filtre:
renouvelables
2025
Le secrétaire général de l'ONU a appelé mardi les grands acteurs de la tech à "montrer la voie" de la transition en alimentant à 100% en renouvelables d'ici 2030 leurs centres de données confrontés au développement "énergivore" de l'intelligence artificielle. "Rien ne peut arrêter la transition énergétique", a déclaré Antonio Guterres dans un discours axé sur le rôle crucial des renouvelables pour freiner le réchauffement climatique, lors duquel il s'en est une nouvelle fois pris au secteur des énergies fossiles dont les efforts pour empêcher cette révolution sont "voués à l'échec".
Des panneaux solaire ultra-fins et flexibles pour être facilement intégrés à des bâtiments et installés sur des terrains accidentés: c'est le pari du Japon pour atteindre ses objectifs d'énergies renouvelables tout en luttant contre la mainmise de la Chine sur le secteur. Ces panneaux à base de pérovskite (type de minéral) constituent "notre meilleur atout pour atteindre à la fois la décarbonation et la compétitivité industrielle", a insisté en novembre le ministre nippon de l'Industrie, Yoji Muto. Le Japon vise la neutralité carbone d'ici 2050. Et au total, le pays souhaite installer d'ici 2040 suffisamment de panneaux solaires à pérovskite pour produire 20 gigawatts d'électricité... puissance équivalant à 20 réacteurs nucléaires supplémentaires.
Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1. "Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ca veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier", a déclaré le ministre.
S'appuyer sur le seul nucléaire et stopper les subventions à l'éolien et au solaire, comme le préconise Bruno Retailleau, revient à renoncer à lutter contre le changement climatique et, in fine, à maintenir notre dépendance vis-à-vis de l'étranger en matière énergétique, selon le Syndicat des énergies renouvelables. "Ce n'est pas en prônant le renoncement face au changement climatique ou en proposant des solutions irréalisables que l'on fera avancer le débat énergétique en France", a estimé Jules Nyssen, le président du SER, dans un post jeudi sur LinkedIn.
Malgré le rejet du moratoire sur les énergies renouvelables, la filière solaire s’inquiète toujours du retour de bâton subi. Ses représentants s’attendent à de rudes batailles dans les prochains mois.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont tous promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'intelligence artificielle, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.
"Le texte tel qu'il ressort de la phase d'examen à l'Assemblée nationale hier n'a plus aucun sens", a déploré Jules Nyssen, le président du SER. "Il met plusieurs dizaines de milliers d'emplois en danger et sacrifie notre avenir énergétique au-delà des dix prochaines années." "Au nom de la sécurité énergétique de notre pays, au nom de sa compétitivité et de sa crédibilité, au nom de tous les emplois de la transition énergétique, au nom de l'avenir des générations à venir, nous appelons solennellement les députés, cette fois, à se mobiliser fortement pour rejeter ce texte incohérent qui fait honte à la France", a-t-il ajouté.
Comme dans d'autres régions agricoles de Grèce, les champs autour de Kastron Viotias, à 110 km au nord-ouest d'Athènes, ont été transformés en fermes solaires au cours des quinze dernières années. Une démarche déployée dans d'autres régions agricoles de Grèce dans le cadre d'une politique de développement des énergies renouvelables soutenue par l'Union européenne.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025