Veille 2.1

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Sélection du moment:

La Pologne et les pays baltes ont demandé jeudi à Bruxelles son aide pour renforcer leurs frontières avec le Bélarus et la Russie, limite orientale de l'Union européenne et cible, selon eux, d'attaques hybrides "sans précédent" de la part de Moscou et Minsk.
« Moment historique » pour le président du Conseil européen, Charles Michel, « jour historique » pour Volodymyr Zelensky : les superlatifs n’ont pas manqué pour saluer l’ouverture de ces négociations attendues avec impatience à Kiev, plus de deux ans après le début de l’invasion russe.
Les 27 pays de l'Union européenne ont confirmé l'ouverture mardi prochain de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, a annoncé vendredi la présidence belge du Conseil de l'UE sur le réseau X.
Les ambassadeurs des 27 Etats membres de l'UE ont approuvé jeudi un nouveau paquet "substantiel" de sanctions contre la Russie, en guerre contre l'Ukraine, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'Union européenne."Ce paquet prévoit de nouvelles mesures ciblées et renforce l'impact des sanctions existantes en resserrant les mailles du filet", a indiqué la présidence belge sur le réseau social X.
Nouveau ministre de la Défense, modernisation de l’armement financée par une économie de guerre portée à hauteur de 8,7 % du PIB… Moscou se donne les moyens de livrer un conflit dans la durée face à l’Ukraine et ses alliés.
"L'Europe n'est plus un continent de paix" depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a estimé le président Volodymyr Zelensky vendredi devant les députés français, qualifiant le président russe Vladimir Poutine "d'ennemi commun" de son pays et de l'Europe.
Alors que les pays occidentaux sont de plus en plus favorables à autoriser l'Ukraine à utiliser leurs armes pour frapper la Russie, Vladimir Poutine a menacé mercredi, lors d'une interview avec une quinzaine d'agences de presse, de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper ces mêmes intérêts occidentaux.
D'autres pays l'avaient fait avant l'Allemagne. L'Allemagne autorise l'Ukraine à utiliser des armes allemandes contre des cibles militaires en Russie pour se défendre des attaques lancées par Moscou, notamment dans la région de Kharkiv, a annoncé vendredi le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit.
Le président russe s'est exprimé ce mardi quant à l'usage d'armes occidentales contre le territoire russe.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé mardi vouloir permettre aux Ukrainiens de "neutraliser" les bases en Russie d'où sont tirés des missiles sur l'Ukraine. En réponse, Vladimir Poutine a menacé de "graves conséquences" en cas d'usage d'armes occidentales contre le territoire russe.
Les six pays membres de l'Otan voisins de la Russie sont tombés d'accord pour ériger une "muraille de drones" afin de défendre leurs frontières contre les "provocations", a annoncé vendredi le gouvernement lituanien.
Kirill Logvinov, représentant permanent par intérim de la Russie auprès de l’Union européenne, a récemment souligné que les conséquences de la décision de l’UE de saisir les revenus des actifs russes seraient imprévisibles. Selon lui, cette mesure marque un tournant inédit dans les relations internationales et financières entre la Russie et l’Europe.
La Belgique a déjà formé près de 2500 militaires ukrainiens, afin de les aider dans leur lutte contre l'invasion russe,...
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a proposé mardi que les alliés de l’Ukraine abattent de leur territoire les missiles russes visant son pays. "Il n’y a aucun argument légal, sécuritaire ou moral qui empêcherait nos partenaires d’abattre les missiles russes au-dessus du territoire de l’Ukraine à partir de leur territoire", a dit M. Kouleba au cours d’une conférence de presse avec son homologue allemande Annalena Baerbock.
Le président français a de nouveau assumé la possibilité d'envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine, estimant dans un entretien publié jeudi par The Economist qu'il faudrait "se poser la question" si Moscou "allait percer les lignes de front" et que Kiev le demandait.
Les pays occidentaux tentent de relancer leurs fournitures d’aide militaire à l’Ukraine, mais il est probablement trop tard pour inverser le cours de la guerre. L’armée russe s’est réorganisée et s’est solidement implantée dans l’est de l’Ukraine. La Russie a basculé rapidement vers une économie de guerre qui lui permet d’alimenter le front. Désormais, les troupes russes grignotent du terrain face à une armée ukrainienne en position défensive inconfortable. Des négociations s’annoncent dans les prochains mois, et pourraient être l’occasion de concessions douloureuses.
Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a indiqué mardi que vingt pays s'étaient engagés à acheter un demi-million d'obus pour l'Ukraine en dehors de l'Europe. La République tchèque a pris l'initiative d'une opération internationale de levée de fonds visant à acheter des munitions pour l'armée ukrainienne, qui en manque dans sa guerre contre la Russie. Les pays de l'UE s'étaient engagés à fournir à Kiev un million d'obus avant la fin du mois de mars dernier, mais ils n'ont pas été en mesure, faute de capacités de production suffisantes, de les livrer.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a prévenu que "la guerre n’est plus un concept du passé" en Europe, désormais entrée dans l'"ère de l’avant-guerre" selon lui, lors d’un entretien accordé à la presse européenne.
Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères a déclaré mardi que l'Otan envisageait la possibilité d'abattre les missiles russes qui s'approcheraient trop des frontières de l'Alliance atlantique, deux jours après que la Pologne a signalé une violation de son espace aérien.
La Russie a lancé dimanche des attaques aériennes contre Kiev et la région de Lviv, d'après des responsables ukrainiens. La Pologne a dénoncé le survol de son territoire lors de cette attaque contre l'ouest de l'Ukraine, affirmant que des missiles russes avaient violé l'espace aérien polonais.
La reconnaissance par le Kremlin que la Russie est "en état de guerre" contre l'Ukraine "ne fait que prouver qu'il a trahi la population russe" en prétendant, depuis le 24 février 2022, qu'il ne s'agissait que d'une "opération spéciale", a affirmé vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Après l’agression de Leonid Volkov, un proche d’Alexeï Navalny, les nombreux opposants russes présents dans l’État balte s’inquiètent des suites de l’attaque attribuée au régime russe.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé vendredi l'établissement d'une coalition des alliés de l'Ukraine sur l'artillerie à longue portée, des armes réclamées par Kiev pour se défendre contre l'agresseur russe.
Les pays du G7 ont mis en garde vendredi l'Iran contre toute livraison de missiles balistiques à la Russie, qui entraînerait de "nouvelles sanctions importantes" contre Téhéran, selon un communiqué commun.
Courant 2024, cet outil européen financera à hauteur de 5 milliards d’euros des cessions de matériels ainsi que des commandes de munitions, missiles ou drones pour le compte de Kiev.
'Si la situation se dégrade' en Ukraine, 'nous devons être prêts et nous serons prêts à prendre les décisions qui...
Il est temps d’ouvrir les yeux en Europe et en Occident : Poutine s’arrêtera là où on l’arrêtera, pas avant.
Le président russe Vladimir Poutine a vanté mercredi l'armement nucléaire de son pays, le jugeant "plus avancé" que celui des Etats-Unis et assurant que son arsenal était toujours "prêt" à une guerre nucléaire.
La Gagaouzie pourrait-elle devenir une seconde Transnistrie ? C'est ce que l'on pourrait penser après que la gouverneure de cette petite région de Moldavie a reçu l’assurance de Moscou de la soutenir contre “les actions illégales” du gouvernement moldave. France 24 fait le point sur cette nouvelle porte d'entrée pour les opérations de déstabilisation russes.
La Gagaouzie et Transnistrie, régions séparatistes et autonomes de la Moldavie, comptent plus de 1 500 soldats russes sur leur territoire. Fin février 2024, ces régions pro-russes demandent le protectorat de la Russie. La présence de ces militaires se remarque de plus en plus dans ce pays candidat à l’adhésion de l’UE.
La Russie se prépare à une confrontation avec l'Otan, avertissent jeudi les services de renseignement lituaniens. Selon eux, le Kremlin a entrepris une vaste réforme militaire et étend progressivement ses capacités vers l'ouest.
La Lituanie a fermé vendredi deux nouveaux postes de contrôle frontaliers avec le Bélarus, allié de la Russie, motivant sa décision par des menaces sur la sécurité nationale.
Le président russe Vladimir Poutine a entamé jeudi à 12H13 locales (10H13 en Belgique) son discours annuel à la Nation à Moscou, selon AFP, plus de deux ans après le lancement de son assaut contre l'Ukraine.
La Russie a assuré mercredi avoir pour "priorité" la "protection" de la population de la Transdniestrie, un territoire séparatiste prorusse de Moldavie qui a appelé Moscou à l'aide face à la "pression accrue" de Chisinau.
Une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements sont réunis à l’Elysée ce lundi 26 février, à l’invitation du président français. Objectif : renforcer le soutien à Kyiv, mis en difficulté par les troupes russes.
Emmanuel Macron n’a pas exclu cette hypothèse après une conférence organisée à Paris pour témoigner du soutien de l’Europe à Kiev après deux ans de conflit.
Le Premier ministre Alexander De Croo, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni et le Premier ministre canadien Justin Trudeau sont arrivés samedi matin à Kiev, deux ans jour pour jour après le début de l'invasion russe.
Les États membres de l'Union européenne "doivent admettre qu'ils doivent en faire davantage" pour approvisionner l'Ukraine en armes, a dit le Premier ministre Alexander De Croo samedi, lors d'une visite au Parlement à Kiev.
À une heure de Madrid, le Toledo Training Command est l’un des plus grands centres d’entraînement militaire d'Europe. Des centaines de civils ukrainiens qui ont choisi de partir pour le front sont formés dans cette base dans le cadre de la Mission d’assistance militaire de l’UE en soutien à l’Ukraine (Eumam), créée en octobre 2022. L’Espagne est l’un des meilleurs élèves en matière de formation : elle offre le plus grand nombre de modules militaires – dix cours différents – et a déjà entraîné 4 000 soldats ukrainiens. Un reportage de Rémi Cadoret, Armelle Exposito et Bertrand Aguirre.
In Munich I heard both Ukrainians and Alexei Navalny’s widow tell us why Putin must be defeated, says Guardian columnist Timothy Garton Ash
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur l’inquiétude qui se manifeste partout en Europe face à la menace russe, deux ans après l’invasion de l’Ukraine. Retour de la conscription, armées de réserve, augmentation des budgets de la Défense… De l’Estonie à l’Allemagne, en passant par la Pologne et les Balkans, le continent se mobilise et se réarme tous azimuts. Et la presse étrangère reparle avec force d’une défense européenne. Décryptage.
European and US oil and gas majors have made profits of more than a quarter of a trillion dollars since Russia invaded Ukraine, according to a new analysis by Global Witness marking two years since the conflict began. After posting record gains in 2022 off the back of soaring energy prices, the big five fossil fuel companies paid shareholders an unprecedented $111 billion in 2023. In the hottest year ever recorded, this figure is some 158 times what was pledged to vulnerable nations at last year’s COP28 climate summit.
D'après le renseignement estonien, la réforme de l'armée entreprise par Moscou témoigne que la Russie se prépare à une confrontation militaire prolongée avec l'Occident.
Le chancelier Olaf Scholz a appelé lundi les Européens à se tourner vers une production de masse de matériel militaire, en privilégiant commandes groupées et de long terme, mettant en garde contre la menace durable représentée par la Russie.
Le milliardaire s’est souvent montré dubitatif, et parfois hostile, quant à la poursuite de l’aide américaine à l’Ukraine et a même menacé de sortir de l’OTAN s’il revenait à la Maison Blanche.
Le président de la Russie a affirmé dans une longue interview diffusée jeudi, qu’une défaite de la Russie en Ukraine était «impossible» et a exclu une invasion de la Pologne ou de la Lettonie.
L'Ukraine recevra des 27 pays membres de l'Union européenne 50 milliards d'euros, a annoncé jeudi le président du Conseil européen Charles Michel. Cette aide, 33 milliards de prêts et 17 milliards de dons, est incluse dans une rallonge au budget de l'UE jusqu'en 2027.
Selon le chef du commandement logistique de l’Otan, Alexander Sollfrank, l'UE doit se préparer à faire face à une attaque de la Russie dans les prochaines années.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a tenu des propos inquiétants.
C’est une pierre en plus à l’édifice de ceux qui crient à l’urgence militaire face à une guerre en Europe. La...
Le président ukrainien a lancé mercredi à Oslo un appel à ses alliés européens et américains.
La situation en Russie, où Evgueni Prigojine, chef du groupe paramilitaire Wagner, a lancé une offensive armée, est suivie de près en Europe. Alors que Vladimir Poutine a dénoncé “un coup de poignard dans le dos”, la presse européenne scrute les développements de cette guerre ouverte, qui pourrait, selon elle, coûter très cher au Kremlin.
La destruction du barrage menace aussi l'approvisionnement en eau potable de villes comme Dnipro ou Nikolaïev.
Appel aux 27 Chefs d’État et de gouvernement.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme après une frappe russe sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), qui fonctionne désormais aux générateurs de secours.
La Russie a commis jeudi une "violation grave de la sécurité nucléaire" en entraînant la coupure du réseau de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia à la suite d'une frappe, a dénoncé le chef de la diplomatie européenne.
Les mois à venir vont être difficiles, et il est impossible d’exclure une extension du conflit. Nous demandons donc à nos gouvernants de faire preuve d’écoute et de maturité dans leur action politique et d’éviter de créer de vains clivages dans la société, notamment en raison de logiques court-termistes électorales internes.
Les trois opposants à Vladimir Poutine, Leonid Gozman, Lev Ponomarev et Gennady Gudkov estiment, dans une tribune au « Monde », que la victoire de l’Ukraine ne sera que le début d’un long chemin pour la Russie, qui aura besoin de l’aide de l’Occident.
Douze mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, environ 18 % de la population ukrainienne s’est exilée, principalement en Pologne, en République tchèque et en Allemagne.
EN UN GRAPHIQUE – Pour la première fois, avec 22,28 % du mix énergétique, ces énergies renouvelables arrivent en tête des sources de production électrique de l’Union européenne.
Les villes européennes ont été appelées, mercredi au Parlement européen, à faire don de générateurs électriques à l'Ukraine qui subit des coupures massives d'électricité à cause d'attaques russes sur les infrastructures. "Les Ukrainiens ont maintenant besoin d'un soutien matériel pour passer l'hiver", a insisté, lors d'une conférence de presse à Strasbourg, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, voyant dans cette initiative baptisée "Générateurs d'espoir", une "nouvelle strate d'aide pratique" envers l'Ukraine à l'arrivée de l'hiver.
Dans le texte adopté à Strasbourg, les eurodéputés ont suivi les appels de Volodymyr Zelensky à la communauté internationale pour que le régime du président Vladimir Poutine soit déclaré comme «régime terroriste».
Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a mis en garde contre un "nouveau tsunami migratoire" si la Russie poursuit ses attaques sur les infrastructures civiles de son pays, dans un entretien à paraître dimanche.
L'Union européenne a déclaré être en mesure de prouver la présence de drones iraniens utilisés par la Russie en Ukraine.
La guerre va continuer à coûter cher aux États du monde: l'OCDE a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale l'an prochain devant les effets plus durables qu'anticipé de la guerre en Ukraine, l'Europe payant la plus grande facture.
La République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE, a appelé samedi à la création d'un tribunal international pour les crimes de guerre, après à la découverte de centaines de corps sommairement enterrés en Ukraine.
Une cargaison d’uranium russe à destination d’une usine française en Allemagne a finalement été déchargée à Dunkerque, le 13 septembre. En pleine guerre contre l’Ukraine, cette livraison irrite les collectifs allemands.
Lutte contre la corruption, réforme de la justice, État de droit : des responsables ukrainiens s’efforcent d’anticiper la fin du conflit et la reconstruction du pays.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Une "catastrophe" à la centrale nucléaire de Zaporojjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "A l'abri de la station, les occupants bombardent les villes et communautés des environs", a accusé M. Zelensky dans son adresse de lundi soir. "Tout incident radioactif à la centrale nucléaire de Zaporojjia peut porter un coup aux pays de l'Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent", a poursuivi le président ukraininen.
Le centre, installé au sein d'une Académie militaire, sera dirigé par "cinq représentants de la Russie, de l'Ukraine et de l'ONU, ainsi que de la Turquie, tant militaires que civils".
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé lundi qu'il réduirait dès mercredi drastiquement, à 33 millions de mètres cubes quotidiens, les livraisons de gaz russe à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine.
He has weaponised food, energy and refugees, spreading economic and political pain across the continent. Sanctions don’t work, a land for peace deal would be a disaster. Only the military route remains
La guerre en Ukraine, et son impact toujours plus grand sur les prix de l'énergie et de l'alimentation, ont poussé Bruxelles à réduire encore jeudi ses prévisions de croissance en zone euro pour cette année et l'an prochain.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
L'Union européenne doit se préparer à l'arrivée de nouvelles vagues de réfugiés poussés par la crise alimentaire aggravée par la guerre en Ukraine, a averti lundi la directrice par intérim de l'agence de garde-côtes et de garde-frontières Frontex, Aija Kalnaja.
L’accord tripartite signé avec Israël et l’Égypte le 15 juin ne réduit que partiellement la dépendance aux livraisons russes. Par ailleurs, les tensions économiques et politiques régnant dans la région risquent de gêner le projet, décrypte l’hebdomadaire hongrois “HVG”.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Une carte blanche rédigée par les membres du Groupe du 24 février de Bruxelles (voir la liste ci-dessous). Le 24 février dernier, la Russie envahissait de façon massive l'Ukraine, faisant suite à l’annexion illégale de la Crimée et à la guerre hybride dans le Donbass depuis 2014. Des voix de plus en plus nombreuses appellent les Ukrainiens à accepter des concessions territoriales pour mettre fin au conflit – provoquant des réactions indignées de la part des Ukrainiens qui s’y opposent dans leur très large majorité.
Margarita Simonyan est la directrice de la principale chaîne de la télévision publique russe, RT. Ce média est proche du pouvoir et sert donc également de propagande au régime russe. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, l'Union européenne a d'ailleurs décidé d'interdire la diffusion de la chaîne à l'étranger.
Le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell, a accusé lundi la Russie de commettre un "véritable crime de guerre" en bloquant des exportations de céréales ukrainiennes au risque d'aggraver le risque de famine dans le monde.
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
Le président sénégalais Macky Sall, à la tête de l’Union africaine, a exhorté les Vingt-Sept à tout faire « pour libérer les stocks disponibles ».
Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Cet embargo sur le pétrole brut dans les 6 mois et les produits raffinés dans les 8 mois est la mesure phare mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions contre la Russie qui était bloqué jusqu'à présent par la Hongrie.
Près de 3 millions de réfugiés ukrainiens ont quitté les pays frontaliers de l'Ukraine, où ils avaient afflué après l'invasion russe, pour se déplacer vers d'autres pays européens non voisins, a indiqué vendredi le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l'ONU.
Guerre en Ukraine, guerre climatique : deux conflits territoriaux aux racines coloniales se superposent, s'entrechoquent. « Dans cet interrègne, à quoi nous raccrocher ? » Une pièce de doctrine signée Bruno Latour.
La Russie veut couper l'Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe, sauf si Kiev paye Moscou pour l'électricité produite, a indiqué un vice-Premier ministre, Marat Khousnoulline. Cette déclaration rejoint celle d'autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l'Ukraine qu'elle contrôle, la région de Kherson et une importante partie de celle de Zaporijjia.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Les positions occidentales de soutien à l'Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-saxons et les Européens de l'Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d'affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds. Joe Biden et Emmanuel Macron résument à eux deux cette discordance. Le président américain a déclaré le 26 mars que Vladimir Poutine "ne peut pas rester au pouvoir", tandis que le Français a dit le 9 mai que la paix ne se ferait pas dans "l'humiliation" de la Russie.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
L'invasion russe en Ukraine représente un choc économique historique pour le pays, explique la cheffe économiste de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) Beata Javorcik dans un entretien à l'AFP.
Les tribunaux russes ont ouvert 60 000 procédures contre les manifestants depuis 2012, selon l’enquête du journal indépendant russe, dont une partie de la rédaction a été contrainte à l’exil après l’invasion de l’Ukraine. « Le Monde » marque sa solidarité en publiant plusieurs de ses articles.
Dans un éditorial pour la journée du 9 mai, célébrée en Russie comme celle de la «Grande Victoire» contre le nazisme, Kirill Martynov, rédacteur en chef du journal Novaya Gazeta Europe, avec lequel «Libération» s’associe, s’interroge sur ce qu’est devenu son pays, aux mains d’un «sauvage» qui erre dans les «ruines d’une kleptocratie militarisée, une mallette nucléaire à la main».
Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu 32 jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta Europe », dont « Le Monde » soutient l’initiative.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
Je n’avais pas plus d’informations que ce que je lisais dans les médias. Pourtant, j’avais la certitude que cela se produirait, car je suis un réfugié syrien qui a été contraint de fuir en Europe moins de deux mois après l’entrée des forces russes en Syrie, le 30 septembre 2015. Je n’ai pas oublié ces événements déchirants.
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes. "Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.
"La Guerre, c’est d’abord une question d’alliance. Je vois arriver un scénario caractérisé par le fait que l’Europe sera éreintée militairement, épuisée socialement, rongée par une inflation alimentaire et énergétique. C’est un conflit qui peut durer très longtemps".
L'impact des gestes du quotidien est actuellement très souvent mentionné alors que l'Union européenne s'efforce de réduire ses importations de combustibles fossiles provenant de Russie. Dans une analyse mise en ligne le 21 avril(1), l’AIE et la Commission européenne cherchent ainsi à « sensibiliser les citoyens européens aux avantages des économies d'énergie », en chiffrant les gains potentiels pour les ménages.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
Selon le HCR, au 25 avril, 5.264.767 Ukrainiens avaient quitté leur pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février, soit 32.753 de plus que le chiffre de la veille. Si le flux s'est très nettement ralenti depuis le mois de mars, l'ONU estime néanmoins dans ses nouvelles projections que 3 millions de réfugiés supplémentaires pourraient venir s'ajouter à la cohorte de ceux qui ont déjà fuit combats et bombardements incessants, d'ici à la fin de cette année.
"Aucun Etat du monde après 1986 n'a créé de telles menaces à grande échelle pour la sécurité nucléaire en Europe et dans le monde que la Russie a créées depuis le 24 février", jour de son invasion de l'Ukraine, a déclaré le président ukrainien.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
Difficiles à produire, les automobiles neuves ont vu leurs ventes plonger dans l'Union européenne en mars, victimes des pénuries de semi-conducteurs et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi l'Association européenne des constructeurs (ACEA).
Alors que les Russes ont commencé leur offensive dans le Donbass, l’Union européenne n’a pas d’autre choix que d’intensifier ses sanctions contre la Russie et son soutien à l’Ukraine.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
Vladimir Poutine a appelé jeudi à réorienter les exportations énergétiques russes de l'Europe vers l'Asie, du fait de la crise provoquée par son offensive en Ukraine, accusant les Européens de "déstabiliser le marché" en voulant se passer d'hydrocarbures russes. "On va partir du principe qu'à l'avenir les livraisons vers l'Ouest vont baisser", a dit le président russe lors d'une réunion gouvernementale consacrée au secteur de l'énergie dans le contexte des sanctions internationales. Il faut donc "réorienter nos exportations vers les marchés au Sud et à l'Est qui croissent rapidement", a-t-il ajouté.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
Vous nous demandez si le gazoduc Brotherhood, qui traverse l’Ukraine et qui constitue l’un des quatre gazoducs qui approvisionnent l’Europe en gaz russe, est toujours en service, malgré l’offensive menée par la Russie depuis le 24 février. Et si, par ailleurs, l’activité de ce gazoduc continue de rapporter des revenus aux Ukrainiens.
Dans le bras de fer avec la Russie, la Commission Européenne veut obliger chaque pays européen à remplir ses réserves de gaz à "au moins 80%" de leurs capacités d’ici au 1er novembre 2022 puis à 90% avant chaque hiver dès 2023. Là, le quidam se dit que "si les réserves sont pleines, l’hiver est assuré." Ouf ! Car un hiver sans chauffage, ça risque de chauffer. Et bien, tout cru patate crue! Dans une stratégie qui aurait pu bien pur sortir des classeurs de nos amis consultants de McKinsey, très cher à Ursula von der Leyen et encore plus chers au Président Macron, la réalité diffère un tantinet.
Only the boldest leadership can unite the EU against the delusional tyrant in Moscow. The German chancellor has the chance to provide it
Le Produit intérieur brut de l'Ukraine va plonger de 45,1% cette année, celui de la Russie de 11,2%, selon les dernières projections de l'institution de Washington. Pour l'Ukraine, c'est bien pire que les 10% à 35% projetés il y a un mois par le Fonds monétaire international (FMI), ou les 20% annoncés le 31 mars par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Les représentants des Vingt-Sept ont décidé jeudi un embargo sur le charbon russe et la fermeture des ports européens aux navires russes, dans le cadre d'une cinquième salve de sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE. Dans le même temps, l'UE a proposé d'augmenter de 500 millions d'euros le financement pour fournir des armes à l'Ukraine, qui serait porté à un total d'1,5 milliard depuis le début de l'invasion russe le 24 février alors que les Occidentaux s'attendent à une offensive sur l'est de l'Ukraine.
La Russie utilise une panoplie de procédés de camouflage pour détourner l’attention de l’Occident de l’immense catastrophe humanitaire causée par son invasion en Ukraine. Selon l’analyste ukrainien Anton Chekhovtsov, spécialiste de l’extrême droite européenne, l’un des procédés utilisés par Moscou consiste à mettre l’accent sur le régiment ukrainien Azov, que les médias russes et pro-Kremlin décrivent comme un bataillon ou une milice « fasciste » voire « néonazie ». Ce texte provient d’un podcast que Desk Russie a transcrit et traduit.
Strong measures by Europe could quickly deprive Russia of oil and gas income worth billions, experts say
La perte potentielle de revenu serait comprise entre 0,2 et 0,3 % en moyenne, à l’échelle du continent, d’après le CAE. L’impact pour la France se circonscrirait à « une baisse d’environ 0,15 à 0,3 % » du revenu national brut.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
La transition énergétique en Europe pourrait connaître « une petite accélération », en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, selon une nouvelle analyse de l'Energy Transition Research de DNV publiée ce 6 avril(1).
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Les législateurs de l’Union européenne, tous partis confondus, ont demandé à la Commission européenne de cesser de promouvoir la consommation de viande alors que la guerre en Ukraine a des répercussions sur l’approvisionnement alimentaire mondial et entraîne des pénuries de nourriture pour animaux dans l’UE.
Alors que Vladimir Poutine a annoncé jeudi que le gaz russe devrait désormais être payé en roubles, l'Union européenne, premier client de Moscou, lui a opposé un refus catégorique et affirmé envisager d'autres scénarios pour son approvisionnement. France 24 décrypte avec Francis Perrin, spécialiste des questions énergétiques à l'Iris, cette nouvelle étape du bras de fer autour de la guerre en Ukraine.
Avant la guerre, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement anticipait une croissance de 3,5 % en 2022 pour l'Ukraine et de 3 % pour la Russie.
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Vladimir Poutine a annoncé ce jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront à partir de vendredi payer en roubles depuis des comptes en Russie sous peine d'être privés d'approvisionnements, mesure touchant surtout l'Union européenne.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale" voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Storting, le Parlement monocaméral norvégien, M. Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre".
La directrice de la BCE Christine Lagarde a déclaré ce mercredi redouter que l’inflation continue sa progression si le conflit se prolonge, faisant encore s’envoler les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Le Kremlin a insisté mardi sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l'offensive russe en Ukraine. "Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C'est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu'en roubles", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L’Académie des technologies vient de publier un rapport « Sortir de la dépendance aux énergies fossiles russes »(1) dans lequel elle décrit le poids des relations énergétiques entre Europe et Russie et les pistes pour s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures russes. Morceaux choisis.
Yannick Quéau, directeur du GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité), et le politologue Tanguy Stuye sont les invités de Maxime Binet ce vendredi matin dans Il faut qu'on parle sur DH Radio. Il a évidemment été question des trois sommets sur fond ukrainien qui se sont déroulés hier à Bruxelles et qui ont réuni l'Otan, l'Union européenne et le G7.
Alors que l'Ukraine exportait massivement des céréales en Afrique, la guerre rebat les cartes et menace la sécurité alimentaire de dizaines de pays. L'Europe, qui veut assumer son "rôle nourricier", a décidé de retarder des mesures phares de son Pacte vert visant à réduire les pesticides afin de "produire plus". Une stratégie très critiquée. Plusieurs voix s'élèvent pour demander plutôt une régulation des prix du blé et surtout une meilleure répartition de la production agricole. "Il y a plus qu'assez de nourriture pour alimenter le monde", affirment 450 scientifiques.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
L’ONG Transport & Environment dénonce le recours aux biocarburants à base d’huiles végétales ou de céréales en Europe compte tenu de la menace qui pèse sur la sécurité alimentaire mondiale depuis le début de la guerre en Ukraine.
Vladimir Poutine a annoncé que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'Union européenne, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.
La Commission européenne a validé ce mercredi des mesures d’urgence pour relancer la production agricole face à la guerre en Ukraine. La suspension des jachères est au programme, en contradiction avec les objectifs verts de l’UE.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
La guerre faite à l’Ukraine a révélé l’ampleur de la dépendance européenne aux énergies fossiles. Pour se libérer de ce piège, la Commission européenne ainsi que de nombreux acteurs économiques présentent l’hydrogène comme une des solutions permettant l’indépendance énergétique et la sortie des énergies carbonées. Conte ce techno-solutionnisme illusoire, cet article offre une salutaire mise au point à partir de l’exemple de l’aviation.
L'Union européenne (UE) va approuver lundi une stratégie comprenant la constitution d'une force militaire de 5.000 combattants et s'engager sur une augmentation de ses dépenses militaires afin d'être en mesure de mener seule des interventions d'ici 2025.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a estimé jeudi que la flambée des prix va laisser des traces et que l'inflation ne reviendra pas à ses faibles niveaux d'avant la pandémie et la guerre en Ukraine. "Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l'inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie", quand l'indicateur restait durablement sous l'objectif de 2 % visé par la BCE, a déclaré Mme Lagarde lors d'un colloque à Francfort.
La synchronisation du réseau électrique ukrainien avec celui de l'Europe doit améliorer sa stabilité et éviter son "effondrement", a détaillé jeudi RTE, le gestionnaire du réseau français. Le réseau ukrainien, synchronisé avec la Russie jusqu'à la guerre, a ensuite fonctionné de manière isolée jusqu'à son rattachement à l'Europe continentale mercredi. Ce rapprochement, à l'étude depuis 2017, a été fortement accéléré à la demande de Kiev.
En pleine réunion gouvernementale rediffusée en direct à la télévision, Vladimir Poutine a souhaité adresser un message à l'Occident et à tous les Russes habitant dans cette région. En effet, alors que le gouvernement se réunissait pour discuter des mesures de soutien économique en réponse aux sanctions occidentales contre la Russie, le président a accusé les Russes vivant en Europe ou aux États-Unis d'être des traîtres. Il a affirmé que l'Occident tentait de les utiliser comme une "cinquième colonne" pour détruire la Russie.
Le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, l'instance de décision de l'organisation paneuropéenne, a décidé formellement d'exclure la Russie de l'organisation installée à Strasbourg (France). La Russie avait elle-même notifié mardi sa volonté de quitter le Conseil de l'Europe et de se détacher de la Convention européenne des droits de l'homme, mais le Comité des ministres a poursuivi sa propre procédure et décidé lui-même, de son côté, que Moscou avait franchi la ligne rouge et ne peut plus être membre.
L'économie russe "va retourner vingt ou trente ans en arrière" et Vladimir Poutine a mis en danger l'avenir de son régime en attaquant l'Ukraine, affirme dans un entretien à l'AFP Sergei Guriev, ancien conseiller économique du gouvernement russe et exilé en France. "Poutine a réussi à détruire l'économie russe en quelques semaines", affirme cet ancien économiste en chef à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), aujourd'hui professeur à Science Po Paris. Il prédit "une énorme récession" à venir et un "probable" défaut de paiement de la Russie en raison des sanctions infligées au pays par les Occidentaux.
Le réseau électrique ukrainien est désormais "connecté" au réseau européen, a annoncé mercredi Barbara Pompili, la ministre française de la Transition écologique, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE. "Nous nous y étions engagés, c'est chose faite: le réseau électrique ukrainien qui fonctionnait depuis le début de la guerre en mode isolé, est connecté depuis ce matin au réseau européen", a écrit sur Twitter la ministre, chargée de l'énergie.
La guerre perturbe fortement le commerce de céréales, dont l'Ukraine et la Russie sont les premiers fournisseurs européens.
A l'issue d'une réunion extraordinaire des ministres de la Défense, il a évoqué, sans entrer dans les détails, une déploiement supplémentaire de troupes pré-positionnées sur le flanc oriental, davantage de moyens aériens et de cybersécurité ainsi que des ordres de missions « sur une base persistante » pour des navires de guerre et sous-marins.
Le premier choc a été celui de la flambée des grains et huiles, le second est celui des engrais : la guerre en Ukraine a jeté une lumière crue sur la dépendance de l'agriculture européenne au gaz russe, premier ingrédient des fertilisants de synthèse. Le gouvernement russe a d'ores et déjà recommandé à ses producteurs d'engrais de suspendre leurs exportations. L'enjeu est majeur pour l'Union européenne, qui importe de Russie à la fois gaz et engrais.
'Allemagne, première nation industrielle en Europe, a fait état mardi d'un rebond de ses émissions de gaz à effet de serre en 2021, une tendance qui devrait se prolonger en 2022, surtout si la guerre en Ukraine oblige le pays à puiser davantage dans son charbon. "Environ 762 millions de tonnes de gaz à effet de serre ont été émis en 2021", soit "33 millions de tonnes ou 4,5 % de plus qu'en 2020", selon un communiqué du ministère de l'Economie et du Climat.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions économiques qui en ont découlé mettent en lumière les dépendances de l’Europe à son voisin russe, notamment en matière de minerais. La Russie est en effet l’un des plus grands exportateurs de matières premières minérales dans le monde.
Après la pénurie de puces électroniques, la guerre en Ukraine risque d'avoir de lourdes conséquences sur l'industrie automobile européenne. Il devrait y avoir 700.000 voitures produites en moins en raison de fermetures d'usines en Ukraine, selon des estimations de l'analyste Colin Langan de Wells Fargo. L'Ukraine est un important producteur de faisceaux de câbles.
Le directeur général de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) qui préside également le réseau des autorités de sûreté nucléaire d'Europe de l'Ouest (Wenra), s'inquiète de la "fragilisation" de la sûreté nucléaire dans l'Ukraine en guerre. "La première question me paraît être la fragilisation de la sûreté, que ce soit à cause des coupures d'alimentation électrique ou à cause des difficultés éprouvées par les personnels pour exercer leur mission" estime Olivier Gupta dans un entretien au quotidien économique français Les Echos daté de lundi.
Loin d’être une provocation, comme Vladimir Poutine l’affirme pour justifier sa guerre en Ukraine, l’élargissement de l’OTAN vers l’Est n’a pas été décidé sans prendre en compte les intérêts de la Russie.
Stagflation ? Mais avec une guerre aux portes de l'Europe et les sanctions prises contre la Russie, le risque de "stagflation", combinaison redoutée d'inflation et de stagnation économique, a "clairement augmenté", observe Carsten Brzeski, économiste à ING.
La guerre en Ukraine pourrait faire plus de dégâts à l'économie européenne que la crise du coronavirus, d'après le dirigeant du groupe automobile allemand Volkswagen, Herbert Diess. Un conflit militaire prolongé toucherait probablement la zone "beaucoup plus durement" qu'une la propagation du Covid-19, a déclaré M. Diess au Financial Times.
La guerre en Ukraine révèle les effets "délétères" du projet européen de labellisation verte, a estimé jeudi l'ONG Reclaim Finance, en prenant pour exemples le gaz et le nucléaire, deux énergies fossiles susceptibles d'être étiquetées comme "vertes" par l'Union européenne. "La taxonomie de l'UE encourage la construction de centrales à gaz qui maintiendraient ou augmenteraient la dépendance gazière de l'Union" vis-à-vis de "régimes autoritaires comme la Russie", a estimé dans un communiqué Reclaim Finance.
Selon le dernier décompte de l'ONU, publié jeudi, plus de 2,3 millions de réfugiés ont fui les combats en Ukraine. Spécialiste de l'histoire de l'exil, l'historienne Delphine Diaz revient pour France 24 sur les autres crises qui ont jalonné l'Europe depuis le XIX° siècle.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
De nouveaux moyens militaires « défensifs » ont été déployés par l’Alliance atlantique ces dernières semaines afin de « réassurer » les pays proches des frontières russe et ukrainienne.
Poutine, comme les (candidats) dictateurs du monde entier, ne supporte pas le modèle démocratique de l’UE qui défie les bases de son régime.
Baisser d'un degré le chauffage aurait un effet "pas négligeable" sur la consommation de gaz, a estimé lundi la patronne du géant énergétique français Engie, alors que les Européens cherchent à réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. Si les sanctions contre la Russie devaient être étendues à son secteur de l'énergie, face à l'invasion de l'Ukraine, "l'Europe pourrait venir à manquer de gaz l'hiver prochain", a souligné la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, sur France Inter.
La Russie a mis en garde lundi contre des "conséquences catastrophiques" pour le marché mondial de la mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte à l'intervention militaire russe en Ukraine. "Il est tout à fait évident que le refus d'acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial", a déclaré le vice-Premier ministre russe, chargé de l'Énergie, Alexandre Novak.
"Plus de 1,5 million de réfugiés venant d'Ukraine ont traversé vers les pays voisins en dix jours. Il s'agit de la crise des réfugiés qui connaît la croissance la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale", a indiqué dans un tweet le Haut Commissaire aux réfugiés Filippo Grandi.
La Russie poursuit ses livraisons de gaz à l'Europe, en passant par l'Ukraine et aux niveaux convenus, a fait savoir la société énergétique Gazprom, détenue par l'État russe.
Les États-Unis et l'Union européenne "discutent très activement" de la possibilité d'interdire les importations de pétrole russe en réponse à l'invasion de l'Ukraine, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. "Nous parlons à nos partenaires et alliés européens pour envisager, de façon coordonnée, l'idée d'interdire l'importation de pétrole russe tout en s'assurant que subsiste un stock suffisant de pétrole sur les marchés mondiaux", a-t-il dit sur la chaîne CNN.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a exprimé dimanche sa "profonde inquiétude" à la suite d'informations concernant l'interruption des communications avec la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d'Europe, dont la Russie s'est emparée vendredi. L'AIEA, organisme de surveillance des Nations unies dans le domaine du nucléaire, a déclaré dans un communiqué que l'Ukraine l'avait informée que la direction de cette centrale, située dans le sud-est du territoire ukrainien, était désormais sous les ordres des forces russes.
Si l'Europe venait à ne plus recevoir de gaz russe, les premières difficultés apparaîtraient avec le remplissage des cuves pour l'hiver prochain, a prévenu dimanche la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor dans une interview aux Echos. "Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023", a souligné la DG du groupe français. "Il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires et ce serait très dur en cas de conflit long en Ukraine".
Measures implemented this year could bring down gas imports from Russia by over one-third, with additional temporary options to deepen these cuts to well over half while still lowering emissions.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, tiendra une conférence de presse vendredi vers 10h30 sur la situation dans la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe dans le centre de l'Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, après le bombardement d'une centrale nucléaire dans le centre de l'Ukraine, en pleine invasion russe.
La centrale nucléaire de Zaporijia, à Enerhodar, dans le centre de l’Ukraine, a été touchée vendredi 4 mars par des frappes de l’armée russe. Elles ont provoqué un incendie, mais la sécurité de la centrale est « garantie », selon Kiev. Il s’agit de la plus grande centrale atomique d’Europe. Dotée de six réacteurs, elle fournit une grande partie de l’énergie du pays.
Compte tenu de l'attaque de la centrale ukrainienne de Zaporijjia par l'armée russe, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait le point sur la situation dans une conférence de presse ce vendredi matin.
Des ports et routes stratégiques ont été coupés du fait de la guerre russe contre l’Ukraine. Les marchés agricoles, notamment de maïs et de blé, sont perturbés. Les ministres européens de l’Agriculture ont annoncé des mesures de contournement.
La guerre en Ukraine a remis la question de notre (in)dépendance énergétique dans beaucoup de discussions, notamment car l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole de Russie (entre autres matières). La transition énergétique est une opportunité de faire fortement évoluer cette dépendance… Mais au risque d’en créer de nouvelles. Décryptage par Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
Le conflit risque de remettre en cause les objectifs verts de l’agriculture européenne. Lors d’une réunion informelle avec le commissaire à l’Agriculture, les ministres de l’UE ont demandé une évaluation de certaines stratégies, dont celle dite «De la ferme à la fourchette», au nom de la souveraineté alimentaire.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté ce 3 mars un plan pour réduire d’ici l’hiver prochain la dépendance de l’Union européenne aux livraisons de gaz provenant de Russie.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs Etats européens au gaz russe.
L'inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en février, à 5,8% sur un an, toujours propulsée par la flambée de l'énergie, mais aussi désormais de l'alimentation, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une folle envolée. En janvier, l'inflation avait atteint 5,1%, ce qui représentait déjà le niveau le plus élevé enregistré par l'office européen des statistiques depuis le début de cet indicateur en janvier 1997 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. Depuis novembre, il s'est hissé chaque mois un nouveau sommet historique.
L’Union européenne est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, mais elle est aussi indispensable à l’économie russe, dont elle est le premier partenaire commercial.
La Russie a été vivement condamnée pour son invasion de l'Ukraine, lundi, lors d'une "session extraordinaire d'urgence" de l'Assemblée générale des Nations unies qui pourrait durer jusqu'à mercredi. Pour traduire le rejet de la guerre, une résolution pilotée par les Européens en coordination avec l'Ukraine sera mise au vote prochainement.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est prononcée en faveur de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
Les prix du gaz naturel européen ont rebondi ce lundi. La nouvelle série de sanctions contre la Russie a alimenté les craintes de pénurie d'énergie. Le prix du mégawattheure de gaz sur le marché à terme néerlandais, la norme pour l'Europe, a augmenté de 36 % pour atteindre près de 127 euros lundi, avant de retomber légèrement à près de 108 euros.
La stratégie de Poutine a intégré le théâtre méditerranéen au front européen, les avancées en Syrie favorisant les coups de boutoir en Ukraine, avec envoi de renforts en Méditerranée orientale dès le début de l’offensive en cours.
L'opération militaire lancée par la Russie le 24 février en Ukraine a placé ce pays d'Europe de l'Est au centre des préoccupations internationales. Chronologie d'une crise dont l'origine remonte à la fin de l'année 2013 et la mobilisation place de l'Indépendance à Kiev.
The frightful noise of gunfire, bombing and children’s screams in the cities of Ukraine reverberates across Europe. The full-scale Russian invasion launched last week is an unprovoked, heinous crime perpetrated against Ukraine’s citizens, their sovereign democratic state and all the free peoples of the world. The 24th of February is a day that will live in infamy. It will not be forgiven. It will surely never be forgotten.
Pour contrer un Poutine sans limites qui a brandi la menace nucléaire, l’Union a promis de fournir des armes à Kiev. Une décision historique pour les Européens.
L'UE doit se préparer à une crise humanitaire "de proportions historiques" en Ukraine, qui pourrait aboutir à "plus de 7 millions" de personnes déplacées à l'intérieur du pays, a indiqué dimanche le commissaire européen chargé de la gestion des crises.
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de la constitution prévue dimanche.
"C'est un moment crucial pour régler une fois pour toutes cette discussion de longue date et décider de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne", a écrit samedi M. Zelensky sur le réseau social. Il a ajouté qu'il avait parlé au président du Conseil européen, Charles Michel, d'une aide supplémentaire.
Plusieurs maires de grandes villes, comme Lyon, Nancy, Saint-Etienne, ou encore Lille, ont dit qu’ils étaient prêts à accueillir des réfugiés.
Si l’on considère que l’enjeu de la sécurité en Europe est existentiel pour nos démocraties, il y a, au minimum, un prix économique à payer. Penser peser sur la Russie sans sacrifices est une illusion.
Les sanctions financières annoncées par l’Union européenne et les Etats-Unis n’ont pas stoppé l’invasion de l’Ukraine lancée par Vladimir Poutine. Ses forces armées se rapprochent de Kiev où des explosions ont été entendues dans la soirée.
Sans en donner le détail dans l’immédiat, les Vingt-Sept sont convenus dans nuit de jeudi à vendredi d’une nouvelle série de sanctions contre l’économie russe, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Les prix du pétrole se sont enflammés jeudi avant de s'apaiser un peu, l'attaque aérienne et terrestre de l'armée russe contre l'Ukraine ayant brièvement propulsé le baril de WTI américain à plus de 100 dollars, et celui de Brent à plus de 105 dollars, une première depuis 2014. Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, référence de l'or noir en Europe, qui s'envolait de 8,78% à 105,34 dollars en matinée, a clôturé en hausse de 2,27% à 99,08 dollars.
"Si vous avez une expérience du combat et que vous ne voulez plus regarder l'indécision de vos responsables politiques, vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l'Europe", a déclaré M. Zelensky.
L'Occident a échoué jusqu'ici à se mettre d'accord sur des sanctions maximalistes contre la Russie, refusant de l'exclure du système bancaire Swift, en raison principalement de craintes de plusieurs pays européens pour leur approvisionnement énergétique.
L'Europe lorgne sur le gaz et le pétrole du Golfe en quête d'alternatives aux hydrocarbures russes face à l'escalade militaire de Moscou contre l'Ukraine. Mais cette option n'a rien de simple, ni de certain, selon les experts.
Les cours du blé et du maïs, dont l'Ukraine est le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès l'ouverture, quelques heures après le début de l'invasion russe de l'Ukraine.
En réaction à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Pologne, la Roumanie et les pays baltes invoquent l’article 4 du traité constitutif de l’alliance politico-militaire, possible préalable à une riposte.
"Nous avons aujourd'hui la guerre en Europe, d'une dimension et d'un genre que nous pensions appartenir à l'Histoire" : Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, était tendu jeudi en annonçant l'activation des plans de défense collective de l'Alliance par le général Tod Wolters. L'Otan assure la défense de ses trente alliés mais n'a "pas de plan" pour intervenir en Ukraine, a-t-il réitéré. Ce que l'Otan veut éviter, c'est un débordement du conflit dans le voisinage immédiat, des pays baltes jusqu'à la Roumanie.
"C'est une tentative de déplacer par la violence les frontières en Europe, voire peut-être de rayer un pays entier de la carte mondiale", a déclaré le chancelier dans une allocution télévisée. "Nous vivons le début d'une guerre comme il n'y en a pas eu depuis plus de 75 ans en Europe", a-t-il ajouté.
Le cours des matières premières agricoles s’est envolé le 24 février, après le début des bombardements russes en Ukraine. La guerre dans le « grenier de l’Europe » fait craindre un manque d’approvisionnement.
Why do we always make the same mistake? Oh, that’s only trouble in the Balkans, we say – and then an assassination in Sarajevo sparks the first world war. Oh, Adolf Hitler’s threat to Czechoslovakia is “a quarrel in a faraway country, between people of whom we know nothing” – and then we find ourselves in the second world war. Oh, Joseph Stalin’s takeover of distant Poland after 1945 is none of our business – and soon enough we have the cold war. Now we have done it again, not waking up until it is too late to the full implications of Vladimir Putin’s seizure of Crimea in 2014. And so, on Thursday 24 February 2022, we stand here again, clothed in nothing but the shreds of our lost illusions.


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juin 2024

La Pologne et les pays baltes ont demandé jeudi à Bruxelles son aide pour renforcer leurs frontières avec le Bélarus et la Russie, limite orientale de l'Union européenne et cible, selon eux, d'attaques hybrides "sans précédent" de la part de Moscou et Minsk.
« Moment historique » pour le président du Conseil européen, Charles Michel, « jour historique » pour Volodymyr Zelensky : les superlatifs n’ont pas manqué pour saluer l’ouverture de ces négociations attendues avec impatience à Kiev, plus de deux ans après le début de l’invasion russe.
Les 27 pays de l'Union européenne ont confirmé l'ouverture mardi prochain de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, a annoncé vendredi la présidence belge du Conseil de l'UE sur le réseau X.
Les ambassadeurs des 27 Etats membres de l'UE ont approuvé jeudi un nouveau paquet "substantiel" de sanctions contre la Russie, en guerre contre l'Ukraine, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'Union européenne."Ce paquet prévoit de nouvelles mesures ciblées et renforce l'impact des sanctions existantes en resserrant les mailles du filet", a indiqué la présidence belge sur le réseau social X.
Nouveau ministre de la Défense, modernisation de l’armement financée par une économie de guerre portée à hauteur de 8,7 % du PIB… Moscou se donne les moyens de livrer un conflit dans la durée face à l’Ukraine et ses alliés.
"L'Europe n'est plus un continent de paix" depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a estimé le président Volodymyr Zelensky vendredi devant les députés français, qualifiant le président russe Vladimir Poutine "d'ennemi commun" de son pays et de l'Europe.
Alors que les pays occidentaux sont de plus en plus favorables à autoriser l'Ukraine à utiliser leurs armes pour frapper la Russie, Vladimir Poutine a menacé mercredi, lors d'une interview avec une quinzaine d'agences de presse, de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper ces mêmes intérêts occidentaux.

mai 2024

D'autres pays l'avaient fait avant l'Allemagne. L'Allemagne autorise l'Ukraine à utiliser des armes allemandes contre des cibles militaires en Russie pour se défendre des attaques lancées par Moscou, notamment dans la région de Kharkiv, a annoncé vendredi le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit.
Le président russe s'est exprimé ce mardi quant à l'usage d'armes occidentales contre le territoire russe.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé mardi vouloir permettre aux Ukrainiens de "neutraliser" les bases en Russie d'où sont tirés des missiles sur l'Ukraine. En réponse, Vladimir Poutine a menacé de "graves conséquences" en cas d'usage d'armes occidentales contre le territoire russe.
Les six pays membres de l'Otan voisins de la Russie sont tombés d'accord pour ériger une "muraille de drones" afin de défendre leurs frontières contre les "provocations", a annoncé vendredi le gouvernement lituanien.
Kirill Logvinov, représentant permanent par intérim de la Russie auprès de l’Union européenne, a récemment souligné que les conséquences de la décision de l’UE de saisir les revenus des actifs russes seraient imprévisibles. Selon lui, cette mesure marque un tournant inédit dans les relations internationales et financières entre la Russie et l’Europe.
La Belgique a déjà formé près de 2500 militaires ukrainiens, afin de les aider dans leur lutte contre l'invasion russe,...
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a proposé mardi que les alliés de l’Ukraine abattent de leur territoire les missiles russes visant son pays. "Il n’y a aucun argument légal, sécuritaire ou moral qui empêcherait nos partenaires d’abattre les missiles russes au-dessus du territoire de l’Ukraine à partir de leur territoire", a dit M. Kouleba au cours d’une conférence de presse avec son homologue allemande Annalena Baerbock.
Le président français a de nouveau assumé la possibilité d'envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine, estimant dans un entretien publié jeudi par The Economist qu'il faudrait "se poser la question" si Moscou "allait percer les lignes de front" et que Kiev le demandait.

avril 2024

Les pays occidentaux tentent de relancer leurs fournitures d’aide militaire à l’Ukraine, mais il est probablement trop tard pour inverser le cours de la guerre. L’armée russe s’est réorganisée et s’est solidement implantée dans l’est de l’Ukraine. La Russie a basculé rapidement vers une économie de guerre qui lui permet d’alimenter le front. Désormais, les troupes russes grignotent du terrain face à une armée ukrainienne en position défensive inconfortable. Des négociations s’annoncent dans les prochains mois, et pourraient être l’occasion de concessions douloureuses.
Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a indiqué mardi que vingt pays s'étaient engagés à acheter un demi-million d'obus pour l'Ukraine en dehors de l'Europe. La République tchèque a pris l'initiative d'une opération internationale de levée de fonds visant à acheter des munitions pour l'armée ukrainienne, qui en manque dans sa guerre contre la Russie. Les pays de l'UE s'étaient engagés à fournir à Kiev un million d'obus avant la fin du mois de mars dernier, mais ils n'ont pas été en mesure, faute de capacités de production suffisantes, de les livrer.

mars 2024

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a prévenu que "la guerre n’est plus un concept du passé" en Europe, désormais entrée dans l'"ère de l’avant-guerre" selon lui, lors d’un entretien accordé à la presse européenne.
Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères a déclaré mardi que l'Otan envisageait la possibilité d'abattre les missiles russes qui s'approcheraient trop des frontières de l'Alliance atlantique, deux jours après que la Pologne a signalé une violation de son espace aérien.
La Russie a lancé dimanche des attaques aériennes contre Kiev et la région de Lviv, d'après des responsables ukrainiens. La Pologne a dénoncé le survol de son territoire lors de cette attaque contre l'ouest de l'Ukraine, affirmant que des missiles russes avaient violé l'espace aérien polonais.
La reconnaissance par le Kremlin que la Russie est "en état de guerre" contre l'Ukraine "ne fait que prouver qu'il a trahi la population russe" en prétendant, depuis le 24 février 2022, qu'il ne s'agissait que d'une "opération spéciale", a affirmé vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Après l’agression de Leonid Volkov, un proche d’Alexeï Navalny, les nombreux opposants russes présents dans l’État balte s’inquiètent des suites de l’attaque attribuée au régime russe.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé vendredi l'établissement d'une coalition des alliés de l'Ukraine sur l'artillerie à longue portée, des armes réclamées par Kiev pour se défendre contre l'agresseur russe.
Les pays du G7 ont mis en garde vendredi l'Iran contre toute livraison de missiles balistiques à la Russie, qui entraînerait de "nouvelles sanctions importantes" contre Téhéran, selon un communiqué commun.
Courant 2024, cet outil européen financera à hauteur de 5 milliards d’euros des cessions de matériels ainsi que des commandes de munitions, missiles ou drones pour le compte de Kiev.
'Si la situation se dégrade' en Ukraine, 'nous devons être prêts et nous serons prêts à prendre les décisions qui...
Il est temps d’ouvrir les yeux en Europe et en Occident : Poutine s’arrêtera là où on l’arrêtera, pas avant.
Le président russe Vladimir Poutine a vanté mercredi l'armement nucléaire de son pays, le jugeant "plus avancé" que celui des Etats-Unis et assurant que son arsenal était toujours "prêt" à une guerre nucléaire.
La Gagaouzie pourrait-elle devenir une seconde Transnistrie ? C'est ce que l'on pourrait penser après que la gouverneure de cette petite région de Moldavie a reçu l’assurance de Moscou de la soutenir contre “les actions illégales” du gouvernement moldave. France 24 fait le point sur cette nouvelle porte d'entrée pour les opérations de déstabilisation russes.
La Gagaouzie et Transnistrie, régions séparatistes et autonomes de la Moldavie, comptent plus de 1 500 soldats russes sur leur territoire. Fin février 2024, ces régions pro-russes demandent le protectorat de la Russie. La présence de ces militaires se remarque de plus en plus dans ce pays candidat à l’adhésion de l’UE.
La Russie se prépare à une confrontation avec l'Otan, avertissent jeudi les services de renseignement lituaniens. Selon eux, le Kremlin a entrepris une vaste réforme militaire et étend progressivement ses capacités vers l'ouest.
La Lituanie a fermé vendredi deux nouveaux postes de contrôle frontaliers avec le Bélarus, allié de la Russie, motivant sa décision par des menaces sur la sécurité nationale.

février 2024

Le président russe Vladimir Poutine a entamé jeudi à 12H13 locales (10H13 en Belgique) son discours annuel à la Nation à Moscou, selon AFP, plus de deux ans après le lancement de son assaut contre l'Ukraine.
La Russie a assuré mercredi avoir pour "priorité" la "protection" de la population de la Transdniestrie, un territoire séparatiste prorusse de Moldavie qui a appelé Moscou à l'aide face à la "pression accrue" de Chisinau.
Une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements sont réunis à l’Elysée ce lundi 26 février, à l’invitation du président français. Objectif : renforcer le soutien à Kyiv, mis en difficulté par les troupes russes.
Emmanuel Macron n’a pas exclu cette hypothèse après une conférence organisée à Paris pour témoigner du soutien de l’Europe à Kiev après deux ans de conflit.
Le Premier ministre Alexander De Croo, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni et le Premier ministre canadien Justin Trudeau sont arrivés samedi matin à Kiev, deux ans jour pour jour après le début de l'invasion russe.
Les États membres de l'Union européenne "doivent admettre qu'ils doivent en faire davantage" pour approvisionner l'Ukraine en armes, a dit le Premier ministre Alexander De Croo samedi, lors d'une visite au Parlement à Kiev.
À une heure de Madrid, le Toledo Training Command est l’un des plus grands centres d’entraînement militaire d'Europe. Des centaines de civils ukrainiens qui ont choisi de partir pour le front sont formés dans cette base dans le cadre de la Mission d’assistance militaire de l’UE en soutien à l’Ukraine (Eumam), créée en octobre 2022. L’Espagne est l’un des meilleurs élèves en matière de formation : elle offre le plus grand nombre de modules militaires – dix cours différents – et a déjà entraîné 4 000 soldats ukrainiens. Un reportage de Rémi Cadoret, Armelle Exposito et Bertrand Aguirre.
In Munich I heard both Ukrainians and Alexei Navalny’s widow tell us why Putin must be defeated, says Guardian columnist Timothy Garton Ash
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur l’inquiétude qui se manifeste partout en Europe face à la menace russe, deux ans après l’invasion de l’Ukraine. Retour de la conscription, armées de réserve, augmentation des budgets de la Défense… De l’Estonie à l’Allemagne, en passant par la Pologne et les Balkans, le continent se mobilise et se réarme tous azimuts. Et la presse étrangère reparle avec force d’une défense européenne. Décryptage.
European and US oil and gas majors have made profits of more than a quarter of a trillion dollars since Russia invaded Ukraine, according to a new analysis by Global Witness marking two years since the conflict began. After posting record gains in 2022 off the back of soaring energy prices, the big five fossil fuel companies paid shareholders an unprecedented $111 billion in 2023. In the hottest year ever recorded, this figure is some 158 times what was pledged to vulnerable nations at last year’s COP28 climate summit.
D'après le renseignement estonien, la réforme de l'armée entreprise par Moscou témoigne que la Russie se prépare à une confrontation militaire prolongée avec l'Occident.
Le chancelier Olaf Scholz a appelé lundi les Européens à se tourner vers une production de masse de matériel militaire, en privilégiant commandes groupées et de long terme, mettant en garde contre la menace durable représentée par la Russie.
Le milliardaire s’est souvent montré dubitatif, et parfois hostile, quant à la poursuite de l’aide américaine à l’Ukraine et a même menacé de sortir de l’OTAN s’il revenait à la Maison Blanche.
Le président de la Russie a affirmé dans une longue interview diffusée jeudi, qu’une défaite de la Russie en Ukraine était «impossible» et a exclu une invasion de la Pologne ou de la Lettonie.
L'Ukraine recevra des 27 pays membres de l'Union européenne 50 milliards d'euros, a annoncé jeudi le président du Conseil européen Charles Michel. Cette aide, 33 milliards de prêts et 17 milliards de dons, est incluse dans une rallonge au budget de l'UE jusqu'en 2027.

janvier 2024

Selon le chef du commandement logistique de l’Otan, Alexander Sollfrank, l'UE doit se préparer à faire face à une attaque de la Russie dans les prochaines années.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a tenu des propos inquiétants.
C’est une pierre en plus à l’édifice de ceux qui crient à l’urgence militaire face à une guerre en Europe. La...

décembre 2023

Le président ukrainien a lancé mercredi à Oslo un appel à ses alliés européens et américains.

juin 2023

La situation en Russie, où Evgueni Prigojine, chef du groupe paramilitaire Wagner, a lancé une offensive armée, est suivie de près en Europe. Alors que Vladimir Poutine a dénoncé “un coup de poignard dans le dos”, la presse européenne scrute les développements de cette guerre ouverte, qui pourrait, selon elle, coûter très cher au Kremlin.
La destruction du barrage menace aussi l'approvisionnement en eau potable de villes comme Dnipro ou Nikolaïev.

mars 2023

Appel aux 27 Chefs d’État et de gouvernement.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme après une frappe russe sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), qui fonctionne désormais aux générateurs de secours.
La Russie a commis jeudi une "violation grave de la sécurité nucléaire" en entraînant la coupure du réseau de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia à la suite d'une frappe, a dénoncé le chef de la diplomatie européenne.

février 2023

Les mois à venir vont être difficiles, et il est impossible d’exclure une extension du conflit. Nous demandons donc à nos gouvernants de faire preuve d’écoute et de maturité dans leur action politique et d’éviter de créer de vains clivages dans la société, notamment en raison de logiques court-termistes électorales internes.
Les trois opposants à Vladimir Poutine, Leonid Gozman, Lev Ponomarev et Gennady Gudkov estiment, dans une tribune au « Monde », que la victoire de l’Ukraine ne sera que le début d’un long chemin pour la Russie, qui aura besoin de l’aide de l’Occident.
Douze mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, environ 18 % de la population ukrainienne s’est exilée, principalement en Pologne, en République tchèque et en Allemagne.
EN UN GRAPHIQUE – Pour la première fois, avec 22,28 % du mix énergétique, ces énergies renouvelables arrivent en tête des sources de production électrique de l’Union européenne.

novembre 2022

Les villes européennes ont été appelées, mercredi au Parlement européen, à faire don de générateurs électriques à l'Ukraine qui subit des coupures massives d'électricité à cause d'attaques russes sur les infrastructures. "Les Ukrainiens ont maintenant besoin d'un soutien matériel pour passer l'hiver", a insisté, lors d'une conférence de presse à Strasbourg, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, voyant dans cette initiative baptisée "Générateurs d'espoir", une "nouvelle strate d'aide pratique" envers l'Ukraine à l'arrivée de l'hiver.
Dans le texte adopté à Strasbourg, les eurodéputés ont suivi les appels de Volodymyr Zelensky à la communauté internationale pour que le régime du président Vladimir Poutine soit déclaré comme «régime terroriste».

octobre 2022

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a mis en garde contre un "nouveau tsunami migratoire" si la Russie poursuit ses attaques sur les infrastructures civiles de son pays, dans un entretien à paraître dimanche.
L'Union européenne a déclaré être en mesure de prouver la présence de drones iraniens utilisés par la Russie en Ukraine.

septembre 2022

La guerre va continuer à coûter cher aux États du monde: l'OCDE a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale l'an prochain devant les effets plus durables qu'anticipé de la guerre en Ukraine, l'Europe payant la plus grande facture.
La République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE, a appelé samedi à la création d'un tribunal international pour les crimes de guerre, après à la découverte de centaines de corps sommairement enterrés en Ukraine.
Une cargaison d’uranium russe à destination d’une usine française en Allemagne a finalement été déchargée à Dunkerque, le 13 septembre. En pleine guerre contre l’Ukraine, cette livraison irrite les collectifs allemands.
Lutte contre la corruption, réforme de la justice, État de droit : des responsables ukrainiens s’efforcent d’anticiper la fin du conflit et la reconstruction du pays.

août 2022

À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Une "catastrophe" à la centrale nucléaire de Zaporojjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "A l'abri de la station, les occupants bombardent les villes et communautés des environs", a accusé M. Zelensky dans son adresse de lundi soir. "Tout incident radioactif à la centrale nucléaire de Zaporojjia peut porter un coup aux pays de l'Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent", a poursuivi le président ukraininen.

juillet 2022

Le centre, installé au sein d'une Académie militaire, sera dirigé par "cinq représentants de la Russie, de l'Ukraine et de l'ONU, ainsi que de la Turquie, tant militaires que civils".
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé lundi qu'il réduirait dès mercredi drastiquement, à 33 millions de mètres cubes quotidiens, les livraisons de gaz russe à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine.
He has weaponised food, energy and refugees, spreading economic and political pain across the continent. Sanctions don’t work, a land for peace deal would be a disaster. Only the military route remains
La guerre en Ukraine, et son impact toujours plus grand sur les prix de l'énergie et de l'alimentation, ont poussé Bruxelles à réduire encore jeudi ses prévisions de croissance en zone euro pour cette année et l'an prochain.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
L'Union européenne doit se préparer à l'arrivée de nouvelles vagues de réfugiés poussés par la crise alimentaire aggravée par la guerre en Ukraine, a averti lundi la directrice par intérim de l'agence de garde-côtes et de garde-frontières Frontex, Aija Kalnaja.
L’accord tripartite signé avec Israël et l’Égypte le 15 juin ne réduit que partiellement la dépendance aux livraisons russes. Par ailleurs, les tensions économiques et politiques régnant dans la région risquent de gêner le projet, décrypte l’hebdomadaire hongrois “HVG”.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.

juin 2022

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Une carte blanche rédigée par les membres du Groupe du 24 février de Bruxelles (voir la liste ci-dessous). Le 24 février dernier, la Russie envahissait de façon massive l'Ukraine, faisant suite à l’annexion illégale de la Crimée et à la guerre hybride dans le Donbass depuis 2014. Des voix de plus en plus nombreuses appellent les Ukrainiens à accepter des concessions territoriales pour mettre fin au conflit – provoquant des réactions indignées de la part des Ukrainiens qui s’y opposent dans leur très large majorité.
Margarita Simonyan est la directrice de la principale chaîne de la télévision publique russe, RT. Ce média est proche du pouvoir et sert donc également de propagande au régime russe. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, l'Union européenne a d'ailleurs décidé d'interdire la diffusion de la chaîne à l'étranger.
Le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell, a accusé lundi la Russie de commettre un "véritable crime de guerre" en bloquant des exportations de céréales ukrainiennes au risque d'aggraver le risque de famine dans le monde.
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
Le président sénégalais Macky Sall, à la tête de l’Union africaine, a exhorté les Vingt-Sept à tout faire « pour libérer les stocks disponibles ».

mai 2022

Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Cet embargo sur le pétrole brut dans les 6 mois et les produits raffinés dans les 8 mois est la mesure phare mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions contre la Russie qui était bloqué jusqu'à présent par la Hongrie.
Près de 3 millions de réfugiés ukrainiens ont quitté les pays frontaliers de l'Ukraine, où ils avaient afflué après l'invasion russe, pour se déplacer vers d'autres pays européens non voisins, a indiqué vendredi le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l'ONU.
Guerre en Ukraine, guerre climatique : deux conflits territoriaux aux racines coloniales se superposent, s'entrechoquent. « Dans cet interrègne, à quoi nous raccrocher ? » Une pièce de doctrine signée Bruno Latour.
La Russie veut couper l'Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe, sauf si Kiev paye Moscou pour l'électricité produite, a indiqué un vice-Premier ministre, Marat Khousnoulline. Cette déclaration rejoint celle d'autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l'Ukraine qu'elle contrôle, la région de Kherson et une importante partie de celle de Zaporijjia.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Les positions occidentales de soutien à l'Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-saxons et les Européens de l'Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d'affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds. Joe Biden et Emmanuel Macron résument à eux deux cette discordance. Le président américain a déclaré le 26 mars que Vladimir Poutine "ne peut pas rester au pouvoir", tandis que le Français a dit le 9 mai que la paix ne se ferait pas dans "l'humiliation" de la Russie.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
L'invasion russe en Ukraine représente un choc économique historique pour le pays, explique la cheffe économiste de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) Beata Javorcik dans un entretien à l'AFP.
Les tribunaux russes ont ouvert 60 000 procédures contre les manifestants depuis 2012, selon l’enquête du journal indépendant russe, dont une partie de la rédaction a été contrainte à l’exil après l’invasion de l’Ukraine. « Le Monde » marque sa solidarité en publiant plusieurs de ses articles.
Dans un éditorial pour la journée du 9 mai, célébrée en Russie comme celle de la «Grande Victoire» contre le nazisme, Kirill Martynov, rédacteur en chef du journal Novaya Gazeta Europe, avec lequel «Libération» s’associe, s’interroge sur ce qu’est devenu son pays, aux mains d’un «sauvage» qui erre dans les «ruines d’une kleptocratie militarisée, une mallette nucléaire à la main».
Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu 32 jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta Europe », dont « Le Monde » soutient l’initiative.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
Je n’avais pas plus d’informations que ce que je lisais dans les médias. Pourtant, j’avais la certitude que cela se produirait, car je suis un réfugié syrien qui a été contraint de fuir en Europe moins de deux mois après l’entrée des forces russes en Syrie, le 30 septembre 2015. Je n’ai pas oublié ces événements déchirants.
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes. "Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.

avril 2022

"La Guerre, c’est d’abord une question d’alliance. Je vois arriver un scénario caractérisé par le fait que l’Europe sera éreintée militairement, épuisée socialement, rongée par une inflation alimentaire et énergétique. C’est un conflit qui peut durer très longtemps".
L'impact des gestes du quotidien est actuellement très souvent mentionné alors que l'Union européenne s'efforce de réduire ses importations de combustibles fossiles provenant de Russie. Dans une analyse mise en ligne le 21 avril(1), l’AIE et la Commission européenne cherchent ainsi à « sensibiliser les citoyens européens aux avantages des économies d'énergie », en chiffrant les gains potentiels pour les ménages.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
Selon le HCR, au 25 avril, 5.264.767 Ukrainiens avaient quitté leur pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février, soit 32.753 de plus que le chiffre de la veille. Si le flux s'est très nettement ralenti depuis le mois de mars, l'ONU estime néanmoins dans ses nouvelles projections que 3 millions de réfugiés supplémentaires pourraient venir s'ajouter à la cohorte de ceux qui ont déjà fuit combats et bombardements incessants, d'ici à la fin de cette année.
"Aucun Etat du monde après 1986 n'a créé de telles menaces à grande échelle pour la sécurité nucléaire en Europe et dans le monde que la Russie a créées depuis le 24 février", jour de son invasion de l'Ukraine, a déclaré le président ukrainien.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
Difficiles à produire, les automobiles neuves ont vu leurs ventes plonger dans l'Union européenne en mars, victimes des pénuries de semi-conducteurs et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi l'Association européenne des constructeurs (ACEA).
Alors que les Russes ont commencé leur offensive dans le Donbass, l’Union européenne n’a pas d’autre choix que d’intensifier ses sanctions contre la Russie et son soutien à l’Ukraine.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
Vladimir Poutine a appelé jeudi à réorienter les exportations énergétiques russes de l'Europe vers l'Asie, du fait de la crise provoquée par son offensive en Ukraine, accusant les Européens de "déstabiliser le marché" en voulant se passer d'hydrocarbures russes. "On va partir du principe qu'à l'avenir les livraisons vers l'Ouest vont baisser", a dit le président russe lors d'une réunion gouvernementale consacrée au secteur de l'énergie dans le contexte des sanctions internationales. Il faut donc "réorienter nos exportations vers les marchés au Sud et à l'Est qui croissent rapidement", a-t-il ajouté.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
Vous nous demandez si le gazoduc Brotherhood, qui traverse l’Ukraine et qui constitue l’un des quatre gazoducs qui approvisionnent l’Europe en gaz russe, est toujours en service, malgré l’offensive menée par la Russie depuis le 24 février. Et si, par ailleurs, l’activité de ce gazoduc continue de rapporter des revenus aux Ukrainiens.
Dans le bras de fer avec la Russie, la Commission Européenne veut obliger chaque pays européen à remplir ses réserves de gaz à "au moins 80%" de leurs capacités d’ici au 1er novembre 2022 puis à 90% avant chaque hiver dès 2023. Là, le quidam se dit que "si les réserves sont pleines, l’hiver est assuré." Ouf ! Car un hiver sans chauffage, ça risque de chauffer. Et bien, tout cru patate crue! Dans une stratégie qui aurait pu bien pur sortir des classeurs de nos amis consultants de McKinsey, très cher à Ursula von der Leyen et encore plus chers au Président Macron, la réalité diffère un tantinet.
Only the boldest leadership can unite the EU against the delusional tyrant in Moscow. The German chancellor has the chance to provide it
Le Produit intérieur brut de l'Ukraine va plonger de 45,1% cette année, celui de la Russie de 11,2%, selon les dernières projections de l'institution de Washington. Pour l'Ukraine, c'est bien pire que les 10% à 35% projetés il y a un mois par le Fonds monétaire international (FMI), ou les 20% annoncés le 31 mars par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Les représentants des Vingt-Sept ont décidé jeudi un embargo sur le charbon russe et la fermeture des ports européens aux navires russes, dans le cadre d'une cinquième salve de sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE. Dans le même temps, l'UE a proposé d'augmenter de 500 millions d'euros le financement pour fournir des armes à l'Ukraine, qui serait porté à un total d'1,5 milliard depuis le début de l'invasion russe le 24 février alors que les Occidentaux s'attendent à une offensive sur l'est de l'Ukraine.
La Russie utilise une panoplie de procédés de camouflage pour détourner l’attention de l’Occident de l’immense catastrophe humanitaire causée par son invasion en Ukraine. Selon l’analyste ukrainien Anton Chekhovtsov, spécialiste de l’extrême droite européenne, l’un des procédés utilisés par Moscou consiste à mettre l’accent sur le régiment ukrainien Azov, que les médias russes et pro-Kremlin décrivent comme un bataillon ou une milice « fasciste » voire « néonazie ». Ce texte provient d’un podcast que Desk Russie a transcrit et traduit.
Strong measures by Europe could quickly deprive Russia of oil and gas income worth billions, experts say
La perte potentielle de revenu serait comprise entre 0,2 et 0,3 % en moyenne, à l’échelle du continent, d’après le CAE. L’impact pour la France se circonscrirait à « une baisse d’environ 0,15 à 0,3 % » du revenu national brut.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
La transition énergétique en Europe pourrait connaître « une petite accélération », en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, selon une nouvelle analyse de l'Energy Transition Research de DNV publiée ce 6 avril(1).
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Les législateurs de l’Union européenne, tous partis confondus, ont demandé à la Commission européenne de cesser de promouvoir la consommation de viande alors que la guerre en Ukraine a des répercussions sur l’approvisionnement alimentaire mondial et entraîne des pénuries de nourriture pour animaux dans l’UE.
Alors que Vladimir Poutine a annoncé jeudi que le gaz russe devrait désormais être payé en roubles, l'Union européenne, premier client de Moscou, lui a opposé un refus catégorique et affirmé envisager d'autres scénarios pour son approvisionnement. France 24 décrypte avec Francis Perrin, spécialiste des questions énergétiques à l'Iris, cette nouvelle étape du bras de fer autour de la guerre en Ukraine.

mars 2022

Avant la guerre, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement anticipait une croissance de 3,5 % en 2022 pour l'Ukraine et de 3 % pour la Russie.
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Vladimir Poutine a annoncé ce jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront à partir de vendredi payer en roubles depuis des comptes en Russie sous peine d'être privés d'approvisionnements, mesure touchant surtout l'Union européenne.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale" voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Storting, le Parlement monocaméral norvégien, M. Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre".
La directrice de la BCE Christine Lagarde a déclaré ce mercredi redouter que l’inflation continue sa progression si le conflit se prolonge, faisant encore s’envoler les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Le Kremlin a insisté mardi sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l'offensive russe en Ukraine. "Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C'est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu'en roubles", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L’Académie des technologies vient de publier un rapport « Sortir de la dépendance aux énergies fossiles russes »(1) dans lequel elle décrit le poids des relations énergétiques entre Europe et Russie et les pistes pour s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures russes. Morceaux choisis.
Yannick Quéau, directeur du GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité), et le politologue Tanguy Stuye sont les invités de Maxime Binet ce vendredi matin dans Il faut qu'on parle sur DH Radio. Il a évidemment été question des trois sommets sur fond ukrainien qui se sont déroulés hier à Bruxelles et qui ont réuni l'Otan, l'Union européenne et le G7.
Alors que l'Ukraine exportait massivement des céréales en Afrique, la guerre rebat les cartes et menace la sécurité alimentaire de dizaines de pays. L'Europe, qui veut assumer son "rôle nourricier", a décidé de retarder des mesures phares de son Pacte vert visant à réduire les pesticides afin de "produire plus". Une stratégie très critiquée. Plusieurs voix s'élèvent pour demander plutôt une régulation des prix du blé et surtout une meilleure répartition de la production agricole. "Il y a plus qu'assez de nourriture pour alimenter le monde", affirment 450 scientifiques.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
L’ONG Transport & Environment dénonce le recours aux biocarburants à base d’huiles végétales ou de céréales en Europe compte tenu de la menace qui pèse sur la sécurité alimentaire mondiale depuis le début de la guerre en Ukraine.
Vladimir Poutine a annoncé que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'Union européenne, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.
La Commission européenne a validé ce mercredi des mesures d’urgence pour relancer la production agricole face à la guerre en Ukraine. La suspension des jachères est au programme, en contradiction avec les objectifs verts de l’UE.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
La guerre faite à l’Ukraine a révélé l’ampleur de la dépendance européenne aux énergies fossiles. Pour se libérer de ce piège, la Commission européenne ainsi que de nombreux acteurs économiques présentent l’hydrogène comme une des solutions permettant l’indépendance énergétique et la sortie des énergies carbonées. Conte ce techno-solutionnisme illusoire, cet article offre une salutaire mise au point à partir de l’exemple de l’aviation.
L'Union européenne (UE) va approuver lundi une stratégie comprenant la constitution d'une force militaire de 5.000 combattants et s'engager sur une augmentation de ses dépenses militaires afin d'être en mesure de mener seule des interventions d'ici 2025.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a estimé jeudi que la flambée des prix va laisser des traces et que l'inflation ne reviendra pas à ses faibles niveaux d'avant la pandémie et la guerre en Ukraine. "Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l'inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie", quand l'indicateur restait durablement sous l'objectif de 2 % visé par la BCE, a déclaré Mme Lagarde lors d'un colloque à Francfort.
La synchronisation du réseau électrique ukrainien avec celui de l'Europe doit améliorer sa stabilité et éviter son "effondrement", a détaillé jeudi RTE, le gestionnaire du réseau français. Le réseau ukrainien, synchronisé avec la Russie jusqu'à la guerre, a ensuite fonctionné de manière isolée jusqu'à son rattachement à l'Europe continentale mercredi. Ce rapprochement, à l'étude depuis 2017, a été fortement accéléré à la demande de Kiev.
En pleine réunion gouvernementale rediffusée en direct à la télévision, Vladimir Poutine a souhaité adresser un message à l'Occident et à tous les Russes habitant dans cette région. En effet, alors que le gouvernement se réunissait pour discuter des mesures de soutien économique en réponse aux sanctions occidentales contre la Russie, le président a accusé les Russes vivant en Europe ou aux États-Unis d'être des traîtres. Il a affirmé que l'Occident tentait de les utiliser comme une "cinquième colonne" pour détruire la Russie.
Le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, l'instance de décision de l'organisation paneuropéenne, a décidé formellement d'exclure la Russie de l'organisation installée à Strasbourg (France). La Russie avait elle-même notifié mardi sa volonté de quitter le Conseil de l'Europe et de se détacher de la Convention européenne des droits de l'homme, mais le Comité des ministres a poursuivi sa propre procédure et décidé lui-même, de son côté, que Moscou avait franchi la ligne rouge et ne peut plus être membre.
L'économie russe "va retourner vingt ou trente ans en arrière" et Vladimir Poutine a mis en danger l'avenir de son régime en attaquant l'Ukraine, affirme dans un entretien à l'AFP Sergei Guriev, ancien conseiller économique du gouvernement russe et exilé en France. "Poutine a réussi à détruire l'économie russe en quelques semaines", affirme cet ancien économiste en chef à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), aujourd'hui professeur à Science Po Paris. Il prédit "une énorme récession" à venir et un "probable" défaut de paiement de la Russie en raison des sanctions infligées au pays par les Occidentaux.
Le réseau électrique ukrainien est désormais "connecté" au réseau européen, a annoncé mercredi Barbara Pompili, la ministre française de la Transition écologique, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE. "Nous nous y étions engagés, c'est chose faite: le réseau électrique ukrainien qui fonctionnait depuis le début de la guerre en mode isolé, est connecté depuis ce matin au réseau européen", a écrit sur Twitter la ministre, chargée de l'énergie.
La guerre perturbe fortement le commerce de céréales, dont l'Ukraine et la Russie sont les premiers fournisseurs européens.
A l'issue d'une réunion extraordinaire des ministres de la Défense, il a évoqué, sans entrer dans les détails, une déploiement supplémentaire de troupes pré-positionnées sur le flanc oriental, davantage de moyens aériens et de cybersécurité ainsi que des ordres de missions « sur une base persistante » pour des navires de guerre et sous-marins.
Le premier choc a été celui de la flambée des grains et huiles, le second est celui des engrais : la guerre en Ukraine a jeté une lumière crue sur la dépendance de l'agriculture européenne au gaz russe, premier ingrédient des fertilisants de synthèse. Le gouvernement russe a d'ores et déjà recommandé à ses producteurs d'engrais de suspendre leurs exportations. L'enjeu est majeur pour l'Union européenne, qui importe de Russie à la fois gaz et engrais.
'Allemagne, première nation industrielle en Europe, a fait état mardi d'un rebond de ses émissions de gaz à effet de serre en 2021, une tendance qui devrait se prolonger en 2022, surtout si la guerre en Ukraine oblige le pays à puiser davantage dans son charbon. "Environ 762 millions de tonnes de gaz à effet de serre ont été émis en 2021", soit "33 millions de tonnes ou 4,5 % de plus qu'en 2020", selon un communiqué du ministère de l'Economie et du Climat.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions économiques qui en ont découlé mettent en lumière les dépendances de l’Europe à son voisin russe, notamment en matière de minerais. La Russie est en effet l’un des plus grands exportateurs de matières premières minérales dans le monde.
Après la pénurie de puces électroniques, la guerre en Ukraine risque d'avoir de lourdes conséquences sur l'industrie automobile européenne. Il devrait y avoir 700.000 voitures produites en moins en raison de fermetures d'usines en Ukraine, selon des estimations de l'analyste Colin Langan de Wells Fargo. L'Ukraine est un important producteur de faisceaux de câbles.
Le directeur général de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) qui préside également le réseau des autorités de sûreté nucléaire d'Europe de l'Ouest (Wenra), s'inquiète de la "fragilisation" de la sûreté nucléaire dans l'Ukraine en guerre. "La première question me paraît être la fragilisation de la sûreté, que ce soit à cause des coupures d'alimentation électrique ou à cause des difficultés éprouvées par les personnels pour exercer leur mission" estime Olivier Gupta dans un entretien au quotidien économique français Les Echos daté de lundi.
Loin d’être une provocation, comme Vladimir Poutine l’affirme pour justifier sa guerre en Ukraine, l’élargissement de l’OTAN vers l’Est n’a pas été décidé sans prendre en compte les intérêts de la Russie.
Stagflation ? Mais avec une guerre aux portes de l'Europe et les sanctions prises contre la Russie, le risque de "stagflation", combinaison redoutée d'inflation et de stagnation économique, a "clairement augmenté", observe Carsten Brzeski, économiste à ING.
La guerre en Ukraine pourrait faire plus de dégâts à l'économie européenne que la crise du coronavirus, d'après le dirigeant du groupe automobile allemand Volkswagen, Herbert Diess. Un conflit militaire prolongé toucherait probablement la zone "beaucoup plus durement" qu'une la propagation du Covid-19, a déclaré M. Diess au Financial Times.
La guerre en Ukraine révèle les effets "délétères" du projet européen de labellisation verte, a estimé jeudi l'ONG Reclaim Finance, en prenant pour exemples le gaz et le nucléaire, deux énergies fossiles susceptibles d'être étiquetées comme "vertes" par l'Union européenne. "La taxonomie de l'UE encourage la construction de centrales à gaz qui maintiendraient ou augmenteraient la dépendance gazière de l'Union" vis-à-vis de "régimes autoritaires comme la Russie", a estimé dans un communiqué Reclaim Finance.
Selon le dernier décompte de l'ONU, publié jeudi, plus de 2,3 millions de réfugiés ont fui les combats en Ukraine. Spécialiste de l'histoire de l'exil, l'historienne Delphine Diaz revient pour France 24 sur les autres crises qui ont jalonné l'Europe depuis le XIX° siècle.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
De nouveaux moyens militaires « défensifs » ont été déployés par l’Alliance atlantique ces dernières semaines afin de « réassurer » les pays proches des frontières russe et ukrainienne.
Poutine, comme les (candidats) dictateurs du monde entier, ne supporte pas le modèle démocratique de l’UE qui défie les bases de son régime.
Baisser d'un degré le chauffage aurait un effet "pas négligeable" sur la consommation de gaz, a estimé lundi la patronne du géant énergétique français Engie, alors que les Européens cherchent à réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. Si les sanctions contre la Russie devaient être étendues à son secteur de l'énergie, face à l'invasion de l'Ukraine, "l'Europe pourrait venir à manquer de gaz l'hiver prochain", a souligné la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, sur France Inter.
La Russie a mis en garde lundi contre des "conséquences catastrophiques" pour le marché mondial de la mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte à l'intervention militaire russe en Ukraine. "Il est tout à fait évident que le refus d'acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial", a déclaré le vice-Premier ministre russe, chargé de l'Énergie, Alexandre Novak.
"Plus de 1,5 million de réfugiés venant d'Ukraine ont traversé vers les pays voisins en dix jours. Il s'agit de la crise des réfugiés qui connaît la croissance la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale", a indiqué dans un tweet le Haut Commissaire aux réfugiés Filippo Grandi.
La Russie poursuit ses livraisons de gaz à l'Europe, en passant par l'Ukraine et aux niveaux convenus, a fait savoir la société énergétique Gazprom, détenue par l'État russe.
Les États-Unis et l'Union européenne "discutent très activement" de la possibilité d'interdire les importations de pétrole russe en réponse à l'invasion de l'Ukraine, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. "Nous parlons à nos partenaires et alliés européens pour envisager, de façon coordonnée, l'idée d'interdire l'importation de pétrole russe tout en s'assurant que subsiste un stock suffisant de pétrole sur les marchés mondiaux", a-t-il dit sur la chaîne CNN.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a exprimé dimanche sa "profonde inquiétude" à la suite d'informations concernant l'interruption des communications avec la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d'Europe, dont la Russie s'est emparée vendredi. L'AIEA, organisme de surveillance des Nations unies dans le domaine du nucléaire, a déclaré dans un communiqué que l'Ukraine l'avait informée que la direction de cette centrale, située dans le sud-est du territoire ukrainien, était désormais sous les ordres des forces russes.
Si l'Europe venait à ne plus recevoir de gaz russe, les premières difficultés apparaîtraient avec le remplissage des cuves pour l'hiver prochain, a prévenu dimanche la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor dans une interview aux Echos. "Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023", a souligné la DG du groupe français. "Il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires et ce serait très dur en cas de conflit long en Ukraine".
Measures implemented this year could bring down gas imports from Russia by over one-third, with additional temporary options to deepen these cuts to well over half while still lowering emissions.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, tiendra une conférence de presse vendredi vers 10h30 sur la situation dans la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe dans le centre de l'Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, après le bombardement d'une centrale nucléaire dans le centre de l'Ukraine, en pleine invasion russe.
La centrale nucléaire de Zaporijia, à Enerhodar, dans le centre de l’Ukraine, a été touchée vendredi 4 mars par des frappes de l’armée russe. Elles ont provoqué un incendie, mais la sécurité de la centrale est « garantie », selon Kiev. Il s’agit de la plus grande centrale atomique d’Europe. Dotée de six réacteurs, elle fournit une grande partie de l’énergie du pays.
Compte tenu de l'attaque de la centrale ukrainienne de Zaporijjia par l'armée russe, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait le point sur la situation dans une conférence de presse ce vendredi matin.
Des ports et routes stratégiques ont été coupés du fait de la guerre russe contre l’Ukraine. Les marchés agricoles, notamment de maïs et de blé, sont perturbés. Les ministres européens de l’Agriculture ont annoncé des mesures de contournement.
La guerre en Ukraine a remis la question de notre (in)dépendance énergétique dans beaucoup de discussions, notamment car l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole de Russie (entre autres matières). La transition énergétique est une opportunité de faire fortement évoluer cette dépendance… Mais au risque d’en créer de nouvelles. Décryptage par Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
Le conflit risque de remettre en cause les objectifs verts de l’agriculture européenne. Lors d’une réunion informelle avec le commissaire à l’Agriculture, les ministres de l’UE ont demandé une évaluation de certaines stratégies, dont celle dite «De la ferme à la fourchette», au nom de la souveraineté alimentaire.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté ce 3 mars un plan pour réduire d’ici l’hiver prochain la dépendance de l’Union européenne aux livraisons de gaz provenant de Russie.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs Etats européens au gaz russe.
L'inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en février, à 5,8% sur un an, toujours propulsée par la flambée de l'énergie, mais aussi désormais de l'alimentation, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une folle envolée. En janvier, l'inflation avait atteint 5,1%, ce qui représentait déjà le niveau le plus élevé enregistré par l'office européen des statistiques depuis le début de cet indicateur en janvier 1997 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. Depuis novembre, il s'est hissé chaque mois un nouveau sommet historique.
L’Union européenne est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, mais elle est aussi indispensable à l’économie russe, dont elle est le premier partenaire commercial.
La Russie a été vivement condamnée pour son invasion de l'Ukraine, lundi, lors d'une "session extraordinaire d'urgence" de l'Assemblée générale des Nations unies qui pourrait durer jusqu'à mercredi. Pour traduire le rejet de la guerre, une résolution pilotée par les Européens en coordination avec l'Ukraine sera mise au vote prochainement.

février 2022

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est prononcée en faveur de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
Les prix du gaz naturel européen ont rebondi ce lundi. La nouvelle série de sanctions contre la Russie a alimenté les craintes de pénurie d'énergie. Le prix du mégawattheure de gaz sur le marché à terme néerlandais, la norme pour l'Europe, a augmenté de 36 % pour atteindre près de 127 euros lundi, avant de retomber légèrement à près de 108 euros.
La stratégie de Poutine a intégré le théâtre méditerranéen au front européen, les avancées en Syrie favorisant les coups de boutoir en Ukraine, avec envoi de renforts en Méditerranée orientale dès le début de l’offensive en cours.
L'opération militaire lancée par la Russie le 24 février en Ukraine a placé ce pays d'Europe de l'Est au centre des préoccupations internationales. Chronologie d'une crise dont l'origine remonte à la fin de l'année 2013 et la mobilisation place de l'Indépendance à Kiev.
The frightful noise of gunfire, bombing and children’s screams in the cities of Ukraine reverberates across Europe. The full-scale Russian invasion launched last week is an unprovoked, heinous crime perpetrated against Ukraine’s citizens, their sovereign democratic state and all the free peoples of the world. The 24th of February is a day that will live in infamy. It will not be forgiven. It will surely never be forgotten.
Pour contrer un Poutine sans limites qui a brandi la menace nucléaire, l’Union a promis de fournir des armes à Kiev. Une décision historique pour les Européens.
L'UE doit se préparer à une crise humanitaire "de proportions historiques" en Ukraine, qui pourrait aboutir à "plus de 7 millions" de personnes déplacées à l'intérieur du pays, a indiqué dimanche le commissaire européen chargé de la gestion des crises.
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de la constitution prévue dimanche.
"C'est un moment crucial pour régler une fois pour toutes cette discussion de longue date et décider de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne", a écrit samedi M. Zelensky sur le réseau social. Il a ajouté qu'il avait parlé au président du Conseil européen, Charles Michel, d'une aide supplémentaire.
Plusieurs maires de grandes villes, comme Lyon, Nancy, Saint-Etienne, ou encore Lille, ont dit qu’ils étaient prêts à accueillir des réfugiés.
Si l’on considère que l’enjeu de la sécurité en Europe est existentiel pour nos démocraties, il y a, au minimum, un prix économique à payer. Penser peser sur la Russie sans sacrifices est une illusion.
Les sanctions financières annoncées par l’Union européenne et les Etats-Unis n’ont pas stoppé l’invasion de l’Ukraine lancée par Vladimir Poutine. Ses forces armées se rapprochent de Kiev où des explosions ont été entendues dans la soirée.
Sans en donner le détail dans l’immédiat, les Vingt-Sept sont convenus dans nuit de jeudi à vendredi d’une nouvelle série de sanctions contre l’économie russe, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Les prix du pétrole se sont enflammés jeudi avant de s'apaiser un peu, l'attaque aérienne et terrestre de l'armée russe contre l'Ukraine ayant brièvement propulsé le baril de WTI américain à plus de 100 dollars, et celui de Brent à plus de 105 dollars, une première depuis 2014. Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, référence de l'or noir en Europe, qui s'envolait de 8,78% à 105,34 dollars en matinée, a clôturé en hausse de 2,27% à 99,08 dollars.
"Si vous avez une expérience du combat et que vous ne voulez plus regarder l'indécision de vos responsables politiques, vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l'Europe", a déclaré M. Zelensky.
L'Occident a échoué jusqu'ici à se mettre d'accord sur des sanctions maximalistes contre la Russie, refusant de l'exclure du système bancaire Swift, en raison principalement de craintes de plusieurs pays européens pour leur approvisionnement énergétique.
L'Europe lorgne sur le gaz et le pétrole du Golfe en quête d'alternatives aux hydrocarbures russes face à l'escalade militaire de Moscou contre l'Ukraine. Mais cette option n'a rien de simple, ni de certain, selon les experts.
Les cours du blé et du maïs, dont l'Ukraine est le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès l'ouverture, quelques heures après le début de l'invasion russe de l'Ukraine.
En réaction à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Pologne, la Roumanie et les pays baltes invoquent l’article 4 du traité constitutif de l’alliance politico-militaire, possible préalable à une riposte.
"Nous avons aujourd'hui la guerre en Europe, d'une dimension et d'un genre que nous pensions appartenir à l'Histoire" : Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, était tendu jeudi en annonçant l'activation des plans de défense collective de l'Alliance par le général Tod Wolters. L'Otan assure la défense de ses trente alliés mais n'a "pas de plan" pour intervenir en Ukraine, a-t-il réitéré. Ce que l'Otan veut éviter, c'est un débordement du conflit dans le voisinage immédiat, des pays baltes jusqu'à la Roumanie.
"C'est une tentative de déplacer par la violence les frontières en Europe, voire peut-être de rayer un pays entier de la carte mondiale", a déclaré le chancelier dans une allocution télévisée. "Nous vivons le début d'une guerre comme il n'y en a pas eu depuis plus de 75 ans en Europe", a-t-il ajouté.
Le cours des matières premières agricoles s’est envolé le 24 février, après le début des bombardements russes en Ukraine. La guerre dans le « grenier de l’Europe » fait craindre un manque d’approvisionnement.
Why do we always make the same mistake? Oh, that’s only trouble in the Balkans, we say – and then an assassination in Sarajevo sparks the first world war. Oh, Adolf Hitler’s threat to Czechoslovakia is “a quarrel in a faraway country, between people of whom we know nothing” – and then we find ourselves in the second world war. Oh, Joseph Stalin’s takeover of distant Poland after 1945 is none of our business – and soon enough we have the cold war. Now we have done it again, not waking up until it is too late to the full implications of Vladimir Putin’s seizure of Crimea in 2014. And so, on Thursday 24 February 2022, we stand here again, clothed in nothing but the shreds of our lost illusions.