale ne cache pas sa colère. Le budget régional 2025 prévoit une diminution de 59% des subsides alloués aux Creaves, ce qui représente plusieurs centaines de milliers d’euros.
En Wallonie, l’interdiction des chaudières à mazout, prévue dans le Plan Air Climat Energie (PACE) du gouvernement précédent, sera postposée, a assuré la ministre régionale de l’Énergie, Cécile Neven, mercredi, en séance plénière du Parlement wallon.
Alors que les députés wallons doivent approuver, ce mercredi, le budget 2025 de la Région, les associations environnementales Canopea, Natagora et WWF appellent à nouveau le gouvernement wallon à établir un plan de financement à l’horizon 2030 "qui devra se baser sur un inventaire clair des dépenses actuelles allouées à la biodiversité ainsi que sur une estimation du déficit à combler pour arriver aux objectifs et obligations internationales et européennes en matière de biodiversité d’ici à 2030".
La Wallonie soutient-elle suffisamment l’agriculture bio ? En regard du plan visant 30% de surfaces agricoles en bio d’ici 2030, la question se pose. Actuellement, ce sont 7,6% des terres belges qui sont exploitées en bio. Mais malgré les primes, les agriculteurs bio rencontrent des obstacles financiers. De plus, le développement des circuits courts et des filières locales détourne parfois l’attention du bio.
Namur, le 15 novembre – Le cabinet de la Ministre de la Nature, Anne-Catherine Dalcq, a précisé aujourd’hui dans le Soir une réduction drastique du budget alloué par la Wallonie à la biodiversité (1). Des organisations issues de multiples secteurs, telles que des mutualités, des entreprises et des acteurs sociaux et environnementaux, appellent le Parlement à revoir la proposition du Gouvernement et à demander l’établissement d’un plan de financement pour arrêter et inverser la perte de biodiversité d’ici à 2030.
Premier résultat concret du dernier conclave budgétaire wallon : le budget consacré à la biodiversité subit une coupe de 18,6 millions d’euros, passant de 24,6 à 6 millions. Réduction de la voilure en vue pour certains programmes comme « Yes, we plant » ou l’achat de réserves naturelles ?
Ce matin, la Ministre de la Nature wallonne a clarifié l’impact du nouveau budget régional sur les moyens dédiés aux actions en faveur de la protection et la restauration de la biodiversité. En cette période de restrictions budgétaires, où des efforts sont attendus dans tous les secteurs, l’ampleur de la réduction du budget nature serait immense : près 75% du budget octroyé à ce secteur d’activités passeraient à la trappe.
Le TFA est un composé perfluoré moins toxique que d'autres PFAS mais qui persiste lui aussi dans l'environnement.
Un dérivé des PFAS a été détecté en concentration importante dans de l'eau potable en Wallonie.
Le gouvernement wallon a pris une série de mesures, jeudi, afin de limiter les quantités de boues issues de stations d'épuration urbaines utilisées comme fertilisants agricoles.
Le gouvernement wallon a pris une série de mesures, jeudi, afin de limiter les quantités de boues issues de stations...
Le gouvernement wallon a validé, jeudi matin, une note d’intention du ministre régional de la Santé et de l’Environnement, Yves Coppieters (Les Engagés), prévoyant notamment que la Wallonie adopte "immédiatement" - plutôt qu’en 2026 – la norme européenne de 0,1 μg/l pour les PFAS dans les eaux de distribution.
La Déclaration de politique régionale du nouveau Gouvernement wallon relègue l’alimentation au second plan[1]. Les enjeux de notre alimentation sont primordiaux et interconnectés. Ils nécessitent une politique qui intègre et coordonne tous les secteurs - santé, emploi, formation, agriculture, économie, social, environnement - et la mise en application des principes de sécurité et souveraineté alimentaires.