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Exploiter les vivants, c'est ce que le capitalisme fait depuis toujours, et qui trouve aujourd'hui ses limites, Paul Guillibert propose de renouveler à cette aune la philosophie de l'environnement.
Les sanctions économiques prises par les États-Unis et leurs alliés contre la Russie sont sans précédent : pour la première fois dans la mondialisation d’après-guerre, les sanctions les plus fortes — le gel des avoirs de la banque centrale et l’interdiction des exportations de produits technologiques — ont été appliquées contre une puissance de premier plan. Déployées simultanément sur les terrains financier et économique, elles rendent visible et concret tout le potentiel de l’arme économique, appuyée sur les structures de pouvoir liées au crédit et à la production, pour reprendre la terminologie de Susan Strange1 — autrement dit, combinant ce que Nicholas Mulder2 nomme l’approche du Trésor et celle de l’Amirauté, la première cherchant à assécher l’accès aux devises, la seconde aux approvisionnements stratégiques.
La contestation sociale a pris ces dernières années des formes nouvelles. En parallèle, le pouvoir s'est employé, de diverses manières, à les délégitimer et à les réprimer, alors que celles-ci bénéficiaient, souvent, d'un important soutien dans l'opinion. Le petit livre que vient de leur consacrer le sociologue Manuel Cervera-Marzal vise à contrecarrer un tel processus d'invalidation-invisibilisation, indigne d'une vraie démocratie.
Aménager notre territoire de manière préventive devient une nécessité criante alors que tout indique que nous entrons dans une nouvelle ère de risques climatiques, sanitaires, économiques...
Le moineau friquet disparaît inexorablement de nos campagnes, victime d’un mode de vie et d’un aménagement du territoire de plus en plus aseptisés. Natagora tire la sonnette d’alarme.