Sélection du moment:
Le Kenya a interdit la fabrication et l’usage de sacs plastique en 2017, mais une récente saisie rappelle la difficulté du pays à faire respecter la loi, alors que des “cartels” se sont lancés dans la contrebande de sacs illégaux en provenance de pays voisins.
Une grande partie du Kenya, dont la capitale Nairobi, était plongée dans le noir vendredi soir en raison d'une panne, a annoncé le principal fournisseur du pays, Kenya Power and Lighting Company (KPLC).Six des huit régions constitutives du réseau électrique national était totalement privées de courant. "Nous avons perdu l'alimentation électrique dans plusieurs régions du pays, à l'exception de la région du Rift Nord et de certaines parties de la région Ouest", a déclaré KPLC dans un communiqué vendredi soir, sans donner de détails sur l'origine de la panne.
Au Kenya, des militant·e·s interviennent pour venir en aide aux personnes affectées par les inondations dans le pays, alors que la mauvaise gestion de la catastrophe climatique de la part du gouvernement laisse des centaines de personnes déplacées.
Le pays continue d’être la proie de pluies torrentielles, risquant d’entraîner de nouveaux glissements de terrain et des inondations.
Le Kenya a annoncé dimanche un nouveau bilan de 228 morts depuis mars dans des intempéries qui ne montrent aucun signe d’accalmie, même si le pays a échappé aux ravages d’un cyclone ayant balayé la veille ses côtes et celles de la Tanzanie. Le cyclone tropical Hidaya a balayé ces deux pays d’Afrique de l’Est sans faire de victimes ni de dégâts majeurs, après avoir perdu de sa puissance en touchant terre samedi.
Les plages ont été désertées et de nombreux magasins fermés samedi au Kenya et en Tanzanie alors que de fortes pluies et des vents d'un cyclone tropical s'abattaient sur des zones côtières de ces deux pays voisins d'Afrique de l'Est.
Les Kényans se préparent à l'arrivée dans les prochaines heures du cyclone Hidaya, le tout premier à toucher leur pays. Alors que le Kenya subit déjà depuis plusieurs jours de violentes inondations meurtrières, le président William Ruto a décrété l'état d'alerte vendredi et reporté sine die la réouverture des écoles.
Une grande partie du Kenya a été plongée dans l'obscurité jeudi en raison d'une "perturbation de l'approvisionnement en électricité", a annoncé le principal fournisseur du pays, l'énergéticien ajoutant qu'il s'efforçait de rétablir le service. Cette panne survient au moment où le pays d'Afrique de l'Est fait face à des pluies torrentielles qui ont causé des inondations, faisant au moins 188 morts et 165 000 déplacés.
La rupture d'un barrage à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, au Kenya, en raisons de fortes inondations, a fait lundi au moins 42 morts, selon la gouverneure locale. Cette catastrophe fait passer le bilan total de la saison humide (mars-mai) dans ce pays à 120 morts.
Plusieurs pays d'Afrique de l'Est sont frappés ces dernières semaines par de fortes précipitations qui ont déjà fait plus de 150 morts en Tanzanie. Des intempéries record causées par une combinaison de la saison des pluies et d'un nouvel épisode du phénomène climatique El Niño.
Cet automne, des précipitations inédites depuis quarante ans se sont abattues sur l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya, jetant sur les routes plus de 1,6 million de personnes, déjà accablées par la sécheresse et le terrorisme.
Des inondations ont frappé plusieurs pays de la Corne de l'Afrique ces derniers jours, dont le Kenya. Dans l'est du pays, plusieurs jours après avoir vu sa maison submergée, Fatuma Hassan Gumo est retournée sur place pour récupérer ce qui pouvait encore l'être dans les eaux boueuses : à peine quelques ustensiles de cuisine.
Etats et industriels de la pétrochimie ont tenté pendant une semaine de concrétiser le premier traité mondial sur les déchets plastiques, en vain. Les ONG environnementales accusent certains pays d’avoir bloqué les maigres progrès.
Les négociations pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique ont débuté lundi au Kenya. Un large consensus existe sur la nécessité d'un traité, mais les positions divergent entre les différents pays, les défenseurs de l'environnement et les industriels du plastique.