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Collapsologie

2024

Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique  ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
La « collapsologie » est un courant de pensée qui évoque la possibilité de fin brutale et définitive des civilisations dans lesquelles nous vivons… et les moyens de s’y adapter. De quoi nourrir notre peur de l'avenir... tout en remettant à la mode l’imaginaire post-apocalyptique ; sous-genre classique de la science-fiction. Alors si le réel rejoint la fiction, faut-il s’inspirer des œuvres postapo pour se préparer à un cataclysme annoncé ? Aujourd’hui dans Planète B, on parle de peur et de désir de fin du monde.
Collapsosophie, entraide, capitalocène... A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Pablo Servigne revient dans le hors-série "Et si tout s'effondrait?" de Socialter sur les causes de l'effondrement global et les possibilités de dépassement de l'angoisse collective qui en résulte.
Catastrophes naturelles, réchauffement climatique, montée des populismes… La fin du monde serait-elle déjà en marche? C’est l’hypothèse des collapsologues, ces chercheurs qui s’intéressent à l’effondrement de notre civilisation. France Culture reçoit leur figure de proue en France, Pablo Servigne.

2023

Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
Notre société va-t-elle s’effondrer ? La science de l’effondrement a-t-elle un sens ? L’homme est-il conscient de ce qu’il use et abuse ?
Entretien avec Pablo Servigne suite à la conférence "L’entraide en temps de crise : une nécessité", à Clermont-Ferrand en mai 2023.
Une collection d'entretiens et de débats sur l'écologie à travers les livres, par la rédaction de Mediapart et la revue Terrestres. Première émission: "Comment agir dans un monde qu'on effondre? A propos de Devant l'effondrement (Yves Cochet), Le champignon de la fin du monde (Anna Tsing), La société ingouvernable (Grégoire Chamayou).
Laurent Testot est un des rares spécialistes français en histoire globale. Il convoque des domaines aussi variés que la géographie, l'économie, l'anthropologie, les sciences politiques, la sociologie, la psychologie, l'écologie et en étudie les connexions, non seulement entre ces diverses matières, mais aussi entre les civilisations ; et entre les parcours individuels et les destins collectifs qui permettent de penser à la fois le temps long, la globalité de l'histoire mondiale et les interconnexions transversales. Le but est de tenter de mettre à jour les multiples processus qui ont œuvré à faire du monde ce qu'il est devenu.
Invité de Stéphane Dépinoy dans ":L'éco", Yves Cochet est l'ancien ministre de l'Environnement du gouvernement Jospin. Il publie "Devant l'effondrement : essai de collapsologie". Réchauffement climatique, chute de la biodiversité, explosion de la démographie... Il nous parle de l'effondrement de la civilisation industrielle, inévitable, selon lui. 
Just Collapse is an activist platform dedicated to socio-ecological justice in face of inevitable and irreversible global collapse. Just Collapse advocates for a Just Collapse and a Planned Collapse to avert the worst outcomes that will follow an otherwise unplanned, reactive collapse. Just Collapse recognises that there will be no justice in an unplanned collapse.
Les animaux, les bâtiments, les routes : à quoi ressemblerait une planète où l'impact humain cesserait ? Et si l'humanité disparaissait ? L'imaginaire post-apocalyptique nous a habitué en partie à la question en décrivant des mondes effondrés -- comme The Last of Us, Je suis une légende, Station Eleven ....
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
La théorie des collapsologues est à la fois fataliste et naturaliste. Fataliste, au sens où l'effondrement n'est pas évitable avec eux : ils jugeront vaine toute tentative actuelle de transformation globale (il est « inutile de se battre », disent-ils dans Une autre fin du monde est possible). Naturaliste, car ils empruntent les sciences naturelles bourgeoises pour naturaliser systématiquement le monde social moderne. Avec eux, fatalisme et naturalisme vont de pair : c'est parce que le social est naturalisé qu'il est inutile de lutter contre ses lois implacables. Il s'agira dans cet essai, de critiquer à la racine un tel discours. Nous reprendrons les trois ouvrages des collapsologues (Comment tout peut s'effondrer, Une autre fin du monde est possible, L'entraide, l'autre loi de la jungle), et nous proposerons un commentaire suivi. Il s'avérera que les collapsologues, au fond, ne veulent pas nous faire sortir du capitalisme, mais tentent bien plutôt d'accommoder la société capitaliste à l'effondrem
Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la civilisation, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique « sixième extinction ».
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
"C’est foutu." "C’est mort." Ces affirmations, on les entend de plus en plus souvent au regard de l’urgence écologique qui devient chaque jour plus concrète et alarmante. Face à la multiplication des catastrophes naturelles, des pénuries, à l'émergence des pandémies, aux espèces qui disparaissent, beaucoup de personnes n’ont plus d’espoir et sont persuadés que tout va s’effondrer. Selon une étude internationale de 2020, 65% des Français pensent que "la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s'effondrer dans les années à venir". Mais que met-on vraiment derrière le “c’est foutu” ? Qu’est ce que ça veut dire exactement l'effondrement ?
Rencontre avec les collapsologues Raphaël Stevens et Pablo Servigne, à l'occasion de la sortie de l'ouvrage collectif Aux origines de la catastrophe (Les Liens qui libèrent, 2020), qui remonte loin dans le temps pour identifier les raisons qui expliquent l'état du monde actuel.
Mal-être, pandémie, crise économique, planète en surchauffe… Les feux sont donnés au rouge, l’éco-anxiété gagne du terrain. Face à ce mal du siècle, comment sortir de cet état de stress, réapprendre à vivre et tout simplement à agir ?
Il me revient que certains politiciens et intellectuels qui n’étaient pas réputés pour leur goût de l’écologie, ou leur intérêt pour l’urgence climatique, parfois même un peu climato-sceptiques, auraient complètement changé d’avis suite à une sorte de phénomène de « révélation ». Suite à cette « révélation », ils auraient pris conscience de la gravité de la situation, pour s’engager corps et âme en faveur d’une prise en compte de l’Urgence, d’une manière ou d’une autre. Je ne peux m’empêcher d’évoquer deux belges, l’ancien ministre et député Jean-Luc Crucke , et l’ex-chef de cabinet du libéral Didier Reynders, économiste et écrivain Bruno Colmant.
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.

2022

Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
Ce blog se donne pour objectif de mettre à la disposition des internautes des idées et des concepts portant sur la place, dans la fiction, de la collapsologie ainsi que sur celle de son objet, l’effondrement des sociétés industrielles....
S’agissant de l’impact concret de la réduction de nos émissions, dans nos modélisations les implications agrégées à un niveau macroéconomique mondial de trajectoires de réduction des GES demeurent faibles, car justement certaines activités décroissent tandis que d’autres augmentent. Ce n’est donc pas tant de l’effet agrégé dont on doit s’inquiéter, mais plutôt des changements structurels et locaux avec des destructions d’activités et d’emplois dans certains territoires et secteurs, compensées par des créations dans d’autres. C’est cela, la transition qu’on doit opérer, avec une difficulté sur la rapidité à opérer ces changements. Et des enjeux de transformation, de formation, avec des territoires et des secteurs qui vont devoir se réinventer en étant accompagnés par des politiques publiques qui permettent ces transformations.
In An Inconvenient Apocalypse, authors Wes Jackson and Robert Jensen style themselves as heralds of some very bad news: societal collapse on a global scale is inevitable, and those who manage to survive the mass death and crumbling of the world as we know it will have to live in drastically transformed circumstances. According to Jackson and Jensen, there’s no averting this collapse – electric cars aren’t going to save us, and neither are global climate accords. The current way of things is doomed, and it’s up to us to prepare as best we can to ensure as soft a landing as possible when the inevitable apocalypse arrives.
Le collapsologue et ancien policier Alexandre Boisson a fondé l’association SOS Maires pour aider les communes à anticiper ces risques. Il l’explique dans son livre Face à l’effondrement, si j’étais maire ? (éditions Yves Michel). Il a co-écrit cet ouvrage avec André-Jacques Holbeq pour convaincre les villes et villages de devenir résilients, c’est-à-dire capables de faire face à un évènement imprévu et gagner en autonomie.Le collapsologue
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
Bienvenue dans ce nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laurent Aillet. Biologiste, fondateur de Résilience et Adaptation et président d'Adrastria Co-directeur avec Laurent Testot du livre "Collapsus, changer ou disparaître"
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
Comment vivre, au quotidien, avec ces informations et constats catastrophiques ? # Collapsologie # Ecologie # Biodiversité
Risque climatique, instabilité économique, effondrement de la biodiversité, pics de production de ressources fossiles, croissance démographique et instabilité démocratique sont autant de réalités désormais bien documentées par la littérature scientifique. Le caractère exponentiel de ces perturbations et leur combinaison font peser des inquiétudes sur la résilience de notre civilisation thermo-industrielle. Celle-ci risque-t-elle de s’effondrer avant la moitié du siècle en cours ?
..deux principales dynamiques sont présentées: Prenant au sérieux la perspective d’effondrements à venir, certains auteurs considèrent la transition à effectuer, en soulignant que « la permanence du groupe » redonne du sens au rôle régulateur des institutions étatiques. En historicisant la question des effondrements, d’autres auteurs montrent que le cataclysme écologique n’est pas à venir, car il est déjà là.
Le philosophe Renaud Hétier, dans L’humanité contre l’Anthropocène – Résister aux effondrements (Puf, 2021) montre que si les effondrements du vivant (entraînant une fragilisation civilisationnelle) ont pour cause la généralisation du capitalisme, ils ont aussi des racines anthropologiques qui ont partie liée avec une problématisation éducative.
Cinquante ans cette année 2022 après le rapport Meadows et trente ans après la conférence de Rio, Philippe Roch doute que notre civilisation puisse perdurer face, notamment, au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Mais l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et nouveau membre du conseil scientifique de la fondation Zoein ne baisse pas les bras.
Deep adaptation’ refers to the personal and collective changes that might help us to prepare for – and live with – a climate-influenced breakdown or collapse of our societies. It is a framework for responding to the terrifying realization of increasing disruption by committing ourselves to reducing suffering while saving more of society and the natural world. This is the first book to show how professionals across different sectors are beginning to incorporate the acceptance of likely or unfolding societal breakdown into their work and lives.
Les discours écologistes contemporains se saisissent de la notion d’effondrement, mais leur catastrophisme s’articule le plus souvent à l’idée de transition – celle d’un monde qui meurt vers un nouveau monde. Cet article se propose de décrire cette apocalyptique d’un réseau informel d’écologistes engagés témoignant d’une certaine vision catastrophiste.
« Qui parle d’effondrements ? Qu’est-ce qui s’effondre exactement ? Arrêtons d’être catastrophistes, l’humanité ne s’en sortira-t-elle pas, comme elle l’a toujours fait ? Tout de même, et si nous étions en voie d'extinction ? »
Depuis 2015, la collapsologie a suscité des torrents de commentaires, mais peu de regards humoristiques et grinçants. Un chant poétique est parfois plus puissant et juste que des rayons de bibliothèque. Comment transformer la sidération en élan ? Métamorphoser l’éco-anxiété en intelligence et pratiques collectives ? En écoutant les Tabanards, musicien·ne·s et chanteur·se·s occitans aveyronnais. Les Tabanards 7 janvier 2022
Un remarquable ouvrage qui répond point par point, sans esprit de polémique, aux nombreuses critiques adressées à la collapsologie et avance une théorie originale inspirée par Günther Anders. Recension de Les collapsologues et leurs ennemis, Bruno Villalba , 2021-

2021

Dans son livre L'écologie et la narration du pire, l'universitaire Alice Canabate retrace l’émergence de ce que l’on appelle aujourd’hui la « collapsologie ».
Réparer le futur, c'est d'abord savoir le raconter. Rencontre au Festival des idées Paris avec les sociologues Alice Canabate et Bruno Villalba, auteurs respectivement de « L’écologie et la narration du pire » (Utopia) et de « La collapsologie et ses ennemis » (Le Pommier).
Depuis quelques années, les reportages sur un possible effondrement de notre civilisation sont de plus en plus nombreux.
Le roman d’Antoinette Rychner imagine le monde après un cataclysme économique et ouvre le débat sur nos nouvelles questions universelles.
Dans un tel contexte, il est désormais beaucoup question d’éco-anxiété dans la presse. Celle-ci est même souvent considérée comme le nouveau « mal du siècle ». Mais qu’entend-on au juste par ce terme ? Est-ce la même chose que la solastalgie ou encore la collapsologie ? Peut-on parler d’une véritable maladie mentale à son propos ?
Comment tout peut s’effondrer : petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes est un essai co-écrit par Pablo Servigne ingénieur agronome, docteur en biologie et Raphaël Stevens expert en résilience des systèmes socioécologiques, édité en avril 20151. Les auteurs analysent, sans concession, les ressorts d’un possible effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
On entend beaucoup parler de théorie de l’effondrement et de collapsologie. Pour vous aider à y voir plus clair nous avons essayé de faire une brève présentation pour vous aider à mieux comprendre de quoi il s’agit. En effet, c’est à partir de ces travaux que les collapsologues réfléchissent au devenir de nos sociétés et parfois s’inquiètent de l’avenir.
One of the most fascinating interpretations of the collapse of civilization is Joseph Tainter’s idea that it is due to “diminishing returns.” It is a well-known concept in economics that Tainter adapts to the historical cycle of civilizations, focusing on the control structures designed to keep together the whole system, the bureaucracy for instance...
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.