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low tech
Rencontre avec l’ingénieure Emma Bousquet-Pasturel qui présente l’expérience « Biosphère urbaine ».
Vincent Mignerot est essayiste. Explorant une "théorie écologique de l'esprit", il envisage que la transition énergétique relève de la pensée magique. Une fable qui nous expose à de nombreuses désillusions. Interview.
Concevoir des objets utiles, sobres, faciles à réparer: depuis peu, des écoles d'ingénieurs initient leurs étudiants aux "low-techs", des pratiques visant à faire mieux avec moins, à rebours de l'image de haute technicité associée au métier.Derrière cet anglicisme, construit en opposition aux "high-techs", se cache un mouvement né dans les années 1970 qui questionne le "tout technologie", avec en toile de fond l'épuisement des ressources naturelles.
Les sociétés humaines se sont historiquement organisées à partir de l’exploitation de la matière organique sous trois formes : alimentaire, biomasse combustible, fossile. Compte tenu de la descente énergétique fossile, la seule transition énergétique sérieuse et responsable est la relocalisation au plus près des autres formes de matière organique, l’alimentation et le bois. Ne serait-ce pas là l’inévitable de la décroissance urbaine et surtout le dessein essentiel d’un réempaysannement des sociétés, basé sur d’autres énergies de vie ?
Il existe des technologies et savoir-faire innovants, accessibles à tous et durables pour répondre à nos besoins tels que la production d'énergie, de nourriture ou encore le recyclage des déchets. Depuis près de 10 ans, le Low-tech Laben repère des dizaines à travers le monde. L'association les a documentés et diffusés gratuitement via internet, des livres et des films.
Vivre en autonomie dans le désert mexicain grâce aux low tech, tel est le défi relevé par Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz.
Une expérience de 4 mois pour repenser notre rapport au vivant grâce aux low-tech
Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
Pour Caroline, éco-designeuse, et Corentin, ingénieur, on peut, grâce aux low-tech, ces techniques peu gourmandes en ressources, vivre même dans les milieux les plus arides. Pour le prouver, ils vont bâtir tout un écosystème destiné à vivre en autonomie pendant quatre mois dans le désert. Four-parabole, toilettes-ressourcerie ou dessalinisateurs solaires… une préparation dans les moindres détails pour une mission hors norme.
Pour ce troisième épisode, nous partons à la découverte du monde de la Low Tech, avec Jacques Tiberi, rédacteur en chef du Low Tech Journal. On y parle de ce qu'est la Low Tech en essayant de vous partager quelques exemples, et on vous présente comment elle va nécessairement être amenée à se développer dans les années à venir. De quoi vous donner quelques récits de ce que pourrait être notre monde de demain... Retrouvez le Low Tech Journal sur www.lowtechjournal.fr
Avec le photovoltaïque, le petit éolien constitue l'un des moyens les plus simples pour produire sa propre électricité. Dans ce livre, Tristant Urtizberea nous donne toutes les clés pour installer chez soi une petite éolienne performante et abordable. Il met plus particulièrement l'accent sur l'autoconstruction d'une éolienne Pigott dont il présente les étapes pas à pas. Conçues avec un design simple, des matériaux robustes et des techniques accessibles à tous, ces éoliennes autoconstruites ont une durée de vie quasi infinie et sont l'incarnation même de l'anti-obsolescence.
Impulsée en 2007 l’association Tripalium développe les stages d’autoconstruction d'éolienne de type piggott.
Low-Tech Liège se donne pour mission de partager les solutions et la démarche low-tech au départ de la province de Liège et de manière plus large en Wallonie. Mais avant de poursuivre cette présentation, il est nécessaire d’expliquer ce qu’est la démarche low-tech.
Quel est le point commun entre un four solaire, la construction en brique de terre crue et un système de récupération et de filtration des eaux de pluie ? Toutes ces techniques ont été présentées comme des "technologies appropriées" à partir des années 1970 et nombre d'entre elles sont aujourd'hui reprises et diffusées par le mouvement low-tech. Cette anthologie rassemble et présente un ensemble de 29 textes publiés entre le début des années 1960 et aujourd'hui consacrés aux technologies appropriées et au low-tech, pour la plupart inédits en français ou devenus introuvables. Elle montre qu'il existe une profonde continuité entre les recherches sur les technologies alternatives et les applications directes de l'énergie solaire après le premier choc pétrolier et les préoccupations actuelles relatives à l'autonomie énergétique et l'autosuffisance. L'anthologie est décomposée en quatre parties qui traitent respectivement des technologies appropriées et de leur histoire, des méthodes pour concevoir low-t
Technologie, technosolutionnisme : analyse en 8 points !
Dans la ville de Nantes, aux rencontres organisées à la fin du mois de juin par l’association APALA, censée mettre en avant la Low Tech, une discussion publique s’est muée en festival du malaise : Yves Cochet, un ancien ministre de l’Aménagement du territoire (époque Jospin) discutera avec Ferghane Azihari, auteur récent d’un affligeant texte (Les écologistes contre la modernité) obsédé par la croissance économique, aveugle à la raréfaction grandissante de ressources essentielles, qui considère que tout ce qui s’exprime à contre courant de la mondialisation "constitue un profond désintérêt pour le sort de l’humanité ». Certains animateurs de la "fresque des low techs" nous ont transmis cette tribune, qui met le doigt sur les différents processus de dévoiement/détournement des critiques de la technique.
Solenne Marry, dr en urbanisme à l'Ademe, nous livre une vision très holistique des low tech appliquées à l'architecture, une approche de sobriété et résilience
Balladez-vous sur notre plateforme collaborative de solutions low-techs
Rechercher par domaine ou trouvez les initiatives près de chez vous.
Pollution, addiction, obsolescence, entraves aux libertés… Les limites liées à la croissance des high-techs sont de plus en plus prégnantes. Une démarche écologique concrète se développe aujourd’hui en opposition à ce modèle : les low-techs, qui visent à concevoir et à diffuser des techniques et des savoir-faire simples, durables et accessibles à tous. En quête d’un mode de vie plus sobre, un groupe de citoyens se bat pour démocratiser cette approche dans tous les domaines de la vie sociale : l’agriculture, l’habitat, l’énergie, l’éducation, l’économie, etc. Dans le film Low-tech, au cinéma le 7 juin 2023, le réalisateur Adrien Bellay part à leur rencontre.
Le voici, le voilà ! Le nouveau dada des adeptes de la green tech et de la croissance verte : l'hydrogène blanc (ou naturel), directement pompé sous forme H₂ dans le sol. On le pensait extrêmement rare... Mais on en a découvert d'énormes gisements au Mali, aux Etats-Unis et en Finlande dans les zones volcaniques, dans les fonds marins, en Amazonie... Le techno-capitalisme est sauvé ! Sur le papier, c'est LA source d'énergie parfaite : ça ne rejette que de l'eau, et n'exige pas d'électrolyse coûteuse et énergivore. Il suffit de le récolter dans le sous-sol, et de l'exploiter, pour décarboner nos vie et sauver la planète ! Oui, mais voilà...
Flash drought, characterized by unusually rapid drying, can have substantial impact on many socioeconomic sectors, particularly agriculture. However, potential changes to flash drought risk in a warming climate remain unknown. In this study, projected changes in flash drought frequency and cropland risk from flash drought are quantified using global climate model simulations. We find that flash drought occurrence is expected to increase globally among all scenarios, with the sharpest increases seen in scenarios with higher radiative forcing and greater fossil fuel usage. Flash drought risk over cropland is expected to increase globally, with the largest increases projected across North America (change in annual risk from 32% in 2015 to 49% in 2100) and Europe (32% to 53%) in the most extreme emissions scenario. Following low-end and medium scenarios compared to high-end scenarios indicates a notable reduction in annual flash drought risk over cropland. Flash droughts are projected to become more frequent unde
Parce qu’elles cherchent à atteindre une frugalité efficace, ces initiatives intéressent un public grandissant à l’heure des dérèglements environnementaux et de la raréfaction des ressources.
Équipé d'un four solaire capable de cuire du pain, même en Normandie, ce boulanger explique sa nouvelle manière de travailler.
Dans le cadre du dernier épisode du PODCAST 'le Tournant' nous nous intéressons à la démarche low tech. Une approche...
Dans « Perspectives Low-Tech. Comment vivre, faire et s’organiser autrement ? » Quentin Mateus et Gauthier Roussilhe s’interrogent : la low tech peut-elle conserver son potentiel émancipateur ou est-elle condamnée à être dévoyée.
Plus nous avançons dans un siècle incertain, plus nous prenons la mesure de la fragilité des systèmes techniques qui structurent nos modes de vie. La low-tech, qu’on oppose généralement à la high-tech, interroge nos besoins dans un monde contraint. S’il n’est pas dépourvu d’ambiguïtés, ce mouvement dynamique pourrait bien participer à reconstituer des cultures techniques et conviviales, d'autres manières de vivre et de s’organiser. Qu’il soit rattrapé par des logiques marchandes et autoritaires, ou qu’il constitue un levier d’émancipation, la question que pose en creux le mouvement low-tech est celle des chemins techniques à prendre pour refonder nos sociétés sur des bases viables, justes et désirables.
Philippe Bihouix, centralien, directeur général de l'Arep, filiale de la SNCF, a popularisé la démarche lowtech. Il explique en quoi elle est, selon lui, incontournable dans la marche vers la sobriété.
The deployment of low-tech requires taking into account the human factor and changing design practices.
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Cela fait des décennies que l’on s’inquiète de la déplétion des ressources notamment minérales, depuis le rapport Meadows. Plus récemment les travaux d’Ugo Bardi avec sa courbe de Sénèque ont attiré l’attention sur la contradiction entre les besoins en métaux de la transition énergétique et l’état des ressources naturelles exploitables....
En réponse à la crise écologique, les solutions de haute intensité technique sont privilégiées, quand bien même elles augmentent la pression sur les milieux de vie, sont longues à mettre en place et ne résolvent pas les souffrances humaines associées, comme la santé au travail. Il convient donc de questionner notre rapport à la technique dans la réponse à ces enjeux et sa compatibilité avec un monde aux ressources limitées. Les low-tech, des techniques moins complexes, moins consommatrices, visant un impact le moins négatif possible, tant humain qu’environnemental, sont une piste de sobriété technique à explorer.
A contre-courant de la course en avant technologique, les low-tech misent sur la simplicité technique, l’autonomie, la résilience, la durabilité et le partage. Sur fond de crises climatique et énergétique, une association vient de se lancer à Liège afin de promouvoir cette approche.
Imaginez-vous petits et gros ustensiles (blender, frigo, cuisson...) sans électricité ni pétrole ? Des objets low-tech du quotidien que l'on peut fabriquer et réparer facilement, tout en prenant soin de la planète et des humains ? Alizée Perrin et Yoann Vandendriessche proposent de fabriquer germoir, frigo du désert, garde-manger, marmite norvégienne, blender à pédale... Des objets utiles, parfois pleins de poésie qui nous permettent de réduire notre consommation énergétique domestique. Accessible à tous, même aux bricoleurs novices et aux citadins !
Au Low-tech Lab, nous employons le terme low-tech pour qualifier des objets, des systèmes, des techniques, des services, des savoir-faire, des pratiques, des modes de vie et même des courants de pensée, qui intègrent la technologie selon trois grands principes : Utile. Accessible. Durable. Notre mission : les partager au plus grand nombre.
Face aux effets et dégâts engendrés par certaines technologies, comment imaginer des systèmes technologiques plus sobres, plus durables, plus accessibles, plus simples – en bref, des « low tech » ? Si les low tech passionnent de plus en plus de monde, peuvent-elles pour autant passer à l’échelle ? Pour le dire autrement, sont-elles « scalables » ? Peuvent-elles devenir un sujet captivant pour le grand public, une préoccupation pour les institutions, des produits sur le marché ?
Les low-techs s'affichent comme un idéal de sobriété : moins de technologies, de ressources, de déchets... Ce mouvement popularisé par des passionnés en quête d'autonomie infuse aujourd'hui dans les réflexions sur l'innovation et l'ingénierie. Les pionniers de la low-tech nous réapprennent à cibler ce dont nous avons réellement besoin tout en s'adaptant aux ressources que notre environnement peut offrir.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
Pour répondre objectivement à la question : "le logiciel libre peut-il nous accompagner au quotidien ?", nous devions tester ces solutions, dans le cadre privé et professionnel. C’est ce que nous avons fait.
La technologie va nous sauver. C’est quelque chose que l’on entend beaucoup depuis quelques années. L’idée que nous allons pouvoir faire face à tous les défis de notre époque et surtout l’urgence écologique à coup de technologies. Et c’est une pensée plutôt rassurante puisqu’elle permet de ne rien changer à nos modes de production, nos usages, nos modes de vie et j’en passe. Le problème, c’est qu’elle se heurte à une donnée : nous vivons dans une planète finie aux ressources limitées. Et si nous voulons préserver les conditions dans lesquelles l’humanité a pu se développer, il y a neuf limites planétaires que nous ne devons pas dépasser. Et pourtant six d’entre elles ont déjà été atteintes. Or les technologies consomment beaucoup trop de ressources, qui ne sont pas renouvelables. Il y a donc là une impasse, qui nous demande de revoir notre rapport à l’innovation, de repenser aussi notre futur énergétique. Les scientifiques le martèlent : nous devons prendre la voie de la sobriété, de l'efficacité aussi.
Fours solaires, maisons en terre-paille, vélomobiles... Les low-tech plaisent. Ce projet politique radical ne doit pas être récupéré par de grands groupes guidés par la rentabilité, prévient l’auteur de cette tribune.
The world is experiencing unprecedented fuel price increases, energy blackmail between countries, up to 7 million air pollution deaths per year worldwide and one climate-related disaster after another. Critics contend that a switch to renewable energy to solve these problems will create unstable electricity grids and drive prices up further. However, a new study from my research group at Stanford University concludes that these problems can be solved in each of the 145 countries we examined — without blackouts and at low cost using almost all existing technologies.
Vélos cargos, fours solaires… Jusqu’au 3 juillet, dans le Finistère, un « festival de la low-tech » vise à faire découvrir au grand public ces technologies sobres en ressources et en énergie.
Qu'est ce que la low-tech ? Quelles sont ces applications ? Quel peut être l’intérêt des low-tech dans le cadre d’une nécessaire transition écologique ?
Lancé en mars 2017, le Ğ1 (prononcer June) est une première expérience de monnaie libre à dividende universel. Sa force : reposer sur une blockchain frugale en énergie, qui n’exige pas de nombreux serveurs très coûteux.
Center of Bicycle Technology Maya Pedal is a Guatemalan NGO based in San Andrés Itzapa. We accept bikes donated from the USA and Canada which we either recondition to sell, or we use the components to build a range of "Bicimaquinas", (pedal powered machines).
La maison en A, c’est l’aventure de 2 femmes qui se sont rencontrées dans une librairie en 1995 : une petite fille curieuse et une femme inspirante. Elizabeth Faure, est une femme forte et exemplaire dans ses convictions. Elle a construit elle-même sa maison en forme de triangle, de conception simple. Son coût est de seulement 40 000 euros pour une surface au sol de 181,5 m2.
Bienvenue en 1900 cher ami, je t'embarque avec moi pour une petite visite d'un village autonome : le village de Bournat.
La Gazelle est fabriquée à partir de matériau composite dans des micro-usines, en un rien de temps. Très légère, elle consomme presque deux fois moins que ses concurrentes. Son concepteur veut lancer un nouveau modèle industriel.
L’Institut du Numérique Responsable suisse est une association sans but lucratif fondée en 2020 en partenariat avec l’INR française et l’ISIT belge. Association à but non lucratif créée en 2020, l’INR a pour objet d’être un lieu de réflexion sur les trois enjeux clés du numérique responsable : la réduction de l’empreinte (économique, sociale et environnementale) du numérique, la capacité du numérique à réduire l’empreinte (économique, sociale et environnementale) de l’humanité, et la création de valeur durable / innovation responsable via le numérique pour réussir l’e-inclusion de tous.
The Belgian Institute for Sustainable IT is a think and do tank founded in 2020, based on its French equivalent the INR. Our aim is to bring together Belgian companies, organizations and individuals, and help them succeed their digital transition while reducing the environmental and social footprint of their IT services and usages. Thanks to the support of our members and of public authorities, we promote digital technologies and services that are more sustainable, inclusive and ethical.
L’INR, est un think and do tank créé en 2018. Il émane de la fusion du club du Club Green IT, en association loi 1901 à but non lucratif. L’objectif étant d’ouvrir notre démarche au plus grand nombre et sur des thématiques plus larges que l’impact environnemental du numérique. le Club Green IT est devenu l’Institut du Numérique Responsable (INR).
La question pose le choix de la frugalité ou de la technologie. Même si la réponse peut paraître évidente, elle est néanmoins contrastée, en fonction des besoins à satisfaire. La solution réside très certainement dans un équilibre savamment étudié entre les deux approches. Analyse.
La smart city « n’est ni une évidence, ni une fatalité« , affirme Philippe Bihouix, dans un rapport publié par le Lab de l’ESS.
Il est intéressant d’observer que le constat de l’impasse du modèle économique actuel est partagé par la plupart des acteurs de notre société. Tant les ONG que les institutions européennes ont conscience de la dangereuse trajectoire sur laquelle notre humanité se trouve. Mais c’est au niveau des solutions à apporter que les trajectoires divergent : chacun de ces acteurs semble avoir une interprétation différente de la « transition écologique ».
Les low-techs sont aujourd’hui au cœur de nombreuses réflexions sur la durabilité de nos sociétés. Cependant, il est parfois difficile de cerner avec précision ce que recouvre ce concept. Dans ce texte, nous cherchons à le clarifier en le faisant reposer sur une vision globale du système technique.
L’histoire de l’humanité est marquée par la technique, mais cette dernière a connu une accélération sans précédent à notre époque moderne. Aujourd’hui plus que jamais, nos décideurs s’en remettent à la technologie face à la catastrophe écologique en cours. Au centre de ces innovations se trouve le numérique présenté comme la solution. Alors, croyance ou réalité ?
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?
Deuxième partie de notre échange de novembre 2021 avec Arthur Keller, avec qui nous abordons les questions suivantes :
Salut à tou·te·s ! Je m'appelle Jacques Tiberi. Je suis journaliste-collapsonaute et chineur de solutions low-tech. Ma passion : le chocolat... menacé de disparition par le réchauffement climatique et la fin du pétrole. Depuis cette terrible révélation, je me prépare à l'effondrement et au monde d'après. Heureusement, la résilience, c'est comme la cornemuse, ça s'apprend !
Face à la ville high-tech toujours plus connectée et énergivore, certaines villes préfèrent prendre le virage du low-tech. Car si la technologie peut aider à la transition écologique, reste à l’utiliser à bon escient et avec parcimonie. Partons à la découverte de ce nouveau modèle urbain.
La ou les low-tech, mot à mot basses technologies, ou technologies « appropriées » sont un ensemble de technologies et de logiques visant la durabilité forte, la résilience collective et la transformation culturelle1.
Les low-tech, qui constituent une orientation technologique indispensable, peinent à sortir de la marginalité. En cause, leur difficile compatibilité avec les principes de croissance et de rentabilité ainsi que l’emprise qu’ont les hautes technologies sur nos manières d’imaginer le futur.
Les low-tech, ou technologies douces, ou sobres, constituent une orientation technologique indispensable. Elles peinent cependant à sortir de la marginalité. En cause, leur difficile compatibilité avec les principes de croissance et de rentabilité des entreprises. Et aussi l’emprise qu’ont les hautes technologies sur nos manières d’imaginer le futur.
New research suggests social transformations that prompt “degrowth” could cut humanity’s climate footprint in time to meet the Paris climate agreement target.
L’idée d’un monde basé sur les transports actifs, et en particulier sur le vélo, est un thème récurrent dans les réflexions sur la décroissance. C’était l’une des pistes de transformation du Manifeste du Mouvement québécois pour une décroissance conviviale1 et cette notion joue également un rôle important dans les réflexions du groupe Degrowth.info, basé en Allemagne2. Les grands médias associent également décroissance et pratique du vélo3.
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Intervention, à l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris, de Philippe Bihouix, auteur de l'essai, "L'Âge des low tech", et Directeur général adjoint du groupe AREP, dans le cadre de la Semaine du Développement Durable 2020 et des conférences de rentrée de l'EIVP avec l'Université Gustave Eiffel et l’appui d’ALTO STEP.
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Combien d’énergie est nécessaire pour faire transiter un octet à travers un centre de données, un réseau et finalement un terminal (ordinateur, tablette, smartphone, TV) ? D’après les modèles de calcul du Shift Project, il faut 0.00000000072 kWh pour faire transiter un octet dans un centre de données, il faut 0.00000000152 kWh pour faire transiter un octet via WiFi et câbles et il faut 0.00021 kWh par minute pour maintenir allumer votre terminal. Ces chiffres peuvent sembler très abstraits ; alors comment se transforment-ils lorsqu’on les ramène à un usage de notre vie quotidienne ?
Vous utilisez tous les deux l’expression « technologies zombies » – mais en deux sens très différents. José, il s’agit d’un concept que tu développes en opposition aux technologies dites « vivantes ». Quant à toi, Nicolas, c’est un concept avec lequel tu es familier du fait de tes objets d’étude. Pourriez-vous brièvement nous préciser le sens et l’origine de cette expression dans le contexte d’usage qui est le vôtre ?
Confrontées à un virus récalcitrant à nos réponses sanitaires, nos sociétés craquent économiquement, politiquement, socialement. A voir les réseaux sociaux, on peut également se poser des questions côté santé mentale collective...Heureusement, comme souvent en cas de crise majeure, des femmes et des hommes se mobilisent pour essayer de trouver des moyens d’entraides.C’est le cas des «Makers» qui se sont coordonnés à la vitesse de l’éclair «internet» – partout dans le monde – pour fournir aux hôpitaux du matériel (respirateurs de fortune,...), des pièces et des masques en urgence, et cela très souvent gratuitement.
S’approprier des techniques écologiques grâce à des ateliers, voilà l’ambition de la deuxième édition de la Semaine des alternatives et des low-tech (Salt). Le camp a réuni une quarantaine de participants — Covid oblige — et a contribué à la structuration du mouvement des technologies sobres.
Alors qu’elle pourrait faire office d’accélérateur de la transition écologique, la low-tech peine à s’imposer comme une alternative crédible et désirable. Si l’enthousiasme est grandissant, l’intérêt reste superficiel et l’action marginale,..
Cet article est issu d’un débat ayant eu lieu sur le Discord d’Ingénieurs Engagés. Il reprend et approfondit les différents arguments avancés par les différent·e·s participant·e·s, qui ont également contribué à son amélioration et sa relecture. Il s’intègre dans la réflexion du Livre d’Ingénieurs Engagés.
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Bouleversés par le numérique, les médias ont eu tendance ces dernières années à lui attribuer un pouvoir magique. Mais faire l’apologie de la transformation technologique serait-il un moyen d’esquiver les enjeux écologiques et humains ? C’est cette incohérence entre éco-responsabilité et approche du numérique que sonde Jean-Jacques Valette, ancien rédacteur en chef adjoint de We Demain.
Pour nombre d'entre nous, Internet est invulnérable. Mais des chercheurs s’inquiètent d’un potentiel "black out". Car la structure du "réseau des réseaux" commence à suivre avec difficulté des usages de plus en plus lourds. Et énergivores.
Depuis Septembre 2019, les sauvages du studio WILD HUMAN LIFE ont créé l’association Chemins de Faire. Dans une remorque de pompier nous avons aménagé un atelier itinérant, support des interventions avec du public et lieu de sensibilisation/création ouvert.
Un atelier de design nomade associatif qui parcourt les routes de France et d’Europe en quête d’alternatives à nos systèmes de production et modes de consommation actuels.
Dans deux précédents articles, nous avons établi que le numérique est une ressource critique, non renouvelable et qui sera épuisée dans une génération. Compte tenu de cette tension, il est urgent de lui trouver une alternative pour permettre à l’humanité de continuer à transmettre sa connaissance de génération en génération et à s’organiser en communiquant. Deux clés indispensables pour assurer notre résilience.
Les technologies « vertes » peuvent-elles vraiment transformer nos sociétés grâce à une nouvelle révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, du numérique, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des voitures autonomes et des nano-bio-technologies ? N’est-il pas risqué de soutenir des innovations consommatrices de ressources minières limitées ? Et s’il fallait explorer une autre voie et s’orienter vers une civilisation techniquement soutenable ? Partez à la découverte des Low tech, ces technologies sobres, durables et résilientes.
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?
Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l’humanité le bonheur pour demain, ou au plus tard après-demain. L’emballement numérique, la perspective de technologies « révolutionnaires » ou « disruptives », les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, de l’immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies « propres » et la capacité à « réparer » une planète bien fatiguée.
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Cycle de conférences ADEME Ile-de-France 2018 – Conférence n°4 – Table ronde avec Philippe BIHOUIX
Alexandre Monnin et Diego Landivar sont à l’origine du projet Closing Worlds et réfléchissent à un avenir qui tend vers la décroissance, voire la désinnovation. Ils repartent de l’Anthropocène, l’ère où l’influence de l’être humain sur la planète et l’écosystème dont il fait partie est désormais indéniable. Les deux chercheurs travaillent donc sur des idées d’atterrissage, de design sociétal résilient et respectueux des humains et des non-humains, sur l’avenir (ou la fin) des technologies et la réorientation (« fermeture ») du progrès.
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir.
Les nouvelles technologies sont-elles vertes ? Non ! Panneaux solaires, batteries, voitures autonomes, smartphones : tous ces outils sont composés de métaux rares, dont l’extraction est extrêmement polluante. Guillaume Pitron lève le voile sur le bilan noir de ces technologies vertes. Son enquête est remarquable, bien qu'effrayante.
Interview de Philippe Bihouix, auteur de "l'âge des low-tech"
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Présentation du rapport intermédiaire du groupe de travail Lean ICT aux Ateliers collaboratifs du 29 mars 2018
Philippe Bihouix vous présente son ouvrage "Le désastre de l'école numérique : plaidoyer pour une école sans écrans" qu'il a écrit avec Karine Mauvilly aux éditions Seuil.
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Diplômé de l’École centrale de Paris, Philippe Bihouix est actuellement ingénieur spécialiste des questions énergétiques et membre de l’Institut Momentum. Auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages, dont « L’âge des low techs » et « Le désastre de l’école numérique » (avec Karine Mauvilly), sa spécialité et ses divers travaux l’ont amené à s’intéresser à la notion de décroissance et à une réflexion plus globale à propos du futur de nos sociétés. Avec nous, il a accepté de revenir sur ses livres et sur son parcours, en évoquant des sujets comme la convivialité, l’effondrement de notre système ou Internet.
Nous le savons désormais, notre système technique et économique se heurte aux limites planétaires à double titre : d’une part, la capacité limitée des écosystèmes (changement climatique, effondrement de la biodiversité, déchets et polluants persistants, dégradation des sols…) ; d’autre part, le fait qu’il repose encore essentiellement sur des ressources non renouvelables (énergies fossiles, ressources métalliques), avec un risque de pénurie à terme, car toute exploitation d’un stock fini doit passer par un maximum puis un déclin de la production.
Interview de Philippe Bihouix, ingénieur centralien, membre de l'Institut Momentum et auteur de l' "L'Âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable"
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Plus de la moitié de la planète n’a pas accès au web, pourtant qualifié de « mondial » (« world wide web »). Pour l’heure, l’Internet est essentiellement un phénomène urbain, en particulier dans les pays « en développement ». De fait, souvent, les entreprises de télécommunication hésitent souvent à étendre leur réseau à l’extérieur des villes pour des raisons multiples : coûts d’infrastructure élevés, faible densité de population, capacité à payer pour des services limitée, réseau électrique inexistant ou peu fiable. Même dans les pays « développés », la connectivité à l’Internet peut faire défaut dans certaines régions reculées.
Cycle
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Les lendemains du développement durable risquent de ne pas chanter, avertit Philippe Bihouix, spécialiste des ressources minières.
Dans le cadre de la thématique "Rêves et cauchemars". Cycle Modernité en crise. Face à l’épuisement des ressources et aux risques écologiques, la technologie peut-elle éviter la catastrophe ? Philippe Bihouix, centralien, spécialiste des ressources minières. 24 mai 2016 à l'auditorium de la Cité des sciences et de l'industrie.
Face à la baisse des ressources, l’ingénieur Philippe Bihouix estime que notre monde se perd en innovations énergivores et polluantes. Pour lui, une autre voix est possible : les basses technologies.
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Les innovations high-tech, fortement consommatrices de ressources, conduisent les sociétés dans l’impasse. Et si nous prenions le contre-pied de la course en avant technologique en nous tournant vers les low tech, les « basses technologies » ? C’est ce à quoi invite Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de la finitude des ressources minières, auteur de L’âge des low tech. À quoi ressemblerait la vie quotidienne dans cette société durable, où la sobriété ne serait pas subie mais choisie ? Entretien
Selon le professeur britannique Andrew Ellis, Internet pourrait s'effondrer en 2023 à la suite d'une saturation des réseaux provoquée par l'explosion des échanges de données. Contactés par nos confrères de la rédaction d'Industrie & Technologies, des spécialistes de la question nuancent ce scenario alarmiste.
La plupart des chauffages modernes sont basés en premier lieu sur le chauffage de l’air. Cela semble être un choix évident, mais il y a des alternatives bien plus profitables. Traduit par: Benoît Bride
Philippe Bihouix est ingénieur. Il est coauteur de l’ouvrage. Quel futur pour les métaux (EDP sciences, 2010), qui traite de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique. Dans L’âge des low tech, paru aux éditions Seuil, il dénonce le « mirage » du progrès permis par les nouvelles technologies, telles que les « énergies renouvelables, les réseaux intelligents, l’économie circulaire, les nano-bio-technologies et les imprimantes 3D ».
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