8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Frédéric Chomé est un physicien belge, fondateur et manager général de Factor-X – the Climate Consulting Group, un bureau de conseil en stratégie climatique et développement durable à destination des entreprises et des pouvoirs publics à travers l’Europe. Aider les citoyens, les communautés et les entreprises du monde à réduire leurs émissions de GES en agissant sur la consommation d'énergie, les transports, la gestion des déchets et les comportements d'approvisionnement. Frédéric nous parle de la place de l'argent dans les banques, l'impact colossal du carbone derrière et comment y remédier.
GreenFlex et l’ADEME ont présenté la vingtième édition du Baromètre de la Consommation Responsable. Cette étude démontre que 70% des consommateurs déclarent aujourd’hui reconnaître le lien direct entre leurs choix de consommation et l’avenir de la planète. Un constat qui doit aussi amener les entreprises et leurs marques à revoir leurs concepts de production et de communication.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
Réduire de moitié la consommation actuelle de viande en France, pour tomber à 450 grammes maximum par semaine, permettrait d'atteindre les objectifs climatiques fixés pour le pays, affirme une étude du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition publiée mardi.

2023

L’humanité n’a jamais utilisé autant de charbon, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ce vendredi 15 décembre. Mais le recours à cette énergie fossile devrait décroître à partir de 2024.
Bahreïn a enregistré la plus forte consommation d'électricité "de son histoire" avec des records de chaleur de 46 degrés Celsius prévus vendredi, selon les autorités.La région du Golfe, déjà l'une des plus chaude du monde, n'échappe pas à la vague chaleur mondiale, en partie liée au changement climatique selon les experts, Bahreïn et ses un million et demi d'habitants subissant des températures et une humidité particulièrement fortes.
Le charbon a encore de beaux jours devant lui. Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), sa consommation a augmenté de 3,3 % en 2022, pour atteindre 8,3 milliards de tonnes. Un record.
Selon l’Agence Internationale de l’Energie, l’appétit pour le charbon était à son plus haut historique en 2022 et la tendance se poursuivra en 2023. Une mauvaise nouvelle à l’heure où les émissions de gaz à effet de serre doivent baisser.
La Fabrique des Consom'Acteurs: vers une déconsommation des productions industrielles, pour un consommation active, citoyenne, raisonnable et respectueuse de notre environnement.
En 2022, les subventions mondiales soutenant la consommation d'énergies fossiles « ont grimpé en flèche à plus de 1 000 milliards de dollars », selon les dernières estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) présentées ce 16 février(1). Une envolée des subventions à la consommation en 2022
Surconsommation, creusement des inégalités, effondrement du vivant, réchauffement climatique… Face aux maux de nos sociétés contemporaines, des philosophes ont tenté de penser l’autolimitation joyeuse. Introduction à une notion-clé.

2022

Malgré les objectifs de neutralité carbone, la consommation de charbon ne cesse de croître. Pour quelles raisons ? Et pour combien de temps ?
La consommation mondiale de charbon « ne devrait augmenter que légèrement en 2022, mais suffisamment pour atteindre un niveau record dans le contexte de la crise énergétique », selon le nouveau rapport dédié à cette énergie publié ce 16 décembre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE)(1). Un nouveau pic après 2013 En 2021, la consommation mondiale de charbon avait augmenté de 6% par rapport à l'année précédente : ce rebond était du à une forte reprise économique (en particulier en Chine et en Inde) après les confinements liés au Covid-19.
La consommation mondiale de charbon, première source d'émissions de CO2, devrait atteindre un nouveau record en 2022, sous l'effet notamment d'une demande accrue, bien que temporaire, venue d'Europe, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi. Cette consommation mondiale devrait croître d'1,2% par rapport à l'an dernier, à plus de 8 milliards de tonnes, battant un record de 2013, selon le rapport annuel sur le charbon élaboré par l'institution. Cette demande globale devrait ensuite se maintenir à peu près à ce niveau jusqu'à 2025, "en l'absence d'efforts supplémentaires pour accélérer la transition énergétique", estime l'AIE, qui entrevoit un recul dans les économies avancées mais une demande toujours "robuste" en Asie.
Rouler à 110 au lieu de 130 permet d’économiser instantanément jusqu’à 20% à 25% de carburant : bon pour le pouvoir d’achat comme pour le changement climatique. Des personnalités, dont Jean Jouzel et Dominique Bourg, proposent à chacun d’interpeller son député pour qu’il se positionne en faveur de cette mesure.
Cyrus Farhangi, brillant vulgarisateur sur les questions environnementales, partage 11 de ses 17 mesures, proposées à titre d'exemple de ce qui serait à la hauteur des enjeux. Selon lui, il est impossible d'éviter les catastrophes à venir si nous ne limitons pas la consommation et la production, à commencer par celle des pays riches.
Ses experts ont chiffré l’impact de cinquante mesures, essentiellement pour les bâtiments privés et publics, qui peuvent être mises en place rapidement, avoir un coût nul ou faible et être acceptables par chacun.
Ceci n’est pas un roman mais une histoire vraie. Ce livre, à mi-chemin entre le guide et l’ouvrage scientifique, dresse le bilan de la situation climatique actuelle, de l’état de la biodiversité, de la qualité de l’eau et des sols ainsi que de la santé humaine.
En France, 45% de la consommation d’eau annuelle est du fait des agriculteurs. Alors que la ressource se raréfie en raison du réchauffement climatique, l’agriculture intensive continue de dépenser sans compter. Mais ce modèle qui dépend en grande partie de l’or bleu n’est plus viable, et des solutions pour en limiter la consommation existent.
Les services météorologiques britanniques ont émis mardi une alerte à la "chaleur extrême" pour cette semaine, poussant la compagnie alimentant Londres en eau à annoncer de prochaines restrictions sur la consommation. L'Angleterre a connu un hiver et un printemps exceptionnellement secs, aggravés par le mois de juillet le plus sec depuis 1935, voire jamais enregistré dans le sud.
Un groupe de chercheurs, dirigé par un scientifique de l’UNSW spécialisé dans le développement durable, a passé en revue les discussions universitaires existantes sur le lien entre la richesse, l’économie et les impacts associés, pour arriver à une conclusion claire : la technologie ne nous mènera pas loin dans la voie du développement durable – nous avons besoin de changements profonds dans notre mode de vie et de paradigmes économiques différents. Dans leur étude, publiée dans Nature Communications et intitulée « Scientists’ Warning on Affluence », les chercheurs ont résumé les preuves disponibles, en identifiant les solutions possibles.
Afin de mieux résister à la baisse drastique des approvisionnements russes, voire leur possible arrêt, Bruxelles recense à l'intention des Vingt-Sept les mesures permettant de réduire la consommation européenne de l'ordre de 25 à 60 milliards de m³.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord lundi sur des objectifs contraignants pour réduire leur consommation d'énergie et accélérer l'essor des renouvelables, mais ont reporté à plus tard les ajustements jugés nécessaires pour mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de la Russie. Réunis au Luxembourg, les ministres de l’Énergie se sont prononcé sur deux volets du plan climatique dévoilé en juillet 2021 par la Commission européenne, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE par rapport à 1990.
Il y a deux mois, c’est dans un assourdissant mutisme médiatique que le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a publié le dernier volet de son sixième cycle d’évaluation, intitulé « Atténuation du changement climatique ». Pour rappel, le GIEC a été créé en 1988 par les Nations unies dans le but de rassembler et synthétiser les travaux pluridisciplinaires sur le changement climatique1. Sans équivoque et sans surprise, ses membres réaffirment la nécessité d’agir radicalement dans les années à venir afin d’inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre pour demeurer sous la barre des 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Près de 3000 pages sont ainsi consacrées aux solutions qui s’offrent à l’humanité pour atteindre cet objectif.
La communication environnementale semble arrivée à un tournant de sa jeune histoire. Ces dernières années, une nouvelle forme de discours est apparue, mettant l’accent sur les solutions, les alternatives. En aurait-on fini avec les images d’ours polaire isolé sur une banquise à la dérive et autres visions catastrophistes ?
« Surconsommation : l’impasse » (3/5). Pour réduire l’impact de l’alimentation et de l’élevage sur le réchauffement climatique, il faudra transformer le contenu de nos assiettes et nos modes de production. Mais aussi accompagner les agriculteurs vers cette transition difficile et revoir nos politiques publiques.
« Surconsommation : l’impasse » (1/5). La réduction des émissions de gaz à effet de serre se heurte au maintien de nos modes de vie.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a estimé mercredi, lors de l'assemblée générale du groupe, que l'objectif d'une baisse de 30% de la consommation de produits pétroliers d'ici dix ans, tel qu'envisagé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), n'était pas tenable.
« Is your journey really necessary ? ». Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.
Un investisseur institutionnel a critiqué le plan de transition climat de Shell, estimant qu'il ne diminuait pas assez la consommation de pétrole, avant l'assemblée générale du géant de l'énergie la semaine prochaine, dans le viseur des militants écologistes.
En route vers l'abîme ? L’Énergie du déni. Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2, Vincent Mignerot, Rue de l’échiquier, 2021, 92 p., 11 €. Laurent Testot Mensuel N° 348 - Juin 2022 En route vers l'abîme ? Est-il possible de réussir une transition énergétique d’ici à 2050, comme s’y sont engagés les États suite à l’accord de Paris sur le climat signé en 2015 ? Vaste question soulevée par Vincent Mignerot dans cet opuscule. Si la réponse est oui, nous pouvons espérer surmonter ce qui ne sera qu’une crise climatique : un défi passager que nos économies peuvent relever en cessant d’utiliser des énergies fossiles perturbant le climat et en leur substituant des énergies renouvelables, voire nucléaires, qui n’émettront pas de gaz à effet de serre. Si la réponse devait être non (et la démonstration de l’auteur incite à le penser), nous serions incapables d’éviter une « catastrophe climatique qui mettrait en danger l’habitabilité du monde ». Le grand récit de la transition énergétique i
La situation de l’UE s’applique également à la France. La production de gaz en France (gaz de mine et biogaz) était de 2,4 TWh PCS (milliards de kWh en pouvoir calorifique supérieur) en 2020, ce qui ne représente qu’environ 1 % de sa consommation. La majeure partie du gaz consommé par la France est donc importé, et provient de Norvège (36 %), de Russie (17 %), d’Algérie (8 %), du reste de l’UE (8 %), du Nigeria (7 %), du Qatar (2 %) mais également de sources dont l’état français ne précise pas la provenance (22 %).
La production et la consommation de charbon en Europe ont augmenté en 2021 par rapport à l’année 2020 d’après les dernières données d’Eurostat. Les chiffres sont repartis à la hausse alors qu’une nette diminution était en marche depuis 2019.
Une étude de l'université de Bonn en Allemagne explique que cette réduction de la consommation aurait des effets non seulement sur l'environnement mais également économiques et sur la santé.
Cette notion de sobriété est ancienne mais aujourd'hui, elle revient sur le devant de la scène. À l'inverse de la surconsommation, rechercher la sobriété vise à modérer la production et la demande d'énergie, de biens et de services pour réduire les émissions de CO2. Concrètement, cette démarche passe par la mise en œuvre de mesures politiques contraignantes qui visent à changer les modes de vie.
Pour garantir un avenir vivable, la consommation d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), particulièrement polluantes, doit être drastiquement réduite. C’est ce qu’a rappelé le dernier rapport du Giec publié lundi. Quelques jours plus tard, alors qu’il faudrait couper le robinet, le Canada annonce qu’il donne son aval pour la construction d’un grand projet pétrolier controversé dans l’océan Atlantique.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Les fabricants de plastique vont devoir se désintoxiquer du pétrole fossile, les mesures déjà décidées pour freiner la consommation étant loin de suffire pour tenir les objectifs climatiques de Paris et Glasgow, admet pour la première fois lundi l'industrie européenne dans une étude qu'elle a commanditée. Selon l'étude "Reshaping plastics", l'industrie européenne du plastique doit se réorganiser et investir massivement dans les cinq ans à venir dans différentes "innovations radicales", de manière à rendre la production de plus en plus "circulaire", tout en réduisant drastiquement sa consommation de pétrole brut, ses émissions de CO2, et en traitant la question des déchets.
L’implantation de la 5G au pays pourrait se traduire par une augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment en raison de la fabrication d’une multitude d’objets qui seront connectés et de la consommation énergétique qui s’ensuivra. Mais l’industrie croit, au contraire, que l’arrivée de la 5G se traduira par une amélioration de la performance énergétique des réseaux mobiles, ce qui favoriserait une baisse des émissions de GES. État des lieux.
Cet impôt ne suffira pas pour réduire l’empreinte environnementale des milliardaires. Soyons plus ambitieux en taxant la consommation des produits haut de gamme polluants ou en instaurant des frais de notaires progressifs sur les biens immobiliers de prestige.
Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir.
Plus de 500 milliards de tonnes de matières vierges ont été utilisés dans le monde depuis l'accord climat de 2015, dont moins de 10% sont ensuite recyclées, alerte un rapport paru mercredi, pour qui le monde néglige l'impact climatique de son appétit pour la consommation de biens.

2021

Avec le rebond de la production industrielle mondiale, la demande de charbon dans le monde devrait augmenter de 6 % en 2021, ce qui la rapprochera des niveaux records qu’elle avait atteint en 2013 et 2014. Le plafonnement de la consommation de charbon ces dernières années et la baisse en 2020 avaient suscité des espoirs de déclin de cette source d’énergie très émettrice de CO2.
Quels sont les véritables enjeux en terme d'énergie & climat ? Quel sera notre avenir à court et moyen terme ? La jeunesse face à la surconsommation compulsive ? les modèles de réussites ?
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
Atteindre le zéro carbone en 2050 est un virage de société qui ressemble à une épingle à cheveux au milieu d'une autoroute triple pistes à l'heure de pointe ! En reprenant simplement les grands chiffres de notre consommation d'énergie et les grands enjeux climatiques de notre époque, on prend conscience de la profondeur de l'ornière dans laquelle nous nous sommes enfoncés. Face à cela, a technologie seule ne va de loin pas nous sauver. Pour la simple et bonne raison que nous n'avons pas les potentiels énergétiques renouvelables pour maintenir nos modes de vie tels qu'ils sont.
Impact sur le climat par zone Classé par intensité carbone de l’électricité consommée (gCO₂eq/kWh)
Le climat n’est plus aujourd’hui une simple question environnementale : il est devenu un sujet politique incontournable, touchant à la fois à l’équilibre des forces et des pouvoirs, aux modèles de développement, à nos modes de production et de consommation. Il est ainsi le terrain d’interactions complexes entre États.
La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
COP26 : quand la majorité de la population mondiale subit les conséquences d’un mode de production et de consommation au service de la classe dominante d’une minorité
Une hausse de la consommation mondiale de charbon d'ici à 2050 Plus qu’une transition énergétique des sources d’énergie les plus carbonées vers des sources bas carbone, c’est une hausse généralisée de la demande de toutes les énergies qu’esquisse l’EIA. Même la consommation mondiale de charbon pourrait, après une baisse de la demande entre 2025 et 2030, augmenter d'ici la moitié du XXIe siècle (+ 13,6% entre 2020 et 2050).
L’eau, une urgence. Que l’on songe aux inondations, aux sécheresses ou à la montée du niveau de l’océan, partout dans le monde et aussi dans les régions françaises. "Si on ne change pas (si le niveau de réchauffement continue d’augmenter, ndlr), on assistera à une accentuation de la saisonnalité. Avec des étés plus secs et plus longs et des hivers plus pluvieux". C’est alors qu’on prendra pleinement conscience du changement du cycle de l’eau, potentiellement redoutable pour le bien-être et l’équilibre des citoyens,
Pour limiter de futures crises de hausse des prix, réduire notre consommation d’énergie et notre dépendance aux énergies fossiles est essentiel, selon Neil Makaroff, du Réseau Action Climat.
Dans les années à venir, comment la Chine, les Etats-Unis, la Russie, l’Allemagne et l’Inde vont-ils se répartir le pétrole, le gaz et le charbon restant? Ces trois armes de puissance massive régulent le classement mondial du pouvoir de ce que l’on appelle, à juste titre, les grandes puissances.
Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
La croissance industrielle a été réalisée à partir d’une extraction /consommation croissante de charbon dans un premier temps, de dérivés du pétrole ensuite, utilisés comme combustible pour de multiples usages et dans le développement de l’industrie chimique ; la consommation de gaz naturel puis la combustion de biomasse dans des centrales produisant chaleur et électricité accompagnent le tout depuis les années 1950-60. Il s’en est suivi un accroissement d’émissions anthropiques de CO2.
Alors que le gouvernement a rejeté l’année dernière, en octobre 2020, la proposition de Loi Evin Climat, dont le but était de réguler et interdire la publicité faisant la promotion des produits les plus polluants, le rôle de la publicité et du marketing dans la crise écologique actuelle fait débat. Alors faut-il interdire la pub, davantage la réguler, ou au contraire s’abstenir au nom d’une liberté de communication des entreprises ?
Prendre une pause Et pourtant. Réduire les émissions de GES n’est pas sorcier. On n’a qu’à cesser d’en émettre. Voyons ça comme une façon de prendre un long congé de la course fébrile qui nous tient lieu de mode de vie et de la spirale de surconsommation dans laquelle nous nous sommes engagés depuis plusieurs décennies.
Si le Covid-19 ou la peste porcine expliquent en partie cette baisse annoncée par la FAO, celle-ci pourrait être le signe avant-coureur du prochain passage d’un pic mondial de consommation de viande. Des scientifiques appellent en tout cas à atteindre un tel pic (à ne pas dépasser) d’ici 2030 pour conserver une chance de limiter le réchauffement climatique en-dessous de 2°C.
Trop souvent réduite à une question de gaspillage de ressources naturelles, l’obsolescence prématurée est un contributeur majeur aux changements climatiques détaillés dans le nouveau rapport du GIEC. En effet, la fabrication des objets émet du CO2, de même que leur transport, leur stockage et leur recyclage. Par exemple, pour un smartphone, environ 87% de sa contribution au changement climatique se fait avant la phase d’utilisation.
C’est la face cachée de notre dépendance à l’énergie : « l’énergie grise », soit la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer les objets qui nous entourent, est encore très mal prise en compte dans la comptabilisation de notre empreinte énergétique, alors qu’elle est largement supérieure à notre utilisation directe d’énergie. D
Des coulisses de la vie politique aux forums universitaires, les conversations portent sur les crises mondiales : une crise sanitaire, une crise économique et financière, une crise climatique et une crise environnementale. En fin de compte, elles sont toutes révélatrices du même problème : nos modes de production et de consommation non durables. Le choc de la COVID-19 n’a fait que dévoiler la fragilité systémique de notre économie et de nos sociétés mondialisées, avec toutes leurs inégalités.
Dans le contexte de la crise de 2008-2009, l’avènement du bitcoin a pu séduire parce que, produit et géré avec un logiciel libre[1], il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs. La réalité est loin de ce schéma idyllique. le bitcoin est essentiellement devenu un instrument spéculatif,... Au-delà des usages monétaires du bitcoin, l’objectif principal de cette note est de démontrer que le bitcoin est un gouffre énergivore, contraire à nos ambitions climatiques.
Entendre cette clameur des vivants qui habitent avec nous la Terre est devenu une affaire de vie ou de mort. Tel est le sens des « propositions pour un retour sur Terre » : engager une politique qui viendrait se substituer à celle de la croissance et de la consommation infinies pour ouvrir la voie d'un habiter terrestre, viable et fraternel.
Les Etats-Unis sont en feu, et leur réseau électrique est plus que jamais en crise. Alors que dix des cinquante-deux états font face à des incendies d’une rare violence, la consommation électrique devient un problème pour les gestionnaires de réseau. Pics de consommation, feux qui menacent les lignes électriques, gestion des interconnexions… Alors que le pays fait face à des catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes, la refonte de son réseau électrique devient urgente.
Nous devons pas livrer un combat à multiples facettes contre le changement climatique : changer les habitudes de consommation, lutter contre les intérêts économiques et les systèmes techniques solidaires de ces habitudes, nous adapter autant que possible à un monde qui change très vite, etc. Or, des forces gigantesques, économiques et politiques au premier chef, se mobilisent pour nous persuader de ne rien faire...
Les incendies, les intempéries et les étés caniculaires signent, pour les écolos, l’impératif changement de modèle de croissance. «Notre responsabilité est grande : changer nous-mêmes notre mode de vie, de consommation, de production, notre structure sociale pour survivre à ce que nous avons créé», prévient ainsi Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d’EE-LV
l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler les trajectoires qui permettraient d’atteindre, ou non, l'objectif de neutralité carbone au niveau mondial, d’ici 2050.La lutte contre le réchauffement climatique repose sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre GES (CO2 en tête) via une baisse massive de la consommation des énergies carbonées; elle repose aussi sur le développement des puits de carbone, avec l’augmentation des capacités de stockage des forêts et des sols, ainsi que sur le déploiement de technologies de captage et stockage du CO2...
Dans son livre « Le bug humain », paru chez Robert Laffont, Sébastien Bohler s’appuie sur les neurosciences pour expliquer comment le cerveau humain est programmé depuis sa conception pour consommer toujours plus de nourriture, de sexualité (réelle ou virtuelle), d’informations nouvelles et de compétition sociale, et tout cela avec le moins d’effort possible.
peut-on consommer moins ? La décroissance peut-elle être une solution ? Quelles solutions prônent les décroissants et sont-elles réalistes ? Sans aller jusqu’à la décroissance, est-il encore possible de modifier nos modes de vies et nos habitudes ? Alors que la COP24 sur le climat se tient en Pologne, la rédaction questionne le politologue Paul Ariès ...
Sur quatre centrales à charbon en France il y a quelques années, deux ont fermé et deux devaient fermer ou être reconverties en 2022, mais l'une d'elles, près de Nantes, va finalement continuer jusqu'en 2024 au moins, chargée de gérer les pointes de consommation électrique de l'Ouest.
le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), paru en mai dernier, estime que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il est nécessaire de renoncer à tout nouveau projet d’exploitation pétrolière ou gazière. Comment croire que nous pourrions, dans les sociétés occidentales, sinon poursuivre la quête effrénée vers la croissance infinie, au moins maintenir notre niveau de production et de consommation de biens matériels sans pétrole, gaz ou charbon ? Sans décroissance, c’est une illusion.
Investissements "considérables", changements des modes de consommation, technologies à élaborer: après la pandémie, le monde économique doit "changer de système" ... Car une urgence en chasse une autre : pour l'économiste Claire Waysand, le réchauffement climatique ne se traite pas par "un réglage macroéconomique" à l'image des plans de "relance de l'activité" mis en place pour l'après pandémie, mais par une refonte "structurelle", qui nécessite de "réorienter" sur le long terme des investissements "absolument considérables".
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre. L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause.
Alors que le prochain rapport du Giec sur le climat estime qu'un dépassement de plus de 1,5 degré pourrait entraîner "progressivement des conséquences graves pendant des siècles" sur Terre, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain) estime, lui, "qu’il serait encore possible de l’éviter par des transformations structurelles radicales et une redéfinition de nos modes de vie et de consommation."
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables. Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.
Dans le cadre des débats internationaux sur les réponses à apporter au réchauffement climatique, l’attribution de la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre (GES) est une question difficile, délicate et politiquement très sensible. C’est le cas quand on s’interroge sur la différence de responsabilité individuelle entre hauts et bas revenus. Hormis les difficultés techniques, la manière de comptabiliser les émissions d’un individu ou d’un territoire permet tout aussi bien de masquer que de dévoiler des injustices, présentes et passées. Quand il s’agit de différencier les responsabilités individuelles en fonction du revenu, la méthode habituellement utilisée est intitulée « comptabilité à la consommation ».
La part des énergies fossiles dans la consommation d'énergie mondiale est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des énergies renouvelables n'a que légèrement progressé, souligne le réseau REN21 dans un rapport publié mardi.
pour enrayer les pires scénarios en matière de changement climatique, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront diminuer de moitié d’ici à 2030, avant de descendre au niveau net nul vers le milieu du siècle. En clair, il s’agit d’éliminer de l’atmosphère, par des moyens technologiques ou naturels, toutes les émissions de CO2 liées aux activités humaines dans le but de parvenir à « zéro émission nette », c’est-à-dire à la neutralité carbone. Dans son rapport intitulé Net Zero by 2050, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) tire la sonnette d’alarme quant à la nécessité de limiter la part des combustibles fossiles dans la consommation d’énergie. La feuille de route présentent des scénarios concrets de transition
Comment garder espoir en l’avenir quand le gros des efforts semble se borner à ne pas reculer en quatrième vitesse?
L’étude a découvert qu’en se dirigeant vers une semaine de quatre jours d’ici 2025, les émissions du Royaume-Uni seraient réduites de 127 millions de tonnes, soit de plus de 20%, ce qui équivaut à retirer des routes l’intégralité des voitures de particuliers. L’organisation actuelle, en ne laissant que peu de temps libre, favorise « l’alimentation rapide », la consommation de jouets technologiques et de voyages expéditifs...
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime la perte nette de forêts à 178 millions d’hectares depuis 1990. Si le rythme de déforestation a ralenti sur la décennie 1990-2000, 10 millions d’hectares de forêt ont disparu chaque année entre 2015 et 2020. Cette tendance menace de nombreuses espèces végétales et animales et pèse fortement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
En dépit de l’accord de Paris, les émissions de gaz à effet de serre sont au plus haut. Des actions renforcées sont nécessaires pour tenter de rester sous la barre des 1,5 °C degré de réchauffement. Avec le récent pacte vert européen – qui vise la neutralité carbone d’ici 30 ans –, l’Europe semble prendre ses responsabilités
par Sylvia Becerra, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Mickaël Coriat, Adeline Grand-Clément, Steve Hagimont, Laurence Huc, Jean-Michel Hupé, Béatrice Roure, Laure Teulières et Laure Vieu, L'atelier d'écologie politique (Atécopol)
Dans son nouvel avis, l’Anses pointe le manque de données pour estimer les risques sanitaires liés aux nouvelles fréquences qui seront prochainement déployées. Face à la controverse, l’agence sanitaire a décidé de mettre son avis et le rapport de ses experts en “consultation publique” pendant six semaines. Pas de quoi faire oublier le déploiement forcé de cette nouvelle génération de téléphonie mobile aux opposants.
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. La baisse du contenu énergétique d’un pays sera illusoire si dans le même temps il délocalise ses activités industrielles, et rapatrie ensuite les produits qu’il ne fait plus.

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