Jean-Pascal Van Ypersele

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changement climatique

2025

La Conférence des Nations unies sur l’océan, qui se tient à Nice du 9 au 13 juin, va confier à une structure intergouvernementale une gigantesque boîte à outils destinée à mieux prévoir les impacts du changement climatique.
La pandémie et les lois sévères ont étouffé les mouvements climatiques tels que nous les connaissions. Préparez-vous à un nouveau type d’action. […] Le mouvement a remporté des victoires impressionnantes. Sa première exigence, « dire la vérité », a été essentiellement honorée lorsque le Royaume-Uni est devenu le premier pays au monde à déclarer officiellement une urgence climatique, quelques jours après la fin de la rébellion d’avril. Le mouvement a également suscité un sentiment d’urgence parmi le public.
Les intempéries ont à nouveau été meurtrières cette semaine au Pakistan, l’un des pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique dans le monde.
Le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Des chercheurs se sont penchés sur les perspectives en Wallonie. Déjà, dans un monde à 2 ºC, très probable, la facture s’élèverait à près de deux milliards par an.
L’équivalent de 18 terrains de football par minute : la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l’an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d’une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.
La Terre, notre précieuse planète bleue, semble être un endroit stable et inaltérable dans l’immensité de l’univers. Cependant, la question de son avenir, et plus particulièrement de la fin de la vie, est une interrogation qui taraude de plus en plus de scientifiques. Le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la montée des températures et d’autres facteurs liés à l’activité humaine contribuent à rendre notre avenir incertain. Mais que disent vraiment les données scientifiques sur la fin de la vie sur Terre ? Quand cela arrivera-t-il et comment ?
Alors que la facture climatique s’alourdit, le climatologue Jean Jouzel et Bertrand Delignon, de la Macif, redoutent l’explosion des sécheresses en France ainsi que la submersion du littoral.
Devra-t-on bientôt se passer de bananes ? Fruit préféré des Français, la banane est aujourd’hui menacée par le changement climatique. Depuis plusieurs années, les aléas climatiques touchent sévèrement les pays producteurs de bananes, notamment le Guatemala, le Costa Rica et la Colombie.
Le rejet par l’administration Trump de toute politique visant à freiner le changement climatique n’est dû ni au climatoscepticisme ni à l’irrationalité. Pour la Maison Blanche, et pour les idéologues qui l’entourent et l’influencent, la cause est entendue : le changement climatique est inéluctable, et il convient de tout faire pour que les États-Unis demeurent la première puissance mondiale sur une planète en proie au dérèglement climatique.
Plusieurs études montrent que la baisse d’intérêt pour le sujet climatique mesurée dans les sondages ne signifie pas forcément le rejet par les citoyens des politiques en faveur de l’environnement.
En 2025, les premières alertes face au risque d’allergies polliniques ont été lancées à la mi-février, et même s’il ne s’agit pas de l’alerte la plus précoce sur le territoire, on observe bien une tendance à des floraisons et des saisons des pollens toujours plus précoces du fait d’hivers plus doux. Cet article propose donc un aperçu du lien entre pollens et le risque allergique, l’un des risques pour la santé humaine qui a été évalué comme étant déjà amplifié par le changement climatique, avec un haut niveau de preuve, d’après le Groupe II du GIEC.
Comme une centaine de territoires volontaires, quelque 90 communes béarnaises lancent un projet pilote pour anticiper un climat réchauffé de 4°C. Première étape : faire un diagnostic des risques, qui mêlent pluies diluviennes, sécheresse et feux de forêt.
Les températures records observées à la surface de l’Atlantique Nord en 2023 ont fait couler beaucoup d’encre. Témoignent-elles réellement, comme on a alors pu le lire, d’un emballement du changement climatique ? Dans une récente étude, quatre chercheurs français répondent à cette question.
Quatorze requérants accusent les autorités de manquer à leur obligation de protéger la population face aux impacts du réchauffement. Un recours inédit dans l’Union européenne sur les enjeux d’adaptation.
Réuni·es le week-end dernier en région parisienne, cent membres de l’association de tous âges ont planché sur le scoutisme de demain, dans un monde qui se réchauffe. Le fruit de cette ambitieuse réflexion ne sera dévoilé qu’au mois d’octobre, mais les idées fourmillent déjà.
"L’agroclimatologie ouvre un espoir pour l’avenir de la terre", c’est en tout cas le postulat de Serge Zaka, agroclimatologue réputé qui, dans son livre Orages sur le climat (Ed. Harper Collins) nous entraîne au cœur des défis de demain. Il explore les liens cruciaux entre climat et agriculture et dévoile des solutions pour notre avenir commun. Qu’est-ce que l’agroclimatologie ? Que nous disent les données scientifiques récoltées ? Quel modèle d’avenir peut-on en tirer ? Autant de questions posées par Tendances Première à Serge Zaka.
La banque publique d'investissement Bpifrance a indiqué lundi vouloir désormais mettre l'accent, pour la partie "climat" de son activité, sur l'adaptation des entreprises au changement climatique, risque qu'elles ignorent encore largement.
Les scientifiques constatent que le vivant, à l’échelle de l’arbre, de la forêt ou de l’essence d’arbre, est capable d’étonnants processus d’adaptation. Mais ces derniers suffiront-ils face au changement climatique en cours ?
Cette semaine, le rédacteur en chef de Vert a lu pour vous les 341 pages du plan national d’adaptation au changement climatique, présenté par le gouvernement lundi. Un document qui oscille entre bonnes idées et grandes inconnues.
Tempêtes, inondations, canicules, incendies et sécheresses… Les événements météorologiques extrêmes se multiplient avec le dérèglement climatique et font peser davantage de menaces sur le réseau électrique. Si dès sa création en 2000, RTE a dû faire face aux conséquences des « tempêtes du siècle » et rehausser les standards de sécurité, aujourd’hui, les équipes sont mobilisées pour adapter le réseau et le prémunir des autres conséquences météorologiques du changement climatique.
Une étude montre comment les futures conditions climatiques affecteront la culture d'espèces cruciales pour la sécurité alimentaire mondiale.
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a présenté lundi 10 mars le troisième Plan national d'adaptation au changement climatique finalisé (Pnacc-3), soit les mesures que le gouvernement juge nécessaires pour préparer l'Hexagone au climat des prochaines décennies et à ses conséquences. Une stratégie bienvenue mais qui pourrait vite s'ensabler sans moyens sérieux à la hauteur des risques.
Publiée avec plus d'un an de retard, la version finalisée du nouveau plan national d'adaptation au changement climatique, le PNACC 3, a été présentée ce lundi 10 mars. Il vise à s'adapter à un monde à +4°C.
"Il n'y aura pas de décarbonation de l'économie sans sobriété" Yamina Saheb est docteure en ingénierie énergétique. On lui doit notamment l'intégration du concept de sobriété et sa définition dans le dernier rapport du GIEC dont elle est co-autrice. Depuis, elle a lancé le Sufficiency Lab (https://www.thesufficiencylab.org/about-us/the-team/) pour développer les recherches sur les politiques de sobriété et l'intégration de ce principe dans les modèles qui viendront nourrir les prochains rapports du GIEC et les travaux des institutions Européennes. Qu'est-ce que la sobriété ? En quoi cela diffère de l'efficacité ? Pourquoi est-ce que les scénarios d'atténuation n'intègrent pas ce principe ? Qu'est-ce que cela implique sur les politiques mises en œuvre ? C'est tout l'objet de ce nouvel entretien d'écologie politique du podcast Ozé. 🔔 S’abonner au podcast Ozé Linkedin (https://www.linkedin.com/in/jpdecka/) Youtube (https://www.youtube.com/channel/UCzLSPULpFpFgMxAehn5uouw) Newsletter (https://oze.ke
La très grande majorité des pays signataires de l’accord de Paris adopté en 2015 ont laissé passer la date limite du 10 février à laquelle ils devaient publier leur nouveau plan d’action en ce qui a trait aux défis du changement climatique. Parmi les mauvais élèves, l’Union européenne.
Une étude a estimé le nombre de décès qui pourraient survenir en Europe d'ici 2099 si rien n'est fait pour réduire les émissions de carbone.
Le village de Treffiagat, dans le Finistère, est plus que jamais en proie aux éléments. Concrètement, deux phénomènes entrent en jeu, menaçant les habitations : l'érosion de la côte d'une part et la montée du niveau de la mer d'autre part. Face à ce constat, les autorités ont opté pour une solution radicale : sept maisons vont ainsi être volontairement détruites.
C’est chaud ! Une publication britannique parue dans Nature medicine lundi a révélé que la chaleur devrait tuer plus que le froid d’ici à 2099 en Europe. La diminution du nombre de décès provoqués par les basses températures ne compensera pas l’augmentation de ceux liés à un mercure élevé, selon leurs projections.
La moitié des forêts de montagne de l’Hexagone et de Corse sont menacées par le changement climatique. C’est la conclusion d’une étude rendue publique le 23 janvier, fondée sur les données d’écologues forestiers et coordonnée par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN).
Hausse des températures, explosion démographique... L'avenir de la Méditerranée, déjà fragilisée par le changement climatique, est incertain.
De nouvelles études estiment que les impacts du changement climatique pourraient réduire le PIB mondial de 22 à 55% d'ici 2100.
La violence des incendies en Californie est surtout attribuable au changement climatique, qui accentue les sécheresses et les pluies extrêmes.
Remplacer nos forêts par des plantations d’espèces censées être plus résilientes face au changement climatique. L’idée fait du chemin. Mais ce remède ne risque-t-il pas d’être pire que le mal ?
Partout dans le monde, les effets du changement climatique se sont fait particulièrement ressentir en 2024, après une année déjà record en 2023. La Belgique n’échappe pas au réchauffement global, avec l’année la plus chaude et la plus humide enregistrée en 2024 depuis l’existence des services météo en 1853.
A mesure que la planète se réchauffe, l’influence du changement climatique prend le pas sur d’autres phénomènes naturels affectant le climat.
Selon plusieurs études, le changement climatique pourrait augmenter le risque de séismes dans le monde. En cause, la fonte des glaces, la montée des eaux et la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, qui déstabiliseraient les plaques tectoniques.
Une étude sur les vêlages en Antarctique apporte des réponses, tout en mettant en lumière un aspect moins visible mais plus préoccupant.

2024

L'année 2024 a connu environ 41 jours de canicule dangereux pour la santé humaine, rapporte une nouvelle étude.
Les jours glacials d’hiver disparaissent comme neige au soleil dans plus d’une quarantaine de pays depuis dix ans, montre une nouvelle étude. Moins de jours de froid, mais plus de semaines à la chaleur infernale, a calculé une autre étude. En cause, à chaque fois : la crise climatique.
..C’est une crise des vivants : sous la forme de la sixième extinction des espèces, comme de la fragilisation des dynamiques écologiques par le changement climatique, et de la réduction des potentiels d’évolution de la biosphère. Mais c’est aussi une crise d’autre chose, de plus discret, et peut-être plus fondamental. Ce point aveugle (c’est l’hypothèse de travail), c’est que cette crise actuelle, plus qu’une crise des sociétés humaines d’un côté, plus qu’une crise des vivants de l’autre, est une crise de nos relations au vivant.