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En Arabie saoudite, la gigantesque ville de Neom est l’un des projets phares du prince héritier Mohammed ben Salmane. Les forces de l’ordre auraient reçu l’ordre de tuer les habitants qui s’opposent à l’évacuation des terrains, selon une enquête de la BBC.
La mairie de Lille a signé lundi deux conventions inédites avec les fournisseurs d'énergie Enedis et Dalkia afin de mieux concilier plantation d'arbres et réseaux souterrains, et faciliter l'adaptation de la ville face au dérèglement climatique.Selon Serge Martin, délégué territorial Enedis, la convention signée avec Enedis est "une première nationale à l'échelle d'une grande ville" Si l'expérimentation est un succès, elle sera généralisée à l'échelle de la métropole lilloise, a indiqué la mairie.
Au sud du Brésil, la ville de Curitiba a pris très tôt un virage écolo. De ses emblématiques autobus mis en place dans les années 70 aux jardins partagés d’aujourd’hui, elle inspire les métropoles qui veulent se verdir.
Afin de lutter contre les inondations, mais aussi contre la pollution des nappes phréatiques, l'utilisation du biochar présente de multiples intérêts.
Entretien avec Guillaume Meunier, qui est Consultant Bas Carbone à l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment le jour, et qui passe aussi ses courtes nuits à peupler les réseaux sociaux d’analyses précises et factuelles sur les enjeux écologiques de la fabrique de la ville.
Dans un contexte où le réchauffement climatique aggrave l’exposition au risque de nombreux territoires, AMITER vise à faire émerger de nouvelles (...)
Transition, bifurcation, décision… Villes et métropoles ont-elles assimilé l’enjeu des bouleversements climatiques à venir ? Si la prise de conscience est réelle, les actes ne sont pas toujours à la hauteur.
Bruxelles est soumise au phénomène des îlots de chaleur urbains. Un phénomène qui influence et influencera la manière de vivre et de penser la ville.
Au coeur de l'urgence d'adaptation des villes au réchauffement climatique : l'îlot de chaleur urbain. Il surchauffe les villes de deux degrés de plus en journée, dix la nuit, par rapport aux zones rurales.
Emmanuelle Favre, maire de Saint-Loubès, en Gironde, souligne les vertus d’un Plan local d’urbanisme pensé avec les habitants et visant la préservation des espaces naturels et la sobriété.
Belgique: Le collectif de citoyens « Attaque la ZACC » estime que le projet ne tient pas compte des nouveaux risques liés aux inondations, estime le collectif, dénonçant sa réalisation comme « irresponsable », et pointant du doigt une « artificialisation » des sols d’une zone de plus de 80ha, entre Herve et Battice.
Le parlement a voté le 13 juillet dernier la loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols et à renforcer l’accompagnement des élus locaux, dite loi ZAN (publiée au JO du 21 juillet 2023). Elle ne remet pas en question les objectifs de réduction de l’artificialisation de la loi Climat et Résilience, mais cherche à surmonter
Cet été, Novethic enquête sur la façon dont Paris s'adapte à un scénario extrême. Pour Dan Lert, l'adjoint en charge de la transition écologique, il s'agit de passer d’une "ville radiateur à une ville oasis". Comment ? En plantant des arbres, en installant des ombrières, des fontaines à eau, en débitumant au maximum et en créant des lieux de baignade dans la Seine et ses canaux.
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
Paris est la capitale européenne la plus mortelle en cas de canicule. Une situation qui s’explique par le phénomène d’îlot de chaleur urbain et des logements peu adaptés aux fortes températures.
Le rapport du GIEC (2022) sur l’adaptation au changement climatique confirme des craintes déjà établies : les canicules estivales seront plus fréquentes, longues et intenses. En ville, ces canicules estivales intensifient le phénomène d’îlot de chaleur urbain, et présentent des enjeux à court et long termes : socio-sanitaires notamment sur le confort thermique, économiques, environnementaux. L’été 2022 a été le second été le plus chaud depuis 1900 en France (Météo-France).
Peinture antichaleur, assurance spécifique, dispositif d’alerte avec code couleur… Cette métropole de l’ouest de l’Inde tente de s’adapter à l’intensité grandissante des vagues de chaleur à répétition. Un modèle pour d’autres villes du pays, et au-delà.
Depuis avril, la commune d’Elne (Pyrénées-Orientales) installe dans le centre-ville des potagers urbains à la place des parkings. Le but : recréer des réserves utiles dans les sols et recharger les nappes phréatiques.
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
La Wallonie devrait disposer d’une nouvelle stratégie territoriale d’ici peu. Septante-cinq pour cent des nouveaux logements construits d’ici 2050 devront l’être dans les centres. Lancement des opérations en 2030. De quoi inquiéter les grands propriétaires fonciers qui possèdent des terrains en périphérie. D’autant que les moins-values ne seront pas indemnisées.
Rafraîchissez efficacement votre collectivité. ’outil d’aide à la décision que vous co-construisez avec nous, pour vous accompagner dans le choix de solutions de rafraîchissement urbain pérennes et durables
Comment loger les habitants, en limitant la croissance des villes? Quelles voies emprunter pour des villes vivables demain? Pour répondre à ces questions complexes de l'évolution des villes dans un contexte de réchauffement climatique, nous avons interrogé un expert Philippe Bihouix, auteur de "La
Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble ou Lyon travaillent sur des forêts urbaines adaptées, alors que 71 % des espèces d’arbres seront en situation de risque sanitaire d’ici à 2050.
La métropolisation est un modèle singulier d’urbanisation, celui de la ville-monde, avec un rythme de croissance des villes, quasi exponentiel depuis quatre à cinq décennies. Par ce rythme, l’équivalent d’une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Ceci est le fait de l’ère néolibérale, stade singulier du capitalisme dans lequel les activités urbaines se dématérialisent, la rente immobilière s'accroît et les économies urbaines évoluent par tertiarisation et tri des populations. Ceci entraîne de grandes mutations, y compris dans les suds avec délocalisation des industries extractivistes et polluantes. Voilà pour le fait géographique global. Il est également total car les citadins sont sommés d'adopter des modes de vie consuméristes, et ce par nombre de projets urbains qui se ressemblent étrangement, avec toujours plus de mouvements et de fluidité, de connexion et d’agilité, de divertissement et de festivités...
La 3ème séance du séminaire « L’art de gouverner les transitions » avait pour objet d’étude le foncier et ses liens avec les politiques de l’habitat.
Fortement encouragée, la pratique du vélo fait de plus en plus d’adeptes. Supprimer les places de parc, transformer les routes en pistes cyclables, limiter la vitesse du trafic, jusqu’où faut-il transformer la ville pour laisser la place aux vélos?
C'est une addiction française qui a été ravivée par la crise sanitaire. Désir de liberté, d'espace, de tranquillité, le pavillon reste ancré dans l'imaginaire comme l'habitat idéal. Deux sociologues, Hervé Marchal et Jean-Marc Stébé lui dédient un livre : "Le pavillon, une passion française". Mais derrière le rêve, la réalité est plus sombre. Le pavillon, excentré des centres-villes, territoire de l'automobile, est le premier responsable de l'artificialisation des sols. Est-il voué à disparaître ? Réponse avec Hervé Marchal.
Les grandes agglomérations laissent peu de place à la biodiversité, en la cantonnant souvent à un rôle esthétique. Il est urgent de repenser les villes afin de les rendre plus viables pour la faune, la flore, donc pour Homo sapiens.
L’attention au « vivant » a récemment été la cible d’un procès en dépolitisation intenté par une partie du mouvement anticapitaliste. En partant de l'histoire du Marais Wiels, un plan d'eau accidentel ayant émergé dans un quartier populaire de Bruxelles, cette enquête écologique montre qu’il est possible de mettre au jour des stratégies anticapitalistes multi-espèces, nécessaires à la bifurcation écologique des luttes sociales.
Le risque d’inondations progresse dans la métropole de Grenoble avec le changement climatique. Un enjeu qui impose à la métropole d’adapter son économie, et notamment son industrie.
Les zones vertes de la métropole sont capables d’absorber les émissions carbone des voitures, des camions, des bus et plus encore pendant une partie de l’année. Une preuve tangible de l’utilité et du besoin criant de végétaliser les villes.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
L’habitat pavillonnaire amorce-t-il, en France, une phase de déclin après des décennies de progression ? La part de logements individuels au sein de l’ensemble des résidences principales diminue et s’élève à 55,9 % en 2022 contre 56,6 % en 2015. Le nombre de nouveaux logements individuels construits, qui dépassait 250 000 par an au…
Mode de construction ancestral en terre crue, le pisé est surtout répandu en Rhône-Alpes et a longtemps été utilisé en zones rurales. Plus écologique que le béton, il présente aussi de nombreux avantages qui séduisent de plus en plus particuliers et collectivités.
Dans « La ville stationnaire », un ingénieur et deux architectes livrent leur plan de lutte contre l’artificialisation des sols : la ville écolo, la cité du futur, sera celle qui cesse de s’agrandir. Débutons par un paradoxe statistique. Sur les cinq dernières années, la population française a cru à hauteur de 165 000 personnes par an. Vu la moyenne de personnes par ménage (2,2 aujourd’hui, contre 3,1 en 1960), on peut s’attendre à une augmentation proportionnelle du nombre de logements, soit autour de 80 (...)
Dans les années 1970, à la suite de mai 68, il y eut en France un mouvement de “retour à la terre” d’urbains fuyant les villes et la société de consommation. Plusieurs mouvements de ce type se sont ensuite succédé jusqu’à aujourd’hui, avec la volonté de retrouver une vie plus en phase avec la nature. Faut-il les imiter pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement son empreinte environnementale ? 
À l’aune du zéro artificialisation nette, les collectivités et EPCI doivent construire une stratégie de nature en ville basée sur la préservation et la renaturation des sols. Leur prise en compte, élément clé de l’écosystème urbain, est cruciale.
, plusieurs technologies, qui sont des solutions inspirées de la nature, peuvent nous aider à réduire notre empreinte carbone et adapter nos villes aux changements climatiques. « Notre intérêt en matière de biodiversité ne date pas d’hier, rappelle-t-elle. La nature est une source d’inspiration forte de 3,7 milliards d’années d’évolution sur Terre couronnée de succès. »
Guillaume Faburel est un géographe à contre-courant, qui dénonce la barbarie des grandes villes et prédit leur démantèlement nécessaire, à l’heure où tous les promoteurs de la startup nation ne parlent que de smart city et de mégalopoles. Interview.
Community displacement has emerged as an unintended cost of climate resilience efforts. Here’s how cities can boost both livability and equity.
La croissance des villes est devenue insoutenable : le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit des quantités énormes de ressources, pendant que l’étalement urbain dévore les sols naturels et agricoles.
Le plan régional Good Move est entré en application durant les vacances d’été et d’abord dans les quartiers populaires de la première ceinture bruxelloise. Ce sont les habitants de Cureghem qui se sont réveillés les premiers, un beau matin, au cœur d’un enfer urbain, dans une “prison à ciel ouvert”.
Vagues de chaleur et inondations meurtrières ont éprouvé de nombreuses régions cet été de l'Asie à l'Europe. Les métropoles sont particulièrement vulnérables...
Utilisé depuis l’Antiquité, le béton a imposé sa suprématie dans la construction au xxe siècle, grâce à l’incorporation de l’acier qui a permis de créer le béton armé. Économique, abondant, il a permis une expansion matérielle sans précédent. Mais les effondrements de grandes structures en béton armé révèlent le caractère périssable de cette « pierre artificielle », tandis que son hégémonie continue d’engendrer pollution, corruption et uniformisation du monde.
Des méga feux aux inondations, l’été a montré qu’il était urgent d’adapter les territoires aux conséquences de la crise climatique. Mais pour les élus locaux et les spécialistes de l’aménagement du territoire, impossible d’agir sans prendre le temps de la réflexion et de la concertation.
L’Europe a connu en juin un épisode caniculaire précoce et le mercure atteint des records historiques partout autour du globe. Les conséquences du réchauffement climatique se font particulièrement sentir dans les grandes villes. Comment lutter contre le phénomène d’îlot de chaleur urbaine ? Quelques pistes dans cette vidéo du journal “Le Temps”.
« Paris face au changement climatique » : c’est le titre d’un essai intéressant paru ce mois-ci aux éditions de l’Aube. L’auteur, Franck Lirzin, a été l’un des dirigeants du groupe immobilier Gecina. Voici ci-dessous les éléments que j’en retiens.
Parler du changement climatique, c’est chaque fois convoquer les derniers événements catastrophiques auxquels nous faisons face. Qu’on pense à la vague de chaleur qui a fait plier l’Inde et le Pakistan récemment, qu’on pense à celles qui sont en train de toucher l’Europe, plus un mois ne se passe sans qu’un signal d’alerte ne soit émis. Inondations, canicules, incendies. Plus précoces, plus intenses, plus dévastateurs, ces épisodes nous rappellent toujours plus à notre fragilité et à l’urgence d’agir.
Immergés dans des bassins géants installés sous terre, des cristaux se forment lentement autour de tubes réfrigérants. En cette période de canicule, ce centre de stockage de glace participe à la climatisation du quartier d'affaires de La Défense. Dans un monde qui se réchauffe, les "réseaux de froid urbain" à l'échelle de quartiers ou de villes entières, encore très marginaux dans le monde, visent à offrir une alternative plus environnementale à la multiplication des climatiseurs individuels problématiques pour le climat.
En Argentine, la ville de San Carlos de Bariloche, dite plus couramment Bariloche, jouit d’un tourisme florissant. Pour y faire face, elle a mis en place un ambitieux plan pour un tourisme écologique à l’horizon 2025, qui concerne aussi d’autres domaines particulièrement émissifs comme le transport ou l’énergie.
Face à la vague de chaleur annoncée, la première ministre, Elisabeth Borne, va réunir, mardi 14 juin, les préfets de région et les directeurs des agences régionales de santé. Le gouvernement prévoit de créer un fonds de 500 millions d’euros pour la « renaturation » des villes, a annoncé la porte-parole Olivia Grégoire. Le gouvernement entend favoriser « le développement d’îlots de fraîcheur en ville en s’engageant très fortement à accompagner les collectivités locales dans l’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique », a déclaré Mme Grégoire à l’issue du conseil des ministres. Aussi, ce fonds servira à « cofinancer, aux côtés des collectivités locales qui en expriment le besoin, ces opérations de renaturation. »
Depuis l’adoption en février 2020 de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire dite « loi AGEC », sa mise en œuvre s’est accélérée, avec la parution de plusieurs décrets d’application très attendus. L’économie circulaire a donc le vent en poupe, et notamment dans le domaine de l’urbanisme, à l’heure où les chantiers du Grand Paris Express et leurs 45 millions de tonnes de déblais font l’objet de controverses.
Et si une vie trop urbaine nous éloignait des enjeux environnementaux ? Des structures urbaines peu mobiles, un lien trop occasionnel avec le vivant, les villes auraient tendance à limiter nos connaissances et notre imaginaire sur les relations qu’entretiennent les écosystèmes. Pire encore, cette influence pernicieuse participerait à réduire l’adoption de bonnes pratiques en faveur de l’environnement.
La croissance démographique s'est effondrée. Le secteur privé continue à produire quantité de logement inabordable. Il manque des logements sociaux. Les espaces naturels diminuent. Pourquoi les pouvoirs publics ne remettent-ils pas en question les dérives d’un secteur de la construction déconnecté de la demande sociale?
Et si une vie trop urbaine nous éloignait des enjeux environnementaux ? Des structures urbaines peu mobiles, un lien trop occasionnel avec le vivant, les villes auraient tendance à limiter nos connaissances et notre imaginaire sur les relations qu’entretiennent les écosystèmes. Pire encore, cette influence pernicieuse participerait à réduire l’adoption de bonnes pratiques en faveur de l’environnement. On vous explique ce nouveau lien révélé dans une étude menée par des chercheurs du National Institute of Standards and Technology.
les arbres de grande taille ont une meilleure capacité à stocker du carbone (donc, à capter le carbone de l’air pour réduire le CO2 dans l’atmosphère), à diminuer la pollution atmosphérique, et permettent d’éviter plus efficacement le ruissellement des eaux pluviales.
Dans moins de trois décennies, plus de deux tiers des humains habiteront en ville. Ainsi, les zones urbaines joueront un rôle clé dans lutte contre le réchauffement climatique. Dernièrement, des scientifiques ont décrit le genre de ville le plus adapté à la situation.
Dans ce livre, nous racontons une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l’avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d’industrie, de patrimoine et de nature. Préface de Thierry Paquot. Postface de Maud Hagelstein.
Un des piliers du Green Deal européen nous le rappelle : il faudra veiller à l’efficacité énergétique des bâtiments, tant pour la reconstruction que pour la rénovation du bâti wallon. Le défi est d’autant plus beau qu’il est gigantesque.
Dans sa stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, Paris prévoit de créer des forêts urbaines. Les arbres en ville permettent de lutter contre les îlots de chaleur et atténuer les conséquences du réchauffement climatique. Mais d’un point de vue scientifique, la réimplantation doit répondre à certains critères pour être bénéfique.
Un après-midi de juillet, il y avait au moins 7 degrés de différence entre le South Bronx, l'un des quartiers les plus pauvres de New York, et l'Upper East Side de Manhattan, l'un des plus riches. La différence était encore plus grande entre le South Bronx et Central Park : près de 10 degrés.
Face à la ville high-tech toujours plus connectée et énergivore, certaines villes préfèrent prendre le virage du low-tech. Car si la technologie peut aider à la transition écologique, reste à l’utiliser à bon escient et avec parcimonie. Partons à la découverte de ce nouveau modèle urbain.
Ce site utilise l'intelligence artificielle et des données officielles, pour simuler les conséquences du réchauffement climatique et produire des images saisissantes.
Depuis plusieurs années, des mouvements pro-animaux essaient de porter la parole des animaux ou de défendre l’idée qu’ils auraient une parole à porter. Qu’en est-il ? Qu’apporte la compréhension des échanges d’informations entre animaux aux humains ?
Les références à la « biodiversité » dans les projets urbains comportent de nombreuses ambiguïtés. Tanguy Louis-Lucas s’est intéressé au rôle joué par les promoteurs dans la montée en puissance de cette thématique.
Responsables d’une surchauffe pouvant atteindre les dix degrés, les îlots de chaleur urbains se font particulièrement ressentir durant l’été. Valéry Masson étudie depuis une vingtaine d’années ces phénomènes localisés, qui échappent souvent aux outils météorologiques classiques.
La végétalisation de la ville et sa biodiversité sont indispensables pour rendre les cités de demain plus vivantes et, par là, plus vivables. Mais si la plupart des collectivités ont intégré cette réflexion, les actions ne suivent pas toujours. Plaidoyer pour un véritable « urbanisme écosystémique ».
"On a proposé un projet en Inde où tout est pensé contre les risques de fortes moussons": lors de chaque projet, architectes et urbanistes font désormais davantage attention à l'éventualité de phénomènes climatiques extrêmes.
L’extension rapide des surfaces urbanisées affecte la biodiversité, homogénéise les paysages et transforme les modes de vie en raréfiant les expériences sensibles des milieux naturels.
Drawing people into cities could cut emissions and combat housing crises. But even progressives are hard to convince
Tout au long de ma carrière d’enseignant à l’ULiège, j’ai entraîné mes étudiants à pouvoir réagir devant l’évolution inéluctable de notre planète et la transformation de la manière de vivre de ses habitants.
Un élan mondial a poussé urbanistes, architectes, paysagistes à incorporer le végétal dans leurs projets, pour satisfaire un public en quête de bien être et d’une société plus verte.
Les récentes inondations en Allemagne, Belgique et dans le nord-est de la France questionnent notre capacité à s’en protéger. Pour cinq expertes interrogées par Reporterre, il est impératif de repenser l’aménagement du territoire.
L'urgence climatique remet du vert dans nos vies, en politique comme en urbanisme. Les villes s'aèrent, sous l'impulsion de maires désireux d'une meilleure qualité de vie pour leurs concitoyens. Pour autant, est-il réaliste de produire au cœur de la cité? Réponses avec les notaires de France.
Depuis au moins la moitié du vingtième siècle, le paradigme de la ville reposait sur l'idée de nombreuses voitures circulant dans les rues.Soudainement, la pandémie a obligé les gens à se confiner pour éviter la propagation du virus. L'idée est de concevoir une ville "du quart d'heure". C'est-à-dire que l'urbanisme oeuvrerait davantage à s'assurer que les citoyens puissent facilement accéder aux services pour leurs besoins essentiels à 15 minutes de leur domicile,
Les architectes peuvent-ils construire tout en préservant les milieux vivants ? Interrogeant la notion de biodiversité urbaine, Léa Mosconi observe la manière dont plusieurs architectes s’y confrontent dans le cadre d’expositions et projets récents.
Philippe Madec : Il faut qu'on arrête d'utiliser des matériaux qui sont à l'origine de la catastrophe portée par le monde des bâtisseurs. En 2018, l'ONU a rendu public le fait que 40 % des émissions de gaz à effet de serre viennent de la construction. Notre manière de faire, comme au siècle passé, est absolument condamnée. Il faut changer non seulement les matières, mais aussi les techniques.
L’émergence, dans la seconde partie du XXe siècle, des politiques de protection de l’environnement, résulte d’une série de compromis entre mobilisations contestataires et soutien au développement économique et urbain : une transition par petites touches plus qu’une véritable transformation écologique des villes.
Comprenant les nombreux bienfaits générés par les végétaux en milieu urbain, et forcées de répondre à une demande sociale de plus en plus forte, les métropoles occidentales se sont lancées depuis quelques années dans une véritable course à la végétalisation. Un mouvement qui pourrait bien redessiner le paysage urbain du 21ème siècle.
Thanks to Victorian street planners, many British streets were designed to be full of big trees and, with 84% of the population living in urban areas, most people are more likely to encounter trees in the streets than they are in forests.
La démesure urbaine comme cause première de l’écocideL’urbanisation de la terre et à son mouvement devenu essentiel, la métropolisation planétaire, ont simultanément densifié et étendu les grandes agglomérations urbaines. Elles ont par-là même artificialisé l’ensemble des habitats écologiques plus ou moins proches des villes, notamment par l’agriculture intensive et l’extractivisme qui lui sont nécessaires, mais également souvent par la généralisation du modèle dans les villes de plus petite taille. Ériger et bâtir, concentrer et densifier… urbaniser et aménager ne sont pas neutre écologiquement.
« Partout, pouvoirs économiques et politiques font front commun. Non pas pour retisser des liens respectueux avec la Terre face à une crise écologique sans précédent. Non pas pour lutter contre des injustices sociales et les inégalités territoriales déjà béantes. Non pas pour défendre les régimes démocratiques face à la multitude de dérives autoritaires qui les fragilisent. Non, leur communion porte sur un point et un seul : poursuivre sans relâche la métropolisation du monde. » Pourtant, seul·es 13% des Français·es considèrent la grande ville comme un lieu de vie idéal. Pollutions, stress, mobilité et connexion permanentes sont devenues une norme que beaucoup ne parviennent plus à supporter. Étouffante, la grande ville bétonne, cloisonne et nous coupe de la nature et du vivant.
Chaque année en Europe, plus de 1000 km² de terres agricoles et naturelles sont urbanisées. L’équivalent de la surface de Berlin. Une route, des maisons, des entrepôts, des bureaux, c’est construit pour durer. " Cela coûte assez cher à bâtir, vous n’allez pas l’enlever… et avec quoi voudriez-vous l’enlever ? " Voilà pourquoi l’urbanisation est un phénomène qualifié d’irréversible.
Les pluies violentes sont déjà plus fréquentes et elles vont encore être plus intenses à l’avenir. Les villes européennes trouvent des moyens pour se protéger.
Violent rainstorms are already more frequent, and they will only get worse. Europe’s metropolises are working on ways to protect themselves.
Le Centre d’écologie urbaine est une asbl qui vise à augmenter la résilience de Bruxelles en dynamisant les innovations sociales qui s’y déploient. Elle fonctionne comme une organisation-pont en mettant en place et facilitant des partenariats complexes avec une diversité d’acteurs pour activer de nombreux projets transformatifs à Bruxelles. Le Centre d’écologie urbaine est également actif en matière d’éducation populaire. Notre expertise est à trouver dans les questions portant sur la transition de systèmes complexes, la valorisation des matières organiques, les arbres urbains et les sols.
Aujourd’hui, l’accélération des crises environnementales, sociales et économiques permet de dégager une certitude : notre avenir n’est pas linéaire. Une hypothèse désormais réaliste est celle d’un effondrement systémique global dans les prochaines années. Sur base de cette hypothèse, par une approche globale et interdisciplinaire, ce document tente de modéliser un scénario de résiliences territoriales. Et de répondre à la question, tellement importante : « à quoi pourraient ressembler nos paysages, après l’effondrement du système industriel ? »
Bruxelles - Urbanisme, environnement


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mai 2024

En Arabie saoudite, la gigantesque ville de Neom est l’un des projets phares du prince héritier Mohammed ben Salmane. Les forces de l’ordre auraient reçu l’ordre de tuer les habitants qui s’opposent à l’évacuation des terrains, selon une enquête de la BBC.

février 2024

La mairie de Lille a signé lundi deux conventions inédites avec les fournisseurs d'énergie Enedis et Dalkia afin de mieux concilier plantation d'arbres et réseaux souterrains, et faciliter l'adaptation de la ville face au dérèglement climatique.Selon Serge Martin, délégué territorial Enedis, la convention signée avec Enedis est "une première nationale à l'échelle d'une grande ville" Si l'expérimentation est un succès, elle sera généralisée à l'échelle de la métropole lilloise, a indiqué la mairie.

janvier 2024

Au sud du Brésil, la ville de Curitiba a pris très tôt un virage écolo. De ses emblématiques autobus mis en place dans les années 70 aux jardins partagés d’aujourd’hui, elle inspire les métropoles qui veulent se verdir.
Afin de lutter contre les inondations, mais aussi contre la pollution des nappes phréatiques, l'utilisation du biochar présente de multiples intérêts.

septembre 2023

Entretien avec Guillaume Meunier, qui est Consultant Bas Carbone à l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment le jour, et qui passe aussi ses courtes nuits à peupler les réseaux sociaux d’analyses précises et factuelles sur les enjeux écologiques de la fabrique de la ville.
Dans un contexte où le réchauffement climatique aggrave l’exposition au risque de nombreux territoires, AMITER vise à faire émerger de nouvelles (...)
Transition, bifurcation, décision… Villes et métropoles ont-elles assimilé l’enjeu des bouleversements climatiques à venir ? Si la prise de conscience est réelle, les actes ne sont pas toujours à la hauteur.
Bruxelles est soumise au phénomène des îlots de chaleur urbains. Un phénomène qui influence et influencera la manière de vivre et de penser la ville.
Au coeur de l'urgence d'adaptation des villes au réchauffement climatique : l'îlot de chaleur urbain. Il surchauffe les villes de deux degrés de plus en journée, dix la nuit, par rapport aux zones rurales.
Emmanuelle Favre, maire de Saint-Loubès, en Gironde, souligne les vertus d’un Plan local d’urbanisme pensé avec les habitants et visant la préservation des espaces naturels et la sobriété.
Belgique: Le collectif de citoyens « Attaque la ZACC » estime que le projet ne tient pas compte des nouveaux risques liés aux inondations, estime le collectif, dénonçant sa réalisation comme « irresponsable », et pointant du doigt une « artificialisation » des sols d’une zone de plus de 80ha, entre Herve et Battice.
Le parlement a voté le 13 juillet dernier la loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols et à renforcer l’accompagnement des élus locaux, dite loi ZAN (publiée au JO du 21 juillet 2023). Elle ne remet pas en question les objectifs de réduction de l’artificialisation de la loi Climat et Résilience, mais cherche à surmonter

août 2023

Cet été, Novethic enquête sur la façon dont Paris s'adapte à un scénario extrême. Pour Dan Lert, l'adjoint en charge de la transition écologique, il s'agit de passer d’une "ville radiateur à une ville oasis". Comment ? En plantant des arbres, en installant des ombrières, des fontaines à eau, en débitumant au maximum et en créant des lieux de baignade dans la Seine et ses canaux.
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
Paris est la capitale européenne la plus mortelle en cas de canicule. Une situation qui s’explique par le phénomène d’îlot de chaleur urbain et des logements peu adaptés aux fortes températures.

juillet 2023

Le rapport du GIEC (2022) sur l’adaptation au changement climatique confirme des craintes déjà établies : les canicules estivales seront plus fréquentes, longues et intenses. En ville, ces canicules estivales intensifient le phénomène d’îlot de chaleur urbain, et présentent des enjeux à court et long termes : socio-sanitaires notamment sur le confort thermique, économiques, environnementaux. L’été 2022 a été le second été le plus chaud depuis 1900 en France (Météo-France).
Peinture antichaleur, assurance spécifique, dispositif d’alerte avec code couleur… Cette métropole de l’ouest de l’Inde tente de s’adapter à l’intensité grandissante des vagues de chaleur à répétition. Un modèle pour d’autres villes du pays, et au-delà.

juin 2023

Depuis avril, la commune d’Elne (Pyrénées-Orientales) installe dans le centre-ville des potagers urbains à la place des parkings. Le but : recréer des réserves utiles dans les sols et recharger les nappes phréatiques.
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
La Wallonie devrait disposer d’une nouvelle stratégie territoriale d’ici peu. Septante-cinq pour cent des nouveaux logements construits d’ici 2050 devront l’être dans les centres. Lancement des opérations en 2030. De quoi inquiéter les grands propriétaires fonciers qui possèdent des terrains en périphérie. D’autant que les moins-values ne seront pas indemnisées.
Rafraîchissez efficacement votre collectivité. ’outil d’aide à la décision que vous co-construisez avec nous, pour vous accompagner dans le choix de solutions de rafraîchissement urbain pérennes et durables
Comment loger les habitants, en limitant la croissance des villes? Quelles voies emprunter pour des villes vivables demain? Pour répondre à ces questions complexes de l'évolution des villes dans un contexte de réchauffement climatique, nous avons interrogé un expert Philippe Bihouix, auteur de "La

mai 2023

Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble ou Lyon travaillent sur des forêts urbaines adaptées, alors que 71 % des espèces d’arbres seront en situation de risque sanitaire d’ici à 2050.
La métropolisation est un modèle singulier d’urbanisation, celui de la ville-monde, avec un rythme de croissance des villes, quasi exponentiel depuis quatre à cinq décennies. Par ce rythme, l’équivalent d’une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Ceci est le fait de l’ère néolibérale, stade singulier du capitalisme dans lequel les activités urbaines se dématérialisent, la rente immobilière s'accroît et les économies urbaines évoluent par tertiarisation et tri des populations. Ceci entraîne de grandes mutations, y compris dans les suds avec délocalisation des industries extractivistes et polluantes. Voilà pour le fait géographique global. Il est également total car les citadins sont sommés d'adopter des modes de vie consuméristes, et ce par nombre de projets urbains qui se ressemblent étrangement, avec toujours plus de mouvements et de fluidité, de connexion et d’agilité, de divertissement et de festivités...

avril 2023

La 3ème séance du séminaire « L’art de gouverner les transitions » avait pour objet d’étude le foncier et ses liens avec les politiques de l’habitat.
Fortement encouragée, la pratique du vélo fait de plus en plus d’adeptes. Supprimer les places de parc, transformer les routes en pistes cyclables, limiter la vitesse du trafic, jusqu’où faut-il transformer la ville pour laisser la place aux vélos?

mars 2023

C'est une addiction française qui a été ravivée par la crise sanitaire. Désir de liberté, d'espace, de tranquillité, le pavillon reste ancré dans l'imaginaire comme l'habitat idéal. Deux sociologues, Hervé Marchal et Jean-Marc Stébé lui dédient un livre : "Le pavillon, une passion française". Mais derrière le rêve, la réalité est plus sombre. Le pavillon, excentré des centres-villes, territoire de l'automobile, est le premier responsable de l'artificialisation des sols. Est-il voué à disparaître ? Réponse avec Hervé Marchal.

mars 2023

Les grandes agglomérations laissent peu de place à la biodiversité, en la cantonnant souvent à un rôle esthétique. Il est urgent de repenser les villes afin de les rendre plus viables pour la faune, la flore, donc pour Homo sapiens.
L’attention au « vivant » a récemment été la cible d’un procès en dépolitisation intenté par une partie du mouvement anticapitaliste. En partant de l'histoire du Marais Wiels, un plan d'eau accidentel ayant émergé dans un quartier populaire de Bruxelles, cette enquête écologique montre qu’il est possible de mettre au jour des stratégies anticapitalistes multi-espèces, nécessaires à la bifurcation écologique des luttes sociales.
Le risque d’inondations progresse dans la métropole de Grenoble avec le changement climatique. Un enjeu qui impose à la métropole d’adapter son économie, et notamment son industrie.

janvier 2023

Les zones vertes de la métropole sont capables d’absorber les émissions carbone des voitures, des camions, des bus et plus encore pendant une partie de l’année. Une preuve tangible de l’utilité et du besoin criant de végétaliser les villes.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.

décembre 2022

L’habitat pavillonnaire amorce-t-il, en France, une phase de déclin après des décennies de progression ? La part de logements individuels au sein de l’ensemble des résidences principales diminue et s’élève à 55,9 % en 2022 contre 56,6 % en 2015. Le nombre de nouveaux logements individuels construits, qui dépassait 250 000 par an au…
Mode de construction ancestral en terre crue, le pisé est surtout répandu en Rhône-Alpes et a longtemps été utilisé en zones rurales. Plus écologique que le béton, il présente aussi de nombreux avantages qui séduisent de plus en plus particuliers et collectivités.
Dans « La ville stationnaire », un ingénieur et deux architectes livrent leur plan de lutte contre l’artificialisation des sols : la ville écolo, la cité du futur, sera celle qui cesse de s’agrandir. Débutons par un paradoxe statistique. Sur les cinq dernières années, la population française a cru à hauteur de 165 000 personnes par an. Vu la moyenne de personnes par ménage (2,2 aujourd’hui, contre 3,1 en 1960), on peut s’attendre à une augmentation proportionnelle du nombre de logements, soit autour de 80 (...)
Dans les années 1970, à la suite de mai 68, il y eut en France un mouvement de “retour à la terre” d’urbains fuyant les villes et la société de consommation. Plusieurs mouvements de ce type se sont ensuite succédé jusqu’à aujourd’hui, avec la volonté de retrouver une vie plus en phase avec la nature. Faut-il les imiter pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement son empreinte environnementale ? 
À l’aune du zéro artificialisation nette, les collectivités et EPCI doivent construire une stratégie de nature en ville basée sur la préservation et la renaturation des sols. Leur prise en compte, élément clé de l’écosystème urbain, est cruciale.
, plusieurs technologies, qui sont des solutions inspirées de la nature, peuvent nous aider à réduire notre empreinte carbone et adapter nos villes aux changements climatiques. « Notre intérêt en matière de biodiversité ne date pas d’hier, rappelle-t-elle. La nature est une source d’inspiration forte de 3,7 milliards d’années d’évolution sur Terre couronnée de succès. »

novembre 2022

Guillaume Faburel est un géographe à contre-courant, qui dénonce la barbarie des grandes villes et prédit leur démantèlement nécessaire, à l’heure où tous les promoteurs de la startup nation ne parlent que de smart city et de mégalopoles. Interview.
Community displacement has emerged as an unintended cost of climate resilience efforts. Here’s how cities can boost both livability and equity.

octobre 2022

La croissance des villes est devenue insoutenable : le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit des quantités énormes de ressources, pendant que l’étalement urbain dévore les sols naturels et agricoles.

septembre 2022

Le plan régional Good Move est entré en application durant les vacances d’été et d’abord dans les quartiers populaires de la première ceinture bruxelloise. Ce sont les habitants de Cureghem qui se sont réveillés les premiers, un beau matin, au cœur d’un enfer urbain, dans une “prison à ciel ouvert”.
Vagues de chaleur et inondations meurtrières ont éprouvé de nombreuses régions cet été de l'Asie à l'Europe. Les métropoles sont particulièrement vulnérables...
Utilisé depuis l’Antiquité, le béton a imposé sa suprématie dans la construction au xxe siècle, grâce à l’incorporation de l’acier qui a permis de créer le béton armé. Économique, abondant, il a permis une expansion matérielle sans précédent. Mais les effondrements de grandes structures en béton armé révèlent le caractère périssable de cette « pierre artificielle », tandis que son hégémonie continue d’engendrer pollution, corruption et uniformisation du monde.
Des méga feux aux inondations, l’été a montré qu’il était urgent d’adapter les territoires aux conséquences de la crise climatique. Mais pour les élus locaux et les spécialistes de l’aménagement du territoire, impossible d’agir sans prendre le temps de la réflexion et de la concertation.

juillet 2022

L’Europe a connu en juin un épisode caniculaire précoce et le mercure atteint des records historiques partout autour du globe. Les conséquences du réchauffement climatique se font particulièrement sentir dans les grandes villes. Comment lutter contre le phénomène d’îlot de chaleur urbaine ? Quelques pistes dans cette vidéo du journal “Le Temps”.

juin 2022

« Paris face au changement climatique » : c’est le titre d’un essai intéressant paru ce mois-ci aux éditions de l’Aube. L’auteur, Franck Lirzin, a été l’un des dirigeants du groupe immobilier Gecina. Voici ci-dessous les éléments que j’en retiens.
Parler du changement climatique, c’est chaque fois convoquer les derniers événements catastrophiques auxquels nous faisons face. Qu’on pense à la vague de chaleur qui a fait plier l’Inde et le Pakistan récemment, qu’on pense à celles qui sont en train de toucher l’Europe, plus un mois ne se passe sans qu’un signal d’alerte ne soit émis. Inondations, canicules, incendies. Plus précoces, plus intenses, plus dévastateurs, ces épisodes nous rappellent toujours plus à notre fragilité et à l’urgence d’agir.
Immergés dans des bassins géants installés sous terre, des cristaux se forment lentement autour de tubes réfrigérants. En cette période de canicule, ce centre de stockage de glace participe à la climatisation du quartier d'affaires de La Défense. Dans un monde qui se réchauffe, les "réseaux de froid urbain" à l'échelle de quartiers ou de villes entières, encore très marginaux dans le monde, visent à offrir une alternative plus environnementale à la multiplication des climatiseurs individuels problématiques pour le climat.
En Argentine, la ville de San Carlos de Bariloche, dite plus couramment Bariloche, jouit d’un tourisme florissant. Pour y faire face, elle a mis en place un ambitieux plan pour un tourisme écologique à l’horizon 2025, qui concerne aussi d’autres domaines particulièrement émissifs comme le transport ou l’énergie.
Face à la vague de chaleur annoncée, la première ministre, Elisabeth Borne, va réunir, mardi 14 juin, les préfets de région et les directeurs des agences régionales de santé. Le gouvernement prévoit de créer un fonds de 500 millions d’euros pour la « renaturation » des villes, a annoncé la porte-parole Olivia Grégoire. Le gouvernement entend favoriser « le développement d’îlots de fraîcheur en ville en s’engageant très fortement à accompagner les collectivités locales dans l’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique », a déclaré Mme Grégoire à l’issue du conseil des ministres. Aussi, ce fonds servira à « cofinancer, aux côtés des collectivités locales qui en expriment le besoin, ces opérations de renaturation. »

mai 2022

Depuis l’adoption en février 2020 de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire dite « loi AGEC », sa mise en œuvre s’est accélérée, avec la parution de plusieurs décrets d’application très attendus. L’économie circulaire a donc le vent en poupe, et notamment dans le domaine de l’urbanisme, à l’heure où les chantiers du Grand Paris Express et leurs 45 millions de tonnes de déblais font l’objet de controverses.
Et si une vie trop urbaine nous éloignait des enjeux environnementaux ? Des structures urbaines peu mobiles, un lien trop occasionnel avec le vivant, les villes auraient tendance à limiter nos connaissances et notre imaginaire sur les relations qu’entretiennent les écosystèmes. Pire encore, cette influence pernicieuse participerait à réduire l’adoption de bonnes pratiques en faveur de l’environnement.
La croissance démographique s'est effondrée. Le secteur privé continue à produire quantité de logement inabordable. Il manque des logements sociaux. Les espaces naturels diminuent. Pourquoi les pouvoirs publics ne remettent-ils pas en question les dérives d’un secteur de la construction déconnecté de la demande sociale?
Et si une vie trop urbaine nous éloignait des enjeux environnementaux ? Des structures urbaines peu mobiles, un lien trop occasionnel avec le vivant, les villes auraient tendance à limiter nos connaissances et notre imaginaire sur les relations qu’entretiennent les écosystèmes. Pire encore, cette influence pernicieuse participerait à réduire l’adoption de bonnes pratiques en faveur de l’environnement. On vous explique ce nouveau lien révélé dans une étude menée par des chercheurs du National Institute of Standards and Technology.
les arbres de grande taille ont une meilleure capacité à stocker du carbone (donc, à capter le carbone de l’air pour réduire le CO2 dans l’atmosphère), à diminuer la pollution atmosphérique, et permettent d’éviter plus efficacement le ruissellement des eaux pluviales.

avril 2022

Dans moins de trois décennies, plus de deux tiers des humains habiteront en ville. Ainsi, les zones urbaines joueront un rôle clé dans lutte contre le réchauffement climatique. Dernièrement, des scientifiques ont décrit le genre de ville le plus adapté à la situation.

mars 2022

Dans ce livre, nous racontons une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l’avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d’industrie, de patrimoine et de nature. Préface de Thierry Paquot. Postface de Maud Hagelstein.

janvier 2022

Un des piliers du Green Deal européen nous le rappelle : il faudra veiller à l’efficacité énergétique des bâtiments, tant pour la reconstruction que pour la rénovation du bâti wallon. Le défi est d’autant plus beau qu’il est gigantesque.

décembre 2021

Dans sa stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, Paris prévoit de créer des forêts urbaines. Les arbres en ville permettent de lutter contre les îlots de chaleur et atténuer les conséquences du réchauffement climatique. Mais d’un point de vue scientifique, la réimplantation doit répondre à certains critères pour être bénéfique.
Un après-midi de juillet, il y avait au moins 7 degrés de différence entre le South Bronx, l'un des quartiers les plus pauvres de New York, et l'Upper East Side de Manhattan, l'un des plus riches. La différence était encore plus grande entre le South Bronx et Central Park : près de 10 degrés.

novembre 2021

Face à la ville high-tech toujours plus connectée et énergivore, certaines villes préfèrent prendre le virage du low-tech. Car si la technologie peut aider à la transition écologique, reste à l’utiliser à bon escient et avec parcimonie. Partons à la découverte de ce nouveau modèle urbain.

octobre 2021

Ce site utilise l'intelligence artificielle et des données officielles, pour simuler les conséquences du réchauffement climatique et produire des images saisissantes.
Depuis plusieurs années, des mouvements pro-animaux essaient de porter la parole des animaux ou de défendre l’idée qu’ils auraient une parole à porter. Qu’en est-il ? Qu’apporte la compréhension des échanges d’informations entre animaux aux humains ?

septembre 2021

Les références à la « biodiversité » dans les projets urbains comportent de nombreuses ambiguïtés. Tanguy Louis-Lucas s’est intéressé au rôle joué par les promoteurs dans la montée en puissance de cette thématique.
Responsables d’une surchauffe pouvant atteindre les dix degrés, les îlots de chaleur urbains se font particulièrement ressentir durant l’été. Valéry Masson étudie depuis une vingtaine d’années ces phénomènes localisés, qui échappent souvent aux outils météorologiques classiques.
La végétalisation de la ville et sa biodiversité sont indispensables pour rendre les cités de demain plus vivantes et, par là, plus vivables. Mais si la plupart des collectivités ont intégré cette réflexion, les actions ne suivent pas toujours. Plaidoyer pour un véritable « urbanisme écosystémique ».
"On a proposé un projet en Inde où tout est pensé contre les risques de fortes moussons": lors de chaque projet, architectes et urbanistes font désormais davantage attention à l'éventualité de phénomènes climatiques extrêmes.
L’extension rapide des surfaces urbanisées affecte la biodiversité, homogénéise les paysages et transforme les modes de vie en raréfiant les expériences sensibles des milieux naturels.

août 2021

Drawing people into cities could cut emissions and combat housing crises. But even progressives are hard to convince

juillet 2021

Tout au long de ma carrière d’enseignant à l’ULiège, j’ai entraîné mes étudiants à pouvoir réagir devant l’évolution inéluctable de notre planète et la transformation de la manière de vivre de ses habitants.
Un élan mondial a poussé urbanistes, architectes, paysagistes à incorporer le végétal dans leurs projets, pour satisfaire un public en quête de bien être et d’une société plus verte.
Les récentes inondations en Allemagne, Belgique et dans le nord-est de la France questionnent notre capacité à s’en protéger. Pour cinq expertes interrogées par Reporterre, il est impératif de repenser l’aménagement du territoire.
L'urgence climatique remet du vert dans nos vies, en politique comme en urbanisme. Les villes s'aèrent, sous l'impulsion de maires désireux d'une meilleure qualité de vie pour leurs concitoyens. Pour autant, est-il réaliste de produire au cœur de la cité? Réponses avec les notaires de France.
Depuis au moins la moitié du vingtième siècle, le paradigme de la ville reposait sur l'idée de nombreuses voitures circulant dans les rues.Soudainement, la pandémie a obligé les gens à se confiner pour éviter la propagation du virus. L'idée est de concevoir une ville "du quart d'heure". C'est-à-dire que l'urbanisme oeuvrerait davantage à s'assurer que les citoyens puissent facilement accéder aux services pour leurs besoins essentiels à 15 minutes de leur domicile,
Les architectes peuvent-ils construire tout en préservant les milieux vivants ? Interrogeant la notion de biodiversité urbaine, Léa Mosconi observe la manière dont plusieurs architectes s’y confrontent dans le cadre d’expositions et projets récents.

juin 2021

Philippe Madec : Il faut qu'on arrête d'utiliser des matériaux qui sont à l'origine de la catastrophe portée par le monde des bâtisseurs. En 2018, l'ONU a rendu public le fait que 40 % des émissions de gaz à effet de serre viennent de la construction. Notre manière de faire, comme au siècle passé, est absolument condamnée. Il faut changer non seulement les matières, mais aussi les techniques.

mai 2021

(19/05) -
L’émergence, dans la seconde partie du XXe siècle, des politiques de protection de l’environnement, résulte d’une série de compromis entre mobilisations contestataires et soutien au développement économique et urbain : une transition par petites touches plus qu’une véritable transformation écologique des villes.

avril 2021

Comprenant les nombreux bienfaits générés par les végétaux en milieu urbain, et forcées de répondre à une demande sociale de plus en plus forte, les métropoles occidentales se sont lancées depuis quelques années dans une véritable course à la végétalisation. Un mouvement qui pourrait bien redessiner le paysage urbain du 21ème siècle.

mars 2021

mars 2021

Thanks to Victorian street planners, many British streets were designed to be full of big trees and, with 84% of the population living in urban areas, most people are more likely to encounter trees in the streets than they are in forests.

janvier 2021

novembre 2020

septembre 2020

La démesure urbaine comme cause première de l’écocideL’urbanisation de la terre et à son mouvement devenu essentiel, la métropolisation planétaire, ont simultanément densifié et étendu les grandes agglomérations urbaines. Elles ont par-là même artificialisé l’ensemble des habitats écologiques plus ou moins proches des villes, notamment par l’agriculture intensive et l’extractivisme qui lui sont nécessaires, mais également souvent par la généralisation du modèle dans les villes de plus petite taille. Ériger et bâtir, concentrer et densifier… urbaniser et aménager ne sont pas neutre écologiquement.

août 2020

« Partout, pouvoirs économiques et politiques font front commun. Non pas pour retisser des liens respectueux avec la Terre face à une crise écologique sans précédent. Non pas pour lutter contre des injustices sociales et les inégalités territoriales déjà béantes. Non pas pour défendre les régimes démocratiques face à la multitude de dérives autoritaires qui les fragilisent. Non, leur communion porte sur un point et un seul : poursuivre sans relâche la métropolisation du monde. » Pourtant, seul·es 13% des Français·es considèrent la grande ville comme un lieu de vie idéal. Pollutions, stress, mobilité et connexion permanentes sont devenues une norme que beaucoup ne parviennent plus à supporter. Étouffante, la grande ville bétonne, cloisonne et nous coupe de la nature et du vivant.

mai 2020

décembre 2019

Chaque année en Europe, plus de 1000 km² de terres agricoles et naturelles sont urbanisées. L’équivalent de la surface de Berlin. Une route, des maisons, des entrepôts, des bureaux, c’est construit pour durer. " Cela coûte assez cher à bâtir, vous n’allez pas l’enlever… et avec quoi voudriez-vous l’enlever ? " Voilà pourquoi l’urbanisation est un phénomène qualifié d’irréversible.

octobre 2019

mars 2019

Les pluies violentes sont déjà plus fréquentes et elles vont encore être plus intenses à l’avenir. Les villes européennes trouvent des moyens pour se protéger.

janvier 2019

Violent rainstorms are already more frequent, and they will only get worse. Europe’s metropolises are working on ways to protect themselves.

mai 2018

Le Centre d’écologie urbaine est une asbl qui vise à augmenter la résilience de Bruxelles en dynamisant les innovations sociales qui s’y déploient. Elle fonctionne comme une organisation-pont en mettant en place et facilitant des partenariats complexes avec une diversité d’acteurs pour activer de nombreux projets transformatifs à Bruxelles. Le Centre d’écologie urbaine est également actif en matière d’éducation populaire. Notre expertise est à trouver dans les questions portant sur la transition de systèmes complexes, la valorisation des matières organiques, les arbres urbains et les sols.

mars 2018

décembre 2017

Aujourd’hui, l’accélération des crises environnementales, sociales et économiques permet de dégager une certitude : notre avenir n’est pas linéaire. Une hypothèse désormais réaliste est celle d’un effondrement systémique global dans les prochaines années. Sur base de cette hypothèse, par une approche globale et interdisciplinaire, ce document tente de modéliser un scénario de résiliences territoriales. Et de répondre à la question, tellement importante : « à quoi pourraient ressembler nos paysages, après l’effondrement du système industriel ? »

novembre 2014

Bruxelles - Urbanisme, environnement