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trumpisme
2025
Techno-libertarien, fasciste isolationniste, plouto-populiste ? La politique du 47ᵉ président des Etats-Unis est impossible à définir. Si certains la comparent à des régimes européens, d’autres plaident pour une lecture américano-américaine, quitte à inventer un nouveau terme.
Populiste, autocratique, unilatéraliste, mercantiliste, antiwoke… Difficile de définir l’idéologie du président américain. Ce qu’il n’est pas, en revanche, c’est libéral, que ce soit sur le plan politique, culturel et même économique fait valoir l’historien Jérôme Perrier.
Sous couvert de défendre une liberté d’expression prétendument menacée, deux représentants du département d’Etat américain ont multiplié, ces derniers mois, les rencontres sur le Vieux Continent. Notamment en France, avec le Rassemblement national. Une opération d’ingérence visant en réalité à assurer de leur soutien les mouvements conservateurs et réactionnaires européens.
Des milliers de formulaires de candidature ont été dérobés. Parmi eux : le dossier de l’actuel prétendant démocrate à la mairie de New York, qui a été transmis à des médias.
Dans sa chronique, Pierre-Yves Gomez relève, à partir d’une analyse de la politique Make America Great Again, que la défense de l’intérêt général se peut se construire sur la seule défense des intérêts particuliers.
C’est l’histoire d’un homme, d’un président, mais avant tout d’un homme… d’affaires. Un homme pour qui le business ne s’arrête pas aux portes du Bureau ovale, mais s’y enracine, s’y épanouit, et s’y confond avec les intérêts de la nation. Donald Trump, dans sa seconde présidence, semble de nouveau transformer la fonction suprême en levier d’enrichissement personnel, brouillant un peu plus encore les frontières entre le public et le privé, entre l’État et l’entreprise, entre le peuple et le profit.
Spécialiste de l’Italie de Benito Mussolini, Marc Lazar estime que le président américain instaure une démocratie illibérale plutôt qu’un véritable fascisme. Pour l’américaniste Olivier Burtin, les ressemblances du trumpisme avec le fascisme sont plus importantes que les différences.
Ce 30 avril marque le 80 e anniversaire du suicide d'Adolf Hitler. Dans son essai "Coulée brune", le traducteur de "Mein Kampf" et de nombreux ouvrages consacrés au nazisme, a analysé comment le fascisme "inonde" désormais le langage politique.
À la veille des 100 jours de gouvernement Trump, quelle analyse peut-on réaliser du type de politique menée ? Y a-t-il un fil rouge qui permette de décrypter l’avalanche de décrets du président, son style de communication, son style de gouvernance ?
Le 100e jour au pouvoir des présidents américains est traditionnellement celui du premier bilan. La comparaison entre le Donald Trump de 2017 et celui de 2025 montre une continuité. Fidèle à sa méthode de saturation de l'espace médiatique, le milliardaire aboie sur la scène internationale tandis que sur le plan intérieur, il flirte avec les limites de la légalité.