Jean-Pascal Van Ypersele

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2025

L’Arctique renferme de vastes étendues de sols gelés depuis la dernière glaciation, appelés permafrost. Celui-ci dégèle progressivement et libère du dioxyde de carbone ainsi que du méthane. Ces émissions pourraient amplifier le réchauffement climatique de plusieurs degrés. Selon la présentation faite à la COP30, le permafrost est d’ailleurs déjà devenu une source nette de carbone. Aujourd’hui, la majorité du méthane provient des eaux douces et des zones marécageuses.
La survie de ces langues de glace, déterminantes pour l’élévation du niveau marin, dépendra du niveau des émissions de gaz à effet de serre, selon des modélisations publiées par la revue « Nature ».
Une catastrophe silencieuse d’une ampleur inouïe vient d’être révélée sous les glaces du Groenland. En 2014, une inondation souterraine d’une puissance phénoménale a libéré 90 milliards de litres d’eau, perforant la calotte glaciaire sur près de 91 mètres d’épaisseur. Cette découverte, qui a pris les scientifiques par surprise, bouleverse notre compréhension des mécanismes cachés qui régissent la fonte des glaces arctiques et pourrait redéfinir les prévisions climatiques mondiales.
For the last 80 years, Thwaites has been losing more water through melting than it’s been gaining in snow.Half a metre of sea-level rise would submerge large parts of Asia’s coastal cities including Manila and Bangkok, as well as sizeable chunks of the Netherlands and the east of England. It’s also half of the sea-level rise needed to begin flooding Manhattan.
Les glaciers tropicaux d’Afrique de l’Est, essentiellement situés au Kilimandjaro, au mont Kenya et dans le massif du Rwenzori, disparaissent du fait du réchauffement climatique. Avec quelles conséquences pour les populations locales?
Le changement climatique bouleverse notre planète à une vitesse inquiétante, mais un phénomène méconnu pourrait bien amplifier ses conséquences : les « rivières atmosphériques » en Antarctique. Ces longs rubans d’air chaud et humide, capables de parcourir des milliers de kilomètres, transportent une énorme quantité de vapeur d’eau vers les pôles. Selon une nouvelle étude internationale publiée dans Nature Communications, ces rivières pourraient doubler en nombre d’ici la fin du siècle, avec des impacts majeurs sur la stabilité des glaces antarctiques et, par conséquent, sur le niveau mondial des océans.
En Arctique, un territoire qui se réchauffe quatre fois plus vite que n'importe quelle autre région de la planète, les glaces fondent à vue d'œil, ouvrant de nouvelles routes maritimes et allongeant les périodes de navigation. Une perspective perçue par certains pays comme une grande opportunité économique mais qui risque d'aggraver encore plus la crise climatique.
Si la température mondiale augmente de 2,7 °C, ce qui correspond aux prévisions se basant sur les politiques climatiques en vigueur, 76% de la masse glaciaire actuelle disparaîtra, révèle une nouvelle étude internationale à laquelle ont collaboré des chercheurs de la VUB. Si le réchauffement est limité à 1,5 °C, ce qui correspond à l'objectif des Accords de Paris, jusqu'à 54 % des glaciers pourraient être préservés.
Sous la glace de l'Antarctique, la fonte rapide des calottes pourrait déclencher une activité volcanique, accélérant ainsi l'élévation du niveau de la mer et menaçant l'équilibre climatique mondial.
L'ONU a averti vendredi, à l'occasion de la toute nouvelle Journée mondiale des glaciers, que toutes les régions glaciaires avaient enregistré une perte de masse nette en 2024, marquant ainsi une troisième année consécutive de recul.