Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Les deux avocats Gaëlle Cognet et Aurélien Zilberman expliquent, dans une tribune au « Monde », le raisonnement qui a conduit la Cour européenne des droits de l’homme à condamner la Suisse pour inaction climatique.
La consommation d’énergies fossiles semble avoir atteint un pic en Europe et aux États-Unis, mais elle continue à croître dans les pays du Sud, selon le rapport annuel de l’Energy Institute, un centre de recherche britannique qui fonde ses analyses sur une gigantesque base de données.
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
La région montagneuse de l’Ouest, riche d’oliviers, de figuiers et d’amandiers jusqu’à la fin des années 1990, se vide progressivement de ses habitants et de ses troupeaux. ... Située à 200 km au sud-ouest de Tripoli, cette zone « très pluvieuse jusqu’à la décennie 1986-1996 », selon lui, était connue pour ses plantations d’oliviers, figuiers et amandiers. Aujourd’hui, le spectacle est désolant : au milieu d’un désert rocailleux battu par le vent, les arbustes, souffrant du manque de pluies et de températures dépassant les normales saisonnières, peinent à produire des fruits ou sont complètement asséchés.
Dans les esprits, gaz à effet de serre rime souvent avec CO2. De plus en plus aussi avec méthane. Mais la réalité scientifique est qu’il existe d'autres gaz à effet de serre. Parfois très puissants, même. Et les émissions de l’un d’entre eux dont on parle encore très peu, le protoxyde d'azote, ont littéralement explosé.
Le méthane est un « super polluant » climatique qui provoque un réchauffement 30 fois plus important par tonne que le dioxyde de carbone.
Le satellite EarthCARE de l'Agence spatiale européenne a pris son envol mardi depuis la base de Vandenberg en Californie, à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX. Sa mission : explorer en détail les effets des nuages sur le climat, un phénomène encore mal compris.
La Ville de Namur a adopté ce mardi 28 mai un plan d’action climatique. Nommé Plan Air Climat et Énergie 2030, il a pour objectif de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre du territoire namurois d’ici 2030 par rapport à 1990. Ce plan d’action est le résultat d’un travail de longue haleine, entrepris dès 2020 lorsque la Ville de Namur se déclarait en état d’urgence climatique et environnementale. Depuis, de nombreux experts ont participé à son élaboration, en collaboration avec un panel citoyen composé d’une vingtaine de Namuroises et Namurois volontaires.
Plus de 7 milliards de smartphones ont déjà été fabriqués dans le monde en moins de vingt ans. L’impact sur l’environnement est désastreux, d’autant que 80% des émissions de gaz à effet de serre ont lieu pendant la fabrication de ces appareils. Fabriquer moins, fabriquer des smartphones qui durent : des solutions existent.
Dans un avis consultatif rendu ce mardi, l’instance estime que les gaz à effet de serre anthropiques absorbés par l’océan constituent une pollution marine, établissant un lien juridique entre océan et climat.
Elles ont reculé de 5,8% par rapport à 2022, se réjouit le Premier ministre ce mercredi 22 mai. Des baisses conjoncturelles, jugent les ONG environnementales.
Ce matériau poreux absorbe efficacement le CO2 ainsi que d'autres gaz à effet de serre ayant un important impact sur le réchauffement climatique.
Pendant la pandémie de coronavirus, les hôpitaux ont traité les patients avec des antibiotiques beaucoup trop souvent...
L'électrification de la Chine est en grande partie à l'origine de l'augmentation des émissions de SF6, utilisé pour isoler les lignes électriques. Selon une nouvelle étude, un gaz à effet de serre 24 000 fois plus puissant que le dioxyde de carbone augmente en raison des besoins croissants en électricité de la Chine.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
En comptant uniquement les polluants émis dans l’Hexagone, les émissions moyennes de CO2 par habitant sont de 4,66 tonnes. Mais après prise en compte des émissions causées par la production de biens importés, on rajoute deux tonnes de plus.
Les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire britannique ont baissé de 5,4% en 2023 par rapport à l'année précédente, selon des chiffres officiels provisoires publiés jeudi.Selon le ministère de la Sécurité énergétique et de la neutralité carbone, les émissions de gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère conduit au réchauffement climatique, se sont élevées à 384,2 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) en 2023.
La biodiversité joue un rôle protecteur sur le fonctionnement des écosystèmes dans des conditions climatiques désavantageuses, selon deux études menées par des scientifiques du CNRS1 et leurs collègues allemands et chinois, à paraitre le 18 mars dans les revues Global Change Biology et PNAS.
Les discussions autour du climat se sont longtemps focalisées sur la réduction du fameux CO2. Mais le méthane, auquel un forum international est dédié à Genève cette semaine, fait de plus en plus parler de lui, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Selon la nouvelle édition du rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la production et l’utilisation d’énergies fossiles ont généré environ 120 millions de tonnes d’émissions de méthane. Dix pays, notamment les Etats-Unis et la Chine, sont responsables des deux tiers d’entre elles.
Un Californien est devenu le premier Américain inculpé pour l'importation présumée illégale aux États-Unis d'un gaz à effet de serre très polluant, ont rapporté des responsables lundi. Michael Hart, originaire de San Diego, a été arrêté au titre d'une loi sur l'innovation et la production de 2020 interdisant l'importation d'hydrofluorocarbures (HFC), sauf autorisation de l'Agence de protection de l'environnement (EPA).
En France, le constat semble clair : 63 milliardaires émettent davantage de gaz à effet de serre que la moitié de la population. A l’échelle mondiale, la tendance est similaire : les 1 % les plus riches polluent autant que les 66 % les plus pauvres, selon Oxfam. Ces chiffres évoquent la responsabilité des plus fortunés dans le changement climatique et sous-entendent que leur empreinte carbone est particulièrement alourdie par les énergies fossiles. Mais qu’en est-il vraiment ?
Une étude suggère qu'un phénomène quantique complexe fait du CO2 un gaz à effet de serre particulièrement puissant.
Avec une baisse de 7,1%, il s'agit du niveau d'émissions le plus bas depuis au moins trois ans.
La Commission européenne a dévoilé mardi 6 février sa recommandation pour un objectif climatique à 2040. Elle propose de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 1990. C’est une proposition ambitieuse face à la gronde qui monte autour du Green Deal, mais encore insuffisante pour se placer sur une trajectoire de décarbonation alignée avec la neutralité carbone.
Les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique européen ont chuté de 19% l'an dernier, sur fond de dégringolade du recours au charbon et au gaz, constate le groupe de réflexion Ember pour qui "le secteur énergétique de l'Union européenne est au milieu d'un changement monumental".
La Commission européenne dévoile ce mardi 6 février son nouveau cap climatique pour 2040, préconisant de suivre le même rythme que pour 2020-2030. Un objectif qui ne pourra faire l’objet d’aucune décision législative avant les européennes.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
Quand on achète un bien en Flandre, on s’engage désormais à ce qu’il présente au minimum une cote d’efficacité énergétique D dans un délai de cinq ans. Résultat : les biens cotés E ou F ont perdu de la valeur, tandis que les logements A ou B en ont pris.
Le chlorpyrifos est interdit en Europe depuis 2020, mais il persiste dans les sols. Encore mal connus, ses effets sur la santé – et en particulier sur la flore intestinale – pourraient perdurer. Que faire ?
L’un des plus gros pollueurs au monde réenclenche la baisse de ses émissions de gaz à effet de serre, a dévoilé un centre de recherche américain mercredi 10 janvier. Mais cette baisse doit plus que tripler d'ici 2030.
Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), résultant de la combustion des énergies fossiles par l’activité humaine, renforcent l’effet de serre et provoquent le dérèglement climatique. Alors que la sensibilisation des populations à ce problème planétaire global progresse, l’acidification des océans, qualifiée de « l’autre problème du CO2 », demeure aujourd’hui encore largement méconnue.
En 2023, 673 millions de tonnes de CO₂ ont été émises en Allemagne, soit 46 % de moins qu’en 1990. Cette bonne nouvelle est à relativiser, explique “Die Zeit”, des pans entiers de l’industrie n’ayant toujours pas atteint leurs objectifs de décarbonation.

2023

Les trois premiers trimestres 2023 enregistrent un recul des émissions par rapport à 2022, principalement lié à la crise énergétique.
Cette réduction en forme de bonne nouvelle de fin d’année est essentiellement due à des facteurs conjoncturels, notamment la crise énergétique. Le redémarrage progressif de plusieurs centrales nucléaires joue aussi un rôle prépondérant.
Des scientifiques genevois et français sont parvenus à simuler de manière complète l’emballement de l’effet de serre, qui peut rendre une planète totalement inhabitable. Sur Terre, une élévation de quelques dizaines de degrés suffirait.
Selon le Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) qui suit entre autres les émissions mondiales de carbone résultant des incendies, les feux de forêts qui ont touché le Canada dès le mois de mai dernier "ont généré de loin les émissions de carbone les plus élevées jamais enregistrées dans ce pays". Ces incendies sont aussi responsables de pratiquement un quart (23%) "du total des émissions de carbone dues aux incendies de forêt à l’échelle mondiale pour 2023".
L’élevage est à l’origine de 12% des émissions de gaz à effet de serre causées par les humains et son impact sur le climat s’aggravera si rien n’est fait puisque la demande mondiale en viande va augmenter, selon un rapport de la FAO.
Les frelons asiatiques sont à l’origine d’une mortalité accrue des abeilles, ressort-il d’une enquête menée auprès de plus de 300 apiculteurs par l’Institut flamand de l’apiculture (VBI). Avant même la mortalité hivernale habituelle, 18 % des colonies d’abeilles ont ainsi déjà péri.
Au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP28) à Dubaï, une soixantaine de pays, dont les États-Unis, le Canada et le Kenya, se sont engagés à réduire d’ici 2050 leurs émissions liées aux technologies de refroidissement. En parallèle, le Groupe de coordination arabe (ACG) a annoncé qu'il allouerait un peu plus de neuf milliards d'euros pour soutenir la transition énergétique jusqu'en 2030.
L'Etat espère réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre jusqu'en 2027 en France, dans le cadre d'un "plan de transformation écologique" consulté mercredi par l'AFP.Au total, les 15 engagements de ce plan, publiés en annexe d'une circulaire envoyée le 21 novembre par Elisabeth Borne aux ministères et à l'administration, "doivent nous permettre de respecter une trajectoire visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat de 22% en 2027 par rapport à 2022", détaille la Première ministre.
Consommation réduite, transports et parc immobilier rationalisés: dans une circulaire consultée mercredi par l'AFP, l'Etat détaille son plan pour réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2027, et les diviser par cinq d'ici 2050.
L’étude annuelle 2023 référence du Global Carbon Project (GCP) vient d’être publiée et elle n’apporte pas que des bonnes nouvelles.
Les émissions ont augmenté de 1,1 % par rapport à 2022, pour un total de 36,8 milliards de tonnes de dioxyde de carbone issu des énergies fossiles en un an, estiment les scientifiques.
Timing parfait. Alors que la COP28 s’est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï, la Belgique, ainsi que deux de ses régions, viennent d’être condamnées par la Cour d’appel de Bruxelles à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030, par rapport à 1990. Ce jugement intervient six ans après celui des Pays-Bas, premier pays au monde à avoir été condamné pour inaction climatique.
Les pays réunis à la 28e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP28) à Dubaï mettent les projecteurs dimanche sur le lien entre crise climatique et santé, avec notamment le problème de pollution de l'air qui, selon l'OMS, tue 7 millions de personne dans le monde chaque année.
La cour d'appel de Bruxelles a rendu jeudi un arrêt dans lequel elle juge que l’État belge, la Région flamande et la Région bruxelloise ont violé deux articles de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, et commis une faute en n’ayant pas suffisamment réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la Belgique en 2020.
Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005, mais les mesures prises jusqu'à présent ne permettront pas, pour le moment, d'atteindre cet objectif, selon des analystes.
Les discussions autour du climat se focalisent souvent sur la réduction du célèbre CO2. Mais il sera aussi beaucoup question du méthane à la COP28, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Les concentrations de gaz à effet de serre, responsable du changement climatique, ont à nouveau battu des records en 2022, une tendance qui n’est pas près de s’inverser, a alerté l’Onu mercredi, appelant à réduire d’urgence la consommation de combustibles fossiles.
Un rapport issu des travaux de 114 experts établit l’impact du réchauffement en matière de mortalité, d’insécurité alimentaire et de transmission des maladies.
D’après un rapport, l’atmosphère n’a jamais été aussi chargée en gaz à effet de serre. De quoi craindre une augmentation de la température supérieure aux objectifs climatiques.
Si le sujet a toujours été présent dans les colonnes depuis les années 80, il le doit aux journalistes qui ont bataillé pour le faire émerger et qui ont, petit à petit, converti la rédaction.
Un "engagement en matière de climatisation" qui sera dévoilé lors du sommet COP28 le mois prochain obligera les pays signataires à réduire les émissions liées à l'utilisation de climatiseurs de 68% d'ici 2050, selon un projet de texte consulté vendredi par l'AFP.
L'étude suggère que la conscience pourrait être une caractéristique émergente découlant de l’effet d’entropie, par le biais duquel le cerveau maximise les échanges d’informations donnant lieu à la conscience.
La ville et ses environs, depuis 2019, tentent de devenir la première agglomération zéro carbone de France. Articulée autour de sept axes, du tourisme aux industries, l’ambition reflète surtout la nécessité des expérimentations locales.
Atteindre nos objectifs climatiques au niveau mondial devient chaque jour plus difficile. Il existe pourtant des leviers qui peuvent permettre d’agir efficacement et rapidement
Les États membres de l'Union européenne devront décider vendredi de reconduire ou non l’homologation du glyphosate pour une période de dix ans. L'herbicide, qui a fait le succès du Roundup de Monsanto, reste massivement utilisé mais est aussi sujet à de nombreuses controverses, notamment sur ses conséquences pour la santé humaine. Avec une question en suspens : est-il possible de s'en passer ?
En quelques jours, l'indice TTF du gaz sur le marché néerlandais, qui fait référence au niveau européen, est passé de...
Tous les samedis, "Zéro émission" avec François Gemenne, professeur à HEC et membre du GIEC, spécialiste du climat et des migrations. C'est le nouveau rendez-vous pour décrypter sur franceinfo les enjeux du climat. Samedi 23 septembre le pan de planification écologique.
Selon un rapport de l'Agence européenne pour l'Environnement publié ce jeudi 14 septembre, les Européens auraient trop de bisphénol A dans le corps. Des traces de cette substance toxique ont été retrouvées dans l'urine de 92% des participants à une étude de biosurveillance. Plus inquiétant encore, la totalité des personnes testées positives serait exposée à des niveaux dépassant le seuil de sécurité sanitaire européen.
Dans la lutte contre le changement climatique, les entreprises ont un rôle clé à jouer. Une nouvelle législation californienne les oblige à publier chaque année leurs émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes. Un autre texte pourrait leur imposer de communiquer davantage sur leurs risques liés au climat.
Plus fréquentes qu’avant, ces vagues surviennent aussi de plus en plus tôt, en juin ou tard en août, voire en septembre, allongeant la part de l’été soumise aux fortes chaleurs en France.
C’est ce que démontre Générations Futures dans son nouveau rapport publié ce jour. Générations Futures demande au gouvernement français de suivre les alertes de l’INSERM en votant contre la ré-autorisation du glyphosate !
Le réchauffement climatique a de graves conséquences sur l'ensemble de la planète et les poissons subissent eux aussi des chamboulements dus à l'augmentation des températures.
Les enquêtes d’opinion sur le climatoscepticisme qui se succèdent, avec des résultats contrastés, ne parviennent pas à prendre la pleine mesure d’un phénomène qui, dans sa pleine acception, est sans doute généralisé dans la société, estime dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Les fortes chaleurs, inédites pour un mois de septembre, entraînent des épisodes de pollution en Île-de-France et dans le Nord. Des mesures restrictions de la circulation automobile sont en vigueur ce vendredi 8 septembre.
Pour la première fois, une étude quantifie les effets néfastes des gaz à effet de serre sur les ours polaires. Ces travaux pourraient bouleverser une loi étasunienne favorable aux énergies fossiles.
La faillite de la deuxième ville du Royaume-Uni, Birmingham, déclarée mardi, fait craindre un effet domino sur d'autres municipalités, en pleine crise du coût de la vie et après des années de coupes budgétaires sous les gouvernements conservateurs.
Pour lutter contre les vagues de chaleur, la solution en vogue est de peindre les toits des bâtiments en blanc. La demande explose en France : collectivités et supermarchés s’y mettent.
Le corps humain surchauffe plus tôt que prévu lorsque la températures et le taux d’humidité augmentent de concert, ce qui n’est pas sans conséquences dans un contexte de changement climatique.
Le méthane, un gaz à effet de serre très puissant, voit sa concentration dans l'atmosphère grimper en flèche depuis 2006. Or, une telle accélération n'aurait eu d'équivalent sur notre planète qu'à des moments charnières où le climat subissait un bouleversement complet, pointe une nouvelle étude.
Si les stratégies médiatiques pour favoriser le recyclage ont effectivement réussi à instaurer cette pratique au sein de la population, il s’avère finalement que d’autres stratégies environnementales auraient également dû être encouragées dans la mesure où le recyclage n’est pas aussi efficace qu’on ne le pense pour un avenir plus durable.
Les ministres de l’Environnement du G20 ont échoué vendredi à trouver un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour faire face au changement climatique, une semaine après l’échec sur les énergies fossiles.
Cet été, les incendies sont favorisés par une sécheresse et des températures parfois extrêmes. En Grèce, en Italie et en Espagne, la barre des 45°C a plusieurs fois été franchie ces derniers jours. Quel est le lien entre ces canicules et le réchauffement climatique ? Une nouvelle étude démontre les conséquences du bouleversement du climat.
Cette débâcle avait provoqué une élévation du niveau de la mer d’au moins 1,4 mètre, selon une étude publiée dans « Science », montrant que la calotte risque une fonte irréversible et rapide dans les prochains siècles.
Le projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, aux nombreux effets néfastes sur l’environnement, pourrait être accéléré en marge d’un sommet en Belgique, les 17 et 18 juillet.
Alors que la première semaine de juillet a été la plus chaude jamais enregistrée, selon l'Organisation météorologique mondiale (l'OMM), la paléo-climatologue Valérie Masson-Delmotte alerte sur l'urgence d'agir. Pour elle, il faut que les responsables politiques continuent de respecter leurs engagements.
Les incendies de forêt qui font rage dans la province du Québec, au sud-est du Canada, sont sans précédent. Un printemps chaud et sec a permis au petit bois de s’accumuler et les orages du début du mois de juin ont allumé l’allumette, intensifiant de manière spectaculaire la saison des incendies de 2023. En se propageant vers le sud, la fumée a engendré un ciel apocalyptique dans le nord-est des États-Unis et a placé plus de 100 millions de personnes en état d’alerte concernant la qualité de l’air, plaçant la ville de New York en tête du classement mondial des villes dont l’air est le plus pollué.
La pollution de l’air engendrée par les voitures thermiques est le premier effet négatif de l’usage de la voiture qui vient à l’esprit. Elle ne représente cependant qu’un des effets sanitaires que les voitures provoquent sur la collectivité.
Incendies géants au Canada, pollution de l’air à New York, sécheresse historique en Espagne… confrontés directement à ses effets, les pays occidentaux vont-ils se mettre en mouvement pour répondre au défi climatique ?
Si la décrue - insuffisante - observée dans certains secteurs s’explique par le contexte du plan de sobriété énergétique mis en place depuis la guerre en Ukraine, d’autres secteurs poursuivent une inquiétante hausse.
L’engagement européen qui nous oblige depuis décembre 2020 est une réduction des émissions de 55 % de l’ensemble des gaz à effet de serre, transports internationaux inclus, entre 1990 et 2030. Cet engagement concerne les émissions nettes des absorptions de CO2 par les changements d’usage des terres, telles que mesurées par les inventaires nationaux. Il doit être atteint sans utilisation de crédits carbone internationaux.
Les activités humaines peuvent affecter les plantes, ce qui a des conséquences pour les populations humaines qui les consomment.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 2,7% en France l'an dernier, un recul un peu plus marqué que ce qui avait estimé jusqu'alors, grâce à une moindre utilisation des énergies fossiles pour le chauffage, selon de nouveaux chiffres provisoires publiés lundi."Après une baisse massive en 2020 versus 2019 (-9,0%) et un rebond partiel en 2021 versus 2020 (+5,7%), les émissions de CO2e sont reparties à la baisse en 2022 versus 2021 (-2,7 %)", a indiqué dans un dossier le Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Les incendies qui font rage chaque été dans les forêts canadiennes ont des conséquences directes sur la santé des populations qui en respirent la fumée. Le Dr Alain Vadeboncœur explique comment ils nous affectent, même à distance.
Selon une étude parue dans « Nature Climate Change », le ralentissement des courants océaniques profonds se produit « en avance sur le calendrier », menaçant la vie marine et risquant d’accélérer le réchauffement climatique.
Dans un récent rapport, la Cour des comptes appelle à élever moins de vaches pour respecter les engagements français de réduction des émissions de méthane. «Libé» a sorti sa calculette pour évaluer l’ampleur de cette réduction de cheptel.
Les transports, le changement des chaudières et la décarbonation des usines figurent parmi les premiers postes ciblés par le gouvernement pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, selon un projet présenté lundi. Le plan d'action dévoilé par Elisabeth Borne propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l'économie à l'horizon 2030.
Lors d’une réunion du Conseil national de Transition écologique (CNTE), Elisabeth Borne a fixé « le cadre » de son gouvernement pour baisser les émissions de CO2 de la France deux fois plus vite qu’aujourd’hui.
Pour réduire efficacement nos émissions de gaz à effet de serre, il est indispensable de pouvoir les quantifier. Quels sont les différents gaz à effet de serre ? Comment agissent-ils et comment les mesurer dans le temps ? Quelles sont les principales problématiques que pose la comptabilité carbone?
C’est l’activité humaine, à travers l’émission de gaz à effet de serre, qui a causé le déséquilibre énergétique de la Terre.
Le secteur minier influence l’environnement, mais à l’inverse il subit aussi les changements climatiques.
La Ligue pour la protection des oiseaux met en avant ce lundi 24 avril les exemples d’observations en Charente-Maritime et en Vendée l’été dernier, où les volatiles comme les autres animaux et insectes ont été affectés par le manque d’eau.
Ce printemps est maussade en Europe centrale. Nous subissons encore les effets d'un réchauffement stratosphérique qui nous a envoyé de l'air froid, et continuera jusqu'à début mai. C'est un événement météorologique local et temporaire qui ne modifie pas le réchauffement global. En Asie par contre, la chaleur règne. Au Japon, les températures ont atteint des [...]
EcoDozor tire la sonnette d'alarme quant aux dégâts de la guerre en Ukraine sur l'environnement.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 2,5% en France en 2022, selon les premières estimations du Citepa. Une bonne nouvelle à première vue qui contraste avec la forte hausse de 2021. Mais il semblerait que cette inflexion soit davantage due à des effets conjoncturels liés à la crise énergétique et aux appels à la sobriété. Si les émissions ont baissé dans les bâtiments et l'industrie, elles sont encore en hausse dans l'énergie et les transports. Un changement de cap est attendu pour confirmer durablement la tendance à la baisse.
Les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la baisse en France l'an dernier, avec un recul plus marqué en fin d'année, une tendance que le gouvernement attribue à sa politique climatique mais qui résulte aussi d'effets conjoncturels."D'après ces pré-estimations, les émissions de GES (gaz à effet de serre) ont repris leur trajectoire à la baisse en 2022 après le rebond observé en 2021", indique lundi le Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Les 215 installations industrielles les plus polluantes d’Australie, comme les mines de charbon et les centrales à gaz, devront réduire leurs émissions nettes de près de 5 % par an jusqu’en 2030.
Après un trimestre à réfléchir aux enjeux actuels et futurs de la qualité de l’air que nous respirons, dernière étape auprès de Delphine Praud, épidémiologiste au département Prévention Cancer Environnement de Centre Léon Bérard de Lyon.
Mieke De Ketelaere, experte belge en intelligence artificielle, commente le suicide récent d’un jeune Belge confronté à un agent conversationnel qui n’a rien fait pour l’en dissuader. Elle dénonce l’absence totale de transparence et de responsabilité de ces technologies manipulatrices.
La vapeur d'eau, un acteur majeur du réchauffement climatique ?Voilà un phénomène que l'on ne soupçonne pas forcément. Pourtant, il s'agit d'un gaz à effet de serre.
La directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) doit être transposée dans le droit belge au plus tard pour la mi-2024.
Le résumé du sixième rapport du GIEC a été approuvé dimanche par les délégués des pays des 195 États membres. Le texte offre aux décideurs une synthèse de l'état de la science et le panorama des solutions possibles pour une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre.
La région de Menindee dans le sud-est de l’Australie a déjà été le théâtre de sécheresse des cours d’eau et de prolifération d’algues toxiques.
Les activités humaines émettent de la vapeur d’eau, qui amplifie le réchauffement, sans le provoquer directement.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de près de 2% en Allemagne l'an dernier grâce au déploiement des renouvelables et à la baisse de production industrielle en raison de la crise énergétique, selon des chiffres officiels publiés mercredi.La première économie européenne a ainsi atteint l'objectif qu'elle s'était fixé pour l'année 2022, en dépit de la relance temporaire de centrales à charbon pour compenser les coupures de gaz russe.
Le CO2 ne serait pas le gaz à effet de serre le plus problématique pour le climat, suggèrent quelques internautes sur...
Seize millions d’Européens, dont deux millions de Français, seraient affectés par des pathologies (cancers, baisse de la fertilité, problèmes cardio-vasculaires…) dues à une exposition aux substances per- et polyfluoroalkylées.
Aux États-Unis, un train contenant du chlorure de vinyle a déraillé. Si ce produit se dilue assez rapidement dans l'air et dans l'eau, les riverains craignent une pollution des puits privés.
Véritable bulldozer des fonds marin, la technique du chalutage constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins.
Dans le livre de Lewis Carrol De l’autre côté du miroir (la suite des Aventures d’Alice au pays des merveilles), on voit la Reine rouge prendre Alice par la main pour courir. Mais plus elles courent, moins le paysage bouge aux alentours ! Face à l’étonnement d’Alice, la Reine lui explique qu’il faut courir sans cesse pour rester sur place. C’est une excellente image de ce qui se passe dans notre société, où les gains d’efficacité sont sans cesse rattrapés, annulés, dépassés par l’envolée des consommations.
Le patron de la prochaine conférence mondiale sur le climat, organisée en novembre à Dubaï, a une nouvelle fois déclaré ce lundi que la lutte contre le bouleversement climatique ne devait pas se faire au détriment de la croissance.
Si l'Amazonie basculait de forêt tropicale à savane, elle entraînerait dans sa chute d'autres points de bascule. Un véritable effet domino.
Ce principe, théorisé par l’économiste britannique William Stanley Jevons en 1865, se concrétise aujourd’hui dans des secteurs comme le transport aérien ou le numérique.
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.
La technique relève de la "géoingénierie", qui consiste à modifier artificiellement la composition des océans ou de l’atmosphère, et fait débat. 

2022

La France peine à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d’un recours plus important aux énergies fossiles, mais aussi des transports. Explications.
La France vise la neutralité carbone en 2050, mais les émissions de gaz à effet de serre ne sont que légèrement inférieures sur les sept premiers mois de l'année. Et sont repartis à la hausse en septembre.
Selon une estimation mensuelle publiée par le Citepa, les émissions liées à la production d’électricité sont en forte hausse en France au cours des neuf premiers mois de 2022.
Dans cette vidéo, je fais le bilan énergétique de la Terre pour comprendre son climat. Ce qui m'amène à expliquer le phénomène physique de l'effet de serre qui joue un rôle indiscutable dans la température à la surface de notre belle planète.
Cette espèce destructrice d’insectes avance toujours plus au nord de la Finlande. Avantagés par le réchauffement climatique, les scolytes menacent ces forêts aussi précieuses pour la planète que la forêt amazonienne.
Le mode de vie des plus riches est de plus en plus décrié pour son impact environnemental. Mais c’est leur patrimoine financier auquel s’est cette fois intéressé Oxfam. Dans un nouveau rapport, l’ONG met en lumière l’empreinte carbone liée aux investissements de 125 des milliardaires les plus riches du monde. S’ils aggravent aujourd’hui la crise climatique, ils pourraient jouer un rôle important dans la transition écologique en réorientant leurs actifs vers des activités décarbonées.
Considérée comme l’une des régions du monde les plus menacées par les effets du réchauffement, le Sahel est confronté à une recrudescence d’épisodes climatiques extrêmes. France 24 analyse les nombreux enjeux de cette crise, à l’agenda de la COP27, qui se tient jusqu'au 18 novembre en Égypte.
Les 14 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre au monde sont tous des sites d'extraction de pétrole ou gaz, selon un nouvel outil de suivi des émissions présenté mercredi à la COP27 en Egypte. Le Climate TRACE évalue, notamment grâce à des données satellitaires, les émissions de plus de 72.000 sites à travers le monde, dans différents secteurs, industrie lourde, production énergétique, agriculture, transports, déchets ou encore industrie minière.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
Le Citepa vient de rendre publiques, dans son baromètre mensuel des émissions françaises de gaz à effet de serre, ses dernières données sur le second trimestre 2022 : tous secteurs et gaz confondus, les émissions brutes de gaz à effet de serre (hors changements d’usage des terres) de la France sont en recul de 1,1% au second trimestre 2022 par rapport au second trimestre 2021, après une quasi-stabilité au premier trimestre. Sur les six premiers mois de l’année, le recul est de 0,6% (par rapport au 1er semestre 2021). Ces moyennes recouvrent des évolutions très contrastées entre les secteurs qu’il convient d’analyser.
Selon un nouveau calcul publié mardi par l’ONG, la multinationale française aurait émis en 2019 quatre fois plus de gaz à effet de serre qu’annoncé.
Délais de construction très longs, réfections complexes, usures fréquentes, rejets radioactifs dans l'atmosphère et les rivières, manque d'eau pour le refroidissement sur fond de crise climatique, gestion de déchets contaminés problématiques et coûts astronomiques : l’énergie nucléaire est de moins en moins une énergie du futur, selon un rapport publié par des experts indépendants. Alors que pour la première fois en 40 ans la part de l’énergie d'origine nucléaire dans la production mondiale brute d’électricité est passée sous la barre des 10 % l’an dernier - une diminution de 40 % par rapport à 1996 - quelques gouvernements brandissent la carte de nucléaire comme une solution viable et efficace pour décarboner le secteur de l’énergie. Leur novlangue conduit donc à la "radioactivité décarbonée". Il fallait le faire!
Les trois principaux gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone, le méthane et le dioxyde d'azote ont atteint des niveaux records dans l'atmosphère en 2021. Petteri Taalas, secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale, souligne que "pour chacun de ces trois gaz, nous avons encore battu de nouveaux records, de sorte que nous n'avons pas vu de réelle amélioration dans l'atmosphère jusqu'à présent.
La concentration en CO₂ atteint une valeur inédite depuis plus de 2 millions d’années, selon l’Organisation météorologique mondiale. Les concentrations de méthane, deuxième gaz à effet de serre, ont connu une hausse « exceptionnelle ».
Le Parlement européen a voté un amendement permettant de qualifier de « renouvelable » l’hydrogène produit avec de l’électricité qui ne le serait pas. Une triple menace – climatique, financière et industrielle – pour l’Union européenne, soulignent, dans une tribune pour « Le Monde », trois responsables du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies renouvelables (CEA).
À quelques jours du nouveau Mondial de l’Auto, la voiture électrique apparaît comme la solution miracle pour alléger le lourd impact écologique des transports. Métaux rares, pollution de l’air et effets rebonds… cette technologie n’est pourtant pas toute verte lorsqu’on soulève le capot. 13/10/2022Par
Comparant deux écosystèmes des Iles Hawaï - qui offrent de nombreuses similitudes avec la Réunion - Friedlander & DeMartini (2002) mettent en évidence le rôle essentiel des grands prédateurs, en particulier des requins, dans la bonne santé des écosystèmes coralliens :
Des dizaines de milliers de tonnes de méthane se sont échappées des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Mais pour les spécialistes, cet événement n'est qu'un incident parmi des milliers d'autres qui se produisent chaque année à travers le monde.
Plus on prend de la hauteur, plus les effets du dérèglement climatique se font sentir durement. L’altitude agit comme un révélateur et un accélérateur.
Il s’appellent Ian, Orlene, Fiona, Danielle, Ida… les ouragans s’intensifient selon les observations des scientifiques. Et le dérèglement climatique en est la cause. Explications.
En raison du sabotage des conduites de gaz Nord Stream dans la mer Baltique, une énorme quantité de méthane a été rejetée dans l’atmosphère. La fuite est estimée égale à la taille des émissions de méthane d’une année entière pour une ville de la taille de Paris ou d’un pays comme le Danemark. Les fuites n’étant toujours pas colmatées, les conséquences de ce relargage de gaz à effet de serre dans l’atmosphère laissent entrevoir une catastrophe écologique sans précédent.
Le rôle des humains dans le changement climatique ne fait aujourd’hui plus aucun doute. Dans son dernier rapport paru en août 2021, le Giec pointe cette responsabilité « sans équivoque ». Ce changement radical, sans précédent sur des milliers d’années, plonge la planète dans l’inconnu climatique.
Le Pakistan, victime d’inondations dévastatrices cet été et qui ne représente que 0,8 % des émissions mondiales de CO₂, considère être injustement frappé par les effets climatiques provoqués par l’industrialisation des grands pays.
Le Congrès américain a ratifié mercredi l'accord de Kigali, visant à fortement réduire les émissions d'un gaz à effet de serre extrêmement nocif pour le climat, utilisé entre autres dans la réfrigération ou l'air conditionné. Le président américain Joe Biden a applaudi ce vote, soutenu par des élus des deux partis, assurant que les Etats-Unis étaient "de retour à la table des négociations pour mener la lutte contre le changement climatique". En 2016, la communauté internationale avait adopté l'accord de Kigali, un texte juridiquement contraignant prévoyant l'élimination progressive des hydrofluorocarbures (HFC), ces redoutables gaz à effet de serre, également présents dans certains aérosols et la fabrication de mousses isolantes. Les États-Unis avaient joué un rôle central dans la rédaction de ce texte, qui appelle les Etats à réduire les HFC de 85% d'ici 2036 - un objectif repoussé de quelques années pour les économies émergentes.
Les efforts pour mener à bien la transition écologique doivent concerner l’ensemble des catégories sociales, même les plus défavorisées, soulignent deux économistes et un ingénieur spécialistes de la transition écologique.
La fonte du Groenland a provoqué des émissions de méthane Une nouvelle étude montre que les fonds marins ont émis du méthane il y a 125’000 ans. Ce gaz augmente énormément l’effet de serre et constitue un danger pour la vie sur Terre. Lors de l’épisode chaud Emien, la température des océans était d’1 à 1,5°C plus élevée qu’aujourd’hui. Dans l’Atlantique tropical, les eaux se sont réchauffées beaucoup plus. La fonte abondante des glaces du Groenland a probablement perturbé circulation océanique et empêché les eaux froides d’attendre les eaux intermédiaires de l’Atlantique tropical. A la période où la température a augmenté, des trous se sont formés sur le fond océanique (images ici). Ces traces indiquent probablement l’échappement de bulles de méthane. Des indices de ce type sont trouvés à plusieurs endroits de la Planète, à d’autres endroits le gaz a aussi pu s’échapper par diffusion sans laisser ces marques.
Hervé Le Treut, climatologue et spécialiste de la physique du climat, a sorti récemment le livre Climat et civilisation, un défi incontournable aux éditions Eres. Le scientifique et le citoyen propose une réflexion sur la crise climatique et sur l’articulation entre la science et la société. Au moment où la crise climatique devient de plus en plus tangible, GoodPlanet Mag’ s’est entretenu avec Hervé Le Treut, qui enseigne la mécanique et la physique de l’environnement à la Sorbonne et à Polytechnique, pour approfondir ces thématiques.
Les feuilles se ramassent à la pelle… en plein été. Pourtant, malgré les apparences trompeuses, l’automne n’est pas encore arrivé. Si les arbres perdent déjà leur feuillage, c’est en réaction au manque d’eau et aux températures records. Un phénomène qui risque de se répéter, mettant en péril notre végétation et tout l’écosystème qui en dépend.
En 2021, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint en moyenne 414,7 parties par million (ppm), soit 2,3 ppm de plus qu’en 2020, selon un rapport scientifique publié, mardi, par la Société américaine de météorologie.
Les concentrations dans l'atmosphère des gaz à effet de serre responsables du réchauffement de la planète ont atteint des niveaux record en 2021, tout comme le niveau des océans, a indiqué mercredi l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Les concentrations dans l’atmosphère des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, ont atteint des niveaux record en 2021. Et les conséquences du réchauffement de la planète se font déjà sentir : les océans ont atteint en 2021 leur niveau le plus élevé, 0,97 cm au dessus du niveau des premières mesures faites par satellite en 1993.
Les concentrations dans l'atmosphère des gaz à effet de serre responsables du réchauffement de la planète ont atteint des niveaux record en 2021, tout comme le niveau des océans, a indiqué, mercredi, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique.
La sensibilité climatique représente l’augmentation de la température de surface de la Terre pour un doublement de la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre. Une équipe de scientifiques du laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS / OMP /CNRS / IRD / CNES) et du centre national de recherches météorologiques (CNRM / CNRS / Météo France) a estimé cette sensibilité, les résultats montrent que le climat est plus sensible que prévu aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Cela suggère que les réductions d’émissions de GES devront être encore plus importantes pour tenir les engagements des accords de Paris, ainsi que les recommandations du dernier rapport du GIEC1 .
Des réductions de production imposées aux entreprises pour limiter la consommation de gaz pourraient avoir "des effets économiques désastreux et un impact souvent irréversible", a averti mercredi BusinessEurope, organisation représentant le patronat européen. "Des baisses forcées de production (...) doivent rester une option de tout dernier recours. Il faut d'abord tout faire pour éviter d'en arriver là", notamment en diversifiant les fournisseurs d'énergie et en utilisant "des mécanismes de marché", a estimé dans un communiqué Markus Beyrer, directeur général de BusinessEurope, après la présentation par la Commission européenne d'un plan de réduction de la consommation de gaz.
Une partie de l'Europe occidentale continuait de lutter ce week-end contre des feux de forêt dévastateurs, conséquence d'une vague de chaleur, selon les prévisionnistes, qui pourrait faire tomber plusieurs records de température au début de la semaine prochaine.
Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus intenses et nombreuses. 🥵🌡️ En cause : le réchauffement climatique, lui-même dû à nos émissions de gaz à effet de serre. Mais quels sont ces gaz ? (Il n'y a pas que le CO2 !) Qui les émet ? Depuis quand ? Et surtout comment : Quelles sont les activités humaines qui "polluent" le plus l'atmosphère ?
Pour les scientifiques, la multiplication, l’intensification et l’allongement des canicules, aggravés par les émissions de gaz à effet de serre, constituent un marqueur sans équivoque du réchauffement climatique.
Le spécialiste des prêts en cryptomonnaies Voyager Digital a annoncé s'être placé sous le régime américain des faillites, moins d'une semaine après avoir gelé les retraits sur sa plateforme.
En France et au Royaume-Uni, des organismes indépendants ont critiqué cette semaine l'action climatique de leur gouvernement respectif, soulignant des insuffisances dans les politiques publiques pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixées. Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre permettent, dans le cadre de l'accord de Paris, de s'assurer du respect des engagements des signataires. Mais comment ces émissions sont-elles mesurées ? Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?
Les vagues de chaleur qui se multiplient sous l'effet du réchauffement de la planète ont un coût humain majeur, avec des morts par milliers, mais quand le thermomètre s'affole, l'économie dans son ensemble est aussi affectée.
En pleine vague de chaleur précoce, de nouvelles données sur les émissions de gaz à effet de serre en France en 2021 viennent d'être publiées. Mais leur interprétation suscite la polémique et l'incompréhension. D'un côté, le gouvernement se félicite d'une tendance qui reste à la baisse et qui place le pays sur la trajectoire établie. De l'autre, les associations environnementales pointent une hausse jugée inacceptable et incohérente avec les objectifs de l'Accord de Paris. Novethic vous aide à vous y retrouver.
Les émissions de gaz à effet de serre de la France repartent à la hausse en 2021. Elles ont rebondi de 6,4 % par rapport à 2020, en raison de la reprise de l’économie post-Covid, selon les chiffres officiels provisoires du Citepa.
Le nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé jeudi avoir officiellement écrit à l'ONU pour annoncer une importante hausse des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, confirmant un changement dans la politique climatique de son pays.
Malgré ce rebond dû à la reprise de l’économie post-Covid-19, les émissions ont diminué de 9,6 % depuis 2017, selon le Citepa, organisme mandaté pour réaliser cet inventaire.
BA.4, BA.5: dans la famille Omicron, ces deux membres sont soupçonnés de contribuer, avec de moindres gestes barrières, à une remontée des contaminations dans plusieurs pays européens, après l'Afrique du Sud et le Portugal.
Bruno Colmant était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. D'après le professeur d'économie à l'UCLouvain et l'ICHEC, nous risquons de passer par plusieurs années de crise économique.
« Surconsommation : l’impasse » (1/5). La réduction des émissions de gaz à effet de serre se heurte au maintien de nos modes de vie.
Atteindre la neutralité carbone en 2050 ne sera possible qu’à condition que le monde réussisse à décorréler l’évolution du produit intérieur brut des émissions de CO₂. Si l’Union européenne peut y parvenir, nombre d’Etats en sont encore loin.
Nous émettons du CO2. Les forêts brûlent. Les glaces fondent. La Terre se réchauffe. Inexorablement. Et de plus en plus de gros titres nous préviennent. Le point de non-retour est proche. Même si certains chercheurs remarquent que le concept n\'a peut-être que peu de sens en écologie. Chaque détérioration apportant son lot de conséquences.
Le mois dernier, les habitants de Boretto, dans le nord de l'Italie, ont découvert qu'une large portion du fleuve Pô, qui coule juste au nord de leur petite ville, s'était transformée en plage. Le sable doré s'étendait sur une dizaine de mètres vers le centre du fleuve et les habitants ont profité du terrain nouvellement formé pour se promener. À d'autres endroits, le niveau de l'eau est descendu si bas que les restes d'un char de la Seconde Guerre mondiale ont été révélés et que les murs en ruine d'une ville médiévale ont émergé.
"Ça va nous financer un an de R&D": le patron de la start-up NetZero n'en revient toujours pas d'avoir remporté un million de dollars au concours organisé par Elon Musk, l'un des prix lancés par des milliardaires et des géants de l'internet pour accélérer la technologie balbutiante de captage du carbone de l'air. Les experts climat s'en rendent compte: le monde va devoir retirer beaucoup de CO2 de l'air pour atteindre la neutralité carbone en 2050, car la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas. Des machines existent aujourd'hui, mais trop chères.
« Si ce trio était un pays, il incarnerait la troisième nation la plus émettrice, juste derrière la Chine et les États-Unis. » Dans Criminels Climatiques, Mickaël Correia réalise une enquête sur les 3 entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre au monde, pourtant inconnues du grand public. Un livre passionnant où se croisent pétrole, gaz, charbon, mais aussi Anton Tchekhov et le monde du football.
Le président du Shift Project plaide pour que la lutte contre le réchauffement climatique devienne la politique publique n°1.
Bibliographie des phénomènes biologiques ('effets') et des manifestations cliniques attribués aux micro-ondes et aux radiofréquences.
Quatre marqueurs clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, a indiqué mercredi l'ONU, prévenant que le système énergétique mondial conduit l'humanité à la catastrophe. Les concentrations de gaz à effet de serre, l'élévation du niveau de la mer, la température et l'acidification des océans ont tous établi de nouveaux records l'année dernière, a déclaré l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son "Etat du climat mondial en 2021".
L’Organisation météorologique mondiale (OMM), dans son rapport intitulé « Etat du climat mondial en 2021 » prévient, mercredi 18 mai, que le système énergétique mondial conduit l’humanité à la catastrophe. Quatre marqueurs-clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, mentionne le document : les concentrations de gaz à effet de serre, l’élévation du niveau de la mer, la température et l’acidification des océans. « Notre climat change sous nos yeux », a déclaré le chef de l’OMM, Petteri Taalas.
L'agriculture et l'écologie sont responsables d'un tiers des gaz à effet de serre. Mais comment continuer de nourrir la planète, même les pays les plus pauvres, tout en limitant la pollution ? Une équipe allemande a une réponse.
Autrefois taboue, la sobriété fait de plus en plus partie du débat public quand il s'agit d'évoquer les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La notion a ainsi émergé dans tous les grands rapports publiés depuis un an et commence même à être reprise par certains politiques. Mais d'importants obstacles restent à lever pour qu'elle puisse pleinement être actionnée.
Les grandes compagnies pétrolières et gazières sont encore loin du compte lorsqu'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation des produits qu'elles vendent, selon les derniers chiffres analysés par l'AFP, mais les européennes ont pris une longueur d'avance.
Les voitures électriques contribuent-elles vraiment à sauver la planète ? Leurs détracteurs estiment que les bénéfices environnementaux sont exagérés, mais concernant le réchauffement climatique, les études montrent bien qu'elles émettent moins de gaz à effet de serre que les voitures à moteur à combustion.
Les émissions de gaz à effet de serre dans l'Union européenne (UE) ont pour la première fois dépassé les niveaux atteints avant la période de pandémie de coronavirus. C'est ce qu'il ressort des données de l'office statistique européen Eurostat lundi.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
Selon une étude publiée par la revue Nature il y a quelques jours, si les humains remplaçaient seulement 20 % de leur consommation de bœuf par un substitut de viande d’ici 2050, on pourrait réduire de moitié la déforestation et les émissions de gaz à effets de serre associées à l’agriculture, mais changer la viande pour les protéines, implique de grands changements dans le monde agricole.
Qu’appelle-t-on le « réchauffement climatique » ? Quelles sont ses causes et ses conséquences ? Quels sont les principaux gaz à effet de serre ? Qui émet le plus dans le monde ? Reporterre explique ce phénomène crucial pour l’avenir de l’humanité, en six points.
Les quinze pays de la Cedeao s’engagent à accroître et à mieux coordonner leurs actions pour contrer les effets du dérèglement climatique.
Peut-on croître sans polluer ? C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle. Quoi de mieux que le rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique pour éclairer la question du « découplage », cette hypothèse d’une dissociation entre croissance du PIB et émissions de gaz à effet de serre. Direction le Chapitre 2 où une partie est dédiée au sujet (voir : Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC). Cette partie mobilise 21 études scientifiques et la grande majorité d’entre elles sont sceptiques. Le découplage y est décrit comme « insuffisant » avec des taux de réduction « bien trop faibles », et la croissance verte comme une stratégie « trompeuse » et « malavisée » qui « repose en partie sur la foi ».
En février 2022, la revue Plos Climate, spécialisée dans les questions relatives au changement climatique, a fait paraître en accès libre un article au titre évocateur : Rapid global phaseout of animal agriculture has the potential to stabilize greenhouse gas levels for 30 years and offset 68 percent of CO2 emissions this century (L’arrêt rapide de l’élevage à l’échelle mondiale pourrait stabiliser les niveaux de gaz à effet de serre pendant 30 ans et compenser 68 % des émissions de CO2 de ce siècle).
Peu après le début du conflit en Ukraine, en février, la presse internationale a alerté l’opinion publique sur les risques de pénurie de néon, un gaz rare, mais crucial pour la production des semi-conducteurs. Les données, quelque peu contradictoires, indiquaient que l’Ukraine fournirait entre 55 et 90 % du néon utilisé dans le monde. L’industrie des semi-conducteurs devait donc se préparer à une crise majeure à relativement brève échéance. Puis, à partir du début d’avril, silence radio. La crise s’est-elle résorbée? À quel point était-elle sérieuse en premier lieu? Enquête sur un gaz méconnu.
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
La Chine a annoncé jeudi la suppression des droits de douane sur ses importations de charbon, un geste de nature à accroître encore les émissions de CO2 du premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays le plus peuplé de la planète a promis en 2020 de commencer à réduire ses émissions de carbone avant 2030 mais son bilan énergétique repose encore à 56% sur le charbon, une source d'énergie particulièrement nocive pour le climat.
Les pluies diluviennes et inondations ont de nouveau ravagé la troisième plus grande ville d’Afrique du Sud, Durban, tuant au moins 300 habitants lundi [actuellement, le nombre de morts est estimé à plus de 400 et 41000 personnes sont brutalement affectées], obligeant des milliers d’autres à évacuer leurs maisons et empêchant la circulation des personnes et des biens de première nécessité en raison de l’effondrement des routes et des ponts. Dans de nombreuses zones, les ruptures de conduites de distribution d’eau et l’effondrement du système électrique ont laissé les robinets à sec et le courant coupé pendant des jours.
Sans réduction des émissions de gaz à effet de serre, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici 2300, de façon comparable à une extinction de masse survenue il y a environ 250 millions d’années, avertit une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Si tous les humains émettaient autant de gaz à effet de serre que le Québécois moyen, la planète se dirigerait vers un véritable naufrage climatique. C’est ce que démontre une estimation de l’empreinte carbone effectuée par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et publiée vendredi, à l’occasion du Jour de la Terre.
Températures et précipitations record, sécheresses, incendies… 2021 a été l’année des extrêmes en Europe, selon le nouvel "État du climat" du programme Copernicus. Qui souligne que les émissions de gaz à effet de serre montent toujours.
Les aires protégées ne permettent pas toujours la régénération de la biodiversité, selon une étude publiée dans la revue Nature mercredi 20 avril. Les chercheurs des universités de Cambridge et d’Exeter se sont penchés sur près de 27 000 espèces d’oiseaux vivant dans 1 506 zones humides protégées dans le monde. « Les zones protégées peuvent prévenir la perte d’habitat », en empêchant de possibles déforestations, a indiqué au Guardian Hannah Wauchope, autrice principale de l’étude et chercheuse au Centre d’écologie et de conservation de l’Université d’Exeter. « Cependant, nous comprenons beaucoup moins l’impact des zones protégées sur la biodiversité. » Le classement de nombreuses aires n’a montré aucun effet positif sur la faune locale, a-t-elle précisé : tout dépend de comment elles sont gérées.
Le Produit intérieur brut de la Russie, sous le coup de sanctions massives depuis son invasion de l'Ukraine fin février, devrait se contracter de 8,5 % cette année et le PIB ukrainien s'effondrer de 35 %, selon les dernières prévisions économiques du FMI publiées mardi.
Les maisons-mère de Google ou encore de Facebook accélèrent sur les technologies d'élimination du CO2. Au lendemain de la publication du dernier rapport du Giec, qui met notamment en avant ces solutions, elles ont lancé une initiative pour soutenir financièrement les entreprises du secteur. Le marché des équipements de captage et stockage du CO2 pourrait ainsi quadrupler d'ici 2025. Mais attention, ces technologies ne pourront pas fonctionner dans un monde qui continue à émettre toujours plus de gaz à effet de serre.
Ce processus, organisé en vue de la mise à jour du "Plan Air Climat Énergie", a abouti à la publication d'un rapport comprenant 85 recommandations pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre en Wallonie. Cinq thèmes directement liés aux enjeux climatiques avaient été sélectionnés par les organisateurs pour répondre aux préoccupations des jeunes: se loger, produire, se déplacer, consommer et se former pour davantage respecter l'environnement.
"Le GIEC nous dit qu'il faut absolument que le pic d'émissions de gaz à effet de serre baisse, au plus tard en 2025. En fait si on continue comme ça jusqu'en 2025, entre 2025 et 2030 il faudrait réduire de 43% nos émissions ce qui est impossible on n'y arrivera jamais."
Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.
Près de 2500 entreprises belges ont été sondées sur l’impact de la guerre en Ukraine. L’enquête menée par la BNB et la FEB montre une forte hausse du coût inputs (en particulier l’énergie). Baisse de la production également en vue sur fond de nouveaux problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
L’effet rebond s'observe quand la réduction de consommation d'énergie (ou de ressources) est "perdue" parce que cette économie suscite d'autres consommations par ailleurs. Il montre que le changement technique ne peut être le seul levier d’une stratégie de transition écologique.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.
Comment devient-on un bourreau ? Déshumanisation, rancœurs, effet de groupe... Les explications sont multiples.
transition énergétique vs Effondrement
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié, lundi, un rapport détaillant l’éventail des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les chercheurs Céline Guivarch et Franck Lecocq, coauteurs du rapport, ont répondu à vos questions.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le dernier volet du rapport du GIEC vient de paraître. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il incite à une action urgente. Car il reste trois ans maximum pour inverser la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre si l’on veut espérer limiter le changement climatique sous la barre des 1,5°C, mais aussi des 2°C.
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.
Dans un nouveau rapport, le Giec dresse un sombre état des lieux de nos efforts pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre. Il dévoile toutefois un itinéraire clair pour y parvenir, notamment avec les renouvelables.
Ce dernier volet du sixième rapport du Giec, publié lundi, s'intéresse aux moyens de limiter nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Le 28 février dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publiait la suite de son rapport annuel, alarmant sur la progression plus rapide que prévue des effets du dérèglement climatique. Quelles solutions pour lutter contre l’inévitable ?
Plutôt que de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, les secteurs de l’énergie, des transports et de la finance misent sur la séquestration du carbone. Une solution qui soulève pourtant de nombreuses controverses.
La réduction des émissions des gaz à effet de serre ne peut à elle seule sauver le monde des pires ravages du changement climatique, devrait souligner un rapport des experts de l'ONU publié lundi. Il faudra en plus recourir à des techniques d'"élimination" du CO2. Faute d'effort jusqu'à présent, il faut réduire les émissions mondiales de 5 ou 6% par an pour espérer respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète "bien en dessous" de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, encore plus pour 1,5°C. Pour se faire un ordre d'idée, pendant l'arrêt de l'économie mondiale lié au Covid-19 en 2020, la baisse des émissions de CO2 a atteint "seulement" 5,6%, avant de repartir à la hausse. D'où le besoin de recourir à des techniques d'élimination du dioxyde de carbone (EDC), ou "émissions négatives". "Pour que l'EDC fonctionne, il faut (déjà) réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 ou 90%", estime Glen Peters, du Centre international de recherche sur
Bien qu’elles reconnaissent qu’une réduction des émissions de gaz à effet de serre est nécessaire, les cinq grandes banques canadiennes — RBC, Banque Scotia, TD, BMO et CIBC — ont augmenté de 70 % leur soutien au secteur des énergies fossiles en 2021 par rapport à l’année précédente. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport Banking on Climate Chaos, publiée mercredi par un consortium d’organisations de la société civile appuyé par Greenpeace Canada.
La catastrophe environnementale qu’avait anticipée Reporterre au début de l’invasion russe semble désormais avérée. À mesure que le conflit s’enlise et que les bombardements s’intensifient, l’Ukraine sombre peu à peu dans un chaos marqué par la pollution, la contamination des eaux et les incendies. La guerre aura des effets néfastes durables sur l’environnement.
Plus de véhicules électriques, d'énergies vertes... le gouvernement canadien a annoncé mardi 9,1 milliards de dollars canadiens (6,5 milliards d'euros) d'investissements pour atteindre son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030 par rapport à 2005.
Bruxelles annonce la création d’un pôle d’achats pour regrouper ses commandes gazières. Au Qatar, la visite du ministre allemand de l'Economie et de la Protection du climat, le vert allemand, (ça ne s’invente pas) Robert Habeck a grillé la politesse à tout le monde pour aller se servir en premier. Le voyage a crispé et c’est peu dire. Pour éviter, ce type de comportement prédateur, Bruxelles a dû réagir. Cependant, la crise énergétique dans laquelle se trouve l’Europe est en grande partie son œuvre. Rien n’a été fait dans la demi-mesure. En effet, dans un dogmatisme libéral économique des années 90 poussée à l’extrême, la Commission a forcé les grands acteurs de l’énergie européens à supprimer les achats à long terme de gaz et de pétrole pour se rabattre sur le court terme.
Les grandes banques et fonds d'investissement financent toujours des milliards pour l'extraction des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique, en contradiction avec leurs engagements de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié vendredi.
Manque de poissons, tensions entre pêcheurs, lutte contre la surpêche... Autour des lacs du Malawi, les effets de la crise climatique bouleversent le quotidien des habitants. Dépendants de la pêche, ils craignent de ne plus trouver de poissons.
Est-il possible de faire croître l'économie tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre ? Certains économistes remettent en question la possibilité d'un tel découplage et prônent la décroissance pour préserver la planète.
Le monde marche "les yeux fermés vers la catastrophe climatique", a alerté lundi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, déplorant qu'en dépit de "l'aggravation" de la situation, les grandes économies continuent de laisser leurs émissions de gaz à effet de serre augmenter. L'objectif de limitation de la hausse des températures à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, est en "soins critiques", a-t-il déclaré lors d'une conférence sur le développement durable organisée par The Economist à Londres. Selon l'ONU, il faudrait réduire de 45% les émissions d'ici 2030 pour espérer limiter la hausse des températures à +1,5°C. Mais les émissions sont toujours en hausse et la planète a gagné en moyenne environ +1,1°C depuis l'ère pré-industrielle, multipliant canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations catastrophiques.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Le gouvernement a confirmé lundi sa volonté d’implanter deux parcs éoliens en Méditerranée d’ici 2030. Selon Emeline Pettex, chercheuse en écologie marine, les effets sur la biodiversité ne devraient pas être majeurs mais doivent être surveillés de près.
Pour la première fois de mémoire humaine, le sud des Alpes a eu un hiver à la fois extrêmement doux et sec. Les effets dramatiques de ce temps exceptionnel commencent à se faire sentir
'Allemagne, première nation industrielle en Europe, a fait état mardi d'un rebond de ses émissions de gaz à effet de serre en 2021, une tendance qui devrait se prolonger en 2022, surtout si la guerre en Ukraine oblige le pays à puiser davantage dans son charbon. "Environ 762 millions de tonnes de gaz à effet de serre ont été émis en 2021", soit "33 millions de tonnes ou 4,5 % de plus qu'en 2020", selon un communiqué du ministère de l'Economie et du Climat.
Je vous parle d'inertie climatique. Que se passe-t-il si on arrête les émissions de CO2 ? Et les aérosols ? et les autres gaz à effet de serre ? Et si on prend en compte l'inertie de nos sociétés ? Y a-t-il des conséquences de nos émissions avec de longues inerties ?
La guerre en Ukraine révèle les effets "délétères" du projet européen de labellisation verte, a estimé jeudi l'ONG Reclaim Finance, en prenant pour exemples le gaz et le nucléaire, deux énergies fossiles susceptibles d'être étiquetées comme "vertes" par l'Union européenne. "La taxonomie de l'UE encourage la construction de centrales à gaz qui maintiendraient ou augmenteraient la dépendance gazière de l'Union" vis-à-vis de "régimes autoritaires comme la Russie", a estimé dans un communiqué Reclaim Finance.
L’énergie, premier secteur producteur de gaz à effet de serre, a vu ses émissions progresser de 6 % en 2021, pour atteindre 36,3 gigatonnes, leur « plus haut niveau », précise l’Agence internationale de l’énergie.
L’implantation de la 5G au pays pourrait se traduire par une augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment en raison de la fabrication d’une multitude d’objets qui seront connectés et de la consommation énergétique qui s’ensuivra. Mais l’industrie croit, au contraire, que l’arrivée de la 5G se traduira par une amélioration de la performance énergétique des réseaux mobiles, ce qui favoriserait une baisse des émissions de GES. État des lieux.
Ces munitions ont un effet particulièrement dévastateur, et font craindre des victimes collatérales très nombreuses en Ukraine.
Le conflit en Ukraine aura provoqué une forte hausse pour au moins un actif : le baril de pétrole, dont le prix a augmenté de 25% environ en une semaine. C’est un signe de plus d’un changement profond dans le système. Le pétrole est un point faible du Système car il a des effets multiplicateurs dans toutes les crises. Il y a dans le monde deux sous-jacents de l’interconnexion : le dollar et le pétrole. Les apprentis sorciers peuvent créer des signes à volonté, c’est-à-dire de la monnaie, mais ils ne peuvent pas créer du réel, c’est-à-dire du pétrole ! Le pétrole, c’est le point de réconciliation entre les deux sphères, la financière et la réelle, c’est là où la courroie rencontre la roue qui fait tourner le monde.
Dans le deuxième volet de leur sixième rapport, les experts du Giec se penchent sur les effets du changement climatique sur l’humanité et le fait de s’y adapter.
Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.
Les scientifiques du Giec publient, lundi, le deuxième volet de leur sixième rapport. Dans ce nouvel opus, ils abordent les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes et rappellent la nécessité de renforcer les moyens de s'y adapter, en multipliant les mesures de réduction des émissions de CO2.
Le second volet du sixième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) vient d’être publié ce lundi. Après un premier rapport sur les bases physiques du climat, celui-ci s’intéresse aux impacts du dérèglement climatique ainsi qu’aux adaptations. Et plus que jamais, les nouvelles ne sont pas bonnes. Il s'agit même de l'avertissement le plus sévère jamais lancé sur les effets du changement climatique sur l'humain et la nature.
La très conservatrice Cour suprême des États-Unis examine lundi un dossier environnemental aux énormes enjeux, susceptible de compliquer la lutte du gouvernement de Joe Biden contre le réchauffement climatique. L'audience portera sur la capacité de l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) à réguler l'émission de gaz à effet de serre des centrales à charbon, qui produisent près de 20% de l'électricité aux Etats-Unis.
Les pays africains dépensent jusqu'à 5% de leur PIB pour se protéger des effets du changement climatique, comme les sécheresses, les inondations et les mauvaises récoltes, bien qu'ils soient les plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre, selon un rapport publié samedi.
La production d'électricité en France a été assurée l'an dernier à plus de 92% par des sources n'émettant pas de gaz à effet de serre, selon le bilan annuel publié vendredi par RTE, le gestionnaire du réseau électrique. Après une année 2020 atypique du fait du Covid, consommation et production d'électricité ont retrouvé des niveaux proches de 2019, à respectivement +1,7% et +4,5% sur un an.
L’Agence internationale de l’énergie a publié le 23 février son « Global Methane Tracker » annuel(1) dans lequel elle fait le point sur les émissions mondiales de ce gaz à fort effet de serre.
Les gaz à effet de serre émis par les exploitations minières et gazières en Australie, un des plus grands producteurs de charbon et de gaz naturel au monde, sont supérieurs aux engagements des exploitants, selon une association environnementale. Au cours de 18 mois d'une enquête, publiée jeudi en Australie, les chercheurs de l'Australian Conservation Foundation ont ainsi découvert qu'une entreprise de combustibles fossiles sur cinq déclarait que ses émissions avait dépassé la quantité approuvée par le gouvernement. À lui seul, un gazoduc situé dans l'État du Queensland, exploité par Origin Energy, a rejeté 2 000% de plus que la quantité prévue avant l'approbation du projet.
En fait, le confinement en Chine au printemps 2020 a eu un double impact sur le climat : "La baisse des émissions de particules a conduit à un réchauffement de l’atmosphère au-dessus de la terre, tandis que la chute des émissions de gaz à effet de serre (comme le CO2) s’est traduit par un refroidissement au-dessus de la mer", note Cathy Clerbaux.
C'est désormais un risque réputationnel et juridique. Les allégations de "neutralité carbone" qui foisonnent dans les publicités et engagements des entreprises pourraient bien se retourner contre elles. Cibles de collectifs citoyens luttant contre le greenwashing et bientôt de la loi, ces mentions provoquent l'effet inverse, décrédibilisant l'ensemble des démarches, parfois sincères, des entreprises.
La Commission nationale de développement de la Chine prévoit d'investir plus de 24 milliards de yuans (3,3 milliards d'euros) dans ces projets.
Le gouvernement indien a dévoilé la première phase d'une initiative destinée à faire de l'Inde, troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, une "plateforme" de production d'hydrogène vert. L'Inde, en plein essor et en passe de devenir le pays le plus peuplé du monde au cours de cette décennie, ambitionne de devenir un acteur majeur dans ce secteur et lance dans sa "Green Hydrogen Mission" (Mission hydrogène vert).
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’ONU a lancé, lundi, le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés" a averti le patron des experts climat.
Les groupes environnementaux et les citoyens qui s’opposaient depuis le début au projet Énergie Saguenay, de GNL Québec, voient une «victoire majeure» dans le rejet du gouvernement fédéral. Dans sa décision prise lundi, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, précise que «les effets environnementaux négatifs importants que le projet est susceptible d’entraîner ne sont pas justifiables dans les circonstances».
Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? Entretien avec Emmanuel Pont, auteur d’un livre qui tente de répondre à cette question délicate à partir d’une approche transdisciplinaire, entre démographie, environnement, politique et éthique.
Les géants pétroliers ont été accusés mardi par des experts du climat d'avoir délibérément menti sur les effets de leurs activités et d'essayer aujourd'hui de "retarder" leur transition énergétique, lors d'une audition au Congrès américain. ExxonMobil, Chevron, BP et Shell, font l'objet d'une enquête parlementaire sur leur rôle dans la propagation de désinformation autour du changement climatique.
Les récents records de températures historiques au mois de mars 2021 et de précipitations lors de l’hiver 2020-2021 en France illustrent les changements auxquels l’océan côtier doit faire face. Ces évènements extrêmes tendent à s’intensifier et à se multiplier dans les années à venir.
Les évènements météorologiques extrêmes tels que les canicules et les inondations, amenés à se multiplier dans les années à venir sous l'effet du dérèglement climatique, ont coûté quelque 142.000 vies et près de 510 milliards d'euros en Europe ces 40 dernières années, selon un rapport paru jeudi.
Des chercheurs ont identifié plus de 1 800 fuites de méthane entre 2019 et 2020 dans le monde, dont 1 200 attribuées à l’exploitation de pétrole et de gaz.
Les effets du changement climatique sont nombreux et leur multiplication ainsi que leurs conséquences désastreuses sur nos modes de vies, nos aménagements et notre économie suivent une trajectoire aléatoire mais crescendo. Jean-Marc Jancovici, le Réveilleur et François Gémène nous montrent des exemples et nous expliquent leur logique d'apparition. Tout ça avec un p'tit brin d'humour à la VDB
Le texte, critiqué par de nombreuses ONG, doit aider à mobiliser des fonds privés vers des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Il s’inscrit dans l’objectif de neutralité carbone de l’UE en 2050.
Les pesticides « tueurs d’abeilles » reviennent. L’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles, est autorisée pour la campagne 2022 en France, selon un arrêté publié mardi 1er février par le Journal officiel.
Parcours du minerai au combustible nucléaire, effets sur la santé, colonisation, pollutions... Dans leur Atlas de l’uranium — Faits et données relatifs à la matière première de l’ère atomique dévoilé mercredi 26 janvier, les fondations Nuclear Free Future, Rosa-Luxemburg-Stiftung et le réseau Sortir du nucléaire entendent tordre le cou aux idées reçues sur ce métal lourd qui alimente les réacteurs nucléaires.
Parmi les quelques avancées de la COP26 fin 2021, on trouve l’engagement, signé par plus de 140 pays, de faire cesser la déforestation tropicale d’ici à 2030. La déforestation constitue en effet une cause majeure d’émissions de gaz à effet de serre, et la conservation des puits de carbone forestier semble incontournable pour l’atteinte de la neutralité carbone.
Est-ce qu’il est trop tard pour agir sur le climat ? Emmanuel Guérin, directeur des affaires internationales à la Fondation européenne pour le climat raconte qu’il est «tombé» sur une archive de 1968 qui déjà parle «déjà» des effets néfastes du charbon, du pétrole et du gaz et qu’il «part de là pour montrer qu’on a déjà perdu beaucoup de temps» pour réduire les émissions jusqu’en 2050, date fixée par les travaux du Giec pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré.
Selon 60 experts et scientifiques, le procédé pourrait effectivement permettre de renvoyer une partie des rayons du soleil, mais avec des effets secondaires supérieurs aux bénéfices
La demande mondiale d'électricité a connu en 2021 une croissance sans précédent, poussant les prix et les émissions de gaz à effet de serre du secteur à des niveaux records, une tendance appelée à se maintenir si le secteur ne procède pas plus rapidement à des transformations profondes, met en garde vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Une analyse des mouvements de navires dans les eaux de l’Antarctique suggère que ces bateaux traversent les barrières naturelles isolantes du continent. En conséquence, l’environnement se retrouve de plus en plus exposé aux effets négatifs de l’activité humaine. Les chercheurs soulignent plus particulièrement les risques d’introduction d’espèces envahissantes.
La teneur atmosphérique en méthane (CH4), un puissant gaz à effet de serre, augmente à un rythme de plus en plus soutenu depuis 2007. Une étude publiée dans la National Science Review a récemment fait le point sur les causes de cette accélération.
Le dégel du permafrost en Arctique, qui pourrait libérer des quantités phénoménales de gaz à effet de serre, menace des infrastructures locales et plus largement la planète, selon des études publiées cette semaine dans Nature. Le pergélisol, un sol restant gelé plus de deux années d'affilée, couvre 30 millions de km2 sur la planète, dont environ la moitié en Arctique. Il contient le double du CO2 présent dans l'atmosphère et le triple de ce qui a été émis par les activités humaines depuis 1850.
Ce sol gelé de l'Arctique, menacé par le réchauffement climatique, pourrait accélérer ce dernier en libérant d'importantes quantités de gaz à effet de serre.
Concentration record de gaz à effet de serre au niveau mondial, étés les plus chauds jamais enregistrés, événements extrêmes, les données climatiques de 2021 publiées par le programme européen d’observation de la Terre ont de quoi inquiéter.
La méthode utilisée est basée sur des calculs « input-output », issus des tableaux entrées-sorties symétriques de la comptabilité nationale, et prend en compte les 3 principaux gaz à effet de serre (GES) : le dioxyde de carbone (CO2) fossile, le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O).
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Quasiment tous les pays du monde pourraient subir une année sur deux particulièrement chaude à partir de 2030, selon une étude parue jeudi qui souligne la responsabilité majeure des émissions de gaz à effet de serre des principaux pollueurs mondiaux.
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !
Le nouveau gouvernement des Pays-Bas veut pousser le secteur agricole à réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Les élevages intensifs sont en première ligne.
Ceci est un modeste complément rebondissant sur les réflexions d’Ugo Bardi sur l’effet Sénèque : la descente plus rapide que l’ascension, la destruction plus rapide que la construction. Ce n’est que l’exploration d’hypothèses (toutes pouvant se voir invalidées). La conclusion tentera une sortie positive, bien qu’en évoquant des banalités.
Eoliennes, panneaux solaires, autocars électriques... La Chine veut montrer sa bonne volonté écologique à l’occasion des Jeux olympiques. Mais à un mois du début des épreuves, tous les moyens sont bons pour faire oublier que le pays est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
L’être humain est tout aussi capable d’agir et de faire preuve d’altruisme que de se montrer passif et égoïste. Plus nous réaliserons que la crise climatique est réelle, plus nous prendrons conscience de notre part de responsabilité.

2021

Les conséquences du réchauffement climatique sont en effet de plus en plus palpables partout dans le monde et nous en avons nous-mêmes ressenti les effets en 2021 avec notamment de graves inondations dans de nombreuses parties du pays. La recherche de durabilité et d'une économie neutre en CO₂ occupe donc de plus en plus une place centrale dans les programmes de soutien nationaux et supranationaux et les politiques fiscalo-budgétaires.
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de « troisième pôle ». Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande quantité de glace au monde. Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que, sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces glaciers fondent à une vitesse record. Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de personnes.
120 kilomètres de large pour 600 kilomètres de long et une profondeur de 3 kilomètres. Voici les dimensions du glacier Thwaites. Et il inquiète particulièrement les différents scientifiques. En effet, celui que l'on surnomme le "glacier de l'apocalypse", qui est l'un des plus importants au monde, menace de disparaître de la surface de la terre d'ici cinq à dix ans.
L'industrie florissante des granulés de bois en Estonie oppose les écologistes qui mettent en garde contre l'augmentation de l'exploitation forestière et ses effets néfastes sur la biodiversité, à ceux qui affirment que ce secteur fait un bon usage du bois qui, autrement, serait gaspillé.
La dette mondiale a atteint l'an passé le niveau record de 226.000 milliards de dollars, soit 256 % du Produit intérieur brut mondial, sous l'effet de la crise provoquée par la pandémie, a annoncé mercredi le Fonds monétaire international.
La Sibérie a vécu cette année les pires incendies de forêt de son histoire. Maisons détruites, air pollué, confinement... Les conséquences ont été rudes pour les habitants. Mondialement, c’est le record de gaz à effet de serre qui inquiète.
Dans un document intitulé "climat: quels investissements pour le prochain quinquennat?", l'Iddri, l'OFCE, l'Institut Jacques Delors et I4CE demandent que chaque candidat(e) explique "combien d'argent public" il ou elle compte dépenser dans les cinq ans à venir pour que la France supprime ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 tout en s'adaptant aux effets du réchauffement.
En Iakoutie, le réchauffement climatique a des effets dramatiques sur la vie locale d’une des zones habitées les plus froides au monde. Et la transformation du sol accélérera la dégradation du climat mondial.
Confrontés aux canicules de plus en plus meurtrières, à la montée des océans ou aux récoltes en berne, pays, villes et entreprises affichent des objectifs de neutralité carbone mais les scientifiques jugent ces promesses de compensation des émissions de gaz à effet de serre peu étayées et estiment indispensable avant tout de réduire ces émissions.
Le Shift Projet poursuit son Plan de transformation de l’économie française (PTEF) avec la publication d'un quatrième rapport consacré cette fois à la santé. Le secteur, jusque-là rarement pointé du doigt, représente tout de même 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'Hexagone. Le think tank émet plusieurs recommandations pour décarboner la filière alors qu'un mouvement a émergé sur le sujet lors de la COP26 de Glasgow sur le climat.
Combien on pollue ? Empreinte carbone, bilan carbone, analyse et résumé des ordres de grandeur de nos émissions de CO2e
Le 22 octobre dernier, le premier ministre inaugurait en grande pompe la reprise du train des primeurs : le Perpignan-Rungis. Après deux ans de suspension, ce retour fait écho aux mesures annoncées le 27 juillet pour relancer le fret ferroviaire. Cette initiative semble pourtant déjà s’inscrire dans une longue liste de plans de relance qui n’ont pas donné les effets escomptés. Alors, comment expliquer ce déclin du fret ferroviaire ?
Les tourbières sont sorties de leur solitude pour éclairer la COP26. Et si elles constituaient l'une des solutions au réchauffement climatique ?
La Nina est de retour et durera jusqu'au début 2022, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), mais l'effet de refroidissement de ce phénomène météorologique n'empêchera pas les températures d'être au-dessus de la moyenne sur une bonne partie de la planète.
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
À mi-chemin entre l’écologie et le féminisme, le courant écoféministe identifie deux formes de domination interconnectées : le capitalisme et le patriarcat.
Le grand plan social et environnemental que doit voter le Congrès américain prévoit notamment la création de 300 000 emplois-jeunes pour lutter contre le réchauffement et ses effets. Un projet inspiré d’un célèbre programme du président F. D. Roosevelt, qui avait fourni un emploi à des millions de jeunes au chômage dans les années 1930.
Ce que mangent les hommes émet 41 % plus de gaz à effet de serre que ce que mangent les femmes, a calculé une équipe de chercheurs britanniques. En cause notamment : les quantités de viande qu’ils ingèrent.
Inquiets face au réchauffement climatique, des étudiants formés dans de prestigieuses écoles d'ingénieurs quittent certaines filières, comme l'aéronautique, pour se réorienter vers des activités professionnelles moins productrices de gaz à effet de serre.
Les projections de réchauffement élaborées par l'ONU à partir des engagements et des politiques de réduction d'émissions de gaz à effet de serre sont plus incertaines qu'on ne le pense, insiste une étude publiée lundi.
La côte ouest est réputée pour ses automnes pluvieux, mais la tempête qui s’est abattue sur la vallée du Fraser en Colombie-Britannique ce week-end a brisé plusieurs records.
Les puits s’en vont. Des scientifiques ont cartographié certains immenses réservoirs de CO2, dont la régénération – s’ils étaient détruits – serait trop lente pour empêcher les pires effets de la crise climatique.
Si les Etats tiennent tous leurs promesses en matière de réduction des gaz à effet de serre, le réchauffement climatique sera tout de même bien au-delà des ambitions de l'accord de Paris, entraînant des phénomènes destructeurs sur toute la planète.
Le président américain Joe Biden a demandé mardi au Congrès des Etats-Unis de ratifier un amendement à un traité international visant à fortement réduire les hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre extrêmement nocifs pour le climat.
"L'ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot", conclut le climatologue.
Tout ça pour ça. Quand on pense aux attentes suscitées par cette COP26, à l’énergie et aux moyens (souvent coûteux en gaz à effet de serre) déployés, on ne peut qu’être épouvantablement déçus, voire révoltés devant le résultat obtenu à Glasgow par les dirigeants de la planète. Le message envoyé aux jeunes mobilisés en masse pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver c’est, en gros : «On va tous dans le mur mais laissez-nous en profiter à fond d’ici là.»
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence sur le climat appelle ce samedi à «accélérer les efforts» vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
Le dernier rapport du GIEC réaffirme que nous n’avons plus qu’une dizaine d’années avant de dépasser le quota d’émissions de gaz à effet de serre (GES) menant à une élévation des températures globales à 1,5°C. Face à l’urgence de la situation, les jeunes s’engagent pour le climat et font entendre leur voix en demandant une justice tant climatique que sociale. Dans ce contexte, la communication est clé pour mobiliser autour de ces enjeux.
Ce vendredi, en collaboration avec Romain Weikmans, enseignant à l’ULB et spécialiste des politiques climatiques, nous nous penchons sur la question à 100 milliards de dollars. Ce montant de 100 milliards de dollars annuels est censé être mobilisé par les pays riches pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique.
À la COP26, les États auront présenté leurs objectifs, plus ou moins ambitieux, en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce suivi et cette comptabilité climatiques posent plus généralement la question de l’évaluation des performances environnementales de chaque pays.
La question de l’empreinte carbone des centrales au gaz fait débat aujourd’hui. En effet, la production d’électricité via ce type de centrales produit bel et bien du CO2, alors que sa production via les centrales nucléaires n’engendre aucune émission.
Ce mercredi 10 novembre, c’était la journée consacrée au transport à la COP26. L’occasion de réaliser un focus sur le transport de marchandises, (qui comme d’autres secteurs devra lui aussi faire des efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
depuis le début de l’ère industrielle, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans notre atmosphère perturbe l’équilibre énergétique de notre planète en capturant une partie croissante En absorbant le rayonnement terrestre, chacun des gaz dans l’atmosphère laisse en effet une empreinte unique dans le spectre ; , nous avons pu évaluer avec précision, en nous appuyant sur dix années de mesures journalières de l’instrument IASI, les changements dans le rayonnement terrestre qui s’échappe vers l’espace.
Le secteur de la construction est connu pour être l’un des grands acteurs du réchauffement climatique. Il représente en moyenne 11% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Le premier projet de résolution de la COP26 publié mercredi encourage les pays à réviser à la hausse leurs engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre dès 2022, soit trois ans avant la date prévue par l'accord de Paris.
Après dix jours de discussions à Glasgow, une première mouture de la déclaration finale de la COP26 appelle les pays à « réviser et renforcer », dès 2022, les contributions nationales qui fixent les engagements à court terme.
A Abisko, dans l’extrême-nord suédois, le sol est déjà quasiment recouvert de neige en ce mois de novembre. Mais qu’on ne s’y trompe pas : c’est mauvais signe pour le climat. Car sous la neige, le sol est dégelé depuis l’été. "Ce que vous voyez qui est blanc, c’est en fait des zones d’accumulation de neige liées à un effondrement du sol à cause du dégel en profondeur", explique Sophie Opfergelt, chercheuse FNRS et professeure à l’Institut Earth and Life de l’UCLouvain, actuellement en mission d’observation dans la station d’Abisko.
A Abisko, dans l’extrême-nord suédois, le sol est déjà quasiment recouvert de neige en ce mois de novembre. Mais...
On entend souvent parler des GES, les fameux Gas à Effet de Serre. Et le premier GES auquel on pense, c’est bien sûr le CO2. Pourtant, si on considère tous les gaz qui interviennent dans l’effet de serre, c’est la vapeur d’eau qui joue le plus grand rôle.
La COP 26 s’est ouverte à Glasgow sur un constat alarmant : nos émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse et la perspective d’un réchauffement contenu sous les 1,5 °C s’éloigne… La présidence britannique va devoir faire preuve d’un grand volontarisme pour renverser la vapeur. Décryptage avec Céline Phillips, coordinatrice du pôle Initiatives multilatérales de l’ADEME et membre de l’équipe de négociation française à la COP 26.
Selon l'ONG Global Witness, qui a épluché la liste des délégations à la conférence sur le climat, le lobby des énergies fossiles, principales émettrices de gaz à effet de serre, est mieux représenté dans les couloirs de la conférence que les pays les plus durement touchés par les conséquences du réchauffement climatique.
En pleine COP26, une enquête du Washington Post montre un écart entre les émissions de gaz à effet de serre déclarées et les émissions réelles. Plus de 8 milliards de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre sont cachées.
Une enquête du quotidien américain The Washington Post constate un « écart significatif » entre le niveau des émissions de gaz à effet de serre officiellement annoncé par certains États… et le niveau réel de ces mêmes émissions. La faute à des méthodes de recueil des données souvent moins exigeantes que celles effectuées par les scientifiques.
Prendre la mesure du réchauffement climatique, du trou dans la couche d’ozone, des émissions de gaz à effet de serre ne serait pas possible sans données fiables. Les parties réunies à Glasgow pour la COP26 le savent bien. A Bruxelles, une quinzaine d’experts sur les trente que compte le laboratoire Squares de l’ULB y consacrent leurs recherches grâce aux données envoyées par des instruments placés sur des satellites en orbite autour de la Terre.
Le point sur les connaissances actuelles. L’ampleur et la rapidité du changement climatique auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est inédit. Canicules, sécheresses, inondations … Nous en subissons déjà les effets au quotidien.
Très émettrices de gaz à effet de serre, les forces armées sont pourtant largement dispensées de tout effort dans la lutte contre le dérèglement climatique. Les auteurs de cette tribune appellent les chefs d’État réunis en Écosse à l’occasion de la COP26 à prendre des mesures pour que le secteur militaire fasse enfin sa transition écologique.
La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat et les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi.
La crise du Covid n’aura été qu’une parenthèse pour le climat. Malgré les promesses de plans de relance «verts», les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude publiée ce jeudi.
Dans un rapport publié jeudi, le Programme des Nations Unies pour l’environnement appelle à «relever le niveau de l’ambition» pour s’adapter aux effets dévastateurs du changement climatique, en particulier en matière de financement et de mise en œuvre.
À la COP26, des représentants de peuples indigènes se sont élevés contre les marchés carbone. Ces mécanismes de compensation, souvent qualifiés de « droits à polluer », ont des effets désastreux sur leurs communautés.
Pour la quatrième mission de l’initiative Magic, les scientifiques se rendent en Scandinavie, au-delà du cercle arctique. Leur objectif : étudier la répartition atmosphérique des gaz à effet de serre grâce à des instruments au sol, des ballons et des avions de recherche.
Glasgow n’est pas seulement la ville où se joue l’avenir de notre civilisation. C’est aussi la ville où s’est joué l’avenir de la révolution industrielle, celle qui a permis de brûler à grande échelle autant de combustibles fossiles.
A l’heure de la COP26, des experts pointent un risque de crues catastrophiques qui ne va que s’accentuer si les émissions de gaz à effets de serre ne sont pas réduites: les lacs, particulièrement fragiles, créés par la font des glaciers. Avec une puissance de déversement énorme, ils peuvent détruire des vallées entières.
L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.
Au cours de ces vingt-cinq dernières années, les 10% les plus riches de l'humanité ont été à l'origine de plus de la moitié (52%) des émissions cumulées de gaz à effet de serre.
Depuis 2017, les articles se multiplient sur cet "effet pare-brise". Cette année-là, le journal français Libération parle d’une des "rares études menées en France" sur le sujet. Elle y compare l’examen de cette vitre avant dans les années 80 par rapport aux années 2000. L’Institut national de la recherche agronomique a mené son enquête dans Vosges et la région de Fontainebleau. Le nombre d’insectes a chuté de manière "considérable", relaie le quotidien.
Plus de 80 pays, dont l'UE et les Etats-Unis, se sont engagés mardi pendant la COP26 sur le climat à réduire leurs émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, de 30% d'ici 2030 par rapport à 2020, a annoncé la présidente de la Commission européenne.
Moins connu que le CO2, le méthane est un puissant gaz à effet de serre. A l'occasion de la COP26, plus de 80 pays se sont engagés à en baisser rapidement les émissions.
La déforestation est une des causes du réchauffement climatique, il est donc crucial de la limiter puisque les forêts permettent d’absorber 30% des émissions de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, selon le World Resources Institute (WRI).
L’Union européenne entame la COP26, organisée jusqu'au 12 novembre à Glasgow, avec de hautes ambitions climatiques, déroulées ces derniers mois : green deal, paquet législatif contraignant, contributions nationales de réduction des émissions des gaz à effet de serre en hausse, etc.
Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre sans précédent et la chaleur cumulée qu'elles induisent ont propulsé la planète sur un terrain inconnu, ce qui a de graves conséquences pour les générations actuelles et futures.
Le Grand Bleu est d’une importance capitale pour les humains. Voici de quelle manière le réchauffement climatique touche les océans… et, par ricochet, notre santé.
Il devrait être question de cette finance verte à la 26e Conférence des parties pour le climat (CP206), qui se déroule du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow (Royaume-Uni) : la finance doit se transformer et encourager les projets qui favorisent la transition, concentrer les financements vers les projets vertueux, et tarir les sources de financements pour les projets préjudiciables. C’est le sésame financier de la transition.
La Conférence internationale sur le climat a débuté, dimanche, à Glasgow, en Écosse. Jusqu'au 12 novembre, les différents États devront réfléchir à comment réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. Un moment décisif, selon les scientifiques, pour éviter un réchauffement catastrophique de la planète.
Le secteur de l’énergie est le principal émetteur de gaz à effet de serre dans le monde.
Avec le début de la COP26, on risque d’en entendre énormément parler : les objectifs de réduction de gaz à effet de serre de la Belgique.
ExxonMobil, Chevron ou encore BP : les géants américains du pétrole se sont retrouvés sur la sellette jeudi 28 octobre à Washington face à des parlementaires démocrates les accusant d'avoir longtemps cherché à cacher les effets de leurs activités sur le climat et s'interrogeant sur la sincérité de leurs efforts pour réduire les émissions.
Le soulèvement de la «génération climat» doit être une inspiration pour les représentants politiques, réunis à Glasgow à partir de lundi, afin de prendre enfin des décisions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
À quelques jours du début de la COP 26 à Glasgow, l’Institut météorologique néerlandais (KNMI) annonce que le niveau de la mer pourrait augmenter bien plus que prévu au large des côtes néerlandaises : 1,2 mètre vers 2100 si on ne fait rien pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Et pour la première fois, la barre des 2 mètres n’est pas exclue des prévisions. Ces projections régionales valent aussi pour la côte belge. Mais quel sera l’impact d’une telle hausse sur notre territoire ?
La transition énergétique semble actée : les investisseurs et les sociétés exploitant les énergies fossiles sont désormais engagés dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Les débats ne portent plus que sur l’orientation générale du modèle : quelle place pour le nucléaire ou pour les énergies renouvelables dans le futur mix ? Un regard attentif et documenté sur le sujet fait toutefois apparaître une autre réalité.
C’est l’enjeu de la COP26 qui démarre dimache à Glasgow : les 196 pays participants doivent fortement réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement à une augmentation de +1,5° C à l’horizon 2100 par rapport à la période 1850-1900.
C’est une petite bombe que lancent certains scientifiques et climatologues du GIEC. Selon eux les fuites d’hydrogène dans l’atmosphère contribuent de façon non négligeable à l’effet de serre. Leur impact est si puissant qu’elles pourraient saper l’avantage de l’utilisation de cette énergie dans la transition énergétique.
"A la veille de la COP26 et deux ans après l'annonce d'engagements inédits pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, les progrès wallons en matière d'énergie renouvelable sont largement insuffisants", dénonce jeudi Edora, la fédération des énergies renouvelables.
L'Australie a refusé de rejoindre le "pacte méthane" proposée par l'Union européenne et les États-Unis, qui vise à réduire les émissions mondiales de ce gaz à effet de serre de 30% d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2020.
La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (GES), a joué la montre. A trois jours seulement de l’ouverture de la 26e Conférence des parties (COP26), cruciale pour lutter contre le réchauffement climatique, le pays a officiellement détaillé, jeudi 28 octobre, ses nouveaux engagements pour la planète, très attendus.
Le laboratoire australien FutureFeed expérimente l’utilisation d’une algue marine appelée Asparagopsis. Cette plante contribuerait à réduire les émissions de gaz à effet de serre émises par l’élevage de bétail, qui contribuent au réchauffement climatique.
"La traînée jaune, ce sont des concentrations importantes en méthane": un énorme panache de ce gaz néfaste pour le climat apparaît dans le sud de l'Irak sur une carte de l'entreprise parisienne Kayrros, qui traque par satellite ces fuites provenant de l'industrie des énergies fossiles.
Les eaux océaniques se réchauffent, s’acidifient et s’appauvrissent en oxygène. Les écosystèmes océaniques, déjà mis à mal par la surpêche et la pollution, risquent de voir leur état empirer. Avec la fonte de la banquise, l’élévation du niveau des mers et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, la santé et le bien-être des humains sont désormais confrontés à de nombreuses menaces, qui visent principalement les populations côtières.
Rapide montée des eaux aux Pays-Bas, concentration record des gaz à effet de serre, le changement climatique ne connaît aucun répit et la COP26 pourrait "mal se passer", s’est inquiété lundi le Premier ministre britannique.
Le changement climatique en cours, très marqué dans les régions arctiques, entraine le dégel du pergélisol ou permafrost. Le problème ? En se réchauffant, ces sols gelés depuis des millénaires libèrent d’ immenses quantités de gaz à effet de serre, qui eux-mêmes réchauffent la planète. Le risque est-il d’emballer la machine climatique ?
A quelques jours de la conférence sur le climat COP26, le constat de l'ONU est sans appel : les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre devraient être plus de sept fois plus ambitieux pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C.
Sandrine Mathy est économiste de l’environnement au CNRS. Dans cet entretien, elle revient sur les engagements des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les enjeux économiques de la COP26.
Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint l'an dernier des niveaux records, le taux d'augmentation annuel dépassant même la moyenne de la dernière décennie, s'est inquiété lundi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) de l'ONU.
Dans son bulletin annuel, l’Organisation météorologique mondiale révèle que les rejets de CO2, de méthane et de protoxyde d’azote ont été à des niveaux inégalés en 2020. Le taux d’augmentation annuel des gaz responsables du réchauffement de l’atmosphère dépasse désormais la moyenne de la dernière décennie.
Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint des records l'an dernier, tandis que l'Amazonie perd de sa capacité à absorber le CO2, a alerté l'ONU lundi, à six jours de la COP26 sur le climat à Glasgow. Dans son dernier bulletin sur les principaux gaz à effet de serre, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) révèle qu'une partie de l'Amazonie "n'est plus un puits mais une source de carbone".
Six jours avant l’ouverture de la COP26, à Glasgow, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis, lundi 25 octobre, un nouveau bulletin alarmant : les concentrations de gaz à effet de serre ont encore atteint des records en 2020, et l’Amazonie perd de sa capacité à absorber le CO2.
« Nous sommes loin d’être sur la bonne voie. » Le constat du bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale est sans appel : le taux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère progresse de façon alarmante. Résultats : de fortes températures et plus de phénomènes extrêmes sont à prévoir.
A six jours de la COP26 sur le climat à Glasgow, le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est montré "très inquiet" quant à son succès, tandis que les émissions de gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux records.
À quelques jours de la COP 26, qui commence le 1er novembre à Glasgow, nous nous interrogeons sur le rôle que l’école, les enseignants et nous tous peuvent jouer pour faire comprendre aux enfants et adolescents les mécanismes et les effets du réchauffement climatique. Cette question, il faut le signaler, est présente dans les textes internationaux : l’Article 12 des Accords de Paris, rédigés à la suite de la COP 21 et ratifiés par 55 pays, stipule que les parties doivent prendre des mesures pour développer l'éducation au changement climatique.
Malgré les engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre, les plans de production de charbon, de pétrole et de gaz sont toujours largement incompatibles avec les objectifs de l'accord de Paris, selon un rapport publié mercredi.
La COP26 se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021. Au terme de 2 semaines de négociations entre États, ce sommet pour le climat doit déboucher sur un accord afin de mettre en œuvre l’Accord de Paris. Son ambition est de limiter le réchauffement climatique à 2°C, ce qui demande aux États de renforcer leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Retour rapide sur plus de 30 ans de négociations climatiques, puis bilan et perspectives pour la tant attendue COP26.
Si le béton utilisé sur la planète était un pays, il serait le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre, juste derrière la Chine et les États-Unis. Comment émet-il du carbone ? Et surtout, comment remédier à cette production nocive pour l'environnement?
Premier pollueur mondial, la Chine est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre de la planète. La décision de Xi Jinping de ne pas participer aux discussions internationales sur le climat marquerait la fin des espoirs du Premier ministre britannique, Boris Johnson, de conduire tous les grands pays vers un consensus mondial.
Le SF6, visé dès 1997 par le Protocole de Kyoto sur le climat, a un potentiel de réchauffement 23.000 fois supérieur à celui du CO2 et reste dans l'atmosphère jusqu'à 3.000 ans. C'est le plus puissant des gaz à effet de serre, même s'il en représente une petite part. "Laisser s'échapper 100 kg de ce gaz revient à émettre plus de 2 millions de kg de C02 dans l'atmosphère", a commenté Sortir du nucléaire dans un communiqué.
L’effet rebond et le paradoxe de Jevons expliqués simplement ! Au programme : William Stanley Jevons, paradoxe de Jevons pour le charbon, effet rebond dans les transports, le logement et le numérique, et effet rebond indirect !
85 % de la population mondiale subit les affres de la crise climatique. C’est ce que concluent des chercheurs qui ont analysé une somme astronomique d’études sur les effets du réchauffement climatique. Un chiffre certainement sous-estimé.
La Cop26 approche à grands pas. A cette occasion, l’OMS publie dix recommandations à l’intention des gouvernements. L’organisation mondiale de la santé y insiste sur le lien entre le climat et la santé. L’objectif : "optimiser les avantages sanitaires de la lutte contre le changement climatique, et éviter les pires effets de la crise climatique sur la santé".
Dans un rapport accompagné d’une lettre ouverte de soignants, l’Organisation mondiale de la santé met en lumière les effets dévastateurs du réchauffement climatique sur la santé des êtres humains.
Une équipe de chercheurs s'est penchée sur quelque 100.000 études publiées entre 1951 et 2018 et faisant état des effets du réchauffement climatique et les a passées au crible, aidée par des systèmes informatiques. "Nous avons des preuves accablantes que le changement climatique affecte tous les continents, tous les systèmes", a indiqué à l'AFP l'auteur de l'étude, Max Callaghan.
Les effets du changement climatique pourraient déjà impacter 85% de la population mondiale, selon l’analyse de dizaines de milliers d’études publiée lundi.
En 2019, les émissions de gaz à effet de serre en Belgique dépassaient encore de 2 % leur niveau de 2014, a fait savoir le Bureau du Plan ce jeudi.
Le gouvernement fédéral a approuvé vendredi les "ambitions et engagements" de la politique climatique fédérale pour la période 2021-2030. Celle-ci prévoit une trajectoire de réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’année de référence 1990, a annoncé la ministre de l’Environnement, Zakia Khattabi. Cette ambition, conforme à l’accord de gouvernement, représente une réduction de 233 millions de tonnes cumulées.
Qu’a rejeté la Belgique comme gaz à effet de serre entre 2008 et 2019 ? Est-ce que ça va mieux, docteur ? Quelles sont les autres émissions atmosphériques de notre pays sur cette période ? Le bureau du plan a fait les comptes. Et ça dépend des gaz. Plongée dans nos émissions, non pas de radio ou de télévision, mais… de pollution.
L’industrie est à l’origine de 30% des gaz à effet de serre en Wallonie et induit de nombreuses pollutions. Mais quantité de matériaux qu’elle fabrique nous servent au quotidien. Ciment, béton et briques, pour nos bâtiments et infrastructures non-biosourcés ; acier et métaux pour nos véhicules et équipements ; plastiques pour certains de nos objets et emballages ; engrais pour l’agriculture conventionnelle ; ou encore verre et papier consommateurs de chaux et autres ressources pour être fabriqués.
Il est un paradoxe bien connu, celui de l’œuf et de la poule : « Qu’est-ce qui est apparu en premier : l’œuf ou la poule ? ». Mais en voici un autre, qui de facto porte en germe toutes les problématiques de notre monde : « Qui est à l’origine de la croissance de l’autre ? La démographie ou l’agriculture ? » Qu’importe la réponse finalement….
La quantité d’émissions de gaz à effet de serre provenant de l’agriculture est plus importante que prévu, selon une nouvelle étude américaine. Et la viande a un bilan deux fois plus lourd que les plantes.
Les forêts européennes sont jusqu'à dix degrés plus froides en été et jusqu'à 12 degrés plus chaudes en hiver, ressort-il d'une étude à grande échelle de la KU Leuven, de l'UAntwerp et de l'UGent. C'est la première fois que l'effet isolant des forêts est cartographié de manière aussi détaillée. L'étude a été publiée lundi dans la revue scientifique Global Change Biology.
Les activités humaines sont en train de changer le climat de notre planète et les écosystèmes de manière dangereuse et perturbatrice pour l’Homme. Les concentrations de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter dans l’atmosphère ce qui aura des conséquences pour plusieurs siècles et bien au-delà de 2100.
Comment anticiper l’impact du changement climatique sur les huîtres et les moules? C'est l'objet du projet CocoriCO2 co-porté scientifiquement par L’Ifremer et le CNRS. Il s'intéresse aux effets du réchauffement climatique et de l’acidification des eaux côtières en étudiant plusieurs générations d'huîtres et de moules en situation expérimentale, une manière d'évaluer leur vulnérabilité et de trouver des pistes d'adaptation.
Si l’abeille à miel est devenue le symbole de la pollinisation, elle n’est en réalité qu’un des membres, certes illustre, d’une immense famille : celle des indispensables insectes butineurs.
Résumé complet du rapport du GIEC ! Au programme : CO2, gaz à effet de serre, conséquences du changement climatique, influence de l’Homme sur le climat, scénarios du GIEC, montée du niveau de la mer… On analyse tout !
Plateforme Wallonne / GIEC - Septembre 2021 - n°22 Les émissions associées à l’alimentation représentent de l’ordre de 1/4 à 1/3 des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Le premier article de cette Lettre synthétise les connaissances à propos de l’origine de ces émissions et des moyens de les réduire. Comme la stratégie que s’est fixée l’Union européenne sous le titre « De la ferme à la table », nous avons tenté d’aborder l’ensemble des systèmes alimentaires, de la production à la consommation.
Inéquitable dans la mesure où elle pèse plus fortement sur le budget des ménages les plus pauvres, la taxe carbone s'avère aussi inefficace parce qu'elle a peu d'effets sur les modes de vie des plus riches pourtant les plus émetteurs de pollution. En effet, plus les ménages sont aisés, plus ils sont équipés en véhicules et plus leurs logements sont spacieux, donc plus leurs factures énergétiques sont élevées.
la Commission a établi un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre (SEQE-UE, ou ETS pour European Union Emission Trading System en anglais). Il s’agit d’une sorte de "bourse du carbone" qui concerne donc les émissions de CO2 ou autres gaz à effet de serre, et qui fonctionne dans tous les pays de l’UE, plus l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège.
En un an, le gaz naturel a vu sa valeur grimper de 40%. Quant à l’électricité, elle augmente de plus de 20%. Une croissance qui risque de faire mal au portefeuille des citoyens, mais pas que. Elle devrait également avoir un impact désastreux sur les finances publiques. Les villes et communes consacrent en effet une partie importante de leur budget aux dépenses énergétiques.
Dans cette région du Soudan du Sud bordant le Nil, le changement climatique a déjà des effets dévastateurs. Plus ravageur que les traditionnelles crues saisonnières, un cycle d’inondations sans précédent a démarré en 2019 et continue, année après année, de noyer le nord du Jonglei ainsi que les Etats voisins d’Unité et du Haut-Nil.
Vingt aéroports sont responsables à eux seuls de 27% du total des émissions de gaz à effet de serre du secteur du transport aérien de passagers, les aéroports dont l’activité génère la plus grande pollution étant situés aux États-Unis, en Europe et en Asie, selon une analyse réalisée par les think tanks et ONG environnementales International Council on Clean Transportation (ICCT), ODI et Transport and Environment (T&E).
La croissance industrielle a été réalisée à partir d’une extraction /consommation croissante de charbon dans un premier temps, de dérivés du pétrole ensuite, utilisés comme combustible pour de multiples usages et dans le développement de l’industrie chimique ; la consommation de gaz naturel puis la combustion de biomasse dans des centrales produisant chaleur et électricité accompagnent le tout depuis les années 1950-60. Il s’en est suivi un accroissement d’émissions anthropiques de CO2.
Une équipe de chercheurs de l'université de Lancaster, au Royaume-Uni, et de Small World Consulting Ltd, une société de conseil en développement durable, a estimé que l'informatique mondiale - comportant les téléphones, ordinateurs, télévisions et autres centres de données - génère entre 2,1 et 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), contre 2,5 % pour l'aviation civile. Les chercheurs estiment qu'au regard de la façon dont le monde est de plus en plus connecté, ces émissions continueront d'augmenter de manière significative si aucune mesure n'est prise.
À moins de six semaines de la COP 26, les nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncés par les pays sont insuffisants.
Instaurer un "ETS" pour le chauffage, qu’est-ce que ça voudrait dire ? "ETS", c’est un acronyme anglophone pour dire "Emission Trading System". C’est un système déjà imposé à plusieurs secteurs industriels fortement polluants, pour les pousser à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou bien à payer, selon un prix du carbone fixé.
La rencontre de la lave, une roche fondue à plus de 1.000 degrés Celsius, et une eau de mer qui avoisine les 20-25 degrés Celsius a plusieurs effets, détaille Patrick Allard, directeur de recherche CNRS à l'Institut de Géophysique du Globe de Paris.
En mobilisant à leurs propres fins la notion de neutralité carbone, certaines entreprises laissent entendre qu’il leur suffit d’investir dans des projets dits de « compensation » pour effacer l’empreinte de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Un raisonnement trompeur, qui pose la question de l’adéquation entre la fin et les moyens de l’action climatique.
La Pologne a été condamnée lundi par la justice européenne à verser une astreinte journalière de 500.000 euros à Bruxelles, jusqu'à l'arrêt d'une mine de charbon dont les effets nocifs pour l'environnement sont dénoncés par la République tchèque voisine.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l'ONU. Ce rapport annuel, "United in Science 2021", élaboré par plusieurs agences de l'ONU et des scientifiques associés, est diffusé quelques semaines avant la COP26, un nouveau sommet mondial sur le climat.
ONU Climat a publié aujourd'hui une synthèse des plans d'action pour le climat tels que communiqués dans les contributions déterminées au niveau national (NDC) des pays. Le rapport de synthèse des NDC indique que si la tendance est clairement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au fil du temps, les nations doivent redoubler leurs efforts d'urgence en matière de climat si elles veulent empêcher que la température mondiale n'augmente au-delà de l'objectif de maximum 2°C, idéalement 1,5°C, fixé par l'Accord de Paris, d'ici la fin du siècle.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l’ONU, quelques semaines avant la COP26 à Glasgow. Selon le document, le changement climatique et ses conséquences ne cessent de s’aggraver, et la réduction temporaire des émissions de CO2 dans l’atmosphère entraînée par la pandémie de Covid-19 n’a pas ralenti le processus.
Le dernier rapport du Giec sur le climat est encore plus alarmant que les précédents. Cela fait des décennies que les chercheurs avertissent sur le réchauffement dû aux gaz à effet de serre, et que les États ne réagissent presque pas. Chronologie.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5°C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l'ONU.
Le premier sommet mondial de la Terre, celui de Stockholm en 1972, avait déjà été consacré à des préoccupations majeures : comment vivre aussi nombreux sur une planète dont la démographie ne cesse de croître et une partie de ses ressources de décroître. Vingt ans plus tard, à Rio, ce sont pourtant les gaz à effet de serre et leur pouvoir de réchauffement, porteurs d’une problématique physique très différente, qui ont tenu le rôle principal. Et nous vivons aujourd’hui une étape nouvelle marquée par le caractère très largement irréversible des changements en cours.
L'équipe de chercheurs néo-zélandais et allemands ont bien dû l'admettre: l'expérience a commencé par une blague, mais la gestion de l'urine bovine riche en azote pourrait à long terme présenter de vrais avantages pour le climat.
Jusqu'à 216 millions de personnes pourraient migrer d'ici 2050 dans le monde pour fuir les effets néfastes du changement climatique tels que la baisse de la production agricole, la pénurie d'eau et la hausse du niveau de la mer, un phénomène qui n'est toutefois pas irréversible, selon la Banque mondiale.
Un rapport, publié le 31 août par les Nations unies et la convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, alerte sur les effets de l’ingestion et de l’utilisation des débris issus de la pêche par les oiseaux.
L'industrie d'élevage animal représente une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, la part de production de viande dans le monde pourrait encore augmenter de 13 % entre 2019 et 2029, pour une production totale de 366 millions de tonnes de viande, estiment des ONG.
De nouvelles pathologies ont fait leur apparition dans cette dernière édition.
Il y a plusieurs façons de calculer comment les pays riches pourraient atteindre leurs cibles de réduction des gaz à effet de serre. Mais l’une d’elles est sans équivoque: pour éviter de dépasser le seuil de 1,5 degré, il faudrait laisser dans le sol près de 90% des réserves encore inexploitées de charbon, et 58% de celles de pétrole.
Publié par trois associations de défense de l’environnement, un rapport explique que 20 entreprises d’élevage émettent plus de gaz à effet de serre que des pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou la France.
Dans un rapport publié ce 11 août 2021, la CEE-ONU, la Commission Economique de l’Onu pour l’Europe, l’ex-URSS, les Etats-Unis et le Canada, affirme que, pour décarboner l’énergie et tenir les objectifs climatiques (rappelés récemment par le rapport du Giec), le nucléaire est indispensable. Cette technologie a déjà évité l’émission d’importantes quantités de gaz à effet de serre, et son développement est, pour l’ONU, une nécessité.
Travailler moins pour émettre moins de gaz à effet de serre? L'idée n'est pas idiote. Mais si l'on veut atteindre les objectifs fixés à la conférence de Paris, d'autres pistes sont à explorer en priorité.
e Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a permis de construire le consensus scientifique sur le réchauffement. Mais, alors que ses effets deviennent de plus en plus visibles, le GIEC ne risque-t-il pas l’obsolescence ?
Quelle menace représente le retour du pic pétrolier ? Quels en sont les effets sur l’économie mondiale et la société ? Matthieu Auzanneau et Hortense Chauvin analysent ce phénomène dans « Pétrole, le déclin est proche », publié par Le Seuil-Reporterre. En voici les bonnes feuilles.
La critique de la croissance est revenue dans le débat public à mesure que les mauvaises nouvelles s’accumulaient sur le front du climat. Il est vrai que croissance et émissions de gaz à effet de serre vont de pair. La croissance verte est-elle la solution ? ... Le plus urgent est donc sans doute d’apprendre à découpler prospérité et croissance en adoptant, individuellement et collectivement, de nouvelles pratiques favorables à la sobriété.
Atteindre la neutralité carbone se chiffre en centaines de milliards. Comment atteindre cet objectif au meilleur coût quand, dans la catégorie des gaz à effet de serre (GES) qui s'accumulent dans l'atmosphère, tous n'agissent pas de la même manière sur le réchauffement climatique. Des travaux montrent que se concentrer sur les gaz dits de courte durée de vie peut être pertinent pour agir sur les gaz dits de longue durée.
Les phénomènes climatiques ont parfois des effets contre-intuitifs. La preuve avec trois exemples qui concernent l’impact sur les émissions de CO2 de la pollution atmosphérique, de la coupe des arbres et de la capacité de stockage de la forêt amazonienne.
Les phénomènes climatiques ont parfois des effets contre-intuitifs. La preuve avec trois exemples qui concernent l’impact sur les émissions de CO2 de la pollution atmosphérique, de la coupe des arbres et de la capacité de stockage de la forêt amazonienne.
Électrifier l’Afrique subsaharienne : un défi majeur pour l’ensemble du continent pour assurer son développement dans les années à venir. Une solution pour éviter d’augmenter les rejets de gaz à effet de serre. Reste à mettre en place les conditions de son expansion.
Après avoir trouvé une vieille bonbonne de gaz près de sa maison, dans le Midwest des États-Unis, Rick Karas a voulu vérifier sur internet si elle ne valait pas quelque chose. Surprise : elle s'est révélée être un objet très convoité dans la bataille contre le changement climatique.
On voit fleurir régulièrement sur le web une série d’articles contradictoires : les uns clament que la plantation d’arbres aiderait à refroidir le climat sur notre planète Terre, les autres que la déforestation aurait le même effet !
Quand la Commission Européenne a décidé d’adopter une taxonomie verte, elle voulait disposer de référentiels listant les activités compatibles avec les objectifs environnementaux de l’Union dans six domaines clefs. La publication des premières pistes sur les quatre objectifs non climatiques permet de s’interroger sur la complexité du dispositif proposé. Elle rend très incertaine l’appropriation du référentiel par les entreprises et les investisseurs...
Le mois de juillet 2021 est le plus chaud jamais enregistré sur Terre depuis 1800. Il est également représentatif des effets du changement climatique.
L'utilisation d'hydrogène "propre" est considérée comme une alternative énergétique viable et respectueuse de l'environnement, mais une étude publiée jeudi montre qu'elle pourrait entraîner des émissions de gaz à effet de serre plus élevées que le charbon.
L’Alliance des petits États insulaires (Aosis), vulnérables aux effets du changement climatique, a ainsi appelé le monde à tout faire pour limiter la hausse de la température à 1,5 °C, alors que le rapport montre que l’accélération de la hausse du niveau des mers menace leur existence.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié le 9 août le premier chapitre de son sixième rapport, qui porte sur les bases physiques du changement climatique. Celui-ci fait un état des lieux des connaissances sur le climat et ses perspectives d'évolution en fonction des émissions de gaz à effet de serre. En voici cinq chiffres clés.
Selon les statistiques et selon la manière de consolider les chiffres, l’industrie est responsable d’une grande part des émissions de gaz à effet de serre (GES). Selon Inter-Environnement Wallonie, la part qui revient à l’industrie dans les émissions de GES était en 2019 de 47% pour la Belgique, incluant dans l’industrie le secteur énergétique.
Après la publication, lundi 9 août, du rapport de l’ONU alertant sur le réchauffement de la planète et la hausse du niveau des mers, des dizaines de petits Etats insulaires vulnérables aux effets du changement climatique ont appelé le monde à sauver leur avenir.
Pour Antonio Guterres, cette nouvelle publication scientifique « est un code rouge pour l’humanité ». « Les sonnettes d’alarme sont assourdissantes et les preuves sont irréfutables : les émissions de gaz à effet de serre provenant de combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent des milliards de personnes en danger immédiat », affirme le secrétaire général des Nations unies.
Des dizaines de petits États insulaires vulnérables aux effets du changement climatique ont appelé le monde à sauver leur avenir, après la publication lundi du rapport de l’ONU affirmant que l’accélération du réchauffement de la planète et la hausse du niveau des mers menacent leur existence.
"Les sonnettes d'alarme sont assourdissantes et les preuves irréfutables: les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion de combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent en danger des milliards de personnes", poursuit le secrétaire général de l'Onu.
Zéro doute. Pour qui en douterait encore, la responsabilité des activités humaines sur les dérèglements climatiques - et plus précisément les émissions de gaz à effet de serre relâchées dans l’atmosphère depuis les débuts de la révolution industrielle en 1750 - est « sans équivoque » aux yeux des experts du Giec.
Le concept de "zéro émission nette" se réfère aux gaz à effet de serre : il implique que toutes les émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines doivent être retirées de l’atmosphère grâce à des mesures de réduction, jusqu’à ce que le bilan climatique net de la Terre soit équivalent à zéro, donc après avoir enlevé les diminutions naturelles et artificielles de CO2.
Les chercheurs pensent que, tout au long de l'histoire de la Terre, le CO2 atmosphérique a exercé un contrôle étroit sur les changements climatiques. Des données portant sur les 66 derniers millions d'années confirment le couplage. Et montrent que nos émissions de gaz à effet de serre pourraient ramener le CO2 à des niveaux jamais vus depuis les climats bien plus chauds du passé lointain de notre Planète.
Cette semaine, des scientifiques et des représentants de 195 pays sont réunis à l'occasion de la 54e session du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour examiner l'évaluation la plus complète au monde de notre climat : le sixième rapport d'évaluation (en anglais). Les rapports du GIEC ont historiquement étayé l'action climatique mondiale et influencé les décisions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Focus sur les grandes dates et les grands noms des sciences climatiques. Des découvertes majeures qui ont permis d'en apprendre davantage sur la planète et qui éclairent, aujourd'hui plus que jamais, les consciences pour un monde plus vert.
Ce phénomène naturel de piégeage par l’atmosphère de la fraction du rayonnement solaire ré-émis par la Terre, l’effet de serre, est amplifié par les rejets excessifs de gaz majeur : gaz carbonique (CO2), méthane (CH4), protoxyde d’azote ou d’oxyde nitreux (N2O), d’ozone (O3) et de gaz mineurs comme l’hexachlorofluorocarbone (HCFC), les perfluorocarbures (PFC) et l’hexafluorure de soufre (SF6). Ou, les concentrations des trois gaz majeurs « ont crû de façon notable du fait des activités humaines depuis 1750 »
Est-ce que la crise climatique vous angoisse ? Inondations historiques, dôme de chaleur, incendies, grêles, les effets du dérèglement climatique ponctuent l'actualité, ici et ailleurs. Les signaux vitaux de la planète sont dans le rouge et ce constat-là peut générer de l'angoisse chez certains. Qui sont ces personnes éco-anxieuses? Combien sont-elles à en ressentir? Sont-elles plus lucides que la moyenne ou alarmistes?
L’évolution des nuages aura des effets sur le dérèglement climatique, indique une nouvelle étude. Certains nuages devraient être moins refroidissants, quand d’autres risquent d’avoir un effet de serre plus important.
l y a 20 ans, les scientifiques s'inquiétaient déjà de nos émissions de gaz à effet de serre. Il faut dire que, quelques années plus tôt, en 1994, la Convention de Rio s'était fixé pour objectif de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre (GES) « à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Et, en 2001, les choses semblaient plutôt sur la bonne voie.
Un nuage de smog causé par les incendies de forêt ravageant le nord-ouest de l’Ontario a traversé le sud du Québec mardi. Un phénomène qui pourrait s’avérer plus fréquent au fil des ans, en raison de la progression des changements climatiques.
On estime qu'entre 100 millions et un milliard d'oiseaux meurent chaque année en heurtant des bâtiments aux États-Unis, les lumières artificielles jouant un rôle majeur dans ce bilan. Mais les effets de la pollution lumineuse sur le monde naturel seraient encore bien plus importants.
Pour contenir les effets délétères du dérèglement climatique, l’Accord de Paris signé en 2015 stipule que nous devons globalement limiter le réchauffement bien en dessous des 2 °C ; et nous efforcer d’atteindre, au maximum, une augmentation de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels (première moitié du XIXe siècle).
Dans un entretien, Nicolas Hulot appelle à un "effort de guerre" pour limiter les effets du changement climatique.
La Chine a lancé vendredi 16 juillet le plus grand marché du carbone au monde afin d’aider à réduire les émissions polluantes du géant asiatique, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays est aussi celui qui investit le plus dans les énergies nouvelles et Pékin a promis de parvenir à la neutralité carbone en 2060.
Mis à part quelques brebis galeuses, plus personne ne nie les effets de l’activité de l’Homme sur le changement climatique. En revanche, la partie la plus difficile arrive : changer.
Toutes les 18,6 années la Lune entame un nouveau cycle, avec une trajectoire modifiée. Sa force gravitationnelle a un impact puissant sur les eaux de notre planète. La Nasa craint que ce phénomène, combiné aux effets du réchauffement climatique, ne cause des inondations particulièrement importantes sur Terre.
Le réchauffement climatique conduit à des modifications importantes de la pluviométrie annuelle dans les différentes régions. À l’occasion d’une conférence organisée par Eau de Paris, Emma Haziza a pris la parole sur les risques et les effets du réchauffement climatique.
Face à l’ampleur des changements globaux, la géo-ingénierie explore des solutions technologiques pour contrer les effets de la crise climatique. Elle reçoit aujourd’hui une attention notable au sein des communautés scientifiques et politiques. À l’image du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), dont certains des scénarios, présentant un faible accroissement des émissions de gaz à effet de serre et des températures reposent largement sur des technologies de géo-ingénierie d’élimination du carbone de l’atmosphère. Le recours à ces techniques est loin de faire l’unanimité..
L’une des études menées par Brett Jameson et son équipe nous apprend que ces zones mortes peuvent également avoir un effet néfaste sur l’atmosphère terrestre. Car les sédiments produisent du protoxyde d’azote, puissant gaz à effet de serre..
Pourquoi les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre sont-ils aussi ceux qui récoltent le plus de médailles aux JO ? Avec leur débauche de moyens et de pollutions, quelle est encore la raison d'être des Jeux ?
À l'aide d'une caméra infrarouge, l'organisation Clean Air Task Force a filmé de nombreuses fuites de méthane dans des infrastructures européennes. En raison d'un manque de régulation, les entreprises ne procèdent ni au repérage, ni à la résolution de ces problèmes.
Les activités humaines, par les émissions de gaz à effet de serre, jouent un rôle déterminant dans la survenue de précipitation extrêmes, selon une étude parue dans « Nature Communications ». Un signal anthropique a été identifié dans tous les records de précipitation étudiés de 1982 à 2015.
Le 26 mai 2021, un Tribunal de district néerlandais a ordonné à la société Royal Dutch Sehll de réduire ses émissions de CO2 de 45 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 2019. Compte tenu des répercussions que l'arrêt Urgenda, rendu par le même Tribunal à l'encontre de l'Etat néerlandais en 2015, a déjà eues dans le développement du contentieux climatique dans plusieurs Etats européens, dont la France, cette décision Shell suscite déjà l'intérêt.
Depuis des décennies, les scientifiques, les ONG et les militants écologistes appellent au changement des comportements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, les transformations requises tardent à se mettre en place malgré l'urgence climatique, l'avancement des connaissances scientifiques et les injonctions de toutes parts.
Les anciens tests se contentent de vérifier si les abeilles exposées aux pesticides ne meurent pas à court terme (toxicité aiguë). Ils ne prennent pas systématiquement en compte les effets d’un produit à long terme (toxicité chronique), ni ses nombreux effets «sublétaux», c’est-à-dire les dégâts qui ne tuent pas directement les pollinisateurs mais provoquent leur mort en différé : cerveau des abeilles endommagé et désorientation, malformations des larves, troubles de la reproduction, baisse de l’immunité etc. Les impacts des pesticides sur les abeilles solitaires et les bourdons, parfois plus vulnérables encore que les abeilles domestiques, sont également ignorés.
Le Traité sur la Charte de l’énergie est incompatible avec les objectifs climatiques. A défaut de pouvoir le réformer, l’Union européenne et ses Etats membres devraient le quitter tout en neutralisant ses effets néfastes.
Une étude publiée le 4 juin dans la revue Science Advances soulève le rôle méconnu des tourbières dans le réchauffement climatique anthropique. En toile de fond, ses conclusions interrogent quant à une possible sous-évaluation des autres émissions historiques de gaz à effet de serre.
Après avoir ignoré le sujet pendant des années, BlackRock, le plus gros fonds d’investissement au monde et le principal bénéficiaire des dividendes du CAC40, se pose aujourd’hui en champion du climat et de la finance verte. Un nouveau rapport publié par Reclaim Finance et l’Observatoire des multinationales montre que derrière les effets d’annonce, BlackRock cherche surtout à influencer les décideurs et imposer un modèle conforme à ses intérêts,
C'est un effet conjugué du confinement et de la forte chaleur : la mer de Marmara en Turquie est couverte d'un mucilage qui a écopé du surnom équivoque de "morve de mer".
Le corps humain est en effet un organisme qui aime rester à la même température, autour de 37 degrés Celsius. La température de la peau, elle, se situe entre 30 et 33 degrés. Notre corps peut seulement supporter des variations de 4 voire 5 degrés.
Des fuites de méthane, puissant gaz à effet de serre, ont été détectées à Paris : elles proviennent des égoûts, des chaudières de bâtiments et des canalisations.
"Si on veut ensemencer l’Europe de ce variant Delta, on ne s’y prendrait pas autrement", tonne l’épidémiologiste suisse Antoine Flahault. Il plaide pour une délocalisation des matches prévus au stade Krestovski de Saint-Pétersbourg ce vendredi soir et au mythique stade de Wembley pour les demi-finales (6 et 7 juillet) et la finale (11 juillet). Ces deux villes se situent en effet en Russie et au Royaume-Uni, deux pays classés comme "à très hauts risques" à partir de ce 3 juillet par la Belgique car le variant y est très préoccupant.
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale a publié une nouvelle synthèse qui vient actualiser les données du rapport d’expertise réalisé en 2013 sur le même sujet : les effets des pesticides sur la santé. Les conclusions sont formelles : les relations entre expositions aux pesticides et maladies chroniques identifiées dans le rapport de 2013 sont confirmées ou renforcées pour les adultes (hémopathies, Parkinson, cancers de la prostate, myélome multiple, les troubles cognitifs, la santé respiratoire) et pour les enfants (leucémies, tumeurs du système nerveux central).
La géo-ingénierie est la manipulation technologique et délibérée du climat terrestre, notamment pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ou provoquer artificiellement une météo locale déterminée.
Tous ces décès en excès, attribuables globalement à une vague de chaleur, ne sont en revanche pas forcément imputables à la vague de chaleur au niveau individuel. En effet, ce n’est pas la mention « coup de chaud » qui figure sur les certificats de décès, parce qu’en général le médecin identifie une cause physiologique, responsable du décès mais qui serait restée bénigne sans le coup additionnel porté par la chaleur.
Les effets sanitaires de l’exposition à la chaleur, que ce soit en termes de morbidité que de mortalité, sont aujourd’hui largement décrits. Rappelons qu’en Europe, la canicule de 2003 a entraîné 70 000 décès supplémentaires, dont 14 800 sur les seuls 15 premiers jours d’août en France.
Le covid-19, comme toutes les épidémies majeures qui ont affecté l’humanité, bouleverse les sociétés en profondeur. Il amplifie d’autres crises, telle celle de la surémission de gaz à effet de serre. Le modèle anthropogénétique défini par l’économiste « régulationniste » Robert Boyer, la production des êtres humains pour les êtres humains, est aujourd’hui en crise.
Si votre carte de paiement arrive bientôt à expiration ou que vous prévoyez de changer de banque, vous avez des raisons d'être inquiet. Depuis plusieurs semaines, la planète est en effet victime d'une pénurie massive de semi-conducteurs, ces éléments de base qui composent les puces de notre matériel électronique.
Le dernier rapport du Giec, publié en 2014, était déjà particulièrement alarmant. Mais ce n'est rien à côté du dernier projet de rapport des experts du climat de l'ONU. Selon eux, quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les conséquences dévastatrices du réchauffement sur la nature et l'humanité qui en dépend vont s'accélérer et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Les États membres de l'Union européenne ont approuvé lundi une loi rendant les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du bloc juridiquement contraignants alors que les responsables de l'UE préparent une série de mesures pour lutter contre le changement climatique.
Pourtant, le N2O est environ 300 fois plus puissant que le dioxyde de carbone pour réchauffer l'atmosphère. Et comme le CO2, il a une longue durée de vie, puisqu'il passe en moyenne 114 ans dans le ciel avant de se désintégrer.
Cette nouvelle "PAC" a pour ambition de "reverdir" l’agriculture européenne, qui n’occasionne actuellement pas moins de 10% des émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Mais cette réforme est jugée insuffisante par des ONG environnementales et une partie des parlementaires.
Une enquête de l’ONG Clean air task force (CATF) révèle d’importantes fuites de méthane sur des dizaines de sites gaziers ou pétroliers en Europe. Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement 86 fois supérieur au dioxyde de carbone (CO2) lors des 20 premières années passées dans l’atmosphère.
Un projet de rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) tire la sonnette d’alarme. L’heure n’est plus aux petites mesures : les gouvernements et entreprises doivent travailler de concert pour tenter d’atténuer les effets du changement climatique. Quoi qu’il arrive, les prochaines générations évolueront dans un monde complètement différent.
La neutralité climatique introduite à l’article 4 de l’accord de Paris s’applique à l’échelle de la planète. Elle vise à équilibrer les rejets anthropiques de gaz à effet de serre et leur élimination par les puits. Autrement dit, à atteindre une situation « ZEN » (« Zéro Emissions Nettes ») dans laquelle le flux des émissions entrant dans l’atmosphère s’équilibre avec celui qui s’en échappe.
Aux États-Unis, en Sibérie, dans le Caucase… Un peu partout dans l’hémisphère Nord, des records de chaleur tombent. Les climatologues redoutent des réactions en chaîne, comme la libération de davantage de gaz à effet de serre avec le dégel des sols arctiques.
Philippe Madec : Il faut qu'on arrête d'utiliser des matériaux qui sont à l'origine de la catastrophe portée par le monde des bâtisseurs. En 2018, l'ONU a rendu public le fait que 40 % des émissions de gaz à effet de serre viennent de la construction. Notre manière de faire, comme au siècle passé, est absolument condamnée. Il faut changer non seulement les matières, mais aussi les techniques.
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer, assurent des centaines de scientifiques rattachés au GIEC, et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité vont s’accélérer, assurent-ils, bien plus alarmistes que lors de leur dernier rapport d’évaluation complet en 2014. La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée, et ce bien avant 2050.
Les coupures d’eau, quotidiennes depuis quelques semaines, à Alger et d’autres villes, sont-elles le signe que l’Algérie est confrontée, de nouveau, à la rupture entre l’offre et la demande en eau ? Un bilan établi par le ministère des Ressources en eau pour le premier semestre 2021, fait état d’un déficit hydrique résultant des effets du dérèglement des conditions climatiques.
Le pouvoir n’est ni dans les assemblées politiques, ni parmi les dirigeants des entreprises, encore moins dans la rue, le pouvoir est celui de l’état de nos infrastructures matérielles à un moment donné. Le présent article a pour objet de montrer la difficulté d’opérer une transition écologique qui, pour aboutir, nécessite une véritable rupture avec les infrastructures actuelles. Il nous faut déconstruire ce qu’un passé dépassé continue à imposer. Il nous faut revenir à des organisations à l’échelle humaine, rechercher localement l’autonomie alimentaire et énergétique, retrouver les circuits courts et les liens de proximité.
Les vêlages d'iceberg peuvent cacher un phénomène bien plus inquiétant lié au changement climatique qui pourrait déterminer la hausse du niveau marin. Car l’Antarctique est entièrement recouvert d’un inlandsis, une étendue glaciaire qui s’étend sur l’océan pour y former de grandes plates-formes flottantes. Ces dernières se créent par écoulement gravitaire de la glace du continent vers l’océan et constituent un barrage de sécurité autour de l’Antarctique.
La Cour des comptes européenne signale, dans un rapport spécial, que les financements agricoles de l'Union destinés à l'action pour le climat n'ont pas contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à l'agriculture.
« Le transport maritime international représente 2,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a rappelé Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, à l'occasion du 76ème Comité de la protection du milieu marin (MEPC). Les mesures prises par l'OMI [l'Organisation Maritime Internationale] constituent une première étape, mais elles ne suffiront pas pour atteindre nos objectifs de décarbonation du secteur ».
La Commission européenne a publié la semaine dernière une méthodologie actualisée pour évaluer quels projets d’infrastructure gazière pourront bénéficier d’un financement de l’UE, ce qui a déclenché des mises en garde de la part de groupes environnementaux et d’un membre éminent du Parlement européen.
D’ici 10 ans en 2030, l’Europe veut réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre. Les ports d’Anvers, Gand et Rotterdam sont particulièrement concernés puisqu’ils concentrent les plus grosses entreprises pétrochimiques du Benelux. Mais ils proposent, désormais, une solution : elle consiste à capturer ce CO2 et à l’enfouir dans d’anciens gisements de gaz.
Un nouveau rapport publié mercredi 9 juin 2021 par un trio d’ONG progressistes lève le voile sur les promesses climatiques dites «zéro émission nette» qui sont souvent présentées par les entreprises et les gouvernements comme des solutions à l’urgence climatique. Selon les auteurs du document, elles ne sont qu’une forme dangereuse d’écoblanchiment qui devrait être évitée au profit de politiques «zéro émission réelle»
Le SF6 n'est pas le plus connu de tous et pourtant c'est un gaz à effet de serre ultra réchauffant, que les équipementiers électriques tentent désormais d'éliminer des postes d'électricité, où partout dans le monde il faisait - presque - merveille depuis 50 ans.
Le point de basculement vers un réchauffement climatique irréversible a peut-être été déjà franchi, avec à la clef des conséquences en cascade pour la planète, a averti mardi le responsable allemand de la plus grande expédition scientifique jamais menée au Pôle Nord.
Lacs à leur plus bas niveau historique, feux de forêts précoces, restrictions d'eau et maintenant vague de chaleur potentiellement record: l'été n'a pas encore officiellement débuté que l'Ouest des Etats-Unis subit déjà de plein fouet les effets d'une sécheresse chronique, encore aggravée par le changement climatique.
Un large ensemble de simulations réalisées à l’aide d’un modèle novateur permet de mieux quantifier le risque d’effet domino ou cascade climatique – une forme de réaction en chaine – pour différents niveaux de réchauffement global. Les résultats révèlent la dimension interconnectée des éléments pouvant bifurquer, tels l’inlandsis groenlandais, et l’importance de les étudier via une approche intégrée. L’étude paraît ce mois-ci dans la revue scientifique Earth System Dynamics.
Knock-on effects could transform the Amazon rainforest into savannah
La Commission européenne va mettre en place un fonds destiné à aider les ménages vulnérables si leur facture de carburant augmente, et ce, à la suite d’un projet d’extension de la tarification du carbone aux transports et aux systèmes de chauffage des bâtiments. Le mois prochain, la Commission proposera un ensemble de mesures visant à réduire plus rapidement les émissions de gaz à effet de serre au cours de la présente décennie, notamment en modifiant les taxes sur les carburants et en renforçant les objectifs en matière d’énergies renouvelables.
Il faut penser ensemble la lutte contre le dérèglement climatique et contre l’effondrement de la biodiversité, selon un rapport du Giec et de l’IPBES. Des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui font fi de potentiels effets sur la faune et la flore sont contre-productives, alertent les chercheurs.
L’Organisation maritime internationale (OMI) se réunit à partir de jeudi avec pour objectif d'adopter des mesures visant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre de la très polluante industrie du transport maritime.
Les conséquences de la pollution de l’air sur la santé sont de mieux en mieux documentées. Si le dioxyde d’azote issu du trafic routier, les composés organiques volatils et semi-volatils ou encore l’ozone sont impliqués dans de nombreuses pathologies cardio-respiratoires, ce ne sont pas les substances les plus dangereuses pour notre santé.
Les États membres du G7 devraient prendre des mesures immédiates et concrètes pour mettre fin aux subventions des combustibles fossiles, a déclaré Human Rights Watch. Mettre fin à de telles subventions est crucial pour permettre aux pays de remplir leurs obligations relatives au respect des droits humains dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Les industries émettrices de gaz à effet de serre sont moins densément présentes en France que dans les pays voisins. En raison, principalement, de sa production d’électricité largement plus décarbonée.
Les vaches émettent beaucoup de méthanes lorsqu'elles rotent. C'est un problème plus sérieux qu'il n'y parait, car ce gaz à effet de serre est bien plus puissant que le CO2. Pour y répondre, le géant de l'agriculture Cargill va commercialiser des masques pour vaches capables de filtrer le méthane qu'elles émettent.
Depuis le début de la révolution industrielle, la relation de l'humanité avec la nature a été célébrée comme un triomphe. Grâce à l'innovation, nous illuminons les pays, construisons des industries et voyageons outre-mer à une vitesse sans précédent. Grâce aux progrès de l’agriculture, un nombre record de personnes sont nourries, et dans certaines régions du monde, l’espérance de vie a plus que doublé. De plus en plus, cependant, cela ressemble à une victoire à la Pyrrhus.
La communauté scientifique étudie depuis longtemps les effets du réchauffement climatique sur les êtres vivants. Des chercheurs anglais se sont tournés vers l'une des conséquences des températures extrêmes : l'infertilité des espèces causée par les excès de chaleur. Leur étude démontre que la reproduction des espèces ou la fertilité dépendra des limites thermiques.
l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler les trajectoires qui permettraient d’atteindre, ou non, l'objectif de neutralité carbone au niveau mondial, d’ici 2050.La lutte contre le réchauffement climatique repose sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre GES (CO2 en tête) via une baisse massive de la consommation des énergies carbonées; elle repose aussi sur le développement des puits de carbone, avec l’augmentation des capacités de stockage des forêts et des sols, ainsi que sur le déploiement de technologies de captage et stockage du CO2...
Deux chercheuses, Christine Fassert et Tatiana Kasperski ont étudié et analysé comment depuis l’accident de Tchernobyl la monopolisation de l’autorité du savoir sur les radiations ionisantes a été instrumentalisé par un ensemble restreint d’organisations (l’Agence internationale de l’énergie atomique/AIEA, la Commission internationale de radioprotection/CIPR et le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants/UNSCEAR).
l’agriculture est responsable de 26 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Les tracteurs qui fonctionnent au diesel rejettent du dioxyde de carbone (CO2) dans leurs gaz d’échappement. Les engrais épandus dans les champs produisent de l’oxyde nitreux. Et les microbes présents dans les intestins du bétail génèrent du méthane...
Parmi les 25 grandes propositions présentées, le collectif exige notamment des objectifs contraignants en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l’Etat et pour les entreprises, et une conditionnalité sociale et écologique appliquée à toute aide publique versée aux entreprises. Plus Jamais Ca appelle aussi à la création de centaines de milliers d’emplois dans la transition écologique et sociale. Pour mener à bien cette transition, le rapport suggère que soient taxées les multinationales les plus polluantes et les plus riches, grands profiteurs de la crise.
Nombreux sont les effets néfastes de la pollution atmosphérique, sur la santé notamment. Mais comment calculer les bénéfices associés à sa réduction ? En estimant par exemple le montant que nous serions prêts à payer pour éviter les décès associés, comme le fait l’économiste Olivier Chanel à partir des travaux de Santé publique France.
Des millions de puits de pétrole et de gaz inexploités continuent d’émettre un gaz à effet de serre plus puissant que le dioxyde de carbone : le méthane. Il y a urgence de mieux s’en occuper.
Toutes les personnes ne sont pas égales face au changement climatique. Les causes du problème (les émissions de gaz à effet de serre) et ses conséquences sont réparties de manières très inégales, et ces inégalités correspondent à des facteurs socio-économiques tels que le revenu, le genre ou parfois l’origine ethnique, ainsi qu’à des facteurs géographiques et temporels.
La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un record en dépassant les 420 parties par million (ppm), un taux qui n’avait pas été mesuré depuis 5 millions d’années. La trajectoire est telle que nous pourrions bientôt connaître les mêmes taux de dioxyde de carbone qu’il y a 15 millions d’années, quand les êtres humains n’existaient pas.
ExxonMobil se place en position de risque majeur à force de ne pas suffisamment prendre en compte le réchauffement climatique dans sa stratégie. C’est ce qu’écrit le récent fonds activiste Engine n°1 dans une lettre aux actionnaires du groupe, en amont de l’assemblée générale du 26 mai. Ce nouveau coup de pression sur la major texane est symptomatique d’un secteur pétrolier qui, mis sous tension par ses actionnaires, doit transformer son modèle pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Suivre l’évolution de la chimie océanique avec le changement climatique n’est pas une mince affaire. Aussi, aucune base de données observationnelles ne rendait jusqu’à présent compte de l’altération du système des carbonates marins sur le long terme. Des résultats récemment parus dans la revue Earth System Science Data viennent désormais combler ces lacunes. Ils illustrent entre autres la façon dont les eaux de notre planète se sont acidifiées ces dernières décennies.
Le rôle des sociétés est déterminant. Leur résilience dépendra notamment des réponses mises en œuvre au sein des territoires. Elles se trouvent aussi bien dans l’atténuation, essentielle, que l’adaptation, terme du langage courant repris d’abord en biologie pour parler d’évolution, puis en sciences sociales pour rendre compte des interactions complexes entre nature et sociétés humaines.
Rougeole, polio, tuberculose ou diphtérie sont autant de maladies que l’on croyait faire partie d’un autre siècle. Ces dernières décennies, les vaccins traditionnels ont en effet réussi à quasiment éradiquer certaines maladies (la variole, la polio), et à diminuer drastiquement l’ampleur de certaines autres.
Quoique largement méconnu, les océans jouent un rôle crucial dans la régulation du climat en absorbant le CO2. Ce rôle pourrait toutefois s’atténuer voire s’inverser à l’avenir, a averti mardi l’UNESCO, ajoutant que les océans, qui sont aujourd’hui les « poumons bleus de notre planète », contribueraient alors à son réchauffement.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, rien de mieux que planter des arbres ? C’est ce que certains chercheurs soutiennent, cartes à l’appui. Toutefois, cette thèse ne fait pas l’unanimité. Car si des pays se lancent dans d’immenses projets de reforestations, la frontière avec le greenwashing n’est jamais très loin. En tout cas, quand il ne s’agit que de “compenser” simplement les effets de l’activité humaine actuelle.
Comment va la Terre en 2021, un an après le déclenchement de l’épidémie de coronavirus ? Les confinements stricts décrétés dans plusieurs pays ont-ils vraiment eu un effet positif sur l’environnement ? Quel est l’état de santé de la planète bleue alors que se tient ces jeudi et vendredi un sommet mondial pour le climat à l’initiative du président américain Joe Biden et avant la Cop26 qui se tiendra en novembre à Glasgow ? Tour d’horizon des données actuellement disponibles.
Freshwater is a fundamental resource in our world, even more than crude oil. Without freshwater, it would be impossible to maintain the current agricultural production that manages to feed nearly 8 billion human beings. Most of the world's agriculture, nowadays, is based on irrigation. It means that production depends on water that has been stored somewhere, naturally or artificially. And once you start depending on a limited stock of resources, you face a problem. Even renewable, if you exploit it faster than it renews itself, you will eventually run out of it. It is the phenomenon called "overexploitation"
Après une semaine de fortes gelées printanières, le régime de calamité agricole a été activé. La viticulture et l’arboriculture sont particulièrement touchées par cet épisode météorologique extrême, dont les effets sont accentués par le réchauffement climatique.
En 2020, la température moyenne globale à la surface de la Terre a été de 1,2°C plus chaude que la moyenne des années 1850 à 1900. Elle prend la deuxième place parmi les années les plus chaudes, à seulement 0,02°C de 2016, qui reste la plus chaude jamais enregistrée. Tandis que la concentration en gaz carbonique, principal gaz à effet de serre, s’accroît régulièrement d’année en année, la température moyenne globale augmente de façon irrégulière
Des travaux effectués par des chercheurs de la NASA démontrent de façon directe le lien entre nos rejets de gaz à effet de serre et le réchauffement global. Ainsi, pour la première fois, il a été possible de prouver par les observations l’origine anthropique du changement climatique en cours. Les résultats sont publiés dans la revue Geophysical Research Letters ce 25 mars.
Des décennies d’exploitation forestière et minière ont-elles eu raison de l’Amazonie ? L’écosystème emblématique pourrait désormais émettre plus de gaz à effet de serre qu’il n’en absorbe, selon de nouvelles recherches.
Le premier permis délivré pour la construction de la centrale au gaz de Manage (Hainaut) est confirmé. C'est ce qu'a annoncé ce mardi soir la compagnie énergétique Eneco dans un communiqué. Cette confirmation fait suite à l'absence de décision des ministres wallons Willy Borsus et Céline Tellier quant aux différents recours introduits contre le permis unique accordé, en première instance.
Pascal Boniface a reçu Jean-Marc Jancovici pour une discussion sans détour sur les questions climatiques, les enjeux de gouvernance et les débats qui les entourent.
il faut distinguer deux choses : l’efficacité et l’injustice. Pour changer de comportement, il ne suffit pas seulement d’être désincité, il faut avoir une capacité réelle à changer. Et plus on augmente le prix de la taxe, plus elle a un impact important, mais avec des effets violents sur les populations. La taxe carbone vise les comportements individuels, Or, la majorité des efforts sont à trouver dans les structures collectives : le monde économique et industriel, l’État.
En février 2021, le réchauffement climatique a atteint environ 1,19°C au-dessus des niveaux préindustriels. Pour le GIEC, la limite des 1,5 °C sera atteinte en 2034. Ce, si la tendance au réchauffement se poursuit comme ces 30 dernières années. Copernicus lance une application pour suivre le réchauffement climatique en quasi temps-réel.
Dès le printemps 2020, le monde a connu une baisse drastique des activités humaines. Ceci avait entraîné une réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Malheureusement, ces mêmes émissions sont revenues à la normale dès la fin de l’année.
le géomimétisme cherche à réguler le climat – c’est-à-dire absorber un maximum de CO2 atmosphérique pour en faire baisser la concentration – en s’appuyant sur les puits naturels de carbone. Il s’agit de les protéger, renforcer et reproduire à grande échelle. Ces puits naturels, comme les forêts, les zones humides, les sols agricoles lorsqu’ils ne sont pas labourés, la vie marine, etc. sont inscrits dans des cycles naturels. C’est-à-dire qu’ils sont durables, car basés sur la biodiversité
Une étude majeure parue dans la revue Nature indique que l’Amazonie risque de devenir une source nette de carbone pour l’atmosphère d’ici une quinzaine d’années. En cause, la fragilisation grandissante de l’écosystème par la déforestation et le changement climatique. Une perspective inquiétante qui signerait la disparition d’un important puits de carbone, lequel absorbait jusqu’alors une partie notable de nos émissions de CO2. 
Selon une étude, publiée le 3 juin 2021 dans la revue scientifique Earth System Dynamics, une forte corrélation existerait entre les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique occidental, la forêt amazonienne, et la circulation océanique de l’Atlantique. Si l’un de ces éléments est bouleversé, un effet domino important pourrait avoir lieu.
Pour réglementer les pesticides, des communes prennent des arrêtés de « protection de la population » en se fondant sur le trouble de voisinage et la réglementation des déchets. Saisie par la préfecture, la justice vient de donner raison à une commune en Loire-Atlantique.
Si l’on ne veut pas dépasser l’objectif d’un accroissement de 1,5°C d’ici la fin du siècle, il est impératif de réduire de 8 % par an les émissions mondiales de CO2. Dans ce cadre, et avec les données actuellement disponibles, le déploiement de la 5G se profile comme tout sauf une bonne idée. En effet, cette technologie est globalement énergivore.
Matière organique du sol (MOS) Le sol est constitué de minéraux et de matière organique. Celle-ci provient des feuilles, des racines, et des composés sécrétés par les plantes dans la terre. Des bactéries, des champignons du sol et d'autres petits êtres vivants s'en nourrissent et la transforment. Elle est constituée d'un mélange de diverses molécules [...]
5G: tensions dans le groupe d'experts pour la Wallonie, leur rapport relativise en partie les intérêts du déploiement.
Le Système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne (SEQE-UE), le principal levier de l’UE pour lutter contre les émissions de CO2, semble ne pas avoir obtenu les résultats escomptés. Des groupes industriels de premier plan, souvent avec l’accord de leurs propres gouvernements, profitent des faiblesses du système et continuent à produire de l’énergie fossile. L’une des solutions pour réduire les émissions de CO2 - les gaz à effet de serre étant l’une des principales causes du réchauffement climatique - est de les taxer...
Météo-France dévoile de nouvelles modélisations de l’évolution du climat français à l’horizon 2100. Et elles font craindre des températures extrêmes, jusqu’à +6°C l’été.
Des chercheurs de l'université de Stanford mettent en garde contre les conséquences du réchauffement climatique sur la flore alpine. Ces plantes vivant à la limite des neiges éternelles pourraient s'éteindre, des espèces plus compétitives colonisant leur habitat.
Les risques engendrés par le forçage génétique, qui permet de transmettre des gènes modifiés à l’ensemble d'une espèce, font surtout l’objet de modélisations théoriques. Pour la biologiste Virginie Courtier-Orgogozo, ce manque de connaissances en fait un outil potentiellement dangereux, dont les effets sur les écosystèmes demeurent incalculables.
En termes de CO2, la production d’électricité est l’activité humaine qui a le pire impact sur l’environnement en Europe. Si les émissions de gaz à effet de serre dans l’UE tendent à diminuer, elles restent des obstacles majeurs pour atteindre la neutralité carbone. Pendant ce temps, à l’Est, des dizaines de centrales à charbon sont amenées à être construites très prochainement.
Alors que les émissions mondiales de carbone liées à l’énergie ont diminué l’année dernière en raison des conséquences de la pandémie de Covid-19, un secteur a vu ses émissions augmenter en 2020 : les « véhicules utilitaires sport » (SUV), observe l’Agence internationale de l’énergie dans une note publiée le 15 janvier. Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont diminué de 7 % cette année, ce qui représente la plus forte baisse de l’histoire et environ cinq fois l’ampleur de la baisse enregistrée en 2009 à la suite de la crise financière mondiale.
Plutôt que de privilégier la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les politiques climatiques se tournent massivement vers les projets de compensation carbone. Mais l’impact de ces projets reste sujet à caution et ne permet pas de réduire les émissions. Voici six mythes autour de la compensation carbone qu’il est temps de détricoter!
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre. L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause.
Depuis le début des années 1990, il existe un marché de la compensation carbone. Pour compenser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), des entreprises achètent ainsi sans contrainte réglementaire des crédits carbone à des opérateurs (entreprises ou ONG) qui mettent en oeuvre des projets de réduction d’émissions dans les pays du Sud. Des journalistes, des ONG environnementales et même des scientifiques considèrent que ce marché ne réduit pas efficacement les émissions de GES, notamment parce qu’il permet aux entreprises de s’acheter une image verte à peu de frais. Les opposants au marché estiment également que les populations du Sud encourent en retour de potentiels dangers, comme celui de voir leurs terres accaparées au profit de tels projets de compensation.

2020

Si elle est déployée, la 5G fera croître les émissions de gaz carbonique de la France : telle est la conclusion du rapport du Haut Conseil pour le climat, publié vendredi 18 décembre. Le Haut conseil stime qu’en l’absence de mesures compensatoires, le coût carbone du déploiement de la 5G pourrait s’élever entre 2,7 millions de tonnes équivalent CO2 et 6,7 millions de tonnes équivalent CO2 en 2030,
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont mis d'accord pour relever l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030, ainsi que pour sanctionner la Turquie pour ses activités en Méditerranée. Les Vingt-Sept se sont mis d'accord vendredi pour relever leur objectif de réduction de gaz à effet de serre d'ici 2030, à l'issue d'une nuit blanche de tractations avec la Pologne, après avoir sauvé la veille leur plan de relance massif post-Covid.
Cinq ans après l’Accord de Paris, le Conseil européen doit fixer un nouveau cap pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors d’une discussion entamée jeudi et qui est toujours en cours ce vendredi matin, après une nuit de débat. L'objectif pour 2030 doit être porté à -55%. Mais la discussion est compliquée. "Certains font des interprétations au rabais, ce qui est de mauvais augure, j'espère qu'on arrivera à maintenir les ambitions telles qu'elles le sont", déclarait le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel à son arrivée au Conseil. Pensait-il à la Belgique ? 
Une étude d'Oxfam révèle que les réductions d'émissions de l'UE depuis 1990 n'ont été obtenues que parmi les citoyens européens à revenu faible et moyen, alors que les émissions totales des 10% les plus riches ont augmenté, indique un rapport mardi.
C'est une scène insolite qui s'est déroulée ce lundi au 16, rue de la Loi. Quelques centaines de lettres et dessins d'enfants réalisés dans le cadre de la campagne de la Coalition Climat lancée le 20 novembre ont été remis au Premier ministre par le saint patron des écoliers en personne. Le grand barbu, accompagné de plusieurs membres du groupe écologiste a rencontré le Premier avec pour objectif d'encourager son gouvernement à faire de la Belgique une bonne élève en matière climatique.
Près de 400 signataires soutiennent les revendications du mouvement des travailleurs d'Amazon. Ils interpellent le PDG, Jeff Bezos, pour qu'il règle ses "dettes"envers eux, la société et la planète. Retrouvez l'ensemble des signataires au bas de l'article.
La ministre flamande en charge de la politique climatique, Zuhal Demir (N-VA), a relativisé jeudi une information du Standaard affirmant que le président du Conseil européen Charles Michel avait obtenu l'accord de principe des 27 États membres pour atteindre en 2030 l'objectif d'au moins -55% d'émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990.
Il y a un an et demi, Muriel Moser, professeure à l'ULB, avait l'idée d'inaugurer la nouvelle collection des Éditions de l'Université de Bruxelles, Débats, par un ouvrage consacré aux vaccins*. Sans savoir alors que, lors de sa parution, ce jeudi, ce sujet serait au cœur de l'actualité, Covid oblige.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Engie Electrabel envisage de construire quatre nouvelles centrales gaz-vapeur pour couvrir dès 2025 les besoins en électricité, écrit samedi L’Echo. Elles représenteraient ensemble une capacité de 2.950 mégawatts (MW), soit l’équivalent des quatre centrales nucléaires de Doel.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
L’épaisseur de la couche d’ozone évolue plutôt dans le bon sens grâce à un accord international contraignant. Sauf que, les gaz HFC, dorénavant utilisés par l’industrie du froid car non destructeurs de l’ozone, ont un effet de serre très supérieur à celui du CO2.
La première similitude entre la pandémie et le changement climatique est tout simplement l’impact mondial de celles-ci. En effet, aucun pays ne semble épargné, que ce soit des effets négatifs de la pandémie (sanitaires et/ou économiques) ou des impacts du réchauffement climatique. Durant la grande récession de 2008, certaines nations ont su échapper à la crise ou n’y laisser que quelques plumes,...
La question de l’énergie est l’une des plus essentielles de notre époque, et pourtant elle est souvent incomprise, ou même simplement mise de côté. Nos économies, nos sociétés, nos modes de vies, notre capacité à innover, les jeux géopolitiques… tout est lié à l’énergie, directement ou indirectement, car rien ne se fait sans elle. Hors, nous entrons dans une nouvelle ère: celle de la fin du pétrole, "or noir" qui à lui seul peut expliquer le développement fulgurant des 100 dernières années, et celle du défi climatique, qui exige de nous de revoir fondamentalement notre rapport à l’énergie.
Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
Les écologistes doivent-ils rompre avec la critique de la croissance, du productivisme et du capitalisme, pour mener de façon réaliste la «transition écologique»? En1972, le rapport du Clubde Rome intitulé «Les limites à la croissance» – plus connu sous le nom de «rapport Meadows», signé des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology Dennis et Donnella Meadows –prédisait un effondrement de nos sociétés avant la fin du XXIesiècle si des mesures drastiques n’étaient pas prises pour ralentir le rythme de la croissance.
comment expliquer le fait que la richesse en espèces animales et végétales est plus grande dans les tropiques, les oiseaux plus colorés, mais plus petits et la végétation plus dense et productive ? La température, qui varie considérablement des pôles aux tropiques, est un facteur clé pour expliquer ces patrons. Elle a des effets immédiats et différés sur tous les niveaux d’organisation du monde vivant : de la cellule à la communauté d’espèces,
La moitié des coraux de la Grande Barrière, en Australie, ont péri ces 25 dernières années, ont affirmé mercredi des scientifiques, qui avertissent que le réchauffement climatique est en train de bouleverser de façon irréversible cet écosystème sous-marin. Une étude publiée dans le journal scientifique Proceedings of the Royal Society tire la sonnette d'alarme sur l'ampleur du déclin de tous les types de coraux depuis le milieu des années 1990 sur le site du nord-est de l'Australie, inscrit en 1981 au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le Fonds monétaire international prévoit une contraction de 8,3% du PIB belge cette année, avant une hausse attendue à 5,4% en 2021. Si cette prévision se confirme, la Belgique ferait moins bien que l'Allemagne (-6% du PIB attendu en 2020, +4,2% en 2021) mais mieux que la France (-9,8% en 2020, +6% en 2021). En 2019, le PIB belge a connu une croissance de 1,4%.
Elles sont en première ligne pour lutter contre le changement climatique. Les armées du monde, dont l'objectif est d'assurer la sécurité et la paix, doivent faire face à ce nouveau contexte qui rend leurs opérations plus dangereuses et plus incertaines. Sans compter que les forces armées sont également directement touchées par les catastrophes naturelles qui détruisent leurs infrastructures.
Le changement climatique est le principal responsable du doublement des catastrophes naturelles dans le monde en vingt ans, a alerté lundi l'ONU, signalant que les désastres naturels ont tué plus de 1,2 million de personnes depuis 2000.
La plus grande expédition scientifique jamais menée au pôle Nord a regagné son port d’attache en Allemagne, entourée d’une nuée de bateaux et avec un cri d’alarme sur la fonte des glaces, provoquée par le réchauffement climatique.
La part des "émissions importées" ne cesse de croitre et atteint désormais 53% de notre empreinte carbone totale.
Une opinion d'Arnaud Paquet, ingénieur spécialisé en énergie. La coalition Vivaldi a reconfirmé la sortie du nucléaire en 2025 dans son rapport sur la formation du gouvernement. A l’appui de cette décision, le gouvernement maintient l’élaboration du mécanisme de rémunération de la capacité (CRM) qui vise à financer de nouvelles centrales à gaz, et dont le coût est estimé à plus de 300 millions d’euros en cas de sortie complète du nucléaire.
Dans le cadre des débats internationaux sur les réponses à apporter au réchauffement climatique, l’attribution de la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre (GES) est une question difficile, délicate et politiquement très sensible. C’est le cas quand on s’interroge sur la différence de responsabilité individuelle entre hauts et bas revenus. Hormis les difficultés techniques, la manière de comptabiliser les émissions d’un individu ou d’un territoire permet tout aussi bien de masquer que de dévoiler des injustices, présentes et passées. Quand il s’agit de différencier les responsabilités individuelles en fonction du revenu, la méthode habituellement utilisée est intitulée « comptabilité à la consommation ».
Xi Jinping vient d’annoncer que la Chine atteindrait la neutralité carbone d’ici 2060. Cela dans un contexte de revigoration des investissements dans le charbon. Des comportements contradictoires et une véritable énigme climatique, mais des engagements à prendre toute de même très sérieusement.
Parler de « changement climatique » n’aide pas à prendre suffisamment conscience de la gravité du péril qui menace la planète. Des activistes ont manifesté devant le « New York Times » pour revendiquer l’usage d’un vocabulaire plus percutant. Le signataire de cette carte blanche soutient cette démarche.
De nombreux jeunes ont entamé vendredi une nouvelle grève mondiale pour le climat à l'appel du réseau international "Fridays For Future", fondé par l'activiste suédoise Greta Thunberg.
Entre 2001 et 2009, huit billets pour embarquer en compagnie d’astronautes à bord du vaisseau russe Soyouz ont été vendus. Direction la Station spatiale internationale, la fameuse « ISS ». Un aller-retour entre 20 et 35 millions de dollars par personne – ce qui représente le budget quotidien d’une quinzaine de millions d’humains vivant au seuil de pauvreté international.ces excursions ancrent l’idée que l’espace est une marchandise. Elles consomment aussi matière et énergie, et ont des conséquences environnementales
La Commission européenne s’apprête à publier son mode d'emploi pour accélérer la décarbonation de l'Europe sans compromettre l’activité économique et l'emploi à long terme. Lors de son premier discours sur l'état de l'Union, ce mercredi, la présidente Ursula von der Leyen devrait défendre la proposition de réduire les émissions d'"au moins 55%" en 2030 par rapport à 1990. Pour appuyer cette proposition, son équipe doit publier une étude d'impact fouillée, assortie d'une note d'intention politique - que L'Echo a pu se procurer.
Bruxelles compte réhausser son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'UE pour 2030, actuellement fixé à -40% par rapport au niveau de 1990, à -55%, a indiqué samedi une source européenne à l'AFP. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit dévoiler ce chiffre lors de son discours de l'état de l'Union, au parlement européen la semaine prochaine. Il était question jusqu'ici d'une fourchette entre 50 et 55%.
Le textile recyclé ne représente aujourd’hui qu’environ 1 % du flux de matières textiles utilisées dans la production de vêtement.
Derrière l'égérie du climat, une ado "intello et timide", écrasée par la responsabilité : c'est ainsi que s'est décrite Greta Thunberg lors de la présentation d'un documentaire inédit retraçant son combat depuis le premier jour, à la Mostra de Venise.
Le changement climatique est un phénomène complexe dont les effets multiformes sont difficiles à comprendre. Avec le soutien de nombreux scientifiques, l'auteure a transformé les données scientifiques complexes sur le changement climatique en infographies faciles à comprendre. Climat et CO2, impact humain, conséquences mondiales, solutions: ce livre explique tout cela clairement et simplement en 50 infographies.
Un récent rapport du New Weather Institute Think Tank, un centre d’étude créé pour « accélérer la transition rapide vers une économie juste qui prospère à l’intérieur des limites planétaires », conclut que les Etats doivent interdire la publicité pour les SUV pour atteindre leurs objectifs climatiques. La hausse importante et continue du nombre de SUV en Belgique et dans le monde est le deuxième facteur le plus important de la hausse des émissions de gaz à effet de serre mondiales depuis 2010, selon l’Agence internationale pour l’énergie
"Le Parlement est la première institution de l'UE à devenir 100% neutre en carbone." Depuis bientôt cinq ans, l'hémicycle européen arbore avec fierté l'écusson très couru de la neutralité climatique: les activités des eurodéputés et de leur administration ne contribuent pas au réchauffement climatique. La prouesse apparaît d’autant plus impressionnante quand on la met en regard de celle de la Commission européenne. Cette dernière doit présenter à l’automne un "plan d'action complet" pour devenir neutre en carbone... pour 2030. "Et nous sommes en train de découvrir que c’est un défi énorme. Énorme", concédait le commissaire au Climat Frans Timmermans en mars dernier. Le lièvre et la tortue?
Le réchauffement climatique pourrait mettre en danger plus de la moitié des grandes barrières de glace (prolongements en mer d'un glacier terrestre) soutenant les glaciers de l'Antarctique, selon une étude, alors que les alertes se multiplient sur la fonte accélérée des zones glaciaires.
La Pologne est le seul pays membre de l’Union européenne à ne pas s’être engagé à suivre l’objectif de « neutralité carbone » d’ici à 2050(1). Selon une étude de l’Institut économique polonais (PEI) publiée le 19 août(2), Varsovie pourrait envisager d'atteindre cette cible entre 2056 et 2067. En Pologne, les énergies fossiles ont compté pour 93% de la consommation d’énergie primaire en 2019 (44,6% pour le seul charbon)
Bientôt un salaire pour tous sans même travailler? Révélée en mai dernier par la revue britannique "New Scientist", une étude menée par l'Institut d'assurance sociale de Finlande et par l'Université d'Helsinki a analysé les effets de la mise en place d'un revenu universel sur l'emploi et sur le bien-être.
Des évacuations massives d'habitants, des centaines de morts, des routes submergées, des dégâts au coût astronomique: la Chine est frappée chaque année par des inondations dévastatrices. Le pays compte sur son réseau de barrages pour tenter de lutter contre les flots, mais des crues records ont encore englouti des milliers de maisons cette année.
Les émissions mondiales de CO2 responsables du dérèglement climatique pourraient diminuer jusqu'à 8% en 2020, en raison des mesures imposées à travers le monde pour ralentir l'épidémie de Covid-19. Mais en l'absence d'un changement systémique en matière d'énergie et d'alimentation, ces économies d'émissions de gaz à effet de serre pourraient être insignifiantes.
Malgré sa durée de vie très limitée, le méthane a un pouvoir réchauffant beaucoup plus important que le CO2. Un récent rapport a montré que ces émissions sont en augmentation et la NASA a publié une modélisation 3D montrant parfaitement l’ampleur du problème.
En dépit de l’accord de Paris, les émissions de gaz à effet de serre sont au plus haut. Des actions renforcées sont nécessaires pour tenter de rester sous la barre des 1,5 °C degré de réchauffement. Avec le récent pacte vert européen – qui vise la neutralité carbone d’ici 30 ans –, l’Europe semble prendre ses responsabilités
Du méthane s’échappe en abondance d’anciens sites de forage destinés à l’extraction de gaz naturel et de pétrole en mer du Nord, alertent des experts du centre allemand de recherche océanographique de Kiel. Ces fuites sont probablement la cause principale de la présence de méthane en mer du Nord.
"Il est évident que dans une France qui aura divisé ses émissions de gaz à effet de serre par 4, il n’y aura plus d’avion – on ne peut pas y arriver si on conserve le transport aérien."
La crise du Covid-19 a mis en lumière un système alimentaire mondial défaillant. Il a plongé des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Un élément perturbateur de ce système : la production à grande échelle de biocarburants et son impact négatif sur la sécurité alimentaire mondiale. En revoyant sa politique énergétique très friande d’agrocarburants, la Belgique a une occasion en or de contribuer à la sécurité alimentaire de nombreux pays. Une opinion d'Alba Saray Pérez Terán, responsable de plaidoyer Climat chez Oxfam Belgique.
Si nous n’agissons pas contre le changement climatique, près de 20 % de la terre pourrait devenir difficilement vivable, avec des températures avoisinant celles constatées actuellement dans le Sahara. Près de 3,5 milliards de personnes pourraient se retrouver dans ces zones, principalement situées dans les pays en développement comme l’Inde, le Nigeria mais aussi la Guyane.
Le climat se réchauffe, la biodiversité s’effondre, mais il est pourtant difficile de prendre conscience de l’ampleur de la crise environnementale. La raison ? Notre amnésie environnementale. Analyse d’un mécanisme psychologique essentiel mais ignoré.
Les émissions de méthane, un gaz à effet de serre très puissant, flambent à cause de nos modes d’élevage, du traitement de nos déchets et de l’extraction d’énergies fossiles. Ce phénomène amplifie considérablement le dérèglement climatique et ses conséquences.
Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?
Membre du Collectif Internation, qui presse l’ONU d’opter pour une autre pensée économique et une façon nouvelle de mesurer la valeur des choses et des hommes, le prix Nobel 2008 adresse une lettre au philosophe Bernard Stiegler, en ouverture de l’essai collectif « Bifurquer ». En voici le texte.