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Alors que les enjeux sanitaires liés à l'alimentation et environnementaux liés aux modes de productions agricoles sont incontournables, la récente colère des agriculteurs s'est traduite par un recul de l'Union européenne sur les mesures vertes inscrites dans la politique agricole commune (PAC). Dans ce contexte, les négociations de la future PAC que devront mener les eurodéputés élus lors des élections européennes du 9 juin seront déterminantes.
"Mon principal congélateur est endommagé, mes produits se gâtent tous les jours et mes pertes sont énormes depuis les coupures de courant", se lamente Afiwa Nadou, responsable d'une boutique de produits surgelés au marché du quartier de Bè, à Lomé, la capitale togolaise.Les Togolais font face depuis plusieurs semaines à des coupures intempestives de courant et la situation s'est empirée début mai avec certains quartiers de la capitale parfois privés d'électricité toute la journée.
Les Vingt-Sept ont validé lundi à Bruxelles une révision de la politique agricole commune, déjà votée fin avril, qui réduit ses ambitions environnementales.
"Pas d'avenir": en Bulgarie, la colère gronde contre le Pacte vert européen et la fin programmée du charbon. La Pologne, autre terre de houille, s'est elle fait une raison, mettant résolument le cap sur les renouvelables.Le village bulgare de Beli Bryag, au coeur de la région minière, symbolise les ambitions perdues du pays des Balkans, le plus pauvre de l'Union européenne.En 2009, il avait été décidé d'en faire table rase pour pouvoir agrandir une mine en plein air.
Le texte proposé en urgence face à la fronde agricole a été validé par le Parlement européen mercredi, au grand dam des élus et d’organisations écologistes qui dénoncent un «détricotage» des mesures environnementales.
Comment justifier de sacrifier une forêt pour y planter un champ d’éoliennes de 230 mètres de haut ? Il faut au contraire protéger cette mémoire vivante de l’histoire de la biodiversité, qui est une réserve pour sa survie.
Alors que les obligations vertes de la nouvelle PAC alimentent le mécontentement agricole, la Commission européenne a proposé vendredi des flexibilités tous azimuts, au grand dam des écologistes. Il faudra pour les valider ouvrir un chantier de révision législative en concertation avec le Parlement européen et les États membres.
La colère pousse davantage les citoyens à agir pour l’environnement que l’éco-anxiété. C’est la conclusion d'une étude menée par une équipe de chercheurs de l'UCLouvain.
Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
Des militants de l’organisation écologiste ont notamment déboulonné le logo du groupe agroalimentaire Avril en Ille-et-Vilaine, dont le conseil d’administration est dirigé par le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
Pour toucher les aides de la PAC, les agriculteurs devront désormais laisser au moins 4 % des terres arables en cultures intermédiaires ou fixatrices d’azote (lentilles, pois…) et non plus seulement en jachères.
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Jean-Marc Jancovici a réagi à la colère des agriculteurs, estimant que leur demander de "produire plus propre et moins cher" était "incohérent".
Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé une nouvelle salve de mesures parmi lesquelles la suspension du plan Ecophyto sur la réduction des pesticides. Côté européen, la Commission promet quant à elle de revenir sur l’obligation de mise en jachère. Deux revendications fortes du syndicat majoritaire, la FNSEA, qui appelle désormais à lever les blocages.
Cause majeure de la crise agricole, le changement climatique est pourtant peu abordé par les manifestants. Sécheresse, inondations... Ces vignerons occitans racontent leur désarroi et leurs craintes pour l’avenir.


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Résultats pour:
colère

juin 2024

Alors que les enjeux sanitaires liés à l'alimentation et environnementaux liés aux modes de productions agricoles sont incontournables, la récente colère des agriculteurs s'est traduite par un recul de l'Union européenne sur les mesures vertes inscrites dans la politique agricole commune (PAC). Dans ce contexte, les négociations de la future PAC que devront mener les eurodéputés élus lors des élections européennes du 9 juin seront déterminantes.

mai 2024

"Mon principal congélateur est endommagé, mes produits se gâtent tous les jours et mes pertes sont énormes depuis les coupures de courant", se lamente Afiwa Nadou, responsable d'une boutique de produits surgelés au marché du quartier de Bè, à Lomé, la capitale togolaise.Les Togolais font face depuis plusieurs semaines à des coupures intempestives de courant et la situation s'est empirée début mai avec certains quartiers de la capitale parfois privés d'électricité toute la journée.
Les Vingt-Sept ont validé lundi à Bruxelles une révision de la politique agricole commune, déjà votée fin avril, qui réduit ses ambitions environnementales.
"Pas d'avenir": en Bulgarie, la colère gronde contre le Pacte vert européen et la fin programmée du charbon. La Pologne, autre terre de houille, s'est elle fait une raison, mettant résolument le cap sur les renouvelables.Le village bulgare de Beli Bryag, au coeur de la région minière, symbolise les ambitions perdues du pays des Balkans, le plus pauvre de l'Union européenne.En 2009, il avait été décidé d'en faire table rase pour pouvoir agrandir une mine en plein air.

avril 2024

Le texte proposé en urgence face à la fronde agricole a été validé par le Parlement européen mercredi, au grand dam des élus et d’organisations écologistes qui dénoncent un «détricotage» des mesures environnementales.

mars 2024

Comment justifier de sacrifier une forêt pour y planter un champ d’éoliennes de 230 mètres de haut ? Il faut au contraire protéger cette mémoire vivante de l’histoire de la biodiversité, qui est une réserve pour sa survie.
Alors que les obligations vertes de la nouvelle PAC alimentent le mécontentement agricole, la Commission européenne a proposé vendredi des flexibilités tous azimuts, au grand dam des écologistes. Il faudra pour les valider ouvrir un chantier de révision législative en concertation avec le Parlement européen et les États membres.
La colère pousse davantage les citoyens à agir pour l’environnement que l’éco-anxiété. C’est la conclusion d'une étude menée par une équipe de chercheurs de l'UCLouvain.

février 2024

Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
Des militants de l’organisation écologiste ont notamment déboulonné le logo du groupe agroalimentaire Avril en Ille-et-Vilaine, dont le conseil d’administration est dirigé par le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
Pour toucher les aides de la PAC, les agriculteurs devront désormais laisser au moins 4 % des terres arables en cultures intermédiaires ou fixatrices d’azote (lentilles, pois…) et non plus seulement en jachères.
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Jean-Marc Jancovici a réagi à la colère des agriculteurs, estimant que leur demander de "produire plus propre et moins cher" était "incohérent".
Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé une nouvelle salve de mesures parmi lesquelles la suspension du plan Ecophyto sur la réduction des pesticides. Côté européen, la Commission promet quant à elle de revenir sur l’obligation de mise en jachère. Deux revendications fortes du syndicat majoritaire, la FNSEA, qui appelle désormais à lever les blocages.
Cause majeure de la crise agricole, le changement climatique est pourtant peu abordé par les manifestants. Sécheresse, inondations... Ces vignerons occitans racontent leur désarroi et leurs craintes pour l’avenir.