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Pollution santé
C’est l’une des mesures phares de la loi contre les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) qui a été promulguée le 28 février, une semaine après son adoption définitive à l’Assemblée nationale : l’instauration d’une redevance sur les rejets de polluants éternels dans l’eau. Les parlementaires ont décidé d’appliquer le principe « pollueur-payeur » aux installations industrielles les plus émettrices en PFAS dans l’eau.
La petite ville de Zwijndrecht, près d’Anvers en Belgique est connue pour être le "pire hotspot européen en matière de PFAS", ces "polluants éternels" massivement présents dans la vie courante. Pendant 25 ans, l’usine américaine 3M y a fabriqué de l'acide perfluorooctanesulfonique (PFOS), substance hautement toxique pour la santé et l’environnement. Zwijndrecht fait désormais figure de région test en matière de décontamination des polluants.
PFAS, pesticides, microplastiques… La qualité de l’eau en bouteille ou au robinet ne va plus de soi et oblige chacun à trouver des solutions pour boire sans trembler. Mais la filtration miracle ne coule pas de source.
Ces dernières trente-six heures, la qualité de l’air a atteint des seuils inquiétants en Belgique, surtout à Bruxelles et en Flandre. Les conditions météorologiques actuelles, couplées aux activités humaines polluantes, favorisent la concentration de particules fines. Avec des risques non-négligeables sur la santé.
Nous sommes exposés quotidiennement à d’innombrables substances chimiques, dont certaines peuvent être délétères pour notre santé. Mesurer efficacement les effets de cette pollution est un défi de taille.
Quatre associations ont mis au point un outil baptisé «Tous exposés» qui détaille, commune par commune, les sources d’exposition aux substances chimiques répandues dans les champs et leurs risques pour la santé.
Six jours avant l’adoption de la loi interdisant les polluants éternels, l’activiste Camille Etienne a assisté à une entrevue entre l'élu RN Frédéric-Pierre Vos et deux communicants du groupe Seb.
Du plomb, du mercure, de l’arsenic, des pesticides comme du glyphosate, des bisphénols ou des polluants éternels...
Générations Futures a saisi la plus haute juridiction administrative ce mardi pour demander le retrait des produits à base de flufenacet, une substance à l’origine de contaminations de l’eau et de l’alimentation au TFA, un polluant éternel.
Jeudi, la commune de Philippeville a fermé la source de Villers-le-Gambon. Une analyse effectuée par PAN Europe a révélé une forte pollution à un PFAS, le TFA pour trifluoroacétique. Cette source en accès libre n’est jamais testée par les autorités communales. "Quand on a appris les résultats, on a immédiatement fermé la source par mesure de prudence" déclare le bourgmestre de Philippeville, Jérémy De Martin. "Après, ce sont des analyses externes. On va maintenant nous aussi commander des analyses pour recouper les informations. On verra ce qu’on fait à plus long terme en fonction des résultats".
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.
Seule cette interdiction au niveau belge et européen permettra d'endiguer cette contamination croissante. Plus de 40 structures de santé (mutualités, fédérations..), acteurs de l'eau (Belgaqua, Vivaqua, Aquawal, …) et de l'environnement (BBL, Canopea,…) la réclament au nom de la santé publique et de la préservation de nos biens communs (eaux, sols, …)
Des chercheurs ont analysé des échantillons de cerveau obtenus lors d'autopsies aux États-Unis et ont fait plusieurs découvertes.
Un groupe d’élus de Loire-Atlantique doit rendre public, vendredi 7 février, un manifeste signé par plus de 150 maires, conseillers départementaux et parlementaires locaux issus de l’ensemble du spectre politique, demandant l’interdiction des usages de pesticides sur les aires d’alimentation des captages d’eau potable.
PFAS sombre. Le député écologiste Nicolas Thierry a invité des victimes de la pollution aux PFAS, des scientifiques, des associations et des médecins à l’Assemblée nationale, mardi. Elles et ils ont présenté les risques pour la santé de ces substances toxiques et persistantes. Vert y était.
En 2021, 43% de la population mondiale – soit 3,4 milliards de personnes ! – étaient touchées par un trouble neurologique, selon une étude parue dans The Lancet neurology. (1) Cela signifierait que ces troubles ont bondi de plus de moitié depuis 1990.
Ce 29 janvier vers 23h45, la façade métallique du bâtiment Berlaymont, rue de la Loi à Bruxelles, s’est illuminée d’un message en lettres blanches et jaunes accompagné d'une tête de mort : "Interdisez les PFAS maintenant !".
Les sociétés civiles et les riverains de sites pollués se sont mobilisés ces derniers jours à travers l’Europe en réaction aux révélations du « Monde » et de ses partenaires sur le coût de l’inaction face aux « polluants éternels ».
L’Assemblée nationale a adopté lundi en première lecture une proposition de loi visant à autoriser la pulvérisation aérienne de produits chimiques pour traiter certaines cultures dans les parcelles pentues.
Les polluants éternels contaminent tous les compartiments de l’environnement, polluent l’eau potable et créent parfois des situations ingérables, mais la réponse des responsables politiques n’est pas à la hauteur, estime, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
L'agriculture wallonne utilisait pour ses pesticides un peu plus de 4 % de substances actives Pfas en 2010. Désormais, ce serait aux alentours de 7 %, selon l'ASBL Corder, qui vient de consacrer une étude sur le sujet. Les scientifiques dénoncent les risques pour l'homme et la nature.
Un polluant éternel très compliqué à retirer de l'eau, l'acide trifluoroacétique (TFA), a été retrouvé dans l'eau du robinet d'une large majorité des villes de France où il a été recherché, selon une enquête publiée jeudi.
Ça PFAS pas. Ce jeudi, les associations UFC-Que choisir et Générations futures ont révélé une contamination massive de l’eau potable à l’acide trifluoroacétique, le plus petit des PFAS, à Paris comme à Rouen, Poitiers ou Lyon.
« La situation s’aggrave rapidement. L’augmentation continue et incontrôlée de la chimie de synthèse met non seulement en danger les enfants du monde
Face à l’offensive des industriels des PFAS, il est primordial de distinguer les usages réellement « essentiels » des substances polluantes de ceux qui pourraient être arrêtés dès maintenant, alerte un groupe d’experts indépendants dans une tribune au « Monde ».
"PFAS : la dépollution éternelle" (4/4). Dans les premiers épisodes de l’enquête du Forever Lobbying Project, la RTBF et ses 28 partenaires européens révélaient le montant faramineux de la dépollution aux PFAS et les manœuvres de l’industrie chimique pour ne pas les interdire. Dans ce dernier volet, zoom sur un coût qui va au-delà de la simple ligne budgétaire : celui de l’impact sur le quotidien et la santé des riverains exposés aux "polluants éternels".
"PFAS : la dépollution éternelle" (3/4). Après avoir révélé le montant exorbitant de la dépollution des PFAS, l’enquête collaborative du Forever Lobbying Project a dévoilé ce mercredi l’influence de l’industrie chimique pour maintenir un statu quo dans la réglementation européenne. Quels sont ses arguments et sont-ils fiables ? C’est l’horizon de ce troisième épisode, en mode "test de résistance".
Dans la Sarthe, la pollution de l’eau potable au chlorure de vinyle monomère, un « cancérigène certain », persiste bien qu'elle soit connue depuis plus de dix ans. Un collectif citoyen se démène pour faire agir l'État.
Chaque hiver, la mégapole de Delhi tousse à cause d’une pollution de l’air dangereuse. Le brûlis des pailles de riz par les agriculteurs n’est que l’une des causes d’un problème multifactoriel.
"PFAS : la dépollution éternelle" (2/4). Le premier épisode de l’enquête du Forever Lobbying Project a révélé le coût colossal de la dépollution des PFAS en Europe et en Belgique, l’arrêt de leur production étant la solution la plus abordable. Ce deuxième volet expose le lobbying d’une ampleur inédite mené par l’industrie chimique, jusqu’au sommet de l’exécutif européen, pour entraver un projet d’interdiction des "polluants éternels".
A l’usine GRC Kallo, on lave la terre, socle de toute vie, devenue plus qu’un déchet : une menace. Dans un vacarme mécanique, un circuit de tapis roulants convoie des terres souillées par les polluants éternels que l’usine 3M de Zwijndrecht, à l’ouest d’Anvers, crache dans les eaux, les airs et les sols depuis un demi-siècle. Une fois propagés dans la nature, les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) et leurs dangers rôdent pour toujours, persistants dans l’environnement, indestructibles par les éléments. Facteurs d’infertilité, d’obésité ou de cancers, ces produits chimiques de synthèse sont toxiques pour le rein, le foie, la thyroïde ou le système immunitaire à des concentrations si infimes qu’elles se mesurent en nanogrammes (milliardièmes de gramme) par litre.
"PFAS : la dépollution éternelle" (1/4). Après avoir mis au jour l’ampleur de la contamination aux PFAS en Europe dans le cadre du Forever Pollution Project l’an passé, la deuxième saison de cette enquête collaborative européenne révèle aujourd’hui le coût faramineux de la dépollution infinie. Une facture annuelle à douze chiffres. A minima.
Les substances per- et polyfluoroalkylées, des produits chimiques de synthèse, sont très répandues dans notre vie quotidienne comme dans les usages industriels. Alors que leur grande résistance les rend quasi indestructibles dans l’environnement, où elles sont massivement rejetées, leur toxicité est de plus en plus documentée.
Nettoyer les eaux et sols européens des "polluants éternels" (PFAS) coûterait au moins 95 milliards d'euros sur 20 ans dans les conditions les plus favorables et la facture pourrait atteindre 2.000 milliards d'euros, selon une enquête de plusieurs médias coordonnée par Le Monde.
Pour éliminer les substances chimiques omniprésentes et toxiques pour la santé, les Européens pourraient devoir débourser jusqu’à 100 milliards d’euros par an, selon une enquête du «Monde» et de plusieurs médias publiées ce 14 janvier.
"PFAS : la dépollution éternelle" (1/4). Après avoir mis au jour l’ampleur de la contamination aux PFAS en Europe dans le cadre du Forever Pollution Project l’an passé, la deuxième saison de cette enquête collaborative européenne révèle aujourd’hui le coût faramineux de la dépollution infinie. Une facture annuelle à douze chiffres. A minima.
C’est un mot en 9 lettres qui fend le ciel bleu que la météo hivernale (certes froide) nous offre depuis quelques jours : "exécrable". On ne parle évidemment pas de la lumière, carburant essentiel de nos réserves en vitamine D, mais de ce qui ne se voit pas au premier coup d’œil : la qualité de l’air. Or, elle est "exécrable" donc dans les principales villes du pays.
D’après l’estimation conduite par « Le Monde » et ses partenaires, la France devra consacrer 12 milliards d’euros par an à l’élimination des polluants éternels si le TFA, très présent dans l’eau et qui ne fait encore l’objet d’aucune réglementation, doit être traité.
Les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse sont placés au même niveau mercredi jusqu’en milieu de journée, en raison de conditions atmosphériques défavorables, selon l’observatoire Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
L'exposition au dioxyde d'azote (entre autres) aurait un lien avec un nombre non négligeable d'hospitalisation en psychiatrie.