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écologique

juillet 2024

L’intelligence artificielle est très gourmande en énergie et en matières premières. Sans remettre en cause le secteur, ses promoteurs s’en remettent à une version améliorée de l’IA, supposément plus « verte » et plus « sobre ». IA ne rime pas avec climat. Le boom actuel du secteur de l’intelligence artificielle (IA) met notamment en péril les plans « net zéro » des grandes entreprises technologiques. Un récent graphique tiré du bilan trimestriel de Microsoft montre qu’à mesure que ses investissements dans l’IA (...)

juin 2024

Un collectif de chercheurs plaide, dans une tribune au « Monde », pour être davantage impliqué aux côtés des professeurs dans leur mission et pour une découverte de la nature hors des murs de la classe.
Giorgia rien à faire. Depuis son accession au pouvoir à la fin 2022, la Première ministre italienne d’extrême droite ralentit la transition écologique. On observe même de nets reculs sur la biodiversité ou l’énergie. Décryptage.
Comment dépasser les résistances des citoyens à l’égard des politiques climatiques ? À partir d’une analyse de l’acceptabilité de la transition écologique, des clivages territoriaux entre zones rurales et urbaines et des raisons du mécontentement des citoyens, Théodore Tallent, chercheur doctorant et enseignant en science politique à Sciences Po (Paris), et chercheur affilié au centre de recherches de l’Université de Cambridge, livre douze propositions pour parvenir à construire une transition désirable.
Ce 18 juin, nous lançons un appel solennel à toutes les forces social-écologistes en Belgique, y compris celles qui sont isolées, à former un front commun. Les résultats des élections du 9 juin dernier ont été un véritable séisme pour les forces progressistes. En Belgique comme dans de nombreux autres pays européens, elles ont essuyé une défaite cinglante face à des formations politiques faisant fi des immenses défis environnementaux et sociaux auxquels l’humanité est confrontée. Une semaine plus tard, le choc et l’incrédulité demeurent. Comment les artisans de la destruction des équilibres naturels et du creusement des inégalités ont-ils pu être plébiscités par les urnes ?
La transition écologique pourrait ne pas survivre à la déferlante d’extrême droite en Europe, dont la victoire de Jordan Bardella en France.
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.

mai 2024

Devant le découragement face à l’ampleur du défi, un peu partout en Europe, les ambitions politiques en faveur du climat sont revues à la baisse, au moment même où la dynamique devrait au contraire accélerer. L’Union européenne doit à tout prix faire comprendre que les efforts d’aujourd’hui garantiront la qualité de vie dans le futur.
En 2019, l’Europe se dotait du Pacte vert, un ensemble de textes ambitieux pour respecter l’accord de Paris pour le climat. À l’approche des élections européennes, la droite et l’extrême droite font tout pour le détruire. C’est la boussole verte de l’Union européenne, mais certains sont prêts à la jeter par-dessus bord. Un chantier immense, lancé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en 2019, après plusieurs mois de mobilisation de la jeunesse contre l’inaction climatique : (...)
Suivant le message écologiste du pape François, des catholiques du monde entier se mobilisent pour l’environnement. L’autrice de cette tribune présente les combats d’une communauté engagée. Laura Morosini est directrice des programmes Europe du Mouvement Laudato si’. Elle a été coordinatrice du Plan climat de Paris et porte-parole des Amis de la Terre France. À trois semaines des élections européennes, un observateur distrait pourrait assimiler conservatisme et catholicisme, voire s’inquiéter (...)
Contre la destruction de l'océan, du climat et des pêcheurs artisans
Encore un rapport accablant sur l’élevage de saumons. Publié le 7 mai dernier par une nouvelle ONG française appelée Seastemik, il accumule les chiffres alarmants sur la filière, dénoncée comme « une bombe écologique et sociale ». Ainsi, Seastemik a calculé que « pour nourrir et élever un seul saumon d’élevage, il faut pêcher jusqu’à 440 poissons sauvages ». Elle rappelle que ces poissons sont prélevés, notamment, au large de l’Afrique de l’Ouest, concurrençant ainsi la pêche de subsistance et participant au « (...)
"Il ne faut pas dévier du cap" de la transition écologique, mettent en garde de grands patrons français, appelant la France et l'Europe à réaffirmer "une volonté politique qui soutienne indiscutablement" cette démarche, dans une tribune publiée mardi par Le Figaro.
Le projet était ambitieux, l’objectif est atteint. Avec son ouvrage “La tentation écofasciste”, le philosophe et auteur Pierre Madelin relève avec brio son pari : aider le lecteur à décoder le mode opératoire de l’extrême droite par rapport à la Question environnementale et, surtout, l’armer intellectuellement pour combattre le moment venu la mouvance écofasciste.

avril 2024

Conférence donnée par Aurélien Barrau, astrophysicien et philosophe, le 15 avril 2024 dans le cadre du cycle "À Ciel Ouvert - Science et Spiritualité".
L’art de la réduction. Aura-t-on assez d’eau pour tout le monde ? Faut-il limiter ses émissions de CO2 à l’aide d’un «compte carbone» ? À l’heure des bouleversements climatiques, l’idée d’un rationnement des ressources gagne du terrain. On fait le point.
Les travailleurs n’ont pas tort de craindre les conséquences des politiques environnementales, il faut donc restructurer l’industrie en évitant les erreurs commises pour la sidérurgie ou le textile dans les années 1970-1980, explique la sociologue dans sa chronique.
Dans un livre dense mais innovant, les chercheurs Cédric Durand et Razmig Keucheyan tentent de dessiner un modèle de planification écologique compatible avec les limites planétaires.
Au moment où le Royaume-Uni fait preuve d’une détermination exemplaire pour mettre en œuvre les recommandations scientifiques et les engagements internationaux en matière de protection de l’océan et où le gouvernement britannique commence à interdire le chalutage de fond dans quelques zones restreintes de ses aires marines protégées, un axe anti-écologique formé par la droite et l’extrême droite françaises refait surface pour tenter de faire plier Londres et la Commission européenne et empêcher une réelle protection des eaux britanniques. Comble de l’ironie, le pays qui a quitté l’UE est le seul à appliquer sérieusement les règles européennes en matière de protection des océans, des écosystèmes et du climat.
Dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire sur l’A69, les députés ont relevé nombre d’irrégularités parmi les mesures compensatoires promises par le concessionnaire de l’autoroute.
Site d'information et de documentation sur les transitions écologiques
L'astrophysicien, philosophe et poète Aurélien Barrau, reconnu pour son engagement dans la défense de la nature, ouvrait le 2 avril 2024 le festival RÊVE GÉNÉRAL, qui (ré)concilie art, science et démocratie.

mars 2024

Le Premier ministre Gabriel Attal et quatre autres membres du gouvernement détaillent jeudi matin à Paris le plan de "transformation écologique" de l'État. La réduction de la consommation de carburant et du gaspillage alimentaire font notamment partie de la feuille de route composée de 15 engagements des ministères en faveur de la transition écologique.
Les sociétés humaines se sont historiquement organisées à partir de l’exploitation de la matière organique sous trois formes : alimentaire, biomasse combustible, fossile. Compte tenu de la descente énergétique fossile, la seule transition énergétique sérieuse et responsable est la relocalisation au plus près des autres formes de matière organique, l’alimentation et le bois. Ne serait-ce pas là l’inévitable de la décroissance urbaine et surtout le dessein essentiel d’un réempaysannement des sociétés, basé sur d’autres énergies de vie ?
Envoyer un mail, "scroller" sur son smartphone, faire du télétravail. Les technologies numériques sont devenues omniprésentes dans nos vies. Souvent, dans l'imaginaire collectif, nous avons l'impression que la dématérialisation est positive pour l'environnement. Moins de papier, moins d'arbres coupés.
J’ai lu un long thread de l’océanographe et climatologue allemand Stefan Rhamstorf sur twitter au sujet de l’AMOC (circulation méridienne de retournement Atlantique), ce grand courant océanique qui permet des échanges de chaleur entre les couches de l’océan, entre l’océan et l’atmosphère et entre les différentes parties du globe, au point qu’on peut le considérer comme le système de climatisation de la Terre.
Jean-Marc Gancille est l'auteur d'un essai paru cette année aux éditions Rue de L’Échiquier : Comment l'Humanité se viande. Le véritable impact de l'alimentation carnée. Récemment ulcéré par l'annonce du "plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l'élevage", qui sous couvert de réappropriation agricole se révèle écocidaire et rétrograde, il nous a transmis un tribune
La méthanisation est aujourd’hui une source d’énergie qui a le vent en poupe… Au 30 septembre 2023, on dénombrait en France 617 unités de méthanisation (25 de plus pour le seul troisième trimestre 2023) et plus de 103 nouvelles unités depuis le 1er janvier 2023. 524 d’entres elles sont agricoles, 8 issus de déchets ménagers, 16 ISDND (Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux), 23 industriels et 46 STEP (boues de stations d’épuration des eaux usées).
Dans les entreprises, quelle forme prend la mobilisation de ces profils convaincus qu'ils auront plus d'impact en menant la transition dans leur entreprise qu'en démissionnant ?
La transition écologique est très dépendante de métaux mais l’offre risque de ne pas pouvoir satisfaire la demande en forte croissance, entre autres limites liées à ces ressources.
Si la transition écologique est indispensable, certains aspects clés tels que la croissance économique ou les limites aux énergies renouvelables semblent trop peu réfléchis.
Une solution verte, écologique et durable par Lordon
C’est l’un des plus grands paradoxes de notre époque, pour limiter le réchauffement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Pourtant l’industrie minière est l’une des industries les plus toxiques et les plus énergivores que l’on connaisse. Et son activité explose pour fournir entre autres les matières premières des technologies bas carbone : les batteries des voitures électriques, les métaux pour les smartphones, les ordinateurs…
Plus d'une décennie après la catastrophe de Fukushima, le débat sur le nucléaire civil a évolué. Un nouveau discours moderniste et valorisant s'est mis en place ces dernières années.

février 2024

Plusieurs banques européennes et australiennes affirment qu’elles ne financeront pas "Papua LNG", un ambitieux projet d’extraction gazier envisagé par TotalEnergies en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Un revers au moins symbolique pour l’énergéticien, "désavoué" par des institutions comme le Crédit Agricole, qui est pourtant son principal actionnaire. Est-ce pour autant le signe d’une transition vers les énergies renouvelables ? France 24 a interrogé les acteurs-clé de la finance-climat.
L’initiative «pour l’avenir» des jeunes socialistes, déposée ce jeudi à la Chancellerie fédérale avec plus de 140 000 signatures, instaurerait un impôt de 50% sur les successions dépassant un montant exonéré de 50 millions de francs pour un «financement socialement équitable de la protection du climat»
La sécheresse généralisée de cet été n'est malheureusement qu'un début. Gestion publique, tarification progressive, réinvention du modèle agricole... Une planification de l'usage de l'eau se fait criante.
Les clés du changement de modèle énergétique viennent de la combinaison des actions suivantes : laisser les stocks de pétrole, de gaz et de charbon sous terre ; stimuler les économies d’énergie ; électrifier les transports et l’ensemble de l’activité productive exigeante en énergie ; changer les sources en remplaçant les combustibles fossiles et nucléaires par des combustibles renouvelables (solaire, éolien, géothermique, marémotrice, etc.). Avec un développement particulier de la production décentralisée et de la production d’énergie, des systèmes de transport et de distribution de propriété publique et sociale dans un modèle qui prend en compte à la fois la dimension de la coordination des ressources pour permettre des synergies et des économies, et celle de la décentralisation pour rapprocher les décisions des individus et des communautés dans leurs facettes de producteurs et de consommateurs, pouvoir promouvoir la souveraineté et la démocratie dans les affaires des énergies qui satisfont les besoins.
Suite aux événements de Sainte Soline les 24 et 25 mars derniers, nous avions demandé à une série d'intellectuel·les ce qu'ils et elles pensaient de la répression visant les Soulèvements de la Terre et, plus généralement, les mouvements écologistes. Voici le troisième et dernier volet de ces réponses, avec Geneviève Pruvost, Thierry Paquot, Isabelle Cambourakis, Baptiste Morizot et un revenant : Guy Debord.
Des "torrents" d'argent doivent substituer d'urgence le "goutte-à-goutte" pour financer la transition écologique mondiale, a déclaré vendredi le chef de l'ONU Climat depuis Bakou, où se tiendra la COP29 en décembre."Pour réduire les émissions comme pour renforcer la résilience climatique, (...) le financement est le facteur qui déterminera le succès ou l'échec de la lutte climatique mondiale", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d'une allocution à l'université ADA en Azerbaïdjan.
Une quinzaine de réseaux d'entreprises européennes lancent le mouvement Business for a Better Tomorrow. Une coalition d'acteurs qui entend notamment soutenir le Green Deal, à l'heure où il cristallise les oppositions, et porter une vision sociale, solidaire et durable de l'économie.
Menés par la FNSEA, les agriculteurs qui manifestent leur mécontentement dénoncent la multiplication des normes environnementales. Pourtant, une agriculture plus durable peut être la solution au mal-être et aux difficultés de la profession.

janvier 2024

« Partout, pouvoirs économiques et politiques font front commun. Non pas pour retisser des liens respectueux avec la Terre face à une crise écologique sans précédent. Non pas pour lutter contre des injustices sociales et les inégalités territoriales déjà béantes. Non pas pour défendre les régimes démocratiques face à la multitude de dérives autoritaires qui les fragilisent. Non, leur communion porte sur un point et un seul : poursuivre sans relâche la métropolisation du monde. » Pourtant, seul·es 13% des Français·es considèrent la grande ville comme un lieu de vie idéal. Pollutions, stress, mobilité et connexion permanentes sont devenues une norme que beaucoup ne parviennent plus à supporter. Étouffante, la grande ville bétonne, cloisonne et nous coupe de la nature et du vivant.
Guillaume Faburel est un géographe à contre-courant, qui dénonce la barbarie des grandes villes et prédit leur démantèlement nécessaire, à l’heure où tous les promoteurs de la startup nation ne parlent que de smart city et de mégalopoles. Interview.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Nous entrons dans une ère d’extinction massive. Alors que nombre de réactions face à cet événement rarissime – même sur des échelles de temps géologiques – se focalisent sur le réchauffement climatique et ses solutions techniques, Aurélien Barrau cherche à montrer que la catastrophe est en réalité systémique et plurifactorielle. Tout à l’opposé du technosolutionnisme, les dimensions philosophiques et axiologiques seront soulignées. Quelques ébauches de voies d’extraction seront également esquissées, proposant notamment de repoétiser notre rapport au réel. Aurélien Barrau est astrophysicien à l’Université Grenoble-Alpes. Spécialiste de relativité générale et de cosmologie, il dirige le Centre de Physique Théorique de Grenoble. Lauréat de plusieurs prix scientifiques et membre honoraire de l’institut Universitaire de France, il a publié plus d’une centaine d’articles de recherche. Il est également docteur en philosophie et impliqué dans le combat écologique. --- Conférence d'Aurélien Barrau 26 septembre 2023 /
L’écrivain et historien belge David Van Reybrouck a pris la parole lundi devant les ministres européens de l’Environnement, à l’ouverture d’une réunion informelle à Bruxelles. "On ne peut pas décarboner sans démocratiser", a-t-il résumé auprès de l’agence Belga.
Dans une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès intitulée Les habits verts des influenceurs, Mises en scène de soi « écolos » au service des imaginaires consuméristes, Erica Lippert, docteure en analyse du discours environnemental de l'Université libre de Bruxelles, décortique la manière dont les influenceurs prônent une consommation dite durable sans bousculer le système. Il ne faudrait pas non plus tirer une croix sur les partenariats commerciaux et le lancement de produits dans l'ensemble plutôt inutiles. Et ce même si un nombre croissant de penseurs et scientifiques souligne l'incompatibilité entre écologie et capitalisme.
Charte sur table. Mercredi 10 janvier, 200 signataires et ami·es de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique se sont réuni·es à Paris pour phosphorer sur les réussites et les freins à la progression des enjeux climatiques dans les médias.
Rencontre avec l'astrophysicien Aurélien Barrau à l'occasion de la parution de "L’hypothèse K, la science face à la catastrophe écologique", aux éditions Grasset. Résumé : Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique» : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde. Elle se révèle essentielle dans le constat du délitement : les espèces disparaissent, les populations s’effondrent, la pollution et la chaleur tuent, la planète devient inhospitalière… Elle demeure pourtant incapable de choisir la direction souhaitable. Considérée comme un simple outil, elle ne pourra que contribuer à accélérer l’effondrement. Comme l’
Conférence entreprises & transition écologique à l'école de management de Grenoble.
Inlassable militant de la semaine de 4 jours, le député européen Pierre Larrouturou, fondateur du mouvement Nouvelle Donne, est à Toulouse à la MJC du Pont des Demoiselles, ce vendredi, pour parler de la crise climatique et sociale et surtout de solutions...

décembre 2023

L’avion à fond, de la pêche dans les aires protégées et des JO plein de plastique… Alors que s’accentue l’urgence climatique, Reporterre distingue ceux qui se sont fait remarquer pour leurs positions anti-écologiques.
Les besoins en financement pour lutter contre le réchauffement climatique sont évalués à 66 milliards d'euros. Cela implique de trouver de nouveaux moyens alors que la dette plombe les finances publiques.
Certaines prairies de l'Etat du Montana, aux Etats-Unis, se retrouvent parsemées de puits de pétrole abandonnés. Ils représentent un risque écologique et climatique. Mais une fondation s'active pour reboucher ces puits et mettre fin aux fuites de gaz nocif.
Le gouvernement allemand a décidé de mettre brusquement fin aux aides à l’achat d’une voiture électrique, une...
Dans une méta-étude publiée cette semaine, les scientifiques alertent sur le désastre écologique que représente le chat domestique, accusé de détruire la biodiversité par son alimentation.
À travers leurs (in) décisions, nos décideurs forcent une “pause environnementale” – pour ne pas dire régression – et sabotent nos dernières chances de préserver la stabilité de la biosphère, compromettant ainsi à moyen terme l’habitabilité de notre Terre.
À travers leurs (in) décisions, nos décideurs forcent une “pause environnementale” – pour ne pas dire régression – et sabotent nos dernières chances de préserver la stabilité de la biosphère, compromettant ainsi à moyen terme l’habitabilité de notre Terre.
A Maceió, au nord-est du Brésil, la «mine 18» exploitée par le géant pétrochimique Braskem s’est en partie affaissée dimanche 10 décembre. Si des habitants ont été été évacués, l’inquiétude porte surtout sur la lagune et son écosystème.
La dure réalité d'un parti politique écologique
La ministre espagnole de la Transition écologique a dénoncé samedi la position 'répugnante' de l’Opep, après que le...
Des achats publics à la réduction de la consommation d'énergie, voici les principales mesures du "plan de transformation écologique" de l'Etat, dont une copie a été consultée mercredi par l'AFP.L'objectif du plan est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat, mesurées à 10 millions de tonnes d'équivalent CO2 (Mteq CO2) en 2019, à 7,8 Mteq CO2 en 2027 et à 2 Mteq CO2 d'ici 2050.Commande publique
Après les promesses des dirigeants internationaux, les délégués présents à Dubaï pour la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28) commencent lundi à se pencher sur les négociations techniques afin de trouver des mesures pérennes pour lutter contre le réchauffement climatique.
La France n’est pas en ordre de marche pour atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2030 alors qu’un développement massif des actions d’adaptation face aux impacts du réchauffement s’impose.

novembre 2023

A quelques jours de la COP28 de Dubaï, 60 dirigeants de grandes entreprises françaises des secteurs de l'énergie, des transports ou du BTP ont lancé un appel à "accélérer les investissements" dans la transition écologique, dans une tribune publiée par La Tribune Dimanche.Ce serait, écrivent-ils, le gage d'une "nouvelle prospérité créatrice d'emplois" à condition de susciter l'adhésion de tous.La trajectoire actuelle d'émissions de gaz à effet de serre "n'est pas compatible" avec la neutralité carbone visée pour 2050, constatent-ils.
L’écologue Sandra Lavorel, médaille d’or 2023 du CNRS, défend une approche collaborative pour favoriser la biodiversité, et notre adaptation au changement climatique.
Nouvelle "chaîne live digitale", davantage de sujets et d'experts en appui, des projections du futur en réalité augmentée : la direction de l'information du groupe TF1 entend mettre encore davantage l'accent sur la transition écologique. À l'instar de nombreux médias, la chaîne s'est dotée il y a un an d'une "feuille de route climat", qui s'applique aussi à LCI.
Sommes-nous tous frappés d’amnésie collective vis-à-vis de l’écologie ? Pour Auriane Clostre,  ingénieure et co-fondatrice de Stim, un collectif de 25 inventeurs, designers et chercheurs engagés dans la bifurcation environnementale des grandes industries françaises, cette perte systémique de mémoire nous empêcherait de prendre la mesure de la catastrophe écologique.
Riches en nutriments et bénéfiques pour l'environnement, les légumineuses s'imposent comme une solution durable pour notre alimentation et la santé de notre planète. Leur culture joue un rôle clé dans l'agriculture écologique et la lutte contre le changement climatique.
Des batteries de voitures électriques produites grâce à du cobalt issu de mines responsables, tel est l’argument de vente de BMW et Renault. Notre enquête au Maroc révèle une situation sanitaire et sociale désastreuse. Vous lisez la première partie de l’enquête « L’exploitation minière assèche les pays pauvres ». Elle est publiée en partenariat avec le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, les radiotélévisions allemandes NDR et WDR et le média marocain Hawamich.
(Grand format - Broché 2023), de Aurélien Barrau | Grasset. Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique » : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde.
Ce matin, huit organisations climat ont fermé symboliquemnt le ministère de la Transition écologique et l’ont renommé « ministère de la trahison écologique ». Ce sont 193 militant·es d’ANV-COP21, Alternatiba Paris, Dernière rénovation, Extinction Rebellion Île-de-France, Greenpeace France, Les Amis de la terre, Réseau Sortir du nucléaire et 350.org qui sont venu·es dénoncer à l’unisson la politique énergétique du gouvernement qui va à contre-sens de l’urgence climatique et sociale. Nous avons construit un mur de parpaings devant l’entrée du ministère, déployé des banderoles sur la façade et dans les arbres, et occupé les lieux pour faire passer ce message. Cette action non-violente fait suite à notre tribune diffusée dans Reporterre « Nous, le mouvement climat, demandons la fin du sabotage climatique »
Solweig Barbier, qui œuvre pour rendre le spectacle vivant moins polluant, dénonce un manque de formation des professionnels et d’études pour quantifier l’empreinte énergétique du secteur.
Alors que le dernier rapport de l'Institut de l'économie pour le climat rappelle le coût encore trop élevé de la transition écologique pour les classes populaires et moyennes, il est impératif de prendre à bras-le-corps la question de l'acceptabilité de la transition, souligne Théodore Tallent.
La transition nécessite de garantir l’accès à des solutions bas-carbone pour tous les ménages.
Pour accompagner la parution de la dernière livraison de la revue GREEN, nous publions en avant-première une série d’articles qui discutent la notion de « croissant fossile ». Après une pièce de doctrine de Pierre Charbonnier, une perspective de Jean-Baptiste Fressoz et l’introduction signée Paul Magnette, nous publions ce texte de fond. Vous pouvez commander le numéro papier de la GREEN à cette adresse.
Les activités humaines perturbent le cycle naturel du sel, menaçant écosystèmes et santé, selon des études récentes proposant des solutions correctives.

octobre 2023

TSEB (Transition Sociale Ecologique en Belgique) est un collectif citoyen destiné à réunir citoyen.nes belges et professions autour des enjeux socio-écologiques afin d’apporter des propositions et solutions systémiques concrètes, à la hauteur de l’indispensable changement de notre société. Vous aussi souhaitez un avenir désirable pour les générations actuelles et futures de notre pays ? Alors n’attendez plus et rejoignez-nous pour construire cet autre possible !
Connaissez-vous la pollution génétique ? En Islande, les saumons d'élevage qui s'échappent viennent perturber la vie (et la survie) des spécimens sauvages.
La collision de deux cargos en mer du Nord, le 24 octobre, a fait un mort et quatre disparus, rapporte la “Tagesschau”. Alors que les opérations de recherche ont été suspendues, les autorités redoutent un autre désastre, écologique cette fois.
En état de cierge. En 2023, les indicateurs utilisés pour mesurer les crises écologiques s’affolent et l’humanité n’en fait toujours pas assez pour combattre le réchauffement climatique, alerte un groupe de scientifiques.
Les grandes entreprises continuent de trouver les moyens d’éviter de payer des impôts. Un rapport de l’Observatoire fiscal des multinationales montre que les efforts des États pour atténuer ces pratiques doivent encore être améliorés. D’autant que les subventions accordées aux industries vertes dans plusieurs pays amplifient la concurrence fiscale. En améliorant la fiscalité internationale, les sommes récupérées pourraient couvrir les besoins en financement de la transition écologique.
Les groupes automobiles sont friands du nickel indonésien, nouvel eldorado de la transition vers l'électrique. Mais les gisements, situés sur des forêts riches en biodiversité, sont un désastre pour l'environnement. L'explosion de la demande pour le nickel a déjà conduit à déforester l'équivalent de la ville de New York, selon un bilan publié par l'ONG Mighty Earth.
Souffrez-vous d'amnésie écologique ? C'est quasiment certain, comme presque tout le monde en fait. En dehors des climatologues et des plus grands chercheurs sur l'évolution de la biodiversité,...
Lors du débat «Formation dans l’industrie : objectif plein emploi ?», les intervenants ont dressé le constat du besoin de nouvelles formations pour répondre à la naissance des métiers de l’industrie de demain.
"Des solutions techniques ? Et puis quoi encore! " avec Aurélien Barrau et Pablo Servigne autour de Julien Devaureix.
Arthur Keller était invité le 15 septembre 2023 à la maison Mémérou dans le cadre de "la Fête des Possibles" organisée par le CTC 42 : il a partagé avec nous sa lecture systémique des grands enjeux socio-écologiques de notre temps ainsi que des propositions, conseils, avertissements, encouragements et réflexions diverses relatifs à la stratégie de sursaut qu'il a élaborée pour faire face dans la dignité à ces défis inédits.
Les émissions de CO2 continuent d’augmenter. L’urgence appelle une action collective rapide et efficace pour décarboner notre monde industrialisé. Bâtissons un centre de recherche scientifique européen en lien direct avec l’industrie. À l’image de l’investissement américain qui a mis au point la première bombe atomique.

septembre 2023

L’urgence climatique se heurte à un redoutable problème de financement. Aucune stratégie financière classique n’est en mesure de mobiliser rapidement les sommes considérables qui sont en jeu. Bien que libérée des contraintes matérielles, la politique monétaire ne s’est malheureusement pas encore libérée des dogmes qui la restreignent. Pourtant, l’histoire a montré à maintes reprises (reconstruction économique de l’Allemagne dans les années 1930, New Deal américain, reconstruction de la France après 1945, politique monétaire expansionniste en Chine) que les mécanismes monétaires peuvent être utilisés de manière ciblée et efficace pour répondre aux grands défis du moment. Le climat en est un et appelle un Green New Deal qui, proposent les auteurs, pourrait résulter de la création monétaire mise au service de projets écologiquement vertueux.
L’éclairage public représente un des premiers postes de consommation d’électricité des collectivités territoriales et s’est imposé ces dernières années comme un enjeu environnemental majeur, en raison des effets sur l’environnement et la santé qu’il génère. De nombreuses études ont démontré le caractère fragmentant de l’éclairage artificiel et ses effets sur la mobilité de la faune ; son excès représente aussi un gaspillage énergétique considérable. Un arbitrage entre besoins de lumière artificielle et besoins d’obscurité doit s’opérer. Alors que le législateur a longtemps rencontré des difficultés à imposer des normes favorisant un éclairage adapté du territoire, de nombreux projets de réinsertion de l’obscurité portés par les collectivités locales ont vu le jour en France. Plus de 30 % des mammifères et de 60 % des invertébrés sont nocturnes : l’importance physiologique et écologique des rythmes liés à la lumière est fondamentale quant à la qualité de l’environnement nocturne.
Cloud computing, big data, block chain, numérisation des services de l’état, dématérialisation de la monnaie, smart city, smart grid, etc., le numérique a envahi notre quotidien et celui des entreprises. Des questions se posent : – Quels sont les outils et méthodes spécifiques à l’évaluation environnementale ? – Qu’en est-il de ses impacts environnementaux ? – Comment s’assurer que transition numérique rime avec transition écologique ? – Comment s’appliquent la pensée cycle de vie et l’écoconception aux services numériques ? Rejoignez les spécialistes pour un tour d’horizon des solutions !
En République démocratique du Congo (RDC), l’expansion de mines industrielles de cobalt et de cuivre a entraîné l’expulsion forcée de populations entières et d’autres graves atteintes aux droits humains, notamment des agressions sexuelles, des incendies volontaires et des violences.
Nous entrons dans une ère d’extinction massive. Alors que nombre de réactions face à cet événement rarissime – même sur des échelles de temps géologiques – se focalisent sur le réchauffement climatique et ses solutions techniques, Aurélien Barrau cherchera à montrer que la catastrophe est en réalité systémique et plurifactorielle. Tout à l’opposé du technosolutionnisme, les dimensions philosophiques et axiologiques seront soulignées. Quelques ébauches de voies d’extraction seront également esquissées, proposant notamment de repoétiser notre rapport au réel.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
L’océan absorbe plus de 90% des excédents de chaleur et jusqu’à un tiers des émissions de CO2 produits par les activités humaines, il est « notre plus grand allié contre le réchauffement climatique » selon l’ONU, mais la France, la plus importante puissance maritime mondiale (10 millions de km2) avec les Etats-Unis, s’entête à l’ignorer, sauf lorsque l’océan peut « rapporter » politiquement et médiatiquement. C’est ainsi que l’océan, grand régulateur du climat mondial est passé sous silence lors des grandes annonces concernant la « planification écologique », mais sorti du chapeau pour des raouts diplomatiques à potentiel médiatique, tel que le One Ocean Summit à Brest en février 2022 ou la prochaine conférence de l’ONU sur l’océan qui sera accueillie par la France à Nice en juin 2025.
Dominique Bourg distille dans ce « journal » ses commentaires et réflexions sur l’actualité, où le constat pessimiste côtoie l’espoir du sursaut écologique. Avec une grande compréhension des enjeux de notre temps, il évoque tour à tour la convention citoyenne, le véganisme, la forêt primaire, l’écoféminisme, la pandémie de Covid, le glyphosate, le fascisme climatique ou encore les fantasmes de fuite sur Mars ou de « grand remplacement ». Ces années affreuses, sales et méchantes sont la source d’une réflexion de philosophie politique destinée à cerner les contours d’une démocratie écologique, impensable en dehors d’une bascule de civilisation. Les événements majeurs de ces dernières années sont ainsi l’occasion de dresser un état des lieux des maux de notre époque comme des défis qui nous attendent.
« L’agriculture française va mal : parmi l’ensemble des tenants de modèles agricoles que tout oppose ou presque, voilà une idée qui fait largement consensus. Quels sont les symptômes ? Des impacts écologiques catastrophiques, négligés, bien que largement documentés, mais aussi une saignée sociale : la “modernisation” de l’agriculture se traduit par une disparition continuelle et massive des paysans. Durant la seconde moitié du XXe siècle, tandis que le nombre de tracteurs de nos campagnes augmentait d’environ 1000 %, le nombre de fermes chutait de 70 % et celui des actifs agricoles de 82 %. En d’autres termes, ce sont plus de quatre actifs sur cinq qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997.
La France sortira du charbon d'ici à 2027, en convertissant ses deux dernières centrales, a déclaré dimanche le président Emmanuel Macron, qui en revanche ne souhaite pas interdire les chaudières à gaz dans le cadre de la planification écologique.
Emmanuel Macron présente, lundi, sa planification écologique qui doit permettre à la France de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990. Les objectifs pour chaque secteur sont déjà connus, mais pas les moyens d’y parvenir. Voici une liste de mesures qui, si elles étaient appliquées, montreraient la réelle volonté du chef de l’État.
les discours dominants se sont articulés depuis quelques décennies autour de la possibilité de réduire, grâce à l’innovation technologique, l’impact écologique des activités économiques (OCDE, 2012). L’objectif consiste à verdir nos économies et leur croissance. Cette perspective repose sur un concept clé qui est amené à prendre une place toujours plus centrale dans les débats politiques et économiques entourant la transition écologique : celui du découplage entre pressions environnementales et activités économiques.
Il appartient à l’ensemble des journalistes d’être à la hauteur du défi que représente l’emballement du climat pour les générations actuelles et à venir. Face à l’urgence absolue de la situation, n…
Voilà des années que les scientifiques alertent le grand public sur les dangers du dérèglement climatique. Pourtant, nos entourages sont toujours peuplés d’oncles climatosceptiques, de cousines un peu complotistes ou d’amis qui pensent que la technologie règlera tout. Voici nos sept conseils pour embarquer vos proches à qui les rapports du Giec donnent de l’urticaire.
La notion d’amnésie écologique (shifting baseline syndrome en anglais) vient de Daniel Pauly, un biologiste franco-canadien. En résumé, chaque génération prend comme référence l'état de la nature à sa naissance. L’amnésie écologique, désigne donc une sorte d’amnésie générationnelle : nous venons au monde et grandissons dans un environnement que nous considérons par défaut être la version du monde la plus complète qu’il y ait eu. Or, l'état de la planète n'est pas celui que la génération avant nous – ou celle encore d'avant – ont connu, compte tenu des ravages causés à la biodiversité ces 30 dernières années.
Alors que les technologies numériques ont révolutionné la façon dont nous accédons à l’information et aux divertissements, les livres papiers continuent d’être produits et consommés à grande échelle malgré leur impact écologique. La production de livres numériques ne serait pas pour autant la solution. À chaque fois que nous publions des livres, la question se pose : Devons-nous puiser dans les ressources planétaires pour publier des livres qui défendent la sauvegarde de celles-ci ?
L’Union européenne se trouve face à un dilemme écologique en matière d’énergies marines renouvelables, estime la Cour des comptes européenne dans un rapport publié lundi. Elle a en effet fixé des objectifs de croissance ambitieux pour ce secteur, qui pourraient toutefois bien s’avérer inatteignables, selon la Cour, alors que les impacts environnementaux et socio-économiques de l’essor rapide des installations en mer n’ont pas été convenablement évalués.
Le défi est immense : rebâtir ensemble un horizon désirable, avec les territoires au cœur, estime la vice-présidente de Brest-Métropole, Frédérique Bonnard-Le-Floc’h.
A quoi devra ressembler la France en 2030 si le pays veut atteindre son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030 par rapport à 1990? Le plan, présenté aux partis à Matignon lundi, avait été dévoilé dans ses grandes lignes en juillet.
Des rayons de soleil aveuglants se jettent sur des panneaux solaires qui alimentent une installation de dessalement dans l'est de l'Arabie saoudite, la richissime monarchie pétrolière qui cherche à concilier ses énormes besoins en eau avec les pressants impératifs écologiques.
Alors que le sujet est souvent agité comme un épouvantail pour freiner les mesures de décarbonation de l’économie française, plusieurs organismes ont tenté de modéliser une évolution de l’emploi compatible avec la transition écologique. Résultat : loin de la grande casse redoutée, décarboner serait même un moyen de créer du travail. Sortez vos calculettes...
« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Camille Étienne a grandidans un espace en voie de disparition. Dans un de ces lieux où le danger estdéjà réel, concret. Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans laparalysie. Mais, nous dit-elle, « notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas », et qui sert ceux qui exercent et jouissent pleinement deleur pouvoir. Dans cet essai, Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer.
"Si c'était si facile, tout le monde le ferait"Dépasser les incantations pour agir en faveur d'une transition écologique implique une transformation radicale... Dépasser les incantations pour agir en faveur d'une transition écologique implique une transformation radicale de nos modèles actuels. Il n'y aura pas de transition magique : la transformation devra être pensée, organisée et accompagnée.
Xerfi Canal a reçu Alexandre Monnin, docteur en philosophie, professeur permanent à l'ESC Clermont Business School, pour parler du pilotage de la redirection écologique.
Il ne s’agit plus seulement, pour les sociétés humaines, de transiter, mais de fonctionner autrement sans plus attendre, malgré les écueils en tout genre.
Pour l’ingénieur et urbaniste Jean-Marc Offner, la recherche est essentielle dans la conduite de la transition écologique. Pour identifier aussi bien les enjeux et les obstacles que les leviers d’action.
Gérer les émotions face à l'urgence écologique : Comment les transformer en moteurs d'action vers un monde soutenable et souhaitable.
À l’issue d’un été marqué par de nombreuses catastrophes (canicules, inondations et incendies d’une ampleur sans précédent), véritable révélateur de la crise climatique, et plus largement des crises écologiques, tout plaide pour une nouvelle manière d’envisager la temporalité écologique dans laquelle nous nous trouvons. Nous sommes aujourd'hui entrés dans un état de « toute-urgence », qui appelle à créer les conditions d’une véritable révolution verte.
L’urgence climatique se heurte à un redoutable problème de financement. Aucune stratégie financière classique n’est en mesure de mobiliser rapidement les sommes considérables qui sont en jeu. Bien que libérée des contraintes matérielles, la politique monétaire ne s’est malheureusement pas encore libérée des dogmes qui la restreignent. Pourtant, l’histoire a montré à maintes reprises que les mécanismes monétaires peuvent être utilisés de manière ciblée et efficace pour répondre aux grands défis du moment. Le climat en est un et appelle un Green New Deal qui pourrait résulter de la création monétaire mise au service de projets écologiquement vertueux.
Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.
Andreas Malm est maître de conférences en géographie humaine. Défenseur invétéré du « léninisme écologique », l’essayiste est connu pour ses engagements radicaux contre le réchauffement climatique.…