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2024

Depuis fin 2023, les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale sont en proie à des pluies extrêmes générant des inondations et des glissements de terrain. El Nino, en plus du changement climatique, serait responsable de ces phénomènes extrêmes en Afrique de l’Est. Des millions d’hectares de champs sont détruits par ces pluies diluviennes, qui menacent aujourd’hui la sécurité alimentaire dans la région.

2023

Le lac Albert abrite entre 40 et 55 espèces de poissons dont l’endémique Albert lates (Lates macrophthalmus). Cette biodiversité se trouve aujourd’hui menacée par l’exploitation pétrolière. En 2022, la RDC a mis aux enchères les droits d’exploitation de 3 blocs gaziers et 27 blocs pétroliers, dont quatres dans le Graben Albertine. Riverains, militants et scientifiques s’opposent à leur exploitation, craignant des dommages humains et environnementaux.
Nouvelles à propos de la faune et de la nature
Le bassin du Congo a connu sa plus grande perte de forêt primaire tropicale en 2022 : une superficie d'environ 646 000 hectares, selon l’outil de surveillance forestière Global Forest Watch (GFW). Selon Kendie Kenmoe, gestionnaire technique pour GFW, la déforestation dans le bassin du Congo est causée par l’exploitation du bois, la production de charbon, l’exploitation minière, et l’agriculture. Pour préserver la forêt, des représentants de la société civile appellent à une meilleure gouvernance et à l'implication des communautés locales dans la prise de décisions.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, la réalisation des objectifs de l'accord de Paris visant à réduire le réchauffement climatique pourrait quadrupler la demande de métaux tels que le lithium, le cobalt et le nickel d'ici 2040. Environ un cinquième de ces réserves essentielles se trouve en Afrique.
BP met en chantier une plateforme gazière en mer avec un gazoduc qui traverse le plus grand récif corallien en eau profonde et froide au monde au large des côtes du Sénégal et de la Mauritanie. L’évaluation de l’impact environnemental du projet a été décrite comme une aberration par un groupe de chercheurs en biologie marine Un groupe de scientifiques se bat depuis quatre ans pour la modifier. Leurs demandes sont en train d’être étudiées.
Lassée des feux de brousse à répétition et d’un manque présumé d’implication du gouvernement, l’ONG a annoncé en janvier 2023 qu’elle va réduire ses activités d’un tiers. L’annonce est survenue après la perte catastrophique à cause d’un feu de brousse de milliers de jeunes arbres fraîchement plantés. Des scientifiques estiment toutefois que le feu a toujours fait partie de l’écologie de l’île et qu’il ne serait pas l’unique responsable de la déforestation.
Les habitudes alimentaires des éléphants de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis) favorisent la survie des arbres géants à forte densité de bois, plus aptes à stocker le carbone. Tout en précisant qu'il est difficile de déterminer le rôle exact joué par les extinctions d'éléphants de la région dans la modification de la composition des forêts, les chercheurs affirment que les éléphants pourraient augmenter de 6 à 9 % le stockage de carbone à la surface dans les forêts d'Afrique centrale.
La limite planétaire de la perte de biodiversité était initialement mesurée grâce aux taux d'extinction des espèces, mais cette mesure, ainsi que d'autres, se sont avérées insuffisantes pour déterminer un seuil mondial de perte de biodiversité. À l'heure actuelle, nous ne pouvons pas déterminer de seuil mondial de perte de biodiversité, ou d'intégrité de la biosphère, comme on l'appelle aujourd'hui.

2022

La Somalie, pays de la Corne d’Afrique fait face à une pire situation climatique jamais connue au paravent et l’espoir n’est pas aussi proche. Depuis plus de dix ans, ce pays qui émerge des décombres d’un mélange de guerre civile, rébellion et militantisme violent fait face à une crise climatique suivie d’un déplacement des habitants touchés.
National climate pledges would collectively require 1.2 billion hectares (about 3 billion acres) of land, researchers have found in a new study, The Land Gap Report. More than half of this land is already currently used for something else. This demand for land will put pressure on ecosystems, Indigenous lands, small farmers and food security. Protecting existing forests and securing Indigenous and community land rights are more effective than carbon capture plans requiring land-use change, including reforestation.
Certains des chefs d’États africains avec leurs alliés dans le secteur ont salué le changement et ont déclaré que l’extraction de gaz aidera à financer la transition vers les énergies renouvelables. Mais les défenseurs de l’environnement sur le continent expriment leur opposition et disent qu’une nouvelle ère d’extraction de combustibles fossiles ne fera que créer davantage de misère et nuire à l’environnement.
Une étude publiée en juin a analysé des échantillons provenant de 1 000 sites dans des cours d’eau de plus de 100 pays à la recherche de 60 principes actifs pharmaceutiques (PAP). Ses résultats suggèrent que, dans près de 40 % des sites testés à l’échelle mondiale, les concentrations d’au moins un PAP étaient supérieures aux niveaux ne représentant pas de danger pour la vie aquatique.
La limite planétaire des "entités nouvelles" désigne toutes les substances toxiques et à longue durée de vie d'origine humaine présentes dans l'environnement, que ce soient les métaux lourds, les déchets radioactifs, les produits chimiques industriels, les pesticides ou encore les organismes vivants nouveaux, qui peuvent menacer la stabilité du système terrestre. L'homme a inventé plus de 140 000 produits chimiques synthétiques et nous en produisons en grandes quantités, à savoir environ 2,3 milliards de tonnes par an. Pourtant, seuls quelques milliers d'entre eux ont été testés pour leur toxicité sur les humains ou d'autres organismes.

2021

Début août, des rapports ont commencé à dresser le constat d’un déversement important de substances toxiques en provenance de mines de diamants angolaises dans les affluents des fleuves de la RDC. Les rejets, qui ont donné une couleur rougeâtre aux affluents du fleuve Congo sur des centaines de kilomètres, auraient tué au moins 12 personnes en RDC. Les analyses d’images satellitaires indiquent que les rejets proviennent de la mine de diamants de Catoca dans la province angolaise de Lunda Sul, dont les principaux actionnaires sont des sociétés publiques angolaises et russes.
On estime que près de la moitié des terres du Kenya est utilisée à des fins agricoles, et qu’environ 12 % des terres sont désignées comme zones protégées. La plupart des autres pays africains tendent également à favoriser les terres agricoles et les populations plutôt que les réserves et les parcs nationaux, ce qui semble mettre le continent africain dans une position difficile pour assurer la protection...
Une nouvelle étude a mis en évidence la présence de microplastiques dans des placentas humains. Les résultats suggèrent que ces microparticules pourraient nuire à la santé et au développement du fœtus. Selon les chercheurs, ces microplastiques ont probablement été ingérés ou inhalés par les femmes enceintes avant de s'infiltrer dans leur placenta.
Le Parlement néerlandais a voté en février dernier contre le versement de nouvelles subventions en faveur de 50 projets de centrales thermiques à biomasse. Bien que modeste, cette victoire peut s'avérer déterminante pour les chercheurs et les militants qui affirment que la stratégie qui consiste à brûler du bois pour produire de l'énergie est à la fois inadaptée et plus polluante que l'utilisation du charbon, en plus de ne pas être neutre en carbone.
La région de Kéniéba-Faléa est actuellement mise en coupe réglée par les grands exploitants de bois, les compagnies minières industrielles, une multitude de petites sociétés minières chinoises associées à des dirigeants politiques et hommes d'affaires locaux, pour un coupage systématique, massif et dans l'illégalité totale des ressources forestières. En plus, cette destruction est aussi aggravée par l’exploitation artisanale de l’or qui demande beaucoup de bois pour soutenir les galeries ; ainsi, des milliers d’hectares de forêts sont anéantis annuellement.
Le 11 février , plus de 500 scientifiques et économistes renommés ont publié une lettre adressée aux dirigeants des États-Unis, de l’UE, du Japon, de la Corée du Sud et du Royaume-Uni, dans laquelle ils les exhortent à cesser d’exploiter et de brûler des forêts pour produire de l’énergie dans les centrales électriques converties au charbon.Cependant, les recherches actuelles montrent que la combustion de la biomasse forestière est plus polluante que celle du charbon,