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2024

L'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm met en garde contre l'armement nucléaire. Avec l'augmentation des tensions géopolitiques dans le monde, les puissances nucléaires modernisent leurs arsenaux, ont affirmé lundi des chercheurs, exhortant les dirigeants mondiaux à "prendre du recul et réfléchir". "Depuis la Guerre froide, les armes nucléaires n'ont jamais joué un rôle aussi important dans les relations internationales", a déclaré le directeur du programme sur les armes de destruction massive à l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), Wilfred Wan.
Un groupe d’anciens et actuels employés d’OpenAI a publié une lettre ouverte alertant une fois de plus sur les problèmes de sécurité liés à la technologie. Ils dénoncent une sous-estimation des risques et une précipitation imprudente dans la course à l’IA générale (IAG) de la part de l’entreprise. L’un d’eux estime qu’il y a environ 70 % de chances que l’IA nuise de manière catastrophique à l’humanité étant donné les négligences en matière de sécurité.
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
La fenêtre pour limiter à 1,5 °C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs dans une étude parue mercredi. Mais leur travail montre aussi que le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a ralenti cette décennie comparé aux années 2000.
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Avec son livre « Cataclysmes », Laurent Testot raconte comment nous modifions la nature et comment celle-ci nous transforme en retour.
Les néonicotinoïdes, souvent en semences enrobées, sont des insecticides qui détruisent tout type d'insectes volants, les vers de terres et les oiseaux notamment directement où indirectement et par extension les humains. 1/4 des pesticides sont des néonicotinoïdes, 60% d'entre eux sont des semences enrobées systémiques et se retrouvent donc dans toute la plante et par la suite dans les sols, l'eau de surface, les nappes phréatiques et dans nos corps. On les utilise aussi sur nos animaux de compagnie contre les puces et les tiques et sur nos animaux d'élevage.
De qui s’Amoc-t-on ? Dérèglement des températures, inversion des saisons sèches et humides, montée du niveau de la mer… L’effondrement de la circulation méridionale de renversement de l'Atlantique (ou «Amoc»), un courant océanique essentiel dans la régulation du climat, pourrait être catastrophique. Et il a peut-être déjà commencé. On fait le point avec René van Westen, chercheur en océanographie physique
La startup Figure a dévoilé une démo de son robot humanoïde qui profite avec brio des interfaces de programmation d'application d'OpenAI.
Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité d’humains, des centaines de millions animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Le débat autour de l’alimentation carnée se focalise généralement sur le plan de l’éthique et de la morale, partant du constat que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, le plaisir et diverses émotions. Mais cette exploitation de masse constitue aussi un risque écologique majeur qui met en péril l’habitabilité de la planète et la survie de l’humanité.
Un expert et chercheur en IA exprime ses inquiétudes face aux conséquences potentiellement désastreuses de l'intelligence artificielle « d'ici 5 ou 10 ans ».
Faute de solutions suffisamment innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique et modifier nos modes de vie, des changements radicaux, voire irréversibles, se profilent à l'horizon. La menace qu'ils représentent pour les écosystèmes naturels plane aussi sur les systèmes alimentaires, les ressources en eau ainsi que les réseaux de transport et d'information. Un nouveau rapport définit six points de bascule « interconnectés » que nous sommes en voie d'atteindre.
Agro sur la patate. Selon une idée reçue, les systèmes agricoles écologiques seraient bons pour la planète, mais défaillants à assurer la sécurité alimentaire. Qu’en est-il ?
Depuis le 7 octobre, Israël a détruit ou endommagé 70% des 439.000 habitations et environ la moitié des bâtiments de...
Selon certains scientifiques, lorsque l’IA générale aura vu le jour,

2023

Dans 70 pays, plus de trois milliards d’électeurs devront choisir un nouveau président ou un nouveau Parlement. Le quotidien espagnol “El País” fait le tour des enjeux pour une année qui s’annonce cruciale.
Se taire devant le massacre perpétré par l’État d’Israël n’est plus possible, écrit Hervé Kempf dans cet édito. La violence occulte le principal défi de l’avenir : des conditions d’existence dignes pour toute la région.
L'armée israélienne a dit mardi être aux prises avec le Hamas dans Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza assiégée, où l'ONU redoute un "scénario infernal" pour les civils, confinés dans un périmètre de plus en plus réduit.
’The Guardian’ a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle Sultan Al Jaber estime qu’il n’existe “aucune étude scientifique” montrant qu’une élimination progressive des énergies fossiles permettrait de limiter le réchauffement à 1,5 °C. Ces déclarations, qui émergent en pleine COP, ont provoqué l’indignation des scientifiques.
Le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, lors de la deuxième journée du sommet des chefs d’État sur le climat, est venu à la tribune de la COP28 livrer le message de François. Une démonstration charpentée, alliant protection de la Création et science, pour inciter des prises de décisions en faveur du développement des énergies renouvelables, soutenant l’éducation à des modes de vie soutenables et l’élimination des énergies fossiles.
En 2019, la frange la plus riche de la population mondiale (1%) a généré autant de CO2 que 5 milliards de personnes, qui représentaient alors les deux tiers les plus pauvres de l'humanité, indique l'ONG Oxfam dans un rapport publié lundi, à deux semaines de l'ouverture de la COP28 à Dubaï.
Un nouveau rapport de nos amis du commerce équitable, à savoir Oxfam, est sorti ; 1% des plus riches Homo sapiens de cette planète a un impact similaire aux 2/3 de la population la plus pauvre de l’humanité, produisant des conséquences désastreuses. « Alors, les 1% les plus riches de la planète, vous savez, ceux avec …
Les inégalités économiques sont aussi climatiques : selon un rapport de l’ONG Oxfam publié le lundi 20 novembre, l’“élite des pollueurs”, composée de quelque 77 millions de personnes les plus aisées du monde, était à l’origine de 16 % du total des émissions de gaz à effet de serre en 2019.
Pour la première fois, les scientifiques ont utilisé le concept de pièges évolutifs sur les sociétés humaines dans leur ensemble. Ils constatent que l’humanité risque de se retrouver coincée dans 14 impasses évolutives, allant des factors de bascule climatiques mondiaux à une intelligence artificielle mal alignée, en passant par la pollution chimique et l’accélération des maladies infectieuses.
L'avocat français François Zimeray a annoncé vendredi à Paris déposer une plainte pour crime de guerre, crimes contre l'humanité et génocide auprès de la Cour pénale internationale (CPI) au nom de neuf familles de victimes israéliennes de l'attaque du Hamas du 7 octobre.
Les activités humaines perturbent le cycle naturel du sel, menaçant écosystèmes et santé, selon des études récentes proposant des solutions correctives.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
Je pose toutes les questions que vous avez sur le réchauffement climatique et la transition énergétique, à Jean-Marc Jancovici. Cette vidéo est à prendre comme une introduction à ces enjeux.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Olivier De Schutter, juriste belge et professeur de droit international à l'université catholique de Louvain. Il est depuis 2020 rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l'homme et l'extrême pauvreté et grand spécialiste de l’alimentation durable. En 2017, il a été le premier non-résident des États-Unis à recevoir le Leadership Award (appelé par les médias l'"Oscar de l'alimentation") de la James Beard Foundation, une fondation basée à New York qui promeut l'alimentation durable.
Selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change, rien n’empêchera la fonte glaciaire du pôle Sud. Un processus qui ne pourra plus être inversé, même en respectant la limite de 1,5 degré de l'Accord de Paris.
Laissez l’ancestrale “loi du talion”, de la vengeance aveugle et de la haine séculaire, aux barbares et autres tortionnaires du Hamas, et prônez plutôt celle de l’humanité et de la civilisation.
Hubert Reeves, l’un des scientifiques les plus populaires de son temps est mort à 91 ans. Canadien d’origine, il vivait en France à qui il avait fait aimer les étoiles dans de nombreuses émissions de vulgarisation. Astrophysicien, il était un fervent défenseur de la nature et tentait d’inviter les humains à mieux la protéger. Le conteur s’en est allé, reste son message d’éternel amoureux de l’Univers, dans toute sa complexité.
« Le fleuve emportant tout, on dit qu’il est violent. Mais nul ne taxe de violence les rives qui l’enserrent. » Bertolt Brecht   Les attaques meurtrières et les enlèvements dont ont été victimes depuis ce 7 octobre 2023 des centaines de civil·es habitant des localités israéliennes proches de la bande de Gaza constituent des crimes de […]
Les besoins en financement pour lutter contre le réchauffement climatique sont évalués à 66 milliards d'euros. Cela implique de trouver de nouveaux moyens alors que la dette plombe les finances publiques.
L'humanité qui rechigne à se désintoxiquer des énergies fossiles a "ouvert les portes de l'enfer", a dénoncé mardi le secrétaire général de l'ONU lors d'un sommet sur l'ambition climatique en l'absence remarquée des Etats-Unis et de la Chine.
A l'ouverture d'un sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, Antonio Guterres a évoqué les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" de l'année en cours.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a averti mercredi que l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles avait "ouvert les portes de l'enfer", en lançant un sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, sans la Chine ni les Etats-Unis. Evoquant les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" cette année, alimentés par les émissions de gaz à effet de serre, il a cependant souligné qu'il n'était pas trop tard "pour limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C".
Notre ministre de la Justice veut sanctionner les “fauteurs de troubles” en leur interdisant de manifester pendant plusieurs années, En criminalisant l’activisme climatique, notre État se trompe radicalement de cible.
Alors que les pays les plus vulnérables sont frappés de plein fouet par une avalanche de crises, les représentants de tous les pays du monde se sont engagés lundi à l'ONU à relancer leurs promesses déçues d'améliorer radicalement le sort de l'humanité.
On peut retourner le problème dans tous les sens, relativiser ce qui doit l'être, les faits n'en demeurent pas moins têtus : la planète Terre est malade. Comme le disent certains Amérindiens, l'existence sur terre est koyaanisqatsi. En langage hopi, ce mot désigne une vie devenue « folle » et « déséquilibrée ». Réchauffement climatique, perturbation des cycles de l'eau et de l'azote, érosion de la biodiversité ou encore épuisement des ressources naturelles, la liste des maux — attestés par les meilleurs experts — est longue. Leurs conséquences sont de plus en plus tangibles. catastrophes naturelles, déforestation, raréfaction de l'eau, baisse de la production agricole, flux migratoires, menaces sur la santé et le bien-être humains… Elles touchent en particulier les populations défavorisées ..du Sud qui ont le moins contribué aux problèmes, et menacent les générations futures.
Laurent Testot est un des rares spécialistes français en histoire globale. Il convoque des domaines aussi variés que la géographie, l'économie, l'anthropologie, les sciences politiques, la sociologie, la psychologie, l'écologie et en étudie les connexions, non seulement entre ces diverses matières, mais aussi entre les civilisations ; et entre les parcours individuels et les destins collectifs qui permettent de penser à la fois le temps long, la globalité de l'histoire mondiale et les interconnexions transversales. Le but est de tenter de mettre à jour les multiples processus qui ont œuvré à faire du monde ce qu'il est devenu.
Huit des neuf seuils écologiques de survie de la planète sont désormais en passe d’être dépassés, selon une étude de 29 scientifiques internationaux publiée mercredi 13 septembre.
La pollution et l'exploitation des ressources naturelles par l'humanité continuent de pousser la Terre au-delà de ses capacités de résilience: six seuils écologiques sont désormais dépassés et deux autres sont en passe de l'être, avertit l'actualisation mercredi de l'étude de référence sur le concept des neuf "limites planétaires".
C'est une fresque saisissante que Walter Scheidel déroule sous nos yeux : sur des milliers d'années et au sein des sociétés les plus diverses, il examine les épisodes de l'histoire humaine où la courbe croissante des inégalités économiques s'est inversée. Et nous découvrons, contre toute attente, qu'elles sont une caractéristique intrinsèque des civilisations avancées et que leur réduction est moins probable en période de paix et d'abondance qu'en période de déstabilisation et de chaos, où elles reculent souvent au prix de violences mortifères. Avant de renaître inéluctablement. Dans cette plongée historique jusqu'au Néolithique, Walter Scheidel identifie quatre processus ou facteurs de liquidation des inégalités extrêmes et de progression de l'égalité - la guerre, la révolution, l'effondrement de l'État et la pandémie -, en se gardant de tout déterminisme.
eau là là. Vingt-cinq pays sont considérés en stress hydrique «extrêmement élevé», c’est-à-dire qu’ils ont consommé 80% (ou plus) de leurs ressources en eau pendant au moins un mois par an, selon de nouvelles données publiées par le World resources institute (WRI) mercredi. L’organisme de recherche internationale s’alarme cette année d’«une crise de l’eau sans précédent, exacerbée par le changement climatique». Les régions les plus menacées sont le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, où 83 % de la population est exposée à un stress hydrique extrêmement élevé. En Europe, des pays comme la Belgique, la Grèce ou Chypre sont également concernés. D’ici à 2050, un milliard de personnes supplémentaires devraient être confronté à cette situation extrême, selon le scénario le plus optimiste.
C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Véronique Bergen est née en 1962 à Bruxelles. Ancienne de l’école Decroly et docteure en philosophie, elle publie depuis 30 ans. Sa bibliographie, même sélective, compte plus de soixante titres de romans, de nouvelles, d'essais, de poèmes et de critiques d’art. "J’admire sa capacité de travail, ses choix sans réserve, son engagement dans une vie où il n’y a que l’écriture au poste de commande", nous confie Gilles Collard, philosophe également issu de l’ULB et coordinateur du Master en création littéraire à La Cambre.
Alors que le "convoi de l'eau" s'élance en France, et que la moitié des Uruguayens sont contraints de boire de l'eau salée en raison de la sécheresse, le World Resources Institute publie un Atlas des risques liés à l'eau pour le moins inquiétant. La moitié de l'humanité, soit quatre milliards de personnes, subit déjà un stress hydrique "élevé" au moins un mois par an, avec des conséquences désastreuses sur la sécurité alimentaire et énergétique.
Ce mercredi 2 août, l'humanité aura consommé toutes les ressources que la Terre est capable de produire en un an, marquant le "Jour du dépassement". Pour pouvoir continuer à consommer à ce rythme, les capacités de 1,7 planète seraient nécessaires, estime mardi le Fonds mondial pour la nature (WWF-Belgique).
L’émissaire américain pour le climat a rencontré mardi le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie.
Alors que se dessine la figure d’un monde de moins en moins vivable, jusqu’où et pour qui le climat peut-il devenir impropre à la vie humaine ?
Plutonium, microplastiques, os de poulet… Phénomène inédit, notre espèce a modifié la Terre, tout en en ayant conscience, au point de donner son nom à une nouvelle époque géologique. Explications
Les animaux, les bâtiments, les routes : à quoi ressemblerait une planète où l'impact humain cesserait ? Et si l'humanité disparaissait ? L'imaginaire post-apocalyptique nous a habitué en partie à la question en décrivant des mondes effondrés -- comme The Last of Us, Je suis une légende, Station Eleven ....
La géologue Marieke Van Lichtervelde alerte sur les dégâts environnementaux causés par l’industrie minière nécessaire au monde numérique.
Dans un rapport inédit, un groupement de chercheurs a défini quels sont les points de non-retour pour la planète et l’Humanité.
"Un dur rappel à la réalité des faits": le réchauffement dû aux activités humaines s'accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée jeudi."Sur la période 2013-2022, les réchauffement causé par l'humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2°C par décennie", écrivent une cinquantaine de chercheurs de renom dans la revue Earth System Science Data, s'appuyant sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l'ONU.
Le réchauffement dû aux activités humaines s'accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée jeudi. Ces nouvelles estimations interviennent au mitan d'une année déterminante pour la politique climatique, avec la publication attendue en septembre du premier "bilan mondial" des engagements des différents États pour mettre en œuvre l'accord de Paris
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
Un groupe de chefs d'entreprise et d'experts, dont Sam Altman, le créateur de ChatGPT, ont averti mardi dans une déclaration en ligne des menaces d'"extinction" pour l'humanité posées par l'essor de l'intelligence artificielle (IA).
Une récurrente affirmation climatosceptique voudrait qu’une seule éruption volcanique rejette plus de CO2 dans l’atmosphère que ce l’humanité ne peut produire.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec la présidente du Club de Rome "Sandrine Dixon-Declève" est une leader d'opinion internationale sur le changement climatique, l'écologie et les systèmes complexes. Elle est aussi conseillère en transition économique et environnementale auprès de l’Union européenne, notamment. Il faut, à ses yeux, tourner le dos au « business as usual » du passé si on veut répondre aux défis de l’avenir. « La société du XXe siècle nous a rendus malades, il faut la réinventer » Nous aborderons forcement le rapport pour le club de Rome devenu un livre "The limits to Growth" (1972). Nous parlerons de choses forcement réalistes mais aussi nous allons nous laisser le droit d'imaginer des futurs radieux notamment en abordant le livre : EARTH 4 ALL
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Marek Hudon, professeur et chercheur à la Solvay Brussels School of Economics and Management (SBS-EM) de l’ULB Ses recherches portent principalement sur la microfinance, l'éthique, le développement durable, et l'entrepreneuriat social. Nous abordons l'économie, où en est sa transformation ? Pourquoi cause-t-il de plus en plus de maladie mentales et de burnout ? Le développement durable existe-t-il ? Quand aurons-nous des cours de décroissance ? Allons-y arriver ?
Le changement climatique et ses conséquences expliqués en 15 minutes. Une vidéo pour tout comprendre sur le sujet : causes, ordre de grandeurs, besoin d'agir, conséquences.
La semaine a été marquée par des décisions et des prises de position tranchées à l’égard de l’intelligence artificielle et, en particulier, de celle développée par OpenAI.
Le texte évoque des «perturbations économiques et politiques dramatiques en particulier pour la démocratie». Ils réclament la mise en place de systèmes de sécurité, dont de nouvelles autorités réglementaires.
Si la finance et la défense du climat semblent s'apparenter à deux univers antinomiques, Thomas Wagner, le fondateur de BonPote, a osé la transition. Non sans complications.
C’est une lettre ouverte signée par un groupe d’experts dans le secteur de l’intelligence artificielle. Elon Musk et des centaines d’experts mondiaux ont signé un appel à une pause de six mois dans la recherche sur les intelligences artificielles plus puissantes que ChatGPT 4, le modèle d’OpenAI lancé mi-mars.
Une centaine de ministres et une douzaine de chefs d'État et de gouvernement se réunissent jusqu'à vendredi à New York au sujet des ressources en eau qui s'épuisent. Dans un rapport publié mardi, l'ONU prévient l'humanité "vampirique" qu'une crise mondiale est "imminente", alors que les pénuries d’eau "tendent à se généraliser".
Le dernier consensus scientifique sur les changements climatiques a été publié ce lundi après-midi par les experts des Nations unies. Que dit ce nouveau rapport du Giec ? Le point en quatre chiffres.
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat sonne lundi comme un rappel brutal de la nécessité pour l'humanité d'enfin agir radicalement au cours de cette décennie cruciale pour s'assurer "un futur vivable".
Marc Benoit, chercheur agro-économiste à l'INRAE, évoque la consommation d'énergie du secteur agricole, et les mutations de la transition énergétique.
Saviez vous qu’à 2h de la frontière française, en Allemagne il existe deux bombes climatiques qui menacent notre futur ? Les mines de Hambach et de Garzweiller, exploitée par l'énergéticien allemand RWE. Deux immenses mines à charbon à ciel ouvert, deux monstres affamés qui engloutissent sur leur passage les forêts, les villages, les fermes et déchirent les paysages. Surtout, elles contribuent de façon démesurée au réchauffement climatique en consommant des quantités astronomiques de charbon qui est la première source d’émission de CO2 du système énergétique mondial. Face à l’urgence écologique, ces mines sont devenues en quelques années le symbole de la lutte contre les énergies fossiles et l’incarnation du combat de David contre Goliath. Ces dernières semaines, si vous en avez entendu parler c’est parce que des militants venus du monde entier se sont donnés rendez-vous à Lutzerath, un petit village d’agriculteurs, devenu à son tour l’emblème de la lutte anti-charbon dans la région. Ce hameau était menacé d
Suite du dossier L’ÉCOSOCIALISME, UNE STRATÉGIE POUR NOTRE TEMPS

2022

Nous avons l'immense honneur de vous présenter notre premier reportage d'une série de plusieurs vidéos autour de l'Amazonie, ceci est un nouveau format et nous espérons beaucoup qu'il vous plaira autant que nous avons eu de plaisir de le développer. Cette vidéo aborde la situation en Amazonie à travers un résumé de la situation politique et de l'impact sur le vivant dont les peuples autochtones, gardiens et gardiennes de la forêt. Est-ce que l'occident qui importe énormément du Brésil peut participer à une économie respectueuse du vivant en soutenant le commerce équitable ?
La population humaine vit de plus en plus éloignée de la nature et de nombreuses interactions avec la nature sont en déclin à travers le monde. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment par une équipe franco-allemande. L’étude met en évidence une distanciation grandissante entre nos lieux de vie et les espaces naturels et synthétise les connaissances actuelles sur l’évolution récente des interactions homme-nature. Les auteurs appellent à une meilleure considération individuelle et institutionnelle de l’importance de ces interactions dans la protection de la biodiversité.
TotalÉnergies était en procès mercredi 7 décembre à Paris. Six ONG lui reprochent de manquer à son « devoir de vigilance » dans le cadre du mégaprojet pétrolier Eacop en Afrique de l’Est. Délibéré fin février.
La conférence des Nations unies sur la biodiversité réunit plus de 190 pays à Montréal jusqu’au 19 décembre. L’issue des négociations, qui portent sur une vingtaine d’objectifs destinés à sauvegarder les écosystèmes d’ici à 2030, est incertaine.
Alors que s’ouvre une conférence cruciale pour la sauvegarde de la biodiversité au Canada, le chef de l’ONU appelle les nations aux engagements forts. Notamment pour acter la protection de 30 % des terres et des mers de la planète d’ici 2030.
« Avec notre appétit sans limite pour une croissance économique incontrôlée et inégale, l’humanité est devenue une arme d’extinction massive », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, à l’ouverture de la COP15 pour la protection de la biodiversité.
Le secrétaire général de l’Onu s’exprimait à la veille de l’ouverture de la COP15 sur la biodiversité, organisée à Montréal au Canada.
Guillaume Faburel est un géographe à contre-courant, qui dénonce la barbarie des grandes villes et prédit leur démantèlement nécessaire, à l’heure où tous les promoteurs de la startup nation ne parlent que de smart city et de mégalopoles. Interview.
Anthropologue, Philippe Descola, a consacré une partie de son travail à proposer de nouvelles façons d’habiter la Terre. En déconstruisant l’idée de « nature », il appelle à changer radicalement nos relations avec le monde vivant et les non-humains. Entretien.
Niveau record d’émissions anthropiques de CO2, hausse de la concentration de méthane, réduction de l’absorption de CO2 par les océans et les écosystèmes terrestres… Les signaux scientifiques d’alerte se multiplient sur les risques d’emballement destructeur du réchauffement de la planète, confirme le Global Carbon Project. Comment réagira la COP 27 ?
Chaleur est grave. À l’échelle mondiale, les huit dernières années risquent d’être les plus chaudes jamais mesurées, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce dimanche, alors que s’ouvre la 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat.
Une étude de l’Unesco alerte sur la disparition de nombreux glaciers emblématiques, dont tous ceux situés sur le continent africain, d’ici à 2050.
Un glacier de l'Antarctique, dont vous n'avez probablement jamais entendu parler, décide à lui seul de la manière dont nous vivrons à l'avenir. Son nom: Thwaites.
Quel prix sommes-nous en train de payer pour nos vies ultraconnectées? Nous sommes encore loin de comprendre l’impact réel de la technologie numérique sur notre liberté. L’hyperconnexion a modifié profondément notre façon de penser, de prendre de décisions et d’interagir mais nous sommes encore loin de comprendre l’impact réel de la technologie numérique sur notre liberté....
Une étude publiée en juin a analysé des échantillons provenant de 1 000 sites dans des cours d’eau de plus de 100 pays à la recherche de 60 principes actifs pharmaceutiques (PAP). Ses résultats suggèrent que, dans près de 40 % des sites testés à l’échelle mondiale, les concentrations d’au moins un PAP étaient supérieures aux niveaux ne représentant pas de danger pour la vie aquatique.
Le berceau de notre avenir, c'est la Terre, à maintenir en vie si nous souhaitons le rester nous-mêmes. C'est pourquoi nous lançons un appel à la mobilisation générale et au lancement d'un Plan Marshall de la biodiversité, innovant, offensif et ambitieux, pour préserver et restaurer la biodiversité et se donner les moyens politiques, scientifiques et économiques de s'en inspirer pour innover demain. « Biodiversité, capital et muse de notre avenir ».
En 1972, le rapport intitulé «les Limites à la croissance» ébranle le monde en expliquant que l’augmentation continue de la production n’est pas soutenable pour la planète. L’un des co-auteurs de ce document fondamental, Jorgen Randers, décrit les scénarios désormais possibles.
L’ancienne secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques Patricia Espinosa appelle les pays riches à mettre plus d’argent sur la table avant la COP27 de Charm El-Cheik, en novembre.
L’humanité est en train d’épuiser ses recours face au changement climatique, s’inquiète la primatologue britannique Jane Goodall, qui appelle du haut de ses 88 ans à combattre « la pensée à court terme » pour sortir de l’impasse environnementale.
Du haut de ses 88 ans, la primatologue britannique Jane Goodal lance un cri d'alerte.
Docteur en neurosciences, Sébastien Bohler s'est plongé dans les méandres de notre cerveau pour trouver des réponses à notre incapacité à changer nos comportements face au réchauffement climatique. Son dernier livre, Human Psycho (Bouquins, 2022), explore les ressorts collectifs de notre inaction.
"Fractures", monde "paralysé", besoin de "solidarité": les dirigeants qui se sont succédé mardi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU ont mis en garde contre les divisions dangereuses d'un monde qui subit déjà un amoncellement de crises, de la guerre en Ukraine au réchauffement. "La crise du pouvoir d'achat se déchaîne, la confiance s'effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle" et malgré tout, "nous sommes bloqués par un dysfonctionnement mondial colossal", a déploré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres en ouvrant cette semaine de haut niveau de l'Assemblée générale, qui a repris en personne après deux années marquées par le Covid-19. "Ces crises menacent l'avenir même de l'humanité et le destin de la planète", a-t-il estimé. "Ne nous berçons pas d'illusion (...) Un hiver de grogne mondiale se profile à l'horizon."
Si les collapsologues n’ont pas gagné leurs lettres de noblesse scientifique, des chercheurs leur donnent du grain à moudre en envisageant désormais une extinction de l’humanité sous les assauts du dérèglement climatique. Ils estiment que le Giec s’est focalisé sur des hypothèses trop optimistes pour favoriser le consensus de l’accord de Paris. La diplomatie adoucit les mœurs pas les canicules.
Le pouvoir de réchauffement de la Terre du méthane est environ 83 fois plus fort sur 20 ans que le dioxyde de carbone.
L'humanité "joue avec un pistolet chargé" dans le contexte des crises actuelles à connotation nucléaire, a averti le secrétaire général de l'ONU à Hiroshima à l'occasion du 77e anniversaire samedi du bombardement atomique américain sur le Japon.
Les scénarios de réchauffement terrestre supérieurs à 3 °C et leurs conséquences cataclysmiques doivent être plus étudiés, recommandent des scientifiques dans une étude parue le 1ᵉʳ août.
Limiter le réchauffement de la planète est un enjeu majeur, tant les conséquences du dérèglement climatique pourraient devenir « catastrophiques ». Selon une équipe internationale de chercheurs dirigée par l’université de Cambridge, le monde doit se préparer à l’éventualité d’une « fin de partie climatique ». Ils proposent un programme de recherche pour faire face aux scénarios les plus défavorables, lesquels pourraient entraîner une cascade d’évènements comme la famine, la guerre et la propagation accélérée de maladies infectieuses.
Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scénarios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraîner l’effondrement de la société mondiale, voire l’extinction de l’humanité ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-exploré. Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale. L’analyse des mécanismes à l’origine de ces conséquences extrêmes pourrait contribuer à galvaniser l’action, à améliorer la résilience et à informer les politiques, y compris les réponses d’urgence. Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilité d’un changement climatique extrême, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus défavorables, exposons les raisons de s’inquiéter des résultats catastrophiques, définissons les termes clés et proposons un programme de recherche. Le pr
L'humanité n'est qu'à "un malentendu" ou "une erreur de jugement" de l'"anéantissement nucléaire", a mis en garde lundi le secrétaire général de l'ONU, estimant qu'un tel "danger nucléaire n'(avait) pas été connu depuis l'apogée de la guerre froide".
En ouverture d’une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), Antonio Guterres s’est montré très inquiet, lundi 1er août, parlant d’un «danger» qui «n’a pas été connu depuis l’apogée de la guerre froide».
Anne Delaballe (directrice à UGA Design Factory) et Vincent Mignerot (fondateur d'Adrastia) sont réunis pour une table ronde confrontant les récits et les réalités de la transition énergétique.
Désobéir pour se faire entendre, interrompre des assemblées générales afin d’ouvrir le débat... c’est la forme de combat qu’a choisi Camille Étienne, connue sous le nom de @Graine_de_possible sur les réseaux sociaux, pour donner envie au plus grand nombre de s'engager pour l'environnement et la biodiversité. Activiste pour la justice sociale et climatique, autrice de courts-métrages pour son collectif @avant_lorage, elle a pour objectif d'ouvrir les consciences.
Un rapport accablant de l’ONG Human Rights Watch publié ce vendredi documente les abus des forces du Kremlin contre les civils ukrainiens, coincés dans les zones occupées de Zaporijia et Kherson.
Les dominants ont fait vite et sans encombre En janvier 1992, lors de la conférence internationale de l’ONU sur l‘eau et l’environnement à Dublin, la Banque mondiale a fait approuver pour la première fois dans l’histoire le principe que l’eau doit être considérée essentiellement non plus comme un bien commun, social, public, mais un bien économique, bien privé, selon les lois de l’économie dominante, « occidentale », (Cf. « Quatrième principe de Dublin »). Ce principe a été confirmé lors du Premier Sommet Mondial de l’ONU à Rio de Janeiro en juin 1992.
« Ce ne sont probablement pas tant les chiffres qui sont terrifiants, mais ce qu'ils impliquent pour de très larges parts de la population mondiale en termes de souffrances futures. »
Le rapport de l’IPBES publié vendredi 8 juillet est à la biodiversité ce que le rapport du GIEC est au climat : un appel à l’action urgente. Fruit du travail de 85 scientifiques qui ont analysé 6 200 sources, le rapport de cette organisation dresse l’état des lieux des menaces qui pèsent sur la biodiversité dont dépend l’espèce humaine pour manger, se soigner, s’habiller… Il permet d’avoir une idée de l’ampleur des risques à ce jour pas vraiment quantifiés sur un plan économique et financier.
Dans son nouveau rapport d’évaluation publié vendredi, l’IPBES appelle à gérer de façon durable la faune et la flore pour préserver le bien-être de milliards de personnes et mettre un terme au déclin de la biodiversité.
Jusqu’où faut-il sacrifier le pouvoir d’achat des générations présentes pour affronter nos responsabilités envers les générations futures ? L'économiste Christian Gollier s'interroge comment concilier un objectif climatique ambitieux avec la justice sociale.
François Gemenne produit une densité impressionnante de pensées politiquement incorrectes en ce moment. Après avoir subi une lourde frustration, à cause de la défaite des écologistes français, malgré l’expertise qu’il a prêtée au candidat Jadot, et en plein questionnement existentiel sur le rôle des scientifiques et des intellectuels face à l’Écocide mondial, il ne mâche plus ses mots.
Savez-vous combien de substances organiques et inorganiques ont été répertoriées au Registre de la Société américaine de chimie ? Plus de soixante millions ! Si encore on pouvait considérer que nous allons nous en ternir là… Mais non : pas moins de 12000 tonnes de nouveaux produits chimiques arrivent tous les jours sur le marché ! Plus de 49 millions de produits chimiques sont commercialisés dont on considère que moins de 1% sont inventoriés et/ou soumis à un quelconque règlement. Véritable cauchemar puisque la durée de vie de ces produits dépasse très largement l’usage qui en est fait.
Un drôle de tribunal s'est tenu mercredi 11 mai. Celui des générations futures, victimes d'un monde actuel qui détruit peu à peu le vivant. "Peut-on rendre au vivant ce qu'on lui a pris ?" est la question débattue. Le groupe LVMH et le magazine Usbek et Rica, créateur de ce concept qui donne la voix à celles et ceux qui ne sont pas encore nés, ont invité à la barre plusieurs spécialistes pour répondre à cette interrogation cruciale, nous invitant ainsi à repenser notre rapport à la nature.
Quatre marqueurs clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, a indiqué l'ONU, prévenant que le système énergétique mondial conduit l\'humanité à la catastrophe.
"Aujourd'hui pour protéger les prochaines générations, il faut réduire nos revenus, point. Il n'y a pas d'autre alternative. Revenus, PIB, à l'échelle mondiale, en commençant par les plus riches. Tout ce qu'on nous dit à côté, pour moi ce sont des chimères."
Nous avons croisé Laurent Testot il y a deux ans lors d'un salon du livre à la Fondation Sommer. Et acheté son livre "Cataclysmes", histoire environnementale de l'Humanité : passionnant!
L’humanité se comporte comme un chauffard qui roule la nuit, feux éteints, au bord d’une falaise. Pour l’aider à identifier le danger – aigu – qu’elle encourt, une équipe scientifique pluridisciplinaire internationale a entrepris de lui procurer des phares afin de l’aider à se repérer et de l’inciter à lever le pied. Selon ses termes, il s’agit d’identifier les seuils à ne pas transgresser et les « frontières planétaires » à respecter pour maintenir l’humanité à distance de sécurité de ces seuils.
Les problèmes concernant la biodiversité concernent l'humanité toute entière !
Si toute l'humanité vivait comme les Français, elle aurait consommé ce 5 mai toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an, a annoncé WWF, estimant que la France pouvait faire reculer ce "jour du dépassement" de 25 jours d'ici 2027. Chaque année, l'ONG américaine Global Footprint Network calcule le "jour du dépassement" pour le monde -29 juillet en 2021-, en croisant l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2).
L’insécurité alimentaire est en hausse « alarmante » dans le monde, selon un rapport publié le 4 mai par le Réseau mondial contre les crises alimentaires (GNAFC), mis en place par l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Une récente évaluation de l’état de l’eau douce montre qu’une nouvelle limite planétaire a été franchie. C’est la première fois que l’humidité des sols est prise en compte dans ce calcul.
Un rapport de l’ONU récent prévient que le nombre de catastrophes va augmenter à l’avenir. L’humanité aurait notamment des difficultés à estimer l’ampleur de ces catastrophes, un fait que l’on associe à une mauvaise gestion des risques.
L’humanité entre dans une spirale d’autodestruction. Voici le constat dramatique dressé dans un rapport publié le 26 avril par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes.
Une étude de l'université de Bonn en Allemagne explique que cette réduction de la consommation aurait des effets non seulement sur l'environnement mais également économiques et sur la santé.
« Une mauvaise perception des risques par l’humanité nous pousse vers des activités et des comportements » à l’origine du changement climatique et d’un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l’ONU, relevant que la planète entre dans une « spirale d’autodestruction ».
L’action de l’homme sur le climat contribue à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l’ONU, appelant à enrayer cette « spirale d’autodestruction » à laquelle l’humanité fait face
L'action humaine sur le climat contribue à de plus en plus de catastrophes dans le monde, prévient l'ONU dans un rapport publié mardi, et dont les auteurs appellent à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
L'action de l'homme sur le climat contribue à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l'ONU, appelant à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
Comparé à l'âge de l’univers, celui de l’humanité est ridicule. Afin d’y voir plus clair, ramenons tout ça sur une année.
La Cour pénale internationale (CPI) va d'abord devoir établir si des crimes de guerre et contre l'humanité ont été commis en Ukraine.
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
Au moins 50 personnes, dont cinq enfants, ont été tuées vendredi à la suite d'une frappe sur la gare de Kramatorsk dans l'est de l'Ukraine, d'où se déroulaient des évacuations de civils. Le président américain accuse la Russie d'avoir commis une "horrible atrocité". Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves le Drian, qualifie le bombardement de "crime contre l'humanité".
Depuis le début du conflit, ces termes sont régulièrement employés pour qualifier les exactions commises par l’armée russe.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
La dette d’extinction serait ce moment où les dégâts sont tels que rien ne peut arrêter la dégradation complète d’un milieu, d’une société, d’une civilisation. Selon lui, l’humain s’étant étendu sur l’ensemble de la planète et dominant toutes les parcelles de vie que la Terre peut offrir, nous arrivons à un trop-plein, notre espèce est trop dominante que pour continuer à exister de manière stable.
Des centaines d'ONG ont appelé vendredi le monde à mettre fin à son "addiction aux énergies fossiles" qu'elles considèrent comme un moteur de l'invasion russe de l'Ukraine. Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens.
Ce lundi, le Giec a publié le deuxième volet de son dernier rapport. Une vaste somme des connaissances sur les impacts passés et à venir de la crise climatique, ainsi que sur les possibilités d'adaptation à un monde en plein chamboulement. Tour d'horizon des principaux enseignements.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé un fervent appel au président russe Vladimir Poutine, l’adjurant de rappeler ses troupes et de «cesser» immédiatement l’attaque lancée contre l’Ukraine.
La modernité industrielle a de facto conduit l’humanité à se confronter à de nouveaux risques. À cela s’accompagnent des modifications profondes dans les rapports que les sociétés occidentales entretiennent avec le domaine des désastres et des catastrophes. Le divorce entre humanité et nature est un passage fondamental pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Cette séparation a commencé à prendre corps au XVIIIème siècle, peu avant la diffusion du capitalisme industriel. Parmi les événements déclencheurs, le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 constitue un moment décisif, non tant à cause de ses dégâts matériels, mais surtout en raison de son impact sur la culture européenne des Lumières.
Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.
Une blague morbide circule parmi quelques-unes de mes connaissances, cadres et quadragénaires. Un enfant demande à son père : " Papa, penses-tu que je devrai travailler jusqu’à 67 ans pour accéder à la pension ? " Et le géniteur de répondre, avec un sourire rassurant : " Ne t’en fais pas, mon trésor, tu seras mort bien avant, suite au réchauffement climatique.
Apparues il y a 440 millions d'années, les forêts sont des biotopes indispensables à la survie et au bien-être de l'humanité ; leur sort nous concerne tous et toutes. Or, les forêts - entendues comme des écosystèmes naturels et non pas comme des plantations industrialisées - sont de plus en plus menacées, partout dans le monde.
« Si nous ne transformons pas sérieusement notre mode de vie, le réchauffement climatique -- ou d'autres périls que nous aurons créés -- nous conduira à l'effondrement de notre civilisation. » C'est ce que pensent les chercheurs qui ont imaginé un projet de boite noire destinée à enregistrer méthodiquement chacune des étapes qui mèneront à la fin de l'humanité.
Il est intéressant d’observer que le constat de l’impasse du modèle économique actuel est partagé par la plupart des acteurs de notre société. Tant les ONG que les institutions européennes ont conscience de la dangereuse trajectoire sur laquelle notre humanité se trouve. Mais c’est au niveau des solutions à apporter que les trajectoires divergent : chacun de ces acteurs semble avoir une interprétation différente de la « transition écologique ».

2021

Echec retentissant comme à Copenhague en 2009 ? Succès historique comme à Paris en 2015 ? Entre les deux ? La dernière conférence climat de l'ONU a inspiré tous ces sentiments et, alors que l'humanité tente de se sauver d'elle-même, le temps de l'action concrète est venu.
Il y a quelques jours, la Chine a annoncé la création de "China Rare Earth Group", une entreprise directement attachée à l’État, qui rassemble trois acteurs majeurs de l’extraction des terres rares. Une annonce qui n’étonne pas : le pays est, depuis dix ans, le leader dans ce marché : il assure près de 95% des terres rares dans le monde, s’assurant par là d’être un acteur incontournable dans le développement des technologies.
Pour le paléontologue Henry Gee, la dégradation de l’habitat d’« Homo sapiens », sa faible variabilité génétique et la baisse de sa fertilité préparent le terrain à l’effondrement de l’espèce.
Les températures augmentent, les vagues de sécheresse et les incendies se font plus fréquents, les tempêtes et les inondations s’intensifient… Nous subissons déjà les conséquences du changement climatique. « Un code rouge pour l’humanité », c’est en ces termes qu’António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, présentait le rapport du premier groupe de travail du GIEC lors d’une déclaration au mois d’août. L’humanité pourrait-elle finir dans une extinction de masse sur une planète devenue impropre à sa survie ?
Les générations futures vont subir un changement climatique dont l’intensité dépendra des sacrifices que nous consentirons pour affronter nos responsabilités. Le temps est à l’action ! Certes, mais devant la myriade d’actions pour le climat, quelles sont celles qu’il faudrait rationnellement mettre en œuvre, à quel coût, à quelle intensité, et quand ? S’il est manifeste que nous avons jusqu’à présent privilégié « la fin du mois », jusqu’où aller dans le renforcement de la prise en compte des impacts de très long terme de nos efforts, et de leur soutenabilité ? Jusqu’où aller dans notre confiance dans la croissance économique et scientifique pour résoudre nos maux cumulatifs ? Lors de cette séance inaugurale de la chaire Avenir Commun Durable, Christian Gollier cherchera à répondre à ces questions en discutant deux outils opérationnels qui déterminent les actions pour le climat qui seront, ou ne seront pas, mis en œuvre : le taux d’actualisation et la valeur du carbone.
David Graeber. Son histoire de la dette, donc du capitalisme, n'a pas seulement bouleversé ma vision du monde; elle l'a remise à l'endroit. Il n'est tout simplement pas possible de comprendre le monde actuel tant qu'on n'a pas saisi, entériné, incorporé le contenu de son essai DETTE, 5000 ans d'histoire. Eh bien, Au commencement était.. va encore plus loin dans le passé de l'humanité et remet en question la quasi totalité de nos racines en tant qu'espèce vivante.
Et pas à des financiers spéculateurs ! Pour l’affirmer une fois de plus, l’artiste Bernard Tirtiaux, « le passeur de lumière », est passé du vitrail à l’enchâssement de seaux d’eau pour nous offrir une magnifique allégorie de l’eau propriété de l’humanité, de l’eau qui ne peut être spoliée, de l’eau qui nous fait vivre et qui devient un bien tellement menacé de pollution, de diminution voire de disparition dans certaines zones du monde.
Une discussion entre Arthur, cofondateur de Time for the Planet, et Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project.
Et au milieu, de nombreux observateurs qui oscillent entre approbation et critique, entre espoir et désespoir face aux résultats de cette COP26 de Glasgow qui était vue comme cruciale pour l'avenir de l'humanité.
C'est un scénario digne d'Hollywood, et pourtant bien réel. La Nasa a fait décoller dans la nuit de mardi à mercredi une mission inédite: en projetant un vaisseau à 24.000 km/h contre un astéroïde, elle espère en modifier sa trajectoire et ainsi aider l'humanité à se protéger d'une potentielle collision à l'avenir.
Le neuropsychiatre était l'invité de l'émission sur la nature CO2 mon amour avec Denis Cheissoux. Il a évoqué ses liens avec l'environnement, et appelé à une prise de conscience écologique rapide. Pour lui, les destins de la nature et de l'humanité sont liés.
L'humanité a mis 200 000 ans pour atteindre le milliard d'individus et seulement 200 ans pour approcher des 8 milliards. La population mondiale est-elle hors de contrôle ? Faisons le point sur la démographie planétaire.
Nous commençons une nouvelle série de vidéos basées sur des interviews de personnalités diverses autour de l'effondrement et de la résilience. Cette semaine, j'ai eu l'honneur d'interroger Laurent Testot.
Le pétrole fournit 31% de notre consommation d’énergie, dont 90-95% de l’énergie des transports (voiture, camion, avion, bateau), la majorité de la pétrochimie (intrants agricoles, médicaments, plastiques…) loin devant le gaz. Au-delà des chiffres, qui ne rendent que partiellement compte de la réalité, le pétrole est le système sanguin de nos existences. Et par renforcement synergique des énergies, plus de pétrole = plus de consommation de charbon, de gaz, de nucléaire et d’énergies renouvelables (et moins de pétrole = moins de renouvelables ? hypothèse à suivre).
« Ceci n’est pas un livre. C’est un festin intellectuel. Il est profond, iconoclaste, rigoureux sur le plan factuel et passionnant à lire. » – Nassim Nicholas Taleb
Les tout nouveaux engagements climatiques des Etats n'ont que marginalement amélioré les chances de l'humanité de freiner le réchauffement de la planète, a regretté l'ONU mardi, appelant encore à plus d'ambition d'ici la fin de la COP26 sur le climat.
Le célèbre scientifique pense que le Covid-19 est une des premières tentatives de la planète bleue pour se protéger de l'espèce humaine.
Au cours de ces vingt-cinq dernières années, les 10% les plus riches de l'humanité ont été à l'origine de plus de la moitié (52%) des émissions cumulées de gaz à effet de serre.
Si le public prend conscience de l’importance vitale de ce qui se passe en matière de climat et de biodiversité, la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore reste plus ou moins mystérieuse. D’où l’importance du livre « Les apprentis sorciers de l’azote — La face cachée des engrais azotés », de Claude Aubert.
La revue Ciel et Espace a sorti un numéro spécial consacré à Hubert Reeves, le président d'honneur d'Humanité et Biodiversité, en prologue à ses 90 ans. À cette occasion, diverses personnalités ont été invitées à choisir un passage d'un livre d'Hubert Reeves et à le commenter. Bernard Chevassus-au-Louis, le président de notre association et ami d'Hubert Reeves, a donc été mis à contribution. Découvrez l'extrait qu'il a choisi et son commentaire.
Le monde doit agir maintenant pour "sauver l’humanité" des catastrophiques impacts du réchauffement, a exhorté lundi le secrétaire général de l’ONU lors d’un sommet climat tant attendu qui a laissé de nombreux observateurs sur leur faim.
"Il est temps de dire 'Assez'", a lancé Antonio Guterres devant environ 120 dirigeants de tous les continents et des milliers de délégués et d'observateurs. "Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes", a-t-il martelé, dénonçant notre "addiction aux énergies fossiles".
Chef du peuple amazonien Huni Kui, le cacique Ninawa a consacré sa vie à défendre la forêt qui abrite ses aïeux depuis des millénaires. Il tire la sonnette d'alarme : en dépit des COP successives et autres sommets de la Terre durant les quatre dernières décennies, la déforestation de l’Amazonie n’a fait que s’accélérer. Et il assure que la disparition du "poumon de la planète" entrainerait avec elle celle "de la plupart des êtres humains".
A l'issue de dizaines d'auditions, souvent poignantes, la CPI a accusé le gouvernement d'avoir "délibérément exposé" les Brésiliens à "une contamination de masse".
Une Commission d'enquête parlementaire (CPI) du Sénat brésilien a demandé mercredi l'inculpation du président Jair Bolsonaro pour 10 crimes "intentionnels" lors de la pandémie de Covid-19, dont celui de "crime contre l'humanité".
On est dans une impasse. L'évolution à laquelle on est confronté, celle de l'augmentation des prix d'énergie est inexorable. Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les taxes qui font que les prix de l'énergie augmentent. C'est qu'on a des besoins mondiaux d'énergie et en particulier d'énergies fossiles qui ne cessent d'augmenter. Or, l'humanité s'est engagée à sortir de ces énergies fossiles.
Et si les humains perdaient volontairement (ou non) leur place au sommet de l’ordre mondial, au profit d’un gouvernement, d’un code moral universel ou même d’une intelligence artificielle super-intelligente ? C’est la vision connue sous le nom « d’hypothèse singleton ».
Pollution - Un collectif de scientifiques, de journalistes et de militants réclame, dans une tribune publiée dans "Le Monde" ce dimanche, une sobriété de l’éclairage nocturne afin de préserver l'environnement.
Même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, le niveau des mers va monter pendant des siècles, inondant des villes actuellement habitées par un demi-milliard de personnes, ont mis en garde mardi des scientifiques.
A l’heure où la déforestation s’intensifie en Amazonie brésilienne, une ONG autrichienne a déposé mardi 12 octobre une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité » contre le président brésilien, Jair Bolsonaro. En cause : son rôle dans la déforestation et ses impacts attendus sur la vie et la santé humaine à travers le monde.
En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l'humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes.
Antonio Guterres, ONU. A un mois de la COP26 sur le climat, les dirigeants de la planète sont pressés de toutes parts d'agir vite et fort pour brider un réchauffement "catastrophique", mais entre crise du Covid-19 et colère des plus vulnérables, les négociations s'annoncent houleuses.
Des forêts aux cheptels bovins, le vivant tend à être de plus en plus uniformisé, afin de maximiser la rentabilité à court terme. Or, en détruisant une biodiversité autrefois très riche, l’être humain menace la sécurité de son alimentation.
Pour atteindre l'objectif climatique porté par l'Accord de Paris, l'humanité doit décroître sa production de pétrole et de gaz de 3 % par an d'ici 2050. Cela signifie qu'il est nécessaire de laisser sous terre plus de la moitié de ces réserves de pétrole et 90 % des réserves de charbon, indique une étude parue dans la revue Nature début septembre. Mais le monde est sur la trajectoire inverse.
30 % de la population des koalas a disparu en quatre ans sur le territoire australien. « La créature la plus aimée de notre pays est en train de connaître un rapide déclin », s’alarme The Australia Koala Foundation, l’organisation australienne qui surveille les évolutions de populations chez les koalas.
Les réserves mondiales de pétrole — première source d’énergie de l’économie — déclinent, préviennent les auteurs de cette tribune. Pour éviter une tempête écologique, il faut donc sortir de la dépendance à cette énergie fossile. D’urgence.
Alors que se tient actuellement le sommet de la biodiversité à Marseille, la rédaction vous propose chaque jour un contenu sur cette thématique environnementale. Aujourd'hui, les participants alertent sur le rythme affolant d'effondrement des populations animales, voire de disparition des espèces.
Les grands bouleversements qui nous ont précédés se comptent en milliards, en millions, en milliers d’années. Le prochain big-bang, lui, se compte en années, et il se produit sous nos yeux.
Le 6e rapport du GIEC, sorti cet été, lance en tout cas les signaux d’avertissement les plus sévères sur la progression du réchauffement climatique et ses conséquences dévastatrices pour la planète.
Les experts proposent un scénario qui permet de repasser sous le seuil de 1,5 °C vers la fin du XXIe siècle, constate l’économiste dans une tribune pour « Le Monde ». A condition d’abandonner l’idée de croissance du produit intérieur brut (PIB) et de favoriser la justice climatique.
Qu’on le remplace par autre chose : une chaise, un pot de fleur, un filet de bave, un silence, une hache, la nuit, la pierre ou l’arbre. Et sans se rabattre sur le super-, post- ou trans-homme, qui est le crétin du crétin de l’homme, comme on peut le constater.
Pour Antonio Guterres, cette nouvelle publication scientifique « est un code rouge pour l’humanité ». « Les sonnettes d’alarme sont assourdissantes et les preuves sont irréfutables : les émissions de gaz à effet de serre provenant de combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent des milliards de personnes en danger immédiat », affirme le secrétaire général des Nations unies.
Les experts tirent la sonnette d’alarme. Pire et plus vite qu’on le craignait. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5 °C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé, menaçant de nouveaux désastres "sans précédent" l’humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série.
Le réchauffement de la planète Terre pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu'estimé, avertit le Giec dans son rapport publié lundi. Cette accélération pourrait menacer l'humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série, de nouveaux désastres "sans précédent".
Zéro doute. Pour qui en douterait encore, la responsabilité des activités humaines sur les dérèglements climatiques - et plus précisément les émissions de gaz à effet de serre relâchées dans l’atmosphère depuis les débuts de la révolution industrielle en 1750 - est « sans équivoque » aux yeux des experts du Giec.
"Vous nous parlez depuis plus de 30 ans des dangers de laisser la planète se réchauffer. Le monde a écouté, mais n'a pas entendu. Le monde a écouté, mais n'a pas agi assez vigoureusement. Résultat: le problème que représente le changement climatique est là, maintenant. Personne n'est en sécurité. Et c'est de pire en pire de plus en plus vite", a déclaré Inger Andersen, patronne de l'ONU-Environnement.
Aux constats répétés des scientifiques se greffent de nouveaux appels à l’action, alors que les engagements des États restent très éloignés des objectifs de lAccord de Paris.
Pire et plus vite qu'on le craignait. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu'estimé, menaçant de nouveaux désastres "sans précédent" l'humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série.
Quelle planète allons-nous léguer à nos descendants? Avons-nous une responsabilité morale envers eux? Des questions qui se posent plus que jamais après la publication du rapport alarmant du Giec.
Le réchauffement de la planète affecte toutes les régions du globe et nombre de ces changements sont en passe de devenir irréversibles, a averti lundi le Secrétaire général de l’ONU, qualifiant le nouveau rapport du Groupe international d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) d’ « alerte rouge pour l'humanité ».
En fallait-il vraiment un de plus ? Les conclusions du prochain rapport du GIEC, destinées aux décideurs, ont fuité et le ton est encore plus alarmiste que les années précédentes : pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces… La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt.
Catastrophes naturelles et bouleversements majeurs pour l'humanité ne sont pas les seules conséquences du changement climatique: il modifie aussi le langage, obligé de s'adapter en créant de nouveaux mots.
Après une baisse historique due aux confinements imposés pour endiguer la pandémie de coronavirus, l'empreinte écologique de l'Humanité revient cette année à ses niveaux de 2019. Le jour du dépassement planétaire (Earth Overshoot Day) aura lieu cette année le 29 juillet, soit quatre semaines plus tôt que l'année dernière (22 août 2020) mais exactement le même jour qu'en 2019.
Après une baisse historique due aux confinements imposés pour endiguer la pandémie de coronavirus, l'empreinte écologique de l'Humanité revient cette année à ses niveaux de 2019.
Les scientifiques mentionnent neuf limites planétaires au-delà desquelles nous ne pouvons pas pousser les systèmes terrestres sans mettre nos sociétés en danger : le changement climatique, la perte de biodiversité, l’acidification des océans, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la pollution atmosphérique par les aérosols, l’utilisation d’eau douce, les flux biogéochimiques d’azote et de phosphore, le changement d’utilisation des sols, et le rejet de nouveaux produits chimiques. L’humanité vit déjà en dehors de l’espace de fonctionnement sûr pour au moins quatre des neuf limites
Précédés par une avalanche de catastrophes ayant remis le réchauffement à la Une, les experts climat de l'ONU s'apprêtent à publier leurs nouvelles prévisions du dérèglement climatique, un texte de référence à 100 jours d'une conférence climat cruciale pour l'avenir de l'humanité.
Le corps humain ne s'adapte pas bien à la chaleur. Une planète transformée en fournaise n'est donc pas bon signe pour nous, d'autant plus que l'hyperthermie n'est pas, et de loin, la conséquence la plus préoccupante du réchauffement pour la survie de l'humanité.
Nicolas Hulot assure que "si l'humanité veut garder ses chances, c'est maintenant ou jamais qu'il nous faut changer de modèle", dans un entretien publié dans Dimanche Ouest-France.
Le changement climatique, on en parle beaucoup, mais les problèmes qu’il va poser ne sont pas toujours évidents à comprendre. Ils sont pourtant très inquiétants. Alors, concrètement, quelles vont être ses conséquences ?
Un degré, deux degrés, trois degrés, quatre degrés… Au cours du siècle à venir, la température de la planète va continuer de monter. Plus l’humanité émettra de gaz à effet de serre, plus le réchauffement climatique sera important. Mais en quoi ce dérèglement du climat est-il un problème ? Pourquoi doit-on se soucier de quelques degrés de plus ?
dans un contexte d’intenses perturbations des écosystèmes écologiques et sociaux, le concept de résilience devient incontournable pour appréhender l’avenir. Pour ce faire, il nous faut comprendre le fonctionnement systémique de la relation entre l’Homme et son environnement. Nous proposent d’aborder la notion de résilience à l’échelle des territoires à travers une « stratégie 3R » : Repérer Relier et Résister.
Un panel d’experts indépendants a proposé, dans un rapport de ce mois de juin 2021, une définition légale de l’écocide qui peut être adoptée dans le Statut de Rome.
Le dernier rapport du Giec, publié en 2014, était déjà particulièrement alarmant. Mais ce n'est rien à côté du dernier projet de rapport des experts du climat de l'ONU. Selon eux, quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les conséquences dévastatrices du réchauffement sur la nature et l'humanité qui en dépend vont s'accélérer et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Un projet de rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) tire la sonnette d’alarme. L’heure n’est plus aux petites mesures : les gouvernements et entreprises doivent travailler de concert pour tenter d’atténuer les effets du changement climatique. Quoi qu’il arrive, les prochaines générations évolueront dans un monde complètement différent.
Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU obtenu par l’AFP.
Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) estime qu'un dépassement de plus de 1,5 degré pourrait entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles" sur Terre.
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces… La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer, assurent des centaines de scientifiques rattachés au GIEC, et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Pénurie d'eau, exode, malnutrition, extinction d'espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l'ONU obtenu par l'AFP.
Dans son projet de rapport pour 2022, le GIEC décrit une humanité qui court à sa perte. Le réchauffement climatique au-delà de 1,5 °C aura des impacts irréversibles sur l’alimentation, l’eau, l’habitat… Une alerte lancée à cinq mois de la COP26.
Le crime de destruction massive de l'environnement pourra-t-il à l'avenir être poursuivi comme le sont les crimes contre l'humanité ? C'est en tout cas l'objectif que poursuit un groupe d'experts internationaux mis en place par la Fondation Stop Écocide suite à la demande de parlementaires suédois. Ces experts ont dévoilé le 22 juin une proposition de définition de l'écocide après six mois de travail comprenant la sollicitation d'expertises extérieures ainsi qu'une consultation publique.
Le plancton et les récifs coralliens, en plus de constituer un biotope riche pour la faune et la flore marines, sont à la base de la chaîne alimentaire de nombreux êtres vivants. Deux chercheurs ont récemment lancé un signal d’alarme : si aucune disposition n’est rapidement prise pour endiguer l’acidification progressive des océans, ce processus continuera de détruire la vie planctonique jusqu’à entraîner l’effondrement de la chaîne alimentaire mondiale et la mise en danger de l’humanité d’ici une vingtaine d’années.
Des scientifiques affirment que l'acidification des océans pourrait avoir des conséquences dramatiques sur notre approvisionnement alimentaire.
les êtres humains et la nature sont les intrants ultimes de la production. Dans la production capitaliste, ils servent spécifiquement de moyens aux fins de la croissance du capital. Le résultat en est une déformation, une mutilation: une nature transformée par le capitalisme et des êtres humains transformés par le capitalisme.
Melancholia : Cet essai exprime la désillusion d’un homme qui ne veut plus faire semblant de croire dans l’avenir de l’espèce humaine. Après des années de militantisme en faveur de l’écologie, le constat est amer : l’humanité ne s’en sortira pas.
Se réjouir de « l’extinction de l’espèce humaine » est devenu un commentaire récurrent dans les bouches et sur les réseaux sociaux. Certains s’imaginent bien légèrement que la mort précipitée de millions d’êtres-humains réglera le problème de la crise écologique à terme. Un tel raisonnement n’est aujourd’hui pas seulement cynique, c’est également un luxe réservé à ceux qui vivent dans des régions du monde encore relativement stables et préservées des conséquences en question.
Ce que l’on appelle la nature a été modelé par l’activité humaine des douze derniers millénaires, montre une étude. Mais l’usage intensif des terres à cause de la colonisation, de l’industrialisation et la croissance démographique, a entraîné la destruction de la biodiversité, jusqu’alors largement préservée.
Depuis le début de la révolution industrielle, la relation de l'humanité avec la nature a été célébrée comme un triomphe. Grâce à l'innovation, nous illuminons les pays, construisons des industries et voyageons outre-mer à une vitesse sans précédent. Grâce aux progrès de l’agriculture, un nombre record de personnes sont nourries, et dans certaines régions du monde, l’espérance de vie a plus que doublé. De plus en plus, cependant, cela ressemble à une victoire à la Pyrrhus.
Quels sont les impacts des actions humaines, allant du changement climatique à l'acidification des océans, la pollution par l'azote, etc, sur les microbes de la Terre ? la science souffre d'une "ignorance profonde" à ce sujet. Les microbes jouent un rôle crucial, contribuent à la production de nos aliments, à la séquestration et à la libération du carbone dans les sols, à la guérison et à l'apparition de maladies, etc.
Devant la menace d’un effondrement global de la vie et des civilisations, il est impératif de s’interroger sur les causes et les remèdes du phénomène. Cause première : le système capitaliste.... Chaque phase du capitalisme (industrialisation, consumérisme, virtualisation) a accentué et accéléré cet épuisement. Et désormais, c’est le monde qui a lui aussi besoin de notre soutien. Quels remèdes ? Il s’agit de penser une transformation fondamentale,....
Noam Chomsky : Il y a certes quelques progrès, mais ils ne sont absolument pas suffisants, en quelque endroit que ce soit. On en voit malheureusement des preuves partout. La spirale du désastre suit son cours inexorable, plus rapidement que ne le fait la prise de conscience générale quant à la gravité de la crise.
Aurions-nous déjà dépassé le seuil de l’irréparable, soit la limite au-delà de laquelle des dynamiques corrélées entre elles se renforcent et rendent le réchauffement planétaire à la fois exponentiel et incontrôlable ? Ainsi, la fonte des glaces polaires en Arctique va entraîner le Gulf Stream et l’ensemble des courants océaniques à ralentir, puis à s’arrêter.
Dans son nouveau livre, «Countdown», l'épidémiologiste environnementale et reproductive Shanna Swan prédit que le nombre de spermatozoïdes pourrait atteindre zéro d'ici 2045 grâce à des produits chimiques perturbateurs hormonaux qui sont «partout»
Pour Thierry Ribault, la résilience n’est pas une bonne chose en soi, une force humaine qui aurait été malencontreusement récupérée et instrumentalisée par le néolibéralisme, toujours enclin à compter sur les individus pour surmonter les catastrophes engendrées par un système qu’il n’est pas question de remettre en cause. Il s’agit foncièrement d’une idéologie de l’adaptation et de la soumission, et d’une technologie du consentement, qui transforme les victimes en « acteurs » cogestionnaires de la dévastation.
Deborah Pardo, naturaliste et CEO d'Eartship Sisters, programme de leadership féminin environnemental, plaide et oeuvre pour "faire basculer la société du côté vert et bleu de la force". On estime que seulement 1 espèce marine sur 10 est identifiée aujourd'hui alors que les océans représentent 99% des habitats disponibles sur terre. Et l 'exploitation des océans part d'une perception d'abondance infinie...
Plus de deux milliards de personnes consomment déjà des insectes. Les conclusions de l’évaluation de l’EFSA sont claires : la consommation du « nouvel aliment » que constituent les larves de Tenebrio molitor est sûre. Cependant, les experts soulignent que les personnes présentant des allergies aux crustacés ou aux acariens pourraient être également sensibles aux préparations à base de vers de farine.
En 2050, nous devrions être 10 milliards sur Terre. Selon certains chercheurs et militants écologistes, nous serions alors beaucoup trop pour ne pas gaspiller les ressources de la planète, favoriser de nouvelles pandémies, et même pour nous nourrir. Devrions-nous alors arrêter de faire des enfants ? Selon des démographes, il n’est pourtant pas certain que nous demeurerons toujours aussi nombreux.
Fédérer les gauches autour d’une écologie sociale immédiatement applicable, c’est ce que plaident Alain Pagano, maître de conférences en écologie à l’université d’Angers, et Jacques Baudrier, adjoint (PCF) à la mairie de Paris en charge de la transition écologique du bâti, dans leur livre (1). Entretien.

2020

En 1972 sort "The limits to growth" un livre dans lequel trois scientifiques du MIT avertissent le monde des conséquences probables d'un développement humain basé sur le productivisme sur une planète aux ressources finies. Le livre devient un best seller et une référence pour tous les aficionados de la théorie de l'effondrement.
« Le salut ne viendra pas de nos gouvernements », pose d’emblée Frédéric Neyrat. Pour le philosophe, il faut une transformation radicale, porteuse d’un futur désirable « qui ne consiste pas à survivre sur une planète dévastée ».
Les bouleversements majeurs auxquels nous assistons, sont en réalité à n'en plus douter, les prémisses du plus grand crime contre la biodiversité mais aussi de l'humanité. La question concernant notre société et son effondrement ne serait donc plus de savoir si celui-ci aura bel et bien lieu mais plutôt de savoir quand ? Et la réponse a cette question est tellement déconcertante qu'elle peut réellement vous bousculer. Sans perdre de temps car celui-ci nous est compté, découvrons si notre civilisation ne pourrait tout simplement pas s'effondrer ?
Une nouvelle étude publiée dans The Lancet estime que la population mondiale pourrait ne jamais atteindre les 10 milliards d’individus. Un ralentissement de la croissance de la population comportera certains défis, mais pourrait également augmenter les chances d’éviter un effondrement écologique.
Le principe Ubuntu, qui invite à faire humanité ensemble et qui peut être décliné à partir du triptyque humanité-solidarité-écologie, offre des moyens crédibles pour relever les défis du monde contemporain.
Si nous n’agissons pas contre le changement climatique, près de 20 % de la terre pourrait devenir difficilement vivable, avec des températures avoisinant celles constatées actuellement dans le Sahara. Près de 3,5 milliards de personnes pourraient se retrouver dans ces zones, principalement situées dans les pays en développement comme l’Inde, le Nigeria mais aussi la Guyane.
Selon l’éminente naturaliste Jane Goodall, l’humanité touche à sa fin si nous ne changeons pas radicalement nos systèmes alimentaires en réponse à la pandémie de coronavirus et à la crise climatique. D’après elle, l’émergence du Covid-19 a pour cause la surexploitation du monde naturel dont les forêts ont été dévastées, des espèces poussées à l’extinction et des habitats naturels détruits.
Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts. Comme l’a rappelé l’épidémiologiste belge Marius Gilbert, « L’impact sanitaire du changement climatique est bien plus important que celui du coronavirus. Pour le Covid, on n’a pas hésité à imposer le confinement et à arrêter quasiment toute l’économie. Or, si on comptait les morts liés au réchauffement climatique comme on est en train de le faire pour le Covid, on se rendrait compte qu’il est plus meurtrier. ».
Selon l’équipe de chercheurs, en seulement cinquante ans, 3,5 milliards de personnes pourraient être contraintes de vivre dans des conditions climatiques à la limite de l’habitabilité. À l’instar d’autres espèces, les êtres humains évoluent dans une « niche climatique », c’est-à-dire au sein d’endroits où la température et les précipitations leurs permettent de s’épanouir. Dans cette étude, l’équipe de chercheurs démontre que les populations humaines se concentrent, dans leur grande majorité, au sein de bandes climatiques tempérées, où la température annuelle moyenne oscille entre 11 et 15 °C.....
Des conditions climatiques presque invivables. Si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, un tiers de l’humanité pourrait vivre, d’ici à cinquante ans, dans des endroits aussi chauds que le Sahara aujourd’hui. Ces 3,5 milliards de personnes sortiraient alors de la « niche climatique » dans laquelle les humains ont prospéré depuis six mille ans. Voilà les conclusions d’une étude publiée lundi 4 mai dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, qui met en lumière les risques maximaux auxquels le monde pourrait être soumis dans les prochaines décennies à moins que nous ne parvenions à inverser la tendance.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité (DDHu) est le premier texte à reconnaître des droits et des devoirs pour l’Humanité, vis-à-vis d’elle-même, des générations futures, des autres espèces et de la nature. Il ne s’agit pas de remplacer les textes existants mais de bâtir un texte complémentaire fixant des droits et des devoirs, non plus individuels, mais collectifs. Cette déclaration propose notamment de créer une interdépendance entre les espèces vivantes, d’assurer leur droit à exister et le droit de l’Humanité de vivre dans un environnement sain et écologiquement soutenable. Conçue à la demande du Président François Hollande pour la préparation de la COP21, elle a été transmise aux Nations Unies en avril 2016. Aujourd’hui, ce texte est soutenu par un État, de nombreuses villes, barreaux, entreprises, ONG et citoyens. Elle est également soutenue par de nombreuses personnalités, notamment Ban Ki-Moon, Jeremy Rifkin ou encore Kenneth Roth. Elle se compose de 4 principes, de 6 droits et de 6 devo
Pour la première fois, cinq sujets environnementaux et climatiques trustent les cinq places des risques majeurs pour l’humanité et la planète du Global Risks Report. C’est en particulier l’inaction climatique, les évènements extrêmes et la perte de biodiversité qui inquiètent les décideurs mondiaux. Cette étude est réalisée chaque année à la veille du forum de Davos.
L’humanité mène « une guerre suicidaire » contre la nature qui réagit et « répond par des ouragans, des incendies et de graves sécheresses dans diverses régions du monde », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors de la cérémonie d’ouverture de « Lisbonne - Capitale verte européenne » qui s'est tenue samedi dans la capitale du Portugal.

2019

La Croix-Rouge française remettra, à l’occasion de la COP 25 qui s’est ouverte lundi 2 décembre 2019 à Madrid, un rapport sur les conséquences des changements climatiques sur la santé, une problématique sur laquelle l’association est fortement engagée.
Avec les dramatiques incendies dans la forêt amazonienne en 2019 et 2020, l’idée d’internationaliser l’Amazonie, c’est-à-dire de la faire administrer collectivement par la communauté internationale, a été évoquée. Le fondement de cette revendication étant son importance écologique mondiale. Cette vaste forêt devrait-elle nous appartenir à tous, comme bien commun de l’humanité ? Il Retour en arrière historique
Le retrait annoncé des Etats-Unis n'y changera pas grand chose : les engagements chiffrés des pays signataires de l'accord de Paris ne permettaient déjà pas d'inverser les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique, selon une étude publiée mardi.
Nous avons longtemps considéré l’État et le marché comme deux réalités hétérogènes, l’une relevant de la sphère politique, souveraine, l’autre de la sphère économique, indépendante. Le néolibéralisme nous oblige pourtant à reconnaître l’apparition d’une souveraineté inédite puisque le marché globalisé a permis l’émergence de décideurs surpuissants, qui façonnent nos existences. Ce pouvoir nouveau échappe à tout contrôle démocratique et s’affirme au moment où nous devons affronter des menaces majeures : celles du réchauffement climatique, du déclin du vivant et de l’épuisement des ressources terrestres ; et celle du tout numérique, qui pourrait ruiner cette autre souveraineté proprement humaine que nous exerçons sur nous-mêmes en détruisant nos capabilités.
De plus en plus de travaux scientifiques prédisent la fin de notre civilisation industrielle : incapable d'évoluer, elle pourrait s'effondrer comme d'autres dans l'histoire de l'Humanité, principalement à cause des inégalités dans la répartition des richesses et de la surexploitation soutenue et croissante de ressources limitées. La « fin du monde » ou plutôt la fin de nos civilisations actuelles est un sujet récurrent et tout à fait plausible ne serait-ce que par les menaces d'origines naturelles. Mais c'est bien l'Homme qui est devenu la cause la plus probable et immédiate de sa propre extinction : « l'Homme est un loup pour l'Homme » reprenait déjà Sigmund Freud dans son livre Malaise dans la civilisation, une locution qui prend tout son sens à l'aube d'un désastre.
L’anthropocène, qui peine a obtenir une reconnaissance scientifique officielle, accorde à l’humanité une place disproportionnée dans l’histoire du vivant.
Écologie : il faut agir maintenant, il n\'est pas trop tard pour éviter le pire ! La question écologique engage notre survie. Elle ne peut pas être considérée comme secondaire. " La vie, sur Terre, est en train de mourir. L\'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire.
'jamais le monde économique ne renoncera à la croissance. Il n’est pas possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre en aussi peu de temps. Les gens ne veulent pas renoncer à leur confort. Aucun candidat au pouvoir ne prendre le risque de proposer de nouvelles taxes aux électeurs.Etc.' Voici la pensée de l’impossible. Le penseur de l’impossible, l’Impossibiliste, pense obstacle, empêchement, contrainte, coût, dérangement, pénibilité. Il ne peut envisager autre chose que l’existant. Il s’auto-convainc de la vanité des efforts pour le changement....

2018

Invité de l’émission « On va plus loin », le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, a alerté sur la prochaine extinction de l’espèce humaine. Mais il estime que chacun d’entre nous peut agir.
Une étude publiée dans Nature Climate Change explore les effets combinés des aléas provoqués par le réchauffement climatique. Au total, les chercheurs ont dénombré pas moins de 467 menaces différentes.
D'ici à la fin du siècle, certaines régions du monde pourraient faire face à des catastrophes climatiques multiples, jusqu'à six en même temps, de la canicule aux incendies en passant par les inondations, selon une nouvelle étude.
Interview de Aurélien Barrau, Astrophysicien spécialisé dans la physique des astroparticules, des trous noirs et en cosmologie
Quelles sont les impasses du « dualisme occidental », qui oppose radicalement nature d’un côté et société et culture humaines de l’autre ? quels sont les risques liés à la volonté de fusionner nature et société humaine que portent, par exemple, certains courants de la sociologie des sciences, du féminisme et du post-environnementalisme ainsi que les scientifiques transhumanistes ?Face à ce « monde cyborg », comment rester humain ?
L’humain a pris possession de la planète, et a déjà modifié les trois quarts de la surface terrestre. Devant cette progression, la plupart des animaux ont choisi la fuite: plus loin des villes ou des axes routiers, plus haut dans les montagnes, au plus profond des forêts. Mais ce déplacement spatial n’est ni toujours possible ni nécessairement suffisant. De nombreux mammifères ont donc trouvé une autre parade, ils ont adopté un mode de vie nocturne.