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Wallonie
2025
Le gouvernement néerlandais alerte sur la présence excessive de PFAS dans les œufs de poules élevées à domicile. En Flandre et en Wallonie, des appels à la prudence sont également lancés.
Jusqu’où iront les futures routes de l’hydrogène ? Notre pays avait mis au point des plans très ambitieux en la matière mais le nouveau gouvernement fédéral, à la recherche d’économies, est en train de revoir sa copie. Voilà qui ne fait pas forcément plaisir aux industriels concernés, particulièrement en Wallonie.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur la flore de notre pays. Ainsi, des essences d’arbres venant du sud ou de l’est de l’Europe migrent tout doucement vers nos régions. La Société Royale Forestière de Belgique a décidé d’accélérer cette migration naturelle. Le projet européen MigForest permet de sélectionner les arbres qui seront les mieux adaptés à notre climat dans le futur.
La Convention d’Aarhus garantit l’accès à l’information, la participation du public et l’accès à la justice en matière environnementale. C’est grâce à celle-ci que nous pouvons notamment demander à consulter les informations environnementales détenues par les autorités publiques et que ces dernières doivent tenir des informations environnementales à jour et de manière transparente. C’est aussi grâce à elle que les citoyen·ne·s participent aux décisions environnementales via des mécanismes comme les enquêtes publiques.
Pourquoi l’eau que l’on boit est-elle polluée ? En Wallonie et à Bruxelles, l’eau de notre robinet vient à 80% des nappes phréatiques et 20% des eaux de surfaces comme les rivières. Ces eaux sont toutes polluées et vont subir un traitement pour être rendue « potable » dans des stations de potabilisations. Ces procédés ont malheureusement des limites et ne permettent pas d’enlever tous les polluants. Il subsiste donc une petite partie de tous ces polluants dans notre eau du robinet. Par ailleurs, il est bon de comprendre que les eaux de « sources » en bouteilles proviennent elle aussi des eaux souterraines et contiennent aussi ces polluants en quantités variables.
Des concentrations très élevées de 1,2,4-triazole ont été trouvées dans les eaux usées d'une entreprise d'Ypres. Il s'agit d'un produit souvent utilisé comme fongicide. Les rejets de l'entreprise concernée contribuent "de manière significative" au dépassement de la norme dans l'eau potable du bassin "De Blankaart", en Flandre occidentale. Selon le ministre de l'Environnement et de l'Agriculture, Jo Brouns, il n'y a pas de risque pour la santé, mais des mesures ciblées seront prises et il a pris contact avec les ministres wallons et français compétents.
La forêt représente un tiers du territoire wallon, soit la même proportion qu’à l’échelle européenne et mondiale. Elle apporte des services écosystémiques indispensables à notre société, tels que le stockage de carbone, l’atténuation des extrêmes climatiques (inondation et canicule), l’accueil de la biodiversité, la purification de l’eau et de l’air et bien d’autres.
La Déclaration de politique régionale wallonne (tout comme au niveau fédéral d’ailleurs) l’assure : « Le Gouvernement s’inscrit pleinement dans l’objectif de neutralité carbone en 2050 et un objectif intermédiaire de -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030. En collaboration avec l’Autorité fédérale et les autres entités belges, le Gouvernement se donnera les moyens de les atteindre ». De grandes inquiétudes pèsent néanmoins sur l’atteinte de ces objectifs, alors que les rares dates inscrites dans le Plan Air-Climat Énergie (PACE) sont, les unes après les autres, reportées.
Près de 11% des Wallons déclaraient avoir des difficultés à chauffer correctement leur logement en 2023, contre 2,3% en Flandre et 10% à Bruxelles, ressort-il lundi d'une étude de l'Iweps. Un chiffre surprenant selon l'institut wallon de statistiques, alors que c'est généralement Bruxelles qui occupe la position la plus défavorable en termes d'indicateurs de précarité.
Une campagne d'exploration inédite va bientôt débuter. Elle s'appellera "Walscan". Son ambition? Analyser le sous-sol wallon en profondeur, et sur une grande distance, afin de détecter de nouveaux réservoirs d'eau chaude, comme ceux qui sont exploités depuis des années en région montoise.