2024
Les données collectées pendant et après la pandémie de Covid-19 continuent à être analysées pour en évaluer l’impact. Le bilan de surmortalité révèle une importante et hétérogène perte d’espérance de vie. Mais que sait-on, quatre ans après le début de la pandémie, de ses effets sur la longévité humaine ? Explications.
L’espérance de vie a augmenté dans chaque région : le plus en Wallonie, suivie de près par Bruxelles
- la rédaction,Belga
Les personnes nées en 2023 en Belgique peuvent espérer vivre 82,3 années, indique mardi Statbel. L’espérance de vie à la naissance est plus élevée pour les femmes (84,3 ans) que pour les hommes (80,2 ans), ressort-il de l’analyse de la mortalité générale par l’office belge de statistique. L’écart entre les genres se réduit néanmoins.
En seulement deux ans, la pandémie de Covid-19 a anéanti plus de dix ans de progrès en termes d'espérance de vie à la naissance et d'espérance de vie en bonne santé (EVBS), selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les statistiques sanitaires mondiales.
L'espérance de vie moyenne, qui ne cessait de progresser depuis des décennies à travers le monde, a subitement décliné en 2020 et 2021 pendant le plus gros de la pandémie de Covid-19, selon une étude parue mardi dans le Lancet.
2023
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
2022
Surmortalité liée au Covid-19, crise des opioïdes et maladies cardio-vasculaires participent à la chute de cet indicateur révélateur de l’état de santé des Américains.
Avec Jean-David Zeitoun, épidémiologue, auteur de "La Grande Extension", et particulièrement intéressé par les liens entre la santé et la dégradation de l'environnement, nous abordons les points suivants :
Aux États-Unis, l’espérance de vie à la naissance a baissé de 2,7 ans entre 2019 et 2021. Mais le pays «décroche» depuis quarante ans, rappelle la démographe Magali Barbieri, du fait de la crise des opioïdes, des maladies cardiovasculaires, et d’un système de santé défaillant.
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La pollution de l'air aux particules fines, liée en majorité à la combustion d'énergies fossiles, raccourcit la durée de vie de plus de deux ans en moyenne dans le monde, selon une étude publiée mardi. "Réduire définitivement la pollution de l'air mondiale pour respecter les recommandations de l'OMS permettrait d'ajouter 2,2 années à l'espérance de vie moyenne", écrivent les auteurs du rapport Air Quality Life Index publié par l'Energy Policy Institute de l'université de Chicago.
Le "World Happiness Report" (WHR) crée par l’ONU mesure le bonheur à partir de six variables : revenu, liberté, confiance dans le gouvernement, espérance de vie en bonne santé, soutien social et générosité. Il dresse un classement de 150 pays dominé par la Finlande, le Danemark, l'Islande, la Suisse, les Pays-Bas puis la France en 20e position. Après deux ans de pandémie, l’indicateur est plus pertinent que jamais.
2021
La chute est inédite depuis 75 ans. L’espérance de vie des Américains à la naissance est passée de 78,8 ans en 2019 à 77 ans en 2020, soit près de deux ans de moins, selon les chiffres définitifs des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
La pandémie de Covid-19 a entraîné les plus fortes baisses d’espérance de vie depuis la seconde guerre mondiale dans la plupart des pays développés, montre une étude publiée lundi 27 septembre par l’université d’Oxford.
L’espérance de vie à la naissance des femmes est de 83,1 ans, celle des hommes de 78,5 ans. La diminution de l’espérance de vie est légèrement plus prononcée pour les hommes (387 jours de moins qu’en 2019) que pour les femmes (-347 jours).
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Débat des ateliers de la verrerie le 11 février 2021 avec Dominique Bourg, Valérie Masson-Delmotte et Cécile Renouard
La crise sanitaire a solidement modifié notre façon de vivre, et elle a aussi un impact sur toute une série de statistique. Les chiffres de la mortalité pour 2020 ont ainsi montré que la Belgique a enregistré 127.134 décès l'année dernière, soit 18.389 de plus qu'en 2019. Et 17,72% de plus que la moyenne sur dix ans (2010-2019), selon Statbel.
2020
La moitié des gouvernements de la planète ont fait le choix de placer la santé de leur population après la croissance de leur économie, faute d’avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et, accessoirement, une folie économique au-dessus de nos moyens. Éloi Laurent soutient que l’espérance de vie et la pleine santé doivent devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle, permettant de nous orienter les yeux grands ouverts dans un monde où bien-être humain et vitalité des écosystèmes sont irrémédiablement entrelacés et projetés ensemble à toute allure dans une spirale de plus en plus vicieuse qu’il nous faut à tout prix inverser. Être prospère aujourd’hui, c’est se donner les moyens de garantir la poursuite de l’aventure humaine dans vingt ou trente ans. Être prospère, c’est donc d’abord être en bonne santé.
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2010
Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s'organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s'aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l'arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation.