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2022

Une rencontre virtuelle des principaux pollueurs mondiaux organisée jeudi par les États-Unis n’a pas permis de relancer une dynamique entravée par les préoccupations nationales des gouvernements.
Bruxelloise de 25 ans, Nadège Carlier est doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle a également été désignée comme déléguée ONU francophone du Forum des jeunes, organe officiel de représentation de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous fasse part de son expérience.
Une production record de charbon en Chine est annoncée pour 2021, quelques semaines seulement après la COP26 à Glasgow, où les discussions se sont soldées par des désaccords sur l’engagement à abandonner le combustible.
Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.

2021

Echec retentissant comme à Copenhague en 2009 ? Succès historique comme à Paris en 2015 ? Entre les deux ? La dernière conférence climat de l'ONU a inspiré tous ces sentiments et, alors que l'humanité tente de se sauver d'elle-même, le temps de l'action concrète est venu.
Dans la foulée de la COP26 de Glasgow, la France doit rehausser ses objectifs climatiques pour 2030, renforcer leurs mises en oeuvre et "reprendre l'initiative à l'international", recommande le Haut Conseil pour le climat dans un avis publié jeudi.
Comme d’autres conférences climat avant elle, la COP26, qui s’est tenue à Glasgow début novembre 2021, aura pris l’allure d’un grand rassemblement tantôt critiqué pour la démagogie du contraste entre actions et discours, tantôt attendu pour l’impact qu’il aura sur les générations futures (en se promettant d’agir « avant qu’il ne soit trop tard »).
Le Giec et l\'IPBES sont clairs, dans leur rapport d\'atelier coparrainé, sur le fait que nous ne pouvons réussir à inverser les crises du changement climatique et de la perte de biodiversité que par une réponse intégrée et ambitieuse.
Le Shift Projet poursuit son Plan de transformation de l’économie française (PTEF) avec la publication d'un quatrième rapport consacré cette fois à la santé. Le secteur, jusque-là rarement pointé du doigt, représente tout de même 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'Hexagone. Le think tank émet plusieurs recommandations pour décarboner la filière alors qu'un mouvement a émergé sur le sujet lors de la COP26 de Glasgow sur le climat.
C’était l’un des derniers grands projets liés au charbon en Afrique. Mais la centrale de San Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, pourrait bien ne jamais voir le jour.
Les mines à ciel ouvert de Singrauli illustrent le dilemme auquel est confronté le deuxième pays le plus peuplé du monde, expliquant sa résistance à l'élimination progressive du charbon prônée durant le sommet de la COP26 à Glasgow au début du mois.
Et au milieu, de nombreux observateurs qui oscillent entre approbation et critique, entre espoir et désespoir face aux résultats de cette COP26 de Glasgow qui était vue comme cruciale pour l'avenir de l'humanité.
A l’occasion de la COP26, le chercheur en géopolitique de l’environnement et des migrations François Gemenne répond à 10 questions sur le réchauffement climatique
L’Ademe présentait ce mardi un rapport détaillant les solutions potentielles pour parvenir à cet objectif de la COP26. Certaines impliquent un changement drastique de nos modes de vie, d’autres font le pari de la technologie.
Op de voorbije klimaattop in Glasgow deed president Trudeau van Canada ronkende beloftes. Zijn goedkope woorden staan echter in schril contrast met wat hij in eigen land uitricht. Daar blijft hij zweren bij fossiele brandstof en worden Inheemse mensen die zich daartegen verzetten brutaal aangepakt.
Klimaatverandering wordt vaak besproken alsof het een uniek atmosferisch fenomeen is. Maar de crisis is diep verweven met de oceaan, en dat aspect is grotendeels verwaarloosd in internationale klimaatbesprekingen. De laatste internationale klimaatonderhandelingen hebben enige vooruitgang geboekt door, voor de eerste keer, oceanen permanent te verankeren in het multilaterale klimaatveranderingsregime. Maar het klimaatpact van Glasgow is nog steeds mijlen verwijderd van waar het moet zijn om het belang van oceanen voor ons klimaatsysteem adequaat weer te geven.
Plusieurs études ont montré cet automne que ces engagements étaient insuffisants. En particulier, l’analyse du secrétariat de l’Accord de Paris(1) a montré qu’ils conduisaient à 2,7 °C d’augmentation moyenne des températures d’ici la fin du siècle. C’est mieux que les 3 ou 3,5° qu’annonçaient les contributions initiales des États en 2015, mais c’est bien loin des objectifs posés dans l’Accord de Paris !
De klimaatconferentie COP26 zit er weer op. Velen blijven vertwijfeld achter. Was het voldoende? Blijft het niet bij intenties? Ook in het onderwijs zit die twijfel en heerst onbehagen. In een open brief die op sociale media circuleert, vragen leerkrachten en professoren zich af wat te doen met de angst voor de toekomst van leerlingen en studenten. En of de Vlaamse regering en minister van Onderwijs Ben Weyts in het bijzonder daarover geen signaal kunnen geven. Liefst krachtiger dan wat Vlaanderen nu aan voorstellen heeft gedaan.
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
L’objectif de la COP26 était de taille : conclure le cycle de négociations entamé après la COP21. Autrement dit, s’accorder sur des règles générales et des outils de mise en œuvre des Accords de Paris. Ces derniers reposaient sur les participations volontaires des pays quant à l’atténuation du changement climatique (CC), tenus de publier tous les 5 ans leur engagement de réduction d’émissions (les fameuses “NDC”, Nationally Determined Contribution). Alors qu’en est-il ? Ces NDC sont-elles respectées ? A quel point la Cop26 et ses dispositions sont-elles (in)suffisantes ? Mr Mondialisation était sur place : bilan.
Volgens Vijay Prashad en Zoe Alexandra heeft de COP26 bitter weinig kunnen waarmaken van de dringende eisen die wereldleiders en civil society organisaties stelden om de planeet te redden, aangezien het bedrijfsbelangen waren die er de overhand hadden.
De klimaattop in Glasgow was een mislukking, een zoveelste gemiste kans. Vage beloftes, compromissen, niet-bindende afspraken, gefoefel in de marge. En dat terwijl de werkelijke CO2 uitstoot wereldwijd een stuk hoger is dan wat de officiële cijfers ons vertellen. COP26, op zich al een veeg teken: al zesentwintig jaar lopen de wereldleiders achter de feiten aan.
La 26e conférence internationale sur le climat (COP26) se termine à Glasgow sur de nombreuses promesses et un manque d’engagements concrets, avec pourtant une prise de conscience de l’urgence climatique par l’ensemble des pays participants.
La Commission Européenne a présenté à Bruxelles une proposition de loi pour enrayer la déforestation. Elle souhaite aller plus loin que l’accord signé par une centaine de pays lors de la COP26 à Glasgow. La stratégie de l’Europe consiste alors à verdir ses importations, en garantissant des produits non responsables de la dégradation des forêts.
Grieks econoom Yanis Varoufakis ziet drie redenen waarom de laatste klimaatconferentie opnieuw een debacle is geworden: een wereldwijd probleem van free-riding (de onrechtmatige overconsumptie van basisgrondstoffen door de grote bedrijven), het gebrek aan internationale coördinatie en ... het kapitalisme.
Tijdens de COP26 was Bidens kritiek op het klimaatbeleid van andere landen niet mals. In eigen land lijkt de president van de Verenigde Staten er echter niet toe in staat om een klimaatplan van de grond te krijgen. Dit werd bevestigd door een recente veiling van vergunningen voor boorrechten om gas en olie te verkrijgen in de Golf van Mexico.
Anuna De Wever, bekend boegbeeld van Youth for Climate vertelt in een openhartig en pittig interview hoe ze de klimaattop in Glasgow heeft beleefd, welk bilan ze van de top maakt en hoe het nu verder moet met onze planeet.
Grootouders voor het Klimaat is bitter ontgoocheld met de resultaten van de COP26- klimaattop in Glasgow. De dringende oproep (zie verder) van de Grootouders en ouderenverenigingen aan onze regeringen om het tij te keren met een ambitieus klimaatakkoord en meer klimaatrechtvaardigheid werd niet beantwoord met maatregelen die nu dringend nodig zijn. De overheden komen zo hun zorgplicht voor de volgende generaties niet na. De dikwijls scherpe reacties van de ambassadeurs van de Grootouders stromen nu binnen.
Oliebedrijven werken intens samen om de afbouw van olie en gas tegen te werken, schrijft onderzoeker Dario Kenner van de Universiteit van Sussex na de klimaattop in Glasgow. “Nu is het moment om hen te confronteren en hun invloed af te bouwen.”
Une contribution d'Alice Arts, membre de l'Etincelle, un kot-à-projet néo-louvaniste centré sur le journalisme dont La Libre Etudiant est partenaire.
La climatologue franco-canadienne Corinne Le Quéré, également coauteure pour le GIEC, préside le Haut-Conseil pour le Climat français. Elle revient dans cette interview sur le bilan de la COP26 de Glasgow. Corinne le Quéré estime que bien qu’imparfait, le Pacte Glasgow s’inscrit dans une dynamique d’avancée dans l’action climatique.
La COP26 sur le climat n'a pas été "un échec" mais les engagements doivent maintenant être pleinement mis en œuvre, a appelé jeudi le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. "Je ne suis pas d'accord avec l'idée que Glasgow serait un échec", a-t-il déclaré en soulignant les "nombreux et importants résultats positifs" du sommet.
Si les Etats tiennent tous leurs promesses en matière de réduction des gaz à effet de serre, le réchauffement climatique sera tout de même bien au-delà des ambitions de l'accord de Paris, entraînant des phénomènes destructeurs sur toute la planète.
Volgens VUB-klimaatwetenschapper Wim Thiery leven we nu in het cruciale decennium voor de aanpak van de klimaatcrisis. DeWereldMorgen.be vroeg hem naar zijn evaluatie van de voorbije klimaatconferentie COP26 in Glasgow.
COP26 is afgelopen. Wat leverde het op? Enkele broodnodige doorbraken om de 1,5°-doelstelling in leven te houden, maar ook moeizaam verworven en magere resultaten op vlak van internationale klimaatfinanciering en solidariteit. Het zijn zijden draadjes, al was er vooruitgang. Of toch: als deze COP nu dienst doet als springplank voor échte actie.
De klimaattop in Glasgow was een mislukking, een zoveelste gemiste kans. Vage beloftes, compromissen, niet-bindende afspraken, gefoefel in de marge. En dat terwijl de werkelijke CO2 uitstoot wereldwijd een stuk hoger is dan wat de officiële cijfers ons vertellen. COP26, op zich al een veeg teken: al zesentwintig jaar lopen de wereldleiders achter de feiten aan.
Dans le sillage d’une Cop 26 qui aura vu la Belgique se présenter à la conférence sur le climat sans accord, l’État belge va (de nouveau) devoir répondre d’inaction climatique devant la justice, après avoir déjà été condamné par un premier jugement en juin dernier.
Dénonçant l’influence des entreprises à la COP26 et l’échec de ce sommet, quelque 200 universitaires internationaux demandent dans cette lettre de prendre des « décisions plus radicales ». Et appellent à une « révolution verte » face à l’urgence climatique.
Après la COP 26, l’heure est au bilan pour les chercheurs Gaël Giraud (CNRS) et Loïc Giaccone (Georgetown Environmental Justice Program). Ils reconnaissent les avancées, comme la signature d’accords sectoriels. Mais on n’a jamais été aussi éloigné des objectifs de l’accord de Paris. Et cette nouvelle COP a révélé une faille démocratique.
Revolutie (de; v; meervoud: revoluties): ontleend aan middeleeuws Latijn revolutio: 'omloop van een hemellichaam’, omwenteling. Nooit had ik gedacht dat mijn denken op zo’n korte tijd compleet zou overhoopgegooid worden. Revolutie. Dat is wat mij vorige week intern is overkomen en ik kan alleen maar proberen dit zo snel mogelijk met zoveel mogelijk anderen te delen. Want de tijd dringt.
Op de klimaattop in Glasgow werd na meer dan twee weken van onderhandelen een akkoord bereikt. Landen die vandaag al sterk lijden onder de gevolgen van de klimaatverandering hebben tot op het einde getracht om meer garanties van rijke naties te krijgen. Dat is niet helemaal gelukt, blijkt uit dit overzicht.
Plutôt que les vaines palabres de la COP26, Isabelle Attard a écouté avec attention les paroles de Greta Thunberg. Lorsque la jeune activiste dit que « nous allons faire le changement, qu’ils le veuillent ou non », l’ex-députée devenue anarchiste y voit une sagacité pleine d’espoir.
Op de klimaattop in Glasgow werd na meer dan twee weken van onderhandelen een akkoord bereikt. Landen die vandaag al sterk lijden onder de gevolgen van de klimaatverandering hebben tot op het einde getracht om meer garanties van rijke naties te krijgen. Dat is niet helemaal gelukt, blijkt uit dit overzicht.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
Alors même que sa capitale est souvent plongée dans un brouillard toxique, l'Inde a mené la charge pour affaiblir les engagements contre le charbon lors du sommet de la COP26, privilégiant, selon les experts, sa croissance économique au détriment de l'avenir de la planète.
Le dénouement de la COP26, marqué par l’intervention de l’Inde pour demander non plus une sortie du charbon mais une réduction, n’est en fait que le résultat de décennies de déni climatique de la part des pays riches. Sur la réduction des émissions, la solidarité avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. Cela n’a fait que contribuer à creuser le fossé et la méfiance entre les deux blocs.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a balayé les critiques affirmant que le pays avait empêché, avec l'Inde, un engagement plus concret du monde à sortir du pétrole, combustible fossile particulièrement polluant.
Le renoncement de l’Inde et de la Chine sur le charbon et la persistance du profond clivage Nord-Sud illustrent les insuffisances des objectifs pris à Glasgow, qui dessinent un monde à 2,7°C de réchauffement.
À Glasgow, les discussions de la COP26 ont abouti ce 13 novembre (soit un jour après la date de conclusion initialement prévue) à l’adoption d’un texte de compromis des près de 200 Parties présentes.
Maintenant, c’est un combat direct pour la survie. Le Pacte climatique de Glasgow, malgré tout son langage sobre et diplomatique, ressemble à un pacte suicidaire. Après tant d’années gâchées de déni, de distraction et de retard, il est trop tard pour un changement progressif. Avoir de bonnes chances d’éviter plus de 1,5°C de chauffage, c’est réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 7 % chaque année : plus vite qu’elles n’ont baissé en 2020, au plus fort de la pandémie.
La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant. Parmi les points positifs, je vois : ...
Nog maar een jaar geleden eisten een miljoen mensen een Europese wet tegen geïmporteerde ontbossing. Deze woensdag presenteert de Europese Commissie een ongekend en langverwacht wetsvoorstel in deze richting. WWF roept de lidstaten op om hun verantwoordelijkheid te nemen, aangezien ze zojuist tijdens COP26 een toezegging hebben gedaan om ontbossing tegen 2030 te stoppen.
One point five to keep the planet alive, dat was de inzet van deze top. Na veertien dagen onderhandelen is de woede bij klimaatactivisten en landen uit het Zuiden groot en terecht. Hoe moet het nu verder?
Op de klimaattop in Glasgow is meer dan 24 uur na de officiële deadline alsnog een akkoord bereikt. Daarin is op het allerlaatste moment nog een belangrijke tekst over steenkool verwaterd, om landen als India en China tegemoet te komen.
Zaterdag 13 november. COP 26 eindigde meer dan 24 uur te laat. In de zoektocht naar een balans tussen ambitie en solidariteit, is het voorzitterschap erin geslaagd een delicaat compromis te bereiken tussen alle partijen. Dit definitieve akkoord is verre van volmaakt, maar geeft niettemin een impuls aan de strijd tegen de klimaatcrisis. Het moet nu worden vertaald naar ambitieuze en solidaire maatregelen.
De internationale klimaattop in Glasgow is op zijn einde gelopen. Vlaamse Klimaatbewegingen: Greenpeace, Oxfam, Climaxi en WWF geven hun reactie. De organisaties erkennen dat het akkoord positieve punten bevat en een belangrijk signaal geeft, maar ook dat het verre van perfect is, de 1,5°C-doelstelling aan een zijden draadje hangt en belangrijke zaken weer op de lange baan geschoven worden. Wel klinkt de roep om een betere, klimaatrechtvaardige wereld steeds luider, en de rol die jongeren, inheemse leiders en activisten hierin spelen, wordt duidelijker.
Les négociations climatiques de la COP26 ont abouti au Pacte de Glasgow, une déclaration jugée décevante par de nombreux observateurs. Le climatologue Jean Jouzel dresse un premier bilan de la COP26 de Glasgow plus nuancé. Lisez notre entretien avec l’ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel pour faire le point sur les négociations climatiques.
De nombreuses ONG ont exprimé leur déception à l'issue de la COP26 de Glasgow, samedi soir, jugeant l'accord décevant même s'il laisse une étroite fenêtre pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme le prévoit l'accord de Paris.
Voici les principales réactions internationales à l'accord adopté samedi par la COP26 à Glasgow pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète mais sans assurer de parvenir à le contenir à 1,5°C de plus qu'à l'ère pré-industrielle.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé que l'accord sur le changement climatique conclu samedi par la COP26 à Glasgow était "un pas dans la bonne direction" mais souligné que "le travail est loin d'être achevé".
Les 196 pays de la COP26 ont adopté samedi 13 novembre un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Mais sans garantir le respect des objectifs de l’accord de Paris visant à limiter le réchauffement en deçà de 2 °C, ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres.
Les principaux points du "Pacte de Glasgow sur le Climat" adopté à la COP26, au terme de deux semaines de négociations:
Comment programmer la sortie des énergies fossiles alors que celles-ci ne font pas partie de la négociation sur le changement climatique ?
Le Royaume-Uni a annoncé formellement l’adoption d’une décision finale à l’issue de la COP26. Jusqu’à la dernière minute, la question des énergies fossiles a fait débat, avec la Chine et l’Inde à la manœuvre.
Les décisions adoptées à la COP26, à Glasgow, vont aider à la mise en oeuvre de l'accord de Paris sur le climat, a souligné dimanche le climatologue Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), estimant qu'il s'agit d'un "pas dans la bonne direction". "C'est bien plus que du bla-bla, mais c'est très insuffisant", résume-t-il.
Les quelque 200 pays de la COP26 ont adopté samedi un accord loin de faire l'unanimité. Le "pacte de Glasgow" est jugé en deça des espérances de départ. L'accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique ne garantit pas de tenir l'objectif de le contenir à 1,5 °C, ni de répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.
"L'ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot", conclut le climatologue.
Après deux semaines intenses de tractations et une journée de prolongations, la COP26 a accouché de timides avancées. Au Royaume-Uni, certains médias voient le verre à moitié plein, quand d’autres le voient à moitié vide, voire totalement vide.
Après deux semaines d'âpres négociations, la COP26 a pris fin, samedi 13 novembre, avec un accord en demi-teinte, déjà largement critiqué et dont le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a lui-même relevé les faiblesses.
Une analyse partagée par Adélaïde Charlier, la coordinatrice francophone de "Youth for Climate" de Belgique. "Il y a eu des côtés positifs, mais surtout négatifs", a-t-elle fait savoir sur le JT de 13h de la RTBF. La jeune militante regrette que la conférence ne soit pas allée plus loin concernant les énergies fossiles et le charbon.
Adélaïde Charlier, coordinatrice de "Youth for Climate", admet qu’il "y a eu des avancées" mais regrette qu’il n’ait pas été décidé d’arrêter complètement les subsides aux énergies fossiles et au charbon
Tout ça pour ça. Quand on pense aux attentes suscitées par cette COP26, à l’énergie et aux moyens (souvent coûteux en gaz à effet de serre) déployés, on ne peut qu’être épouvantablement déçus, voire révoltés devant le résultat obtenu à Glasgow par les dirigeants de la planète. Le message envoyé aux jeunes mobilisés en masse pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver c’est, en gros : «On va tous dans le mur mais laissez-nous en profiter à fond d’ici là.»
Now it’s a straight fight for survival. The Glasgow Climate Pact, for all its restrained and diplomatic language, looks like a suicide pact. After so many squandered years of denial, distraction and delay, it’s too late for incremental change.
This was filmed at a UN press conference during the final days of COP26.
Les 196 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Accord qui n'est pas jugé à la hauteur de l'urgence par les associations de défense de l'environnement.
De COP en COP le système capitaliste recycle les vieilles promesses mais s'emploie à ne rien changer. Mais désormais le roi est nu. L'échec de la COP26 met un point final au mythe d'une coexistence possible entre capitalisme et écologie. Les faits sont posés: la préservation de l'un ne se fera pas sans abandon de l'autre. Chacun devra maintenant se positionner en conséquence.
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
Les questions de l’aide aux pays moins développés et de la sortie des énergies fossiles menacent de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le dérèglement climatique.
La présidence britannique de la COP26 tentait samedi de défendre son projet qui selon elle "fait réellement avancer les choses", alors que plusieurs points controversés notamment sur l’aide aux pays pauvres menaçaient de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète.
Nous avons rencontré Frédéric Durand, auteur d’un ouvrage de référence sur le réchauffement. Le géographe résume les enjeux de la COP 26, entre urgence absolue de mesures fortes et danger des fausses bonnes solutions, comme le nucléaire.
La COP26 va s’achever à Glasgow après deux semaines de négociations. Décriée pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas permis l’adoption de décisions suffisantes pour répondre à l’urgence et aux défis des pays les plus impactés par le changement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
Après quinze jours de négociations, les États ont adopté sur le fil, samedi, un texte commun à la COP26 pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique.
Il n’aura fallu que quelques minutes après la fin de la COP26, pour que de nombreux représentants gouvernementaux sautent sur Twitter afin de se dédouaner de cet accord à minima. Cependant, aucun n’a expliqué pourquoi il a voté "oui".
La COP26 se termine à Glasgow. Greenpeace est déçue du fragile et faible accord final qui n’offre aucune réponse à une crise climatique déjà menaçante. La Belgique a réussi à se soustraire à sa responsabilité de gros pollueur malgré quelques belles promesses. En raison du blocage flamand, notre pays a une fois de plus fait piètre figure sur la scène internationale.
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins. Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres. Dilatoire parce qu'ils vendent une "neutralité carbone" de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
Mais le succès d’une COP ne se mesure ni au nombre de ses participants, ni à celui des déclarations produites. Il se juge à sa capacité d’accélérer l’action climatique sur le terrain. En la matière, que peut-on retenir de cette 26e édition ? Un accroissement timoré des objectifs de réduction d’émissions
After two weeks of talks in Glasgow, diplomats from almost 200 countries have agreed to ramp up their carbon-cutting commitments, phase out some fossil fuels and increase aid to poor countries on the front lines of climate change.
À l’issue d’une conférence marquée par la mise à l’écart des communautés les plus impactées et l’omniprésence des lobbies, la COP26 accouche une fois de plus d’engagements sans ambition qui repoussent l’action aux calendes grecques.
« Le résultat de la COP26 laisse les pays développés libres de continuer à polluer, et donne le feu vert à des massifs accaparements de terres dans les pays en développement pour des projets de compensation. Alors que la présidence britannique et ses alliés s’auto-congratulent, il aurait été préférable qu’aucun accord ne soit atteint.
Pour Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat, si de bonnes annonces ont déjà été faites, la contribution de plusieurs pays, dont le Brésil, est loin d'être suffisante.
La 26e Conférence climat (COP26) qui se tient à Glasgow ferme officiellement ses portes ce vendredi 12 novembre, mais une prolongation du sommet durant le week-end est largement probable. Hier, près de 200 climatologues ont publié une lettre ouverte. Ils dénoncent en substance le peu de considération accordée au dernier rapport du Giec, au regard des conclusions politiques qui se dessinent. Le climatologue français Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec et signataire de la lettre, ne cache pas son énervement.
La COP26, qui prend fin ce 12 novembre, risque encore d'être un catalogue de bonnes intentions, non suivi de mesures concrètes, regrette Franklin Dehousse. Le professeur à l'ULiège, ancien juge à la Cour de justice de l'Union européenne, analyse les raisons de 30 ans d'immobilisme climatique.
C’est sa première COP, ici à Glasgow, après le rendez-vous manqué de Madrid. Adelaïde Charlier, l’une des figures de proue du mouvement Youth for climate, avait entrepris, fin 2019, un périple en voilier, vers le Chili, où devait se tenir la COP25. Mais en raison de troubles sociaux dans le pays andin, la conférence climat s’était finalement tenue à Madrid. La COP26, elle ne pouvait donc pas la rater.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l’utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, publié par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est édulcorée par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
De nombreux sujets de discorde, notamment le financement des pays pauvres et les énergies fossiles, restent à dénouer avant l’adoption d’une déclaration finale ce vendredi soir.
Huit pays dont la France se sont engagés à éliminer l’exploitation des énergies fossiles de leur territoire. Mais cette nouvelle alliance ne comprend pas les principaux États producteurs d’hydrocarbures dans le monde, comme les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Norvège.
Après des jours et des nuits de débats et de discours, c’est la toute dernière ligne droite à la COP 26. Elle doit officiellement s’achever ce soir, à 19 heures, à Glasgow, mais comme souvent, les pays membres pourraient bien jouer les prolongations ce week-end pour tenter de parvenir à un accord sur le climat. Quels sont les échos de ces deux semaines de COP26 ? Nadège Carlier, Bruxelloise de 25 ans, membre de la délégation belge, est l’invitée de François Heureux sur la Première.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, posté par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est adoucie par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
Parmi les déconvenues du sommet de la COP26 qui touche à son terme figure la décision de lAustralie de maintenir ses mines à charbon ouvertes pendant des décennies. Les opposants à cette énergie fossile peinent à se faire entendre dans ce pays, qui entend en profiter jusqu’au bout.
Ce vendredi, en collaboration avec Romain Weikmans, enseignant à l’ULB et spécialiste des politiques climatiques, nous nous penchons sur la question à 100 milliards de dollars. Ce montant de 100 milliards de dollars annuels est censé être mobilisé par les pays riches pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique.
Le deuxième projet d’accord publié ce vendredi matin à Glasgow assouplit la demande faite aux pays d’accélérer l’élimination progressive du charbon et des énergies fossiles.
En marge de la COP26 à Glasgow, des activistes ont trouvé un moyen bien à eux d'alerter leurs concitoyens sur l'urgence climatique ... Ils dégonflent les pneus des voitures de luxe! Selon la BBC, le collectif Tyred of SUVs a revendiqué avoir ciblé une soixantaine de véhicules dans le "quartier riche". Leurs propriétaires pouvaient également découvrir sur leur pare-brises une "contravention climatique".
Après une semaine d’hésitation, la France a rejoint une nouvelle alliance s’engageant à mettre un terme d’ici à la fin 2022 au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles. Mais la portée de cet engagement reste limitée.
A l’aube d’une nouvelle déclaration de la Conférence des Nations Unies pour le Climat, en son dernier jour, petit rembobinage pour comprendre les moments clés de cette COP26, qui a officiellement démarré ce 1er novembre 2021.
Op de laatste dag van de klimaattop in Glasgow wordt koortsachtig onderhandeld. Maar zowat iedereen gaat er nu al van uit dat er vanavond nog geen akkoord zal zijn. Na onderhandelingen tot diep in de nacht kwam vroeg op vrijdagmorgen een nieuwe ontwerptekst uit de bus. Daarin zijn een aantal opvallende bepalingen uit een eerdere versie al weer afgezwakt
La Belgique a signé vendredi à Glasgow, à l'occasion du dernier jour (en principe) de la COP26, la déclaration sur la fin du financement public international des combustibles fossiles.
Vingt-deux pays ont adopté vendredi une feuille de route initiée par la France visant à coopérer pour adapter leurs forces armées à l'impact du changement climatique et décarboner les activités militaires, encore très dépendantes des énergies fossiles.
À la COP26, les États auront présenté leurs objectifs, plus ou moins ambitieux, en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce suivi et cette comptabilité climatiques posent plus généralement la question de l’évaluation des performances environnementales de chaque pays.
La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, est une puissante défenseuse des nations insulaires, particulièrement vulnérables au changement climatique. À Glasgow, elle dynamite les négociations.
Txai Surui a 24 ans, elle est sur le point d'obtenir un diplôme de droit et appartient à la tribu indigène Paiter Surui. Les peuples indigènes ne participent pas aux négociations de la COP26 à Glasgow, mais grâce à son discours lors de l'ouverture du sommet sur le climat, Txai est devenue l'une des stars de la conférence.
Le brouillon de l’accord de Glasgow inclut, pour la première fois de l’histoire des COP, la question des combustibles fossiles. Certes, ce passage sera probablement supprimé d’ici à l’adoption finale du texte. L’accord de Glasgow sera à l’évidence très décevant. Mais « avec 20 ans de retard, les combustibles pourraient bien entrer dans le processus de COP. Et c'est peut-être le meilleur moyen de s'assurer qu'ils ne sortent plus jamais du sol », espèrent Nicolas Haeringer, Amélie Canonne et Maxime Combes, depuis la COP26 à Glasgow.
Depuis le début officiel de la COP26, qui a lieu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, Action Solidarité Tiers Monde (ASTM) dénonce l’accès inégal des représentant·e·s des pays du Sud à la 26e édition de la conférence et présente ses positions en vue de ce rendez-vous crucial dans la lutte contre le changement climatique. L’ASTM est sur place pour suivre de près les négociations et soutenir les voix du Sud global et des mouvements sociaux.
Les promesses de réduction des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement sonnent creux tant que le monde ne sort pas des énergies fossiles, a déclaré jeudi le secrétaire général de lONU à la COP26.
Ils auront parlé financements, énergie, jeunesse et transports. Même les forêts et les océans ont eu leur place dans les négociations de Glasgow. L’agriculture, elle, n’aura pas fait date.
Avez-vous bien lu nos mises en garde ? C’est la question que posent en substance plus de 200 climatologues, dont le Belge Jean-Pascal van Ypersele, qui appellent la COP26 à agir immédiatement et massivement contre le réchauffement.
Ce mercredi 10 novembre, c’était la journée consacrée au transport à la COP26. L’occasion de réaliser un focus sur le transport de marchandises, (qui comme d’autres secteurs devra lui aussi faire des efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
Une douzaine de pays, ne comprenant aucun grand producteur, a lancé jeudi à la COP26 une coalition "Beyond oil and gas" (BOGA, au delà du pétrole et du gaz), pour favoriser la transition hors de ces énergies fossiles. Le Danemark et le Costa Rica, co-présidents, ont présenté cette initiative visant "une sortie maîtrisée du pétrole et du gaz" à laquelle se sont joints 10 autres pays ou "entités sous-étatique": Californie, France, Groenland, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays de Galles, Portugal, Québec, Suède.
La tenue de la COP sur les changements climatiques tombe vraiment mal. La priorité de l’instant n’est pas climatique, mais résolument géopolitique, économique et stratégique. A la sortie de la pandémie, aucun pays ne veut rater le wagon de la croissance et, au demeurant, perdre une place dans le classement international du pouvoir. Le réchauffement attendra et les dirigeants l’ont bien compris. Pour avoir la paix, il leur a suffi d’émettre un objectif zéro carbone assez lointain dans le temps. L’exemple de la pétrolière Arabie saoudite est particulièrement hilarant.
« Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (…) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon », a déclaré, jeudi 11 novembre, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, à la veille de la fin de la COP26. « Les annonces ici à Glasgow sont [toutefois] encourageantes, mais elles sont loin d’être suffisantes », a-t-il estimé.
La Flandre va in fine probablement devoir suivre l'allure du train de la lutte contre le changement climatique. "L'espoir vient de l'union européenne", selon le professeur belge. "L'UE va finir par imposer à la Belgique ce qu'il doit se passer, et la Flandre va devoir s'aligner. Ce qui est dommage, c'est que s'il elle s'y préparerait dès maintenant, ce serait beaucoup plus facile de mettre en oeuvre les politiques nécessaires. On menant ce combat d'arrière garde, elle va rendre le boulot plus compliqué."
Parmi les signataires de la déclaration de la Coalition des hautes ambitions, figurent une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont ceux des pays voisins de la Belgique : France, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, mais aussi le vice-président de la Commisison européenne, Frans Timmermans.
Le secteur de la construction est connu pour être l’un des grands acteurs du réchauffement climatique. Il représente en moyenne 11% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Une trentaine de pays et une douzaine de constructeurs automobiles se sont engagés mercredi à la COP26 à Glasgow à travailler à la fin de la commercialisation de voitures et camionnettes neuves thermiques au plus tard en 2040.
Les toutes nouvelles promesses annoncées à la COP26 de Glasgow engendreraient un réchauffement de la planète d'environ 2,4°C d'ici la fin du siècle, selon le groupe de recherche Climate Action Tracker. Cela les placerait loin de la limite de 1,5°C, que les scientifiques estiment nécessaire pour éviter les effets les plus dévastateurs du changement climatique.
Pas d’accord belge sur la répartition des efforts climatiques à la COP26 de Glasgow. C’est un revers majeur pour la Belgique, pour le Premier ministre Alexander De Croo, et pour Ecolo avec trois ministres en charge du climat. Un revers de la main infligé par la N-VA.
Plusieurs pays et constructeurs ont annoncé mercredi à Glasgow vouloir «faire en sorte que toutes les nouvelles voitures et camionnettes vendues soient zéro émission dans monde d’ici 2040 et au plus tard en 2035 dans les principaux marchés».
Le premier projet de résolution de la COP26 publié mercredi encourage les pays à réviser à la hausse leurs engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre dès 2022, soit trois ans avant la date prévue par l'accord de Paris.
De mooie beloftes over netto-nul-uitstoot die overheden en grote bedrijven in het kader van de klimaattop maken, dienen slechts als afleidingsmanoeuvre, schrijven Maureen Santos en Linda Schneider van de Heinrich-Böll-Stiftung. ‘Deze schijnbaar ambitieuze doelstellingen komen neer op de zoveelste ronde van “greenwashing” omdat netto nul niet echt nul is.’
L’accord annoncé mercredi à la COP26 par la Chine et les États-Unis pour renforcer leur ambition climatique est "un pas dans la bonne direction", a salué dans la foulée le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a également salué cette annonce.
A l’issue du dixième jour des discussions de la 26e Conférence des parties (COP) pour le climat des Nations unies, la Chine et les Etats-Unis ont conclu une « déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique », a annoncé l’émissaire pour le climat chinois, Xie Zhenhua, mercredi 10 novembre. « Les deux parties reconnaissent l’écart existant entre les efforts actuels et les objectifs de l’accord de Paris, donc nous renforcerons conjointement l’action climatique », a-t-il ainsi déclaré devant la presse depuis Glasgow, en Ecosse.
Après dix jours de discussions à Glasgow, une première mouture de la déclaration finale de la COP26 appelle les pays à « réviser et renforcer », dès 2022, les contributions nationales qui fixent les engagements à court terme.
Net zero is popular among polluters for good reason – it’s toothless compared to emissions restrictions and a carbon tax
If Cop26 were to be staged, it would be as a political drama in two long acts. Act one would see the leaders of wealthy countries such as Britain, the US and Australia smiling broadly as they strut the Glasgow stage with their friends, wring their hands and manage the world’s expectations. Act two would see them knifing each other offstage and kicking poor countries hard before running away.
Parmi les thèmes nouveaux qui résonnent dans les halls et les couloirs de la COP 26 cet automne figure celui de la « transition juste ». Ainsi, le 4 novembre dernier, plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont co-signé une « Déclaration sur la transition internationale juste ». Mais de quoi parle-t-ton, au juste ?
Les tout nouveaux engagements climatiques des Etats n’ont que marginalement amélioré les chances de l’humanité de freiner le réchauffement de la planète, a regretté l’ONU mardi, appelant encore à plus d’ambition d’ici la fin de la COP26 sur le climat.
In Paris, all governments solemnly promised to come to COP26 with more ambitious 2030 commitments to close the massive 2030 emissions gap that was already evident in 2015. Three years later the IPCC Special Report on 1.5°C reinforced the scientific imperative, and earlier this year it called a climate “code red.” Now, at the midpoint of Glasgow, it is clear there is a massive credibility, action and commitment gap that casts a long and dark shadow of doubt over the net zero goals put forward by more than 140 countries, covering 90% of global emissions.
Au programme de la COP26 ce mardi 9 novembre : "Faire progresser l’égalité de genre et la pleine et entière participation des femmes et des filles dans l’action climatique." Genre et climat. Les deux seraient donc liés.
Quelque 200 millions d'euros (232 millions de dollars) ont été mobilisés en faveur du Fonds d'adaptation, ce qui représente la levée de fonds la plus importante jamais enregistrée en faveur de ce fonds de l'Onu qui finance des projets et programmes visant à aider des communautés vulnérables de pays en développement à s'adapter aux changements climatiques.
"Nous envisageons désormais le pire des scénarios, dans lequel nous serions contraints de nous relocaliser avec la submersion de nos terres", a déclaré Simon Kofe, chef de la diplomatie des Tuvalu, lors d'un entretien accordé à Reuters.
Le rapport annuel de référence du Programme des Nations unies (Pnue) pour l'environnement publié juste avant la conférence climat de Glasgow mettait en garde contre un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, ou de +2,2°C en ajoutant les objectifs de neutralité carbone pour le milieu du siècle.
Après une première semaine riche en annonces plus ou moins significatives, la COP26 entre dans le dur. Les négociations sur le climat, qui doivent s’achever vendredi, deviennent plus techniques. Les dirigeants sont en train de bûcher sur «de nouveaux plans climatiques d’ici 2023 pour maintenir 1,5°C à portée de main, les flux financiers, les règles de reporting et le fonctionnement des marchés mondiaux du carbone», résume l’European Climate Foundation. Avec trois mauvais élèves qui tentent de freiner les actions ambitieuses : l’Arabie saoudite, le Brésil et l’Australie. Libération fait le point sur trois dossiers brûlants.
Le Climate Action Tracker (CAT), un consortium de scientifiques sur le climat, tire la sonnette d’alarme dans sa mise à jour mondiale annuelle publiée ce mardi. Il pointe le déficit de crédibilité de la COP26 à Glasgow alors que l’action réelle des Etats ne reflète pas les promesses de réduction des émissions, à moyen ou long terme. Les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le réchauffement du climat ne font ni assez fort, ni assez vite pour limiter la hausse du thermomètre de la planète, selon le CAT.
La Belgique ne s'est pas encore accordée sur la répartition de l'effort climatique entre ses différentes entités. Une discussion entre ministres du Climat est encore prévue ce mardi à Glasgow, en marge de la COP26. Quant à la répartition des efforts entre pays de l'UE, le débat doit être mené au sein du Conseil de l'UE.
La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
Si l'Union européenne est finalement prête à se joindre, à la COP26, à la "High Ambition Coalition", ce n'est toujours pas le cas de la Belgique, en raison du blocage de la Flandre, a-t-on appris mardi à Glasgow.
Les services de météo britanniques ont présenté mardi, en marge de la COP26, un rapport sur l’une des principales conséquences du dérèglement climatique : le stress thermique, qui nuit aux fonctions vitales du corps humain.
Les tout nouveaux engagements climatiques des Etats n'ont que marginalement amélioré les chances de l'humanité de freiner le réchauffement de la planète, a regretté l'ONU mardi, appelant encore à plus d'ambition d'ici la fin de la COP26 sur le climat.
La neuvième journée de la COP26 était réservée à l’étude de la situation plus vulnérable des femmes face au changement climatique.
La Conférence COP26, à Glasgow prend la mesure du défi qui nous attend. Plusieurs dirigeants ont dit qu’il ont dit qu’il faut agir maintenant pour sauver le monde. L’ancien secrétaire-général de l’ONU Ban Ki Moon a déclaré que nous avions laissé tomber le monde, laissé tomber les communautés les plus vulnérables.
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
De politieke wereldleiders zijn in Glasgow om tot een klimaatakkoord te komen. Over één aspect wordt hardnekkig gezwegen: het militaire. Wist je dat het leger VS meer CO2 uitstoot dan een land als Zweden? Daarnaast is er een gevaarlijk nucleair opbod bezig in het Midden Oosten.
Eén van ‘s werelds belangrijkste zeereservaten, dat rond de Galapagoseilanden, zal aanzienlijk worden uitgebreid. Dat akkoord sloten Ecuador, Colombia, Panama en Costa Rica vorige week tijdens de klimaattop in Glasgow. ‘We beschermen hiermee niet alleen de toekomst van ons land, maar die van de hele mensheid.’
Minstens 503 lobbyisten voor de fossiele sector hebben een aanvraag ingediend om deel te nemen aan de VN-klimaattop in Glasgow. Die gaat momenteel de tweede week in. Verschillende ngo’s klagen hun massale aanwezigheid aan.
Temperature rises will top 2.4C by the end of this century, based on the short-term goals countries have set out, according to research published in Glasgow on Tuesday. That would far exceed the 2C upper limit the Paris accord said the world needed to stay “well below”, and the much safer 1.5C limit aimed for at the Cop26 talks.
Sustainable food systems are a cornerstone to cutting emissions but have been largely absent from the agenda in Glasgow. Farming is a complex issue on the journey to net zero, as it is both a source and sink for emissions. About 20% of global emissions come from agriculture and land use, and this rises to more than 25% for the food system as a whole, which includes processing, packaging and transport.
La COP 26 s’est ouverte à Glasgow sur un constat alarmant : nos émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse et la perspective d’un réchauffement contenu sous les 1,5 °C s’éloigne… La présidence britannique va devoir faire preuve d’un grand volontarisme pour renverser la vapeur. Décryptage avec Céline Phillips, coordinatrice du pôle Initiatives multilatérales de l’ADEME et membre de l’équipe de négociation française à la COP 26.
le projet Education4Climate s’est notamment penché sur l’offre d’enseignement des universités belges. Il ressort que seulement 3% des cours y sont consacrés à l’université, partiellement ou exclusivement.