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2024

L'intelligence artificielle est-elle sur le point de vivre une bulle similaire à celle d'Internet dans les années 1990-2000 ? Les experts du secteur expriment leurs inquiétudes quant à un potentiel effondrement de l'industrie de l'IA, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l'économie mondiale.
L'essor de l'économie numérique a des répercussions de "plus en plus graves" sur l'environnement, entre la consommation d'eau et d'électricité des centres de données et l'épuisement des matières premières, avertit mercredi l'ONU.
Climat, économie, entropie, le fond du problème.
Galiche Buwa a vécu guerres civiles, famines et catastrophes naturelles, mais cette Sud-Soudanaise, veuve et mère de quatre enfants, avait jusqu'à présent toujours réussi à s'en sortir grâce à sa petite épicerie. Mais aujourd'hui, la situation est de plus en plus difficile. Le Soudan du Sud, pays le plus jeune de la planète, a perdu depuis février une de ses principales sources de revenus après qu'un oléoduc lui permettant d'exporter son pétrole a été endommagé au Soudan en guerre.
En amont du second tour des élections législatives, qui se tiendra dimanche 7 juillet, Novethic a synthétisé les principales propositions des trois partis majoritaires – Rassemblement national, Nouveau front populaire et Ensemble pour la République – sur les sujets liés aux conditions de travail, au financement de l’économie et à l’environnement.
Les entreprises sont des acteurs essentiels de l’économie et de notre société, et doivent se transformer pour la transition écologique.
La sobriété est un sujet qui requestionne notre rapport à la consommation et à nos besoins. Dans un contexte où les limites planétaires sont dépassées, la sobriété est une démarche indispensable consistant à questionner les besoins individuels et collectifs pour y répondre en respectant le vivant et les ressources finies. Il s’agit de réduire les consommations d’énergie, de matière et les émissions de gaz à effet de serre, tout en gardant un objectif d’équité et d’intérêt général. Pour cela, il est nécessaire d’opérer des changements de politiques publiques, d’organisation, des modes de production et de consommation et plus globalement des modes de vie. La sobriété des collectivités territoriales est un enjeu majeur pour la transition écologique des territoires en France. Note : La sobriété est complémentaire à une démarche d’efficacité (qui s’appuie essentiellement sur la performance technologique pour réduire les impacts) qui ne peut répondre à elle seule aux enjeux cités.
On croyait avoir tout vu durant le mois de Mai, car durant le mois de mai, fais ce qu'il te plait. Nos dirigeants se sont serrés les coudes pour être encore plus drôle en juin. Le monde a vraiment besoin de vacances, mais on ne sait pas où car entre sécheresses et inondations.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Le système commercial international est "au bord de la fragmentation" face aux tensions géopolitiques qui augmentent, a affirmé le secrétaire général de l'ONU mercredi. "Le système commercial international (...) est contesté de toutes parts et au bord de la fragmentation", a déclaré Antonio Guterres, à l'occasion de la célébration à Genève des 60 ans de l'ONU Commerce et développement (anciennement Cnuced). "Les tensions géopolitiques augmentent", "la coopération multilatérale s'affaiblit et les forces de fragmentation se renforcent", a-t-il ajouté. Depuis plusieurs mois déjà, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Fonds monétaire international (FMI) mettent en garde contre la fragmentation géoéconomique, c'est-à-dire le fait de privilégier le commerce à l'intérieur de régions du monde ou de blocs de pays alignés plutôt que le commerce mondial.
Ce blog a pour objectif de montrer l’impact de la finance sur la société et de montrer que des changements positifs du système financier sont à portée de main.
L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
Une croissance des ventes en berne, la perspective d’une vague populiste anti-véhicules à batterie aux élections européennes… L’électrification automobile entre dans une période de flou, ce qui pose de gros problèmes industriels aux constructeurs.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Kalvin Soiresse ancien député au parlement Bruxellois, actuel président du parlement bruxellois francophone, enseignant et panafricain. Il est co-fondateur du collectif mémoire coloniale et lutte contre les discriminations. il a été conseiller juridique et chargé d’éducation permanente au Mouvement contre le Racisme l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX). Aujourd'hui, nous abordons en détail l'Afrique, son rapport à l'écologie et au système économique actuel. Nous discutons de l'histoire du capitalisme, de la spoliation, de l'extractivisme et de la destruction de la biodiversité par l'Occident, les États-Unis, l'Europe et la Chine. Quel sera le chemin de l'Afrique dans un monde qui se polarise et où les grandes nations convoitent les ressources disponibles ?
Le parquet de Charleroi s’intéresse depuis plusieurs années à un trafic de déchets présumé. Après 4 ans d’enquête, le réquisitoire de renvoi est bouclé. Dans ce document qui rassemble l’ensemble des charges retenues par le ministère public, on retrouve notamment l’entreprise Keyser et son patron Rodolphe Keyser. La police de l’environnement a retrouvé plusieurs milliers de tonnes de déchets issus du broyeur à métaux de Courcelles sur plusieurs dépôts clandestins en Wallonie.
De ongelijkheid in onze wereld is torenhoog. Bovendien heeft ze een enorme economische, ecologische en menselijke kost. In het nieuwe boek Kantelen! toont Eva Smets aan dat een andere aanpak van onze economie, klimaat en zorg niet alleen broodnodig, maar ook mogelijk is. Als we kantelen naar een donuteconomie, dan ligt een rechtvaardige toekomst voor het grijpen.
Groene elektriciteit heeft de wereldeconomie in 2023 een boost van 10 procent gegeven. Dit komt door de investeringen in de productie van schone energie en de verkoop van elektrische auto’s zeggen analisten van het Internationaal Energieagentschap (IEA).
Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » démontrait factuellement que sur la base de statistiques gonflées et d’engagements à la fois trop courts et boursouflés, le capitalisme vert réellement existant courait derrière la croissance sans la rattraper sauf pour la fausse solution des véhicules privés électriques. La combinaison des ces véhicules avec le recours tout électrique aux énergies renouvelables et au nucléaire dans un contexte de croissance, définit une nouvelle révolution industrielle. Celle-ci, loin de permettre l’atteinte des cible du GIEC-ONU, annonce une exponentielle orgie d’énergivore production de matériel tant pour la nouvelle énergie que pour les nouveaux véhicules, tous deux exigeant davantage de matériel que les anciens par unité d’énergie produite ou consommée. D’autant plus que continue le tout aussi énergivore étalement urbain et que s’ensuit l’inévitable et gargan
Les échantillons de sang et d’urine prélevés chez des adolescents vivant à proximité des broyeurs à métaux wallons montrent des concentrations inquiétantes de substances toxiques.
Le coût de l'inaction climatique sera d'ici 2050 six fois plus important que le coût de l'action climatique dans un scénario 2°C.
Europe – Economie – Environnement – Énergies – Climat – Mobilité – Agriculture – Alimentation – Santé Synthèse en un graphique et quelques tableaux, réalisés à partir des questions binaires posées au différents partis.
Le G20, divisé sur les questions géopolitiques, ne peut pas "reléguer au second plan" un dérèglement climatique qui "va décimer" leurs économies, a averti mercredi le chef de l'ONU Climat, plaidant pour un "nouvel accord" financier à même d'aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement."Se rejeter la responsabilité n'est pas une stratégie" et "reléguer le climat au second plan n'est pas la solution à un dérèglement qui va décimer chaque économie du G20 et qui a déjà commencé à faire des dégâts", a déclaré Simon Stiell dans un discours prononcé à Londres.
La Chine s'est dite mercredi "très inquiète" après le lancement par l'Union européenne d'une enquête visant les fabricants d'éoliennes subventionnés par Pékin et soupçonnés de fausser le marché en Europe."Je pense que le monde extérieur s'inquiète des tendances protectionnistes croissantes de l'Union européenne", a déclaré face à la presse Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères."La Chine est très inquiète des mesures discriminatoires prises par les Européens contre des entreprises et même des industries chinoises", a-t-elle ajouté.
Gezinnen gooiden in 2022 wereldwijd meer dan een miljard maaltijden per dag weg. Tegelijk zijn 783 miljoen mensen getroffen door honger en een derde van de wereldbevolking kampt met voedselonzekerheid. Voedselverspilling schaadt de wereldeconomie en bedreigt klimaat en milieu.
Lewis Caroll a anticipé de quelques années les analyses de Thorstein Veblen, en 1899, dans la "Théorie de la classe de loisirs". Retrouvez ma lecture du fameux syndrome de la Reine rouge, obsédée par l'immobilité, mais qui n'avance jamais...
Parce qu’extrêmement énergivores, les fermes de minage de bitcoins ont été interdites en Chine en 2021. Depuis, les mineurs chinois se sont repliés vers l’Éthiopie, rapporte “Bloomberg”. Un pays aux conditions idéales, avec un grand barrage offrant une électricité abondante à prix modique, un climat favorable et un dirigeant réputé proche de Pékin.
Dans les entreprises, quelle forme prend la mobilisation de ces profils convaincus qu'ils auront plus d'impact en menant la transition dans leur entreprise qu'en démissionnant ?
L'inclusion ou non du Sud global dans un scenario décroissant est sujet à de nombreux débats. Car cela implique de penser les dépendances économiques, le risque d'être néocolonial et la dette écologique.
Le président indépendantiste du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, a présenté mercredi un plan d'urgence économique visant à soutenir les entreprises victimes de la crise du secteur du nickel, principale ressource de l'île."La situation est extrêmement difficile, ce sont des entreprises, des projets de vie qui sont remis en cause", a souligné M. Mapou lors d'une conférence de presse en présentant ce projet, qui inclue notamment le déblocage de 8,4 millions d'euros pour financer des mesures de chômage partiel.
Le Brexit, la toute-puissance de la Big Tech, les cryptomonnaies, les fake news et même la hausse des prix du café : tout s’explique par le “quantitative easing”, affirme “The New Statesman”. L’hebdomadaire britannique choisit de faire sa une sur les risques et les limites de cette politique monétaire.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.
Deux tiers de déchets en plus d'ici à 2050: le volume de déchets dans le monde, à 2,3 milliards de tonnes en 2023, devrait continuer à croître de manière exponentielle, faute d'action, avec un impact massif pour la santé et les économies, alerte mercredi l'ONU.
Le Maroc entame sa sixième année de sécheresse consécutive. Pour faire face à un problème devenu structurel, le royaume a annoncé une série de mesures. Sans remettre en cause son modèle agricole, devenu gourmand en eau.
Dans le podcast "Le Tournant" de cette semaine, nous vous proposons une rencontre avec un économiste au profil très particulier. Il s’appelle Olivier Lefèbvre et dans sa vie précédente, il a dirigé la Bourse de Bruxelles. Aujourd’hui, il s’occupe d’une ferme qui pratique notamment le "maraîchage sur sol vivant" et qui teste de nouveaux modèles d’agriculture et de circuits courts. Deux vies bien différentes, au travers desquelles il a développé une vision critique de l’agriculture intensive telle que développée en Europe depuis les années 50. Interview.
In plaats van te investeren in de verduurzaming van de economie, kiest de Europese Unie steeds meer voor investeringen in het leger. Dat ziet ook onze minister van Financiën. Na de coronacrisis “was er een enorme focus op groen en digitaal. Nu zien we die focus een beetje verschuiven”, aldus Van Peteghem …
Longtemps cantonnés à un temple, les macaques à longue queue ont permis à Lopburi, bourgade située à 150 kilomètres au nord de Bangkok, de se faire un nom et de devenir une destination touristique. Mais ils ont envahi le reste de la ville, notamment son quartier commercial, faisant fuir clients et commerçants.
Wat als onze economie niet hoeft te groeien? Dit is misschien moeilijk om voor te stellen. De groei-economie moet groeien, omdat ze structureel afhankelijk is van groei. Maar deze groeidwang staat niet in steen gebeiteld. We kunnen onze economie anders en beter vormgeven.
- Chine: Le pays a installé le 50% d'énergies renouvelables au monde - Angleterre: Le nucléaire déjoue les plans du gouvernement - Plastique: Grosse surproduction de plastiques à travers le monde - Etats-Unis : ExxonMobil poursuit en justice un actionnaire trop incisif - Chine : BYD dépasse Tesla dans le nombre de véhicules électriques vendus - Brésil: Le pays devient le plus grand importateur de diesel Russe au monde - Arabie Saoudite: Saudi Aramco réduit ses prétentions d'extractions pétrolières.
Nourrir la planète tout en luttant contre le réchauffement climatique peut rapporter 10 000 milliards de dollars par an, affirme une équipe internationale de chercheurs. La transformation de la production et de la consommation fera, certes, grimper les prix agricoles, mais les bénéfices environnementaux et sanitaires compenseront la hausse.
Le programme national de recherche Spin, qui vise à garantir une économie numérique "frugale" et "durable", a officiellement été lancé lundi à Grenoble dans le laboratoire Spintec.Le programme Spin, piloté par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le Centre national pour la recherche scientifique (CNRS), s'inscrit dans le plan "France relance 2030". Doté de 38 millions d'euros sur huit ans, il doit servir à financer la recherche la plus fondamentale en spintronique.
Comment réussir la transition agricole du champs à l'assiette avec les agriculteurs, fabricants et consommateurs réunis dans une coalition pour le vivant ? La régénération des écosystèmes agricoles est le bon niveau d'intervention pour cheminer vers une agriculture responsable, viable, désirable. Le paradigme repose sur les services rendus aussi bien au niveau environnemental que social. L'agriculture régénérative rend des services écosystémiques qui visent à restaurer les ressources vitales au vivant dans son habitat pour des aliments plus nutritifs, sans pesticides. Elle est porteuse de nombreuses promesses, non seulement des promesses environnementales, mais aussi des promesses sociales et des résultats économiques pour les agriculteurs. Cf label ROC Regenerative Organic Alliance.
"Consommer et produire face au défi d'une planète aux ressources limitées" avec Fabrice Bonnifet, Céline Puff Ardichvili et Marine Calmet.
Les énergies fossiles sont largement responsables du réchauffement climatique. Et pourtant, nos sociétés en dépendent largement. Transport, agriculture, industrie : les principaux secteurs de nos économies dépendent du prix de l'énergie. D'où cette question : comment faire pour se passer des énergies fossiles ? Matthieu Auzanneau est l'auteur d'Or Noir, journaliste spécialisé sur les questions d'énergies et directeur de The Shift Project, un think tank qui milite pour la décarbonation de nos économies.
Les liens entre PIB et énergie sont forts, comme l’ont montré de manière spectaculaire les chocs pétroliers des années 1970 et la crise énergétique qui a commencé fin 2021. Pour un ingénieur, ce lien est une évidence : pas de production économique sans énergie. Mais un économiste risque d’avoir une réponse différente… Comme nous allons le voir, certains économistes ont par exemple estimé qu’un embargo complet sur le gaz russe n’aurait qu’un impact de 0,5% sur le PIB allemand, ce qui est loin de la réalité.
Les attaques en mer Rouge, les tensions géopolitiques, ou encore la crise climatique pèsent lourdement sur le commerce mondial. Alors que les risques s'intensifient, les enjeux de souveraineté deviennent critiques pour les entreprises et les puissances mondiales, qui se tournent vers la relocalisation, et parfois jusqu'au protectionnisme.
Selon la patronne du FMI, l’intelligence artificielle devrait toucher 40 % des emplois dans le monde, et une majorité dans les pays dits «développés à économie de marché», que ce soit négativement ou positivement.
Des agriculteurs opposés à la suppression progressive d'un avantage fiscal sur le gazole ont bloqué un ferry dans le nord de l'Allemagne avec à son bord le ministre de l'Économie Robert Habeck, qui s'est inquiété vendredi d'un "climat qui s'échauffe" dans le pays.
Un accord "historique" a été signé entre le Somaliland et l'Éthiopie qui souhaite sécuriser son accès à la mer et "diversifier son accès aux ports maritimes", selon les autorités d'Addis Abeba. L'accord en question permet à l'Éthiopie d'acquérir une partie du port de Berbera (qui mène au canal de Suez), au bord de la mer Rouge.

2023

La disparition des paysans est provoquée par la cupidité des industriels et de la finance, qui préfèrent produire des molécules.
Malgré les discours sur la sobriété volontaire, la sobriété proposée par les pouvoirs publics reste dictée par la contrainte. Des leviers existent pourtant pour une sobriété « choisie ».
Manon et Laurent sont tous les deux économistes. Ils ont échangé sur les moyens d'enseigner l'économie d'une autre manière, afin d'inviter les étudiants à faire partie de la transition plutôt que continuer à répondre à un modèle qui ne fonctionne plus. Ce podcast a été réalisé par Manon dans le cadre du projet Feu Sur La Banquise 2023 avec l'asbl Graines de Soi et Mindchangers
Les attaques répétées des rebelles yéménites Houthis sur les cargos qui traversent la Mer Rouge vers l’Europe ont conduit les principaux transporteurs mondiaux (CMA-CGM, Evergreen, ...) à changer de route pour ne plus emprunter le Canal de Suez. La "neutralisation" de ce passage se chiffre en milliards de dollars et montre l’extrême fragilité de l’organisation mondialisée de la production qui se grippe dès que le transport maritime s’enrhume pour des causes environnementales ou géopolitiques comme la guerre entre Israël et le Hamas.
Par Jézabel Couppey-Soubeyran[1] et Pierre Delandre[2] Paru dans Le Soir du 22 mars 2022 Comment financer les immenses investissements européens qui seront indispensables ? La « monnaie volontaire …
Les scénarios montrent qu’une action plus rapide sur le changement climatique conduira à une transition plus douce.
Au moins des dizaines de milliards d'euros par an perdus pour la France: retarder encore la transition énergétique détruira une partie de la richesse économique du pays, chiffre un rapport de l'Ademe, qui souligne mercredi "l'urgence d'agir dès à présent pour préserver l'économie" face au réchauffement climatique.
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.
Selon la direction générale du Trésor, la décarbonation de l’économie sera globalement positive à l’économie française malgré un ralentissement potentiel de la croissance à court terme.
De plus en plus de start-up belges se lancent dans la production de matériaux écologiques. Le secteur n’est pas une mine d’or pour autant. Si les consciences évoluent, il faut continuer à convaincre.
Ces « Bonnes feuilles » sont extraites d’une partie de l’introduction de Renaud Bécot et Gwenola Le Naour (dir.), Vivre et lutter dans un monde toxique – Violence environnementale et santé à l’âge du pétrole, Seuil, 2023.
Lorsque la sirène d'alerte à la roquette retentit dans la vaste halle de production, les ouvriers n'ont qu'une poignée de secondes pour rejoindre l'abri. Presque une routine dans cette usine du sud d'Israël, à portée de tirs de la bande de Gaza.
Abandonner le mythe de l'économie triomphante - quelques minutes avec Timothée Parrique
S’il y a bien une idéologie dont l’empire sur les esprits, quel que soit le lieu, est absolu, et d’autant plus que cette servitude est volontaire, c’est l’idéologie de la croissance économique.&nbs…
Les travailleurs palestiniens subissent de plein fouet l'escalade du conflit entre Israël et le Hamas. Des milliers de personnes ont brutalement perdu toute source de revenu après la suspension de leur permis de travail par Israël alors que l'activité économique tourne au ralenti en Cisjordanie occupée en raison des restrictions imposées par l'État hébreu et des violences commises par des colons.
Leurs décisions ne reposent plus essentiellement sur des mécanismes privés, dictés par les marchés, c’est-à-dire par les choix des consommateurs et des entreprises. Nous assistons à une transition vers des décisions d’ordre géostratégique pilotées par les États.
Les économistes sous-estiment les impacts économiques du changement climatique, ce qui n’incite ni le secteur financier...
Jean-Marc Jancovici a estimé samedi sur RTL que l'inflation pourrait s'étendre à tous les domaines économiques, en raison soit du climat soit de pénuries.
Pour Jérôme Saddier, l’économie sociale et solidaire est à la croisée des chemins, plus que jamais en mesure d’accompagner les transitions qui nous attendent.
La croissance verte est un mythe, et ce ne sont pas des militants anticapitalistes mais une équipe de chercheurs qui le dit. Ils ont publié les résultats de leur étude* dans la très sérieuse et renommée revue Lancet Planetary Health. Selon leurs calculs, mêmes les pays qui ont réussi à réduire leurs émissions tout en augmentant leur PIB comme la France sont loin du compte et n’atteindraient la neutralité carbone que dans 220 ans en moyenne. Rencontre avec Jefim Vogel, l’un de ses auteurs, chercheur à l’Université de Leeds.
Louis Delannoy est chercheur Postdoc au Stockholm Resilience Centre dans le domaine des crises globales. Pierre Jacques chercheur en Economie Ecologique à l’Université de Louvain. Nous parlons ici de deux articles qu'ils ont publiés cette année.
L'Arabie saoudite a revu à la baisse ses prévisions budgétaires et s'attend désormais à enregistrer un déficit pour l'année en cours, en raison de l'augmentation des dépenses et la baisse des recettes pétrolières, a annoncé le ministère des Finances.
Une tribune réunissant 37 scientifiques appelle le gouvernement à financer la recherche de solutions technologiques à la crise climatique. Le mathématicien Yves Laszlo nous en expose les enjeux.
La suspension du conglomérat Evergrande à la bourse de Hongkong ce jeudi marque un pas de plus dans la crise économique que traverse le pays, signe de l’incapacité du régime à relancer la croissance et inspirer confiance à la population.
L’urgence climatique se heurte à un redoutable problème de financement. Aucune stratégie financière classique n’est en mesure de mobiliser rapidement les sommes considérables qui sont en jeu. Bien que libérée des contraintes matérielles, la politique monétaire ne s’est malheureusement pas encore libérée des dogmes qui la restreignent. Pourtant, l’histoire a montré à maintes reprises (reconstruction économique de l’Allemagne dans les années 1930, New Deal américain, reconstruction de la France après 1945, politique monétaire expansionniste en Chine) que les mécanismes monétaires peuvent être utilisés de manière ciblée et efficace pour répondre aux grands défis du moment. Le climat en est un et appelle un Green New Deal qui, proposent les auteurs, pourrait résulter de la création monétaire mise au service de projets écologiquement vertueux.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
Selon une étude de l'EDHEC, certains investisseurs pourraient voir la valeur de leur portefeuille fondre de 50% d'ici 2050 en raison de la mulitplication des phénomènes météorologiques extrêmes.
Julien aide les individus et les organisations à mieux comprendre les grandes mutations du monde. il interview des experts en économie, écologie, philosophie, géopolitique, sociologie, etc... dans le but de décrypter le enjeux de manière systémique. Allons-nous mieux comprendre le monde dans cette vidéo ? c'est ce que nous allons tenter de faire...
les discours dominants se sont articulés depuis quelques décennies autour de la possibilité de réduire, grâce à l’innovation technologique, l’impact écologique des activités économiques (OCDE, 2012). L’objectif consiste à verdir nos économies et leur croissance. Cette perspective repose sur un concept clé qui est amené à prendre une place toujours plus centrale dans les débats politiques et économiques entourant la transition écologique : celui du découplage entre pressions environnementales et activités économiques.
Plusieurs grandes sociétés de gestion de patrimoine aux États-Unis ont en fait fermé plus de vingt fonds environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise (ESG) en 2023 en raison d’une mauvaise efficacité et d’accusations de greenwashing. La SEC des États-Unis a également récemment adopté une nouvelle directive visant à sécuriser les fonds qui commercialisent à tort des stratégies ESG.
À Gennevilliers, la construction d’un ensemble de logements sociaux a débuté en mars 2023 avec la particularité de ne comporter que du béton recyclé pour sa structure. Une première mondiale car l’ensemble des éléments composant le matériau sont concernés.
Laurent Testot est un des rares spécialistes français en histoire globale. Il convoque des domaines aussi variés que la géographie, l'économie, l'anthropologie, les sciences politiques, la sociologie, la psychologie, l'écologie et en étudie les connexions, non seulement entre ces diverses matières, mais aussi entre les civilisations ; et entre les parcours individuels et les destins collectifs qui permettent de penser à la fois le temps long, la globalité de l'histoire mondiale et les interconnexions transversales. Le but est de tenter de mettre à jour les multiples processus qui ont œuvré à faire du monde ce qu'il est devenu.
Libre Eco week-end | Le Dossier. Les économistes francophones de l'Economic Prospective Club se sont penchés sur cette question évidemment d'actualité au vu des crises, de différentes natures, vécues durant la dernière décennie.
Alors que le sujet est souvent agité comme un épouvantail pour freiner les mesures de décarbonation de l’économie française, plusieurs organismes ont tenté de modéliser une évolution de l’emploi compatible avec la transition écologique. Résultat : loin de la grande casse redoutée, décarboner serait même un moyen de créer du travail. Sortez vos calculettes...
Les générations futures vont subir un changement climatique dont l’intensité dépendra des sacrifices que nous consentirons pour affronter nos responsabilités. Le temps est à l’action ! Certes, mais devant la myriade d’actions pour le climat, quelles sont celles qu’il faudrait rationnellement mettre en œuvre, à quel coût, à quelle intensité, et quand ? S’il est manifeste que nous avons jusqu’à présent privilégié « la fin du mois », jusqu’où aller dans le renforcement de la prise en compte des impacts de très long terme de nos efforts, et de leur soutenabilité ? Jusqu’où aller dans notre confiance dans la croissance économique et scientifique pour résoudre nos maux cumulatifs ? Lors de cette séance inaugurale de la chaire Avenir Commun Durable, Christian Gollier cherchera à répondre à ces questions en discutant deux outils opérationnels qui déterminent les actions pour le climat qui seront, ou ne seront pas, mis en œuvre : le taux d’actualisation et la valeur du carbone.
l'intervention questionne le fond commun au design et au management, qui repose sur un monde fait d’organisations cherchant à résoudre des problèmes insolubles, à « forcer le possible », à multiplier des futurs désirables, et à le rendre habitable en particulier face à des bouleversements écologiques. Ce monde est le monde du projet mais il est aussi une perte du monde pris dans sa pluralité. C’est un monde restreint dont les humains deviennent les principaux organisateurs et designers. L’Anthropocène remet en question ces présupposés et nous demande de nous dessaisir des clichés qu’ils engendrent. Il s’agit d’associer le design à une proposition alternative : dé-projeter le monde pour appréhender l’avenir du design dans l’Anthropocène.
Xerfi Canal a reçu Alexandre Monnin, docteur en philosophie, professeur permanent à l'ESC Clermont Business School, pour parler du pilotage de la redirection écologique.
François Grosse analyse l'impact du recyclage sur la consommation de matières premières dans le cadre d'une économie en croissance. Il montre qu'un fort taux de recyclage, indispensable, ne pourra permettre de retarder l'épuisement des ressources que si le taux de croissance des consommations reste inférieur à 1% par an.
À l'aube de la sixième crise d'extinction du vivant, provoquée par un modèle économique insoutenable et encore largement aveugle à ses propres dégâts, il y a urgence à transformer radicalement nos façons de produire et de consommer, nos conceptions du monde, nos institutions, voire notre contrat social.
Enrichie d’une introduction inédite, la réédition d’un texte épuisé : il y a cinquante ans, un vice-président de la Commission européenne proposait à l’Europe une bifurcation radicale de l’économie, pour éviter la crise climatique qui se profilait déjà. Visionnaire ! Un livre en partenariat avec l’Institut Veblen pour les réformes économiques.
Lancet study finds 'green growth' policies fall far short of what's needed to prevent dangerous change…
La croissance du PIB ne permettra pas la préservation d’une Terre viable, révèle une étude d’envergure. La croissance durable étant impossible, il faut adopter une économie post-croissance, estiment les scientifiques.
Au service de quelle économie faisons-nous produire nos entreprises ? A quoi sert sa croissance ? À quoi sert l’enrichissement du PIB ? Quel modèle notre activité économique et celle de nos collaborateurs viennent-elles nourrir ? Aujourd’hui, nous en revenons tous aux fondamentaux. Et il est désormais indéniable que les règles du jeu économique détruisent le monde vivant. Il nous en faut donc de nouvelles, avec de nouvelles institutions pour les encadrer. La radicalité est aujourd’hui essentielle, parce que nous avons besoin de modèles économiques, d’institutions et de modes d’organisation radicalement nouveaux.
Belgique: Le collectif de citoyens « Attaque la ZACC » estime que le projet ne tient pas compte des nouveaux risques liés aux inondations, estime le collectif, dénonçant sa réalisation comme « irresponsable », et pointant du doigt une « artificialisation » des sols d’une zone de plus de 80ha, entre Herve et Battice.
La faillite de la deuxième ville du Royaume-Uni, Birmingham, déclarée mardi, fait craindre un effet domino sur d'autres municipalités, en pleine crise du coût de la vie et après des années de coupes budgétaires sous les gouvernements conservateurs.
D’ici 2050, si aucune mesure n’est prise, le nombre d’espèces envahissantes à travers le monde pourrait augmenter de 36 % par rapport à 2005 et les coûts économiques pourraient quadrupler, selon un nouveau rapport de l’ONU.
Plus de 80 grandes entreprises françaises ont des filiales au Gabon dont Eramet, qui exploite le manganèse, les compagnies pétrolières TotalEnergies, Perenco ou encore Maurel&Prom, et l’acteur financier Meridiam. À l’annonce du coup d’État du 30 août, les entreprises cotées ont fait un plongeon boursier. Si la France condamne le coup de force, elle admet avoir des doutes sur les élections au Gabon. Le pays est le troisième plus riche d’Afrique en PIB par habitant (10 000 dollars par an en 2022) mais plus de la moitié de sa population vit sous le seuil de pauvreté.
Plus de cinquante ans après sa publication, la « lettre Mansholt » rappelle les occasions manquées de bifurquer à temps vers un modèle de développement plus respectueux des limites physiques de la planète. Mais il n’est jamais trop tard, et le programme d’action proposé par le social-démocrate néerlandais à la Commission européenne en 1972 paraît toujours actuel.
De l’industrialisation au XIXe siècle jusqu’aux politiques climatiques actuelles, les régulations environnementales des entreprises ont connu plusieurs phases mais n’ont jamais été à la hauteur des défis. Le problème s’aggrave encore avec la fragmentation politique de la communauté internationale et les nouvelles tensions géopolitiques.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda pour les mois de juillet et août:
Comme tous les êtres vivants, les sociétés humaines sont des structures dissipatives. Elles s’auto-organisent suivant un processus universel auquel le physicien danois Per Bak a donné le nom de « criticalité auto-organisée ». La structure dissipative produit du travail mécanique en décrivant des cycles de Carnot autour d’un point critique. Il y a alternance entre une transition de phase continue et une transition abrupte. Comme le métabolisme des êtres vivants, l’état de l’économie peut être décrit à l’aide de potentiels de Gibbs. Lademande est associée à un potentiel P représentant une « pression sociale », tandis que l’offre correspond à une « température économique » T , liée à la monnaie. Les cycles économiques apparaissent comme des cycles de Carnot au cours desquels ces deux paramètres oscillent en quadrature.
Les lois de la thermodynamique permettent-elles d’expliquer les comportements, en apparence erratiques, de l’économie ? « Oui » répond François Roddier dans De la thermodynamique à l’économie, troisième étage d’une fusée qui nous entraîne dans l’espace de la connaissance. Après Le pain, le levain et les gènes et Thermodynamique de l’évolution, l’astrophysicien ajoute de la lumière dans l’escalier noir de l’incompréhension et nous permet ainsi de nous élever. En effet, découvrir les principes de la thermodynamique, c’est comprendre, avec les cycles de la vie, pourquoi l’eau bout dans une casserole chauffée et pourquoi l’économie libérale est secouée de crises cycliques, notamment financières. À partir de cette compréhension, il est alors possible d’inventer des réponses qui peuvent contrebalancer les effets dévastateurs de ces crises.
Je propose à mes lecteurs d’illustrer brièvement mes développements théoriques un peu arides à l’aide de mon expérience personnelle. La première phase de l’économie que j’ai connue est une phase de crises, traversée dans ma petite enfance : l’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale. Mes parents habitaient à la lisière de Paris, près du bois de Boulogne. Lorsque l’aviation alliée a attaqué les usines Renault de Boulogne-Billancourt, nous nous sommes réfugiés chez ma grand-mère dans le cinquième arrondissement. J’entends encore le son des alertes nocturnes et je me revois descendre à la cave avec mes parents. Le souvenir qui me reste de cette époque est l’espoir d’une libération proche, mais qui tarde toujours à arriver.
Comme tout organisme vivant, une société humaine ne peut subsister que grâce à un apport constant dʼénergie quʼelle dissipe. Lʼéconomie est lʼétude de son métabolisme. Comme lui, elle suit les lois de la thermodynamique. De même quʼune machine thermique ne peut fonctionner durablement sans effectuer des cycles de transformations échangeant de la chaleur avec deux sources de températures différentes, de même un organisme vivant effectue des cycles de réactions chimiques grâce à des catalyseurs qui créent des “températures apparentes” différentes. De même enfin, une économie ne peut fonctionner durablement sans effectuer des cycles dʼéchanges avec des monnaies différentes. On montre que lʼutilisation dʼune monnaie unique conduit inévitablement à un effondrement. Thermodynamiquement, un effondrement économique a les propriétés dʼune transition de phase abrupte.
Le Shift publie son nouveau rapport rapport sur l'intégration des enjeux écologiques dans les formations de l'enseignement supérieur : « ClimatSup Business : Former les acteurs de l'économie de demain ».
Deux géants de l'immobilier viennent de tomber. Evergrande, ex-numéro 1 a été placé sous procédure de faillite tandis que son rival Country Garden a dégringolé en Bourse. Dans leur chute, ces deux piliers de l'économie -le secteur représente 25 % du PIB chinois- pourraient entraîner l'ensemble de l'économie chinoise, des investisseurs aux fournisseurs en passant par les particuliers.
En juillet, le groupe Evergrande a annoncé une perte nette de plus de 113 milliards de dollars (100 milliards d’euros) pour les années 2021 et 2022.
Le responsable du colossal fonds souverain de la Norvège a jugé mercredi qu'il serait "assez difficile" de faire retomber l'inflation mondiale en raison de tenaces pressions haussières telles que le changement climatique."Ce que l'on pense de l'inflation mondiale, c'est qu'il peut être assez difficile de la faire baisser", a expliqué Nicolai Tangen lors de la présentation des résultats semestriels du fonds, le plus gros au monde avec 15.299 milliards de couronnes (1.332 milliards d'euros) d'actifs fin juin.
Des incendies qui se multiplient à travers le monde, des températures qui brûlent les records, des inondations qui détruisent tout sur leur passage. La planète est frappée de plein fouet par une série de catastrophes naturelles. Selon les climatologues, ces réalités dues au changement climatique vont inexorablement s’intensifier dans les prochaines années. Cela n’est pas sans conséquences pour les populations, la faune, mais également pour l’économie mondiale.
A rebours des principales économies qui luttent contre l'inflation, la Chine est entrée mercredi en déflation pour la première fois en plus de deux ans, plombée par une consommation intérieure atone qui complique la reprise économique.
Reclaim Finance a réalisé une analyse des fonds d’épargne salariale proposés aux entreprises françaises par les gestionnaires d’actifs.
Reclaim Finance salue des améliorations, mais déplore une occasion manquée d'en faire un outil d’engagement efficace pour lutter contre le réchauffement climatique.
Cette étude quantifie les effets de la restauration des populations de loups en évaluant leur influence sur les collisions entre les cerfs et les véhicules dans le Wisconsin. Elle montre que, pour un comté moyen, l’arrivée des loups a réduit de 24 % les collisions entre cerfs et véhicules. Un bénéfice économique 63 fois supérieur aux coûts
A l'initiative des Joyeux résistants, le projet "quelques bières avec..." poursuit l'objectif d'aborder le vaste domaine de la transition ou du basculement, ...
On me traite trop souvent de Cassandre pour que je ne prenne pas garde à éviter de me laisser entraîner à ne voir que les risques et à oublier les opportunités. Cependant, je suis convaincu qu’on ne peut saisir les opportunités que si on a analysé lucidement les risques. Sans se payer de mots : les peuples, les entreprises, les familles, les individus, qui survivent le mieux face aux tempêtes sont celles et ceux qui ont affronté courageusement les risques qu’ils encourent, et qui ont réagi à temps pour les maîtriser.
Le dialogue sur le climat avait été interrompu il y a près d'un an.
Tous les secteurs sont câblés sur la même priorité : accélérer la décarbonation de l'économie. Ce qui suppose une production d'électricité, et plus globalement d'énergie verte, très importante. La France en a-t-elle les moyens ?
Pour Fabrice Bonnifet, président du Collège des directeurs du développement durable (C3D), les entreprises doivent évoluer vers une économie circulaire.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec @francois_ruffin rencontré à l'occasion d'Univershifté 2023 à Nantes. (Merci au @TheShiftProjectThinkTank pour l'invit ! et @lesshifters-desclespourcom2917 pour l'invitation). François est un journaliste, Youtubeur, essayiste, documentariste et homme politique français. Lors des élections législatives de 2017, il est élu député dans la première circonscription de la Somme, sous la bannière « Picardie debout » À l'Assemblée nationale, il siège au sein de la NUPES, Il est réélu en 2022.
Environnement, Écologie, Économie, Société.
Un mois de plus passé dans une machine à laver avec essorage 1'400 tours/minute. C'est le destin du monde de l'énergie. On aurait pu croire à un truc en Russie ou un Biden qui déclenche une guerre mondiale avec une gaffe de plus. Mais, non. Au final, c'est le moment de partir en vacances, confiant dans l'avenir Ainsi le pétrole prend l'avion et rejoint l'espace. Dans le pays ou le prince William touche un salaire de $7 million par année, le Brent regarde vers le haut à $74,90 ($72,71 fin mai). Dans le pays adoptif de son frère Harry et où Spotify a viré sa femme, le WTI passe sur la barre des 70 à $70.57 ($68,47 fin mai.) à New York.
Depuis le 22 mai, plus un jour ne se passe sans qu'il ne soit question de ce document sur les incidences économiques de l'action pour le climat. Il reste maintenant à agir.
Le philosophe Alexandre Monnin (@aamonnz) et l'économiste Diego Landivar (@landivar_diego) enseignent à l'École supérieure de commerce de Clermont et sont à l'origine de Origens Media Lab (OML), un collectif entre laboratoire de recherche et tiers lieu interdisciplinaire, qui s'interroge sur ce qui se joue derrière la crise écologique. A
L'ère des puissantes entreprises exploitant les populations et les terres serait-elle révolue ? L’espoir grandit, en tous cas auprès des défenseurs des droits humains et de l'environnement. La loi relative au "devoir de vigilance" des entreprises gagne du terrain en Europe et démontre une avancée en termes de justice sociale et climatique.
Alors que l’UE encourage les États membres à ratifier une nouvelle série d’accords de commerce, notamment à l’occasion du sommet UE-CELAC de mi juillet 2023, l’Institut Veblen examine dans cette note le degré d’alignement de ces accords avec les engagements internationaux en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de l’environnement. L’Institut formule plusieurs propositions concrètes pour avancer dans ce domaine.
Le déficit budgétaire de la Belgique continue à se creuser et pourrait avoisiner les 5% cette année, selon les dernières prévisions de la Banque nationale (BNB). Un niveau préoccupant pour la banque centrale.
Loin d'être vertueuse, la croissance n'est que l'expression d'une obsession boulimique pour l’accumulation, explique l'économiste. Sa proposition : se diriger vers un écosocialisme convivialiste et frugal.
Notre mission est de faciliter la transition vers une économie durable à Bruxelles et en Wallonie
Ecores est un bureau d’accompagnement et de conseil en développement durable qui accompagne les entreprises, les organisations publiques et les territoires dans la transition vers une économie régénérative. Depuis 2007, EcoRes assure des missions de diagnostic et d’accompagnement, ainsi qu’un large éventail de services liés aux défis de la durabilité (études, formations, activités de coaching …), dans divers domaines d’expertises.
Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés. Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… » La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur
Comment financer et enclencher une transition écologique juste et efficace? Dans cet entretien à Vert, François Ruffin appelle à mettre capitaux, compétences et travail au service d’une bifurcation de la société. Rénovation thermique et crise du logement, voiture, énergie, usages de l'eau... Tour d'horizon des chantiers sociaux et écologiques qui attendent la France avec le député LFI-Nupes de la Somme.
Wat wensen ouders hun pasgeboren kind? Dat het gezond is, dat het opgroeit tot een fijne tiener en uitgroeit tot een volwassen persoon. Er zijn geen ouders bekend die verlangen dat hun kind groeit en blijft groeien, en dus steeds groter wordt. Dat lijkt eerder iets voor een sprookje of beter een griezelverhaal. En toch is dit laatste verlangen de overheersende wens als het over onze economie gaat. Die moet groeien, en blijven groeien. Een land gaat zogezegd achteruit als het bruto binnenlands product niet groeit, als we niet steeds, jaar na jaar na jaar, meer producten en diensten produceren. En terwijl we ons goed kunnen voorstellen hoe onwezenlijk het zou als een kind zou blijven groeien – het huis, de stoelen, het eten, het zou allemaal te klein of te weinig zijn – lukt dat dus niet als het over de groei van de economie gaat in het huis van de mens, onze aarde. Terwijl die ook niet groeit. Sterker nog, ons leven gedijt enkel in die dunne laag boven en net in de aardkorst, de kwetsbare zone van de biosfeer,
Pourquoi la monnaie s'appelle-t-elle la monnaie? Et qu'est-elle devenue pour nous aujourd'hui? Petit cours de mythologie et d'histoire.
La Banque mondiale prévoit une croissance atone en 2023 comme en 2024 alors que le monde n’est toujours pas sorti de la crise née de la pandémie, de la guerre en Ukraine et de l’inflation. Les pays pauvres sont les plus touchés.
Olivier de Schutter, rapporteur de l'ONU sur les droits humains et l'extrême pauvreté, est notre invité à l'occasion de la publication de son livre « Changer de boussole », qui entend arrêter de prôner une croissance à tout prix.
Nous pénétrons dans un monde où la volatilité sociétale s’amplifie à mesure que la mondialisation physique et informationnelle s’intensifie
Dans son rapport remis le 22 mai à la Première ministre, l'économiste Jean Pisani-Ferry évalue les impacts macroéconomiques de l’action pour le climat, notamment la transition énergétique. Et tout n’est pas si noir.
Bij de recyclage van plastic kunnen giftige stoffen zich op drie manieren opstapelen. Dat blijkt uit een rapport dat milieubeweging Greenpeace uitbracht in de aanloop naar onderhandelingen over een wereldwijd verdrag om plasticvervuiling te stoppen.
Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.
Récession ou pas récession, this is the question ? Si l'Economie part en sucette, le prix du baril de pétrole et des autres matières premières devraient plonger et comme le Pacifique se réchauffe, le choc thermique ne sera pas trop grand. Mais là pour ce mois, sous prétexte que les USA n'ont pas réglé leur problème de dettes, le baril plonge. Dans le pays de l'oncle Harry, le Brent surnage sur les 70$ à $72,71 ($80,33 fin avril). A New York, le WTI lui donne des sueurs froides au pétrole de schiste à $68,47 ($75,67 fin mars.)
Tandis que l’étau juridique et sociétal ne cesse de se resserrer sur les entreprises adeptes du greenwashing, une autre posture tout autant délétère (mais plus subtile) est en train d’émerger dans certaines stratégies de communication : le greenhushing. Traduite en français par « éco-silence » ou « mutisme vert », la pratique consiste à ne plus rien communiquer à propos de ses actions environnementales soit pour occulter l’absence de mesures concrètes, soit par crainte de se faire étriller par des mouvements activistes radicaux. Dans tous les cas, cette tendance est pourtant toxique et peu recommandée.
Le capitalisme du XXIe siècle est devenu essentiellement « extractiviste » : diverses dynamiques qui étaient propres à la production primaire trouvent aujourd'hui une réplique dans d'autres secteurs de l'économie. Cela rend nécessaire de procéder à une lecture élargie de l'extractivisme.
Remplacer un produit fabriqué à partir de ressources fossiles par un équivalent biosourcé : au premier abord, cela semble une bonne idée. Mais derrière cette démarche, se pose la question à la fois de l’usage et de la nécessité du produit en lui-même. En prenant l’exemple du secteur forestier, les deux chercheurs Alexandru Giurca (Heidelberg Center for the Environment (HCE), Heidelberg University, Germany) et Nicolas Befort (Chaire Bioéconomie et Développement Soutenable, NEOMA Business School, France), dévoilent les pièges qui se cachent derrière les termes de bioéconomie, d’innovation et de substitution.
Une étude publiée dans la revue Science fait état du bilan financier du phénomène d'El Niño, de plus en plus redouté.
Aujourd'hui, il est urgent de réfléchir à des alternatives économiques basées sur le ralentissement de nos activités et la frugalité. Qu'est-ce que la décroissance ? Peut-elle être un véritable projet de société ? Peut-on, et comment, envisager une décroissance qui ne mène pas à l'effondrement ? Venez explorer et confronter le concept lors de cette session interactive avec Timothée Parrique et Christopher Guérin.
Wie vandaag vasthoudt aan de achterhaalde logica dat “groene groei” het klimaatprobleem zal oplossen, staat buiten de vakgebieden van de ecologische economie en klimaatwetenschap, schrijft onderzoeker Nick Meynen. ‘Toch nodigt VRT zulke “experts” uit. Het resultaat? Erudiet verpakte desinformatie.’
Nous savons aujourd’hui que le mythe de réserves de matières premières infinies est révolu. Pour le fer, l’aluminium, ou de nombreux métaux dont nos sociétés ont besoin, nous croyons disposer de plusieurs siècles de ressources au rythme de consommation actuel. Mais que se passe-t-il si l’on tient compte de la croissance ? C’est en réfléchissant aux fondements du recyclage que François Grosse a intégré la variable croissance dans ses modèles d’analyse stratégique. Très vite, il a confirmé que la compatibilité de la croissance économique avec la soutenabilité des réserves naturelles n’allait pas de soi. Et que, si l’on ne ralentit pas la croissance des consommations matérielles, recycler ne sert à rien pour la préservation des ressources, et ne pourra empêcher nos ressources concentrées de matières premières de s’épuiser demain, tandis que l’accélération de nos consommations amplifiera toujours plus leur impact sur l’environnement et le changement climatique. Mettant ses compétences d’analyste au service du suj
Le PIB de la première économie européenne a reculé de 0,3 % entre janvier et mars 2023, et de 0,5 % entre octobre et décembre 2022. Cette contraction de l’économie allemande est une première depuis la pandémie de Covid-19.
La transition vers une économie décarbonée nécessite des investissements massifs et ne pourra réussir sans aider les ménages et alourdir la dette publique, selon un rapport présenté lundi 22 mai qui préconise aussi taxer le patrimoine financier des plus aisés.
Compte-tenu du rythme et de l'ampleur de l'effort à fournir dans la lutte contre le réchauffement climatique, il devient indispensable de prendre en compte dès maintenant son impact sur l'économie. La Première ministre a confié à Jean Pisani-Ferry une mission d'évaluation des impacts macroéconomiques de la transition écologique, dont France Stratégie assure le secrétariat et qui bénéficie de l'appui de l'Inspection générale des finances. Le rapport de synthèse publié aujourd’hui vise à améliorer la compréhension des impacts macroéconomiques de la transition climatique, en sorte que les décisions qui vont devoir être prises soient « le mieux informées possible ».
À partir de 1992, la Thaïlande a commencé à offrir une assistance technique aux pays étrangers et l'a étendue pour inclure la coopération trilatérale avec un partenariat de développement de pays tiers. Lorsque la Thaïlande présidait le Groupe des 77 en 2016, elle proposa la philosophie de l'économie de la suffisance (SEP - Sufficiency Economy Philosophy) comme une alternative pour atteindre les objectifs de développement durable, avec la conviction que la valeur de la SEP est universelle et applicable en tout lieu.
Nouveau #TALK à #BEYONDGROWTH sur LIMIT avec Timothée Parrique, docteur en économie spécialiste de la décroissance, chercheur à l’université de Lund, en Suède Quel plaisir que de retrouver pour la 2ème fois sur cette chaîne celui qui nous a fait une belle explication autour de la décroissance et d'une économie post-croissance.À l'occasion de la conférence Beyond Growth au Parlement Européen, nous avons échangé sur son feeling, ses peurs et l'espoir.
Terwijl politieke leiders bijeenkomen voor een tweede conferentie in het Europese Parlement over hoe we “voorbij groei” gaan, pleit een groep academici en maatschappelijke organisaties om de geopolitieke crisis aan te grijpen als een kans om in Europa van onze groeiafhankelijkheid los te komen.
Les technophiles, les technophobes et autres analystes comprennent-ils le potentiel de la technologie régénérative ? Sous-médiatisé ce type de technologie est pourtant l’une des voies prometteuses et pragmatiques pour l’avènement, indispensable, de l’économie circulaire.
Du fait du réchauffement climatique, « tout projet de conception ancienne mérite d’être réinterrogé à l’aune des enjeux auxquels nous sommes confrontés », considère le représentant de l’Etat.
Les propos du président de la République, jeudi, au sujet d’une "pause réglementaire européenne" en matière de normes environnementales ont provoqué de vives réactions à gauche. D’autant que le Conseil d’État avait demandé au gouvernement, la veille, de nouvelles mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
L'Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) prévoient de lancer une banque dédiée au financement des projets gaziers et pétroliers en Afrique
Philippe Lamberts et dix-sept autres députés européens issus de cinq groupes politiques différents demandent, dans une tribune au « Monde », une nouvelle stratégie globale pour une économie européenne de postcroissance qui intègre des objectifs sociaux et environnementaux.
Antoine Bailleux (dir.), Le droit en transition. Les clés juridiques d’une prospérité sans croissance, Bruxelles : Presses de l’Université Saint-Louis, 2020, « Collection générale », vol. 155, 594 p. Compte rendu par Pierre Guibentif (Université Paris-Saclay,...
La production pétrolière américaine est sur le point d’atteindre son maximum, mais le monde n’est pas préparé aux conséquences économiques et politiques considérables qui en résulteront. La seule voie possible est celle de la transformation énergétique et économique.
En l’espace de quelques années, le débat sur la façon d’encadrer les Big Tech est devenu un sujet de premier plan, discuté dans tout le spectre politique. Pourtant, jusqu’à présent, les propositions de régulation ne tiennent pas compte des dimensions capitalistes, impérialistes et environnementales du pouvoir numérique, qui, ensemble, creusent les inégalités mondiales et poussent la planète vers l’effondrement. Nous devons de toute urgence construire un écosystème numérique écosocialiste. Mais à quoi cela ressemblerait-il et comment pouvons-nous y parvenir ?
À propos de : Timothée Parrique, Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance. Timothée Parrique propose un tour d’horizon de la notion de décroissance, et des débats qui l’entourent : comme se définit-elle exactement ? Comment pourrait-elle s’articuler - ou non - avec nos systèmes de production contemporains ? Constitue-t-elle une solution possible et crédible à la crise climatique et environnementale ?
Pour Catherine Le Gall, journaliste et autrice de l’Imposture océanique, le concept d’économie bleue s’est imposé comme un modèle durable d’exploitation des océans alors que ceux-ci seraient déjà à bout de souffle. Selon elle, cette approche économique de la protection des mers a été insufflée par les grands intérêts capitalistes, qui défendent le développement d’activités maritimes au détriment des pêcheurs et des communautés locales.
Studenten over de hele wereld zullen als onderdeel van de internationale campagne 'End Fossil: Occupy! vanaf 2 mei scholen en universiteiten bezetten om een einde te maken aan de fossiele economie en te strijden voor klimaatrechtvaardigheid. Met deze bezettingen willen zij de business-as-usual verstoren en onderwijsinstellingen onder druk zetten om te handelen en klimaatactie te ondernemen.
Harold Levrel et Antoine Missemer, qui viennent de publier l’ouvrage ‘L’Économie face à la nature : de la prédation à la coévolution’ (Les Petits Matins, 2022), nous invitent à envisager une économie d’un nouveau genre qu’ils appellent « économie de la coévolution ». Ils explorent dans leur livre toute une série d’innovations, notamment institutionnelles, visant à modifier notre rapport avec le vivant et nous en livrent ici la synthèse.
Les transitions énergétiques peuvent être très rapides. Nous sommes dans cette situation mais en avons-nous conscience?
Pour explorer et façonner l’autre face des transitions vers l’économie durable
Il ne se passe pas un jour, ces derniers mois, sans qu’une problématique énergétique soit évoquée dans l’actualité, que ce soit sous l’angle économique, environnemental, social et/ou (géo)politique. Ces tensions nous indiquent que nous devons modifier en profondeur nos manières de produire et de consommer l’énergie. C’est ce que nous explique le physicien et philosophe Grégoire Wallenborn, chercheur et enseignant à l’Institut de gestion de l’environnement et d'aménagement du territoire de l’ULB 1 .
L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.
La viande d’élevage va-t-elle être remplacée par de la « viande » fabriquée, in vitro, dans des bioréacteurs ? Souvent financées par des investisseurs déjà présents dans l’agrobusiness, quelque 200 start-up dans le monde tentent de mettre au point le processus industriel qui permettrait cette révolution alimentaire. Le biologiste Eric Muraille (ULB) questionne un certain discours technico-optimiste relatif à « cette pâte de cellules qui imite la viande »
Delano et Paperjam ont examiné l’inclusion largement débattue du gaz naturel et de l’énergie nucléaire dans les lignes directrices de la Commission européenne sur les investissements verts, la taxonomie de l’UE pour les activités durables. Mais l’UE n’est pas la seule à élaborer des normes d’investissement vert.
Pour Act For Climate 2022, le 18 novembre 2022, après l'animation d'un atelier "fresque du renoncement", Alexandre MONNIN nous présentait en soirée le concept de "Redirection écologique" développé au sein de Origen MediaLab, ESC Clermont. Avec ses collègues enseignants-chercheurs à l'origine de ce concept, Diégo LANDIVAR et Emmanuel BONNET, Alexandre nous invite à nous interroger sur la transformation profonde aujourd'hui nécessaire et les arbitrages que nous avons à assumer. Communs négatifs, technologies zombies, notion de techno-sphère, renoncements, ... L'approche est exigeante, assez "secouante", et particulièrement intéressante.
Si notre esprit peut imaginer une croissance infinie et exponentielle – c’est la première courbe, le concept –, notre corps nous rappelle les limites auxquelles nous buterons inévitablement, à l’image des ressources de la planète que nous ne pouvons exploiter à l’infini – c’est la deuxième courbe, la réalité. C’est seulement en identifiant les relations oubliées entre l’argent et l’énergie, le capital et les ressources, le concept et la réalité, que nous pourrons comprendre les pièges de la croissance perpétuelle et redéfinir un horizon viable.
Le gouvernement souhaite inciter les salariés à lever le pied en se rendant sur leur lieu de travail ou lors de déplacements professionnels, en ne dépassant pas 110 km/h sur autoroute, pour faire baisser les émissions de CO2 et la consommation d'énergie globale.
Nous pensons tous qu'il faut éviter de produire des déchets et qu'à défaut, le recyclage permettra de "boucler la boucle" d'une économie circulaire. En réalité, non ! La solution est ailleurs...
Cet article présente un modèle simple et robuste de dynamique du système de consommation et production d’une matière première non renouvelable, en présence d’une tendance continue de croissance des consommations. Le but de l’étude est d’identifier les paramètres déterminants pour assagir grâce au recyclage l’évolution des consommations de matières premières vierges – c’est-à-dire puisées dans les gisements non renouvelables. Le modèle est une extension, avec d’importantes conclusions supplémentaires, des approches présentées antérieurement dans deux articles « peer-reviewed »[1].
La petite commune située dans le Grand Reims teste depuis quelques semaines le dispositif « J’allume ma rue ». Il permet à tout un chacun d’activer les 130 points lumineux du village grâce à un smartphone.
Si de récents exemples semblent décourager de telles initiatives, elles sont loin d’être inutiles, ne serait-ce que sur le plan de la mobilisation médiatique.
Les EMMERDEMENTS COMMENCENT…
La perte de la biodiversité et la mort des abeilles impliquent des pertes importantes pour le secteur agricole, mais aussi un déclin du produit intérieur brut (PIB), selon une récente étude publiée par des chercheurs d'Allianz Trade, spécialiste de l'assurance crédit.
𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐂𝐨𝐥𝐦𝐚𝐧𝐭 n’est pas le premier venu : intellectuel de haut vol, doté d’une culture impressionnante, il est l’auteur de plus de 80 ouvrages et une myriade d’articles, économiques principalement. Pour son pedigree, trop long à développer ici, je vous renvoie vers votre moteur de recherche favori, sachez tout de même qu’il est économiste, fiscaliste, chargé de cours dans plusieurs universités, qu’il a travaillé pour plusieurs banques et a même présidé la bourse de Bruxelles (en plein crash de 2008). J’avoue que pendant longtemps, je ne me suis guère intéressé à sa pensée ...
Afrikaanse economieën lonken steeds meer naar goedkope productie in plaats van de vaak schadelijke winning van grondstoffen, omdat het gezien wordt als gunstiger voor de ontwikkeling. Professor Internationale Ontwikkeling Niamh Gaynor waarschuwt dat die verschuiving risico’s inhoudt voor vrouwen.
Saudi Aramco a enregistré le bénéfice le plus important de l’histoire, avec plus de 161 milliards de dollars obtenus sur l’année 2022. La plus grande compagnie pétrolière mondiale, assise sur de massives réserves pétrolières, veut continuer coûte que coûte à développer ses capacités de production d’énergies fossiles, sans tenir compte du risque climatique. Ses investissements dans des technologies bas carbone demeurent particulièrement faibles au regard de ceux prévus pour développer ses capacités de production.
Selon une étude commandée par le ministère de l’Économie allemand, l’urgence climatique pèsera de 280 à 900 milliards d’euros sur le pays jusqu’en 2050. Les estimations varient en fonction de l’ampleur du réchauffement et des dépenses d’adaptation.
La notion de limites qui apparaît dans le titre originel du Rapport Meadows, n’est rien d’autre que celles qu’utilisent les sciences économiques depuis le 19è siècle. Il s’agit d’une limite externe, d’une limitation ou d’une contrainte. La théorie économique fera même du calcul de la limite sa méthode privilégiée de résolution des problèmes économiques. Le Rapport n’interroge pas du tout l’économie, qui implicitement est l’économie capitaliste comme forme naturelle de la société ; il ne réfléchit pas non plus la notion de limite, qui est prise simplement comme une contrainte externe ;
Gagner sa vie, oui… mais tout en faisant attention au sens dans son travail. Face aux enjeux climatiques et sociaux qu’il n’est plus possible d’ignorer, de plus en plus de jeunes se détournent des grosses boîtes traditionnelles pour se diriger vers des structures étiquetées soutenables. Être une entreprise durable, pour faire simple, c’est veiller à son impact sur le vivant, mais aussi au bien-être de ses travailleurs.
Malgré leurs promesses de réduction, les plus grandes banques du monde injectent des milliers de milliards dans le pétrole, le gaz et le charbon. Le 13e rapport annuel Banking on Climate Chaos met en évidence la disparité flagrante entre les engagements publics pris par les plus grandes banques du monde en faveur du climat et la réalité du financement de l’industrie des combustibles fossiles. Pour être franc, lorsque les grandes banques ont promis de réduire le financement du pétrole, du gaz et du charbon, elles ont menti.
Pouvons-nous réellement (ré-)habiter notre condition terrestre sans faire face à ce qui se joue au plus profond de nous-mêmes ? Si le capitalisme continue obstinément d’orchestrer une croissance économique mortifère et insoutenable, c’est qu’il se sert adroitement de nos fragilités existentielles. L’économie est en effet traversée d’enjeux tenaces et profondément enfouis, le plus souvent invisibles, comme le déni de la mortalité, la peur de la fragilité et de la souffrance, et l’angoisse du manque et de l’annihilation, qui peuvent court-circuiter notre capacité d’empathie et notre conscience environnementale pour faire de nous des êtres peu clairvoyants, impulsifs et parfois destructeurs.
Economie, ressources naturelles et pollutions sont intrinsèquement liées. Il n'y a pas de solution unique pour répondre à la crise écologique.
L’Institut de l’économie allemande de Cologne estime que l’invasion de la Russie a amputé la production de richesses dans le monde de 1 600 milliards de dollars en 2022. Selon l’étude publiée le 21 février, elle coûtera encore 1 000 milliards de dollars en 2023.
Les centres d’activité économique chinois, indien et étatsunien font partie des plus vulnérables au changement climatique à travers le monde. Tel est le résultat d’une étude, publiée le 20 février, par la société d’analyse de risques climatiques XDI. L’Europe (et la France) ne sont pas en reste : les Hauts-de-France, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Grand Est se trouvent respectivement à la 121e, 176e et 200e place de ce classement. L’étude porte sur 2 600 territoires. Lors d’une conférence de (...)
Goudwinning is een van de meest destructieve industrieën ter wereld. Maar gelukkig kan de wereld gerust zonder, schrijft onderzoeker Stephen Lezak van de Universiteit van Cambridge.
Depuis ses débuts, elle fait l'objet de violentes attaques de la part de ceux qui n'en veulent pas comme de ceux qui en demandent davantage. Des progrès ont été faits, d'autres plus importants encore seraient à faire.
Courant philosophique particulièrement populaire dans la Silicon Valley, le long-termisme propose d'intégrer dans notre présent les « intérêts » des générations futures - y compris celles qui ne verront pas le jour avant des milliers d’années. Portrait-robot d’une nébuleuse qui, derrière ses bonnes intentions, dissimule une obsession pour la perpétuation de l’espèce humaine... quel qu'en soit le prix.
Dans un contexte de resserrement des politiques monétaires, comment les banques centrales peuvent-elles intervenir pour accélérer la transition environnementale ? Nous traduisons et commentons pour la première fois le discours clef d’Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE et l’une des figures les plus influentes de la politique monétaire de la zone euro.
Chez les décideurs politiques et économiques, l’heure de la postcroissance semble venue. Du moins en apparence. Car le passage du discours aux actes n’a rien d’évident. L’histoire du fameux rapport du Club de Rome, The limits to growth, resté – littéralement – lettre morte après sa publication en 1972 en est la preuve, nous dit dans cet article Thomas Gauthier, créateur du podcast Remarquables et responsable du dispositif pédagogique « Futurs Durables » à emlyon business school.
L’économie de marché est utile. Livrée à elle-même, elle nous a malheureusement aveuglés, elle est devenue un ogre, elle dévore tout : les forces des humains et les ressources de la nature. Il est cependant possible de la convertir.
Pétrole L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande mondiale de pétrole atteindra un niveau record de 101,7 millions de barils par jour (b/j) cette année, soit +1.9 million b/j par rapport à l’année dernière. On pourra porter les casquettes et T-shirt, j’y étais. La Chine sera à l’origine de près de la moitié de la croissance de la demande mondiale. Pour l’année 2022, les 5 grandes majors privées pétrolières: BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et Total annoncent des bénéfices de plus de $200 milliards.
Le patron de la prochaine conférence mondiale sur le climat, organisée en novembre à Dubaï, a une nouvelle fois déclaré ce lundi que la lutte contre le bouleversement climatique ne devait pas se faire au détriment de la croissance.
En matière de climat, l’ennemi numéro un, ce sont les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) - c’est-à-dire, parmi les grandes entreprises françaises, TotalEnergies. Mais beaucoup d’autres groupes ont des liens étroits et des intérêts partagés avec le géant pétrolier et le secteur des énergies fossiles en général. Ce qui explique leur opposition à un action climatique décisive.
L’économie de marché est ambivalente. Elle attire par sa capacité à générer le progrès et à démultiplier la richesse. Mais, en même temps, elle est effrayante, voire suffocante, à cause de son narcissisme.
Une aberration pour certains, un signe significatif pour d’autres. Renoncer délibérément à des activités, même si elles sont rentables, devient le nouveau dogme des entreprises engagées. « Les entreprises ont toujours dû abandonner des activités, en raison de l’obsolescence technologique, par exemple. Mais la nouveauté, c’est que les entreprises renoncent volontairement à faire du chiffre d’affaires pour des raisons environnementales », lance Geneviève Férone Creuzet, co-fondatrice de l’agence Prophil. « Il faut les inciter à développer des business models », ajoute l’ancien directeur du développement durable d’Eiffage et de Veolia.
Concept en perpétuelle évolution, l’économie circulaire est appelée à prendre une grande place dans nos vies dans les prochaines décennies. Mais elle ne doit pas être une alternative à la sobriété.
Wereldwijd zijn bijna negen op de tien grote havens blootgesteld aan klimaatgevaren, waarschuwen onderzoekers van de universiteit van Oxford. Ook de haven van Antwerpen is kwetsbaar. De potentiële impact op de wereldeconomie is enorm.
En faisant primer la compétition internationale sur la coopération, la politique industrielle et protectionniste du gouvernement Biden menace gravement l’ordre mondial, alerte “The Economist”.
Dysprosium, néodyme, cérium... les terres rares, dont un important gisement vient d'être découvert en Suède, sont des métaux stratégiques car indispensables à l'économie de demain, en particulier pour les grandes technologies de la transition énergétique. D'où viennent ces métaux ? Les terres rares sont composées de 17 matières premières, découvertes à la fin du XVIIIe siècle en Suède, et possédant chacune des propriétés différentes. Ces éléments ont été regroupés sous une même appellation, car souvent présents dans les mêmes sols.
L’inflation qui persiste, comme la guerre en Ukraine… Dans ses “Perspectives économiques mondiales” pour 2023, publiées mardi 10 janvier, la Banque mondiale révise à la baisse ses prévisions de croissance. Estimée à 3 % en juin dernier, elle ne devrait pas dépasser 1,7 % cette année.
L’extractivisme désigne la logique de prélèvement massif de ressources venant alimenter la machine économique. Utilisé de manière critique au tournant du XXIe siècle par des chercheurs et des militants d’Amérique du Sud pour décrire le phénomène d’exploitation intensive et généralisée de la nature dont ils étaient témoins sur leurs territoires, le terme tend par la suite à se généraliser à l’ensemble des projets d’exploitation industrielle de la nature. Projets qui ignorent aussi bien l’épuisement des ressources que les impacts destructeurs du point de vue social et environnemental. L’extractivisme, qui constitue les prémices du consumérisme et de la recherche insatiable de croissance économique, entraîne ainsi tragédies humaines et écologiques et se révèle intenable dans un monde fini soumis aux lois de l’entropie.
New Delhi a lancé une mission de plus de 460 millions d’euros pour développer l’exploitation minière en eaux profondes.
L’année 2022 a été marquée par des catastrophes climatiques et par la guerre énergétique liée à la guerre en...
Le rationnement pourrait-il être un outil de gestion pour les pénuries à venir ? À bas bruit, les perspectives de multiples rationnements se dessinent. Face aux désastres à venir, nous sommes bien obligés de prendre un instant l’outil du rationnement au sérieux.
De wereld is een theater voor de aandachtseconomie geworden, ten koste van het klimaat, stelt oud-hoofdredacteur Gie Goris vast. Politici én klimaatklevers weten: spektakel werkt altijd. ‘En dat wordt beloond door de media, ook al staat de cassante mening los van gevoerd beleid.’
Avec le ralentissement de l’économie aux États-Unis, en Europe et en Chine, “un tiers de l’économie mondiale” sera en récession cette année, prévient Kristalina Georgieva. Pour la directrice générale du Fonds monétaire international, la crise touchera “des centaines de millions de personnes”.
Il est parfaitement possible de répondre aux attentes en connectivité de notre économie, tout en faisant face aux grands défis de notre société: dérèglement climatique, usage des ressources naturelles, santé et place de l’humain.

2022

Une première mondiale: au Royaume-Uni, la compagnie britannique de produits de beauté Faith in Nature a nommé un administrateur pour représenter la Nature à son conseil d’administration. Notre Affaire å Tous et le Earth Law Center, ONG partenaire de Faith in Nature, s’adressent aujourd’hui aux entreprises françaises. Afin de développer une initiative similaire en France, elles lancent un appel à participation en direction des entreprises françaises qui souhaiteraient être accompagnées juridiquement pour que les intérêts de la Nature soient représentés dans leurs conseils d’administration.
Avec l’aggravation de la crise environnementale au cours des dernières décennies, certains des partisans de la planification démocratique ont récemment intégré les questions environnementales à leurs modèles. Bien que ces efforts soient certainement utiles, nous pensons qu’il est possible de franchir le pas suivant de façon à ce que les modèles de planification démocratique de l’économie puissent pleinement tenir compte des bases biophysiques et écologiques des processus socioéconomiques.
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
Alors qu’on parle à nouveau de pénurie de médicaments, le patron de l’Association européenne des génériques déplore le manque de soutien public à la relocalisation de la production d’ingrédients pharmaceutiques en Europe.
La décroissance. Le concept n’est pas nouveau, mais les experts et la population s’y intéressent de plus en plus. Dans une économie fondée sur la croissance tous azimuts, la décroissance est-elle envisageable? En pleine période des Fêtes – et de surconsommation – nous avons posé la question au sociologue Éric Pineault, professeur à l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université du Québec à Montréal.
We face so many concurrent threats that commentators have argued that we now face an unprecedented "polycrisis" – where multiple interacting global crises produce greater harms to the planet and humanity than those crises would produce in isolation. The Wellbeing Economy Alliance has argued that the current economic design is at the root cause of this polycrisis, and with good reason.
For a small but growing network of countries, the world's go-to metric of economic health is no longer fit for purpose. Finland, Iceland, Scotland, Wales and New Zealand are all members of the Wellbeing Economy Governments partnership. The coalition, which is expected to expand in the coming months, aims to transform economies around the world to deliver shared well-being for people and the planet by 2040.
La souveraineté française passera forcément par la réindustrialisation, la transformation de notre agriculture et des efforts en matière d’énergies renouvelables. Mais cette souveraineté française ne pourra se faire qu’en travaillant aussi sur le sujet de la sobriété.
Dans ce 22ème épisode, j’ai eu la chance de sortir de ma zone de confort et de parler macroéconomie avec Antoine Godin. Le sujet central de notre discussion était la soutenabilité forte. Nous avons approché ce sujet d’abord par l’angle de l’impact sur le PIB du changement climatique pour ensuite parler des vulnérabilités des différents pays à une transition bas carbone. Nous avons également parlé des COP et des fameux CDN (contribution déterminée au niveau national). Antoine Godin est Économiste et Modélisateur, son expertise se concentre sur les liens entre le climat et l’économie. Il est chargé du programme de développement et de suivi de l’outil de modélisation macroéconomique GEMMES. Mis au point par l’AFD, celui-ci intègre les risques économiques et financiers liés aux dérèglements climatiques et à la raréfaction des ressources. Antoine Godin a un diplôme d’ingénieur en mathématiques appliquées de l’Université catholique de Louvain et un doctorat en Sciences économiques de l’université de Pavie (Italie).
Carl Safina démonte deux arguments récurrents du discours dominant qui a infusé le monde de la conversation, un discours imposé au fil des années par de puissantes ONG, des fondations de milliardaires, des industriels majeurs et des scientifiques influents, un discours évidemment repris en chœur par les médias, ces chiens de garde du système
'Ralentir ou périr', c’est le nom du livre publié par Timothée Parrique. Cet économiste français, chercheur à...
Envisagée ici comme un projet égalitaire plutôt que comme une injonction à diminuer le produit intérieur brut, la société décroissante cherche à éviter le délitement des liens, à maintenir les conditions d'habitabilité  de la Terre dans une décence commune. Cette réédition de la trilogie des "Politiques de l'Anthropocène" entend y contribuer. Lire la suite Âge de l'épuisement des ressources, du bouleversement des cycles naturels, l'Anthropocène s’illustre par la rapidité des transformations thermo-industrielles du système-Terre. En dépit de cette accélération sans analogue, les sociétés contemporaines continuent de se nourrir de valeurs obsolètes. La croissance est l’une d’elles.
Philosophe et économiste français, Frédéric Lordon est certainement l’un des penseurs les plus importants de la gauche contemporaine. Il est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)1,2,3 et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS. A travers ses écrits il démontre la nécessité de sortir du capitalisme, mais surtout d’imaginer un système économique, écologique et socialement soutenable. Il s’appuie sur les propositions du sociologue Bernard Friot de “salaire à vie” et de caisses économiques pour proposer un projet qui révolutionne la manière de rémunérer les travailleuses et travailleurs et les droits de propriété dans l’économie. Il y ajoute aussi des réflexions stimulantes sur la transition vers ce qu’il n’hésite pas à nommer le “communisme”.
Un concept flou. Apparu dans les années 1980, le développement durable ne s’est jamais défait de cette image qui lui colle à la peau, et a donné lieu à des interprétations et des actions extrêmement variées. À tel point que, quarante ans plus tard, les tensions entre objectifs économiques, environnementaux et sociaux des différentes parties prenantes ne sont toujours pas réglées.
Sauver la biodiversité ne se fera pas sans elles. Cause majeur du problème, par leur destruction des écosystèmes, les entreprises sont aussi essentielles pour inverser la tendance car l'argent public ne suffira pas et qu'elles ont entre leurs mains le verdissement de l'économie.
En septembre 2022, Laurent Lievens annonçait dans une longue lettre son choix de quitter la Louvain School of Management (LSM), l’école de gestion rattachée à l’UCL.
Rapport final.
La Chine, arrivée sur le tard en Antarctique, s’active pour investir cette zone à l’importance géopolitique capitale. La science est un bon moyen d’avancer ses pions. [3/4]
Comment faire changer la trajectoire de modèles d’infrastructures économiques, sociales, politiques, non seulement vectrices d’inégalités mais qui détruisent l’habitabilité du monde ? Et où ? Le défi serait d’arriver à une écologie des milieux impurs impulsée par les pays du Nord où la France donnerait l’exemple d’un pays qui prendrait des mesures à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui.
Limiter, réemployer, recycler : voici l’objectif de la Commission européenne, dans son deuxième paquet de mesures sur l’économie circulaire, publié le 30 novembre. L’exécutif européen a proposé un large éventail de mesures, très attendues, pour mettre fin à la hausse continue des déchets d’emballages. Selon la Commission, « chaque Européen génère près de 180 kg de déchets d’emballages par an ».
“De tijd is voorbij om toeschouwer te zijn.” — Serge de Gheldere
Mettre au cœur du pilotage de l’économie des indicateurs alternatifs au PIB qui reflètent mieux l’état de santé sociale et écologique.
Si aujourd’hui le terme « économie » renvoie spontanément à l’idée de production, accumulation, rendement, il n’en a pas toujours été ainsi. À l’origine, ce terme englobe bien d’autres acceptions. Ainsi, au 18e, on parle par exemple de « l’économie d’une pièce de théâtre » à propos de l’agencement des différentes scènes, décors, costumes, etc. L’« économie de la nature » désigne alors les relations entre les différentes espèces vivantes − êtres humains compris − évoluant au sein des écosystèmes.
La COP27 et son bilan mitigé laissent à penser qu'on n'en fait toujours pas suffisamment en matière de lutte contre les changements climatiques. C'est l'avis de l'activiste française Camille Etienne qui dit comprendre, sans la défendre totalement, la radicalisation de certains militants.
Elle contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à apporter une solution à la rupture des chaînes d’approvisionnement, à relocaliser des emplois… L’économie circulaire accélère depuis la crise du Covid, le gouvernement vient même de lancer un bonus réparation pour allonger la vie de l'électroménager. Mais l'économie circulaire doit encore se développer pour réussir à transformer nos économies. Dans leur livre "Pivoter vers une industrie circulaire" (éditions Dunod), Grégory Richa, directeur associé du cabinet de conseil Opeo, et Emmanuelle Ledoux, directrice générale de l’Institut national de l’économie circulaire (Inec), font un plaidoyer pour amener l’industrie à se saisir de ces enjeux.
Session 2 - Métamorphose des responsabilités : des entreprises multinationales au prétoire Cycle de séminaires "L’urgence écologique au prétoire » ANR PROCLIMEX"
La COP 27 s’est ouverte en Egypte dans un contexte marqué par les conséquences déstabilisatrices sur le marché de l’énergie de la guerre en Ukraine. La France maintient ses objectifs climatiques et sa transition. Vouloir préserver le pouvoir d’achat et poursuivre la lutte contre l’inaction climatique est-il possible ?
Selon un sondage YouGov mené dans cinq pays européens et aux États-Unis, plus de la moitié des personnes interrogées estiment que l'action climatique doit prendre le pas sur l'économie ou les menaces nucléaires russes. Cependant, les sondeurs relèvent d'importantes disparités dans les résultats en fonction du pays.
Les Shifters est une association loi 1901, créée en 2014 pour apporter un soutien bénévole au centre de réflexion The Shift Project, qui œuvre à la décarbonation de l'économie.
Selon le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni, le «choc de la guerre» en Ukraine est «en train de prendre le dessus». L’inflation devrait finalement atteindre 8,5 % en 2022 et 6,1 % en 2023.
Ce mardi 8 novembre, Emmanuel Macron reçoit à l’Élysée les dirigeants des 50 sites industriels les plus polluants de France pour échanger sur les « solutions décarbonées » et peut-être annoncer de nouveaux soutiens publics. Pourtant, les industriels concernés bénéficient déjà d’aides publiques conséquentes. Via le marché européen du carbone, ils ont bénéficié entre 2015 et 2020 de l’équivalent de 3 milliards d’euros d’allocations gratuites.
Parmi les nombreuses «tribunes», «cartes blanches» et «opinions» sur «le jour d’après» publiées pendant le confinement, celle intitulée «Il faut démocratiser l’entreprise pour dépolluer la planète», initiée par Julie Battilana, Julia Cagé, Isabel Ferreras, Lisa Herzog, Hélène Landmore, Dominique Méda et Pavlina Tcherneva, rejointes par quelque 3000 académiques à travers le monde,
Antonin Pottier, auteur de "Comment les économistes réchauffent la planète" était invité à présenter son ouvrage le 21 septembre à l'AFD. Vous craignez le réchauffement climatique ? Les vagues de chaleur à répétition, les sécheresses interminables, la fonte de la banquise ? "Vous avez tort ! Le changement climatique c’est 1 % de pouvoir d’achat en moins dans un siècle, alors que le marché le multipliera par sept : ayez confiance !" C’est du moins ce que disent les économistes. Antonin Pottier dévoile les présupposés de ce discours économique : marchés parfaits qui orientent les investissements, individus qui optimisent leurs décisions dans un univers complètement connu, nature infiniment généreuse. Cette vision du monde est logée au cœur des modèles et des méthodes des économistes. Elle déforme la réalité et fait prendre des décisions surprenantes, comme celle de créer un marché mondial du carbone pour sauver le climat. Elle aboutit surtout à entraver toute action effective contre le changement climatiqu
Pour illustrer l’explosion du panier du consommateur en Hongrie, pays champion de l’inflation alimentaire en Europe, l’hebdomadaire “HVG” illustre sa une avec un œuf présenté comme un bijou.
Voilà bientôt 20 ans que l’appel à une décroissance soutenable ou conviviale a été lancé explicitement dans l’espace public, notamment contre les projets de développement durable. Quels sont les principaux motifs de cet appel, quels échos a-t-il suscités depuis et comment imaginer sortir effectivement des sociétés de croissance dans les délais qui nous sont impartis? Telles seront les principales questions abordées par le professeur Yves-Marie Abraham, de HEC Montréal, dans le cadre de cette conférence présentée par le programme «Génie par la simulation» (GPS) de Polytechnique Montréal.
De energiecrisis is een complex weefwerk van oorlog, politieke keuzes en economische dynamieken. De meeste aandacht gaat – terecht – naar de ontploffende prijzen en de sociale gevolgen daarvan. Opvallend minder aandacht gaat naar het eigenaarschap van de energiebedrijven. Nochtans geloven sommigen dat de prijzen pas onder controle gebracht kunnen worden als de aandeelhouders van gedaante en dus ook van logica veranderen. Een gesprek tussen Nick Meynen en, zoals altijd, onze host Tjhoi Ng Sauw.
This full length briefing explains what Non-Economic Loss and Damage (NELD) is, why and how it happens, where it happens, who is most affected, and importantly how it can be addressed. Featuring case studies from both the Global North and South, the brief captures the latest thinking on NELD all in one place whilst acting as an accessible introduction for those new to the topic.
L’autrice, directrice de Zero Waste France nous explique le fonctionnement du recyclage en France, ses défauts, et surtout les illusions que ce système implique car comme le sous-titre l’explique, l'économie circulaire est devenue l'alibi du jetable. L’autrice enjoint à rejeter ces fausses solutions et à enclencher un changement plus radical pour mettre fin à la logique productiviste, consumériste et à l’extractivisme.
L’Institut Open Diplomacy organisait ce vendredi en Occitanie les Rencontres du Développement Durable, avec Montpellier Business School, en partenariat avec le JDD, sur le thème « Repenser la prospérité ». Thomas Friang, le directeur général de ce think tank et créateur des Rencontres, nous livre son éditorial.
Une conclusion s’impose : même en supposant que toutes les actions entreprises soient nécessaires, elles ne sont clairement pas suffisantes et il nous faut changer de trajectoire plus rapidement que nous ne le faisons aujourd’hui.
Au contraire, nous explique notre invité, Timothée Parrique pour qui “cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique”.
Dans cette "ferme verticale" en intérieur, les arbres, dopés par des diodes LED violettes ou vertes, poussent six fois plus vite que s'ils étaient plantés en extérieur. Une telle avancée est susceptible de bouleverser le secteur et aider le Royaume-Uni d'atteindre ses objectifs, fixés à 2050, en terme de neutralité carbone, selon l'organisme Forestry and Land Scotland, qui gère la forêt écossaise.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Bruno Colmant, docteur en économie et membre de l'académie royale de Belgique. 87 livres à son actif. Comme il le dit, sa vie s'est orienté sur 3 axes : Travailler dans le secteur financier, donner cours dans les universités et écrire des livres. Il crie haut et fort aujourd'hui que le capitalisme néolibéral n'est pas compatible avec le défi climatique, il reconnaît humblement qu'il faisait fausse route.
Le produit intérieur brut (PIB) français devrait stagner cet automne, mais les craintes sur l'approvisionnement en énergie et l'inflation élevée font peser de "lourdes menaces" sur la croissance en Europe, a indiqué jeudi l'Insee. Dans sa note de conjoncture, l'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision de croissance de 2,6% en 2022 pour la France, mais n'exclut pas un repli de l'activité au quatrième trimestre en cas de difficultés d'approvisionnement en énergie et d'arrêts de production.
A travers cinquante mesures chiffrées et détaillées, l’association négaWatt propose une voie vers la sobriété énergétique. Ces actions qui agissent sur la consommation d’électricité, de gaz et de pétrole, si elles sont mises en place, permettraient de réduire de 13% la consommation énergétique française. Les économies sont notamment concentrées sur le gaz et l’électricité.
Tous les flux financiers se dirigent vers les États-Unis, provoquant de fortes secousses dans le reste du monde.
« Il sera bientôt trop tard ». Ce « cri d’alarme de 15 000 scientifiques pour sauver la planète » était en première page de l’édition du Monde fin 2017 . Le constat de la crise écologique n’est pas nouveau. En 1972, le rapport « The Limits to Growth » commandé par le Club de Rome concluait déjà à l’impossibilité d'une croissance économique infinie dans un monde aux ressources naturelles limitées et aux pollutions croissantes. Depuis, les nombreux rapports alertant sur l’état de la planète se sont succédé, tout comme les sommets de la dernière chance.
BD - Les impossibilités de l’économie circulaire
Les mesures d'économie de gaz en Europe seront "cruciales" cet hiver pour maintenir les stocks à des niveaux suffisants en cas de coupure totale du gaz russe et de "vague de froid tardive", souligne lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport trimestriel. Le tarissement du gaz russe, en réponse aux sanctions frappant Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine, a fait exploser les prix sur les marchés mondiaux et conduit les Européens à s'approvisionner auprès d'autres sources, en important massivement du gaz naturel liquéfié (GNL), notamment américain, et du gaz norvégien.
Le vent se lève dans les écoles de commerce et les universités de gestion ! Les profs sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour adapter les savoirs aux enjeux environnementaux. "Le maintien du paradigme dominant en sciences de gestion équivaut aujourd’hui à une forme criminelle de dogmatisme", lance Laurent Lievens, professeur de gestion à l'Université catholique de Louvain en Belgique, dans sa lettre de démission. D'autres profs d'écoles de commerce lui ont embrayé le pas.
Pour inciter aux économies d’énergie, le gouvernement compte lancer le 10 octobre prochain une campagne de communication avec le slogan « chaque geste compte ». Mais est-ce vraiment le cas ? Éteindre sa box, couvrir ses casseroles… Ces gestes semblent a priori anodins. Et pourtant, selon un rapport de l’association négaWatt, chaque écogeste peut en réalité avoir un impact colossal à l’échelle nationale. On vous explique pourquoi.
Le phénomène de pénurie ne va pas s’arrêter. Il faudra apprendre à vivre avec. Et pour longtemps. Ce scénario catastrophe n’est pas écrit par des militants anticapitalistes, mais par des économistes de Bank of America. Dans un rapport publié il y a quelques semaines, plusieurs experts de l’institution financière ont évalué les risques pour l’économie mondiale liés à des pénuries multiples et intenses. Ces pénuries touchent déjà et toucheront de plus en plus tous les secteurs d’activité. Ici, la conjoncture n’explique pas tout. Des causes structurelles sont bel et bien également à l’origine des manques constatés dans les chaînes de production sur toute la planète.
Au moment où les villes du Québec réclament toujours 2 milliards de dollars par année pour faire face aux conséquences des changements climatiques, un nouveau rapport de l’Institut climatique du Canada met en lumière les défis économiques pour le Canada et les provinces d’ici la fin du siècle.
Le gouvernement doit présenter, d’ici la fin du mois, son plan pour réduire la consommation d’énergie. Seuls quelques écogestes ont pour le moment été mis en avant. Pourtant, des solutions existent.
Dans son livre choc et pédagogique, "Ralentir ou périr, l'économie de la décroissance" (Seuil), Timothée Parrique démontre les limites écologiques, sociales ou même économiques de la croissance. Selon le chercheur à l’Université de Lund, en Suède, "il faut abandonner l’idée du PIB comme un bouton magique qui viendrait résoudre tous nos problèmes". Le spécialiste d'économie écologique estime en outre que "la croissance verte est un mythe" et que les entreprises doivent "abandonner cette obsession pour la valeur financière".
Visualisez les grands postes de dépense d’électricité dans les foyers français, et les pistes d’actions pour réduire sa consommation.
Quatre chercheurs et une vingtaine de citoyens expérimentent depuis deux ans des techniques et des comportements qui permettent de faire d’énormes économies d’énergie.
S’agissant de l’impact concret de la réduction de nos émissions, dans nos modélisations les implications agrégées à un niveau macroéconomique mondial de trajectoires de réduction des GES demeurent faibles, car justement certaines activités décroissent tandis que d’autres augmentent. Ce n’est donc pas tant de l’effet agrégé dont on doit s’inquiéter, mais plutôt des changements structurels et locaux avec des destructions d’activités et d’emplois dans certains territoires et secteurs, compensées par des créations dans d’autres. C’est cela, la transition qu’on doit opérer, avec une difficulté sur la rapidité à opérer ces changements. Et des enjeux de transformation, de formation, avec des territoires et des secteurs qui vont devoir se réinventer en étant accompagnés par des politiques publiques qui permettent ces transformations.
Senne de crime. Au moment même où se tiennent les Assises annuelles de la pêche à La Rochelle (Charente-Maritime), de multiples voix exhortent le gouvernement français à peser pour faire interdire à Bruxelles la pêche à la senne démersale – une technique qui menace les océans et les petits pêcheurs.
Gel des factures énergétiques, baisses d'impôts mais aussi durcissement de minima sociaux et dérégulation: Londres dévoile vendredi un cocktail de mesures pour stimuler la croissance et atténuer l'inflation, avec des effets secondaires potentiellement sévères pour les finances publiques. Avec une inflation au plus haut en 40 ans à près de 10%, une économie qui s'achemine vers la récession et une livre sterling déprimée, le gouvernement de la nouvelle Première ministre Liz Truss espère administrer une potion revivifiante pour les ménages comme les entreprises.
Après le succès de Nos mythologies économiques, l’économiste Éloi Laurent poursuit son travail de démystification. L’un des économistes les plus brillants de sa génération, professeur à Stanford ou à Harvard, encourage tout un chacun à retrouver le goût du questionnement. Parce que « l’économie est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux seuls économistes ! »
Un essai remarquable et très original qui redessine l’espace de l’État Providence. L’État Providence ne doit pas s’effacer devant la société de marché, mais doit à l’inverse être réfléchi et ré-enrichi à la lumière des évolutions profondes de nos sociétés. A la lumière notamment de l’accroissement des inégalités dans le monde et de l’essor des crises écologiques.
a raison économique gouverne comme jamais notre débat public, mais elle n’a rien de réaliste : nos systèmes économiques aggravent d’une main les chocs écologiques et de l’autre affaiblissent les institutions sociales qui pourraient nous en protéger.
Économiste sénior et conseiller scientifique à l’OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Il enseigne à Sciences-po (Master of public affairs), Stanford University (Bing Overseas Studies) et au Collège des hautes études européennes (La Sorbonne). Attaché parlementaire à l’Assemblée nationale (1999-2000) puis collaborateur au Cabinet du Premier ministre (2000-2002), il a été chercheur invité à NYU (2003), Columbia University (2002, 2004 et 2007) et au Centre d’études européennes de l’Université d’Harvard (2005-2006). Docteur en économie, il est diplômé de Paris IX-Dauphine et de Sciences-po (summa cum laude)
Économiste à l’OFCE, professeur à Sciences-Po et à Stanford
Les travailleurs semblent plus épargnés, mais ils deviennent également plus nombreux à tomber dans la précarité.
Dans le 4ème épisode du PODCAST "Déclic – le Tournant", nous nous intéressons au néolibéralisme. A l’heure où de nombreux gouvernements dénoncent les dérives du marché énergétique, certains se demandent si le néolibéralisme tel qu’incarné politiquement depuis les années 80 n’est pas en train de mourir. Alors mythe ou réalité ?
Le secteur du commerce a décidé d'adopter des mesures d'économie d'énergie sans précédent pour faire face à la crise énergétique actuelle et aux prix élevés de l'électricité et du gaz, annonce mercredi la fédération sectorielle Comeos.
Le vol pour alimenter le marché noir a fait perdre au Niger sa place de premier producteur d’Afrique.
Dans un rapport, l’institution rappelle l’importance d’une croissance « rapide, résiliente et inclusive » comme « meilleure forme d’adaptation au changement climatique ».
Chapître V. De la potentialité démocratique du travail à la démocratisation de l’entreprise - Isabelle Ferreras - Ce chapitre cherchera à identifier, de manière empiriquement fondée, ce que signifie travailler dans le contexte contemporain de l’économie de services des démocraties capitalistes, afin de réfléchir ensuite aux conséquences organisationnelles et institutionnelles de cette réalité.
De transitie naar hernieuwbare energie kan de wereldeconomie minstens 12.000 miljard dollar besparen tegen 2050, blijkt uit een studie van de Universiteit van Oxford. En dan zijn de voordelen voor het klimaat nog niet eens meegerekend.
Une économie peut-elle prospérer sans croissance ? Oui, répond Timothée Parrique.
Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, de taille gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. L'euro n'est plus un projet fédérateur : en déconnexion avec les réalités de l'économie, ses erreurs de conception apparaissent au grand jour. Pourtant, il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement. Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux États-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, exbanquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'
En moins de 40 ans, le capitalisme anglo-saxon s'est engouffré dans nos communautés européennes.Chaque jour, la mondialisation et la révolution de la digitalisation amplifient la prédominance de cette sphère marchande. C'est un choc socialement insoutenable pour des pays imprégnés des équilibres d'après-guerre. Aujourd'hui, les États européens sont écartelés entre des engagements sociaux impayables et des marchés qui leur échappent.
Et si la crise de 2008 n?avait été que l?annonce de chocs sociétaux titanesques ? Le capitalisme anglo-saxon contribue-t-il à créer une société illibérale dans un monde désordonné ? Comment rendre à l?État son autorité sans qu?il devienne autoritaire ou liberticide ?
La sphère marchande, désormais mondialisée et digitalisée, entre en violente collision avec les politiques de nombreux pays européens. En effet, le néo-libéralisme américain apporte une incontestable croissance économique et une extraordinaire élévation du niveau de vie. Il exige cependant une mobilité parfaite et une individualisation du travail. En revanche, les États-providences européens furent bâtis, à l’opposé du néo-libéralisme, sur la stabilité et la solidarité du travail. L’euro lui-même est fondé sur ce même postulat, non encore vérifié, de l’amplification de la mobilité du travail.
Transposé dans le monde de l’économie, cela pourrait s’énoncer : « l’économie est un jeu simple : tous les économistes courent après leurs intuitions et, à la fin, c’est toujours John Maynard Keynes qui a raison ». Et, Bruno Colmant, professeur d’économie aux universités et ancien banquier, de retour au conseil stratégique global, est pétri d’intuitions. Le mot apparaît à nombre de reprises dans son dernier essai sur La monnaie fondante, La plus stupéfiante des révolutions financières, et dans les états d’âme fort sombres (les états, pas l’âme!) qu’il partage sur Twitter et sur LinkedIn.
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Les licornes ? Des start-up en croissance rapide et à forte valorisation. Ce business model, né dans la Silicon Valley, est devenu le chouchou des médias et des communautés d’entrepreneurs. A tort, juge Marek Hudon, professeur à Solvay.
Deux ans après notre première interview sur la décroissance, Timothée Parrique revient avec son premier livre Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance. Deux années pendant lesquelles l’idée a fait du chemin, non sans embûches.
La France a bien rempli ses stocks de gaz et doit être "capable de faire face" à un hiver moyen tout en aidant les pays voisins, notamment l'Allemagne, avec du gaz importé, mais doit commencer à économiser "dès maintenant" pour faire face à un éventuel hiver très froid, a indiqué GRTgaz mercredi.
Comment les grosses sociétés parviendront-elles à consommer moins sans réduire leur production et leur masse salariale ? Du petit commerçant avec sa clim aux aciéries qui font fondre le métal avec des arcs électriques, tout le monde devra s’y mettre. Très vite va se poser le problème de l’égalité devant la réduction des gaz à effet de serre. Faudra-t-il imposer aux classes moyennes les mêmes économies d’énergie qu’aux habitants des beaux quartiers ?
La mesure du développement a de tout temps fait l’objet de débats. Ceux-ci ont été relancés par l’accent désormais mis sur la soutenabilité du développement dans un contexte de mondialisation accentuée. Les limites des indicateurs les plus anciens et utilisés sont de plus en plus soulignées. Dès lors de nouveaux indicateurs, souvent plus complexes, sont élaborés pour prendre en compte des facteurs essentiels du développement de nos sociétés tels que l’éducation, la culture et l’environnement.
Le roi néoclassique est nu, mais le prétendant à sa succession est-il bien légitime ? Le champ des économistes présente en effet un certain air de famille avec les intrigues d’une série télévisée fantastique à la mode, avec une même aspiration à gouverner, une intolérance au pluralisme et une tendance à brouiller les frontières entre science et politique [Fourcade, Ollion et Algan, 2015], à ceci près que les affrontements y sont plus feutrés. En l’occurrence, la famille régnante depuis près de quatre décennies, les néoclassiques, souffre d’une sérieuse crise de légitimité, face au constat maintes fois répété de l’irréalisme tant de ses hypothèses [Keen, 2014 [2001]] que de ses prédictions et ses apories face à certains enjeux primordiaux, à commencer par l’écologie et le dérèglement climatique [Pottier, 2016]. La nature ayant horreur du vide (contrairement à certains auteurs, voir Klein et Romero, 2007), il se trouve heureusement un successeur tout désigné pour reprendre le flambeau de « science [lugubre] nor
Le néolibéralisme ne peut pas être réduit à une simple idéologie conservatrice. Pour comprendre son pouvoir de séduction, il faut analyser sa dimension utopique, qui le distingue d’ailleurs du libéralisme classique.
L’idée d’un « au-delà du PIB » (« Beyond GDP ») semble désormais bien ancrée dans le paysage intellectuel et politique de la majorité des pays de l’OCDE et d’une frange croissante de pays hors OCDE [Boarini et Mira D’Ercole, 2013 ; NDP Steering Committee, 2013]. La mise en œuvre d’un tel objectif se heurte en revanche à l’absence de modèle alternatif consensuel qui permettrait de donner sens, orientation et cohérence à la nébuleuse des enjeux divers qu’un au-delà du PIB entend intégrer [Cassiers et al., 2011].
La nécessité d'aller "au-delà du PIB" est aujourd'hui largement reconnue [Gadrey et Jany-Catrice, 2012], ce dont témoignent de nombreuses initiatives nationales et locales à travers le monde [Chancel et al., 2014]. ...
Aujourd’hui, la nécessité d’adopter de nouveaux indicateurs au-delà du PIB est largement reconnue. La croissance économique semble de plus en plus difficilement refléter l’épanouissement des sociétés, confrontées à la complexe articulation de crises sociale, économique et écologique. De nombreux indicateurs sont actuellement mis en débat. Aucun consensus, toutefois, ne semble émerger sur un bon candidat – ou groupe de candidats – à la succession du PIB.
Le sens de la relance Géraldine Thiry présente la théorie du donut, développée par Kate Raworth dans son livre "La théorie du donut - L'économie de demain en 7 principes" (Plon, 2018). Ce modèle soutenable, portant une conception alternative de la consommation et de la production, est indépendant de la croissance et contribue à dématérialiser le développement économique tout en respectant les impératifs de justice sociale. Géraldine Thiry travaille notamment à l'application du modèle à la ville de Bruxelles, comme cela a été fait pour Amsterdam, qui a fait du donut son modèle pour une relance post-Covid.
la sociologue des technologies, Céline Lafontaine continue sur la même lancée avec un livre de sociologie critique sur les dernières avancées des biotechnologies humaines. Dans un essai mêlant philosophie des sciences, sociologie, critique politique, analyse économique, enquête de terrain, la sociologue donne des outils de compréhension de la nouvelle modernité technologique liée aux transformations structurelles du vivant en ce qu’elle appelle des « bio-objets ».
Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les...
Alors que l’urgence de la transition écologique est sur de plus de plus de lèvres, comment accélérer le changement ? Si certains s’en remettent à une plus grande responsabilisation des citoyens (consommer moins, réparer, réemployer…), d’autres appellent à des décisions politiques et économiques fortes. Alors, quel rôle peuvent jouer les entreprises dans la transition écologique ?
"C’est une inflation due aux hydrocarbures, due à l’offre. S’il y a 20 ans, vous avez investi dans le photovoltaïque ou pris des parts dans un parc éolien, alors aujourd’hui vous n’êtes pas touché" par cette crise, constate Johan Rockström, le directeur de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique (PIK) dans un entretien à l’AFP. Son institution, qui compte parmi les plus respectées au monde en matière d’étude du climat, dévoile aujourd’hui un nouveau rapport présentant différents scénarios pour l’avenir.
Pour des raisons différentes, les trois principaux moteurs de l’économie mondiale se grippent. Qui plus est en même temps, ce qui n’avait pas été le cas lors de la grande crise financière de 2008.
La sècheresse atteint une intensité inédite en France cette année. Un phénomène qui, amplifié par le réchauffement climatique, est devenu une menace supplémentaire à l'échelle mondiale, avec pour conséquence de faire de l'eau une ressource rare devenue plus que jamais vitale. Par Charaf Louhmadi, ingénieur-économètre chez Natixis, et Mariem Brahim, enseignante-chercheuse à Brest Business School.
The fast fall of PG&E after California’s wildfires is a jolt for companies considering the uncertain risks of a warming planet
Aux États-Unis, la faillite de Pacific Gas Electric (PGE), un géant de l’énergie, illustre de façon très tangible ce que représente le risque climat. Soupçonnée d’être à l’origine des incendies qui ont dévasté la Californie en novembre dernier, l’entreprise paye au prix fort - et seule - la mauvaise prise en compte des impacts climatiques sur son activité dans une région de plus en plus en proie à la sécheresse.
Modérer la croissance sans fin de la production de biens matériels et des besoins est devenu une nécessité. C’est précisément l’objet de la sobriété. Celle-ci consiste à modérer autant la consommation que la production afin de réduire l’empreinte environnementale, et en particulier matérielle (consommation de ressources) qui leur sont associées.
Le monde pourrait réduire les émissions de dioxyde de carbone de presque 700 millions de tonnes chaque année, soit l'équivalent des émissions annuelles du Canada, si tout le monde se déplaçait quotidiennement à vélo comme le font les Néerlandais, selon une étude publiée dans la revue 'Communications Earth and Environment'.
L’économie circulaire est présentée depuis une dizaine d’année comme la panacée – THE réponse à tous nos problèmes. le concept s’est rapidement heurté à la réalité physique de la matière : tout processus de transformation produit des déchets. Ainsi, le cercle parfait a évolué, vers ce design, issu du Parlement Européen : un cercle certes, mais avec des entrées et des sorties. Vision encore trop simplifiée, puisque la production de déchets a en réalité lieu à chaque étape ....
La responsabilité sociétale des entreprises, et le rapportage extra-financier qui y est associé, constituent un premier pas pour mieux prendre en compte les enjeux environnementaux au sein des entreprises. Mais il serait possible d’aller plus loin en créant un bilan comptable qui comprendrait à la fois le capital financier et le capital naturel et social. Dorothée Browaeys, présidente de TEK4life qui anime l’Alliance ComptaRegeneration (ACR), dresse un état des lieux de ce que serait cette nouvelle comptabilité.
[PDF gratuit]. Comprendre les mécanismes du développement territorial, identifier le potentiel local des bioressources et l’articulation entre usages, activer les différents outils de politique publique, articuler les échelles de gouvernance et enfin concevoir le système économique comme un écosystème, tels sont les objectifs proposés ici par Jean-Marc Callois.
Dans son rapport de synthèse des 3 groupes de travail, le GIEC fait des préconisations pour baisser la demande en énergie dans le cadre du concept de développement durable - comme un mantra à la mode, l’acronyme SDG’s (Sustainable Development Goals) revient d’innombrables fois -, mais il écarte l’hypothèse d’une vraie décroissance, qui entraînerait une baisse du PIB par habitant, baisse apparemment jugée non acceptable politiquement.
What kind of economic system is most conducive to human wellbeing? That question has come to define the current era, because, after 40 years of neoliberalism in the United States and other advanced economies, we know what doesn’t work.