Sélection du moment:
Une revue de près de 1 000 études, parue ce mercredi 8 mai, montre que les activités humaines augmentent le risque infectieux touchant les plantes, les animaux et les individus.
Et si la protection de la biodiversité était le meilleur antidote aux épidémies virales ? C’est l’objet de l’enquête menée par Marie-Monique Robin auprès de soixante-deux scientifiques pour son ouvrage La Fabrique des pandémies. La journaliste d’investigation y décortique les liens entre biodiversité et santé. Elle appelle ainsi à repenser notre rapport à la nature pour éviter une « épidémie de pandémies ».
La santé des humains et celle des écosystèmes sont directement liées et les pandémies sont une conséquence de la destruction des milieux naturels, selon le dernier rapport de l’IPBES. Le congrès de l’UICN est donc l’occasion de convaincre de nouveaux pays d’adhérer à l’alliance internationale sur les zoonoses créée par la France en janvier dernier.
The root cause of pandemics – the destruction of nature – is being ignored, scientists have warned. The focus of world leaders on responding to future outbreaks overlooks the far cheaper and more effective strategy of stopping the spillover of disease from animals to humans in the first place, they have said. The razing of forests and hunting of wildlife is increasingly bringing animals and the microbes they harbour into contact with people and livestock. About 70% of new infectious diseases have come from animals, including Covid-19, Sars, bird flu, Ebola and HIV.
- Belga
abs_empty
abs_empty
Tandis que la destruction de l’habitat d’innombrables espèces vivantes et de ces espèces elles-mêmes s’intensifie au niveau mondial, la présente pandémie de coronavirus pourrait n’être que le début d’une ère de pandémies internationales.