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savoirs
2025
Alors que la science n’a sans doute jamais été aussi nécessaire pour éclairer nos choix collectifs, à l’âge du bouleversement climatique et de l’érosion de la biodiversité, sommes-nous face à un nouvel obscurantisme ? Pour analyser ce déni de la parole scientifique, Socialter a interrogé deux chercheurs, le climatologue Christophe Cassou, co-auteur en 2021 du 6e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), engagé dans l’opposition à l’A69, et l’écologue Philippe Grandcolas, spécialiste de la biologie de l’évolution, fin connaisseur des travaux de l’IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) et des COP sur la biodiversité.
2024
Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).
Derrière le succès des ouvrages climatosceptiques se joue une guerre culturelle. Les pétrosavoirs, portés par l’industrie fossile, font tout pour minimiser les succès des énergies renouvelables.
Au Brésil, ravagé par la sécheresse et les flammes, le feu est aussi devenu un allié pour la prévention des incendies dans les savanes. Cette approche s’inspire des savoirs indigènes.
Les défis de notre époque sont systémiques, inédits par leur gravité. Y faire face nécessite une mobilisation générale, collective et individuelle. Nous avons besoin de comprendre en profondeur ce monde complexe pour retrouver du pouvoir sur lui.
2023
Le mouvement est fort de ses « différences » qui permettent « d’additionner nos savoirs faire pour renforcer nos actions et notre visibilité nous pouvons enfin croire en la victoire »
2022
Les Savoirs Ecologiques Traditionnels, savoirs locaux ou autochtones, transmis de générations en générations et longtemps méprisés par la pensée occidentale, méritent d’être mieux reconnus, face à la crise écologique actuelle. Ce décryptage fait le point sur les enjeux de définition, de transmission et de protection de ces savoirs.
Sophie Dubuisson-Quellier est sociologue, directrice adjointe du Centre de sociologie des organisations et membre du Haut conseil pour le climat, organisme chargé d’apporter un éclairage indépendant sur la politique du Gouvernement en matière de climat.
Les peuples autochtones, plus spécifiquement les communautés de l'Arctique, sont parmi les plus touchés par le changement climatique.
Le second volet du dernier rapport du Giec, qui en comportera trois au final, sortira le 28 février prochain et s'annonce différent des précédents. Il devrait principalement se concentrer sur les solutions immédiates d'adaptation aux catastrophes liées au réchauffement climatique et reconnaître les savoirs des populations autrefois méprisées.