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Arctique
2025
L’Arctique renferme de vastes étendues de sols gelés depuis la dernière glaciation, appelés permafrost. Celui-ci dégèle progressivement et libère du dioxyde de carbone ainsi que du méthane. Ces émissions pourraient amplifier le réchauffement climatique de plusieurs degrés. Selon la présentation faite à la COP30, le permafrost est d’ailleurs déjà devenu une source nette de carbone. Aujourd’hui, la majorité du méthane provient des eaux douces et des zones marécageuses.
La survie de ces langues de glace, déterminantes pour l’élévation du niveau marin, dépendra du niveau des émissions de gaz à effet de serre, selon des modélisations publiées par la revue « Nature ».
La Cour européenne des droits de l'homme a statué mardi en faveur du gouvernement norvégien dans le cadre d'un procès intenté par des militants pour le climat. Ils affirmaient que la politique du pays en matière d'exploration pétrolière dans la mer de Barents en Arctique mettait leur avenir en danger.
En cause : deux sous-marins nucléaires russes qui ont coulé il y a déjà longtemps mais qui alarment aujourd'hui les experts.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
À un mois de l'ouverture de la conférence mondiale (COP30) sur le climat au Brésil, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) met en lumière les conséquences néfastes de la hausse mondiale des températures et de la déforestation sur plusieurs espèces d'animaux.
Au-dessus du pôle Sud, un phénomène météorologique exceptionnel est en train de se produire. Les données satellitaires de la NASA révèlent que le vortex polaire antarctique, cette gigantesque masse d’air glacé qui tourne au-dessus du continent blanc, montre des signes alarmants de déstabilisation. Ce qui inquiète particulièrement les météorologues, c’est que ce bouleversement intervient beaucoup plus tôt que prévu et avec une intensité inhabituelle. Les conséquences pourraient se faire sentir bien au-delà des terres australes, jusqu’à modifier les conditions météorologiques de régions entières à travers le globe.
Face aux multiples renoncements des Etats, une mobilisation de l’opinion publique est nécessaire, estime Olivier Poivre d’Arvor, écrivain, ambassadeur de France pour l’océan et les pôles.
La surface de glace maximale, enregistrée le 17 septembre, est la plus faible recensée depuis quarante-sept ans, derrière celle de 2024 et celle record de 2023.
Ce qui s'est passé lors de la « dernière expérience » des partisans de la Terre plate en Antarctique
- Brice Louvet
En décembre 2024, huit personnes ont entrepris l’un des voyages les plus insolites de l’histoire scientifique moderne. Quatre partisans convaincus de la théorie de la Terre plate et quatre défenseurs de la science traditionnelle ont mis le cap vers l’Antarctique pour une confrontation directe avec la réalité. Cette expédition, baptisée « L’Expérience Finale », devait trancher définitivement un débat qui perdure malgré des siècles de preuves scientifiques. Le résultat de cette aventure extraordinaire révèle autant sur la nature humaine que sur la forme de notre planète.



