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Michel

2024

Ce cyclone d’une rare violence a fait sept morts dans le sud-est de l’archipel des Caraïbes et menace la Jamaïque. Alors que la saison cyclonique 2024 vient de débuter dans l’Atlantique tropical, cet ouragan a battu plusieurs records.
En Belgique, une bonne partie des subventions au gaz naturel fossile et au pétrole nuisent à l’environnement et à la santé et constituent une distorsion de concurrence, juge la Commission européenne. Elle recommande d’y sabrer afin de réduire la charge fiscale sur le travail.
Climat, biodiversité, pollution, azote… notre pays pèse lourdement sur les ressources, tant sur son territoire que par le biais de ses importations, indique un rapport du centre pour l’analyse des risques climatiques et environnementaux.
Les seuils de réchauffement que la communauté internationale s’est engagée à ne pas dépasser se rapprochent dangereusement, dit l’organisation météorologique mondiale. D’ici 2028, la température dépassera pour la première fois 1,5 °C.
L’utilisation de systèmes de votes automatisés non contrôlables par les électeurs de même que la validation du résultat des élections par les élus eux-mêmes portent atteinte au caractère démocratique de l’organisation des élections en Belgique.
L’augmentation des niveaux de CO2 atmosphérique actuelle est 10 fois plus rapides qu’à tout moment au cours des 50 000 dernières années.
Une croissance des ventes en berne, la perspective d’une vague populiste anti-véhicules à batterie aux élections européennes… L’électrification automobile entre dans une période de flou, ce qui pose de gros problèmes industriels aux constructeurs.
A l’occasion des élections du 9 juin 2024, « Le Soir » relance son opération « pourquoi ». Les abonnés peuvent soumettre leurs questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Simon, d’Embourg.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
Pascal Canfin, président français de la commission de l’Environnement du Parlement européen, s’inquiète du blocage de la loi sur la restauration de la nature. Et affirme disposer de « beaucoup de signaux » concernant une action en sous-main d’Alexander De Croo contre la loi.
Si la nature venait leur présenter la facture, beaucoup d’entreprises apparemment florissantes sur le plan financier seraient bien en peine de rembourser leur dette. Un classement d’un autre genre porté par la coalition Kaya qui regroupe des entreprises « durables ».
Plusieurs rumeurs, relayées par des quotidiens du sud et nord du pays, font état d’un lobbying intensif du Premier ministre belge Alexander De Croo auprès de certains Etats-membres. Dans quel but ? Empêcher l’adoption formelle et définitive (le 25 mars) au niveau européen du texte sur la "restauration de la nature". Un texte qui fait âprement débat et suscite la controverse depuis de nombreux mois. Les récentes manifestations des agriculteurs ont d’ailleurs relancé de l’huile sur le feu de la polémique. Et donner du grain à moudre à ses détracteurs. La RTBF a posé 4 questions afin d’y voir plus clair sur le sujet à Franklin Dehousse, professeur à la Faculté de Droit à l’Université de Liège, ancien représentant spécial de la Belgique dans les négociations européennes et ancien juge à la cour de Justice de l’Union européenne.
Les Européens et les gouvernements belges sont toujours divisés sur la loi européenne sur la restauration de la nature. Le vote approche et certains agissent en sous-main pour faire capoter le dossier. Le nom du Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) est cité. Un sondage du WWF suggère que la population en veut pourtant davantage.
Jean-Michel Valantin est docteur en études stratégiques et sociologie de la défense, spécialiste de la stratégie américaine, et chercheur au Centre interdisciplinaire de recherches sur la paix et d'études stratégiques. Il est également essayiste et a publié récemment plusieurs livres qui traitent des liens entre la géopolitique et les crises écologiques, climatiques et énergétiques qui se développent. Les changements géophysiques et la crise biologique planétaires en cours sont autant de facteurs de bouleversements géopolitiques rapides, massifs et brutaux. Un nouveau paysage géopolitique et stratégique émerge, marqué par la combinaison du changement climatique et de ses effets systémiques, comme les migrations de masse, la compétition mondiale pour les ressources et la crise des régimes contemporains. Dans cet épisode j’interroge Jean-Michel sur sa vision des grands enjeux alors que le phénomène climatique El Nino nous fait expérimenter à quoi ressemble une planète dont la température moyenne dépasse de 1,5
Les nouvelles techniques d'édition du génome sont en discussion au parlement européen. En jeu : la diversité de l'agriculture de demain.
Si les méfaits pour la santé des aliments ultra-transformés sont de plus en plus connus. L'impact de ces produits sur notre modèle agricole l'est moins. Il est pourtant colossal.
C’est loin d’être une surprise, mais le couperet est tombé. La Commission européenne estime que les mesures présentées dans le plan climat belge pour 2030 ne permettront pas d’atteindre l’objectif assigné à notre pays pour 2030.
Cinq ans environ après la mobilisation des jeunes pour le climat, une grande lassitude s’est installée qui a débouché sur une perte de confiance à l’égard du politique, affirme Adelaïde Charlier, une des porte-parole du mouvement.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
La figure emblématique du mouvement des jeunes pour le climat revient sur les mobilisations de 2019. Elles ont permis aux jeunes d’acquérir une légitimité et ont débouché sur le Green Deal. Mais ces acquis sont menacés, dit-elle. Déçus, les jeunes se détournent des politiques.
Modifier discrètement la recette d’un plat préparé en utilisant des ingrédients moins chers, de moins bonne qualité et/ou en moindre quantité pour gagner plus d’argent ? C’est la formule magique développée par plusieurs géants de l’industrie agroalimentaire soucieux de préserver, voire d’augmenter leurs marges bénéficiaires selon une enquête publiée en France par Foodwatch.org, une organisation à but non lucratif qui a pour mission de "[se battre] pour le droit à une alimentation sans risques, saine et abordable pour tous et toutes" et "qui lutte contre les dérives du secteur agroalimentaire".
Le réchauffement du climat est inéluctable en Belgique. Partout, on songe à des plans pour s’adapter aux nouveaux risques. Cette œuvre colossale nécessitera des moyens et impliquera des bouleversements. La Wallonie, qui accueille un colloque consacré à ces questions ces jeudi et vendredi, a lancé une vaste étude pour cartographier ses vulnérabilités.
Pour se préparer aux impacts futurs du changement climatique, la Wallonie étudie des scénarios de réchauffement. Des étés plus chauds et plus secs, mais avec des épisodes de précipitations extrêmes.
Carlos Tavares, le patron de Stellantis, mais aussi un des hauts dirigeants de Porsche, disent désormais publiquement leurs doutes et leurs critiques quant à la fin annoncée des ventes de voitures neuves à moteur thermique en 2035.
A 54,55 %, les 78 121 électeurs ayant participé au scrutin se sont prononcés en faveur d’une surtaxation des véhicules de plus de 1,6 tonne (2 tonnes pour les électriques). Les résultats font apparaître de fortes disparités entre l’Est et l’Ouest de la capitale.
Une récente synthèse sur la décroissance permet de dessiner les principales critiques que ce courant d'idées et de recherche adresse au système capitaliste.

2023

Si l’on parle d’intelligence artificielle (IA) depuis 1955 (!), c’est seulement depuis 2023 que l’IA générative, celle qui crée des contenus écrits, audios, vidéos spécifiques, s’est popularisée avec l’arrivée de ChatGPT. Si certain∙es s'en inquiètent, d'autres s'en réjouissent. C'est le cas de Dominique Mangiatordi, acquis à la cause IA. Un récit qui interpelle.
"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
Professeur de géopolitique de l’énergie, Adel El Gammal estime qu’un discours vérité s’impose sur la crise climatique. Mais il ne faut pas abandonner les efforts.
Pour en penser les enjeux éthiques et les conséquences, la régulation de l'IA est indispensable alors que son avènement révolutionne de nombreux secteurs.
Un chiffre : à la veille du sommet de Paris, la COP 21 en 2015, les projections de réchauffement climatique tablaient sur une hausse de la température de 4°C par rapport à l’ère préindustrielle. Aujourd’hui, on envisage, au pire, un réchauffement de 2,9°C, au mieux de 2,4°C.
Entretien avec le Président de la coalition climat Nicolas Van Nuffel
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les engagements de réduction pris par les Etats ne permettront pas d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, alerte l’ONU.
Pourquoi se préoccuper du rôle de l’entreprise ? « Parce que, répond Thérèse Snoy, présidente et co-fondatrice de l’association, la transition vers un monde soutenable et juste passe par une reformulation de son rôle dans la société et de son organisation interne ; et parce que de plus en plus de jeunes sont en quête d’un sens nouveau à donner à leur travail. C’est dans cet esprit que nous renouvelons notre tradition de soirée-conférence, poursuivant ainsi notre ‘’éveil des consciences’’ avec un bouquet de personnalités lucides et engagées ». Conférence-débat - Vendredi 10/11/2023 à 19 h 45 UCL – Auditoire Montesquieu – Place Montesquieu, 1 – Louvain-la-Neuve Isabelle FerrerasProfesseure de sociologie (FNRS, UCL, Académie royale de Belgique), co-autrice du livre-BD  Hé Patron! Pour une révolution dans l’entreprise (Seuil 2023)et de Le manifeste travail - Démocratiser, démarchandiser, dépolluer (Seuil 2020)Jacques CrahayPast-président de l'Union Wallonne des EntreprisesBenjamin DenisResponsable de la politiqu
Le premier choc pétrolier débute en octobre 1973 alors que la guerre du Kippour embrase le Proche-Orient. Le 6 octobre, les armées syriennes et égyptiennes envahissent les territoires occupés par Israël à l’issue de la guerre des Six-Jours en juin 1967.
On produit aujourd'hui environ 440 millions de tonnes de plastique (soit 55 kg/humain) par an. Selon l’OCDE, si rien ne change, cette production annuelle aura triplé en 2060. Comment inverser la tendance?
El Niño fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, intensifie rapidement le réchauffement de l’atmosphère. Et il va avoir un impact brutal sur l’actualité géopolitique. Les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, sur les sociétés jusque dans un passé lointain. Certaines n’y résistent pas. El Niño est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Il est aussi corrélé aux pires violences, de la défaite de la Grande Armée napoléonienne en Russie jusqu’à l’histoire coloniale de l’Inde. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Aujourd’hui, il aggrave l’emballement climatique. C’est un cocktail explosif, où la guerre en Ukraine, la rivalité Chine-Amérique et la crise de l’énergie se combinent aux risques posés par des marchés agroalimentaires mondiaux déjà sous haute tension. À quoi va ressembler un monde chauffé à
Après l’Espagne, la Suède, la Lituanie, et, bien sûr, l’Italie, voilà que les Pays-Bas souhaitent mettre en place une "taxe exceptionnelle sur les revenus des banques". Le 22 septembre dernier, les députés néerlandais ont approuvé une proposition de loi visant à relever le niveau d’imposition des banques et à appliquer une taxe de 15% sur les rachats d’actions par ces mêmes banques. Réaction immédiate sur les marchés financiers : la valeur d’ABN Amro Bank et d’ING Group a chuté à la Bourse d’Amsterdam.
Nous entrons dans une ère d’extinction massive. Alors que nombre de réactions face à cet événement rarissime – même sur des échelles de temps géologiques – se focalisent sur le réchauffement climatique et ses solutions techniques, Aurélien Barrau cherchera à montrer que la catastrophe est en réalité systémique et plurifactorielle. Tout à l’opposé du technosolutionnisme, les dimensions philosophiques et axiologiques seront soulignées. Quelques ébauches de voies d’extraction seront également esquissées, proposant notamment de repoétiser notre rapport au réel.
Une dizaine de foyers de loque européenne ont été identifiés en Wallonie, pour l’essentiel dans la province de Luxembourg. Il s’agit d’une maladie bactérienne très contagieuse qui s’attaque aux larves des abeilles. Conséquence : les apiculteurs concernés doivent détruire leurs colonies d’abeilles, et pas seulement celles qui sont effectivement touchées par cette maladie.
C’est un portrait sombre et sans complaisance que dépeint le rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU) publié le 24 septembre dernier sur l’atteinte des objectifs de développements durables (ODD). En 2012 à la rencontre Rio+20, un agenda avait été proposé pour atteindre certains objectifs de développement durable en 2030 pour tous habitants de la planète. L’ONU a adopté ces objectifs en 2015 et a décidé par la suite que des mises à jour de l’état d’avancement seraient faites tous les quatre ans.
Dans le cadre de l’opération « pourquoi », les abonnés du « Soir » ont soumis plus de 1.000 questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Josiane (Bruxelles).
On peut retourner le problème dans tous les sens, relativiser ce qui doit l'être, les faits n'en demeurent pas moins têtus : la planète Terre est malade. Comme le disent certains Amérindiens, l'existence sur terre est koyaanisqatsi. En langage hopi, ce mot désigne une vie devenue « folle » et « déséquilibrée ». Réchauffement climatique, perturbation des cycles de l'eau et de l'azote, érosion de la biodiversité ou encore épuisement des ressources naturelles, la liste des maux — attestés par les meilleurs experts — est longue. Leurs conséquences sont de plus en plus tangibles. catastrophes naturelles, déforestation, raréfaction de l'eau, baisse de la production agricole, flux migratoires, menaces sur la santé et le bien-être humains… Elles touchent en particulier les populations défavorisées ..du Sud qui ont le moins contribué aux problèmes, et menacent les générations futures.
Devant la cour d’appel de Bruxelles, des plaignants demandent à la justice d’imposer des objectifs climatiques plus ambitieux aux gouvernements des régions et du fédéral.
Président du Conseil européen depuis 2019, Charles Michel est le meilleur ami belge d’Emmanuel Macron. Avant de devenir la figure de proue continentale, le Wallon a conquis un petit fief en début de carrière autour de la commune de Wavre. Mais il ne s’y…
Les « transformations » dont parle le Giec – des changements radicaux, touchant au cœur de notre système économique et social, à notre agriculture, à nos modes de consommation, à nos habitudes de mobilité, à notre alimentation – sont loin d’être acquises.
Nous pouvons encore adapter notre forêt au changement climatique. Sécheresse et températures élevées : le dérèglement climatique exige beaucoup de nos forêts. Mais il y a de l’espoir. Il est encore possible de les acclimater. Comment cela peut-il réussir ?
Waves of severe thunderstorms in the U.S. during the first half of this year led to $34 billion in insured losses, an unprecedented level of financial damage in such a short time as climate change contributes to the frequency and severity of violent meteorological events. The reinsurer Swiss Re Group said Wednesday that damages from convective storms in the U.S., which can come with hail, lightning, heavy rain and high winds, accounted for nearly 70% of the $50 billion in global catastrophic damages so far this year. The storms in the U.S. were so severe, there were 10 that resulted in damages of $1 billion or more, almost double the average over the last decade.
Alors qu’une vague de chaleur s’installe dans le sud de l’Europe, les phénomènes climatiques extrêmes semblent s’aggraver. S’il y a une petite accélération, tout cela figurait dans les rapports du Giec, dit le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele qui en brigue la présidence.
L’ingénieur et historien de l’énergie Michel Lepetit appelle, dans une tribune au « Monde », le secteur de l’assurance à s’unir pour surmonter la crise majeure que représente l’accumulation des catastrophes climatiques.
La canicule qui sévit dans l’Atlantique Nord pourrait avoir de graves conséquences sur la biodiversité. Des moules aux poissons en passant par les herbiers, la nature est exposée à ces phénomènes qui se multiplient.
Pour la toute première fois, le gouvernement français a choisi de dissoudre un mouvement écologiste : les soulèvements de la terre. Pour beaucoup, cette décision du gouvernement marque un cap dans la répression des militants écologistes. Et pourtant, ce n’est pas un cas isolé. En Europe, les mesures prises par les Etats à l’encontre des activistes sont de plus en plus répressives. Que ce soit en Allemagne, en Grande Bretagne ou encore en France les lois, les procès, la surveillance se multiplient et les condamnations sont toujours plus lourdes envers ceux qui défendent le vivant, souvent avec des actions de désobéissance civile. Le tout sans oublier qu’en 2021, 200 défenseurs de la terre et de l’environnement ont été tués pour leur combat, essentiellement en Amérique latine. Face à cette situation alarmante, les Nations Unis ont décidé de créer le premier poste de Rapporteur spécial sur les Défenseurs de l'Environnement au titre de la Convention d'Aarhus. Et en juin 2022, c’est le français Michel Forst qui
Repenser la production pour la réutilisation et l'internalisation des coûts environnementaux pour réduire l'empreinte écologique.
La banquise en Antarctique atteint des records à la baisse. Celle en Arctique pourrait disparaître dès 2030. Et les océans ont un gros coup de chaud. Des remous dans l’eau…
Après des claquements de portes et d’interminables palabres, les gouvernements belges semblent sur le point de trouver un accord à propos du règlement européen sur la restauration de la nature.
Quatorze militants de Greenpeace comparaissent dès ce mercredi 7 juin devant un tribunal brugeois pour avoir manifesté contre Fluxys à Zeebruges. Certains craignent un durcissement de l’appareil judiciaire et des forces de l’ordre contre les militants pour le climat.
La crise climatique s’accélère et la question de la transition s’invite dans les médias. Ces derniers l’ont bien compris mais ne sont néanmoins pas épargnés par la critique : trop peu présents ou, au contraire, trop militants. Alors, comment (bien) parler des changements climatiques et de leurs conséquences ? En Belgique, plusieurs académiques ont appelé les médias « à mener en leur sein une réflexion radicale et globale sur la manière d’aborder les enjeux et questions relatives au climat et à la biodiversité ». Un message (en partie) entendu dans les rédactions, notamment au Soir. Un pôle Planète avec sept journalistes a été créé pour traiter l’environnement, la mobilité ou l’énergie de manière globale. Mais les écoles de journalisme ne sont pas en reste et s’interrogent sur l’opportunité de modifier leurs programmes de cours pour y faire une meilleure place aux questions climatiques, environnementales et aux enjeux de la transition. Au-delà des écoles de journalisme, si les universités francophones sont à d
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
Michel Forst est Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les Défenseurs de l'Environnement au titre de la Convention d'Aarhus. Élu à cette position en juin ...
Les questions de durabilité et de transition sont de plus en plus présentes dans les médias. Dans les rédactions et les écoles de journalisme, la manière d’appréhender ces thématiques est en pleine évolution. Et c’est également le cas au « Soir », où s’installe un pôle « Planète »
photo RTBF Suite à l'interview de Georges Louis Bouchez dans l'émission le Tournant d'Arnaud Ruyssen https://auvio.rtbf.be/media/declic-le-tournant-3020209 le 9 avril 2023, Michel Cordier a rédigé une note envoyée à G-L Bouchez. Une réponse est parvenue du cabinet du président du MR. Découvrez ci-dessous la teneur de cet échange à propos de: - climat et croissance du PIB, - empreinte CO2, inégalités et fiscalité - (dé)croissance et sobriété - agriculture et biodiversité. Pour bien comprendre la structure de cet article: - Les propos précédés de G-L B sont ceux entendus lors de son interview par Arnaud Ruyssen. - Les propos précédés de M C sont les commentaires contenus dans la note de Michel Cordier envoyée à G-L Bouchez - Les propos précédés de réponse de G-L Bouchez à MC sont les commentaires que le cabinet a envoyé suite à la note de MC G-L B : « Nous devrons diviser nos émissions de CO2 par neuf à l’horizon 2050 (passer de 18 t/habitant à 2 t/habitant). » M C : Il faudra réduire drastiquement nos émiss
En 2030 le numérique va consommer 20 % de l’électricité mondiale, en 2050 : 100 %. Au lieu d’être un acteur essentiel à la transition vers un monde durable, le numérique peut devenir une partie importante du problème. Comment freiner son développement anarchique ?
Het noorden van Italië krijgt steeds meer te kampen met extreme droogte. Dat is slecht nieuws voor de boeren, maar ook voor liefhebbers van Italiaanse ham en kaas. Ook de helft van de Europese rijst komt uit de regio. ‘Zonder water kan hier niks groeien.’
La viande d’élevage va-t-elle être remplacée par de la « viande » fabriquée, in vitro, dans des bioréacteurs ? Souvent financées par des investisseurs déjà présents dans l’agrobusiness, quelque 200 start-up dans le monde tentent de mettre au point le processus industriel qui permettrait cette révolution alimentaire. Le biologiste Eric Muraille (ULB) questionne un certain discours technico-optimiste relatif à « cette pâte de cellules qui imite la viande »
découverte des auteurs et du contexte qui nous a fait écrire ce livre. Puis je ferai un panorama de l’Anthropocène en présentant ce que les physiciens appellent « les 9 limites du système-Terre », pour terminer par notre proposition de transformer ces 9 limites en 9 récits de sciences humaines pour qu’on puisse s’emparer en tant que citoyens de ces variabilités physiques et comprendre ce que l’on peut en faire.
Notre pays doit remettre un nouveau plan climat pour atteindre son objectif 2030. Les projections et les premiers signaux politiques provenant de Flandre laissent peu de place à l’optimisme.
Une étude publiée dans la revue Nature estime que si 1 % de la surface utilisée pour l’agriculture était combinée à la production photovoltaïque, la totalité de la demande mondiale en électricité serait couverte. Même s’il permet une productivité élevée d’énergie, l’agrivoltaïsme soulève de nombreuses interrogations, notamment celles liées au modèle agronomique des exploitations agricoles, ainsi qu’à leur modèle économique et leurs capacités foncières. C’est à ces aspects que nous allons nous intéresser.
Un économiste orthodoxe bien médiatisé depuis toujours a fait (fin 2022) un virage à 180° : « Le capitalisme néolibéral n’est plus compatible avec le défi climatique. Chaque jour me rend plus inquiet, car nous sommes devant les silences qui précèdent les grands périls. Une planification étatique est indispensable. » On (il) en parle sur tous les médias. Un ex. parmi d’autres : https://www.lalibre.be/.../le-capitalisme-neoliberal.../ La conférence proprement dite (45 minutes), lors de notre AG annuelle le 18-03-23, commence à la 6ème minute, et est suivie d'un échange de Q/R. Bruno Colmant est Economiste, membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur au sein de trois universités, ex- membre du Management Committee de la Bourse de New York (NYSE), ex-CEO de ING, ex-CEO de la Bourse de Bruxelles, ex-Chef de Cabinet du Min. des Finances, auteur de 87 ouvrages dont le dernier (en 2023) - Un brûlante inquiétude-, signe d’un virage important, appelle à des changements profonds de notre modèle économique. htt
Deux groupes de réflexion ont étudié vingt-quatre entreprises mondiales de l’industrie, des services et du commerce pour établir un palmarès de leurs stratégies de réduction des émissions de CO2.
Dans les accords internationaux, les pays sont considérés comme responsables des émissions de gaz à effet de serre liées à leur production. En attribuant les émissions au pays où les biens et services sont consommés, l’empreinte carbone constitue une évaluation alternative de cette responsabilité. Cette étude présente les émissions de CO2 liées à la production et l’empreinte carbone des trois régions de la Belgique pour l’année 2015. Les émissions de CO2 liées à la production proviennent des comptes des émissions atmosphériques régionaux développés dans le cadre de cette étude, tandis que l’empreinte carbone des régions est calculée à partir d’un modèle et des données entrées-sorties qui incluent les émissions de CO2. D’après les résultats, l’empreinte carbone dépasse les émissions liées à la production pour les trois régions. Cela implique que leur contribution aux émissions mondiales est plus importante si elle est évaluée selon une perspective de consommation que selon une perspective de production.
Quelque 163 navires de transport de gaz naturel liquéfié ont été commandés aux chantiers asiatiques en 2022
L’Union européenne souhaite bannir de ses importations les produits qui seraient issus de zones déforestées. Une initiative ambitieuse qui n’échappe pas aux difficultés du terrain. En décembre 2022, le parlement européen s’est mis d’accord pour édicter une nouvelle législation destinée à bannir de ses importations les produits qui seraient issus de zones déforestées. Il s’agit d’une avancée majeure sur la question de la « déforestation importée », c’est-à-dire la déforestation qui existe du fait de la demande de marchés distants, en particulier celui de l’UE.

2022

Les républicains dénoncent les fonds qui intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs investissements. Une dérive qui, selon eux, pénalise les épargnants et menace les majors du Big Oil, explique dans sa chronique Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».
Entretien avec Michel Thiebaut de Schotten, qui propose un nouveau modèle du cerveau permettant une meilleure compréhension de son fonctionnement et une meilleure prise en charge des troubles neurologiques.
Chers jeunes du climat »… S’il avait voulu énerver les activistes qui réclament des politiques plus résolues pour préserver le climat et le respect des engagements nationaux, Alexander De Croo (VLD) ne s’y serait pas pris autrement. Lundi à la COP27, le Premier ministre invitait les jeunes à « étudier la science », à construire des « partenariats » et à faire confiance dans la technologie. Insistant sur l’importance de politiques climatiques ne laissant personne de côté, opposant les activistes qui ont visé des œuvres d’art sans les dégrader, à d’autres qui voient « au-delà des slogans ». « Creux et décevant », « opposant les fragments du mouvement climat », a-t-on répondu de l’autre côté, certains raillant un discours « technophile ».
À Charm El-Cheikh, les dirigeants du monde entier pourraient-ils s’entendre sur un mécanisme par lequel les nations riches indemniseraient les pays qui subissent le plus violemment les effets du dérèglement climatique, dont nombre de pays africains ? Depuis Ouagadougou, “Le Pays” espère qu’une réponse sera enfin apportée à cette injustice climatique.
The State of Climate Action 2022 report analyzed progress across 40 indicators of action needed by 2030 and 2050 to limit warming to 1.5 degrees C, everything from increasing renewable energy uptake to halting deforestation to shifting to more sustainable diets. We found that none of the 40 indicators assessed are on track to achieve 2030 targets.
Début octobre, quelques 450 philosophes du monde entier ont signé la « déclaration de Montréal », qui condamne « l’exploitation animale », qualifiée d’« injuste et moralement indéfendable ». Une invitation à élargir notre sensibilité morale, à étendre l’humanisme au-delà de notre espèce, à réfléchir à notre relation à la nature mais aussi à la représentation que nous nous faisons de nous-mêmes. Conversation avec l’un des signataires, Mark Hunyadi, professeur de philosophie morale et politique à l’UC-Louvain.
Pour le devenir, nous devrons nous dégager du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Voici les conséquences concrètes dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’habitat, des plastiques, des engrais et autres.
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.
L’influent philosophe français est décédé ce week-end. Il s’était fait critique de la pensée qui sépare nature et culture. Et de la sécession des classes dirigeantes.
La crise écologique que nous traversons a profondément transformé notre rapport à la nature, au point qu’aux yeux de certains la notion et le mot même de nature seraient devenus inadéquats pour penser la place de l’homme dans le monde à l’ère de l’anthropocène. L’écologie nous invite à nous défaire de l’anthropocentrisme dont notre culture, et notamment la représentation du paysage et l’expression du sentiment de la nature auraient été porteuses.
Le présent ouvrage entend apporter un éclairage nouveau et original à la thématique du changement climatique et aux concepts qui y sont associés. À partir d’une approche lexicale, cette somme donne une vision claire et accessible de ce phénomène complexe. Présenté sous la forme d’un dictionnaire, le livre offre une double finalité : établir une première nomenclature interdisciplinaire du changement climatique, à dominante juridique, tout en favorisant sa portée au grand public pour une meilleure compréhension des enjeux posés par l’urgence climatique.
L’utilisation par Vladimir Poutine des centrales ukrainiennes comme moyen d’intimidation des Occidentaux met en lumière la faiblesse des conventions internationales qui protègent ces installations civiles.
L’occupation militaire russe du site nucléaire de Zaporijia est une situation inédite qui soulève - à juste titre - de nombreuses craintes au plan international. Le site au bord du Dniepr est équipé de 6 réacteurs à eau sous pression du concept russe VVER, de 1000 MWe par unité. Seules deux de ces centrales seraient en fonctionnement, les réacteurs étant pilotés par le personnel ukrainien sous la contrainte militaire russe. Des bombardements et des tirs de roquettes auraient eu lieu à proximité du site et des lignes de haute tension. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), incapable d’inspecter le site, éprouve beaucoup d’inquiétude et juge la situation d’une extrême gravité. Stockage d’armement lourd et de munitions y compris dans les bâtiments sont contraires à toutes les conventions internationales.
En cas de risque de coupure d'électricité cet hiver, "on peut fermer des magasins sur certains créneaux horaires", a assuré lundi le président du comité stratégique des magasins E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, sur France Info. "On peut fermer des magasins sur certains créneaux horaires", a-t-il déclaré : "on n'aura pas d'état d'âme, on se bat pour notre pays".
Un incendie s’est déclaré ce lundi en milieu d’après-midi dans les monts d’Arrée, au niveau de Brasparts. Le feu a démarré à la maison des artisans et se serait propagé aux champs : il menace désormais la chapelle du Mont-Saint-Michel de Brasparts, et s’étend en direction de Commana à cause du vent.
Un monde décline tandis qu’un autre émerge sous nos yeux. De nombreuses alternatives se dessinent, annonçant le monde de demain. Mais… Guidés par le passé, et la peur de perdre, allons-nous nous agripper à nos vieilles certitudes, voire tenter de simplement rénover le monde ? Ou, guidés par le futur, tenterons-nous d’innover en apportant notre contribution avec intelligence, courage et enthousiasme ?
Le "Vérité40" dévoile sa composition. Cet outil pédagogique est construit à partir du CAC40, mais avec des critères de sélection différents puisque les émissions de CO2 des entreprises priment. Résultat, de nombreux fleurons français qui composent l’indicateur phare de la place de Paris, comme TotalEnergies, Airbus, ArcelorMittal, Michelin ou encore Engie, en sont exclus.
Cet article propose un panorama des inégalités d’émissions de gaz à effet de serre (GES) entre les ménages français. Il présente de manière détaillée et critique les conventions méthodologiques retenues pour le calcul des « émissions des ménages », et les présupposés qui les accompagnent. Le principe d’attribution généralement retenu, l’empreinte carbone qui assigne aux ménages les émissions des produits consommés, véhicule des conceptions implicites de la responsabilité. Il focalise l’attention sur les contributions des individus, sur leurs choix, il peut occulter le rôle des acteurs non individuels tout comme la composante collective des émissions de GES, et négliger les dimensions de la responsabilité qui ne sont pas liées à la consommation.
Les zones humides, qui stockent eau et carbone, sont « fondamentales ». Las, elles n’échappent pas aux projets de constructions, même dans des départements en situation d’alerte sécheresse.
La prise en compte de l’empreinte carbone globale des véhicules, de leur fabrication jusqu’à leur recyclage final, met en question la pertinence des politiques de renouvellement du parc automobile du fossile vers l’électrique.
Une dimension qui a été largement laissée de côté par les politiques climatiques du monde entier est la prise en compte de l’importante empreinte carbone des personnes très riches.
Les générations actuelles n’ont pas connu Hiroshima et Nagasaki. Pour beaucoup, les armes nucléaires sont des engins de science-fiction. La réalité est tout autre.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
L’ambition du livre est de proposer à tou.te.s les décroissant.e.s un fond idéologique commun. Ce qui suppose, en amont, une décolonisation de nos imaginaires et, en aval, une ouverture aux collectifs à qui la décroissance peut fournir une perspective :
Face aux périls qui menacent l’humanité en ce début de XXIe siècle - réchauffement climatique, écroulement de la biodiversité, montée des tensions géostratégiques -, les peuples dits premiers ont un message à nous délivrer. En Amérique duNord ou du Sud, dans le Pacifique, en Afrique, en Asie ou en Océanie, ils perpétuent un rapport au reste du vivant qui incarne une autre façon d’être au monde.
Comment assurer notre avenir dans un climat désormais instable et avec des ressources limitées, deux menaces capables de déstabiliser gravement nos sociétés ? Nul doute que les citoyens se tourneront en priorité vers les instances locales. Celles-ci devront se montrer capables d’apporter des réponses aux problèmes spécifiques des territoires. Alors par quoi commencer ? Comment mobiliser pour se réinventer ensemble un avenir commun sur son territoire ?
Les récents records de températures historiques au mois de mars 2021 et de précipitations lors de l’hiver 2020-2021 en France illustrent les changements auxquels l’océan côtier doit faire face. Ces évènements extrêmes tendent à s’intensifier et à se multiplier dans les années à venir.
Greenwashing pour les uns, retour à la raison pour les autres. C’est peu de le dire, la version finale de la proposition de la Commission européenne sur la taxonomie est loin de faire l’unanimité.
Pénuries de matières premières, tensions entre Etats, logistique défaillante… Pour l’Europe, l’accumulation de problèmes va rendre les objectifs de transition énergétique complexes et coûteux, relève Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Bruxelloise de 25 ans, Nadège Carlier est doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle a également été désignée comme déléguée ONU francophone du Forum des jeunes, organe officiel de représentation de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous fasse part de son expérience.
La cop26 s'éloigne dans les mémoire. Petit rappel avec l'interview de Nadège Carlier réalisée par Michel Torrekens. Thwaites est son nom ...
Le dimanche 10 octobre 2021, après en avoir été empêchées par des mois de confinement, quelques dizaines de milliers de personnes ont arpenté les boulevards de la capitale pour le climat. Un événement en soi que nous avons eu envie de saluer à travers trois témoignages au féminin.

2021

Résumé: I. Comment va le monde ? Notre biosphère… Notre habitat ? Lorsque l’homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d’eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il réalisera que l’argent n’est pas comestible. (Proverbe amérindien) Deux constats. Nous ne disposons que d’une seule Terre aux ressources limitées, que nous gaspillons allègrement au profit d’une petite partie de l’humanité et sans penser aux générations suivantes. Et nous servons de modèle aux autres qui veulent nous imiter chez eux ou immigrer chez nous. Jusqu’où ne pas aller trop loin dans l’épuisement des ressources et en termes de pollution ?
Ces deux pays ont eu des élections démocratiques, c’est important à noter. Dans le même temps, ils ont une multitude de menaces à gérer : l’insécurité, mais aussi les problèmes de développement comme l’accès à l’éducation ou à la santé, et le changement climatique qui les affecte durement.
C’est du Canada que surgit le dernier scandale d’évasion fiscale en date, l’« ISF gate », dont Libération a dévoilé le 13 décembre l’histoire. Selon le quotidien, des dizaines de grandes fortunes françaises ont recouru, pendant plus d’une décennie, à des structures opaques immatriculées au Canada, des « trusts » non déclarés en France, afin d’y dissimuler leur patrimoine et réduire leur facture fiscale.
La crise sanitaire exige que des décisions soient prises. Mais pour Jean-Michel Longneaux, philosophe, chargé de cours à l'Université de Namur, le véritable enjeu est que celles-ci soient justes. "Comment s'assurer qu'on ne cherche pas à apaiser nos peurs ou à défendre des intérêts privés au détriment des autres, ou qu'on ne se laisse pas emporter par des discours séducteurs qui nous aveuglent et font de nous les complices d'injustices ?"
Une étude gouvernementale norvégienne remet en cause la rentabilité du plus grand projet de parc éolien en mer.
Dans notre précédent article, nous avons vu que les conflits actuels intègrent des tensions liées au climat. Ce processus transforme littéralement certains conflits en "proto-guerres climatiques" (Jean-Michel Valantin, "Que sont les guerres climatiques ?”, The Red Team Analysis Society2 novembre 2021). Cette transformation suit la manière dont la chaîne des conséquences du changement climatique influence la définition des buts de la guerre.
Michel Aglietta, conseiller au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), appelle à la mise en place urgente d’une écologie politique, qui consiste à intégrer les critères de soutenabilité dans les politiques budgétaires et monétaires, la régulation de la finance ou encore la gouvernance des entreprises
C'est l’un des grands absents de la COP 26 à Glasgow : le président russe Vladimir Poutine n'a pas fait le déplacement. Et pourtant, la Russie est particulièrement concernée par les enjeux environnementaux. Après tout, elle est un des principaux producteurs d'hydrocarbures dans le monde. A ce titre, bien sûr, elle bénéficie massivement de l'envolée des prix du gaz et du pétrole depuis quelques mois.
Le Dr Jean-Michel Valantin (PhD Paris) dirige le département Environnement et Sécurité du Red Team Analysis Society. Il est spécialisé dans les études stratégiques et la sociologie de la défense avec un accent sur la géostratégie environnementale. Il est l'auteur de "Menace climatique sur l'ordre mondial", "Ecologie et gouvernance mondiale", "Guerre et Nature, l'Amérique prépare la guerre du climat" et de "Hollywood, le Pentagone et Washington".
Certes une définition consensuelle de la décroissance semble enfin émerger, définition qui ne se contente pas d’appeler à stopper la croissance mais qui envisage bien un reflux démocratique de (la domination de) l’économie sur la vie sociale. Ainsi, Timothée Parrique a raison de mettre en avant les 3 aspects de la décroissance : la décrue (économique), la décolonisation (idéologique) et l’utopie (politique).
L’énergie nucléaire pose des questions environnementales, éthiques, de santé et de sécurité, dit un groupe d’experts de haut niveau. En sortir est possible pour la Belgique, y compris en matière climatique. Prolonger deux réacteurs n’est pas sans risque.
Version longue de mon intervention aux (f)estives 2021 de la décroissance dont le thème général était nos relations avec la nature. J’essaie de montrer comment une responsabilité envers la nature n’est absolument pas incompatible avec une défense humaniste de la décroissance.
Une évolution des mentalités manque au secteur forestier en Wallonie. Pour illustrer le propos, rendons-nous dans le bois d’Ellinchamps, vitrine de notre réseau Natura 2000, exploité pour son bois. Un comble !
Avec les lourds tributs payés au changement climatique et à la pandémie, l’humanité est en train de subir les conséquences d’une "guerre contre la nature que nous avons nous-mêmes déclenchée", a affirmé vendredi le président du Conseil européen Charles Michel, à la tribune de l’assemblée générale des Nations unies.
L’espèce humaine est un voisin bruyant qui laisse la lumière allumée toute la nuit et libère dans l’environnement de nombreuses substances chimiques odorantes. Même non toxiques, ces productions interfèrent avec les processus sensoriels et cognitifs qui permettent aux organismes de communiquer, d’exploiter leur milieu, ou d’éviter les prédateurs.
Dans plusieurs pays, des propositions d’assemblées citoyennes fleurissent, en lien ou pas avec l’urgence environnementale. En 2020-2021, tous les regards ont été portés vers l’expérience française. Résultats ? Enseignements à en tirer ? Perspectives aux niveaux nationaux et européen ?
Devant les crises écologiques, sociales, économiques, démocratiques et fondamentalement anthropologiques, les décroissants ne croient pas que la croissance soit une solution : la croissance est le problème. Affirmer cela fait de nous des « objecteurs de croissance ».
Le rôle de l’Etat est de garantir les droits et les libertés des citoyens : le droit à la vie, à la santé et à un environnement sain et sûr, la liberté de mener une vie digne et authentiquement humaine. En échange de ces libertés civiques, les citoyens abandonnent leur liberté absolue et acquièrent le devoir d’obéir aux lois et aux injonctions de l’État. C’est le respect de ce contrat social, fait de droits et de responsabilités réciproques, qui fonde la légitimité de l’exercice de l’autorité de l’État sur les citoyens. Les femmes et hommes politiques en sont les garants. Si l’État ou les citoyens faillissent à leurs devoirs mutuels, l’autorité de l’État s’effondre. Le peuple souverain, dont tous les pouvoirs émanent, a le devoir de changer de gouvernement pour rétablir le contrat social.
Dans le contexte de la crise de 2008-2009, l’avènement du bitcoin a pu séduire parce que, produit et géré avec un logiciel libre[1], il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs. La réalité est loin de ce schéma idyllique. le bitcoin est essentiellement devenu un instrument spéculatif,... Au-delà des usages monétaires du bitcoin, l’objectif principal de cette note est de démontrer que le bitcoin est un gouffre énergivore, contraire à nos ambitions climatiques.
Dans la famille du « revenu universel », les variantes sont nombreuses et parcourent tout l’échiquier politique et idéologique. On utilise souvent cette hétérogénéité pour – à base d’amalgames et d’objections pénibles – déconsidérer paresseusement n’importe quel variante. Mais pourquoi ne pas commencer par se demander quels pourraient être les éléments du plus petit dénominateur commun de toutes ces variantes.
On the first day of summer, I woke up to the acrid smell of hot tar. Even before my sleepy brain could name the source, my body tensed with anxiety: wildfire season was underway. Given the deepening drought and record-setting heat across most of the American west, this year’s fire season is widely predicted to be among the worst in recent memory – which is saying something, because last year’s was grotesque.
Le pouvoir n’est ni dans les assemblées politiques, ni parmi les dirigeants des entreprises, encore moins dans la rue, le pouvoir est celui de l’état de nos infrastructures matérielles à un moment donné. Le présent article a pour objet de montrer la difficulté d’opérer une transition écologique qui, pour aboutir, nécessite une véritable rupture avec les infrastructures actuelles. Il nous faut déconstruire ce qu’un passé dépassé continue à imposer. Il nous faut revenir à des organisations à l’échelle humaine, rechercher localement l’autonomie alimentaire et énergétique, retrouver les circuits courts et les liens de proximité.
Etes-vous en proie à la solastalgie, l’angoisse et la déprime devant la destruction de l’environnement ? L’UCLouvain aimerait avoir votre avis…
Louise Michel, Élisée Reclus et les autres communards avaient une « appréhension visionnaire de la nature anti-écologique du capitalisme ».
La brasserie trappiste de Rochefort pourra continuer à puiser son eau à la source Tridaine sans modification, contrairement au souhait du groupe carrier Lhoist, qui exploite une carrière et une usine de chaux à quelques pas de l’abbaye et qui voulait agrandir la carrière en "mordant" sur la source actuelle.
Depuis 2015, le bisphénol A, perturbateur endocrinien avéré, est interdit dans les contenants alimentaires et dans les tickets de caisse. Mais ses remplaçants posent aussi problème.
Jean-Michel Valantin est docteur en études stratégiques et responsable de la section Environment & Security du think tank britannique The Red Analysis Society. Il est spécialiste des effets géopolitiques et stratégiques du changement climatique et de la compétition internationale pour les ressources. Il est l’auteur de l’ouvrage Géopolitique d’une planète déréglée (Seuil, 2017).
« Nos recherches confirment que les insecticides tuent les abeilles » : tel est le résumé que donne, non sans humour, le professeur Denis Michez à l’Université de Mons. Malheureusement, sa phrase est à prendre au sens littéral : les abeilles, bourdons et autres butineurs sont aujourd’hui décimés. En cause, les pratiques agricoles actuelles (dont l’usage peu contrôlé de pesticides), divers pathogènes, une alimentation pauvre et le changement climatique, ainsi que l’interaction de tous ces facteurs entre eux.
Titres des médias, émissions de télévisions ou de radios, réseaux sociaux, la collapsologie est partout. La pandémie virale en cours dope son discours et ajoute à l’ambiance catastrophiste. Bref, le contexte est porteur et alimente peurs et inquiétudes.
Capturer le dioxyde de carbone (CO2) dans les cheminées des usines pour le réutiliser dans la fabrication de composants chimiques servant de substituts à des matériaux issus de la pétrochimie? Cette belle équation, susceptible d'avoir un double effet environnemental positif - réduire les émissions de gaz à effet de serre et accélérer le remplacement des produits issus des énergies fossiles -, est en passe d'être résolue par une douzaine d'entreprises et d'universités européennes.
Nous sommes des scientifiques et universitaires de plus de vingt pays et nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de bouleversements, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris de 2015 sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant faire face aux conséquences.
Par le terme « Anthropocène », on désigne la nouvelle époque géologique dans laquelle nous sommes récemment entrés et qui se caractérise par la pression sans précédent que les humains font peser sur l’écosystème terrestre. Ses racines profondes ? L’entrelacement étroit, depuis la plus lointaine Préhistoire, de la trajectoire de la nature et de celle des sociétés humaines. Après avoir fait la généalogie du concept et évoqué les polémiques que suscite son adoption, Michel Magny examine les différentes manifestations de la crise écologique dont l’Anthropocène est aujourd’hui le nom : réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, pollution des écosystèmes, anthropisation des espaces terrestres et pression démographique. Et de s’interroger plus largement : l’Anthropocène ne nous donnerait-il pas à penser, avec la crise écologique, celle des sociétés humaines, c’est-à-dire le rôle de notre espèce et les imaginaires qui fondent notre manière de faire société et d’habiter le monde ?

2020

L'Accord de Paris signé en décembre 2015 lors de la COP 21 a pour objectif – central et ultime – de « contenir l'élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l'action menée pour limiter l'élévation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels ». Toutes les Parties à la Convention Climat se sont accordées sur cet objectif, et y contribuent, appuyées par l’ensemble des acteurs non étatiques, par différents types d'engagements et d'instruments de suivi...
Le recours accru au gaz, énergie « de transition » nécessaire pour combler la production fatale des énergies renouvelables intermittentes, menacera d’autant plus la paix en Europe que ses propres réserves s’épuisent et que son approvisionnement depuis la Russie et l’Orient se fragilise.
Dans nos sociétés, tout est prétexte à victimisation (de soi) et culpabilisation (de l’autre). On ne peut plus parler, écrire, dessiner, filmer, photographier sans s’être entouré de conseillers de la bien-pensance, dont le champ d’action et les règles se renforcent de jour en jour.
Le saviez-vous? Les institutions sans but lucratif (Isbl) créent plus d’emplois que le reste de l’économie en Belgique. Elles totalisent 497.400 salariés après avoir enregistré une progression moyenne de l’emploi de 2,3% sur la période 2009-2017 alors que, dans le même temps, les autres secteurs de l’économie voyaient leur contingent de salariés croître de 0,5% par an seulement. Les Isbl, qui sont actives dans des domaines aussi divers que les hôpitaux, les maisons de repos, les entreprises de travail adapté, les centres culturels, les unions professionnelles, les syndicats, les partis, les associations sportives ou les organisations d’aide aux plus démunis, ont créé 81.700 emplois nets sur la période, soit une progression de 19,7%. Cela représente 10.200 nouveaux postes par an. Avec pour conséquence que leur part dans l’emploi salarié total est passée de 11,1% à 12,6%.