Jean-Marc Jancovici

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2025

Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis vendredi d'accroître la pression sur Moscou jusqu'à ce que le président russe Vladimir Poutine soit "prêt pour la paix" dans les discussions avec l'Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky "était prêt à une rencontre. Le président Poutine ne s'est pas présenté. Cela démontre une chose: le président Poutine ne veut pas la paix", a-t-elle déclaré puis Tirana.
Les ambassadeurs des 27 ont approuvé mercredi un 17e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible de nouveaux pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes, destinées à limiter les exportations de pétrole russe, a-t-on appris de sources diplomatiques. Ces nouvelles sanctions sont indépendantes de celles "massives" envisagées dans le cas où Moscou refuserait de négocier et d'accepter un cessez-de-feu de 30 jours déjà accepté par Kiev et réclamé par ses alliés occidentaux.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL): la Commission européenne doit présenter mardi un plan pour se passer des énergies russes, mais le sevrage s'annonce délicat, compte tenu d'obstacles politiques et juridiques. Pourquoi ce gaz est-il si important pour l'Europe?
Si l'accord américano-ukrainien sur l'exploitation des ressources naturelles est salué par les deux Etats, il n'offre aucune garantie précise de sécurité à Kiev par Washington qui cherche à réduire son aide militaire à ce pays ravagé par la guerre déclenchée par Moscou. Ce règlement, qualifié par Kiev de "véritablement équitable" et de "gagnant-gagnant" par Washington, est l'aboutissement de semaines de pressions et de tractations à la suite de la spectaculaire altercation du 28 février dans le Bureau ovale entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
Les États-Unis de Donald Trump et l'Ukraine ont signé mercredi à Washington un vaste accord économique mettant en place un fonds d'investissement dans la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.
Comment fonctionne l'accord ? Les deux Etats doivent mettre en place un fonds d'investissement à parts égales pour la reconstruction de l'Ukraine et qui devrait donner aux Etats-Unis un accès à ses ressources naturelles: minerais, terres rares, gaz, pétrole. D'après la ministre ukrainienne de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, il s'agira de financer des "projets d'extraction" de ces ressources naturelles, dont Kiev "conservera l'entière propriété et le contrôle". Les bénéfices dégagés par le fonds seront réinvestis en Ukraine, laquelle n'aura "aucune dette" à rembourser pour l'aide américaine fournie depuis 2022. Il s'agira de financer uniquement des projets d'extractions et d'infrastructures minières, pétrolières et gazières en Ukraine pour les dix prochaines années.
Les frappes russes sur les infrastructures gazières pendant l'hiver ont réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien, qui espère notamment compenser ces pertes par des importations. La Russie pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis le début de son offensive de grande envergure contre l'Ukraine en 2022 mais c'est l'hiver dernier, selon des médias, qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de production de pétrole et surtout de gaz.
L'ordre donné le 18 mars dernier par le président russe Vladimir Poutine d'arrêter pendant 30 jours les frappes sur les sites énergétiques en Ukraine "a expiré", a annoncé vendredi le Kremlin. "Le mois (de moratoire) a en effet expiré. Pour le moment, il n'y a pas eu d'autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président Poutine", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, en réponse à une question de l'AFP. Il a ainsi acté la fin, côté russe, de ce fragile moratoire que Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement de violer, tout en saluant cette trêve partielle comme "un certain progrès" sur le chemin vers un règlement du conflit en Ukraine.
Les ministres français et britannique des Affaires étrangères ont affirmé vendredi que la Russie frappait toujours des infrastructures énergétiques en Ukraine, accusant Moscou de saper les efforts de paix américains.
Une frappe russe sur la ville méridionale de Kherson mardi matin a privé d'électricité 45.000 de ses habitants, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, accusant Moscou de "violer" à nouveau un accord sur une trêve partielle.
L'opérateur énergétique ukrainien Naftogaz a accusé vendredi la Russie d'avoir frappé ses infrastructures gazières, en violation d'un fragile accord annoncé par Washington et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.
Ni la Russie ni l'Ukraine n'ont mené de frappes visant des sites énergétiques depuis le 25 mars, jour où les Etats-Unis ont annoncé un accord en vue d'une trêve limitée à de telles installations, a indiqué jeudi à l'AFP un haut responsable ukrainien. "Depuis le 25 mars, nous n'avons pas vu de frappes russes directes contre le secteur de l'énergie, nous n'avons donc pas frappé là-bas" en Russie, qui a lancé il y a trois ans son invasion de l'Ukraine, a indiqué ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusés mercredi de vouloir faire échouer un accord, annoncé la veille par l'intermédiaire des Etats-Unis et qui doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques. Mercredi matin, les belligérants ont donc dénoncé les attaques menées dans la nuit par chaque camp.
Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi que la Russie "montrait sa volonté de guerre" en multipliant les conditions à un cessez-le-feu, à la veille d'un sommet international convoqué à Paris pour soutenir l'Ukraine. De son côté, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, en déplacement en Jamaïque, a reconnu que parvenir à un accord de paix entre Moscou et Kiev "ne sera pas simple" et "prendra du temps", nuançant l'optimisme manifesté depuis des semaines par le président Donald Trump.
Le Kremlin a indiqué mardi que la trêve dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, discutée lors de pourparlers avec les Etats-Unis, concernait notamment les raffineries, les gazoducs et les centrales électriques. Cette trêve de 30 jours avait été annoncée le 18 mars par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre les attaques.
L'Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l'intermédiaire des États-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent "au moins" à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.
Kiev et Moscou se sont accusés vendredi davoir attaqué limportante station de mesure de gaz de Soudja, occupée par les forces ukrainiennes depuis lété 2024 dans la région russe frontalière de Koursk et qui autrefois permettait le transport du gaz russe vers lEurope via le territoire ukrainien.La télévision dEtat russe Rossia 24, ainsi que plusieurs chaînes russes dactualités sur Telegram, dont Baza --réputée proche des forces de lordre-- et Mash, ont publié des images de la station en flammes, accusant larmée ukrainienne den être responsable.Aucune annonce officielle na été faite toutefois par les autorités russes.
L'Ukraine ne "discutera pas" d'un transfert aux Etats-Unis de la propriété de ses centrales nucléaires, y compris celle occupée de Zaporijjia, a déclaré jeudi le président Volodymyr Zelensky, au lendemain de sa conversation téléphonique avec Donald Trump qui avait suggéré que son pays pourrait en prendre "possession". "Nous n'en discuterons pas. Nous avons 15 réacteurs nucléaires en service aujourd'hui. Tout cela appartient à notre État", a martelé M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Oslo.
Le président américain Donald Trump a indiqué dans la nuit de dimanche à lundi qu'il parlerait mardi à son homologue russe Vladimir Poutine dans le cadre du rapprochement américano-russe pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, évoquant des "partages" entre Moscou et Kiev."Je parlerai au président Poutine mardi", a-t-il indiqué à des journalistes à bord de l'avion présidentiel, précisant que "beaucoup de choses ont déjà été discutées avec les deux parties, l'Ukraine et la Russie".
Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d'une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.Ces bombardements interviennent au lendemain d'un sommet des 27 dirigeants européens qui, face au désengagement de Washington dans le conflit, ont affiché jeudi à Bruxelles leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent.
Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d'une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.
Donald Trump a affirmé vendredi qu'il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de "pilonner" l'Ukraine et rechignait à la paix, après une nouvelle attaque massive de drones et de missiles russes sur des villes et infrastructures du pays ravagé par plus de trois ans de guerre.
Donald Trump a affirmé vendredi qu'il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de "pilonner" l'Ukraine et rechignait à la paix, mais a épargné Vladimir Poutine après une nouvelle attaque massive de drones et de missiles russes sur des villes et infrastructures du pays ravagé par plus de trois ans de guerre.
La Russie a accusé samedi, pour la deuxième fois en deux mois, l'Ukraine d'avoir attaqué avec des drones des infrastructures du gazoduc TurkStream, la seule conduite d'acheminement de gaz russe menant vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien. Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont tiré trois drones sur la station Rousskaïa située dans le village de Gaï-Kodzor, dans la région méridionale de Krasnodar.
Une raffinerie de pétrole a pris feu lundi à Riazan, au sud de Moscou, après une attaque de drones ukrainiens, ont indiqué les autorités et les médias locaux. Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une réponse aux bombardements incessants de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique.
Avec l'Ukraine, Trump rebrasse les cartes de l'énergie mondiale, ...
Les cours du pétrole sont en légère hausse mercredi, soutenus par des dégâts infligés par des drones ukrainiens sur des infrastructures pétrolières russes qui devraient prendre des mois à être réparées."Le flux de pétrole en provenance du Kazakhstan pourrait être réduit de 30% jusqu'à ce que la station de pompage de pétrole de Kropotkinskaya (en Russie, ndlr) soit réparée", explique Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Au moins 160.000 habitants d'Odessa étaient sans chauffage ni électricité mercredi après une frappe russe nocturne sur...
Les dégâts causés par des drones ukrainiens contre une station de pompage russe risque d'entraîner une baisse d'"environ 30 %" du volume de pétrole pompé en provenance du Kazakhstan pendent environ deux mois , a annoncé mardi l'opérateur russe de l'oléoduc.Selon un communiqué de Transneft, sept drones explosifs ont visé lundi une infrastructure du Caspian Pipeline Consortium (CPC), un oléoduc acheminant du brut du Kazakhstan vers l'Europe via la Russie et la mer Noire.
L'Ukraine a frappé avec des drones un oléoduc reliant la mer Caspienne à la mer Noire via le Sud de la Russie, provoquant l'arrêt d'une importante station de pompage, a annoncé lundi la compagnie exploitante.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi la Russie d'avoir endommagé avec un drone explosif l'arche de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une structure de confinement du réacteur accidenté, assurant qu'aucune hausse des radiations n'avait été constatée.
L'Ukraine a annoncé vendredi avoir remis aux Etats-Unis un projet de partenariat sur les ressources minières stratégiques du pays, alors que Donald Trump a affirmé début février vouloir obtenir un accès à ces richesses en échange du soutien américain."L'Ukraine a remis le document", a expliqué à la presse un membre de la délégation ukrainienne à la Conférence de Munich sur la sécurité, où Américains et Ukrainiens doivent se retrouver vendredi.Selon cette source, la partie américaine avait demandé un délai pour étudier le projet ukrainien.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi la Russie d'avoir endommagé avec un drone explosif l'arche de confinement de la centrale nucléaire accidentée de Tchernobyl, sans qu'une hausse des radiations soit constatée.M. Zelensky, rejoint sur ce point par la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, y a vu une preuve que selon lui le président russe Vladimir Poutine "ne veut pas la paix".
Donald Trump réclame à l’Ukraine des contreparties à l’aide fournie par les États-Unis ces dernières années. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit prêt à recevoir des "investissements" américains et compte faire peser les richesses du sol de son pays dans les négociations de paix. Titane, lithium, terres rares… quels sont ces minéraux si convoités en Ukraine ? Décryptage.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées mercredi d'attaques qui ont empêché la rotation du personnel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) présent à la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine. Cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, a été capturée par la Russie dès les premières semaines de son invasion de l'Ukraine, et les deux pays se sont régulièrement accusés d'attaquer le site, faisant craindre une potentielle catastrophe.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées mercredi d'attaques qui ont empêché la rotation du personnel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) présent à la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.Cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, a été capturée par la Russie dès les premières semaines de son invasion de l'Ukraine, et les deux pays se sont régulièrement accusés d'attaquer le site, faisant craindre une potentielle catastrophe.
Un dépôt pétrolier a pris feu mercredi dans la région de Krasnodar (sud-ouest de la Russie), après une attaque de drones, a indiqué le gouverneur régional, Véniamine Kondratiev.Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une juste réponse aux bombardements incessants de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique.
Plusieurs sites énergétiques ont pris feu en Russie après une attaque de dizaines de drones ukrainiens dans la nuit de dimanche à lundi, selon les autorités et les médias locaux.
L'armée ukrainienne a dit lundi avoir mené des frappes de drones contre des installations pétrolières dans l'ouest de la Russie, dans la nuit de dimanche à lundi, déclenchant des incendies sur site.Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une réponse aux bombardements de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique depuis bientôt trois ans.
Dysprosium, néodyme, cérium... les terres rares, que Donald Trump a mises lundi dans la balance d'un accord d'aide à l'Ukraine, sont des métaux stratégiques car indispensables à l'économie de demain, en particulier pour les grandes technologies de la transition énergétique.- D'où viennent ces métaux? Les terres rares sont composées de 17 matières premières, découvertes à la fin du XVIIIe siècle en Suède, et possédant chacune des propriétés différentes. Ces éléments ont été regroupés sous une même appellation, car ils sont souvent présents dans les mêmes sols.
La campagne lancée par Kiev contre les infrastructures pétrolières russes ne faiblit pas. Au contraire, elle se durcit, rapportent les médias ukrainiens, frappant Moscou au portefeuille.
L’Ukraine confirme avoir frappé une raffinerie dans la région russe de Novgorod
L'armée ukrainienne a dit mardi avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi un dépôt pétrolier et une usine aéronautique en Russie, lors d'une nouvelle série d'attaques de drones qui a aussi entraîné la mise à l'abri de la population civile de deux localités près du Kazakhstan.L'Ukraine frappe régulièrement des cibles militaires et des sites énergétiques en Russie, en riposte aux frappes quotidiennes du Kremlin qui endeuillent son territoire depuis février 2022.
L'armée ukrainienne a dit mardi avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi un dépôt pétrolier et une usine aéronautique en Russie, lors d'une nouvelle série d'attaques de drones qui a aussi entraîné la mise à l'abri de la population civile de deux localités près du Kazakhstan.L'Ukraine frappe régulièrement des cibles militaires et des sites énergétiques en Russie, en riposte aux frappes quotidiennes du Kremlin qui endeuillent son territoire depuis février 2022.
Au lendemain de la plus importante attaque aérienne ukrainienne contre le territoire russe depuis le début du conflit entre Moscou et Kiev, l'armée russe a lourdement frappé mercredi des "infrastructures essentielles" du réseau énergétique en Ukraine.
La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique ukrainien, une nouvelle attaque "massive" qui a provoqué des coupures d'électricité dans plusieurs régions de l'Ukraine pendant la visite du président Zelensky en Pologne.
L’Ukraine accélère à tel point ses attaques de drones contre des sites russes liés à la production et à l’exportation d’hydrocarbures que Moscou accuse désormais Kiev de "terrorisme énergétique". Une arme importante dans l’arsenal ukrainien, utilisée depuis maintenant près d’un an.
Le géant industriel ukrainien Metinvest a annoncé mardi la mise à l'arrêt de la mine de Pokrovsk, essentielle à l'économie nationale, en raison du rapprochement des soldats russes de cette ville de l'est de l'Ukraine, importante pour la logistique de l'armée de ce pays. Voici ce que l'ont sait sur la mine de Pokrovsk.- Seule mine de coke -La mine de Pokrovsk est la seule sous contrôle de Kiev à produire du coke, un charbon nécessaire à la fabrication de l'acier, qui occupe la deuxième place dans les exportations ukrainiennes.
L'armée russe a revendiqué lundi la prise de Pichtchané, village minier près de Pokrovsk dans l'est de l'Ukraine et zone où les forces de Moscou progressent lentement mais sûrement depuis plusieurs mois, avec de lourdes pertes.Le ministère russe de la Défense a dit avoir "libéré" cette localité, située à moins de 10 km au sud-ouest de Pokrovsk et qui abrite un important site minier d'extraction de charbon.
La Russie a accusé lundi l'Ukraine d'avoir attaqué par les airs et sans succès une station de distribution gazière du gazoduc TurkStream, seul voie d'acheminement de gaz russe vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien.Le secteur énergétique est un champ de bataille clé du conflit: depuis près de trois ans, Moscou est largement amputé de revenus clés, le marché européen du gaz s'étant en grande partie refermé en représailles de l'assaut et du fait du sabotage de Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022.
Le géant gazier russe Gazprom, en proie à des difficultés financières résultant de l'assaut de Moscou contre l'Ukraine, envisage de supprimer environ 40% des postes au sein de son siège à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a indiqué lundi à l'AFP un porte-parole du groupe. Cette annonce intervient deux semaines après la fin du lucratif transit de gaz russe via l'Ukraine, une décision prise par Kiev pour limiter les revenus de Moscou après trois ans de conflit.
Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine.A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.
Moscou a accusé samedi les Etats-Unis d'être prêts à risquer l'instabilité énergétique mondiale en imposant de nouvelles sanctions de grande envergure au secteur énergétique russe.Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre le secteur énergétique russe --notamment le géant pétrolier Gazprom Neft--, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine, quelques jours seulement avant le départ du président Joe Biden.
Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine. A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.
Un incendie se poursuit jeudi pour le deuxième jour consécutif sur un site pétrolier à Engels, dans la région russe de Saratov, frappé la veille par des drones ukrainiens, en riposte, selon Kiev, aux bombardements sur l'Ukraine. "Les services de secours continuent à lutter contre les conséquences de l'attaque de drones", a indiqué le gouverneur régional, Roman Boussarguine, sur Telegram.
L'armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir frappé pendant la nuit un site pétrolier en Russie situé à 500 kilomètres de la frontière et approvisionnant l'aviation militaire russe qui bombarde l'Ukraine.Les autorités régionales russes ont fait état d'une "attaque massive" de drones ukrainiens sur les villes de Saratov et Engels situées à quelque 700 kilomètres au sud-est de Moscou qui a infligé des "dommages" à une "entreprise industrielle", y provoquant un "incendie".
L'armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir frappé pendant la nuit un site pétrolier en Russie situé à 500 kilomètres de la frontière et approvisionnant l'aviation militaire russe qui bombarde l'Ukraine.Les autorités régionales russes ont fait état d'une "attaque massive" de drones ukrainiens sur les villes de Saratov et Engels situées à quelque 700 kilomètres au sud-est de Moscou qui a infligé des "dommages" à une "entreprise industrielle", y provoquant un "incendie".
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, a annoncé l'instauration de coupures de courant vendredi soir pour la population en raison de l'arrêt des livraisons de gaz russe, vitales pour son demi-million d'habitants.Des coupures entre 18h et 22hCe petit territoire qui échappe au contrôle de la capitale Chisinau depuis la chute de l'URSS avait déjà mis à l'arrêt jeudi de nombreuses entreprises industrielles face au manque d'électricité. Cette fois, les habitants sont concernés.
L’arrêt, mercredi, du transit du gaz russe via l’Ukraine risque d’avoir un impact disproportionné sur la Moldavie. Le pouvoir russe semble même prêt à sacrifier ses alliés en Transnistrie, ultra-dépendant du gaz russe, si cela peut permettre de déstabiliser le gouvernement pro-Européen de la présidente Maia Sandu.
Le mégawattheure a plusieurs fois dépassé 50 euros depuis mardi, son niveau le plus élevé depuis octobre 2023, contre moins de 30 euros à la même époque l’année dernière.
Un gazoduc transnational a été fermé mercredi 1er janvier après que Kiev a refusé de renouveler un accord autorisant le transit de gaz russe sur son territoire. Un arrêt qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne menée par l’Ukraine et ses alliés pour saper la capacité de Moscou à financer son effort de guerre, observe la presse internationale.

2024

Une attaque ukrainienne de drones a entraîné mardi matin un incendie ainsi qu'une fuite dans un dépôt de pétrole de la région de Smolensk, dans l'ouest russe, a affirmé le gouverneur local, sans mentionner de quelconques victimes.
La Moldavie a déjà commencé à éteindre ses lumières, la Slovaquie menace l'Ukraine de représailles: l'annonce par Kiev de la fin du transit du gaz russe sur son territoire sème le trouble en Europe de l'Est. Aucune livraison n'est prévue mercredi 1er janvier, selon des données publiées mardi par l'opérateur ukrainien GTSOU, actant l'expiration d'un contrat établi en 2019 entre la compagnie Naftogaz et le géant russe Gazprom.Dans ce contexte, le cours du gaz européen a atteint la barre symbolique des 50 euros le mégawattheure, une première depuis plus d'un an.
Dans quelques jours, l'Ukraine n'autorisera plus le transit du gaz russe sur son territoire en direction des pays européens, a prévenu son président Volodymyr Zelensky. Une décision qui affectera la Slovaquie, la Moldavie et dans une moindre mesure la Hongrie.- Une dépendance qui reste forte -Dans l'Union européenne (UE), les importations de gaz en provenance de Russie ont chuté à moins de 10% en 2023, contre plus de 40% en 2021.
Selon le président ukrainien, la Russie a lancé plus de 70 missiles et 100 drones ce mercredi, ciblant des structures énergétiques du pays.
La Russie a lancé mercredi plus de 70 missiles et plus de 100 drones explosifs sur l'Ukraine dont elle a visé le système énergétique, une attaque qui a causé la mort d'une personne et laissé, selon Kiev, des centaines de milliers de foyers sans électricité ni chauffage le jour de Noël. Le président russe Vladimir "Poutine a consciemment choisi Noël pour son attaque. Qu'est-ce qui peut être plus inhumain?" a lancé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.
La Russie a lancé mercredi plus de 170 missiles et drones sur le système énergétique de l'Ukraine, une attaque "inhumaine" qui a causé la mort d'une personne, selon Kiev, et laissé des centaines de milliers de foyers sans électricité ni chauffage le jour de Noël.Le président russe Vladimir "Poutine a consciemment choisi Noël pour son attaque. Qu'est-ce qui peut être plus inhumain?", a lancé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé lundi le Premier ministre slovaque, qui a visité Moscou la veille, de vouloir "aider" Vladimir Poutine "à gagner de l'argent pour financer la guerre avec Kiev", en pleine tension autour du transit de gaz russe vers l'UE.Confrontée depuis bientôt trois ans à l'invasion russe, l'Ukraine a fait savoir l'été dernier qu'elle ne renouvellerait pas le contrat la liant jusqu'à la fin de l'année à la Russie pour faire transiter le gaz russe vers l'Europe via son réseau étendu de gazoducs.
L'Ukraine a affirmé samedi avoir bombardé pendant la nuit un site pétrolier dans la région russe d'Oriol (ouest), déclenchant un incendie, les autorités locales confirmant une "attaque massive" de drones.
"L'ennemi continue avec la terreur. Une fois encore, le secteur énergétique, à travers l'Ukraine, est la cible d'une attaque massive", a indiqué le ministère ukrainien de l'Energie.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a condamné jeudi "une attaque directe" ayant visé plus tôt cette semaine un véhicule officiel de l'instance onusienne en Ukraine, évoquant "une intention claire" de nuire." Mardi, un drone a frappé un véhicule clairement identifié de l'AIEA qui achevait la rotation du personnel de l'agence" à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), a rappelé Rafael Grossi à l'ouverture à Vienne d'un Conseil extraordinaire des gouverneurs sur la situation dans le pays en guerre.
Des nouvelles attaques russes contre des infrastructures en Ukraine ont provoqué de vastes coupures d'électricité dans l'ouest du pays, à des centaines de kilomètres de la ligne de front, ont déclaré mardi les autorités ukrainiennes. Pendant la nuit de lundi à mardi, un drone russe a frappé un "site des infrastructures électriques" à Ternopil, cité comptant plus de 220.000 habitants, a indiqué son maire, Serguiï Nadal, sur Telegram.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis lundi au président ukrainien Volodymyr Zelensky que la Russie n'imposerait pas ses conditions à l'Ukraine dans l'hypothèse de négociations de paix entre les deux pays."Rien de ce qui concerne l'Ukraine ne se décidera sans l'Ukraine", a déclaré le chancelier allemand lors d'une visite à Kiev où il a évoqué avec M. Zelensky la perspective de pourparlers. "La Russie ne peut pas dicter la paix à l'Ukraine", lui a-t-il assuré, disant vouloir "explorer les voies qui peuvent conduire à une paix juste et durable pour l'Ukraine".
Plus d'un million d'Ukrainiens sont privés d'électricité jeudi matin après une nouvelle attaque aérienne "massive" de la Russie contre les infrastructures énergétiques, en pleine escalade des menaces de Moscou contre l'Ukraine et l'Occident.Cette vague d'attaques intervient à un moment où Moscou intensifie sa pression militaire sur l'Ukraine, en attendant, comme les Européens, l'arrivée à la Maison Blanche en janvier de l'imprévisible Donald Trump.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie d'avoir frappé son infrastructure énergétique avec des bombes à sous-munitions, minant de facto ces sites et compliquant les réparations, une escalade "méprisable".
Le réseau énergétique ukrainien, déjà très fragile, a fait face dimanche à une nouvelle attaque russe "massive", ont annoncé les autorités nationales, des frappes faisant au moins deux morts et une dizaine de blessés à travers le pays.Une "attaque massive sur le système énergétique est en cours", a prévenu le ministre de l'Energie German Galouchtchenko. Les forces russes "attaquent les installations de génération et de transmission d'électricité dans toute l'Ukraine", a-t-il ajouté.
Trois régions ukrainiennes, dont celle de Kyiv, ont subi des frappes ce dimanche 17 novembre au matin qui ont visé les infrastructures électriques, entraînant des coupures de courant d’urgence.
L'Ukraine appliquera lundi des "mesures de restriction" de consommation d'électricité sur tout son territoire, après une vaste attaque russe qui a fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, a annoncé dimanche le gestionnaire du réseau électrique ukrainien Ukrenergo."Demain 18 novembre, toutes les régions seront contraintes d'appliquer des mesures de restriction de consommation", en raison des "dommages causés aux installations électriques pendant l'attaque massive de missiles et de drones", a écrit l'opérateur sur les réseaux sociaux.